Vous êtes sur la page 1sur 27

1

PROJET MULTIDISCIPLINAIRE
I. INTRODUCTION GENERALE
Dans le cadre du cours de « projet multidisciplinaire », nous ferons recours aux documents
suivants :

➢ GUIDE DE REDACTION D’UN MEMOIRE DE MASTER (PDF)


➢ Format_mémoire_UNIGOM_FAC SCIENCES (Word)

I.1. INSERTION DU COURS

Ce cours trouve sa place en Faculté des Sciences et technologies du fait que chaque étudiant
sera amené, un jour, à rédiger un rapport, un mémoire, une thèse, … Pour réaliser de tels
ouvrages, il faut d’abord avoir des idées qu’on va ensuite structurer et présenter sous forme
d’un projet, projet intégrant les données de plusieurs domaines : d’où le cours de « Projet
multidisciplinaire ».

I.2. FINALITES (OBJECTIFS) DU COURS

Ce cours de « Projet multidisciplinaire 1», de 3 crédits, 10 Heures de CMI (Cours Magistral


Interactif), 40 Heures de TP (Travaux Pratiques) et 25 Heures de TPE (Travail Personnel de
l’Etudiant), a pour finalités de :
➢ Appliquer une méthodologie éprouvée de résolution de problèmes par étapes
successives :
• Formulation du problème,
• Recherche de solutions,
➢ Appliquer une méthodologie éprouvée :
• d’étude de praticabilité,
• d’étude préliminaire,
• de prise de décision et de design.
N.B : Ce projet doit être enseigné à la fin du semestre, après les cours COMM101/COMM103
et SSHA102 (Introduction aux outils informatiques, Logique et EOE, Communication
graphique) car les connaissances de ces cours peuvent être exploitées dans ce premier projet.

I.3. MODE D’APPRENTISSAGE ET D’EVALUATION

Ce cours va s’enseigner en :

➢ Exposés magistraux,
➢ Travaux pratiques renvoyant à la revue de la littérature,
➢ Travaux personnels de l’étudiant.

PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant


à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
2

L’évaluation se fera quotidiennement, en fonction de l’évolution du cours et de la rédaction


du projet de recherche scientifique. C’est ce projet rédigé, déposé, évalué par des lecteurs, qui
prendra 80 % de points.

II. LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, QU’EST-CE ?


METHODES ET TECHNIQUES
La science est :

➢ Une méthode pour saisir le réel ;


➢ L’ensemble des connaissances ;
➢ Un ensemble de normes ;

La recherche scientifique est un processus dynamique ou une démarche rationnelle qui permet
d’examiner des phénomènes, des problèmes à résoudre, et d’obtenir des réponses précises à
partir d’investigations. Ce processus se caractérise par le fait qu’il est systématique et rigoureux
et conduit à l’acquisition de nouvelles connaissances. Les fonctions de la recherche sont de
décrire, d’expliquer, de comprendre, de contrôler, de prédire des faits, des phénomènes et des
conduites. La rigueur scientifique est guidée par la notion d’objectivité, c’est-à-dire que le
chercheur ne traite que des faits, à l’intérieur d’un canevas défini par la communauté
scientifique.

La recherche scientifique est un cheminement intellectuel qui organise l'activité scientifique.


Aussi c’est l’ensemble des étapes à suivre pour réaliser une recherche scientifique : c’est la
façon de progresser vers le but ou le sujet tracé.

La recherche scientifique c’est :

➢ L'action de chercher dans divers domaines ;


➢ Une recherche de faits ou de vérité sur un sujet ;
➢ Une investigation organisée pour résoudre des problèmes, tester des hypothèses ou
inventer de nouveaux produits ;
➢ Un exercice systématique et méthodique portant sur l'étude d'un problème quelconque
(Bruno D, 1994) ;
➢ Un effort pour trouver quelque chose ou un effort de l'esprit vers la connaissance (Le
Grain M, 1994).

La recherche est systématique en ce sens qu’elle suit des étapes ordonnées de manière logique :

➢ Comprendre la nature du problème étudié et identifier les champs de connaissances en


lien avec un tel problème ;
➢ Établir l’état de l’art, c’est-à-dire collecter/étudier la littérature pour comprendre
comment les autres chercheurs ont approché le problème ;
➢ Collecter les données de manière organisée et contrôlée en vue d’arriver à des décisions
valides ;
➢ Analyser les données appropriées au problème étudié ;

PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant


à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
3

➢ Tirer les conclusions qui s’imposent et faire les généralisations qu’il faut.

Une recherche plus élaborée est donc :

➢ Basée sur le travail d’autrui ;


➢ Reproductible ;
➢ Généralisable à d’autres contextes ;
➢ Basée sur des arguments logiques et attachée à une théorie ;
➢ Génère de nouvelles questions ;
➢ Incrémentale ;
➢ En général, une activité apolitique qui doit être menée pour améliorer le bien-être de la
société.

La recherche suit une méthode scientifique.

Une méthode scientifique est l’ensemble de règles et de démarches à suivre pour atteindre
des objectifs et pour conduire une recherche scientifique. Selon Jean Louis LAUBET Del Bayle
(2010), la méthode est définie comme « l'ensemble des opérations intellectuelles permettant
d'analyser, de comprendre et d'expliquer la réalité étudiée ».

Au plan de la représentation philosophique, la méthode scientifique comprend l’ensemble


d’opérations intellectuelles qu’une discipline met en œuvre pour démontrer, vérifier et établir
les vérités qu’elle poursuit. A partir de cette conception, la méthode apparaît comme un
ensemble de règles indépendantes de toute recherche, mais visant des formes de raisonnement
qui rendraient accessible la réalité à saisir.

La méthode de recherche emprunte généralement un cheminement ordonné qui part de


l’observation à la discussion des conclusions scientifiques en passant respectivement par un
problème de recherche, une question de recherche, une hypothèse, un objectif de recherche et
une méthode de résolution. Ce processus peut être regroupé en trois grandes phases :

PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant


à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
4

➢ Elle intègre donc une utilisation du raisonnement inductive (il produit des
généralisations : les conclusions sont plus générales que les prémisses. C'est un
raisonnement orienté vers la construction de connaissances. Exemple : Tout homme,
que je connais, est mortel, donc tout homme est mortel) et du raisonnement déductive
(il produit des particularisations : les conclusions sont plus spécifiques, ou pas plus
générales, que les prémisses. C'est un raisonnement orienté vers l'application des
connaissances existantes à des contenus particuliers, vers la production de
connaissances à partir d'autres connaissances. Exemple : Tout homme est mortel, or
Socrate est un homme donc Socrate est mortel) ;
➢ Ceci est fort utile pour expliquer et/ou prédire des phénomènes ;

PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant


à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
5

➢ La supposition basique de toute méthode scientifique est que : tout effet/observation a


une cause.

Quant à la technique de recherche, c’est l’ensemble d’outils, instruments et moyens propre à


une activité ou une recherche.

Cependant, la recherche scientifique n’est pas :

➢ Le plagiat des travaux d’autrui ;


➢ Quelque chose qu’on ne peut (ou qui est impossible à) trouver/faire ;
➢ La falsification des données pour prouver quelque chose ;
➢ La publicité mensongère, en diffusant des informations pouvant tromper le public.

La recherche scientifique est rigoureuse, coûte cher en temps, continuité, énergie, finance ;
relations, … mais elle très capitale. On la fait pour diverses raisons :

➢ Pour aboutir à des doctorats, des masters ou des bacs (licences) ;


➢ Pour faire de nouvelles découvertes ;
➢ Pour apporter des solutions innovatrices (améliorations) à des problèmes complexes ;
➢ Pour investiguer les lois de la nature (Causes/Effets qui s’exercent sur tous les
phénomènes) ;
➢ Pour développer de nouveaux produits, sauver des coûts ;
➢ Pour améliorer nos vies tout en tenant compte de l’état de la planète ;
➢ Pour faire avancer la science et les connaissances ;
➢ Sortir des préjugés ;
➢ Articuler les renseignements ;
➢ Analyser des situations ;
➢ Donner des meilleurs explications des faits et des réalités ;
➢ Construire des réflexions ;
➢ Être en développement ;
➢ Pour répondre à nos désirs.

Bref,

PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant


à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
6

Toutes les méthodes n’agissent pas de la même manière, selon les disciplines, pendant les étapes
de la recherche.

