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METHODES D’ETUDE DU PASSE DES ETRES VIVANTS

Il s’agit de présenter sommairement quelques disciplines paléo écologiques basées sur des
bioindicateurs.

Introduction

Notre monde subit actuellement un réchauffement climatique, il est important de savoir


comment réagissent les êtres vivants à un tel changement . Pour cela, on recherche dans le
passé, des situations voisines de celles que nous vivons: des époques caractérisées par des
changements climatiques ayant existé dans le passé ; ce qui devrait nous permettre de mieux
prévoir et reconstituer les conséquences écologiques de ces changements.

Ces études du passé se font à l’aide de techniques rétrospectives.

1- La paléontologie = étude des êtres disparus


Paléo= ancien ; ontos= être ; logie,de logos, = science

La paléontologie est la discipline scientifique qui étudie les restes fossiles des êtres vivants
du passé (animaux, végétaux ou micro-organismes) et qui interpréte ces traces.
Il s’agit donc de la science qui étudie les organismes disparus ayant laissé dans les terrains
sédimentaires des restes de leurs corps ou des traces de leurs activités. Ces restes ou traces
sont appelés fossiles. Ces fossiles sont des témoins de l’évolution, ils permettent de dater des
terrains (stratigraphie) : cas des coquilles, ossements ; mammouth dans le sols gelé de Sibérie.
Fossiles de fougères, d'éléphants et de crocodiles, trouvés en Europe.

Les paléontologues étudient


• Les animaux : c’est la paléozoologie
• Les végétaux : c’est la paléobotanique
• La science qui étudie les relations des êtres vivants fossiles avec leur milieu de vie
est la Paléo écologie issue de la paléontologie.

2- La palynologie = étude du grain de pollen et des spores actuels ou fossiles

Se base sur l’identification du grain de pollen et permet une précision taxonomique du genre
ou de la famille.

- Le pollen et les spores se conservent dans les sédiments des milieux humides : lac, marais,
tourbière.

- Elle enregistre la présence de nombreux végétaux, et permet d’avoir de longues séquences


chronologiques.

EX : Un relevé de pollen réalisé prés d’une rivière de Toronto révèle l’existence de la culture
du mais (1380 ap. J-C ) ainsi que des indices de déboisement de la foret.
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3-La pédoanthracologie = étude des micro-charbons de bois extraits du sol

- Permet l’identification et la datation des fragments de charbon de bois présents dans le


sol, résultant des incendies de la vgt ligneuse.
Permet de reconstituer avec une gde précision l’histoire de la vgt ligneuse et de ses
modifications sous l’action de l’homme au cours de quelques milliers d’années .

- permet une très bonne précision taxonomique : rang d’espèce

4- La dendrochronologie = datation du bois par les variations d’épaisseur des cernes.

• Le cerne, ( cercle), désigne l’anneau de croissance en largeur de l’arbre:


- plus les conditions sont favorables plus les cernes sont larges.
- plus les conditions sont défavorables plus les cernes sont étroits.

Les cernes nous renseignent sur l'environnement de l'arbre année après année car ils
conservent les traces des évènements importants ayant marqué la vie d'un arbre.

• Mesure de l’épaisseur des cernes au microscope stéréoscopique au centième de mm.


• Le carottage : prélèvement de carottes sur des arbres vivants. Abattage d’arbres,
section/rondelle

5- La paléomalacologie = étude des coquilles de gastéropodes contenues dans les sols et les
sédiments:
- Très bonne précision spatiale et taxonomique
- Bonne précision climatologique
- Séquences chronologiques assez courtes (quelques millénaires)

6- La paléoentomologie = étude des restes d’insectes fossiles:

Reconstitue les environnements anciens à l'aide d'insectes fossiles.


- nécessite un milieu de conservation favorable (lac, tourbière)
- Présente une très bonne précision taxonomique

Méthodes de Datation
Permettent de situer dans le temps un objet, un fossile, ou estimer une date plus précise.
• Datation au carbone 14 (14C) : un organisme assimile du carbone 14 toute sa vie
(C14)

• La stratigraphie : repose sur l’étude des strates .


Ces strates superposées , sont le résultat de l'accumulation au fur et à mesure du temps, de
sédiments, d'apports humains, de matériaux de destruction, d'incendie, etc.
Une coupe stratigraphique permet de mettre en évidence les différentes couches qui
renferment des renseignements liés à l'activité humaine.
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METHODES D’ETUDE ET DE RECHERCHE SCIENTIFIQUE

1. INTRODUCTION

Les méthodes scientifiques ou méthodes expérimentales sont un ensemble de règles à suivre


pour réaliser des expériences et vérifier des théories.

Elles permettent de décrire, de comprendre, d'expliquer et d'évaluer un phénomène biologique ou


autre. Tout objet ou sujet d'étude utilise une méthode .

