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PROJET MULTIDISCIPLINAIRE
I. INTRODUCTION GENERALE
Dans le cadre du cours de « projet multidisciplinaire », nous ferons recours aux documents
suivants :
Ce cours trouve sa place en Faculté des Sciences et technologies du fait que chaque étudiant
sera amené, un jour, à rédiger un rapport, un mémoire, une thèse, … Pour réaliser de tels
ouvrages, il faut d’abord avoir des idées qu’on va ensuite structurer et présenter sous forme
d’un projet, projet intégrant les données de plusieurs domaines : d’où le cours de « Projet
multidisciplinaire ».
Ce cours va s’enseigner en :
➢ Exposés magistraux,
➢ Travaux pratiques renvoyant à la revue de la littérature,
➢ Travaux personnels de l’étudiant.
La recherche scientifique est un processus dynamique ou une démarche rationnelle qui permet
d’examiner des phénomènes, des problèmes à résoudre, et d’obtenir des réponses précises à
partir d’investigations. Ce processus se caractérise par le fait qu’il est systématique et rigoureux
et conduit à l’acquisition de nouvelles connaissances. Les fonctions de la recherche sont de
décrire, d’expliquer, de comprendre, de contrôler, de prédire des faits, des phénomènes et des
conduites. La rigueur scientifique est guidée par la notion d’objectivité, c’est-à-dire que le
chercheur ne traite que des faits, à l’intérieur d’un canevas défini par la communauté
scientifique.
La recherche est systématique en ce sens qu’elle suit des étapes ordonnées de manière logique :
➢ Tirer les conclusions qui s’imposent et faire les généralisations qu’il faut.
Une méthode scientifique est l’ensemble de règles et de démarches à suivre pour atteindre
des objectifs et pour conduire une recherche scientifique. Selon Jean Louis LAUBET Del Bayle
(2010), la méthode est définie comme « l'ensemble des opérations intellectuelles permettant
d'analyser, de comprendre et d'expliquer la réalité étudiée ».
➢ Elle intègre donc une utilisation du raisonnement inductive (il produit des
généralisations : les conclusions sont plus générales que les prémisses. C'est un
raisonnement orienté vers la construction de connaissances. Exemple : Tout homme,
que je connais, est mortel, donc tout homme est mortel) et du raisonnement déductive
(il produit des particularisations : les conclusions sont plus spécifiques, ou pas plus
générales, que les prémisses. C'est un raisonnement orienté vers l'application des
connaissances existantes à des contenus particuliers, vers la production de
connaissances à partir d'autres connaissances. Exemple : Tout homme est mortel, or
Socrate est un homme donc Socrate est mortel) ;
➢ Ceci est fort utile pour expliquer et/ou prédire des phénomènes ;
La recherche scientifique est rigoureuse, coûte cher en temps, continuité, énergie, finance ;
relations, … mais elle très capitale. On la fait pour diverses raisons :
Bref,
Toutes les méthodes n’agissent pas de la même manière, selon les disciplines, pendant les étapes
de la recherche.
➢ But visé :
✓ Recherche fondamentale : recherche n’ayant pas une application immédiate ;
elle peut contribuer à avancer les connaissances, la science, …
✓ Recherche appliquée : est généralement orientée vers la résolution d’un
problème pratique est son application est immédiate ; elle peut contribuer à
améliorer la vie pratique
➢ Méthode utilisée :
✓ Recherche non expérimentale :
• Historique (Elle vise à obtenir des conclusions concernant des
tendances, causes ou effets d’occurrences qui se sont produits dans le
passé. Cela peut aider à expliquer des évènements présents ou à anticiper
des évènements futurs. Pour cette méthode, les données sont collectées
via des documents originaux. Dans le cas où les sources originales
d’information ne sont pas disponibles ; il faudra essayer des sources
secondaires ; et les données collectées doivent faire l’objet d’une analyse
scientifique, pour évaluer leur authenticité et leur précision. Une des
conclusions possibles : les différences au niveau des réalisations, entre
les deux groupes, sont en train de diminuer).
• Descriptive (Elle vise à collecter les données et tester les hypothèses
concernant l’état courant du sujet de recherche ; à déterminer les
pratiques courantes, le statut ou les caractéristiques au niveau de la
situation étudiée ; elle décrit donc la situation actuelle. Les données
collectées le sont à travers des questions posées aux personnes
impliquées au niveau de la situation : questionnaires d’enquête,
interviews, … ; ou par observations).
