LES BESOINS EN EAU

A - LES POINTS D'EAU

LES BESOINS EN EAU

A - LES POINTS D'EAU

A. Les points d'eau.
I - CARACTÉRISTIQUES:
 L'estimation d'un débit horaire d'eau
nécessaire à la lutte contre un incendie qui
détermine la répertoriation d'un point
d'eau est basé sur un incendie de risque
moyen, qui correspond au cas le plus
fréquent et qui justifie la mise en oeuvre de
2 GL de 65/18 ou 2 LDV 500 nécessitant
une quantité d'eau de:
 120 m3/ disponible en deux heures.
 Cette capacité ou volume est une valeur
moyenne, qui peut se trouver modifiée
suivant la nature et l'importance du risque
à défendre.

II - DIFFÉRENTS TYPES:
 On appelle "Point d'eau" un endroit où
l'on peut puiser de l'eau, d'une manière
quelconque, pour la lutte contre l'incendie.
Un point d'eau peut être :
 1. Naturel :
 cours d'eau, nappe d'eau, etc...
 Le point d'eau naturel peut être aménagé :
estacade, quai, "point d'aspiration"
spécialement équipé pour les engins-
pompes.
 Conditions: Débit supérieur ou égal à 17 l/s.
Nota:
 Débit = 17 l/s est égal à 1000 l/mn ou 60
m3/heure.
POINT D'EAU NATUREL : Étang
POINT D'EAU NATUREL :
 2. Artificiel :
 Il se présente alors de deux manières
différentes:
 a . la réserve d'eau statique:
 Puisard d'aspiration, forage, bassin ou
piscine, réservoir etc,
 Condition: Capacité supérieure ou égale à
120 m3.
 POINT D'EAU ARTIFICIEL

 Ouvrage aménagé; sur cours d'eau ou nappes

phréatiques dont la hauteur par rapport au sol doit
être inférieure à 8 mètres. ( Théorique maxi = 10m.)
 POINT D'EAU ARTIFICIEL

 Canalisation enterrée dans le sol jusqu'à la nappe

phréatique dont la hauteur par rapport au sol est
inférieure à 8 mètres. (maxi Théorique = 10m.)
POINT D'EAU ARTIFICIEL BASSIN
POINT D'EAU ARTIFICIEL CITERNE
NOTA:
 Dans les points d'eau naturels et artificiels
statiques, (bassin, réservoir, etc...), on puise
l'eau et on la refoule en pression dans les
tuyaux, par l'intermédiaire d'un engin
pompe.
 On dit que l'on "met en aspiration".
 b . Conduites d'adduction d'eau:
 Les conduites d'adduction d'eau, mises en
place par les communes, par l'intermédiaire
de syndicats mixtes ou de sociétés, afin de
fournir l'eau potable ou d'arrosage aux
administrés, sont également utilisées comme
source d'eau pour la lutte contre les
incendies.
 Pour cela, il faut installer sur ces conduites
dont le diamètre doit être égal ou supérieur à
100 mm, des prises d'eau appelées
hydrants:
 UN HYDRANT EST:
 Une bouche ou un poteau d'incendie,
Il doit être alimenté convenablement en
débit et en pression.
 Conditions: Débit supérieur ou égal à 17 l/s.
 Avec les hydrants, on se sert de la pression
existante; si elle est suffisante, on peut
alimenter directement les lances, sinon, on
utilise un engin-pompe pour "relever" la
pression au niveau nécessaire.
 On dit que l'on "met en refoulement".
 Conduites d'adduction d'eau:
 1. Continuité et maillage de plusieurs
conduites permettant un écoulement de l'eau
dans tous les sens.
 2. Canalisation partant d'un réservoir
jusqu'en bout de conduite en cul-de-sac.
( Un seul sens de circulation de l'eau.)
 PRINCIPE D'ALIMENTATION DES
HYDRANTS, DES CONDUITES
D'ADDUCTION D'EAU DES VILLES
POUR LES ENGINS-POMPES.