Une méthode : signifie un raisonnement logique qui permet une recherche scientifique basée sur
l'expérimentation, c'est un ensemble de démarches ou procédures qui permettent de découvrir
et démontrer une certaine réalité (vérité); ce qui signifie: le chemin qui mène au but recherché.

Ces démarches utilisent différentes techniques et approches méthodologiques pour mener à


bien des activités de recherche.

2. LES MÉTHODES D’INVESTIGATION

Tout travail d’investigation (de recherche) passe par différentes étapes:

1- Définir ses objectifs:

Construire son sujet de recherche: Dire sur quoi vous projetez de travailler

2- Déterminer une problématique:

Qu’est-ce qu’une problématique ?

Selon le dictionnaire Le Robert, une problématique est l’art de poser les bonnes questions.

Appréhender ou étudier un phénomène , c'est interroger scientifiquement une certaine réalité,


cad chercher à résoudre une énigme en la décomposant en une série de questions.

Construire une problématique revient donc à :

• Transformer le sujet en questions,


• Interroger le sujet et poser des questions pertinentes pour faire ressortir un ou plusieurs
problèmes .
• Définir les grandes questions posées par le sujet; ce sont celles auxquelles on cherche à
répondre.
• Etablir la liste des problèmes que pose le sujet.
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3- Définir son hypothèse:

Qu’est-ce qu’une hypothèse?

Une hypothèse est une supposition qui est faite en réponse à une question posée dans la
problématique et dont on cherche précisément à confirmer ou à infirmer l’hypothèse:
Quand on cherche à comprendre un phénomène, on fait des hypothèses (des suppositions) et on
réalise différentes expériences pour confirmer ou éliminer certaines hypothèses. Au cours d’une
expérience en laboratoire, le chercheur tente de vérifier l’exactitude d’une hypothèse par les
moyens les mieux appropriés. Ce que nous avons prévu va-t -il se réaliser ?

4- Etablir une bibliographie

Avant tout : repérer la documentation pertinente .


Lorsque l'on débute une réflexion sur un sujet, on se documente pour acquérir de meilleures
connaissances. La consultation de documents, apporte des informations qui génèrent de
nouvelles idées et aident à la construction d'un plan de travail et à l'interprétation des résultats.

5- Choix de la méthodologie à appliquer :

Cela consiste à faire un choix, parmi différentes méthodes adaptées aux besoins du type de
recherche poursuivie:

Dans chaque discipline, les chercheurs ont élaboré ou adapté certaines méthodes qu’ils utilisent
systématiquement, car elles conviennent parfaitement aux objets qu’ils étudient. Il y a cependant
des choix à faire, car plus d’une méthode peut être utilisée, et chaque chercheur doit déterminer
quelles sont les méthodes de recherche les mieux adaptées à sa problématique.

Critères à retenir pour orienter le choix d’une méthode d’investigation :


• Le premier est celui de l’importance des moyens que nécessite le travail à réaliser.
• Lister les avantages et les inconvénients de chaque méthode utilisable.
• Choisir la méthode dont le rendement sera le meilleur .

Parmi différentes méthodes on distingue:

• - L’observation directe:
On parle d’observation lorsqu’un chercheur va sur le terrain et constate par lui-même les faits. Il
recueille ses observations en prenant des notes, ou en utilisant une technique d’enregistrement
audio ou audiovisuelle..

• - Les recherches basées sur des statistiques: L’avantage est la rigueur qu’elles
permettent.

6- Construction d’un plan de travail:

Le plan de travail: Consiste à planifier les étapes importantes à suivre pour atteindre le but final
que l'on s'est fixé au départ .
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7- Collecte de données
.

Le but de cette démarche réside dans la recherche de renseignements d’ordre scientifique. Soit:

• Des mesures qualitative et quantitative sur terrain en réalisant un


échantillonnage (prélèver des échantillons): La démarche permet l'acquisition de
connaissances sur le milieu : données géographiques, économiques, physico-
chimiques, biologiques etc...

• Expérimentation: Manipulation au laboratoire ou sur le terrain.

Cependant, des problèmes intéressants ne peuvent être étudiés rigoureusement que


si l’on a recours à l’expérimentation sur le terrain car, on se pose des questions sur le
terrain.

• Enquêtes
• documentation

8- Phase d’exploitation des données collectées

• Analyse des données recueillies sur le terrain.


• Traitement des données (traitement statistique, dessins, graphes, tableaux etc...)
• Interprétation: La synthèse progressive des résultats obtenus au cours des
phases précédentes permet de porter un jugement scientifique sur le sujet traité, de
tirer des conclusions et d'apporter des réponses aux questions posées dans la
problématique. Ce qui permettra de vérifier l' hypothèse de départ.

9- Phase de rédaction

• Rédiger un document scientifique rapportant ses résultats.


(Thèse, article scientifique, rapport de recherche, un compte
rendu…)

10- Bibliographie : Citer les auteurs et ouvrages utilisés dans le texte.