Ainsi, les types de recherche varient en fonction de :

➢ But visé :
✓ Recherche fondamentale : recherche n’ayant pas une application immédiate ;
elle peut contribuer à avancer les connaissances, la science, …
✓ Recherche appliquée : est généralement orientée vers la résolution d’un
problème pratique est son application est immédiate ; elle peut contribuer à
améliorer la vie pratique
➢ Méthode utilisée :
✓ Recherche non expérimentale :
• Historique (Elle vise à obtenir des conclusions concernant des
tendances, causes ou effets d’occurrences qui se sont produits dans le
passé. Cela peut aider à expliquer des évènements présents ou à anticiper
des évènements futurs. Pour cette méthode, les données sont collectées
via des documents originaux. Dans le cas où les sources originales
d’information ne sont pas disponibles ; il faudra essayer des sources
secondaires ; et les données collectées doivent faire l’objet d’une analyse
scientifique, pour évaluer leur authenticité et leur précision. Une des
conclusions possibles : les différences au niveau des réalisations, entre
les deux groupes, sont en train de diminuer).
• Descriptive (Elle vise à collecter les données et tester les hypothèses
concernant l’état courant du sujet de recherche ; à déterminer les
pratiques courantes, le statut ou les caractéristiques au niveau de la
situation étudiée ; elle décrit donc la situation actuelle. Les données
collectées le sont à travers des questions posées aux personnes
impliquées au niveau de la situation : questionnaires d’enquête,
interviews, … ; ou par observations).
L’enquête est l’une des stratégies les plus sollicitées dans les sciences
sociales. Dans cette stratégie, le chercheur ne contrôle aucune des
variables en cause. En général, l’enquête qui est une quête
d’informations réalisée par interrogation systématique de sujets d’une
population déterminée favorise l’utilisation du questionnaire, du sondage
et de l’entretien. Cette stratégie permet de connaître des ensembles
statistiques.
Il y a aussi l’étude de cas qui est fréquemment utilisée en sciences
sociales. Ici, le chercheur n’agit pas non plus sur les variables en cause ;
il cherche seulement à observer les interrelations possibles entre ces
variables. Au lieu de porter son investigation sur un grand nombre de
personnes ou de faits, il étudie un nombre limité de cas considérés
comme significatifs. L’objectif est de comprendre en profondeur une
situation sociale, un fait social, un groupe de personnes, un individu, etc.

PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant


à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
7

Le chercheur peut décrire un cas unique (les décisions managériales de


changement de l’entreprise X), ou une étude à cas multiples (les
décisions de changement dans les entreprises). C’est une étude de
description et de compréhension d’un fait.
On a aussi, la recherche-action qui est une recherche menée de telle sorte
que les acteurs sociaux, sujets de la recherche, s’y trouvent eux-mêmes
engagés en contribuant à identifier et à élaborer une solution au problème
étudié. Le chercheur exerce une action de modification de conduite sur
les sujets impliqués.

•Utilisant la corrélation (les méthodes descriptive et l’historique sont des


méthodes donnant respectivement une image de la situation telle qu’elle
est et une image telle qu’elle a pu être dans le passé. Aller au-delà et
chercher des liens que les évènements peuvent avoir : c’est l’objet de la
méthode utilisant la corrélation ; elle vise donc à déterminer le degré de
connexion entre 2 ou plusieurs variables quantifiables. La connexion
ainsi déterminée pourrait être utilisée pour faire des prédictions. Mais,
attention : un haut degré de connexion entre X et Y ne signifie pas que
X et la cause de Y ou inversement. La causalité doit être vérifiée par une
étude expérimentale).
• Ex-Post de Facto : c’est une recherche où à la fois la cause et l’effet se
sont produits et sont étudiés par le chercheur rétrospectivement. Ici, le
chercheur n’a pas le contrôle sur les variables indépendantes car leur
manifestations se sont déjà produites dans le passé : ce sont des variables
non manipulables. Le chercheur débute par observer une variable
dépendante et ses possibles causes, c’est-à-dire les variables
indépendantes l’ayant causée. Il étudie alors ces variables indépendantes
rétrospectivement pour leurs possibles effets sur les variables
dépendantes (Exemple : Ventes (vd) ont déclinées : on pourrait être tenté
de voir les vi : changements de prix ou changement de qualité et les
étudier rétrospectivement).
✓ Recherche expérimentale
• La recherche quasi-expérimentale : participants sont pré-assignés à des
groupes selon certaines caractéristiques ou critères de qualités telles que
: différences de sexe, la race, l’âge, etc.
Ici, le chercheur ne manipule que la variable indépendante. Il ne vérifie
que les conditions d’intervention de la variable indépendante. Il ne
maitrise pas la variable dépendante ou ne s’en préoccupe pas et se
contente d’observer ses réactions aux stimuli provoqués par la variable
dépendante. On l’utilise notamment dans des travaux de simulation.
• La recherche expérimentale : c’est le type de recherche qui permet de
mettre en évidence la causalité. Les participants sont assignés à des
groupes selon un critère choisi, souvent appelé : variable de traitement.
La caractéristique principale de ce type de recherche consiste en une
PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant
à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
8

manipulation d’au moins une variable ; suivi du contrôle des autres


variables dépendantes de façon à mesurer l’effet de la première sur les
seconds. La variable manipulée en premier lieu est une variable
indépendante appelée aussi variable expérimentale ou cause ; c’est une
observation provoquée dans laquelle le chercheur contrôle et manipule à
la fois la variable indépendante et la variable dépendante. Il peut
manipuler les facteurs d’intervention pour en déterminer les effets
possibles sur l’objet de l’intervention.
Exemples de variables indépendantes sont : la température, l’âge, la
pression, le type de matériel, la conductivité, …

A la fin de la recherche, on produit un document pouvant être un rapport, un mémoire, une


thèse, un article, …

II.1. MEMOIRE/THESE

Le mot thèse désigne un exposé écrit qui présente des résultats originaux contribuant à
l’avancement des connaissances dans un domaine de recherche et qui démontre que l’auteur a
la compétence requise pour l’obtention d’un doctorat. Quant au mot mémoire, il désigne un
exposé écrit complet d’une question ou de l’étude d’un problème qui démontre que son auteur
maîtrise un champ de connaissances et apporte une contribution à celui-ci.
En résumé, une thèse est un exposé rédigé au doctorat (troisième cycle universitaire) et un
mémoire est un exposé rédigé à la maîtrise (deuxième cycle universitaire : master).
En anglais, le mot thesis s’emploie pour désigner les deux types d’exposés : doctoral
thesis et master’s thesis. Sous l’influence de l’anglais, on trouve parfois en français
l’expression thèse de maîtrise, qui est jugée fautive. Par souci de clarté, surtout lorsque le
contexte peut être ambigu, on emploiera l’expression thèse de doctorat plutôt
que thèse uniquement.

Dans son sens étymologique, un mémoire est un document écrit qui présente une idée et une
position sur un sujet donné. Dans le cadre d'une formation diplômante, qu'elle soit de type
universitaire ou professionnel, le mémoire est défini comme étant l'aboutissement d'un travail
individuel mené par l'étudiant, effectué sous les directives d'un directeur de mémoire et qui doit-
être évalué lors d'une défense orale ou une soutenance de ...

C’est un document permettant d'exposer son opinion concernant un sujet donné en s'appuyant
logiquement sur une série de faits pour en arriver à une recommandation ou une conclusion. Il
se veut habituellement court et incisif.

On pourrait alors se demander :

➢ Pourquoi rédiger un mémoire ?


➢ Quelles sont les différentes étapes de rédaction d’un mémoire ?
➢ Comment rédiger un mémoire ?
➢ Quelles sont les erreurs à éviter et le style à adopter ?

PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant


à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
9

II.2. POURQUOI REDIGER UN MEMOIRE, UN PROJET DE


RECHERCHE SCIENTIFIQUE ?
La rédaction d’un mémoire/d’un projet de recherche scientifique constitue une étape majeure
dans la formation de l’étudiant. Le mémoire va constituer en effet, l’élément permettant de
l’évaluer. Ce document doit refléter le travail réalisé par l’auteur, sa personnalité, son style, son
implication au travail, etc. En d’autres termes, les employeurs et /ou les membres du jury vont
évaluer les potentialités du candidat sur la base de son écrit. Et pour arriver à produire un rapport
scientifique, un mémoire, une thèse…tout commence par la conception mise par écrit sous
forme d’un projet de recherche scientifique. Un projet de recherche scientifique, autrement dit
protocole de recherche, est donc le point de départ de la recherche scientifique.

