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Ce programme présente deux parties distinctes :

-Une partie BIOLOGIE où les aspects de la nutrition et de reproduction des plantes vertes
permettent de mieux comprendre les problèmes posés au niveau des écosystèmes.

-Une partie ECOLOGIE avec l’étude des écosystèmes et l’intervention de l’homme dans


l’environnement :

1ere partie : BOTANIQUE

Chapitre 1 Nutrition des plantes vertes :(16H)


I- La plante et l’eau
-Mécanisme d’absorption
II- La plante et les sels minéraux
A) Besoin en sels minéraux
B) Mécanisme d’absorption
III) Production de la matière organique
-La photosynthèse :

Chapitre 2 : La reproduction chez les spermaphytes (plantes à fleurs) (16h)


-organes protecteurs ;
-Organes reproducteurs
-Schémas annoté de la coupe longitudinale d’une fleur :
-structure de l’anthère
-Formation des grains de pollens (schémas)
-Structure de l’ovaire.
-Formation du sac embryonnaire.
-Schémas de la coupe transversale de l’ovaire ; des ovules :
-Pollinisation
-Germination du grain de pollen
-Double fécondation
-Formation de graine et du fruit
-Germination de la graine :

CHAPITRE 3 : Diversité du monde vivant (4h)


-critères et unités systématiques
-schéma général de la classification du monde animal et végétal
2eme partie : ECOLOGIE

Chapitre 4 : Les écosystèmes (4h)

-Biotope
-Biocénose
Chapitre 5 : Influence des facteurs abiotiques

-les facteurs climatiques


-les facteurs édaphiques
Chapitre 6 : les facteurs biotiques (4h)

-les relations interspécifiques

 Parasitisme
 Symbiose
 Commensalisme

Chapitre 7 : Action de l’homme dans la biosphère (à l’échelle local, national et


planétaire)

 Actions utiles
 Actions néfastes
1ère PARTIE : BOTANIQUE

Chapitre I : Nutrition des plantes vertes


Leçon 1 : La plante et l’eau : mécanisme d’absorption
Plan de cours
Préalables : notion de cellules, les constituants cellulaires et leurs fonctions
Descriptif du cours 
- Définition de la cellule
- Les constituants cellulaires et leurs fonctions
- les structures inertes
- les structures vivantes
- Différence entre cellule animale et cellule végétale
- ultra structure des cellules animale et végétale

Objectifs :

 Général : ce cours vise la connaissance de la structure de la cellule vivante en


générale et en particulier la cellule végétale et le fonctionnement de ses organites.
 Spécifiques : à la fin du cours l’élève devra être capable de :
 Définir la cellule
 Décrire les différentes parties
 Dégager les fonctions des différents organites qui la constituent
 Faire la structure et l’ultrastructure des cellules animale et végétale

Activités : ce cours se donnera à travers des exploitations de document, de planches et/ou de


croquis

RESUME

Introduction à la biologie :

Le terme Biologie dérive du grec Bios (vie) et logos (discours, science).

La biologie est la science de la vie c'est-à-dire l’étude des organismes vivants (actuels ou
fossiles) aux divers niveaux d’organisation qu’ils présentent (cellules, tissus, organes,
système) et leurs modes de développements, de fonctionnements et de reproduction ainsi que
des relations existant entre eux ou avec l’environnement.

La Biologie regroupe un grand nombre de disciplines ayant toutes comme objectif une
meilleure connaissance du monde vivant. Ce sont :

 La zoologie : étude des animaux


 La botanique : étude des végétaux
 L’écologie : étude des conditions d’existences des êtres vivants et les rapports qui
s’établissent entre cet être vivant et son environnement.
 L’éthologie : Etude des mœurs et du comportement des animaux dans leurs milieux
naturels :
 La systématique et la taxonomie : étudient les critères et les unités de classification
des êtres vivants ;
 La génétique : étude de l’hérédité et de la variabilité des êtres vivants.
 La morphologie : étudie la configuration et la structure des formes externes des êtres
vivants et leurs organes.
 L’anatomie. étude de la structure générale d’un organisme. Elle montre la disposition
des organes les uns par rapport aux autres.
 La physiologie : étude des mécanismes qui réglemente le fonctionnement des organes
et de la structure des êtres vivants.

Chapitre1 : nutrition des plantes vertes (suite)

Leçon 2 : Notion de cellule végétale :


Une cellule se définie comme étant l’unité structurale et fonctionnelle des êtres vivants.
En dépit de leur nombreuses différences d’aspects et de fonction, toutes les cellules ont
un certaines nombres de points communs elles sont entourées d’une membrane (dite
plasmique) enveloppant une substance riche en eau, le cytoplasme dans lequel se trouve
le noyau.
La cellule végétale présent les mêmes constituants fondamentaux mais des observations
faites au niveau de diverses plantes montrent que la cellule végétale diffère de la cellule
animale par des caractéristiques suivants :
 La présence d’une membrane cellulosique recouvrant à l’extérieur la membrane
cytoplasmique. Contrairement à cette dernière, vivante et de nature souple
comme au niveau des cellules animales, la membrane cellulosique est inerte,
solide plus ou moins épaisse chargé de cellulose (glucide) et de pectine. Elle
permet à la cellule végétale de présenter une forme nette et rigide.
 La présente des plastes qui sont des capsules mouvants inclues dans le
cytoplasme ; elles sont de formes diverses et capable d’accumuler des substances
variées qu’ils élaborent (amidon, pigments, telle que la chlorophylle etc.….)

D’après leurs aspects et leurs fonctions on distingue principalement trois types de plastes :

Les chloroplastes : ce sont des plastes facilement visibles dans les cellules des feuilles. Ils
sont chargés de chlorophylle (pigment vert) qui assure l’assimilation chlorophyllienne.

Les amyloplastes : Ils sont incolores et accumulent de l’amidon surtout dans les cellules des
racines. On en rencontre aussi dans les tiges souterraines comme les tubercules (pomme de
terre)
Les chromoplastes : ce sont des plastes colorés par des pigments autres que la chlorophylle :
soit jaune comme les xanthophylles soit rouge comme les carotènes : Les chromoplastes se
rencontrent dans les cellules de fleurs, des fruits murs et certaines racines comme la carotte.

 Un système vacuolaire très développé qui occupe une partie importante du


volume cellulaire.
Les vacuoles sont des poches remplies de liquides.

Structure d’une cellule végétale vue au microscope optique


Chapitre1 : nutrition des plantes vertes (suite).

Leçon 3 : Mécanisme d’absorption -les aspects des cellules :

Plan du cours

Préalable : Notion de cellules végétale mécanisme d’absorption

Descriptif du cours

- Définition des notions de turgescence et de plasmolyse


- Aspects de la cellule dans une solution
- Schémas de la cellule turgescente et plasmolyse.