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METHODOLOGIE D’ETUDE DES POPULATIONS ANIMALES

INTRODUCTION
La population est un ensemble d’individus de la même espèce (exemple populations de gazelles)
qui vivent dans un espace déterminé à un moment donné.
Elle est étudiée par une discipline appelée la démo- écologie ou écologie des populations.
L’écologie des populations : but principal : connaitre et expliquer les variations d’abondance des
espèces dans des conditions naturelles, c’est ce qu’on appelle la dynamique des populations

1- METHODES D’ETUDE DES POPULATIONS

En pratique, il est difficile de dénombrer les populations animales, à cause de leur mobilité .

On réalise dans ce cas là des estimations.

1-1 Méthode par comptage direct de la population.

Méthode utilisée dans les milieux ouverts ( cad sans arbres).

On procède à un comptage direct à vue ou par contact auditif ( cas des mammifères , des
oiseaux ) présents au temps t.

On peut également utiliser des photographies aériennes dans le cas d’animaux sauvages. ou
même des comptages par avion.

1-2 Méthodes indirectes de l’étude des populations

Lorsqu’il est difficile d’observer une population, on recourt à la méthode indirecte par le
comptage de crottes, de traces, de terriers etc.…

1-3 Méthode par capture- recapture

Technique qui s’applique aux animaux mobiles et consiste à capturer un certain nombre
d’individus de la population étudiée, à les marquer puis à les libérer. Ensuite on effectue une
nouvelle campagne de captures.
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On peut de la sorte calculer l’effectif N de la population :

N = C2.C1/R

C1 : nb d’individus capturés lors de la 1ère campagne et marqués


C2 : nb d’individus capturés lors d’une 2ème campagne
R : nb d’individus capturés lors d’une 2ème campagne et marqués

1-4 Méthodes par piégeage


Consiste à effectuer 2 séries de captures à intervalles de temps suffisamment rapprochés pour
que mortalité et natalité soient considérées comme négligeables.

N =(C2)² / C1 – C2

N : effectif de la population :

C1 : nb d’individus capturés lors de la 1ère campagne


C2 : nb d’individus capturés lors d’une 2ème campagne

1-5 Méthode par prélèvement d’échantillons


Cette méthode est utilisée dans les cas des invertébrés terrestres et aquatiques.
On prélève une certaine quantité de sol ou d’eau, et on compte le nombre d’invertébrés.

2 FLUCTUATIONS DES POPULATIONS

2-1 Migrations
Ce sont des phénomènes de déplacements de populations entières de diverses espèces de
vertébrés et parfois d’invertébrés, entre :
- deux zones géographiques distinctes, ou entre
- 2 habitats différents
On distingue :
– des migrations journalières (entre habitat de repos et celui de nourrissage)
– des migrations saisonnières,( souvent altitudinales)
– des migrations annuelles (entre aire de reproduction et aire d’hivernage.)
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3 - PARAMETRES PROPRES AUX POPULATIONS

3-1 Sex ratio

C’est le rapport entre les nb de mâles et celui de femelles au sein d’une espèce

3-2- Pyramide des âges : consiste à figurer chaque classe d’age d’une population sous
forme de rectangles superposés

4 - CONSERVATION DES POPULATIONS


ANIMALES

(Problème du braconnage, création de parcs nationaux, aires protégées,


etc..) Le braconnage : pratique illégale de la chasse.

Une aire protégée, un parc national : espaces naturels protégés où toute exploitation
des ressources naturelles minérales ou biologiques est interdite. C’est l’endroit le mieux indiqué
pour conserver les populations animales ( Ex : la gazelle, le mouflon etc. en Algérie) . des
parcs nationaux existent en Algérie (parcs d’El Kala, Djurdjura, Tassili etc…
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MÉTHODES D’ÉTUDE DE LA VÉGÉTATION


ORGANISATION DES BIOCENOSES

Comme la description de la totalité d’une biocénose est trop long, on limite son analyse à
l’étude de la phytocénose.

La fixation des végétaux facilite leur dénombrement ce qui permet leur analyse et leur
classification;

La description des communautés végétales ( ou phytocénoses) est une :

1ere étape qui consiste à décrire leur composition afin d’en analyser l’organisation (structure
spatiale)

2ere étape consiste à comparer des échantillons afin d’aboutir à des groupements végétaux et
à leur classification .

I- Description générale des phytocénoses: basée sur:

Méthode physionomique (aspect) des phytocénoses constituée par l’espèce


dominante : steppe, foret de feuillus ,..L’observation du tapis végétale d’un région permet d’y
reconnaître plusieurs types des végétation (= phytocénoses )

Structure spatiale des populations : c’est la répartition des individus dans un espace
donné cad : façon dont la pop. occupe l’espace. Cet espace peut être de dimension variable,
très grand ou petit.