L’enquête est l’une des stratégies les plus sollicitées dans les sciences
sociales. Dans cette stratégie, le chercheur ne contrôle aucune des
variables en cause. En général, l’enquête qui est une quête
d’informations réalisée par interrogation systématique de sujets d’une
population déterminée favorise l’utilisation du questionnaire, du sondage
et de l’entretien. Cette stratégie permet de connaître des ensembles
statistiques.
Il y a aussi l’étude de cas qui est fréquemment utilisée en sciences
sociales. Ici, le chercheur n’agit pas non plus sur les variables en cause ;
il cherche seulement à observer les interrelations possibles entre ces
variables. Au lieu de porter son investigation sur un grand nombre de
personnes ou de faits, il étudie un nombre limité de cas considérés
comme significatifs. L’objectif est de comprendre en profondeur une
situation sociale, un fait social, un groupe de personnes, un individu, etc.
II.1. MEMOIRE/THESE
Le mot thèse désigne un exposé écrit qui présente des résultats originaux contribuant à
l’avancement des connaissances dans un domaine de recherche et qui démontre que l’auteur a
la compétence requise pour l’obtention d’un doctorat. Quant au mot mémoire, il désigne un
exposé écrit complet d’une question ou de l’étude d’un problème qui démontre que son auteur
maîtrise un champ de connaissances et apporte une contribution à celui-ci.
En résumé, une thèse est un exposé rédigé au doctorat (troisième cycle universitaire) et un
mémoire est un exposé rédigé à la maîtrise (deuxième cycle universitaire : master).
En anglais, le mot thesis s’emploie pour désigner les deux types d’exposés : doctoral
thesis et master’s thesis. Sous l’influence de l’anglais, on trouve parfois en français
l’expression thèse de maîtrise, qui est jugée fautive. Par souci de clarté, surtout lorsque le
contexte peut être ambigu, on emploiera l’expression thèse de doctorat plutôt
que thèse uniquement.
Dans son sens étymologique, un mémoire est un document écrit qui présente une idée et une
position sur un sujet donné. Dans le cadre d'une formation diplômante, qu'elle soit de type
universitaire ou professionnel, le mémoire est défini comme étant l'aboutissement d'un travail
individuel mené par l'étudiant, effectué sous les directives d'un directeur de mémoire et qui doit-
être évalué lors d'une défense orale ou une soutenance de ...
C’est un document permettant d'exposer son opinion concernant un sujet donné en s'appuyant
logiquement sur une série de faits pour en arriver à une recommandation ou une conclusion. Il
se veut habituellement court et incisif.
Etant donné que l’auteur du mémoire est amené à présenter en quelques pages les différents
écrits d’autres auteurs, avec les résultats qu’il a obtenus au bout des plusieurs années de
recherche, la rédaction d’un mémoire nécessite un esprit de critique et de synthèse. Il est évident
que l’objet de recherche d’un mémoire s’inscrit dans le cadre d’un domaine ayant déjà fait
l’objet d’autres recherches. La recherche de l’étudiant est une contribution à l’explication, ou à
la recherche dans un domaine précis. Une recherche est plus intéressante quand le sujet de
recherche n’a pas été abordé par les autres chercheurs. L’étudiant est amené à synthétiser les
différentes recherches ayant précédées la sienne, pour pouvoir bien cadrer le travail.
Le mémoire reflète donc l’esprit de synthèse de l’étudiant, de son travail et de sa capacité
d’analyse. Il doit être clair, concis, facile et agréable à lire. Le mémoire n’est pas une
compilation du travail d’autres ou une critique subjective des autres études menées dans le cadre
de la recherche. C’est une réflexion mettant en scène plusieurs arguments, qui s’acheminent de
manière logique et construits à partir de différents supports. Ces derniers peuvent être les
résultats de recherches menées auparavant par d’autres auteurs, ou les résultats concrets,
obtenus par l’étudiant quand il a établi une démarche permettant de répondre à la problématique
de sa recherche.
Il faut noter que la rédaction d’un mémoire se fait par étape et le processus de recherche peut
être divisé en six étapes chronologiques :
➢ 1re étape : Choisir et formuler un problème de recherche (sujet de recherche) ;
➢ 2e étape : rédaction du protocole de recherche ;
➢ 3e étape : collecte des données : c’est l’opération qui consiste à enregistrer des
informations sur le terrain ou la phase de l’expérimentation en recherche fondamentale
;
➢ 4e étape : dépouillement, compilation, analyse et interprétation des résultats ;
➢ 5e étape : rédaction du rapport de l’étude ;
➢ 6e étape : publication de l’article scientifique : c’est le point final du travail de recherche
Mais vérité est à noter : la recherche ne peut se faire que lorsqu’il y a un problème à résoudre.