Objectifs

 Générale ; Ce cours vise la compréhension des phénomènes physico-chimiques d’une


cellule dans une solution donnée :
 Spécifiques : A la fin du cours l’élève devra être capable de :
- Déterminer l’influence de la concentration d’une solution sur l’aspect de la cellule.
- Expliquer la turgescence et la plasmolyse :

Activités  Ce cours se donnera à travers des exploitations de schémas de la cellule dans les
différentes solutions

Résumé :

On place une cellule :

 dans une solution à faible concentration (milieu hypotonique) elle absorbe de l’eau et
se gonfle (augmente de volume du à la pression de son contenu), c’est la turgescence
(entrée de l’eau) 
 dans une solution à forte concentration (milieu hypertonique) : elle se déshydrate, se
vide de son eau et diminue de volume : c’est la plasmolyse (sortie d’eau).
NB : Turgescence et plasmolyse sont dues à des échanges d’eau entre la cellule et le milieu
extérieur.

 Consolidation

1- Déterminer l’influence de la concentration d’une solution sur l’aspect de la cellule.

2- Définir et expliquer la turgescence et la plasmolyse.

3- A quoi sont dues la turgescence et la plasmolyse ?

Chapitre I Nutrition des plantes vertes (suite)

Leçon 4 : la structure du poil absorbant

Plan du cours

Préalables : nutrition des plantes vertes

- Circulation de l’eau dans la plante

- Notion de cellules végétale

Descriptif du cours

- l’absorption racinaire

- structure du poil absorbant (schémas annoté de structure du poil absorbant).

Objectifs :

 générale : Ce cours vise la compréhension a un niveau élargie, la circulation de l’eau


dans la plante et plus particulièrement l’absorption racinaires aux niveau des poils
absorbants
 Spécifique : à la fin de ce cours l’élève sera capable de :
- définir la structure du poil absorbant.
- Expliquer le mécanisme de l’absorption racinaire
- Dégager la fonction des poils absorbant 

Activité Ce cours se donnera à l’aide de l’utilisation d’une plante vivante pour mettre en
évidence les poils absorbants.

Résumé
Les végétaux sont des grands consommateurs d’eau, en prenant l’exemple des plantes
terrestres pourvue de racines, les besoins en eau en 24h pour une plante de 70kg équivalent à
70l d’eau « un végétal absorbe chaque jours son poids d’eau »

Homme de 70kg Plante de 70kg

Structure du poil absorbant

Les racines présentent des portions couvertes de structures filiformes appelées « poils
absorbants » ; chaque poil est une cellule allongée, constituée de :

 Une paroi cellulosique


 Une membrane cytoplasmique
 Un cytoplasme
 Un noyau
 Une grosse vacuole

Consolidation

1- Faite la structure d’un poil absorbant.


2- Dégagez le rôle des poils absorbants.
Chapitre 1 : Nutrition des plantes vertes (suite)

Leçon 5 : L’osmose :

Plan du cours

Préalable : Notion de cellules et le Mécanisme d’absorption :

Descriptif du cours :

- notion d’osmose
- notion de pression osmotique 
- schémas annoté de l’osmomètre et des mouvements du solvant.
- calcule de la pression osmotique.

Objectifs :

 Générale : Ce cours vise la compréhension des mouvements d’un solvant dans un


milieu.
 Spécifique : à la fin de ce cours l’élève doit être capable de :
- expliquer le mécanisme de l‘osmose
- calculer la pression osmotique

Activité : Le cours se donnera à travers l’utilisation d’expériences simples si possibles.

Amener les élèves à faire des exercices d’application.

Résumé

Expérience :

On réalise des membranes artificielles dont les pores sont suffisamment petits pour s’opposer
au passage de toutes les substances dissoutes, mais laisse passer l’eau : de telles membranes
sont dites «  semi-perméables »

Avec une membrane semi-perméable séparons deux milieux aqueux de concentrations


différentes. (Voir schéma)

Résultats :

On assiste alors à un passage d’eau du milieu le moins concentré en soluté vers le milieu le
plus concentré.

Ce passage ou diffusion d’eau d’un milieu hypotonique vers un milieu hypertonique est
appelé « OSMOSE ». Il est conforme aux lois générales de la diffusion (phénomène physique)
correspondant au déplacement de l’eau ou des substances dissoutes suivant un gradient
décroissant et proportionnel à la différence de concentration.

(Voir schémas)
m=membrane semi-perméable
A=soluté
B=soluté (fig1)
B’= solution = eau + soluté (fig2)

Définitions de l’osmose

 osmose = mouvements de l’eau et des substances dissoutes à travers une membrane


semi-perméable, du milieu le plus concentré en eau (milieu hypotonique) vers le
milieu le moins concentré en eau, c’est-à-dire le plus concentré en soluté (milieu
hypertonique).
 On peut dire aussi que l’osmose est l’attraction de l’eau par les molécules dissoutes et,
cette force d’attraction est appelée « pression osmotique »

Notion de pression osmotique

La pression osmotique d’une solution aqueuse dépend essentiellement de sa molarité c'est-à-


dire du nombre de mole de molécules ou d’ions de soluté par litre de solution. Ainsi pour
deux solutions données, la solution à molarité la plus élevée est dite hypertonique, celle à
molarité la plus faible est dite hypotonique ; deux solutions de même concentration sont dites
isotoniques.

Formule de la pression osmotique

Pos= nR.T.C
n = nombre de particules osmotiquement actives

R=coefficient de molarité (= 0.082)

T=température moléculaire °kelvin (T=t°c+273)

C=concentration moléculaire des solutés en mole/litre.

Consolidation

1-Définir l’osmose et expliquer le mécanisme de l’osmose

2-Quelle différence faites-vous transport passif et l’osmose ?

3-Calculer la pression osmotique d’une solution


Bilan : la plante et l’eau : mécanisme d’absorption

Mécanisme de la circulation de l’eau dans la plante (de la racine aux feuilles)

EXPERIENCES :

I)-Une plante déterrée et laissé à l’air se fane et cela d’autant plus vite que ses feuilles sont
fines et larges. Si on a pris soin de peser la plante avant l’expérience, et si au bout de quelques
heures on la pèse à nouveau, la plante fanée aura perdu son poids.

II)- on place une laitue fraiche sous une cloche remplie d’air. Quelques heures après on
constate que la cloche s’est recouverte de buée et que des gouttelettes d’eau coulent le long
des parois. La laitue est alors complètement flétrie.

En réalisant l’expérience sur le plateau d’une balance, on remarque que la balance n’a pas
dévié, mais que le poids de la laitue flétrie est inférieur à celui de la laitue fraiche ; l’eau
déposée sur les parois de la cloche compense cette différence de poids. En se flétrissant, la
plante perd du poids et cette perte de poids correspond à une perte d’eau.

III)- Une laitue arrachée de terre est immédiatement placée dans une vase remplie d’eau, de
manière que seules ses racines trempent dans l’eau. On recouvre l’ensemble d’une cloche ; la
laitue ne flétrie pas alors que les parois de la cloche se recouvrent comme précédemment de
vapeur d’eau.

Conclusion :

Toutes ces expériences nous amènent à deux conclusions :

 L’eau est indispensable au maintien de la vie de la plante.


 La plante rejette de l’eau de manière constante, la plante transpire.
 Cette eau est remplacée par celle qu’absorbent les racines : la plante absorbe.