- Organisation verticale = Stratification , bien visible dans les formations forestières


- Structure horizontale = mode d’occupation de l’espace par les individus dans le plan
horizontal

II- Analyse de la vegétation


Représente la 1ere démarche à réaliser : L’étude quantitative et qualitative de la composition
spécifique d’une communauté végétale.

• Composition floristique.

Comment procéder : Sur le terrain On fait l’inventaire floristique de la phytocénose qui se fait
par la méthode des relevés . Cela consiste en un échantillonnage de parcelles homogènes que
l’on réalise selon certaines conditions :
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• Homogénéité de la végétation : la végétation doit être homogène (se baser sur l’aspect
physionomique).
• Dimensions de parcelles adéquates pour contenir un échantillon d’espèces représentatives de
la communauté étudiée ; pour déterminer les surfaces à échantillonner, la méthode classique
repose sur l’élaboration de la courbe aire-espèces basée sur notion d’aire minimale.

• l’aire minimale : est l’aire sur laquelle la quasi-totalité des espèces de la communauté
végétale est représentée.
Le test consiste à relever les espèces présentes dans une surface de 1m² puis noter celles qui
apparaissent à chaque fois que l’on double cette surface.

La courbe d’accumulation du nombre d’espèces finit par augmenter puis marquer un palier :
c’est l’aire minimale : l’augmentation de la surface n’est plus accompagnée par un gain
d’espèces. Une surface est floristiquement homogène quand elle est égale à l’aire minimale

En portant le nombre cumulé d’espèces S en fonction de l’aire A en m2, on obtient le graphique:

Composition d’un relevé


Le relevé comporte trois catégories d’informations :
Géographiques : noter la localité à l’aide d’une carte, coordonnées (éventuellemenpar
GPS), altitude, pente, exposition, date,
Environnementales : lithologie, sol, pH, microclimat, influence de l’homme etc...
Spécifiques, ou floristiques : liste des espèces végétales, éventuellement en fonction de
la stratification des individus ( herbacée, sous arbustive 50 à 2m, arbustive,
arborescente) , avec des indications quantitatives d’abondance et de recouvrement de
la surface du sol par la végétation.
L’abondance exprime le nombre d’individus qui forment la population de l’espèce présente
dans le relevé.

La dominance représente le recouvrement de l’ensemble des individus d’une espèce donnée,


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III - Etape synthétique des relevés


Un grand nombre de relevés sont effectués dans une zone déterminée, les comparer puis les
classer en groupes en fonction de leur ressemblances ou de leurs différences (dresser des
tableaux floristiques, ou des traitements statistiques) afin de dégager des groupements
végétaux caractérisés chacun par leur cortèges d’espèces.
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MTT : Pollution des milieux aquatiques


Introduction

Durant les dernières décennies, on a constaté que les substances polluantes libérées par
l’homme dans le milieu naturel, ont augmenté avec le progrès et avec l’augmentation du
niveau de vie des sociétés.
D’où la nécessité d’une évaluation de la qualité de l’environnement. Pour cela il faut se
doter de moyens d’évaluation de la toxicité à court et à long terme des micropolluants et des
industriels sur les différents écosystèmes naturels.

L’écosystème aquatique, connaît des problèmes de pollution accidentelle ou diffuse .

1. Définition

L’écotoxicologie : peut se définir comme la science qui étudie les modalités de dispersion des
agents polluants dans la biosphère (Ramade, 1977).
Polluant: agent physique, chimique ou biologique qui provoque une gène, une nuisance dans
le milieu liquide ou gazeux.

L’écotoxicologie a deuxpréoccupations :
• connaître le devenir des polluants et leurs impacts sur l’environnement et les etres
vivants.
• ensuite développer des méthodes d’essais pour prédire, détecter et contrôler ces impacts
(Ramade, 1977).
L’évaluation de la toxicité des polluants se base sur plusieurs approches: Les bio-essais , les
bio indicateurs et l’exploitation des études réalisées dans ce domaine.

2. Méthodes d’étude

a) Méthodes chimiques

Les méthodes chimiques reposent sur la prise d’échantillons d’eau de façon régulière et sur
leurs analyses en laboratoire. La prise d’échantillons consiste à effectuer des prélèvements
réguliers, soit à chaque heure, à chaque jour, à chaque semaine ou de façon saisonnière ou
annuelle. Plus la fréquence d’échantillonnage est élevée plus les résultats sont représentatifs
et fiables. On peut analyser différents paramètres, par exemple

• l’oxygène dissous,
• la DBO (demande biologique en oxygène sur 5 jours):
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quantité de dioxygène nécessaire aux micro-organismes aérobies de l'eau pour oxyder (dégrader) les matières
organiques, dissoutes ou en suspension dans l’eau maintenue à 20°C, à l'obscurité, pendant 5 jours.
• l’ammoniaque,
• les nitrites,
• les nitrates,
• le phosphore,
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Pour interpréter les résultats obtenus, il existe différents indices: l’Indice de pollution
organique (IPO).
L’IPO a été mis au point en répartissant les valeurs des polluants en cinq classes (tableau 1).
Suite à l’analyse des échantillons, on détermine à quelle classe appartient chacun des
polluants analysés et ensuite on fait une moyenne (tableau 2).

