Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
PROTECTION
INDIVIDUELLE
Qu’est-ce qu’un EPI ?
EPI appropriés.
Comment choisir les EPI ?
Un EPI doit être approprié aux risques à prévenir, adapté au travailleur
et compatible avec le travail à effectuer. Son choix sera donc guidé par
l’analyse du poste de travail.
d’irritation de la peau...).
supplémentaires.
Comment choisir les EPI ?
Par exemple :
Prise en compte du confort : comparé à un masque sans soupape, un
masque de protection respiratoire jetable avec soupape améliore le
confort.
Prise en compte de la gêne : la rigidité de certaines chaussures munies
de semelles anti-perforation ne facilite pas la conduite d’un chariot
automoteur.
Création d’un autre risque : des gants inadaptés ne permettent pas de
saisir fermement des tôles glissantes et peuvent occasionner leur chute.
Comment choisir les EPI ?
Si les EPI sont détériorés pour quelque motif que ce soit, ils
Les EPI sont fournis gratuitement par l’employeur. Ils ne sont pas
respiratoire.
La vérification des EPI
Vérification avant utilisation:
Lors de chaque utilisation, les EPI doivent faire l’objet d’une vérification de
maintien en état de conformité avec les règles techniques de conception qui
leur sont applicables. Pour ce faire, il convient de contrôler les indicateurs
de détérioration évoqués (usure de composants…) et de vérifier la date de
péremption.
Vérifications périodiques:
La réalisation de vérifications périodiques par l’employeur lui permet de
s’assurer du maintien en état de conformité des EPI et, si besoin, de procéder
aux réparations nécessaires ou au renouvellement de ces EPI.
C’est à l’employeur de définir la périodicité et la nature de ces vérifications
et de veiller à ce qu’elles soient réalisées par une personne compétente.
En cas de réserves médicales au port d’un EPI ?
position du travailleur...).
est courant de rencontrer des résistances au port des protecteurs lors de leur
mise a disposition.
Ces résistances peuvent se traduire par le non-port des protecteurs, par des
Lunettes à branches
Les lunettes a branches sont un protecteur de l’œil dont
les oculaires sont disposes dans une monture a branches
et qui peuvent comporter des protections latérales.
L’oculaire est la partie transparente d’un protecteur qui
permet la vision. Les lunettes a branches n’assurent pas
d’étanchéité vis-à-vis du milieu ambiant.
Les types de protecteurs des yeux / du visage
Lunettes masques
Une lunette masque est un protecteur de l’œil muni d’un ou de deux oculaires
fixes dans une monture souple enfermant la région orbitale. Les lunettes de ce
type sont maintenues en place par un serre-tête élastique qui, correctement
ajuste, permet d’assurer l’étanchéité vis-à-vis du milieu ambiant.
Une lunette-masque comporte un système de ventilation directe ou indirecte,
qui réduit une éventuelle formation de buée.
Le port de lunettes correctrices est possible par-dessous certains modèles de
lunette avec oculaire unique ; en revanche, il est impossible sous un masque
muni de deux oculaires.
Certains modèles sont davantage recommandes pour la protection contre les
risques chimiques de part leur étanchéité vis-à-vis du milieu ambiant.
Les types de protecteurs des yeux / du visage
Écrans faciaux
Les écrans faciaux protègent les yeux, le visage et une partie du cou. Ils
sont fixes sur un serre-tête avec ou sans protecteur frontal, ou s’adaptent
sur un casque ou une cagoule. Ils peuvent être équipés de plastrons ou
bavettes permettant la protection du cou. Pour une utilisation intermittente,
il existe des écrans faciaux de type relevable ou des écrans tenus a la main.
Ce sont les seuls équipements pouvant assurer une protection globale des
yeux et du visage, mais ils n’assurent pas l’étanchéité vis-à-vis du milieu
ambiant.
Les écrans faciaux peuvent être portes pardessus des lunettes correctrices.
Les types de protecteurs des yeux / du visage
Pour les activités de soudage, les écrans faciaux sont équipés de filtres
du processus de soudage.
Choix du type de protecteurs
La liste d’évaluation des risques et des contraintes décrite au
chapitre précédent (ou toute autre méthode d’analyse) va servir
de base de données pour l’élaboration du cahier des charges
définissant les caractéristiques du protecteur.
Ce cahier des charges pourra être préparé par le chargé de
sécurité de l’entreprise ou toute autre personne compétente.
Cette liste d’évaluation peut aussi être soumise à plusieurs
fournisseurs, qui proposeront les produits de leur gamme
répondant aux besoins de l’utilisateur.
Choix du type de protecteurs
La nature du risque va guider le choix du type de protecteur et de ses
caractéristiques.
Dans le cas où il existe simultanément plusieurs risques, il est nécessaire
de choisir un type de protecteur adapté à l’ensemble des risques à
couvrir.
Par exemple, s’il y a risque de projections de particules lancées à grande
vitesse et de projections de liquides dangereux, le choix d’un protecteur
se portera sur un écran facial.