L’absorption racinaire :

L’eau entrée par les poils absorbants gagne la partie centrale de la racine par deux voies :

 La plus grande partie de l’eau circule de manière extra cellulaire entre les cellules plus
ou moins jointes et surtout dans leurs parois cellulosiques, perméables à l’eau ;
 L’autre voie est intra cellulaire l’eau circule de vacuole en vacuole selon le
mécanisme indiqué à la figure (schéma structure du poil absorbant).

L’eau de la vacuole de la cellule-poil est plus concentrée en solutés divers que l’eau du sol ;
celle- ci pénètre donc dans le poil par diffusion qui, dans le cas de l’eau prend le nom
d’osmose. Les cellules situées vers le centre de la racine ont des vacuoles de plus en plus
concentrées ainsi, l’eau circule dans la racine, et parvient à l’endoderme, couche de cellule
dont la concentration vacuolaire est plus faible et, qui ne peut donc être franchi par diffusion.

Le passage de l’endoderme nécessite donc un travail cellulaire avec dépense d’énergie.


Diffusion et transport actif 

Toute substance tend toujours à diffuser spontanément d’un milieu où elle est la plus
concentrée vers un milieu où elle est la moins concentrée (sous réserve que les deux milieux
soient séparés par une membrane perméable à cette substance).

Un passage passif par diffusion se fait donc selon un gradient ‘‘décroissant’’ de


concentration :

Exemple : le passage de l’eau, qui prend le nom d’osmose, obéit la même règle. Elle diffuse
toujours du milieu le moins concentré en soluté (c'est-à-dire le plus concentré en eau) vers le
milieu le plus concentré en soluté (où moins concentré en eau)

A l’inverse, le transport actif d’une substance qui nécessite de l’énergie, se fait toujours
contre son gradient de concentration

Le transport dans la tige

L’eau venant des racines circule dans de petits tuyaux parallèles à l’axe de la tige appelés
vaisseaux du xylème. Ce sont des vaisseaux conducteurs de sève brute (eau et sels minéraux).

Ce courant ascendant est entretenu par la perte d’eau au niveau des feuilles « ou
transpiration ».

A cette aspiration s’ajoute une poussée radiculaire : en effet si on coupe les feuilles d’une
plante, l’eau continue à monter dans la tige.

L’eau dans les feuilles

L’eau arrive dans les feuilles par les nervures dans lesquelles se prolongent les vaisseaux puis
circule entre les cellules. Une partie de l’eau est retenue par la feuille, l’autre partie s’en
échappe à l’état gazeux : C’est la transpiration. Les portes de sorties sont de petits orifices à
ouvertures variables : « les stomates ».

Bilan : L’eau n’est pas seulement un constituant de la plante :

 elle intervient aussi dans les réactions biochimiques qui entretiennent la vie de la
plante.
 toute cette eau qui transit dans la plante, lui apporte des substances minérales
dissoutes.

Consolidation

3- Expliquez le mécanisme d’absorption racinaire.


4- Quelle différentes faite vous entre la diffusion et le transport actif d’une substance.
Chapitre 1 : Nutrition des plantes vertes (suite)

Leçon 6 : La plante et les sels minéraux

Plan du cours

Préalable : Nutrition des plantes vertes

Description du cours

- Nécessité d’ions minéraux


- Notion de :
 carence,
 déficience,
 tolérance,
 consommation de luxe,
 toxicité,
 concentration optimale,
 seuil de toxicité

Objectifs

 Général  ce cours vise la compréhension de la nécessité d’ions minéraux pour le


développement de la plante.
 Spécifiques à la de cours l’élève devra être capable de :
- Déterminer l’influence de la concentration des ions minéraux sur la croissance de la
plante

Activités : Ce cours sera donné à travers des utilisations de documents avec illustrations.

Résumé

Pour sa croissance, la plante utilise les ions minéraux puisés du sol. Ces ions peuvent se
trouver sous forme combinée ou ionisée ce sont principalement : Na+ cl- Mg2+ Ca2+ so4 PCl4

Nécessité des sels minéraux

Les substances nutritives (azote, phosphore, potasse …) contenues dans le sol s’épuisent à la
longue. Les cultures successives enlèvent au sol une partie des aliments qu’il contient pour
former leurs feuilles, tiges leurs grains leurs fruits. Il faut donc restituer au sol, par l’utilisation
des engrais chimiques, les éléments que les plantes lui enlèvent chaque année.

Les engrais : On appelle engrais tous les aliments apportés aux plantes pour qu’elles
croissent et produisent. Le principal avantage des engrais chimiques est de pouvoir apporter
au sol l’élément fertilisant nécessaire dont les principaux sont : l’Azote, le Phosphore, le
Potassium…

Rôles de quelques éléments minéraux, indispensables à la vie de la plante

 L’azote (N) : absorbé sous forme d’ion Nitrate (NO3-), il donne de la vigueur aux
plantes et assure le développement et la croissance des tiges et des feuilles.

Sa carence dans un milieu ralentie la croissance des tiges et des feuilles des plantes, qui
deviennent chétives (très mince).

 Le Soufre (S) : absorbé sous forme d’ion Sulfate (SO 32- ou SO42-), c’est un élément
plastique des plantes, il rentre dans la constitution d’innombrables protéines végétales.

Sa carence dans un milieu, provoque une coloration vert-pâle des feuilles due à une
dépigmentation chlorophyllienne.

 Le Phosphore (P) : absorbé sous forme d’ion phosphorique (PO43- ou PO4N32-), c’est
l’élément de fructification. Il donne de la rigidité et constitue un cofacteur transporteur
d’énergie (ATP).

Dans un milieu carencé en Phosphore, les plantes sont naines à cause d’une croissance lente
des tiges et des racines.

 Le potassium (K) : absorbé sous forme d’ion Potassium, il a un rôle catalyseur et


intervient dans les mécanismes de perméabilité cellulaire. C’est l’élément de santé.

La carence d’une plante en ion potassium (K+) entraîne la déficience dans la synthèse des
protéines au cours de la photosynthèse.

 Le Calcium (Ca) : absorbé sous forme d’ion calcium (Ca2+), le calcium à un rôle
catalyseur, puisqu’il facilite l’assimilation des Nitrates (NO3-) et diminue la
perméabilité cellulaire en eau des végétaux.

Dans un milieu pauvre en ion Ca2+, on assiste à une nécrose des feuilles du bourgeon terminal
des plantes du fait que la plante soit trop gorgée d’eau.

 Le Fer (Fe) : l’absorption d’ions ferreux (Fe2+) favorise la formation de plusieurs


protéines catalytiques telles que la ferrédoxine, le cytrachrome…

Dans un organisme végétal, la déficience de fer entraîne l’arrêt de la synthèse des


chlorophylles.

 Le Magnésium (Mg) : absorbé sous forme d’ion Mg2+, le magnésium entre dans
fabrication des chlorophylles, sa présence est indispensable à la réalisation de
l’assimilation des rayons solaires. Sa carence entraine l’arrêt de la photosynthèse.

A ces éléments, nous pouvons ajouter le Zinc (Zn), le Bore (B)…


Influence de la concentration des ions (Courbe d’action d’un ion minéral)

Carence : on parle de carence, lorsque la quantité d’ions minéraux dans le sol est
complètement épuisée.