III. ETAPES ET COMMENT REDIGER UN MEMOIRE


La rédaction d’un mémoire passe par différentes étapes : recherche d’un sujet à la rédaction, en
passant par la définition de la problématique et le travail de terrain. Cette rédaction n’est pas
chose facile puisqu’il demande beaucoup d’efforts, d’investissements, d’implications et
d’attentions de la part de son auteur.

La formulation des phrases, la structuration et l’acheminement logique des différents


arguments, la structuration du mémoire, la présentation générale du document constituent
autant d’élément permettant de mettre en valeur la rigueur de l’étudiant dans son travail. La
formulation des phrases dans le cadre d’un mémoire ne ressemble plus à celle d’une simple
dissertation. Elle demande plus de réflexion, de connaissance et de maîtrise du sujet de la part
de l’étudiant. En plus, très souvent, les étudiants doivent affronter la rédaction du mémoire en
même temps que d’autres épreuves : examens, périodes de stage, alternance en contrat pro ou
contrat d’apprentissage... Une accumulation des plus stressantes ! Pendant cette période souvent
très chargée, il s’agit donc d’être bien organisé et d’anticiper au mieux chaque période décisive
du mémoire.

Etant donné que l’auteur du mémoire est amené à présenter en quelques pages les différents
écrits d’autres auteurs, avec les résultats qu’il a obtenus au bout des plusieurs années de
recherche, la rédaction d’un mémoire nécessite un esprit de critique et de synthèse. Il est évident
que l’objet de recherche d’un mémoire s’inscrit dans le cadre d’un domaine ayant déjà fait
l’objet d’autres recherches. La recherche de l’étudiant est une contribution à l’explication, ou à
la recherche dans un domaine précis. Une recherche est plus intéressante quand le sujet de
recherche n’a pas été abordé par les autres chercheurs. L’étudiant est amené à synthétiser les
différentes recherches ayant précédées la sienne, pour pouvoir bien cadrer le travail.
Le mémoire reflète donc l’esprit de synthèse de l’étudiant, de son travail et de sa capacité
d’analyse. Il doit être clair, concis, facile et agréable à lire. Le mémoire n’est pas une
compilation du travail d’autres ou une critique subjective des autres études menées dans le cadre
de la recherche. C’est une réflexion mettant en scène plusieurs arguments, qui s’acheminent de
manière logique et construits à partir de différents supports. Ces derniers peuvent être les
résultats de recherches menées auparavant par d’autres auteurs, ou les résultats concrets,

PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant


à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
10

obtenus par l’étudiant quand il a établi une démarche permettant de répondre à la problématique
de sa recherche.
Il faut noter que la rédaction d’un mémoire se fait par étape et le processus de recherche peut
être divisé en six étapes chronologiques :
➢ 1re étape : Choisir et formuler un problème de recherche (sujet de recherche) ;
➢ 2e étape : rédaction du protocole de recherche ;
➢ 3e étape : collecte des données : c’est l’opération qui consiste à enregistrer des
informations sur le terrain ou la phase de l’expérimentation en recherche fondamentale
;
➢ 4e étape : dépouillement, compilation, analyse et interprétation des résultats ;
➢ 5e étape : rédaction du rapport de l’étude ;
➢ 6e étape : publication de l’article scientifique : c’est le point final du travail de recherche

PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant


à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
11

III.1. CHOISIR ET FORMULER UN PROBLEME DE RECHERCHE


(SUJET DE RECHERCHE et SON DIRECTEUR)
La première étape, et non des moindres, est de trouver un sujet pour votre mémoire. Parfois,
votre établissement vous aidera dans cette démarche. Mais souvent, vous vous sentirez livré à
vous-même. La meilleure idée que vous puissiez avoir est de trouver un sujet qui vous plaît et
que vous souhaitez creuser.

Mais vérité est à noter : la recherche ne peut se faire que lorsqu’il y a un problème à résoudre.

Autrement dit, la problématique se trouve à la base de tout travail de recherche. C’est la question
que l’étudiant va tenter de répondre tout au long de sa réflexion. C’est le problème à résoudre.
La détermination de la problématique s’avère donc cruciale parce qu’elle se trouve à la base
même de la structuration du corps du texte. Mais comment déterminer la problématique de
recherche ?

La problématique de recherche découle de l’observation d’une ou de plusieurs situations qui


posent problèmes : phénomène jamais décrits dans la littérature, phénomène qui n’a pas encore
été expliqué, phénomène qui commence à prendre de l’ampleur alors que ses conséquences
pourraient être néfastes ou bénéfiques, etc. Le chercheur peut en effet considérer un fait qu’il a
vu dans le cadre d’une situation spécifique. En tant que chercheur, il va tenter de connaître les
raisons, d’apporter des explications au phénomène, à la situation, qu’il a observés.
De ce fait, il peut se lancer dans une revue de littérature pour connaître les recherches ayant été
menées en ce qui concerne le sujet d’étude, le thème général dans lequel s’inscrit la recherche.
Ces différentes considérations et réflexions des autres auteurs, quand ils sont rapportés et
acheminés de manière logique, vont aboutir à la mise en évidence d’un manque, d’une faille
que le chercheur va être amené à résoudre. Cette revue de la littérature permet en effet de
connaître ce qui a été déjà fait dans le cadre du sujet et ce qui reste encore à faire.
La problématique doit être simple et cohérente. Souvent, les problématiques sont présentées
sous forme de question.

Attention, la date limite de choix du sujet de mémoire est fixée par chaque école. Tandis que
certains ont l’opportunité de réfléchir pendant plusieurs mois après leur début de formation,
d’autres doivent se décider en amont de leur rentrée.

En outre, faites en sorte que votre sujet soit en adéquation avec la formation que vous suivez.
Et faites également tout pour que ce mémoire puisse vous servir lorsque vous aurez terminé vos
études. Certains sujets peuvent en effet directement vous aider à trouver un emploi lors de votre
entrée sur le monde du travail. Avant d’arrêter votre choix, parlez-en à vos camarades de
promotion ainsi qu’à vos professeurs : ils sauront vous aiguiller si vous faites fausse route et
vous encourager si votre sujet vaut le coup d’être traité.

Au cours de cette étape se pose la question du « choisir son directeur de mémoire ». Il ne faut
pas sous-estimez cette étape : le choix du directeur peut influencer la manière dont vous allez
travailler. La plupart du temps, vous aurez une idée du professeur que vous souhaitez choisir
pour diriger votre mémoire. Si ce n’est pas le cas, demandez à votre responsable pédagogique
PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant
à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
12

: les établissements ont très souvent une liste complète des enseignants pouvant être directeurs
de mémoire. L’idéal est de choisir pour votre mémoire un directeur qui connaît bien le sujet
que vous allez traiter. À l’université, vous pourrez notamment vous tourner vers des professeurs
dont c’est le domaine de recherche principal. Si c’est un enseignant que vous connaissez bien,
c’est encore mieux. Vous pourrez ainsi rapidement avoir une discussion franche au sujet de
votre idée de sujet et vous servir de ses retours pour le faire évoluer.

III.2. REDACTION DU PROTOCOLE DE RECHERCHE : titre,


introduction, problématique, hypothèse, objectifs, généralités, la méthode,
calendrier, budget, bibliographie et mention des liens d’intérêt (TP)

Le protocole de la recherche c’est en fait un document rédigé par le chercheur où il décrit les
différentes phases d’une étude de recherche. Ce document doit décrire aussi les règles qui seront
observées dans les relations entre le chercheur, les pouvoirs publics et la population concernée
par l’étude. Ainsi, le protocole de recherche est un engagement, un cahier de charges, une
convention, un guide qui dicte les règles de conduite du chercheur pendant tout le processus du
travail de recherche. Puisque l’étude n’est pas encore réalisée mais que tout ce qui doit se faire
est annoncé à l’avance, le protocole de recherche est considéré comme un projet de recherche
et le temps grammatical de rédaction du protocole de recherche est le futur.

La composition d’un protocole de recherche est conçue en s’intégrant dans la logique de la


structuration du futur article original de type IMRAD.

L’abréviation IMRAD correspond aux chapitres suivants :

I=Introduction ;

M=Matériel et Méthode ;

R=Résultats ;

A=AND ;

D=Discussion.

