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-Une partie BIOLOGIE où les aspects de la nutrition et de reproduction des plantes vertes
permettent de mieux comprendre les problèmes posés au niveau des écosystèmes.
-Biotope
-Biocénose
Chapitre 5 : Influence des facteurs abiotiques
Parasitisme
Symbiose
Commensalisme
Actions utiles
Actions néfastes
1ère PARTIE : BOTANIQUE
Objectifs :
RESUME
Introduction à la biologie :
La biologie est la science de la vie c'est-à-dire l’étude des organismes vivants (actuels ou
fossiles) aux divers niveaux d’organisation qu’ils présentent (cellules, tissus, organes,
système) et leurs modes de développements, de fonctionnements et de reproduction ainsi que
des relations existant entre eux ou avec l’environnement.
La Biologie regroupe un grand nombre de disciplines ayant toutes comme objectif une
meilleure connaissance du monde vivant. Ce sont :
D’après leurs aspects et leurs fonctions on distingue principalement trois types de plastes :
Les chloroplastes : ce sont des plastes facilement visibles dans les cellules des feuilles. Ils
sont chargés de chlorophylle (pigment vert) qui assure l’assimilation chlorophyllienne.
Les amyloplastes : Ils sont incolores et accumulent de l’amidon surtout dans les cellules des
racines. On en rencontre aussi dans les tiges souterraines comme les tubercules (pomme de
terre)
Les chromoplastes : ce sont des plastes colorés par des pigments autres que la chlorophylle :
soit jaune comme les xanthophylles soit rouge comme les carotènes : Les chromoplastes se
rencontrent dans les cellules de fleurs, des fruits murs et certaines racines comme la carotte.
Plan du cours
Descriptif du cours
Objectifs
Activités Ce cours se donnera à travers des exploitations de schémas de la cellule dans les
différentes solutions
Résumé :
dans une solution à faible concentration (milieu hypotonique) elle absorbe de l’eau et
se gonfle (augmente de volume du à la pression de son contenu), c’est la turgescence
(entrée de l’eau)
dans une solution à forte concentration (milieu hypertonique) : elle se déshydrate, se
vide de son eau et diminue de volume : c’est la plasmolyse (sortie d’eau).
NB : Turgescence et plasmolyse sont dues à des échanges d’eau entre la cellule et le milieu
extérieur.
Consolidation
Plan du cours
Descriptif du cours
- l’absorption racinaire
Objectifs :
Activité Ce cours se donnera à l’aide de l’utilisation d’une plante vivante pour mettre en
évidence les poils absorbants.
Résumé
Les végétaux sont des grands consommateurs d’eau, en prenant l’exemple des plantes
terrestres pourvue de racines, les besoins en eau en 24h pour une plante de 70kg équivalent à
70l d’eau « un végétal absorbe chaque jours son poids d’eau »
Les racines présentent des portions couvertes de structures filiformes appelées « poils
absorbants » ; chaque poil est une cellule allongée, constituée de :
Consolidation
Plan du cours
Descriptif du cours :
- notion d’osmose
- notion de pression osmotique
- schémas annoté de l’osmomètre et des mouvements du solvant.
- calcule de la pression osmotique.
Objectifs :
Résumé
Expérience :
On réalise des membranes artificielles dont les pores sont suffisamment petits pour s’opposer
au passage de toutes les substances dissoutes, mais laisse passer l’eau : de telles membranes
sont dites « semi-perméables »
Résultats :
On assiste alors à un passage d’eau du milieu le moins concentré en soluté vers le milieu le
plus concentré.
Ce passage ou diffusion d’eau d’un milieu hypotonique vers un milieu hypertonique est
appelé « OSMOSE ». Il est conforme aux lois générales de la diffusion (phénomène physique)
correspondant au déplacement de l’eau ou des substances dissoutes suivant un gradient
décroissant et proportionnel à la différence de concentration.