Déficience : elle correspond à une baisse de quantité des sels minéraux dans le sol.

Tolérance : c’est le fait qu’une plante puisse supporter un excès ou un déficit d’ions
minéraux.

Consommation de luxe : on appelle consommation de luxe lorsque la plante puise dans le sol
une quantité suffisante d’ions.

Toxicité : on parle de toxicité lorsque la valeur maximale des sels minéraux supportable par
la plante est excédée.

Seuil de toxicité : c’est la quantité de sels minéraux au-delà de laquelle la plante est saturée.

Concentration optimale : c’est la valeur de la concentration en ion minéral comprise entre


un minima et un maxima.

Exercice intégré :

1- Un agriculteur constate après 5 ans de cultures successives sur la même portion de


terre, une baisse de rendement de produits agricoles et une diminution de la taille des
plants.

En vous servant de vos connaissances sur les besoins en sels des plantes, donnez les
raisons de l’appauvrissement des sols de culture en éléments fertilisants.

Chapitre 1 : Nutrition des plantes vertes (suite)

Leçon 7 : La plante et les sels minéraux

Plan du cours

Préalables : Mécanisme d’absorption :

Descriptif du cours :

- Rappel sur la notion de la diffusion

- Mécanisme d’absorption

- Transport passif :

- Diffusion libre

- Diffusion facilitée :
- Transport actif (fonctionnement de la pompe ionique).

Objectifs :

 général : ce cours vise la compréhension des mécanismes d’absorptions des ions


minéraux au niveau de la plante.
 Spécifiques : A la fin de ce cours, l’élève devra être capable de :
- expliquer le mécanisme de l’absorption des sels minéraux
- Faire la différence entre transport passif et un transport actif.

Activité : Ce cours se donnera par l’utilisation des documents mettant en évidence schémas
de l’ultra structure de la membrane plasmique montrant les deux types de transports

Résumé :

La plante ne peut absorber les sels minéraux que par ses racines. Il est donc nécessaire qu’ils
soient « solubilisés » dans l’eau pour pouvoir pénétrer dans les racines à travers les poils
absorbants.

L’ensemble eau + sels minéraux constituant la sève brute, transportée par la tige (dans les
vaisseaux du xylème) puis transformée au niveau des feuilles en sève élaborée est
indispensable à la vie de la plante.

Mécanisme d’absorption :

L’absorption des ions minéraux chez les végétaux se fait à travers la membrane plasmique,
par un phénomène de transport dont on distingue deux types :

A- Le transport passif :

C’est transport sans dépense d’énergie, il comprend :

 La diffusion libre : C’est le transport des particules dans le sens du gradient de


concentration (gradient osmotique) : seules les substances solubles dans l’eau et dans
les lipides peuvent traverser la membrane lipidique, Exemples : Na+ ; Cl-.........
 La diffusion facilitée : elle se réalise par liaison à un transporteur protéique à la
surface externe de la membrane, puis diffusion vers le cytoplasme (dans le sens du
gradient osmotique) à travers la membrane lipidique.
B- Le transport actif : (pompé) à travers la membrane plasmique, il nécessite une
dépense énergétique car se fait dans le sens contraire de l’osmose (contre le gradient
de concentration).

Le fonctionnement de la pompe ionique :

 La pompe électro neutre : assure un transport primaire actif nécessitant de l’énergie


contre le gradient de concentration par transfert d’ion ;
 La pompe électrogène : assure un transport primaire actif accompagné de transport
d’ions.

Le transport actif secondaire utilise le gradient créé par l’activité de la pompe pour
transporter, par l’intermédiaire des protéines, des substances dans le même sens (symport) ou
sens opposé (antiport).

Consolidation

1)-Déterminer l’influence de la concentration des ions minéraux sur la croissance des plantes.

2)-Expliquez le mécanisme d’absorption de l’ion minéral chez les végétaux.

3)-Quelle différence faite vous entre un transport passif et actif.

Chapitre I : Nutrition des plantes vertes (suite)

Leçon 8 : La transpiration

Plan du cours

- Introduction
- Définition
- Siège
- Mécanisme d’ouverture et de fermeture des stomates
- Facteurs influençant la transpiration

Objectifs

 Général Ce cours vise la compréhension des phénomènes de transpiration chez les


plantes
 Spécifiques : A la fin de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir la transpiration
- Localiser le siège de la transpiration
- Expliquer le mécanisme d’ouverture et de fermeture des stomates
- Préciser le rôle de la transpiration dans l’ascension de la sève
- Citer quelques facteurs influençant la transpiration

Activité : Ce cours se donnera par l’exploitation des documents, des schémas

Matériels Didactique : les documents, les planches, les schémas


Résumé

Tout comme l’organisme humain, la plante a besoin d’eau pour vivre.

L’eau est indispensable à la formation de la sève et participe ainsi aux phénomènes de


circulation et donc à l’apport de nutriments aux différents organes de la plante ; elle est
également au centre des phénomènes de régulation tel que la « transpiration ».

Définition :

La transpiration de la plante est l’exhalation (émission) dans l’air de la vapeur d’eau, des gaz
ou de l’eau quelle avait absorbée.

La transpiration joue un rôle indirecte mais principal dans l’absorption d’eau par la plante, et
ceci grâce au fait quelle est le moteur de la monté (ascension) de la sève brute.

Siège de la transpiration :

La transpiration se fait à deux niveaux :

 Au niveau des stomates : elle la majorité de la transpiration, on parle de transpiration


stomatique ;
 Dans la moindre mesure au niveau de la cuticule des feuilles, ici, la transpiration est
dite cuticulaire, elle représente 5-10% de la transpiration totale :

Constitution d’un stomate

Sur l’épiderme des feuilles, existe des orifices de petite taille appelés « stomates », constitués
de deux cellules foliaires en forme de rein ou de haricot, dite cellule de garde. Entre les
cellules de garde se forme un orifice appelé ostiole.

Structure d’un stomate

Observation et répartition des stomates


Des observations simples réalisées en laboratoire permettent d’identifier les stomates sur
certains épidermes de plantes.

a- Nombre moyen de stomates par mm2 de feuille

Espèce (feuille) Epiderme supérieur Epiderme inferieur


Blé 33 14
Maïs 52 68
Tournesol 80 156
Pois 40 281
Pommier 0 300

b- Remarques
 Lorsque les feuilles sont disposées horizontalement, les deux faces sont
inégalement éclairées : les stomates sont généralement présents sur la face
inférieur, la moins éclairée ;
 Lorsque les deux faces d’une feuille sont également éclairées, les stomates se
rencontre sur les deux faces ;
 Chez les feuilles flottantes des végétaux aquatiques, les stomates sont localiser sur
la face supérieur ;
 Chez les feuilles totalement immergées il n’y a pas de stomates.

Mécanisme d’ouverture et de fermeture des stomates

La transpiration stomatique  varie suivant l’ouverture et la fermeture des stomates, liées


aux différences de pression osmotique dans les cellules de gardes.