Pour cet indice, il faut obtenir les données pour quatre paramètres :

Tableau1. Les limites des classes de l’Indice de pollution organique (IPO)

Classes DBO5 Ammonium Nitrites Phosphates


mg-O /l mg-N/l μg-N/l μg-P/l
2
5 <2 < 0,1 5 15
4 2–5 0,1 – 0,9 6 – 10 16 – 75
3 5,1 – 10 1 – 2,4 11 – 50 76 – 250
2 10,1 – 15 2,5 – 6 51 – 150 251 – 900
1 > 15 >6 > 150 > 900

Tableau2. Interprétation de la moyenne des classes obtenues dans le tab. précédent

Moyenne des classes Niveau de pollution organique


5,0 – 4,6 Nulle
4,5 – 4,0 Faible
3,9 – 3,0 Modérée
2,9 – 2,0 Forte
1,9 – 1,0 Très forte

Exemple :

• DBO , 7 mg–O /l = classe 3,


5 2
• ammonium, 0,8 mg-N/l = classe 4,
• nitrites, 75 μg-N/l = classe 2
• et phosphates, 265 μg-P/l = classe 2.

Donc,l’IPO = (3 + 4 + 2 + 2) / 4 = 2,8. Il indique une fortepollutionorganique.

Une analysechimique est la seule façon de connaître précisément lanatured’unpolluant et


d’obtenir sa teneur dans l’eau.

Par contre, la teneur des polluants fluctue selon la période de l’année et parfois même, elle
varie au cours d’une même journée. L’analysechimiquen’estqu’unportraitprisàun moment
donné et il est important de prendre des précautions si on veut effectuer une surveillance
de la qualité de l’eau . On doit prélever des échantillons à une fréquence plus élevée ou
utiliser des échantillonneurs automatiques.
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b) Méthodes bactériologiques

Les méthodes bactériologiques ont pour objectif de déterminer la présence dans l’eau de
bactéries d’origines fécales pouvant rendre l’eau impropre à la consommation ou à la
baignade.
Elles permettent aussi d’établir si les bactéries de type décomposeur, naturellement
présentes dans les cours d’eau, sont en équilibre dans le milieu et assurent ainsi une bonne
circulation des éléments minéraux à partir des organismes morts.

Les bactéries d’origines fécales sont de deux types : Escherichia coli et les streptocoques
fécaux, indiquent avec certitude la présence d’une contamination fécale.

D’autres bactéries peuvent vivre aussi bien dans les matières fécales que dans un milieu
extérieur : Clostridium

L’échantillonnage se fait à l’aide de flacons stériles de 500 ml. Les échantillons doivent être
réfrigérés pendant le transport et ensemencés le même jour.

Prenons l’exemple de l’Indice de qualité microbiologique (IQM). Il consiste, tout comme l’IPO,
à déterminer une classe de quantité de bactéries (tableau 3) et à calculer une moyenne pour
déterminer le niveau de contamination (tableau 4), (Leclercq, 2001).

Tableau 3. Limites des classes pour l’Indice de qualité microbiologique (IQM)

Classes Bactéries Coliformes Streptocoques


Totales/ml fécaux/ml fécaux/ml
5 < 2 000 < 100 <5
4 2 000 –9000 100 -500 5 – 10
3 9 000 45000 500 – 2 500 10 – 50
2 45 000 –360 000 2 500 – 20 000 50 – 500
1 > 360 000 > 20 000 > 500

Tableau 4. Interprétation de la moyenne des classes obtenues dans le tableau précédent

IQM Contamination fécale


4,3 – 5,0 Nulle
3,5 – 4,2 Faible
2,7 – 3,4 Modérée
1,9 – 2,6 Forte
1,0 – 1,8 Très forte

L’échantillonnage est rapide et simple. Il ne nécessite que des flacons stériles et une perche
s’il se fait à partir d’un pont ou d’un bord de rivière. Les analyses d’échantillons se font dans
des laboratoires spécialisés. Il existe sur le marché des « kits » d’analyse simples et rapides. Ils
permettent de détecter soit la présence ou l’absence des germes fécaux .
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Comme dans le cas des analyses chimiques, les analyses bactériologiques ne sont, encore
une fois, qu’une photo d’un instant précis.

c) Méthodes biologiques

Les méthodes biologiques reposent sur l’utilisation de bio-indicateurs dans les milieux
aquatiques.

Un bio-indicateur est composé d’une espèce ou d’un groupe d’espèces qui nous renseigne
sur les modifications biotiques ou abiotiques d’un cours d’eau.
Par exemple, une altération de la physiologie de la reproduction d’un organisme bio-
indicateur pourrait aboutir à une diminution de sa population.