Un protocole de recherche complet doit contenir ces 11 parties :

➢ Titre de l’étude (1) : Il doit être écrit avec une clarté et une complétude permettant sa
compréhension sans recours au texte intégral du projet d’étude. Tout en veillant à ce
qu’’il ne soit pas trop long, un bon titre doit contenir quatre items. Pour mémoriser cette
règle, nous vous proposons de retenir « le titre OTLP » : 1. Objet ; 2. Temps ; 3. Lieu ;
4. Personne. Par exemple : {Etude des espèces} = O {de chimpanzés transmettant le
virus EBOLA} =P {dans les forêts d’Afrique} = L {en 2014} =T. ;
➢ Introduction (2) : L’introduction annonce l’objet de la recherche, fait un bref rappel des
données antérieures, circonscrit le sujet à l’étude en décrivant la situation actuelle et
termine par l’exposition du manque de connaissances ou du vide existant, ce qui montre
un intérêt à la recherche qui va être menée pour apporter des nouvelles informations. ;

PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant


à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
13

➢ Problématique (3) : Encore appelée énoncé du problème, la rédaction de la


problématique consiste à décrire le contexte actuel et la justification de l’intérêt de
mener des recherches sur le sujet. Tout en reprenant quelques éléments de
l’introduction, dans le paragraphe problématique, l’auteur fait références aux données
antérieures, expose la situation actuelle et montre l’ampleur ou la gravité du problème
et ses conséquences. La rédaction de l’énoncé du problème se termine par l’annonce du
but visé par l’étude. Ainsi, pour réussir à bien exposer le problème, le chercheur doit
faire une revue de la littérature sur le sujet afin de s’assurer que la solution nouvelle
qu’il croit apporter n’a pas été déjà publiée par d’autres chercheurs ;
➢ Hypothèse de travail (4) : A cette étape de rédaction, l’auteur de la recherche émet une
ou plusieurs hypothèses sous forme d’affirmations (souvent au conditionnel). Il base ses
affirmations sur son observation de l’existant et son expérience : c’est tout simplement
son idée de recherche. C’est dans cette partie du projet de recherche que l’on retrouve
la courageuse prise de risque de l’auteur qui avance une hypothèse de recherche qu’il
s’engage à vérifier ;
➢ Objectifs de l’étude (5) : Les objectifs de l’étude découlent des hypothèses émises. Ici,
l’auteur va formuler les objectifs précis lui permettant de vérifier les hypothèses émises.
La rédaction des objectifs dans un protocole de recherche se fait en deux phases :
✓ D’abord, énoncer l’objectif général de l’étude : il fixe l’objectif global de l’étude
; il est écrit en des termes génériques globalisant en utilisant les verbes
appropriés.
✓ Ensuite, énoncer les objectifs spécifiques : ils sont écrits avec une précision
maximale permettant d’identifier les moyens exacts pour les atteindre. C’est
ainsi que les objectifs spécifiques sont énoncés à l’aide des verbes d’action ;
➢ Généralités (6) : Dans le chapitre « Généralités », l’auteur fait une mise au point
complète des connaissances acquises sur le sujet à l’étude. L’auteur doit faire ici une
définition claire des mots qui pourront faire l’objet d’interprétations différentes par les
lecteurs. Le chapitre « Généralités » fait une revue abondante de la littérature qui
permettra à l’auteur de sélectionner les travaux qui lui serviront de références dans son
futur article original, il peut aussi y faire la présentation du milieu d’étude/ Exemple :
Présentation du milieu d’étude (nom du milieu) et revue de la littérature sur… ;
➢ Méthode d’étude (7) : La méthode d’étude est l’étape cruciale de rédaction du protocole
de recherche. La méthode d’étude doit être clairement expliquée et écrite de telle sorte
que sa compréhension soit facile permettant sa reproductibilité par d’autres chercheurs.
La méthode d’étude comprend huit parties que l’auteur doit bien exposer dans son
protocole de recherche. La rigueur ici est de mise car une fois sur le terrain de
l’expérimentation ou de collecte des informations, c’est-à-dire pendant la réalisation de
l’étude, le chercheur ne pourra plus modifier la méthode en cours de route au risque de
fausser les résultats… ;
Les 8 parties de la méthode d’étude sont :
1. Le cadre de l’étude ;
2. Le type de l’étude ;
3. La période de l’étude ;
4. La population de l’étude incluant :
PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant
à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
14

▪ Les critères d’inclusion,


▪ Les critères de non inclusion,
▪ La méthode d’échantillonnage.
5. Les techniques et outils de collecte ;
6. Les considérations éthiques et administratives éventuelles ;
7. Le plan d’analyse des résultats ;
8. Les difficultés possibles à rencontrer.
➢ Calendrier de l’étude (8) : Une fois que l’idée de recherche est née et que l’engagement
de réaliser l’étude est pris, l’auteur doit élaborer un calendrier de travail. Le calendrier
de travail établit un chronogramme des activités à mener en précisant l’ordre des
priorités, le type d’activité, la période de réalisation, le responsable de l’activité et les
moyens de vérification ou d’évaluation. Le calendrier de l’étude est le tableau de bord
du chercheur qui prévoit la réussite dans les délais souhaités. Le calendrier de l’étude
conditionne le budget de l’étude. ;
➢ Budget de l’étude (9) : Tout chercheur doit savoir qu’il n’existe pas de recherche sans
coût ! La mobilisation des ressources financières est une condition obligatoire pour
réussir l’opération de recherche. Ainsi, tout chercheur doit être capable d’élaborer, de
défendre et de mobiliser un budget d’étude avant de s’engager sur le terrain ;
➢ Bibliographie (10) : A la fin du document du protocole de recherche, l’auteur doit
mentionner la liste des articles scientifiques et autres documents exploités lui ayant
permis de rédiger l’introduction, la problématique et les généralités. La bibliographie
constitue la dernière partie du corps du texte d’un protocole de recherche bien rédigé ;
➢ Conflits d’intérêt (11) : L’auteur ou les auteurs de l’étude doivent annoncer clairement
dans leur projet de recherche l’existence ou non des conflits d’intérêts pour les
différentes personnes ou institutions parties prenantes de l’étude.
Exemple : les bailleurs de fonds ou un laboratoire pharmaceutique qui financent une
étude sur l’efficacité d’un médicament (inventaire botanique, prospection minière…) en
espérant tirer bénéfice des retombées de l’étude doivent être clairement identifiés...

NB.

➢ Les six premières composantes du protocole de recherche ci-dessus énumérées seront


plutôt condensées et même sous-entendues dans le chapitre introduction du futur article
original.
➢ Les composantes 7, 8 et 9 seront fondues dans le chapitre « Matériel et méthode » du
futur article original. La 10e composante apparaîtra dans le chapitre discussion dans la
structuration IMRAD.
➢ Enfin, l’étude n’étant pas encore réalisée, le chapitre « Résultats » n’aura donc pas
d’éléments à paraître dans le protocole de recherche.
➢ Les 11 composantes ci-dessus doivent être discutées et adoptées par l’ensemble des
personnes concernées par l’étude : le commanditaire éventuel de l’étude, les chercheurs
c’est-à-dire les auteurs de l’étude, les autorités, la population concernée par l’étude, les
bénéficiaires des retombées de l’étude… C’est en ce cela que ce document-projet
convient d’être appelé protocole, c’est-à-dire une convention qui engage plusieurs
parties.
PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant
à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
15

Bref, le protocole de recherche est un projet de recherche rédigé avec précision par un
chercheur. Ce projet comprend les clauses qui imposent au chercheur une conduite des travaux
de recherche selon la méthode retenue. Le protocole de recherche facilite le travail de recherche
et garantit la validité des résultats.

La méthode d’étude qui constitue la partie essentielle du protocole de recherche doit être
reproductible permettant aux autres chercheurs de répéter l’expérience et vérifier ainsi la
véracité des résultats d’une étude publiée.

Ainsi, tout chercheur doit maîtriser la procédure d’élaboration d’un protocole de recherche qui
est un gage de crédibilité des articles scientifiques (mémoire, thèses, …) qu’il aura à publier
tout au long de sa carrière scientifique.

III.3. LA COLLECTE DES DONNEES

La collecte des données s’effectue selon un plan établi. Cette collecte systématique
d‟informations est faite à l’aide des instruments choisis et définis dans la méthodologie
(manuellement ou électroniquement).
En effet, la méthodologie et les techniques de recherche bien définies permettent d’acquérir les
données dont à besoin. Cela passe par :
➢ La révue de la littérature ou documentation : livres, révues (article, recension, bulletin,
chronique), journal (article, encadré, chronique), magazine, encyclopédie, dictionnaire,
manuel (TPE);
➢ L’observation ;
➢ L’expérimentation ;
➢ La modélisation.
On peut aussi obtenir les données à partir des travaux de terrain où l’on fait des observations et
des prélevements directs des données (par simple observation, mesures et ou coordonnées,
interviews, focus groupe, enquete, ...)