(Voir schémas)
m=membrane semi-perméable
A=soluté
B=soluté (fig1)
B’= solution = eau + soluté (fig2)
Définitions de l’osmose
Pos= nR.T.C
n = nombre de particules osmotiquement actives
Consolidation
EXPERIENCES :
I)-Une plante déterrée et laissé à l’air se fane et cela d’autant plus vite que ses feuilles sont
fines et larges. Si on a pris soin de peser la plante avant l’expérience, et si au bout de quelques
heures on la pèse à nouveau, la plante fanée aura perdu son poids.
II)- on place une laitue fraiche sous une cloche remplie d’air. Quelques heures après on
constate que la cloche s’est recouverte de buée et que des gouttelettes d’eau coulent le long
des parois. La laitue est alors complètement flétrie.
En réalisant l’expérience sur le plateau d’une balance, on remarque que la balance n’a pas
dévié, mais que le poids de la laitue flétrie est inférieur à celui de la laitue fraiche ; l’eau
déposée sur les parois de la cloche compense cette différence de poids. En se flétrissant, la
plante perd du poids et cette perte de poids correspond à une perte d’eau.
III)- Une laitue arrachée de terre est immédiatement placée dans une vase remplie d’eau, de
manière que seules ses racines trempent dans l’eau. On recouvre l’ensemble d’une cloche ; la
laitue ne flétrie pas alors que les parois de la cloche se recouvrent comme précédemment de
vapeur d’eau.
Conclusion :
L’absorption racinaire :
L’eau entrée par les poils absorbants gagne la partie centrale de la racine par deux voies :
La plus grande partie de l’eau circule de manière extra cellulaire entre les cellules plus
ou moins jointes et surtout dans leurs parois cellulosiques, perméables à l’eau ;
L’autre voie est intra cellulaire l’eau circule de vacuole en vacuole selon le
mécanisme indiqué à la figure (schéma structure du poil absorbant).
L’eau de la vacuole de la cellule-poil est plus concentrée en solutés divers que l’eau du sol ;
celle- ci pénètre donc dans le poil par diffusion qui, dans le cas de l’eau prend le nom
d’osmose. Les cellules situées vers le centre de la racine ont des vacuoles de plus en plus
concentrées ainsi, l’eau circule dans la racine, et parvient à l’endoderme, couche de cellule
dont la concentration vacuolaire est plus faible et, qui ne peut donc être franchi par diffusion.
Toute substance tend toujours à diffuser spontanément d’un milieu où elle est la plus
concentrée vers un milieu où elle est la moins concentrée (sous réserve que les deux milieux
soient séparés par une membrane perméable à cette substance).
Exemple : le passage de l’eau, qui prend le nom d’osmose, obéit la même règle. Elle diffuse
toujours du milieu le moins concentré en soluté (c'est-à-dire le plus concentré en eau) vers le
milieu le plus concentré en soluté (où moins concentré en eau)
A l’inverse, le transport actif d’une substance qui nécessite de l’énergie, se fait toujours
contre son gradient de concentration
L’eau venant des racines circule dans de petits tuyaux parallèles à l’axe de la tige appelés
vaisseaux du xylème. Ce sont des vaisseaux conducteurs de sève brute (eau et sels minéraux).
Ce courant ascendant est entretenu par la perte d’eau au niveau des feuilles « ou
transpiration ».
A cette aspiration s’ajoute une poussée radiculaire : en effet si on coupe les feuilles d’une
plante, l’eau continue à monter dans la tige.
L’eau arrive dans les feuilles par les nervures dans lesquelles se prolongent les vaisseaux puis
circule entre les cellules. Une partie de l’eau est retenue par la feuille, l’autre partie s’en
échappe à l’état gazeux : C’est la transpiration. Les portes de sorties sont de petits orifices à
ouvertures variables : « les stomates ».
elle intervient aussi dans les réactions biochimiques qui entretiennent la vie de la
plante.
toute cette eau qui transit dans la plante, lui apporte des substances minérales
dissoutes.
Consolidation
Plan du cours
Description du cours
Objectifs
Activités : Ce cours sera donné à travers des utilisations de documents avec illustrations.