Le tableau présenté ci-après résume schématiquement les différents
choix possibles en fonction des risques à prévenir.
Les caractéristiques de base
du protecteur aux risques courants tels que chute du protecteur sur un sol
Une garantie de solidité renforcée est obligatoire pour les oculaires sans
Qualités optiques
Dans le cas des filtres de soudage, il est a noter que le numéro d’échelon ne
inferieur, mais il peut être dangereux d’utiliser des filtres de numéro d’échelon
Rayonnement ultraviolet
La norme NF EN 170 propose une aide au choix de
protecteurs contre les rayonnements ultraviolets dont les
filtres doivent être choisis parmi ceux dont le numéro de code
est 2. La perception des couleurs peut être altérée, sauf pour
les filtres, pour lesquels le numéro de code ≪2≫ est suivi du
symbole ≪C≫, assurant une reconnaissance accrue des
couleurs. Cette nouvelle classification ≪2C≫ remplace le
numéro de code ≪3≫.
Les caractéristiques de base
Les caractéristiques de base
Rayonnement infrarouge
Pour la protection contre les rayonnements infrarouges, la norme NF EN
171 préconise des filtres qui doivent être choisis parmi ceux dont le
numéro de code est 4.
La perception des couleurs peut être altérée sauf pour les filtres, pour
lesquels le numéro de code ≪ 4 ≫ est suivi du symbole ≪ C ≫,
assurant une reconnaissance accrue des couleurs.
Les filtres ayant une réflexion accrue dans l’infrarouge sont marques du
symbole ≪ R ≫. Ils possèdent une face réfléchissante et sont
recommandes, lorsque le niveau de rayonnement est très élevé, car ils
permettent une diminution de la température du filtre.
Les caractéristiques de base
Les caractéristiques de base
Rayonnement solaire
Le choix d’un filtre contre les rayonnements solaires dépend du
niveau d’éclairage ambiant et de la sensibilité du salarié à
l’éblouissement. En plus d’une absorption des rayonnements
visibles, les filtres doivent assurer une protection contre certains
rayonnements UV, et parfois IR (cas des filtres de numéro de code
6), présents dans le rayonnement solaire. Les recommandations
pour le choix de filtres solaires a usage professionnel sont données
dans la norme NF EN 172.
Les caractéristiques de base
Il faut noter que les filtres proposes ne sont pas conçus pour
Rayonnement laser
cas.
Caractéristiques complémentaires
Résistance à l’abrasion
La résistance a l’abrasion des oculaires figure en tant que caractéristique
optionnelle dans la norme EN 166.
Les oculaires peuvent être fabriques dans des matériaux minéraux ou
dans des matériaux organiques, les plus répandus de ces derniers étant le
polycarbonate, le CR 39, l’acétate de cellulose et le préopinante de
cellulose. Les oculaires minéraux ont une excellente résistance a
l’abrasion. En revanche, ils sont plus lourds que leurs équivalents
organiques et, même trempes, ont une résistance limitée aux chocs de
particules et aux projections de métaux en fusion.
Des revêtements améliorant la résistance a l’abrasion sont proposes sur
les oculaires organiques.
Caractéristiques complémentaires
Résistance à la buée
La résistance a la buée des oculaires est une caractéristique
optionnelle de la norme EN 166. Pour lutter efficacement contre la
formation de la buée, il existe notamment deux solutions :
correcteurs.
Caractéristiques complémentaires
Compatibilité avec d’autres EPI
Il est fréquent que des protecteurs de l’œil soient portes avec d’autres types
d’équipement de protection individuelle tels que casque, protecteur de l’ouie ou
appareil de protection respiratoire.
Il faut vérifier la compatibilité de ces différents équipements entre eux, c’est-a-
dire s’assurer que le port de l’un n’affecte pas le port d’un autre (par exemple
lunettes a branches gênant l’ajustement d’un demi-masque filtrant), sans quoi ces
équipements pourraient ne pas procurer la protection attendue.
On peut envisager également le port d’un équipement offrant les différentes
protections requises, tel qu’un masque de protection respiratoire, une cagoule a
adduction d’air.
Normes européennes de référence
EN 166 Spécifications (propriétés optiques telles que puissance, facteurs de
transmission et de diffusion de la lumière, propriétés mécaniques telles que solidité,
stabilité thermique et résistance).
EN 169 Filtres pour le soudage et les techniques connexes.
EN 170 Filtres pour l’ultraviolet. EN 171 Filtres pour l’infrarouge.
EN 172 Filtres de protection solaire pour usage industriel
EN 175 Équipement de protection des yeux et de la face pour le soudage.
EN 207 Filtres et protecteurs de l’œil contre les rayonnements laser (lunettes de
protection laser)
EN 208 Lunettes de protection pour les travaux de réglage sur les lasers et les
systèmes laser (lunettes de réglage laser)
EN 379 Filtres de soudage automatiques
EN 1731 Protecteurs de l’œil et de la face de type grillagé.
EN 1836 Protection individuelle de l’œil. Filtres de protection solaire pour usage
général.