Les cellules de garde (ou stomatiques) s’ouvrent et se ferment selon les variations de la
concentration potassique intra cellulaire :

 Lorsque la concentration en ion potassium est élevée, il y a formation d’un milieu


hypertonique, qui entraine une turgescence des cellules par ouverture des stomates ;
 Lors que les stomates se ferment, il y a diminution de la concentration des cellules
stomatiques en eau d’où la plasmolyse des cellules. Elle a pour inconvénient de
ralentir la photosynthèse et de causer l’échauffement de la feuille.

Les stomates contrôlent l’échange gazeux (CO2 et O2) ainsi que la circulation de l’eau.
Facteurs influençant la transpiration

a- Les facteurs structuraux (internes)

Au niveau de la plante, la transpiration stomatique dépend de son anatomie autrement dit de la


surface d’évaporation, ainsi on distingue différents facteurs structuraux :

 La surface foliaire : elle correspond à la surface des feuilles de la plante. Les


stomates étant présents au niveau des feuilles, sa réduction (chute des feuilles ou
feuilles réduites) provoque la baisse de la transpiration ;
 La constitution foliaire : elle est déterminée par la présence ou non des chlorophylles
et la concentration potassique ;
 La densité des stomates : elle est fonction de la face des feuilles, du nombre de
stomates et de l’espèce végétale considérée.

b- Les facteurs externes

Les facteurs externes correspondent à l’environnement de la plante. Les plus importants sont :

1- La nature du sol, déterminée par :


- Concentration de la solution du sol ;
- L’humidité du sol ;
2- La température, elle est définie par :
- L’humidité de l’air (hydrométrie)
- L’agitation de l’air
3- La luminosité (éclairage/lumière)
4- La teneur de l’atmosphère en gaz carbonique (CO2)

Activité :

1- Localiser le siège de la transpiration


2- Expliquer le mécanisme d’ouverture et de la fermeture des stomates
3- Citer quelques facteurs influençant la transpiration.

Chapitre I : Nutrition des plantes vertes (suite)

Leçon 9 : Utilisation des substances absorbées.

Plan de cours

- Circulation de la sève brute


- Devenir de la sève brute
- Schéma de synthèse

Objectifs :

 Général : Ce cours vise la connaissance de la destinée de la sève brute


 Spécifiques : A la fin de ce cours, l’élève doit pouvoir :
- Expliquer la circulation de la sève brute
- Préciser le devenir de la sève brute
- Elaborer un schéma de synthèse de la circulation de la sève brute

Activités : ce cours se donnera avec l’appui de l’exploitation des documents l’utilisation des
schémas pour expliquer la circulation de la sève brute.

Matériels Didactique : documents, les schémas, les planches

Résumé

Dans les végétaux verts, les substances absorbées (eau et sels minéraux), constituent la sève
brute, acheminées jusqu’aux feuilles servent :

- A l’élaboration de la matière organique ;


- A la synthèse de molécules spécifiques : Protéines, chlorophylles, pigments
divers.

Synthèse de la matière organique

1- Les origines de la matière organique

*Un végétal vert puise du sol l’eau et les sels minéraux tels ; calcium, potassium, magnésium
*Eclairée, cette plante dégage de l’oxygène.

*Des mesures quantitatives montrent qu’elle absorbe simultanément du dioxyde de carbone :


ce carbone provient du CO2 atmosphérique pour les plantes terrestres, du CO2 dissout pour les
plantes aquatiques.

2- Les conditions de synthèse :

Expériences : exposée les feuilles d’un végétal aux rayons solaire pour éclairage :

Feuille1 : aucun traitement :


Feuille2 : cache noir retirer avant la décoloration dans l’alcool ;
Feuille3 : elle est dite panachée : son bord blanc est dépourvu de chlorophylle

Figure des feuilles A, B, et C

A : éclairement pendant plusieurs heures B : feuille décolorée par l’alcool chaud

C : feuille dans l’eau iodée.

NB : l’eau iodée est le réactif de l’amidon c’est un liquide jaune qui colore en violet l’amidon.

Avant Dans l’eau


Conclusion
décoloration iodée
Feuille1 Toute la feuille contient de l’amidon
La partie non éclairée n’a pas d’amidon,
Feuille 2 la lumière est indispensable pour que la
feuille en fabrique
La partie sans chlorophylle n’a pas
Feuille 3 d’amidon, sans elle la feuille ne peut pas
élaborer l’amidon

Conclusion :

En présence de lumière, une feuille chlorophyllienne réalise la synthèse de molécules


organiques : C’est la photosynthèse.

Activité :

1- Préciser le devenir de la sève brute


2- A l’aide d’un schéma expliquez la circulation de la sève brute.

Chapitre 1 : Nutrition des plantes vertes (suite et fin)


Leçon 9 : La : photosynthèse

Plan du cours

Préalable : Production de la matière organique

Descriptif du cours

Notion de photosynthèse

- Définition
- Structure photosynthétique
- Les échanges gazeux
- L’assimilation
- Mécanisme
- Phase lumineuse
- Phase obscure

-Intensité photosynthétique : les facteurs influençant le rythme de la photosynthèse

-Importance de la photosynthèse

Objectifs :

 Général Ce cours vise la compréhension de l’assimilation chlorophyllienne et la


synthèse de la molécule organique
 Spécifique A la fin de ce cours l’élève devra être capable de :
- Mettre en évidence les échanges gazeux chlorophylliens.
- Définir la photosynthèse
- Faire la structure photosynthétique
- Expliquer le mécanisme de la photosynthèse
- Déduire l’importance de la photosynthèse dans la biosphère

Activité : Ce cours se donnera a travers l’exploitation des documents, les observations


microscopique, des schémas

Matériels Didactique : les documents, le microscope, les planches.

Résumé

Notion de photosynthèse
Définition :

La photosynthèse (mot qui veux dire littérairement fabrication avec de la lumière) permet aux
plantes vertes de fabriquer leurs nourriture à partir d’eau et de dioxyde de carbone, en utilisant
l’énergie contenue dans la lumière du soleil.

Au cours de cette réaction chimique, les molécules d’eaux sont décomposées : leur hydrogène
est introduit dans la substance organique synthétisée alors que l’oxygène qui n’est qu’un
déchet est rejeté.

H2O +CO2---------- -Glucide +O2

Structure photosynthétique : La feuille, organe de la photosynthèse : elle reçoit, produit et


exporte.

Les échanges gazeux

L’ensemble des échanges gazeux entre une plante et l’air est assuré au niveau des feuilles :
l’épiderme des feuilles est pourvu d’orifices microscopiques (les stomates) qui sont les portes
d’entrée et de sortie des substances échangées avec l’air atmosphériques. L’ouverture et la
fermeture contrôlée des stomates, permet la régulation de ces échanges.

Chaque stomate assure les rentrées et les sorties représentés ici séparément

1+4 = respiration // 2+3 = échange gazeux // 5 = transpiration

2)-L’assimilation 
Processus par lequel la plupart des végétaux assure le piégeage et la transformation de
l’énergie solaire en énergie chimique de synthèse.