Résumé
Pour sa croissance, la plante utilise les ions minéraux puisés du sol. Ces ions peuvent se
trouver sous forme combinée ou ionisée ce sont principalement : Na+ cl- Mg2+ Ca2+ so4 PCl4
Les substances nutritives (azote, phosphore, potasse …) contenues dans le sol s’épuisent à la
longue. Les cultures successives enlèvent au sol une partie des aliments qu’il contient pour
former leurs feuilles, tiges leurs grains leurs fruits. Il faut donc restituer au sol, par l’utilisation
des engrais chimiques, les éléments que les plantes lui enlèvent chaque année.
Les engrais : On appelle engrais tous les aliments apportés aux plantes pour qu’elles
croissent et produisent. Le principal avantage des engrais chimiques est de pouvoir apporter
au sol l’élément fertilisant nécessaire dont les principaux sont : l’Azote, le Phosphore, le
Potassium…
L’azote (N) : absorbé sous forme d’ion Nitrate (NO3-), il donne de la vigueur aux
plantes et assure le développement et la croissance des tiges et des feuilles.
Sa carence dans un milieu ralentie la croissance des tiges et des feuilles des plantes, qui
deviennent chétives (très mince).
Le Soufre (S) : absorbé sous forme d’ion Sulfate (SO 32- ou SO42-), c’est un élément
plastique des plantes, il rentre dans la constitution d’innombrables protéines végétales.
Sa carence dans un milieu, provoque une coloration vert-pâle des feuilles due à une
dépigmentation chlorophyllienne.
Le Phosphore (P) : absorbé sous forme d’ion phosphorique (PO43- ou PO4N32-), c’est
l’élément de fructification. Il donne de la rigidité et constitue un cofacteur transporteur
d’énergie (ATP).
Dans un milieu carencé en Phosphore, les plantes sont naines à cause d’une croissance lente
des tiges et des racines.
La carence d’une plante en ion potassium (K+) entraîne la déficience dans la synthèse des
protéines au cours de la photosynthèse.
Le Calcium (Ca) : absorbé sous forme d’ion calcium (Ca2+), le calcium à un rôle
catalyseur, puisqu’il facilite l’assimilation des Nitrates (NO3-) et diminue la
perméabilité cellulaire en eau des végétaux.
Dans un milieu pauvre en ion Ca2+, on assiste à une nécrose des feuilles du bourgeon terminal
des plantes du fait que la plante soit trop gorgée d’eau.
Le Magnésium (Mg) : absorbé sous forme d’ion Mg2+, le magnésium entre dans
fabrication des chlorophylles, sa présence est indispensable à la réalisation de
l’assimilation des rayons solaires. Sa carence entraine l’arrêt de la photosynthèse.
Carence : on parle de carence, lorsque la quantité d’ions minéraux dans le sol est
complètement épuisée.
Déficience : elle correspond à une baisse de quantité des sels minéraux dans le sol.
Tolérance : c’est le fait qu’une plante puisse supporter un excès ou un déficit d’ions
minéraux.
Consommation de luxe : on appelle consommation de luxe lorsque la plante puise dans le sol
une quantité suffisante d’ions.
Toxicité : on parle de toxicité lorsque la valeur maximale des sels minéraux supportable par
la plante est excédée.
Seuil de toxicité : c’est la quantité de sels minéraux au-delà de laquelle la plante est saturée.
Exercice intégré :
En vous servant de vos connaissances sur les besoins en sels des plantes, donnez les
raisons de l’appauvrissement des sols de culture en éléments fertilisants.
Plan du cours
Descriptif du cours :
- Mécanisme d’absorption
- Transport passif :
- Diffusion libre
- Diffusion facilitée :
- Transport actif (fonctionnement de la pompe ionique).
Objectifs :
Activité : Ce cours se donnera par l’utilisation des documents mettant en évidence schémas
de l’ultra structure de la membrane plasmique montrant les deux types de transports
Résumé :
La plante ne peut absorber les sels minéraux que par ses racines. Il est donc nécessaire qu’ils
soient « solubilisés » dans l’eau pour pouvoir pénétrer dans les racines à travers les poils
absorbants.