Autrement dit, la problématique se trouve à la base de tout travail de recherche. C’est la question
que l’étudiant va tenter de répondre tout au long de sa réflexion. C’est le problème à résoudre.
La détermination de la problématique s’avère donc cruciale parce qu’elle se trouve à la base
même de la structuration du corps du texte. Mais comment déterminer la problématique de
recherche ?
Attention, la date limite de choix du sujet de mémoire est fixée par chaque école. Tandis que
certains ont l’opportunité de réfléchir pendant plusieurs mois après leur début de formation,
d’autres doivent se décider en amont de leur rentrée.
En outre, faites en sorte que votre sujet soit en adéquation avec la formation que vous suivez.
Et faites également tout pour que ce mémoire puisse vous servir lorsque vous aurez terminé vos
études. Certains sujets peuvent en effet directement vous aider à trouver un emploi lors de votre
entrée sur le monde du travail. Avant d’arrêter votre choix, parlez-en à vos camarades de
promotion ainsi qu’à vos professeurs : ils sauront vous aiguiller si vous faites fausse route et
vous encourager si votre sujet vaut le coup d’être traité.
Au cours de cette étape se pose la question du « choisir son directeur de mémoire ». Il ne faut
pas sous-estimez cette étape : le choix du directeur peut influencer la manière dont vous allez
travailler. La plupart du temps, vous aurez une idée du professeur que vous souhaitez choisir
pour diriger votre mémoire. Si ce n’est pas le cas, demandez à votre responsable pédagogique
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: les établissements ont très souvent une liste complète des enseignants pouvant être directeurs
de mémoire. L’idéal est de choisir pour votre mémoire un directeur qui connaît bien le sujet
que vous allez traiter. À l’université, vous pourrez notamment vous tourner vers des professeurs
dont c’est le domaine de recherche principal. Si c’est un enseignant que vous connaissez bien,
c’est encore mieux. Vous pourrez ainsi rapidement avoir une discussion franche au sujet de
votre idée de sujet et vous servir de ses retours pour le faire évoluer.
Le protocole de la recherche c’est en fait un document rédigé par le chercheur où il décrit les
différentes phases d’une étude de recherche. Ce document doit décrire aussi les règles qui seront
observées dans les relations entre le chercheur, les pouvoirs publics et la population concernée
par l’étude. Ainsi, le protocole de recherche est un engagement, un cahier de charges, une
convention, un guide qui dicte les règles de conduite du chercheur pendant tout le processus du
travail de recherche. Puisque l’étude n’est pas encore réalisée mais que tout ce qui doit se faire
est annoncé à l’avance, le protocole de recherche est considéré comme un projet de recherche
et le temps grammatical de rédaction du protocole de recherche est le futur.
I=Introduction ;
M=Matériel et Méthode ;
R=Résultats ;
A=AND ;
D=Discussion.
➢ Titre de l’étude (1) : Il doit être écrit avec une clarté et une complétude permettant sa
compréhension sans recours au texte intégral du projet d’étude. Tout en veillant à ce
qu’’il ne soit pas trop long, un bon titre doit contenir quatre items. Pour mémoriser cette
règle, nous vous proposons de retenir « le titre OTLP » : 1. Objet ; 2. Temps ; 3. Lieu ;
4. Personne. Par exemple : {Etude des espèces} = O {de chimpanzés transmettant le
virus EBOLA} =P {dans les forêts d’Afrique} = L {en 2014} =T. ;
➢ Introduction (2) : L’introduction annonce l’objet de la recherche, fait un bref rappel des
données antérieures, circonscrit le sujet à l’étude en décrivant la situation actuelle et
termine par l’exposition du manque de connaissances ou du vide existant, ce qui montre
un intérêt à la recherche qui va être menée pour apporter des nouvelles informations. ;
NB.
Bref, le protocole de recherche est un projet de recherche rédigé avec précision par un
chercheur. Ce projet comprend les clauses qui imposent au chercheur une conduite des travaux
de recherche selon la méthode retenue. Le protocole de recherche facilite le travail de recherche
et garantit la validité des résultats.