Lors de l’utilisation des méthodesbiologiques, on peut faire appel à plusieurs types de bio-
indicateurs comme les diatomées, les macrophytes, les macroinvertébrés benthiques et les
poissons.

• Les diatomées sont des algues microscopiques ( phytoplancton) très sensibles à la


pollution azotée et phosphorée.

Les indices diatomiques ont l’avantaged’êtresfiables et précis à partir d’un seul prélèvement
par an.
• Les macrophytes sont des végétaux de grande taille qui peuplent les écosystèmes
aquatiques,
• Les poissons de la famille des salmonidés est un bon exemple de bio-indicateur
puisque ces poissons (ex. truite mouchetée) sont sensibles au manque d’oxygène.
• Les macro-invertébrés benthiques sont des organismes qui vivent dans le fond d’un
cours d’eau, sont visibles à l’oeil nu : On retrouve les larves d’insectes aquatiques, quelques
insectes aquatiques adultes, les crustacés, les mollusques et les vers.

Les macroinvertébrés sont couramment utilisés pour l’évaluation environnementale et la


surveillance des rivières.

On utilise des indices de qualité du milieu: les plus connus sont:


• Indice de qualité biologique globale (IQBG)
• Indice biologique global normalisé(IBGN)
Ce qui permettra de déterminer le degré de dégradation du cours d’eau.

1. Effets de la pollution sur les macro-invertébrés benthiques

On peut utiliser ces indices pour identifier plusieurs types de pollution, comme la pollution
organique, métallique, de même que pour détecter une acidification du milieu.

Pour élaborerunindice, il faut d’abord connaître le degrédesensibilité ou detolérance des


MIB relativement à divers polluants.

2.Site d’échantillonnage
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À chaque site, il faut échantillonnerplusieurstypesd’habitats, puisque les perturbations ne se font pas


sentir partout de la même façon.

3. Prélèvement

Le prélèvement est une étape cruciale, puisque le degré de dégradation de la rivière repose sur la
fiabilité et la représentativité des échantillons recueillis. « Le but de l’échantillonnage est donc de
rassembler la diversité la plus représentative de macro-invertébrés, et ce, pour chaque station
examinée »

Pour interpréter les données recueillies dans le tableau de l’Indice, en terme de degré de pollution
pour chaque site, on entre l’indicebiotique dans le tableau qui suit (6). Les Indices lesplusélevés sont
associés aux groupes faunistiques les plus sensibles, l’indice donnant un
niveau de pollution de l’eau peu élevé. Au contraire, les Indices lesplusfaibles nous informent de la
présence de MIB résistants à la pollution et donc, d’une eau variant de polluée à excessivement
polluée.

Tableau 6. Classification de la qualité biologique d’un site

Classes Indice biotique Niveau de pollution


2 10 – 9 Peu ou pas pollué (faune la+sensible)
3 8–7 Peu pollué
4 6–5 Pollué, situation critique
5 4-3 Très pollué
6 2–0 Excessivement pollué (MIB résistants à la pollution)

3. Avantages des macroinvertébrés benthiques

- Contrairement aux analyses chimiques, on peut détecter à l’aide des macro-invertébrés benthiques
des perturbations qui ont eu lieu même si elles ne sont plus présentes au moment de
l’échantillonnage.
Une seule campagne d’échantillonnage de MIB, soit à l’été ou à l’automne, permet d’évaluer avec
justesse l’état de la qualité de l’eau d’une rivière.

- Les analyses chimiques demandent un grand nombre d'échantillons pendant une longue période
pour être vraiment représentatifs .

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Rédaction d’un article scientifique

1/ Qu’est ce qu’un article scientifique

L’article scientifique est un écrit publié, qui s’adresse à des experts, spécialistes, étudiants,
chercheurs. Sa structure et son niveau de lecture exigent des compétences.
Ils comprennent peu d’illustrations, photos ou publicité. Un comité de lecture, ou groupe
d’experts évaluent la qualité scientifique de l’article avant parution. Un bref résumé précède
l’article.

2/ La structure de l’article scientifique

La lecture de la presse scientifique permet d’augmenter ses connaissances et


d’améliorer son sens critique, cela requière de connaître comment est construit un
article scientifique.

Il comprend, dans l'ordre, un titre, un résumé, une introduction, un chapitre


matériel et méthodes, un chapitre résultats, une discussion des résultats, une
conclusion et une liste de références.

La base de l’article scientifique est la structure dite IMRAD

I : Introduction
M : Matériel et Méthodes
R : Résultats
A : And
D : Discussion

Introduction :

Elle comprend en général trois parties, l’aspect général du sujet, l’aspect particulier
du problème, le but du travail. La troisième partie est une phrase clé, puisqu’elle
pose la question qui doit appeler une réponse, elle vérifie l'hypothèse de travail.
Cette phrase aide à bâtir le résumé. Parler des travaux réalisés dans le domaine.