L’ensemble eau + sels minéraux constituant la sève brute, transportée par la tige (dans les
vaisseaux du xylème) puis transformée au niveau des feuilles en sève élaborée est
indispensable à la vie de la plante.
Mécanisme d’absorption :
L’absorption des ions minéraux chez les végétaux se fait à travers la membrane plasmique,
par un phénomène de transport dont on distingue deux types :
A- Le transport passif :
Le transport actif secondaire utilise le gradient créé par l’activité de la pompe pour
transporter, par l’intermédiaire des protéines, des substances dans le même sens (symport) ou
sens opposé (antiport).
Consolidation
1)-Déterminer l’influence de la concentration des ions minéraux sur la croissance des plantes.
Plan du cours
- Introduction
- Définition
- Siège
- Mécanisme d’ouverture et de fermeture des stomates
- Facteurs influençant la transpiration
Objectifs
Définition :
La transpiration de la plante est l’exhalation (émission) dans l’air de la vapeur d’eau, des gaz
ou de l’eau quelle avait absorbée.
La transpiration joue un rôle indirecte mais principal dans l’absorption d’eau par la plante, et
ceci grâce au fait quelle est le moteur de la monté (ascension) de la sève brute.
Siège de la transpiration :
Sur l’épiderme des feuilles, existe des orifices de petite taille appelés « stomates », constitués
de deux cellules foliaires en forme de rein ou de haricot, dite cellule de garde. Entre les
cellules de garde se forme un orifice appelé ostiole.
b- Remarques
Lorsque les feuilles sont disposées horizontalement, les deux faces sont
inégalement éclairées : les stomates sont généralement présents sur la face
inférieur, la moins éclairée ;
Lorsque les deux faces d’une feuille sont également éclairées, les stomates se
rencontre sur les deux faces ;
Chez les feuilles flottantes des végétaux aquatiques, les stomates sont localiser sur
la face supérieur ;
Chez les feuilles totalement immergées il n’y a pas de stomates.
Les cellules de garde (ou stomatiques) s’ouvrent et se ferment selon les variations de la
concentration potassique intra cellulaire :
Les stomates contrôlent l’échange gazeux (CO2 et O2) ainsi que la circulation de l’eau.
Facteurs influençant la transpiration
Les facteurs externes correspondent à l’environnement de la plante. Les plus importants sont :
Activité :
Plan de cours
Objectifs :
Activités : ce cours se donnera avec l’appui de l’exploitation des documents l’utilisation des
schémas pour expliquer la circulation de la sève brute.
Résumé
Dans les végétaux verts, les substances absorbées (eau et sels minéraux), constituent la sève
brute, acheminées jusqu’aux feuilles servent :
*Un végétal vert puise du sol l’eau et les sels minéraux tels ; calcium, potassium, magnésium
*Eclairée, cette plante dégage de l’oxygène.
Expériences : exposée les feuilles d’un végétal aux rayons solaire pour éclairage :
A : éclairement pendant plusieurs heures B : feuille décolorée par l’alcool chaud
NB : l’eau iodée est le réactif de l’amidon c’est un liquide jaune qui colore en violet l’amidon.
Conclusion :
Activité :
Plan du cours
Descriptif du cours
Notion de photosynthèse
- Définition
- Structure photosynthétique
- Les échanges gazeux
- L’assimilation
- Mécanisme
- Phase lumineuse
- Phase obscure
-Importance de la photosynthèse
Objectifs :
Résumé
Notion de photosynthèse
Définition :
La photosynthèse (mot qui veux dire littérairement fabrication avec de la lumière) permet aux
plantes vertes de fabriquer leurs nourriture à partir d’eau et de dioxyde de carbone, en utilisant
l’énergie contenue dans la lumière du soleil.
Au cours de cette réaction chimique, les molécules d’eaux sont décomposées : leur hydrogène
est introduit dans la substance organique synthétisée alors que l’oxygène qui n’est qu’un
déchet est rejeté.