Les feuilles fonctionnent comme des panneaux solaire : elles renferment un capteur d’énergie
qui est la chlorophylle, pigment vert contenue dans les structures cellulaires appelées
chloroplastes. Ces derniers sont des véritables petites usines à photosynthèse

Mécanisme de synthèse

Il se réalise en deux phases : une phase lumineuse et une phase

 La phase lumineuse

Les réactions lumineuses s’effectuent dans les cellules de la feuille du végétal, les
chloroplastes, et plus précisément dans les thylakoïdes ; replies de la membrane
chloroplastique interne contenant des pigments et enzymes. Exemples : les caroténoïdes et les
phycoérythrines.

Au cours de cette phase, l’énergie lumineuse est piégée par les photosystèmes il s’en suit une
synthèse d’ATP (molécule neuro-énergétique), à partir d’ADP.

L’intensité des réactions lumineuse est variable selon que la plante soit sciaphile (plante
d’ombre) ou héliophile (plante de lumière).

 la phase obscure :

Les réactions ont lieu dans le stroma (matrice) du chloroplaste, où l’énergie stockée sous
forme d’ATP et de NADPH est utilisée pour réduire le CO 2 en carbone organique sous forme
de glucide.

4)-Intensité photosynthétique et facteurs influençant la photosynthèse :

La production primaire requiert un ensemble de facteur externes (teneur de l’atmosphère en


CO2, la proportion d’eau et de sel minéraux, la température, l’éclairement) et internes (index
foliaire, la teneur en chlorophylle, l’ouverture des stomates) dont, l’influence sur une espèce
végétale donnée peut être estimée par la mesure de l’intensité photosynthétique : elle est
égale au volume d’oxygène dégagé par unité de masse et par unité de temps (ou volume du
CO2 absorbé par unité de masse et par unité de temps).

Dans un ensemble de facteurs en interaction, c’est celui le plus éloigné de sa valeur optimale
qui limite la photosynthèse : on l’appelle facteur limitant de la photosynthèse, qui obéit alors
à la loi dite du facteur minimum ou loi du minimum.

5)-Importance de la photosynthèse :

Devoir de maison : déduire l’importance de la photosynthèse (pour la plante et pour les


animaux) dans la biosphère.

Réponse : elle participe à :


 La purification de l’air par l’absorption du dioxyde de carbone et le rejet du dioxygène
 La production de la biomasse végétale

Consolidation

1)-Définir la photosynthèse et expliquez son mécanisme

2)-Déterminez les conditions de synthèse de la matière organique

Chapitre II : la reproduction chez les spermaphytes (plantes à fleurs)

Leçon12 : la fleur

Plan du cours :

Préalable : notion de biologie végétale.

Descriptif du cours :

La fleur :

- Définition
- Description
- Les organes protecteurs
- Les organes reproducteurs
- Coupe longitudinale d’une fleur

Objectifs :

 Général : Ce cours vise la compréhension de reproduction chez les plantes à fleur ou


spermaphytes
 Spécifiques : A la fin de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir la fleur
- Décrire la fleur
- Faire la coupe longitudinale de la fleur

Activités : Ce cours se donnera à travers les documents, apport d’une fleur, les planches

Matériels Didactique : documents, fleur, les planches.

Résumé

1)- Définition :

La fleur est l’organe de reproduction de la grande majorité des plantes (les plantes à fleur),
après fécondation elle se transforme en un fruit qui renferme la ou les graines.
Les fleurs peuvent êtres isolées au bout d’une tige ou d’un rameau mais peuvent aussi être
réunies en groupe appelé « inflorescence ».

Les inflorescences peuvent avoirs la forme de grappes, de plumeaux, de parapluie, de


plateaux ronds.

2)- Description d’une fleur :

Les éléments d’une fleur :

Une fleur comprend plusieurs éléments très reconnaissables.

 Les organes protecteurs :


a)- les sépales : Ce sont des pièces (souvent vertes) qui entourent et protègent la fleur
lorsqu’elle est encore en bouton. Une fois la fleur épanouie, les sépales se trouvent
souvent cachés sous les pétales, l’ensemble des sépales d’une fleur est appelé le calice.
b)- Les pétales : Ce sont généralement les éléments les plus colorés de la fleur. Ils
portent à leurs bases des glandes spécialisées qui fabriquent le nectar. La forme, le
nombre et la couleur des pétales peuvent êtres très différents selon les espèces.
L’ensemble des pétales d’une fleur est appelé la corolle.
 Les organes reproducteurs
a)- Les étamines : Ce sont les éléments mâles de la fleur .elles fabriquent le pollen,
une fine poudre (souvent de couleur jaune) contenant les cellules reproductrices mâles
(gamètes mâles).
b)- Le pistil : C’est l’élément femelle de la fleur. Sa base est formée par l’ovaire qui
renferme l’ovule c’est la cellule reproductrice femelle.
Au sommet du pistil se trouve une région collante (appelée stigmate) qui permet de
retenir le pollen. Le pistil est parfois composé de plusieurs ovaires et de plusieurs
stigmates.

Chapitre II : la reproduction chez les spermaphytes (plantes à fleurs) (suite)

Leçon 13 : La fleur (suite)


Plan du cours :

Préalables : Notion de biologie végétale- description de la fleur

Descriptif du cours

La fleur : Structure des organes reproducteurs

- Structure des étamines ou androcée


- Les grains de pollen
- Structure du pistil ou gynécée

Objectifs :

 Général : Ce cours vise la compréhension de la structure des organes reproducteurs.


 Spécifiques : A la fin de ce cours l’élève devra être capable de :
- Faire la structure de l’étamine
- Décrire le grain de pollen
- Faire le schéma du grain de pollen
- Décrire la structure de l’ovaire
- Expliquer la formation du sac embryonnaire

Activités : Ce cours se donnera par l’exploitation des documents, des schémas, des planches

Matériels Didactique : document, schémas, planches

Résumé

II- Structure des organes reproducteurs :

A- Structure des étamines ou androcée.

L’étamine comprend deux parties :

 Le filet : ordinairement très étroit, c’est par lui que l’étamine est fixée au réceptacle.
 L’anthère : est une masse renflée et allongé, de couleur généralement jaunâtre.

Elle comporte (4) quartes sac pollinique disposé dans deux loges séparée l’une de l’autre par
le connectif qui fait suite au filet et qui peut quelque fois s’élever au-dessus de l’anthère.
Parvenue à maturité, les anthères s’ouvrent généralement par deux fentes longitudinales ; les
fentes de déhiscences, et laissent s’échapper une poussière jaune constituée d’une multitude
de petits grains de pollen.

Schéma d’une anthère

Les grains de pollen :

a- structure
Les grains de pollens sont ordinairement de couleur jaune. Leur taille varie de 8 à 200 micron,
leur forme est souvent sphérique mais chez un bon nombre d’espèce elle est plus ou moins
ovoïde. Si on observe le grain de pollen à un fort grossissement, on pourra par transparence
examiner sa structure (voir fig)

Schéma d’un grain de pollen

De l’intérieur vers l’extérieur, on a :

 Une membrane extérieure très épaisse souvent ornée : l’exine, qui est imperméable.
Elle est formée des pores interrompent en certains points ;
 Une membrane interne plus fine c’est l’intine, qui elle est cellulosique.