Matériel et Méthodes :

Cette partie doit répondre aux questions, quel est le matériel d’étude ?(le matériel
pouvant être vivant), qu’est ce que l’on cherche à évaluer ? Méthodes utilisées,
méthodes statistiques, méthodes de calculs etc...
Présenter la zone d'étude: (localisation, topographie, climat, joindre une carte .

Résultats :

Il faut répondre à la question qu'avez-vous trouvé?

Cette partie doit contenir tous les résultats et rien que les résultats présentés dans
l'ordre d'expériences. Ils ne sont pas interprétés, ils sont présentés brièvement,

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décrits et analysés en détail. Le texte peut être complété de tableaux, chiffres,


figures. Ceux ci sont choisis en cohérence avec le but du travail et les méthodes
utilisées.

Discussion :

C'est une interprétation et une évaluation critique des résultats.


La discussion répond à plusieurs objectifs, le premier est de répondre à la question
posée, la première phrase de la discussion répond à la dernière phrase de
l’introduction.
Le deuxième objectif est de juger la qualité du travail et la validité des résultats.
La validité des résultats doit être établie en fonction de leur signification statistique et
ou clinique. Après la réponse à la question, la conclusion justifie les résultats.

Conclusion
Elle reprend les conclusions de chaque chapitre

2/ Eléments complémentaires

2.1 Citations

Les scientifiques utilisent généralement peu la citation dans leurs travaux. N'utilisez la
citation que dans des cas exceptionnels. Les citations de trois lignes et moins se
mettent dans le texte entre guillemets.

2.2 Références bibliographiques

Correspondent aux travaux, elles peuvent comporter des travaux des auteurs, ce qui
indique qu’ils ont une connaissance du sujet, mais aussi des références d’autres
auteurs.

Toute information provenant d'un article ou d'un autre ouvrage doit faire l'objet d'une
référence dans le texte. La référence permet au lecteur de retracer la source
d'information.

2.3 .Le titre: Le titre cherche, à être le plus explicite et le plus descriptif possible tout
en étant le plus court possible. Le titre est la bande annonce, Il existe souvent des
sous titres.

2.4 Le résumé: Il comprend l'objectif du travail, la méthodologie, l'essentiel des


résultats et la principale conclusion. Il doit être informatif, faire état de l’essentiel Il ne
comporte pas de références. Il est présenté à simple interligne, en un seul paragraphe.

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La lutte contre la désertification et la dégradation des terres

La désertification est retenue par les spécialistes comme étant la dégradation des terres dans les
zones arides, semi-arides et sub-humides sèches, suite à divers facteurs parmi lesquels, les
variations climatiques et les activités humaines

L’aridité reflète un déficit pluviométrique permanent mais elle est aussi liée à d’autres données
climatiques spécifiques : insolation forte, températures élevées, faible humidité de l’air et
évapotranspiration poussée.
La sécheresse résulte d’un déficit pluviométrique temporaire, alors que le volume des
précipitations peut s’avérer suffisant. La sécheresse peut être considérée comme un catalyseur
de la désertification car elle affecte la structure du sol et provoque des changements dans la
végétation.
La désertification désigne le déclin irréversible ou la destruction du potentiel biologique des
terres et de leur capacité à supporter ou à nourrir les populations. La désertification est
indissociable de la question du développement durable des zones sèches.

Des projets de lutte contre la désertification doivent répondre aux besoins des populations

Les populations s’adaptent et combattent la désertification


Les sociétés rurales soumises à des crises sévères telles que des sécheresses successives
réagissent selon une échelle de gravité croissante : depuis un ‘simple’ ajustement des systèmes
traditionnels de culture et d’élevage jusqu’à l’émigration définitive vers d’autres zones rurales,
vers les villes, voire l’étranger.

Dans les pays touchés depuis longtemps par la désertification, les agriculteurs ont mis au point
des méthodes de lutte qui permettent de s’adapter aux situations de sécheresse. les méthodes
physiques telles que les cordons pierreux, les diguettes, les terrasses ; les méthodes biologiques
telles que les bandes herbeuses, les boisements ; ou encore les méthodes mixtes mélangeant des
méthodes physiques et biologiques (p. ex. la fixation de dunes, ).
Il existe des méthodes plus complexes telles que l’agroforesterie qui associe l’agriculture,
l’élevage et la foresterie.

La recherche scientifique s’organise pour lutter contre la désertification


La lutte contre la désertification fait appel à des scientifiques pour la gestion des ressources
naturelles et préservation de l’environnement,

Il existe une grande variété de connaissances, de techniques, de moyens et d’actions à adapter au


contexte local.

À l’échelle internationale, la recherche scientifique au service de la lutte contre la désertification

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s’organise en réseaux, tels que ROSELT (Réseau d’Observatoires de Surveillance Écologique à


Long Terme)
Ces réseaux aident à réaliser une surveillance scientifique de l’environnement. Ce sont
également des plateformes de communication pour l’échange d’idées et de connaissances.