L’ensemble des échanges gazeux entre une plante et l’air est assuré au niveau des feuilles :
l’épiderme des feuilles est pourvu d’orifices microscopiques (les stomates) qui sont les portes
d’entrée et de sortie des substances échangées avec l’air atmosphériques. L’ouverture et la
fermeture contrôlée des stomates, permet la régulation de ces échanges.
Chaque stomate assure les rentrées et les sorties représentés ici séparément
2)-L’assimilation
Processus par lequel la plupart des végétaux assure le piégeage et la transformation de
l’énergie solaire en énergie chimique de synthèse.
Les feuilles fonctionnent comme des panneaux solaire : elles renferment un capteur d’énergie
qui est la chlorophylle, pigment vert contenue dans les structures cellulaires appelées
chloroplastes. Ces derniers sont des véritables petites usines à photosynthèse
Mécanisme de synthèse
La phase lumineuse
Les réactions lumineuses s’effectuent dans les cellules de la feuille du végétal, les
chloroplastes, et plus précisément dans les thylakoïdes ; replies de la membrane
chloroplastique interne contenant des pigments et enzymes. Exemples : les caroténoïdes et les
phycoérythrines.
Au cours de cette phase, l’énergie lumineuse est piégée par les photosystèmes il s’en suit une
synthèse d’ATP (molécule neuro-énergétique), à partir d’ADP.
L’intensité des réactions lumineuse est variable selon que la plante soit sciaphile (plante
d’ombre) ou héliophile (plante de lumière).
la phase obscure :
Les réactions ont lieu dans le stroma (matrice) du chloroplaste, où l’énergie stockée sous
forme d’ATP et de NADPH est utilisée pour réduire le CO 2 en carbone organique sous forme
de glucide.
Dans un ensemble de facteurs en interaction, c’est celui le plus éloigné de sa valeur optimale
qui limite la photosynthèse : on l’appelle facteur limitant de la photosynthèse, qui obéit alors
à la loi dite du facteur minimum ou loi du minimum.
5)-Importance de la photosynthèse :
Consolidation
Leçon12 : la fleur
Plan du cours :
Descriptif du cours :
La fleur :
- Définition
- Description
- Les organes protecteurs
- Les organes reproducteurs
- Coupe longitudinale d’une fleur
Objectifs :
Activités : Ce cours se donnera à travers les documents, apport d’une fleur, les planches
Résumé
1)- Définition :
La fleur est l’organe de reproduction de la grande majorité des plantes (les plantes à fleur),
après fécondation elle se transforme en un fruit qui renferme la ou les graines.
Les fleurs peuvent êtres isolées au bout d’une tige ou d’un rameau mais peuvent aussi être
réunies en groupe appelé « inflorescence ».
Descriptif du cours
Objectifs :
Activités : Ce cours se donnera par l’exploitation des documents, des schémas, des planches
Résumé
Le filet : ordinairement très étroit, c’est par lui que l’étamine est fixée au réceptacle.
L’anthère : est une masse renflée et allongé, de couleur généralement jaunâtre.
Elle comporte (4) quartes sac pollinique disposé dans deux loges séparée l’une de l’autre par
le connectif qui fait suite au filet et qui peut quelque fois s’élever au-dessus de l’anthère.
Parvenue à maturité, les anthères s’ouvrent généralement par deux fentes longitudinales ; les
fentes de déhiscences, et laissent s’échapper une poussière jaune constituée d’une multitude
de petits grains de pollen.
a- structure
Les grains de pollens sont ordinairement de couleur jaune. Leur taille varie de 8 à 200 micron,
leur forme est souvent sphérique mais chez un bon nombre d’espèce elle est plus ou moins
ovoïde. Si on observe le grain de pollen à un fort grossissement, on pourra par transparence
examiner sa structure (voir fig)
Une membrane extérieure très épaisse souvent ornée : l’exine, qui est imperméable.
Elle est formée des pores interrompent en certains points ;
Une membrane interne plus fine c’est l’intine, qui elle est cellulosique.
b- formation
Les observations microscopiques montrent que l’anthère d’une jeune étamine, proche de la
maturité, contient quatre (4) massifs de larges cellules dont chacune porte un noyau contenant
deux lots de chromosomes (2n!) : ce sont les cellules-mères, diploïdes (à 2n!).