TPE : Quels sont les appereils (équippement) dont vous avez besoin pour mener vos
recherches, chacun selon son domaine ?

Pour rappel, le focus group (un groupe de discussion) est une méthode de recherche qualitative
dans laquelle un groupe de personnes est réuni pour discuter d’un sujet prédéterminé. C’est
donc un type d’entretien auquel plusieurs personnes participent en même temps. Le chercheur
pose des questions au groupe et facilite la discussion. L’objectif d’un groupe de discussion est
de collecter des données sur des aspects particuliers de l’interaction entre les personnes qui
constituent le groupe.
TPE :
➢ Qu’est-ce qu’un focus group ?
➢ Les types de focus group ?
➢ Les techniques du focus group ?
➢ Avantes et inconients du focus group ?
➢ Comment préparer un focus group ?
PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant
à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
16

➢ Les étapes pour mener un focus group ?


➢ Analyser les résultats d’un focus group ?
➢ Exemples complets de focus group ?
➢ Derniers conseils pour mettre en place un focus group ?

Pour ce qui du questionnaire d’enquete, c’est un ensemble de question permettant de quantifier


le problème qu’on veut résoudre. Ce question doit etre bien rédigé, respecter certaines normes.
C’est pourquoi, avant de rédiger un questionnaire, vous devez devenir un spécialiste du
problème à analyser. Il faut savoir qu’un bon questionnaire d’enquete n’a pas pour finalité de
connaitre un problème, mais d’en quantifier les composants.

➢ (1) Définir précisément le champ de l’étude. Qu’est-ce que l’on souhaite étudier, qu’est-
ce que l’on souhaite savoir ?
➢ (2) Définir la structure générale du questionnaire avec ses parties et ses sous parties :
une enquête comporte souvent quatre grands types de questions relatives :
✓ aux comportements,
✓ aux opinions,
✓ aux motifs et
✓ à l’identité.
Il faut posez les questions dans cet ordre car il est plus simple de parler de ce que l'on
fait (comportements) que de ce qu'on en pense (opinions). Il est ensuite possible,
d’aborder les raisons des choix (le pourquoi) plus personnel. Cette organisation permet
de passer progressivement à des questions de plus en plus personnelles

➢ (3) Rédiger de façon rigoureuse chaque question : définir précisément ce que la question
cherche à savoir, puis rédiger la question en adéquation avec son objectif,
✓ Utiliser des termes simples et sans ambiguïtés ou à double sens,
✓ Rédiger des questions neutres qui n’induisent par les réponses,
✓ Proposer des réponses pertinentes.
➢ (4) Définir les modalités d’administration du questionnaire : Pour cela, il faut :

PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant


à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
17

✓ Définir le profil des personnes à interroger et concentrer l’administration sur


cette cible. Utiliser la méthode des quotas
✓ Commencer par une ou des questions filtres destinées à éliminer les personnes
non concernées par le questionnaire.
✓ Le nombre de questionnaires à administrer doit être suffisant pour obtenir des
réponses représentatives du panel et pour atténuer le poids des réponses
atypiques.
✓ Le mode d’administration : face à face ; téléphone ; voie postale ; Internet ; auto-
administration.
✓ La méthode des quotas : Elle consiste à s’assurer que l’échantillon interrogé, est
représentatif de la population à étudier.
➢ (5) Tester le questionnaire sur un échantillon : Faire cela sur un petit effectif
représentatif du panel afin de contrôler l’ordre des questions, leur compréhension puis
de corriger éventuellement le questionnaire en fonction des problèmes rencontrés.
➢ (6) Administrer le questionnaire : Pour cela, il faut :
✓ Respecter les règles définies dans l’étape 4 (Choix du panel).
✓ Evitez l’administration auprès des amis ou camarades de classe qui permet de
gagner du temps mais biaise les résultats.
➢ (7) Saisir les réponses sur une application : Pendant cette étape, il faut :
✓ Respecter de nouveau la règle des quotas
✓ Complétez ou éliminez les questionnaires de façon aléatoire sans éliminer les
questionnaires qui dérangent ou ne satisfont pas le chercheur.

➢ (8) Analyser les résultats :


✓ Ne vous contentez pas des tris à plat,
✓ Faites des tris croisés qui permettent une analyse plus fine.
Terrain :
La plupart de temps, lorsque vous réalisez un mémoire de recherche, vous allez devoir faire une
partie « terrain » afin d’avoir des données quantitatives à exploiter. Cette partie est d’ailleurs
souvent appelée la « partie empirique » du mémoire.
« Il faut bien réfléchir à sa méthodologie afin que le terrain sur lequel on va aller soit bien
représentatif des divers points de vue sur le sujet. Les étudiants peuvent avoir tendance à aller
dans un secteur et à penser que cela se passe forcément comme ça partout. La méthodologie
doit être représentative des différentes tendances »
Cette démarche vous permettra de vérifier les hypothèses que vous avez émises. En effectuant
cette partie empirique, vous pourrez faire des observations de terrain et ainsi avoir une analyse
plus poussée de votre sujet.
« Pour l’échantillon de personnes à interroger, tout dépend de la population mère, détaille. Si
vous interrogez 500 personnes et que votre étude porte sur la terre entière, le biais va être grand.
Avec la méthode des quotas, on peut avoir échantillon représentatif. On conseille de lisser un
certain nombre de résultats en considérant qu’il ne faut pas les prendre à la lettre. Il faut que les
étudiants soient toujours prudents et conscients de tout cela. Ils ne doivent pas toujours tirer des
généralités, ils doivent préciser les limites de leur échantillon, montrer qu’ils en ont
conscience », ajoute-t-il.
PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant
à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
18

Après ceci, il faut passer à l’étape suivante.

III.4. DEPOUILLEMENT, COMPILATION, ANALYSE ET


INTERPRETATION DES RESULTATS

Cette phase vient après la collecte des données pendant laquelle une masse de données
recueillies (par exemples deux cartons de mille questionnaires remplis, dix bandes ou des giga-
octets d’entretiens enregistrés) ne constitue pas en soi une recherche. Il faut traiter toutes ces
données ; c’est-à-dire qu’il faut y exercer un travail d’analyse pour isoler des unités signifiantes
(thèmes, figures, variables…) abstraites de leur contexte pour en opérer la comparaison terme
à terme. Ensuite, le chercheur en fait une synthèse. Cette phase comprend deux étapes :
➢ L’analyse et la présentation des données : L’analyse des données est fonction du type
d’étude et de son but, selon qu’il s’agit d’explorer ou de décrire des phénomènes et de
comprendre ou de vérifier des relations entre des variables. Les statistiques permettent
de faire des analyses quantitatives. L’analyse qualitative réunit et résume, sous forme
narrative, les données non numériques. Elle peut par exemple faire des catégorisations.
L’analyse des données permet de produire des résultats qui sont interprétés et discutés
par le chercheur.
➢ L’interprétation /discussion des résultats : Les données étant analysées et présentées à
l’aide de textes narratifs, de tableaux, de graphiques, de figures et autres, le chercheur
les explique dans le contexte de l’étude et à la lumière des travaux antérieurs. En partant
des résultats qu’il discute en vérifiant leur authenticité, en revenant sur les hypothèses,
en convoquant justement les théories et les auteurs qui ont abordé la question étudiée, il
pourra faire des inférences, tirer des conclusions ou élaborer une théorie et faires des
recommandations.