Au pore de la membrane externe correspondent de légers épaississements de la membrane


interne, le cytoplasme, qui peut contenir les deux noyaux difficilement visibles : l’un gros,
plus ou moins sphérique, est le noyau végétatif, l’autre beaucoup plus petit, est le noyau
reproducteur.

b- formation

Les observations microscopiques montrent que l’anthère d’une jeune étamine, proche de la
maturité, contient quatre (4) massifs de larges cellules dont chacune porte un noyau contenant
deux lots de chromosomes (2n!) : ce sont les cellules-mères, diploïdes (à 2n!).

(SCHEMA)

Chaque cellule-mère subit deux divisions successives (Méiose) au cours desquelles a lieu une
réduction chromatique aboutissant à une tétrade de cellules haploïdes (à n!), formant les (4)
grains de pollen.

Les grains de pollen se chargent alors de réserves, dédoublent leur membrane en exine et
intine puis leur noyau se divise en deux : un noyau végétatif et un noyau reproducteur.

Au cours de la maturation, les grains de pollen se séparent les uns des autres, ils se
déshydratent en formant une poudre remplissant les sacs polliniques mûrs. La déhiscence de
l’anthère libère ensuite le pollen.

(SCHEMAS)

B- Structure du pistil ou gynécée


Le gynécée est l’élément femelle de la fleur. A cause de sa forme on lui donne le nom de
pistil (du latin pistilus = petit pilon).

Il est composé de un ou de plusieurs carpelles. Chaque carpelle est formé de trois parties :

 L’ovaire : est la partie renflée et creuse insérée sur le réceptacle. Il contient les
ovules ; ceux-ci se développent à partir d’un renflement appelé placenta.
 Le style : est une colonnette plus ou moins frêle qui surmonte l’ovaire ;
 Le stigmate : termine le style ; c’est un renflement garnit de papilles visqueuses.

a- Structure et organisation de l’ovule 

La coupe d’un ovule montre qu’il comprend à son pôle micropylaire une grosse cellule, le
gamète femelle ou oosphère entouré de deux autres cellules appelées synergides.

Au pôle opposé symétriquement, se trouve trois (3) autres cellules, les cellules antipodes.

Au centre du sac embryonnaire, dans une masse importante du cytoplasme se trouve deux
noyaux, les noyaux secondaires.

Extérieurement, l’ovule est une masse ovoïde de petite taille rattachée au placenta par un
mince filament, le funicule. Il porte le nom de hile au point d’insertion sur l’ovule.

L’élément essentiel de l’ovule est le nucelle, qui contient le gamète femelle ou oosphère.

Deux téguments protègent le nucelle 

 Un tégument externe, la primine ;


 Un tégument interne la secondine

Un orifice ou micropyle, placé au sommet de l’ovule met en communication le nucelle avec


l’extérieur.

Schéma de l’ovule

b- Formation du sac embryonnaire

Dans les jeunes ovules, le nucelle ne contient pas de sac embryonnaire mais on distingue au
voisinage du micropyle une cellule volumineuse dont le noyau contient (2n!), elle est dite
cellule-mère du sac embryonnaire.

Cette cellule-mère subit une méiose (deux divisions mitotiques successives), au cours de
laquelle a lieu une réduction chromatique, ainsi se forment quatre (4) cellules superposées
dont les noyaux haploïdes n’ont plus que (n!). Parmi ces quatre (4) cellules, trois (3)
dégénèrent tandis que la 4ème grossit et constitue un jeune sac embryonnaire. (SCHEMAS)

Chapitre II : La reproduction chez les spermaphytes (suite)


Leçon 14 : De la fleur à la graine : la pollinisation

Plan de cours :

Préalable : Structure des organes reproducteurs :

Descriptif du cours :

a- Pollinisation

- Définition
- Différents types

b-Facteurs de pollinisation

- Le vent
- L’eau
- Les animaux

Objectifs :

 Général : Ce cours vise la compréhension des phénomènes de la pollinisation.


 Spécifiques : A la fin de ce cours l’élève devra être capable de :
- Définir la pollinisation
- Enumérer les types de pollinisation
- Identifier les facteurs de pollinisation

Activités : Ce cours se donnera à travers l’utilisation des documents, des planches, des
schémas.

Matériels Didactique

Les planches, les documents, les schémas…

Résumé

La plante, arrivée à la maturité s’épanouit en une fleur « qui ne vit que pour donner la vie et
qui meurt en formant la graine », portant ainsi «  en son cœur, l’espoir de l’avenir et le germe
des générations futures ». P. de Saint-seine, la découverte de la vie.

Mais, pour répondre à ses espérances, la fleur a besoin d’être fécondée. Pour que la graine
puisse se développer et le pistil se développer en fruit, il est nécessaire dans la plus part des
cas que les gamètes mâles viennent à la rencontre des gamètes femelles (pollinisation) et que
leurs noyaux se fusionnent (fécondation).

a)- La pollinisation :
Définition : la pollinisation est le transport des grains de pollens des anthères sur le stigmate
du pistil. C’est le stade préliminaire de la fécondation.

b)- Les types de pollinisation:

- La pollinisation directe: c’est la pollinisation au cours de laquelle les grains de pollens


mûrs d’une anthère tombent directement sur les stigmates du pistil au sein d’une même fleur.
C’est le cas le plus simple, mais le plus rare, malgré le grand nombre de plantes monoïques.

Elle est facilitée par l’agitation des fleurs, la disposition des étamines par rapport au stigmate
et parfois par leur mouvement propre.

-La pollinisation indirecte ou croisée : Elle est de règle chez plus de 80% des plantes.

C’est la pollinisation au cours de laquelle, les grains de pollen des anthères et les ovules
n’appartiennent pas à la même fleur.

Chez les plantes possédants à la fois étamines et capelles, de nombreux éléments viennent
contrecarrer l’auto fécondation :

 -La maturité des organes sexuels (qui peut ne pas être simultanée) ;
 -La disposition des pièces florales (qui peut rendre difficile et même impossible une
auto fécondation).

Ce type de pollinisation s’effectue par l’intermédiaire d’éléments extérieurs à la plante dits


« agents pollinisateur »

- Les facteurs de pollinisation :

Le vent : il est indispensable à la fertilisation d’un grand nombre de fleurs peu voyantes,
inodores ou incomplètes.

Ce mode de fécondation par son imprécision, exige une production considérable de pollen et
une adaptation des organes femelles.

Les animaux (insectes et oiseaux) : l’intervention des insectes et des oiseaux dans la


pollinisation est le facteur le plus important.

Les insectes sont attirés surtout pour le parfum émanant des fleurs, et secondairement par
leurs couleurs brillantes. Les grains de pollens se fixent sur les poils de leurs corps, pour être
ensuite abandonnés sur les stigmates gluants des fleurs voisines.

L’eau : comme le vent, les insectes et les oiseaux, l’eau joue le rôle de transporteur de pollen
pour un petit nombre de plantes aquatiques.