(SCHEMA)
Chaque cellule-mère subit deux divisions successives (Méiose) au cours desquelles a lieu une
réduction chromatique aboutissant à une tétrade de cellules haploïdes (à n!), formant les (4)
grains de pollen.
Les grains de pollen se chargent alors de réserves, dédoublent leur membrane en exine et
intine puis leur noyau se divise en deux : un noyau végétatif et un noyau reproducteur.
Au cours de la maturation, les grains de pollen se séparent les uns des autres, ils se
déshydratent en formant une poudre remplissant les sacs polliniques mûrs. La déhiscence de
l’anthère libère ensuite le pollen.
(SCHEMAS)
Il est composé de un ou de plusieurs carpelles. Chaque carpelle est formé de trois parties :
L’ovaire : est la partie renflée et creuse insérée sur le réceptacle. Il contient les
ovules ; ceux-ci se développent à partir d’un renflement appelé placenta.
Le style : est une colonnette plus ou moins frêle qui surmonte l’ovaire ;
Le stigmate : termine le style ; c’est un renflement garnit de papilles visqueuses.
La coupe d’un ovule montre qu’il comprend à son pôle micropylaire une grosse cellule, le
gamète femelle ou oosphère entouré de deux autres cellules appelées synergides.
Au pôle opposé symétriquement, se trouve trois (3) autres cellules, les cellules antipodes.
Au centre du sac embryonnaire, dans une masse importante du cytoplasme se trouve deux
noyaux, les noyaux secondaires.
Extérieurement, l’ovule est une masse ovoïde de petite taille rattachée au placenta par un
mince filament, le funicule. Il porte le nom de hile au point d’insertion sur l’ovule.
L’élément essentiel de l’ovule est le nucelle, qui contient le gamète femelle ou oosphère.
Schéma de l’ovule
Dans les jeunes ovules, le nucelle ne contient pas de sac embryonnaire mais on distingue au
voisinage du micropyle une cellule volumineuse dont le noyau contient (2n!), elle est dite
cellule-mère du sac embryonnaire.
Cette cellule-mère subit une méiose (deux divisions mitotiques successives), au cours de
laquelle a lieu une réduction chromatique, ainsi se forment quatre (4) cellules superposées
dont les noyaux haploïdes n’ont plus que (n!). Parmi ces quatre (4) cellules, trois (3)
dégénèrent tandis que la 4ème grossit et constitue un jeune sac embryonnaire. (SCHEMAS)
Plan de cours :
Descriptif du cours :
a- Pollinisation
- Définition
- Différents types
b-Facteurs de pollinisation
- Le vent
- L’eau
- Les animaux
Objectifs :
Activités : Ce cours se donnera à travers l’utilisation des documents, des planches, des
schémas.
Matériels Didactique
Résumé
La plante, arrivée à la maturité s’épanouit en une fleur « qui ne vit que pour donner la vie et
qui meurt en formant la graine », portant ainsi « en son cœur, l’espoir de l’avenir et le germe
des générations futures ». P. de Saint-seine, la découverte de la vie.
Mais, pour répondre à ses espérances, la fleur a besoin d’être fécondée. Pour que la graine
puisse se développer et le pistil se développer en fruit, il est nécessaire dans la plus part des
cas que les gamètes mâles viennent à la rencontre des gamètes femelles (pollinisation) et que
leurs noyaux se fusionnent (fécondation).
a)- La pollinisation :
Définition : la pollinisation est le transport des grains de pollens des anthères sur le stigmate
du pistil. C’est le stade préliminaire de la fécondation.
Elle est facilitée par l’agitation des fleurs, la disposition des étamines par rapport au stigmate
et parfois par leur mouvement propre.
-La pollinisation indirecte ou croisée : Elle est de règle chez plus de 80% des plantes.
C’est la pollinisation au cours de laquelle, les grains de pollen des anthères et les ovules
n’appartiennent pas à la même fleur.