La méthode d’étude qui constitue la partie essentielle du protocole de recherche doit être
reproductible permettant aux autres chercheurs de répéter l’expérience et vérifier ainsi la
véracité des résultats d’une étude publiée.
Ainsi, tout chercheur doit maîtriser la procédure d’élaboration d’un protocole de recherche qui
est un gage de crédibilité des articles scientifiques (mémoire, thèses, …) qu’il aura à publier
tout au long de sa carrière scientifique.
La collecte des données s’effectue selon un plan établi. Cette collecte systématique
d‟informations est faite à l’aide des instruments choisis et définis dans la méthodologie
(manuellement ou électroniquement).
En effet, la méthodologie et les techniques de recherche bien définies permettent d’acquérir les
données dont à besoin. Cela passe par :
➢ La révue de la littérature ou documentation : livres, révues (article, recension, bulletin,
chronique), journal (article, encadré, chronique), magazine, encyclopédie, dictionnaire,
manuel (TPE);
➢ L’observation ;
➢ L’expérimentation ;
➢ La modélisation.
On peut aussi obtenir les données à partir des travaux de terrain où l’on fait des observations et
des prélevements directs des données (par simple observation, mesures et ou coordonnées,
interviews, focus groupe, enquete, ...)
TPE : Quels sont les appereils (équippement) dont vous avez besoin pour mener vos
recherches, chacun selon son domaine ?
Pour rappel, le focus group (un groupe de discussion) est une méthode de recherche qualitative
dans laquelle un groupe de personnes est réuni pour discuter d’un sujet prédéterminé. C’est
donc un type d’entretien auquel plusieurs personnes participent en même temps. Le chercheur
pose des questions au groupe et facilite la discussion. L’objectif d’un groupe de discussion est
de collecter des données sur des aspects particuliers de l’interaction entre les personnes qui
constituent le groupe.
TPE :
➢ Qu’est-ce qu’un focus group ?
➢ Les types de focus group ?
➢ Les techniques du focus group ?
➢ Avantes et inconients du focus group ?
➢ Comment préparer un focus group ?
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➢ (1) Définir précisément le champ de l’étude. Qu’est-ce que l’on souhaite étudier, qu’est-
ce que l’on souhaite savoir ?
➢ (2) Définir la structure générale du questionnaire avec ses parties et ses sous parties :
une enquête comporte souvent quatre grands types de questions relatives :
✓ aux comportements,
✓ aux opinions,
✓ aux motifs et
✓ à l’identité.
Il faut posez les questions dans cet ordre car il est plus simple de parler de ce que l'on
fait (comportements) que de ce qu'on en pense (opinions). Il est ensuite possible,
d’aborder les raisons des choix (le pourquoi) plus personnel. Cette organisation permet
de passer progressivement à des questions de plus en plus personnelles
➢ (3) Rédiger de façon rigoureuse chaque question : définir précisément ce que la question
cherche à savoir, puis rédiger la question en adéquation avec son objectif,
✓ Utiliser des termes simples et sans ambiguïtés ou à double sens,
✓ Rédiger des questions neutres qui n’induisent par les réponses,
✓ Proposer des réponses pertinentes.
➢ (4) Définir les modalités d’administration du questionnaire : Pour cela, il faut :
Cette phase vient après la collecte des données pendant laquelle une masse de données
recueillies (par exemples deux cartons de mille questionnaires remplis, dix bandes ou des giga-
octets d’entretiens enregistrés) ne constitue pas en soi une recherche. Il faut traiter toutes ces
données ; c’est-à-dire qu’il faut y exercer un travail d’analyse pour isoler des unités signifiantes
(thèmes, figures, variables…) abstraites de leur contexte pour en opérer la comparaison terme
à terme. Ensuite, le chercheur en fait une synthèse. Cette phase comprend deux étapes :
➢ L’analyse et la présentation des données : L’analyse des données est fonction du type
d’étude et de son but, selon qu’il s’agit d’explorer ou de décrire des phénomènes et de
comprendre ou de vérifier des relations entre des variables. Les statistiques permettent
de faire des analyses quantitatives. L’analyse qualitative réunit et résume, sous forme
narrative, les données non numériques. Elle peut par exemple faire des catégorisations.
L’analyse des données permet de produire des résultats qui sont interprétés et discutés
par le chercheur.