(SCHEMAS)
Chapitre II : La reproduction chez les spermaphytes (suite)

Leçon15 : la double fécondation

Plan du cours :

Préalable : de la fleur à la gaine : notion de pollinisation ;

Descriptif du cours

La fécondation :

- Définition
- Double fécondation
- Formation de la graine et du fruit
- Schéma explicatif

Objectifs :

 Général Ce cours vise la compréhension des phénomènes (mécanisme) de la


reproduction chez les plantes à fleur
 Spécifiques A la fin de cours, l’élève doit être capable de :
- Définir la fécondation
- Expliquer la double fécondation
- Décrire le schéma explicatif de la formation de la graine et du fuit

Activités : Ce cours se donnera par l’exploitation des documents, des planches et des schémas
explicatifs

Matériels Didactique les documents, les planches

Résumé

La fécondation : La fécondation de l’ovule c'est-à-dire l’union de l’oosphère et de


l’anthérozoïde qui donne naissance à un œuf qui se développe en un fruit.

La double fécondation : chez les spermaphytes, le tube pollinique, au contact du nucelle, en


digère le sommet grâce à des diastases. Son extrémité crève et les deux (2) anthérozoïdes
passent dans le sac embryonnaire : il se produit une double fécondation.

 Un des noyaux de l’anthérozoïde, le noyau reproducteur (à n !) fusionne avec


l’oosphère (à n !) donnant naissance à l’œuf principal ou l’œuf plantule (à n !).
 L’autre anthérozoïde s’unit aux deux (2) noyaux secondaires (à 2n !) formant ainsi
l’œuf accessoire ou œuf albumen (à 3n !).

Schéma de la fécondation

Formation de la graine (développement des œufs fécondés)


L’ovule venant d’être fécondé, comprend un nucelle enveloppé par des téguments et un sac
embryonnaire contenant deux œufs issus de la double fécondation

(SCHEMA)

Bientôt, synergides et antipodes se résorbent, il ne restera plus au sein du sac embryonnaire


que les deux œufs dont le développement construira la graine. Elles se divisent activement et
simultanément :

a- L’œuf principal ou plantule se développe en embryon et on observe les organes qui


composent la plantule de la graine à savoir ;
- La radicule : future racine, tourné vers le micropyle ;
- Une gemmule : jeune bourgeon des feuilles située à l’opposé de la radicule ;
- La tigelle : située entre les deux, portant latéralement deux larges feuilles, les
cotylédons qui demeurent mince dans la graine à albumen.
b- L’œuf accessoire par ses divisions répétées, produit une masse de cellules formant
autour de la plantule l’albumen, tissu dans lequel s’accumulent les réserves nutritives.
Au cours de sa croissance, l’albumen digère le nucelle de l’ovule, prend sa place et
vient s’appliqué contre les téguments qui s’épaississent et durcissent devenant ainsi les
téguments de la graine.

Transformation de l’ovaire en fruit

Quand les ovules ont été fécondés, l’ovaire se transforme en fruit :

- L’épiderme, externe de l’ovaire devient la peau du fruit ou épicarpe ;


- Le parenchyme médian (couche intermédiaire) devient la chair ou mésocarpe ;
- L’épiderme interne devient l’endocarpe : c’est la graine ou le noyau du fruit.

Chapitre II : la reproduction chez les spermaphytes (suite)

Leçon16 : le fruit 

Plan du cours :

Préalable la fécondation chez les plante à fleur

Descriptif du cours

Le fruit :

- Définition
- Description
- Types
- Classification
- Importance
Objectifs :

 Général Ce cours vise la compréhension sur la notion de fruit


 Spécifiques A la fin de ce cours l’élève doit être capable de :
- Définir un fruit
- Décrire un fruit
- Connaitre les différents types de fruits
- Faire la classification des fruits
- Dégager l’importance des fruits

Activités : Ce cours se donnera par l’exploitation des documents, l’exemple d’un fruit ou
schéma, des planches

Matériels Didactique les documents, le fruit, les planches.

Résumé

La fécondation réalisée, la fleur, en tant que telle, à terminer son rôle. Certains de ses
éléments ne tardent pas à se flétrir, pendant que d’autres vont se transformer pour constituer le
fruit. En même temps les ovules fécondés donneront les graines.

Définition

Le fruit résulte du développement post floral des éléments constituant l’ovaire et parfois
même des organes qui l’entourent : étamines, sépales, pétales et réceptacle. Le fruit protège là
ou des graines qui seront mises en liberté, ensuite, par la déhiscence du fruit, c'est-à-dire par
son ouverture ou par sa destruction.

Classification :

Il est nécessaire de distinguer :

 Les fruits résultant d’une seule fleur, on les appelle fruit simples, ils pourront être
charnus ou sec.
 Les fruits charnus : ce sont des fruits à péricarpe épais, mou, charnu et souvent
sucrés. Exemples : la mangue, la tomate…
 Les fruits secs : ce sont des fruits à épicarpe mince, sec et souvent ligneux.
Exemple : le haricot, les noix de coco…
 Et les fruits résultant à la fois de plusieurs fleurs, on les classes dans les fruits
complexes.

Les fruits charnus simples

 La drupe : l’endocarpe, et parfois la partie interne du mésocarpe, se durcissent par


suite de la lignification de leurs cellules ; ils forment une enveloppe protectrice dure à
la ou aux graines qui se sont formées à partir des ovules : on a alors un fruit à noyau
ou à drupe. Exemples : la cerise, la framboise, la noix, l’amande…
 La baie : l’enveloppe protectrice de la ou les graines ne provient que du durcissement
des téguments de l’ovule ; on a un fruit à pépin, ou baie. Exemples : le raisin, la
tomate, la datte, l’orange, la pomme, la banane….

Nb : la banane (« musa paradisia ») est un fruit résultant du développement d’un ovaire dans
lequel les ovules n’ont pas été fécondés. C’est un fruit qui ne renferme donc aucune graine. Il
appartient aux fruits parthénocarpiques.

Les fruits secs

Le péricarpe, c’est-à-dire l’ensemble de l’épicarpe, du mésocarpe et de l’endocarpe forme un


tout, mince, sec et imperméable.

 Les uns ne s’ouvrent jamais et la graine qu’ils renferment n’est libérée que par
décomposition du péricarpe ou par son éclatement au moment de la germination. Ce
sont les fruits indéhiscents : akènes (noisette), caryopses (le blé par exemple)…
 Les autres s’ouvrent spontanément quand ils sont arrivés à maturité. Ce sont les fruits
secs déhiscents : follicules, les gousses (haricot, arachide, lentille...), la silique, la
capsule (marron, pavot), la pyxide.

Les fruits complexes

Ils ont pour origine une inflorescence composée. C’est le cas de la figue, de l’ananas…

La graine et la germination

Chapitre 3 : diversité du monde vivant

Critères et unités systématiques

La systématique

Définition : la systématique est une méthode rationnelle qui s’occupe de la classification des
êtres vivants suivant des traits caractéristiques déterminés.

Les critères de classification 

Classer, c’est regrouper, arranger les êtres vivants (animaux et végétaux) dans un ordre
rationnel en tenant compte du degré de leur adaptation et de leur ressemblance
morphologique, anatomique et physiologique.
Méthodes de classification

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