Désertification : L’Algérie en tête des pays menacés. Lutte contre la


désertification : Le Barrage vert sera élargi. » maladies des plantes ,
agriculture et écologie

la Journée Mondiale de Lutte Contre la Désertification coïncide avec le 17 juin de chaque année

les moyens déployés pour lutter contre ce phénomène, la prévention et la lutte contre ce fléau .
La désertification est retenue par les spécialistes comme étant la dégradation des terres dans les
zones arides, semi-arides et sub-humides sèches, suite à divers facteurs parmi lesquels, les
variations climatiques et les activités humaines

Parmi les pays les plus menacés par ce phénomène, on retrouve l’Algérie en tête.

Comment endiguer le fléau ?

L’ensablement est le principal facteur de la désertification. La lutte contre cette désertification


commence d’abord par la lutte contre cet ensablement. Les actions à mener sont l’atténuation de la
progression des dunes de sable ou freiner leurs déplacements dans la mesure du possible. Pour cela,
ses services préconisent une stratégie basée sur :

- La fixation biologique de ces dunes, système qui consiste à implanter des arbres tout autour

- La fixation mécanique qui se résume à ériger des palissades le long des cimes des dunes, à l’aide de
palmes . Dans ce sens, le programme de reboisement de 420 ha par des arbres résistants à la
sécheresse, ainsi que 1 190 km de palissades . Un autre programme consiste à planter 1 500 000
oliviers à travers toutes les régions touchées par ce phénomène

Lutte contre la désertification : Le Barrage vert sera élargi

Le Barrage vert, sera élargi de 100 000 ha entre 2010 et 2014, a annoncé le ministre de l’Agriculture
et du Développement rural

Un programme de la direction générale des forêts (DGF) prévoit de renforcer le Barrage vert
dont la superficie actuelle est de 300 000 ha. « Le Barrage vert a joué son rôle. Le but est de
l’élargir de 100 000 ha les 5 prochaines années Ce mur végétal avait été lancé durant les
années 1970 pour prévenir le débordement du désert qui menaçait des dizaines de millions
d’hectares. Il prévoyait la plantation d’arbres sur 3 millions d’hectares. L’enjeu est de faire en
sorte que le Sahara, qui occupe 87% du territoire algérien, n’avance pas davantage vers le
Nord.

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On encourage les agriculteurs à produire de l’orge qui est incorporé dans l’alimentation
animale afin de réduire l’utilisation excessive des terrains et pâturages par les éleveurs. Ces
derniers, acceptent plus facilement les opérations de mise en défens afin de permettre la
régénération des sols dégradés.

Historique des politiques de lutte contre la désertification

De nombreux programmes de lutte contre la désertification ont été lancés à différentes


périodes au niveau des steppes algériennes
- il ya eu la mise en place de reboisement 99.000 ha de plantations forestières réalisés dans
le cadre de l’amélioration et l’aménagement des parcours et la lutte contre l’érosion éolienne.

réhabilitation des parcours dégradés par des mises en défens et des plantations
Figure 9a. Actions de lutte contre la désertification.

a ) Steppe à alfa mise en défens : Conservation des Forêts b) Plantation pastorale à Atriplex : HCDS

Des techniques traditionnelles, adaptées aux terrains, ont fait leurs preuves.

Lutte contre l’érosion éolienne


Les Sahéliens utilisent des barrières végétales pour protéger le sol du vent : des haies brise-vent
autour des champs, du clayonnage sur les dunes. Lorsqu’ils ne se servent pas de branchages, ils
choisissent les plantes en fonction de leur résistance aux conditions d’extrême sévérité de
climat et de sol (faible pluviométrie, vents violents et desséchants) et de leur intérêt
économique.
lutte contre l’érosion hydrique
Les hommes et femmes du Sahel aménagent des obstacles pour réduire la vitesse de
ruissellement de l’eau de pluie. Cela limite le ravinement tout en favorisant l’infiltration vers
les nappes phréatiques. Selon les pratiques locales et les types de terrain, ces « ralentisseurs »
peuvent prendre la forme de cordons pierreux, de diguettes en terre ou de bandes enherbées.

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Une parcelle boisée peut aussi être implantée en amont de la zone traitée pour faciliter
l’infiltration et pour éviter de nouveaux creusements de ravines. Pour favoriser la pousse des
plantes, les villageois usent par ailleurs le paillage (étalage de paille sur le champ)
et l’agriculture sans labour

Reboisemt
Pour lutter contre le déboisement, les Sahéliens créent des réserves forestières à proximité des
habitations. Tous les plants sont produits dans des pépinières villageoises. Ces ceintures
vertes se composent surtout d’espèces présentant un intérêt économique : bois d’œuvre,
gommier, espèces fruitières ou à intérêt médicinal

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