➢ L’interprétation /discussion des résultats : Les données étant analysées et présentées à
l’aide de textes narratifs, de tableaux, de graphiques, de figures et autres, le chercheur
les explique dans le contexte de l’étude et à la lumière des travaux antérieurs. En partant
des résultats qu’il discute en vérifiant leur authenticité, en revenant sur les hypothèses,
en convoquant justement les théories et les auteurs qui ont abordé la question étudiée, il
pourra faire des inférences, tirer des conclusions ou élaborer une théorie et faires des
recommandations.
Vous avez votre sujet, votre directeur, votre problématique, vos hypothèses, votre plan, vos
recherches documentaires et votre partie terrain est terminée, vous n’avez plus qu’à articuler le
tout et à rédiger votre mémoire.
Pour la rédaction, essayez d’être exhaustif, de donner tous les éléments qui puissent aider à la
compréhension de votre sujet et faire avancer votre argumentation. Si vous rédigez un mémoire
universitaire, il faudra être particulièrement rigoureux et justifier chaque propos par une
référence bibliographique, notamment dans la partie théorique de votre travail.
Essayez de faire des phrases courtes afin de donner plus de force à vos propos. N’hésitez pas à
mettre des notes de bas de page si vous avez besoin de faire une précision qui n’apparaisse pas
dans le corps de votre texte.
Consulter son directeur de mémoire parallèlement à ces étapes
Non, le rôle de votre directeur de mémoire n’est pas seulement de vous donner le feu vert pour
le sujet et valider votre mémoire une fois celui-ci finalisé !
Posséder un « référent » pour la rédaction de ce rapport, qui conditionne l’obtention de votre
diplôme, vous permet d’être rassuré vis-à-vis de votre avancée. N’associez pas l’image quelque
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Beaucoup d’étudiants n’ayant pas contacté leur directeur de mémoire tout au long de la période
de recherche se trouvent anxieux à l’approche du rendu. Rien de plus normal, car non seulement
ils ne savent pas si leur angle tient la route, mais le silence radio au cours de longs mois est
rarement apprécié par les professeurs…
Malheureusement, il peut également arriver que le directeur de mémoire soit lui aussi peu
disponible pour l’étudiant... Compliqué d’éviter ce genre de situation, notamment si le
professeur en question est le seul spécialiste de votre sujet.
Mais ne vous alarmez pas non plus, il existe des étudiants ayant réussi à obtenir une bonne note
en dépit des rares rendez-vous avec leur référent. Dans tous les cas, si vous êtes plutôt du genre
à avoir un fort besoin d’encadrement, vous pouvez essayer d’éviter ce genre de situation en
vous renseignant auprès d’anciens élèves de la promotion. Ils pourront alors vous conseiller et
vous indiquer quel professeur est le plus adapté à votre méthode de travail.
Les titres sont les accroches qui permettent de retenir l’attention du lecteur. Ils donnent aussi
une indication en ce qui concerne les idées essentielles qui vont être développées dans la partie.
Les titres ne doivent pas être trop concis sinon, le lecteur risque de perdre l’intérêt de la lecture.
Il ne doit pas non plus être trop flou, au risque de perdre le lecteur pour incompréhension. Le
titre ne doit pas excéder 15 mots.
Le plagiat sur les travaux des autres chercheurs ou sur Internet détruit la fiabilité du chercheur
(il ya des logiciels antiplagiat). Ceci oblige toute personne qui emprunte les idées d’un autre à
citer clairement la source en mentionnant l’auteur et l’année de publication entre parenthèse
dans le corps du texte et de donner la référence complète à la fin du document. Les citations
doivent être mises entre guillemets et mises en italiques avec mention de l’auteur et de l’année
de publication.
Exemple : « Pour le philosophe (qui comprend pourtant qu’il n’en va pas de même pour tous et
à tout moment), la morale veut être pensée en même temps que vécue, vécue en même temps
que pensée » (Weil, 1992).
L’entrée dans l’ère du web 2.0 a sûrement provoqué la vague d’informations accessibles sur
Internet. Cet outil est très vite devenu non seulement une base de données, un outil de
communication, mais surtout, un outil de travail. Cependant, les informations qui sont
véhiculées sur Internet ne sont pas toujours fiables du fait de la possibilité pour toute personne,
peu importe son domaine de prédilection, de s’exprimer et de montrer des informations qui
n’ont pas été forcément vérifiées ou démontrées de manière scientifique.
Il est donc plus rassurant de lire des livres, des rapports de colloques, des rapports d’ateliers et
des articles dans les différentes revues périodiques pour cerner les informations utiles. Certains
parmi eux sont consultables entièrement ou partiellement en ligne. Sinon, il est toujours
possible de lancer des recherches dans les bibliothèques, dans les archives.