III.5. REDACTION DU RAPPORT DE L’ETUDE (MEMOIRE,


ARTICLE, THESE, …)

Vous avez votre sujet, votre directeur, votre problématique, vos hypothèses, votre plan, vos
recherches documentaires et votre partie terrain est terminée, vous n’avez plus qu’à articuler le
tout et à rédiger votre mémoire.
Pour la rédaction, essayez d’être exhaustif, de donner tous les éléments qui puissent aider à la
compréhension de votre sujet et faire avancer votre argumentation. Si vous rédigez un mémoire
universitaire, il faudra être particulièrement rigoureux et justifier chaque propos par une
référence bibliographique, notamment dans la partie théorique de votre travail.
Essayez de faire des phrases courtes afin de donner plus de force à vos propos. N’hésitez pas à
mettre des notes de bas de page si vous avez besoin de faire une précision qui n’apparaisse pas
dans le corps de votre texte.
Consulter son directeur de mémoire parallèlement à ces étapes
Non, le rôle de votre directeur de mémoire n’est pas seulement de vous donner le feu vert pour
le sujet et valider votre mémoire une fois celui-ci finalisé !
Posséder un « référent » pour la rédaction de ce rapport, qui conditionne l’obtention de votre
diplôme, vous permet d’être rassuré vis-à-vis de votre avancée. N’associez pas l’image quelque
PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant
à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
19

peu autoritaire de « correcteur » à votre directeur de mémoire, mais plutôt celle


d’« accompagnateur ».

Beaucoup d’étudiants n’ayant pas contacté leur directeur de mémoire tout au long de la période
de recherche se trouvent anxieux à l’approche du rendu. Rien de plus normal, car non seulement
ils ne savent pas si leur angle tient la route, mais le silence radio au cours de longs mois est
rarement apprécié par les professeurs…
Malheureusement, il peut également arriver que le directeur de mémoire soit lui aussi peu
disponible pour l’étudiant... Compliqué d’éviter ce genre de situation, notamment si le
professeur en question est le seul spécialiste de votre sujet.
Mais ne vous alarmez pas non plus, il existe des étudiants ayant réussi à obtenir une bonne note
en dépit des rares rendez-vous avec leur référent. Dans tous les cas, si vous êtes plutôt du genre
à avoir un fort besoin d’encadrement, vous pouvez essayer d’éviter ce genre de situation en
vous renseignant auprès d’anciens élèves de la promotion. Ils pourront alors vous conseiller et
vous indiquer quel professeur est le plus adapté à votre méthode de travail.

a) Comment bien formuler les phrases ?


Chacun a sa manière de s’exprimer et possède un style qui lui est propre pour rédiger un
mémoire. Cependant, certaines personnes arrivent à s’exprimer de manière plus claire par
rapport à d’autres. Pour éviter les confusions et les ambiguïtés, il est préférable de privilégier
les phrases courtes, simples mais claires plutôt que les phrases trop longues et
incompréhensibles.
Au fil de la rédaction, les idées propres à l’étudiant peuvent être confondues avec celles des
auteurs qu’il cite. Ainsi, certains auteurs optent pour l’utilisation du « nous » pour montrer le
positionnement et la réflexion propre à l’auteur. Ceci permet de différencier les interprétations
de l’auteur et les idées clairement déterminées dans la littérature. L’utilisation du « nous »
suppose que l’étudiant a fait cette recherche avec la contribution d’autres chercheurs. Dans
certains cas, notamment pour exprimer son vécu personnel ou sa motivation, l’étudiant peut
utiliser le « je ». L’utilisation du « on », indéfini est à proscrire. Mais dans la plupart des cas, le
sujet est effacé dans les phrases formulées dans le mémoire.
Exemple :
Nous avons effectué une enquête auprès de la population de Goma afin de mieux la connaître.
Nous avons engagé un traducteur pour faciliter la communication avec la population locale.
Après effacement du sujet, nous pouvons formuler ces phrases comme suit :
Une enquête auprès de la population de Goma a été effectuée afin de mieux la connaître. Un
traducteur a été engagé pour faciliter la communication avec la population locale.
Les phrases doivent être claires et concises. Les idées doivent aussi s’acheminer de manière
logique. Les idées qui soutiennent un même argument doivent être regroupées au sein d’une
même partie.

b) Quelques conseils pratiques

Bien formuler les titres

PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant


à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
20

Les titres sont les accroches qui permettent de retenir l’attention du lecteur. Ils donnent aussi
une indication en ce qui concerne les idées essentielles qui vont être développées dans la partie.
Les titres ne doivent pas être trop concis sinon, le lecteur risque de perdre l’intérêt de la lecture.
Il ne doit pas non plus être trop flou, au risque de perdre le lecteur pour incompréhension. Le
titre ne doit pas excéder 15 mots.

Eviter les copier-coller

Le plagiat sur les travaux des autres chercheurs ou sur Internet détruit la fiabilité du chercheur
(il ya des logiciels antiplagiat). Ceci oblige toute personne qui emprunte les idées d’un autre à
citer clairement la source en mentionnant l’auteur et l’année de publication entre parenthèse
dans le corps du texte et de donner la référence complète à la fin du document. Les citations
doivent être mises entre guillemets et mises en italiques avec mention de l’auteur et de l’année
de publication.
Exemple : « Pour le philosophe (qui comprend pourtant qu’il n’en va pas de même pour tous et
à tout moment), la morale veut être pensée en même temps que vécue, vécue en même temps
que pensée » (Weil, 1992).

Cerner les informations les plus pertinentes

L’entrée dans l’ère du web 2.0 a sûrement provoqué la vague d’informations accessibles sur
Internet. Cet outil est très vite devenu non seulement une base de données, un outil de
communication, mais surtout, un outil de travail. Cependant, les informations qui sont
véhiculées sur Internet ne sont pas toujours fiables du fait de la possibilité pour toute personne,
peu importe son domaine de prédilection, de s’exprimer et de montrer des informations qui
n’ont pas été forcément vérifiées ou démontrées de manière scientifique.
Il est donc plus rassurant de lire des livres, des rapports de colloques, des rapports d’ateliers et
des articles dans les différentes revues périodiques pour cerner les informations utiles. Certains
parmi eux sont consultables entièrement ou partiellement en ligne. Sinon, il est toujours
possible de lancer des recherches dans les bibliothèques, dans les archives.
La forte évolution d’Internet a contraint les différents organismes à créer des sites pour
améliorer leur visibilité. Il est donc plus prudent de se renseigner sur le site, son créateur, son
objectif, afin de connaître s’il s’agit d’un site officiel ou d’un wiki à l’intérieur duquel, plusieurs
acteurs qui ne sont pas forcément spécialistes du domaine peuvent intervenir.

Rédiger l’introduction en dernier lieu

Bien qu’elle soit la première partie du mémoire, l’introduction devrait se faire en dernier lieu.
Les problématiques et les objectifs sont fixés avant de rédiger le mémoire. Cette démarche
permet d’éviter les différents oublis, ou les redondances sur les principaux éléments qui doivent
figurer à l’intérieur de la première partie.
Eviter de mettre le plan en place immédiatement : c’est une erreur assez classique

PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant


à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
21

Il faut commencer par réfléchir, par lire, par synthétiser. Les étudiants doivent savoir de quoi
ils veulent parler, le plan viendra facilement par la suite ».
La partie recherche est très importante : c’est grâce à elle que vous arriverez à connaître votre
sujet. Faites des recherches dans la bibliothèque de votre établissement pour trouver des œuvres
qui évoquent votre sujet. Vos professeurs peuvent également être d’une aide précieuse dans
votre recherche de bibliographie. En outre, vous trouverez de nombreuses ressources sur
internet. Il ne faut pas avoir d’idées préconçues sur la partie théorique et conceptuelle. Pour
composer votre plan, n’hésitez pas à feuilleter les mémoires rédigés par d’anciens élèves de
votre promotion. Vous vous donnerez des idées et vous rendrez compte de ce qui peut (ou non)
se faire.
Soigner la présentation générale du mémoire

La présentation générale du mémoire conditionne l’intérêt du lecteur. Les images doivent être
claires. Des espaces devraient séparer deux parties différentes. L’auteur devrait mettre des
pages de garde. La présentation de la première page devrait être soignée. Les titres des parties
et des sous-parties devraient être clairement mis en relief en les mettant en gras par exemple.