Chez les plantes possédants à la fois étamines et capelles, de nombreux éléments viennent
contrecarrer l’auto fécondation :
-La maturité des organes sexuels (qui peut ne pas être simultanée) ;
-La disposition des pièces florales (qui peut rendre difficile et même impossible une
auto fécondation).
Le vent : il est indispensable à la fertilisation d’un grand nombre de fleurs peu voyantes,
inodores ou incomplètes.
Ce mode de fécondation par son imprécision, exige une production considérable de pollen et
une adaptation des organes femelles.
Les insectes sont attirés surtout pour le parfum émanant des fleurs, et secondairement par
leurs couleurs brillantes. Les grains de pollens se fixent sur les poils de leurs corps, pour être
ensuite abandonnés sur les stigmates gluants des fleurs voisines.
L’eau : comme le vent, les insectes et les oiseaux, l’eau joue le rôle de transporteur de pollen
pour un petit nombre de plantes aquatiques.
(SCHEMAS)
Chapitre II : La reproduction chez les spermaphytes (suite)
Plan du cours :
Descriptif du cours
La fécondation :
- Définition
- Double fécondation
- Formation de la graine et du fruit
- Schéma explicatif
Objectifs :
Activités : Ce cours se donnera par l’exploitation des documents, des planches et des schémas
explicatifs
Résumé
Schéma de la fécondation
(SCHEMA)
Leçon16 : le fruit
Plan du cours :
Descriptif du cours
Le fruit :
- Définition
- Description
- Types
- Classification
- Importance
Objectifs :
Activités : Ce cours se donnera par l’exploitation des documents, l’exemple d’un fruit ou
schéma, des planches
Résumé
La fécondation réalisée, la fleur, en tant que telle, à terminer son rôle. Certains de ses
éléments ne tardent pas à se flétrir, pendant que d’autres vont se transformer pour constituer le
fruit. En même temps les ovules fécondés donneront les graines.
Définition
Le fruit résulte du développement post floral des éléments constituant l’ovaire et parfois
même des organes qui l’entourent : étamines, sépales, pétales et réceptacle. Le fruit protège là
ou des graines qui seront mises en liberté, ensuite, par la déhiscence du fruit, c'est-à-dire par
son ouverture ou par sa destruction.
Classification :
Les fruits résultant d’une seule fleur, on les appelle fruit simples, ils pourront être
charnus ou sec.
Les fruits charnus : ce sont des fruits à péricarpe épais, mou, charnu et souvent
sucrés. Exemples : la mangue, la tomate…
Les fruits secs : ce sont des fruits à épicarpe mince, sec et souvent ligneux.
Exemple : le haricot, les noix de coco…
Et les fruits résultant à la fois de plusieurs fleurs, on les classes dans les fruits
complexes.
Nb : la banane (« musa paradisia ») est un fruit résultant du développement d’un ovaire dans
lequel les ovules n’ont pas été fécondés. C’est un fruit qui ne renferme donc aucune graine. Il
appartient aux fruits parthénocarpiques.
Les uns ne s’ouvrent jamais et la graine qu’ils renferment n’est libérée que par
décomposition du péricarpe ou par son éclatement au moment de la germination. Ce
sont les fruits indéhiscents : akènes (noisette), caryopses (le blé par exemple)…
Les autres s’ouvrent spontanément quand ils sont arrivés à maturité. Ce sont les fruits
secs déhiscents : follicules, les gousses (haricot, arachide, lentille...), la silique, la
capsule (marron, pavot), la pyxide.
Ils ont pour origine une inflorescence composée. C’est le cas de la figue, de l’ananas…
La graine et la germination
La systématique
Définition : la systématique est une méthode rationnelle qui s’occupe de la classification des
êtres vivants suivant des traits caractéristiques déterminés.
Classer, c’est regrouper, arranger les êtres vivants (animaux et végétaux) dans un ordre
rationnel en tenant compte du degré de leur adaptation et de leur ressemblance
morphologique, anatomique et physiologique.
Méthodes de classification