La forte évolution d’Internet a contraint les différents organismes à créer des sites pour
améliorer leur visibilité. Il est donc plus prudent de se renseigner sur le site, son créateur, son
objectif, afin de connaître s’il s’agit d’un site officiel ou d’un wiki à l’intérieur duquel, plusieurs
acteurs qui ne sont pas forcément spécialistes du domaine peuvent intervenir.
Bien qu’elle soit la première partie du mémoire, l’introduction devrait se faire en dernier lieu.
Les problématiques et les objectifs sont fixés avant de rédiger le mémoire. Cette démarche
permet d’éviter les différents oublis, ou les redondances sur les principaux éléments qui doivent
figurer à l’intérieur de la première partie.
Eviter de mettre le plan en place immédiatement : c’est une erreur assez classique
Il faut commencer par réfléchir, par lire, par synthétiser. Les étudiants doivent savoir de quoi
ils veulent parler, le plan viendra facilement par la suite ».
La partie recherche est très importante : c’est grâce à elle que vous arriverez à connaître votre
sujet. Faites des recherches dans la bibliothèque de votre établissement pour trouver des œuvres
qui évoquent votre sujet. Vos professeurs peuvent également être d’une aide précieuse dans
votre recherche de bibliographie. En outre, vous trouverez de nombreuses ressources sur
internet. Il ne faut pas avoir d’idées préconçues sur la partie théorique et conceptuelle. Pour
composer votre plan, n’hésitez pas à feuilleter les mémoires rédigés par d’anciens élèves de
votre promotion. Vous vous donnerez des idées et vous rendrez compte de ce qui peut (ou non)
se faire.
Soigner la présentation générale du mémoire
La présentation générale du mémoire conditionne l’intérêt du lecteur. Les images doivent être
claires. Des espaces devraient séparer deux parties différentes. L’auteur devrait mettre des
pages de garde. La présentation de la première page devrait être soignée. Les titres des parties
et des sous-parties devraient être clairement mis en relief en les mettant en gras par exemple.
Sur la mise en forme, les interlignes, la police, la pagination, les graphiques, les citations,
justification du texte, légende des images/tableau,…
La relecture est une démarche qui ne devrait pas être négligée. Au cours de sa réflexion, l’auteur
pense à plusieurs idées. Sur le coup, il peut écrire toutes ces idées, mais d’une manière encore
imparfaite. Les idées peuvent parfois être mal agencées, ce qui nuit à la lecture et à la cohérence
même du travail. La relecture permet de s’affranchir de ces inconvénients, de rectifier les fautes
de frappes, les fautes d’accords, les petites erreurs qui peuvent s’incruster à l’intérieur du devoir
: double espace, espace après la ponctuation, etc.
Après cette première lecture, il est toujours intéressant de faire appel à un lecteur externe qui
va juger de manière objective le travail accompli. Cette démarche va permettre d’analyser le
contenu et la présentation du mémoire d’une manière plus objective, plus critique et plus
constructive. Vous avez votre sujet, votre directeur, votre problématique, vos hypothèses, votre
plan, vos recherches documentaires et votre partie terrain est terminée, vous n’avez plus qu’à
articuler le tout et à rédiger votre mémoire.
Pour la rédaction, essayez d’être exhaustif, de donner tous les éléments qui puissent aider à la
compréhension de votre sujet et faire avancer votre argumentation. Si vous rédigez un mémoire
universitaire, il faudra être particulièrement rigoureux et justifier chaque propos par une
référence bibliographique, notamment dans la partie théorique de votre travail.
Essayez de faire des phrases courtes afin de donner plus de force à vos propos. N’hésitez pas à
mettre des notes de bas de page si vous avez besoin de faire une précision qui n’apparaisse pas
dans le corps de votre texte.
Consulter son directeur de mémoire parallèlement à ces étapes
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Non, le rôle de votre directeur de mémoire n’est pas seulement de vous donner le feu vert pour
le sujet et valider votre mémoire une fois celui-ci finalisé !
Posséder un « référent » pour la rédaction de ce rapport, qui conditionne l’obtention de votre
diplôme, vous permet d’être rassuré vis-à-vis de votre avancée. N’associez pas l’image quelque
peu autoritaire de « correcteur » à votre directeur de mémoire, mais plutôt celle
« d’accompagnateur ».