Ne pas négliger la forme :

Sur la mise en forme, les interlignes, la police, la pagination, les graphiques, les citations,
justification du texte, légende des images/tableau,…

Relire et faire lire son écrit

La relecture est une démarche qui ne devrait pas être négligée. Au cours de sa réflexion, l’auteur
pense à plusieurs idées. Sur le coup, il peut écrire toutes ces idées, mais d’une manière encore
imparfaite. Les idées peuvent parfois être mal agencées, ce qui nuit à la lecture et à la cohérence
même du travail. La relecture permet de s’affranchir de ces inconvénients, de rectifier les fautes
de frappes, les fautes d’accords, les petites erreurs qui peuvent s’incruster à l’intérieur du devoir
: double espace, espace après la ponctuation, etc.
Après cette première lecture, il est toujours intéressant de faire appel à un lecteur externe qui
va juger de manière objective le travail accompli. Cette démarche va permettre d’analyser le
contenu et la présentation du mémoire d’une manière plus objective, plus critique et plus
constructive. Vous avez votre sujet, votre directeur, votre problématique, vos hypothèses, votre
plan, vos recherches documentaires et votre partie terrain est terminée, vous n’avez plus qu’à
articuler le tout et à rédiger votre mémoire.
Pour la rédaction, essayez d’être exhaustif, de donner tous les éléments qui puissent aider à la
compréhension de votre sujet et faire avancer votre argumentation. Si vous rédigez un mémoire
universitaire, il faudra être particulièrement rigoureux et justifier chaque propos par une
référence bibliographique, notamment dans la partie théorique de votre travail.
Essayez de faire des phrases courtes afin de donner plus de force à vos propos. N’hésitez pas à
mettre des notes de bas de page si vous avez besoin de faire une précision qui n’apparaisse pas
dans le corps de votre texte.
Consulter son directeur de mémoire parallèlement à ces étapes
PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant
à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
22

Non, le rôle de votre directeur de mémoire n’est pas seulement de vous donner le feu vert pour
le sujet et valider votre mémoire une fois celui-ci finalisé !
Posséder un « référent » pour la rédaction de ce rapport, qui conditionne l’obtention de votre
diplôme, vous permet d’être rassuré vis-à-vis de votre avancée. N’associez pas l’image quelque
peu autoritaire de « correcteur » à votre directeur de mémoire, mais plutôt celle
« d’accompagnateur ».

Beaucoup d’étudiants n’ayant pas contacté leur directeur de mémoire tout au long de la période
de recherche se trouvent anxieux à l’approche du rendu. Rien de plus normal, car non seulement
ils ne savent pas si leur angle tient la route, mais le silence radio au cours de longs mois est
rarement apprécié par les professeurs…
Malheureusement, il peut également arriver que le directeur de mémoire soit lui aussi peu
disponible pour l’étudiant... Compliqué d’éviter ce genre de situation, notamment si le
professeur en question est le seul spécialiste de votre sujet.
Mais ne vous alarmez pas non plus, il existe des étudiants ayant réussi à obtenir une bonne note
en dépit des rares rendez-vous avec leur référent. Dans tous les cas, si vous êtes plutôt du genre
à avoir un fort besoin d’encadrement, vous pouvez essayer d’éviter ce genre de situation en
vous renseignant auprès d’anciens élèves de la promotion. Ils pourront alors vous conseiller et
vous indiquer quel professeur est le plus adapté à votre méthode de travail.

A la fin de la rédaction, on doit y mettre la bibliographie. Cfr le document GUIDE DE


REDACTION D’UN MEMOIRE DE MASTER

III.6. BIBLIOGRAPHIE
La bibliographie est une partie incontournable du mémoire (article, thèse, rapport, …). Elle
présente tous les documents qui ont été cités dans le corps du texte. La référence
bibliographique reflète la pertinence des sources d’informations ayant été utilisées pour soutenir
les idées. Ainsi, certains lecteurs se montrent particulièrement exigeants en ce qui concerne la
nature de l’information et la manière avec laquelle, cette source a été écrite dans le mémoire.
Cette dernière partie n’est pas à sous-estimer parce qu’elle permet de juger de la pertinence et
de la qualité des arguments qui ont été avancés par le chercheur.
Il existe différentes normes pour l’écriture de la bibliographie :

Il existe plusieurs normes de références bibliographiques dans le monde scientifique :


➢ Norme “American Psychological Association (APA)”,
➢ Chicago Manuel of Style (CMS),
➢ Modern Language Association (MLA),
➢ Le style Vancouver,
➢ Le style ISO 690 avec le style Havard et
➢ Le système numérique
➢ Norme AFNOR Z 41 – 006,
➢ …

PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant


à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
23

L’écriture de la référence varie en fonction de la nature du document et d’une maison à une


autre : ouvrages, articles, documents électroniques, mémoires, working paper, acte de
conférences internationales, partie d’un ouvrage, etc.
D’une manière générale, les références bibliographiques d’un ouvrage comportent au moins six
zones :
– Auteur (s) :
– Année de publication
– Titre : le titre de l’ouvrage est mis en italique
– Editeur
– Lieu d’édition
– Nombre de pages
Pour les articles, il existe sept zones
– Auteur (s)
– Année de publication
– Titre de l’article : en général, il est mis entre guillemets
– Titre de périodique : mis en italique
– Volume
– Numéro
– Pagination : le numéro du début et de la dernière page sont indiqués, précédés de la
mention pp. Exemple : pp. 1 – 19.
Cfr le document GUIDE DE REDACTION D’UN MEMOIRE DE MASTER

III.7. PUBLICATION SCIENTIFIQUE

Les résultats de la recherche scientifique peuvent être publiées sous différents formats (TPE) :
➢ Rapport de stage ;
➢ Résumé d’un livre ;
➢ Travail pratique ;
➢ Séminaire ;
➢ Recension ;
➢ Note ou communication ;
➢ TFC, mémoire de licence, master, DES, DEA ;
➢ Thèse de doctorat ;
➢ Articles
➢ Livres
➢ Encyclopédie ;
➢ Dictionnaire ;
➢ …

IV. SYNTHESE SUR LE PLAN DE MEMOIRE :


L’ESSENTIEL A MAITRISER
Cfr le document « Format_mémoire_UNIGOM_FAC SCIENCES »

PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant


à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
24

L’élaboration du plan fait suite à la détermination de la problématique. C’est le squelette du


mémoire. Le plan montre la structure du mémoire, les principales idées qui vont être
développées, et l’acheminement logique de la réflexion du chercheur. Les différents arguments
devraient être pertinents et s’enchaîner de manière logique pour apporter une réponse à la
problématique et pour atteindre les objectifs initiaux. En général, le plan est spécifique au sujet
mais il existe aussi dans certaines institutions des plans auxquels, les étudiants ne peuvent pas
déroger.
Exemples :
➢ Introduction – présentation de la situation problème et formulation de la question de
départ – cadre conceptuel – méthode exploratoire – conclusion
➢ Introduction – généralités – matériels et méthodes – résultats – discussion – conclusion
➢ Introduction – revue de littérature – formulation des hypothèses – méthodologie –
résultats – discussion – recommandations – conclusion et perspectives

Le plan n’est pas standard pour tous les types de recherche. Le plan diffère en fonction de la
problématique, du domaine de recherche et des institutions qui peuvent imposer des critères
bien déterminés pour rédiger le mémoire. Mais en général, le plan comporte une introduction,
un corps du devoir comportant deux sous-parties différentes notamment, la partie théorique et
la partie empirique, et une conclusion.

a) L’introduction du mémoire
La partie introductive permet de cadrer l’étude. Elle aide le lecteur à comprendre le contexte
dans lequel s’inscrit le mémoire. Elle montre l’état de l’art en ce qui concerne le sujet c’est-à-
dire qu’elle rapporte d’une manière synthétique, les différents travaux ayant été faits en ce qui
concerne le sujet d’étude. Ceci va conduire à la détermination et la formulation de la
problématique de recherche. L’introduction doit comporter entre autres, les différents objectifs
de la recherche. Une recherche vise en général un ou deux objectifs principaux qui peuvent
encore comporter un ou deux objectifs secondaires. L’introduction permet au lecteur de
comprendre l’intérêt de la recherche, son apport par rapport à ce qui a été déjà fait, les retombées
de la recherche dans le domaine académique, dans le domaine de la recherche fondamentale ou
dans le domaine professionnel. A partir de la revue de littérature, le chercheur peut annoncer
dans l’introduction, les différentes hypothèses qui vont être vérifiées ultérieurement. Enfin, la
dernière partie de l’introduction porte sur la présentation du plan général afin que le lecteur
puisse comprendre l’acheminement des idées avancées par l’auteur du mémoire.