Beaucoup d’étudiants n’ayant pas contacté leur directeur de mémoire tout au long de la période
de recherche se trouvent anxieux à l’approche du rendu. Rien de plus normal, car non seulement
ils ne savent pas si leur angle tient la route, mais le silence radio au cours de longs mois est
rarement apprécié par les professeurs…
Malheureusement, il peut également arriver que le directeur de mémoire soit lui aussi peu
disponible pour l’étudiant... Compliqué d’éviter ce genre de situation, notamment si le
professeur en question est le seul spécialiste de votre sujet.
Mais ne vous alarmez pas non plus, il existe des étudiants ayant réussi à obtenir une bonne note
en dépit des rares rendez-vous avec leur référent. Dans tous les cas, si vous êtes plutôt du genre
à avoir un fort besoin d’encadrement, vous pouvez essayer d’éviter ce genre de situation en
vous renseignant auprès d’anciens élèves de la promotion. Ils pourront alors vous conseiller et
vous indiquer quel professeur est le plus adapté à votre méthode de travail.
III.6. BIBLIOGRAPHIE
La bibliographie est une partie incontournable du mémoire (article, thèse, rapport, …). Elle
présente tous les documents qui ont été cités dans le corps du texte. La référence
bibliographique reflète la pertinence des sources d’informations ayant été utilisées pour soutenir
les idées. Ainsi, certains lecteurs se montrent particulièrement exigeants en ce qui concerne la
nature de l’information et la manière avec laquelle, cette source a été écrite dans le mémoire.
Cette dernière partie n’est pas à sous-estimer parce qu’elle permet de juger de la pertinence et
de la qualité des arguments qui ont été avancés par le chercheur.
Il existe différentes normes pour l’écriture de la bibliographie :
Les résultats de la recherche scientifique peuvent être publiées sous différents formats (TPE) :
➢ Rapport de stage ;
➢ Résumé d’un livre ;
➢ Travail pratique ;
➢ Séminaire ;
➢ Recension ;
➢ Note ou communication ;
➢ TFC, mémoire de licence, master, DES, DEA ;
➢ Thèse de doctorat ;
➢ Articles
➢ Livres
➢ Encyclopédie ;
➢ Dictionnaire ;
➢ …
Le plan n’est pas standard pour tous les types de recherche. Le plan diffère en fonction de la
problématique, du domaine de recherche et des institutions qui peuvent imposer des critères
bien déterminés pour rédiger le mémoire. Mais en général, le plan comporte une introduction,
un corps du devoir comportant deux sous-parties différentes notamment, la partie théorique et
la partie empirique, et une conclusion.
a) L’introduction du mémoire
La partie introductive permet de cadrer l’étude. Elle aide le lecteur à comprendre le contexte
dans lequel s’inscrit le mémoire. Elle montre l’état de l’art en ce qui concerne le sujet c’est-à-
dire qu’elle rapporte d’une manière synthétique, les différents travaux ayant été faits en ce qui
concerne le sujet d’étude. Ceci va conduire à la détermination et la formulation de la
problématique de recherche. L’introduction doit comporter entre autres, les différents objectifs
de la recherche. Une recherche vise en général un ou deux objectifs principaux qui peuvent
encore comporter un ou deux objectifs secondaires. L’introduction permet au lecteur de
comprendre l’intérêt de la recherche, son apport par rapport à ce qui a été déjà fait, les retombées
de la recherche dans le domaine académique, dans le domaine de la recherche fondamentale ou
dans le domaine professionnel. A partir de la revue de littérature, le chercheur peut annoncer
dans l’introduction, les différentes hypothèses qui vont être vérifiées ultérieurement. Enfin, la
dernière partie de l’introduction porte sur la présentation du plan général afin que le lecteur
puisse comprendre l’acheminement des idées avancées par l’auteur du mémoire.
La revue de littérature comme son nom l’indique, rapporte ce qui a été dit dans la littérature.
Elle présente les différents concepts qui aident à la compréhension du sujet, d’une manière plus
approfondie. La revue de littérature n’est pas une énumération des différents résultats obtenus
par les autres chercheurs, mais une confrontation des différents résultats des recherches menées
par les auteurs dans des études antérieures. La revue de littérature rapporte les études les plus
pertinentes, les plus significatives concernant le sujet. Elle montre les principales théories
concernant le sujet de recherche, ainsi que les réflexions critiques concernant les avantages et
les inconvénients de ces différentes théories. La revue de littérature peut montrer dans certains
cas, l’évolution d’un courant de pensée, d’une théorie, d’une méthode, etc.
Dans la partie théorique donc, l’étudiant est amené à cerner les informations les plus pertinentes,
les plus représentatives et les plus significatives. C’est le cas des principales théories qui doivent
toujours être présentées. Il est évident que le sujet ait intéressé plusieurs auteurs qui ne peuvent
pas tous être cités dans le cadre de l’étude. Dans ce cas, le chercheur doit choisir celles qui lui
semblent les plus pertinentes pour expliquer son raisonnement, et qui sont les plus en rapport
avec son sujet d’étude. La partie théorique doit aider le lecteur à comprendre le sujet, à cadrer
l’étude et à mieux comprendre ce que le chercheur veut expliquer dans sa réflexion.
Après avoir expliqué la méthodologie, l’étudiant va présenter par la suite, les résultats qu’il a
obtenus. Les résultats doivent aussi être présentés de manière concise et logique. Les résultats
sont plus faciles à lire quand ils se présentent sous forme de tableaux ou de graphiques. Ces
différentes présentations peuvent en effet être plus explicites par rapport aux longues
explications par des textes :
➢ Les tableaux sont utilisés dans le cadre d’une étude comparative. Ils permettent de
connaître la valeur exacte d’une variable
➢ Les graphes sont utilisés pour :
✓ Suivre l’évolution d’une situation au cours d’une période déterminée ;
✓ Connaître la proportion d’un groupe à l’intérieur d’un ensemble ;
✓ Connaître la distribution d’une variable
Les différents tableaux et graphes doivent être interprétés. Les résultats obtenus doivent être
confrontés à ce qui a été trouvé dans la revue de littérature dans le cadre de la discussion.
L’auteur doit donner une explication aux résultats observés.
c) La conclusion du mémoire
La conclusion est la dernière partie du mémoire. Il met en relief les idées principales qui doivent
être retenues à l’issue de l’étude. Elle montre les possibles limites de l’étude ou les perspectives
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à l’UB, +243994058913, bosco.musubao@unigom.ac.cd
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de recherches qui peuvent découler des résultats observés. En effet, la réponse à une question
ouvre toujours la voie à une autre perspective de recherche.
V. QUID DE LA SOUTENANCE ?
La soutenance est une étape du mémoire à ne pas négliger. Il s’agit du moment où vous
pourrez prouver à votre directeur de mémoire et aux autres examinateurs du jury que la question
autour de laquelle vous avez travaillé des mois durant, a un réel intérêt. Lors de celle-ci, on
vous demandera de préciser votre procédé méthodologique, redéfinir votre problématique,
présenter vos objectifs et vos résultats. Il est aussi attendu des étudiants que ces derniers portent
un regard critique sur leur travail afin de présenter ses éventuelles limites. Tout cela dans peu
de temps (autour de 20 minutes pouvant (presque) tout changer).
Un protocole de recherche définit dans quelles conditions doit être menée une recherche. Il
permet notamment d'organiser les idées du chercheur en fonction de l'étude qu'il mène (de
clarifier sa problématique, ses objectifs et ses hypothèses), c'est-à-dire de déterminer le
« quoi faire » et le « pourquoi faire »
➢ Comment faire le plan d'un travail de recherche ?
➢ Comment présenter un projet de recherche scientifique ?
➢ Comment obtenir le financement de sa recherche ?
➢ Quelle sorte de publication faire et comment ?
➢ Quelles sont les étapes de la rédaction du mémoire ?
➢ Quelles sont les erreurs à ne pas commettre ?
➢ …
VII. BIBLIOGRAPHIE
1. Bossali, F., Ndziessi, G., Paraiso, M., Noël, Marius, O., Edgard, Napo, K., François,
Houinato, D., … Itoua, N., Assori. (2015). Le protocole de recherche : étape
indispensable du processus de recherche garantissant la validité des résultats. HEGEL
- HEpato-GastroEntérologie Libérale, (1). doi:10.4267/2042/56336
2. Lichtfouse E. Rédiger pour être publié ! Conseils pratiques pour les scientifiques.
Springer-Verlag France 2009 ; 105 pages.
3. Ancelle T. Statistique-Epidémiologie. Maloine 2006 ; 2:187-212.
4. Salmi LR. De la revue de la littérature au protocole de l’étude. In lecture critique et
communication scientifique. Elsevier 2002 ; 2:189-205.
5. Quivy R, Van Campendhoudt L. Manuel de recherche en sciences sociales. Dunod
1995 ; 2:290 pages.
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