La revue de littérature comme son nom l’indique, rapporte ce qui a été dit dans la littérature.
Elle présente les différents concepts qui aident à la compréhension du sujet, d’une manière plus
approfondie. La revue de littérature n’est pas une énumération des différents résultats obtenus
par les autres chercheurs, mais une confrontation des différents résultats des recherches menées
par les auteurs dans des études antérieures. La revue de littérature rapporte les études les plus
pertinentes, les plus significatives concernant le sujet. Elle montre les principales théories
concernant le sujet de recherche, ainsi que les réflexions critiques concernant les avantages et

PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant


à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
25

les inconvénients de ces différentes théories. La revue de littérature peut montrer dans certains
cas, l’évolution d’un courant de pensée, d’une théorie, d’une méthode, etc.
Dans la partie théorique donc, l’étudiant est amené à cerner les informations les plus pertinentes,
les plus représentatives et les plus significatives. C’est le cas des principales théories qui doivent
toujours être présentées. Il est évident que le sujet ait intéressé plusieurs auteurs qui ne peuvent
pas tous être cités dans le cadre de l’étude. Dans ce cas, le chercheur doit choisir celles qui lui
semblent les plus pertinentes pour expliquer son raisonnement, et qui sont les plus en rapport
avec son sujet d’étude. La partie théorique doit aider le lecteur à comprendre le sujet, à cadrer
l’étude et à mieux comprendre ce que le chercheur veut expliquer dans sa réflexion.

b) La partie empirique du mémoire


Après la partie théorique, la partie empirique de l’étude, correspond au travail réalisé par
l’auteur du mémoire lui-même. C’est la partie méthodologique. Dans cette partie, l’étudiant va
présenter de manière succincte la méthode qu’il a choisie et qu’il a établie pour pouvoir vérifier
l’hypothèse qu’il a avancée dans son étude. La revue de littérature permet au lecteur d’avoir
une idée en ce qui concerne le résultat qui pourrait découler de la recherche, mais l’étude
empirique peut être en total contradiction avec ce qui a été observé jusque-là dans l’étude
théorique. Dans cette partie, la méthode choisie doit être clairement définie : quantitative,
qualitative, descriptive, comparative, etc. Le choix et la description de la population étudiée
doit figurer dans cette partie empirique. L’auteur doit apporter le plus d’informations possibles,
les différents détails dans le cadre de cette étude afin que le lecteur puisse comprendre les
raisons et le déroulement de la méthodologie adoptée par l’auteur. La présentation de la
méthodologie se fait de manière logique en respectant l’ordre chronologique.

Après avoir expliqué la méthodologie, l’étudiant va présenter par la suite, les résultats qu’il a
obtenus. Les résultats doivent aussi être présentés de manière concise et logique. Les résultats
sont plus faciles à lire quand ils se présentent sous forme de tableaux ou de graphiques. Ces
différentes présentations peuvent en effet être plus explicites par rapport aux longues
explications par des textes :
➢ Les tableaux sont utilisés dans le cadre d’une étude comparative. Ils permettent de
connaître la valeur exacte d’une variable
➢ Les graphes sont utilisés pour :
✓ Suivre l’évolution d’une situation au cours d’une période déterminée ;
✓ Connaître la proportion d’un groupe à l’intérieur d’un ensemble ;
✓ Connaître la distribution d’une variable

Les différents tableaux et graphes doivent être interprétés. Les résultats obtenus doivent être
confrontés à ce qui a été trouvé dans la revue de littérature dans le cadre de la discussion.
L’auteur doit donner une explication aux résultats observés.

c) La conclusion du mémoire
La conclusion est la dernière partie du mémoire. Il met en relief les idées principales qui doivent
être retenues à l’issue de l’étude. Elle montre les possibles limites de l’étude ou les perspectives
PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant
à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
26

de recherches qui peuvent découler des résultats observés. En effet, la réponse à une question
ouvre toujours la voie à une autre perspective de recherche.

V. QUID DE LA SOUTENANCE ?
La soutenance est une étape du mémoire à ne pas négliger. Il s’agit du moment où vous
pourrez prouver à votre directeur de mémoire et aux autres examinateurs du jury que la question
autour de laquelle vous avez travaillé des mois durant, a un réel intérêt. Lors de celle-ci, on
vous demandera de préciser votre procédé méthodologique, redéfinir votre problématique,
présenter vos objectifs et vos résultats. Il est aussi attendu des étudiants que ces derniers portent
un regard critique sur leur travail afin de présenter ses éventuelles limites. Tout cela dans peu
de temps (autour de 20 minutes pouvant (presque) tout changer).

VI. SUJETS A APPROFONDIR


➢ Pourquoi faire la recherche et comment ?
➢ Qui doit faire la recherche ?
➢ C'est quoi le protocole de recherche ?

Un protocole de recherche définit dans quelles conditions doit être menée une recherche. Il
permet notamment d'organiser les idées du chercheur en fonction de l'étude qu'il mène (de
clarifier sa problématique, ses objectifs et ses hypothèses), c'est-à-dire de déterminer le
« quoi faire » et le « pourquoi faire »
➢ Comment faire le plan d'un travail de recherche ?
➢ Comment présenter un projet de recherche scientifique ?
➢ Comment obtenir le financement de sa recherche ?
➢ Quelle sorte de publication faire et comment ?
➢ Quelles sont les étapes de la rédaction du mémoire ?
➢ Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ?
➢ …

VII. BIBLIOGRAPHIE
1. Bossali, F., Ndziessi, G., Paraiso, M., Noël, Marius, O., Edgard, Napo, K., François,
Houinato, D., … Itoua, N., Assori. (2015). Le protocole de recherche : étape
indispensable du processus de recherche garantissant la validité des résultats. HEGEL
- HEpato-GastroEntérologie Libérale, (1). doi:10.4267/2042/56336
2. Lichtfouse E. Rédiger pour être publié ! Conseils pratiques pour les scientifiques.
Springer-Verlag France 2009 ; 105 pages.
3. Ancelle T. Statistique-Epidémiologie. Maloine 2006 ; 2:187-212.
4. Salmi LR. De la revue de la littérature au protocole de l’étude. In lecture critique et
communication scientifique. Elsevier 2002 ; 2:189-205.
5. Quivy R, Van Campendhoudt L. Manuel de recherche en sciences sociales. Dunod
1995 ; 2:290 pages.
PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant
à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
27

6. Rumeau Rouquette C, Blondel B, Kamenski M, Bréart G. Introduction aux enquêtes


transversales. Phase préliminaire de la mise au point d’un protocole. In
Epidémiologie-Méthodes et Pratique. Flammarion 2005 ; 4(7) :74-78.
7. Benhamou CL, Giraudet JS, Dougados M. La rédaction médicale - Une technique de
communication scientifique. Sandoz éditions 1989 ; 75 pages.

VIII. TABLE DES MATIERES


I. INTRODUCTION GENERALE ........................................................................................ 1

I.1. INSERTION DU COURS ................................................................................................................... 1


I.2. FINALITES (OBJECTIFS) DU COURS................................................................................................. 1
I.3. MODE D’APPRENTISSAGE ET D’EVALUATION ............................................................................... 1

II. LA RECHERCHE SCIENTIFIQUE, QU’EST-CE ? METHODES ET TECHNIQUES


2

II.1. MEMOIRE/THESE .......................................................................................................................... 8


II.2. POURQUOI REDIGER UN MEMOIRE, UN PROJET DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE ? ..................... 9

III. ETAPES ET COMMENT REDIGER UN MEMOIRE .................................................. 9

III.1. CHOISIR ET FORMULER UN PROBLEME DE RECHERCHE (SUJET DE RECHERCHE et SON


DIRECTEUR) ....................................................................................................................................... 11
III.2. REDACTION DU PROTOCOLE DE RECHERCHE : titre, introduction, problématique, hypothèse,
objectifs, généralités, la méthode, calendrier, budget, bibliographie et mention des liens d’intérêt
(TP) .................................................................................................................................................... 12
III.3. LA COLLECTE DES DONNEES ...................................................................................................... 15
III.4. DEPOUILLEMENT, COMPILATION, ANALYSE ET INTERPRETATION DES RESULTATS ................. 18
III.5. REDACTION DU RAPPORT DE L’ETUDE (MEMOIRE, ARTICLE, THESE, …) .................................. 18
III.6. BIBLIOGRAPHIE .......................................................................................................................... 22
III.7. PUBLICATION SCIENTIFIQUE...................................................................................................... 23

IV. SYNTHESE SUR LE PLAN DE MEMOIRE : L’ESSENTIEL A MAITRISER ........ 23

V. QUID DE LA SOUTENANCE ? .................................................................................. 26

VI. SUJETS A APPROFONDIR ........................................................................................ 26

PROJET MULTIDISCIPLINAIRE, L1 GEOLOGIE_UNIGOM, PAR LE CT MUHINDO MUSUBAO Bosco, Doctorant


à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd

Vous aimerez peut-être aussi