EN 1938 Lunettes masques pour conducteurs de motocycles et de cyclomoteurs.
CR 13464 Guide de sélection, d’utilisation et d’entretien des protecteurs de l’œil
et du visage à usage professionnel.
PROTECTION
CONTRE LE
BRUIT
Introduction
Le choix d’un protecteur individuel contre le bruit relève d’un compromis
qui nécessite d’analyser préalablement :
Les risques dus aux bruits : amplitude, fréquence, durée d’exposition,
typologie du bruit (bruit fluctuant, bruit stable, bruit à caractère
impulsionnel)... ;
Les contraintes liées à la tâche à exécuter : environnement sonore de
travail, bruits ou signaux utiles des machines, signaux avertisseurs de
danger, nécessité de communiquer, éviter l’isolement dû à la
surprotection... ;
Les exigences liées à l’utilisateur : conditions d’utilisation, motivation,
esthétique, habitudes de travail...
Qu’est-ce que le bruit ?
Le bruit est un son devenu gênant qui perturbe ou dérange. Le son est
une vibration acoustique qui, transmise par le milieu ambiant (l’air par
exemple), est capable de générer une sensation auditive. Le bruit est
caractérisé par sa fréquence et son niveau de pression acoustique mesuré
en décibel (dB).
La fréquence est directement liée à la vibration acoustique du son. Plus
le son est aigu, plus la fréquence est élevée. L’oreille humaine est
capable de percevoir les fréquences comprises entre 20 et 20 kHz. Les
fréquences de la voix parlée sont comprises entre 250 et 3500 Hz. Le
seuil d’audition est variable selon la fréquence considérée.
Qu’est-ce que le bruit ?
Cela est dû à une différence de sensibilité de l’oreille humaine selon les
fréquences. La sensibilité maximale de l’oreille se situe à 1000 Hz. Afin
de prendre en compte cette sensibilité, les appareils de mesure font
apparaître une pondération (la pondération A), en particulier pour
l’évaluation des bruits stables mesurés en dB(A).
La mesure du niveau sonore est fondée sur une échelle logarithmique.
Le seuil d’audibilité est proche de 0 dB. Le seuil de la douleur est
proche de 130 dB. Les décibels ne s’additionnent pas arithmétiquement.
Ainsi, deux machines générant séparément un niveau sonore de 90 dB,
produisent ensemble un niveau sonore de 93 dB (et non pas 180 dB) :
90 dB + 90 dB = 93 dB
Domaine d’audibilité
Le personnel exposé doit participer à l’évaluation de son
exposition. Il doit être fait appel à son expérience et à sa
connaissance des postes de travail. Il indiquera les machines ou
les zones les plus bruyantes, les postes où il est le plus souvent
exposé, les phases de travail durant lesquelles les niveaux
sonores sont les plus élevés. Ainsi que sur les contraintes
affectant le port des PICB:
• Contraintes de l’activité de travail.
• Contraintes liées à l’utilisateur.
Contraintes de l’activité de travail
vie prévisible
Contraintes liées à l’utilisateur
Le port d’un PICB peut être inconfortable ou apporter un surcroît de
sudation ou générer des irritations. Les protecteurs fournis peuvent être
inadaptés à l’utilisateur : taille inadéquate, réglage et mise en place
compliqués, atténuation trop importante conduisant à une sensation
d’isolement. Des arguments esthétiques peuvent être également avancés
par les réticents.
Ces arguments, a priori subjectifs, peuvent trouver leur fondement dans la
peur du ridicule ou dans une sous-estimation du risque encouru ou encore
dans la réalisation d’objectifs de production liée au salaire de l’utilisateur.
Évaluation des risques et des contraintes
Choix du protecteur approprié
La fonction fondamentale des PICB est de s’opposer à la propagation des sons
la fréquence.
Les barrières physiques sont soit des coquilles revêtues de mousse absorbante, soit
le marquage CE,
le confort de l’utilisateur,
l’activité de l’opérateur,
l’environnement de travail,
acoustique telles que le niveau perçu sous le protecteur soit inférieur aux
PICB ne doit pas être réduite par l’utilisation d’autres équipements de protection de la
doit porter par exemple un masque de soudage et/ou une protection respiratoire.
serre-tête est à proscrire. Elle n’est possible qu’avec un serre-tête présentant des
branches.
PROTECTION
RESPIRATOIRE
Le 17/11/2022 03:32 PM
Mr OTHMANI
Introduction
s’assurer que des solutions de prévention collective sont bien techniquement impossibles
source de l’émission des polluants, le captage des polluants par des procédés
d’encoffrement ou de ventilation.
D’une manière générale, on doit s’efforcer de limiter l’emploi des appareils de protection
d’un appareil représente toujours une contrainte à l’utilisation. De plus, il ne protège que
le porteur et non les personnes qui sont à proximité. Par ailleurs, la protection est souvent
sommet et contre toute pénétration d’une masse percutante à lame plate. Ils
La calotte qui est la partie extérieure du casque. Destinée à résister aux chocs
extérieurs, elle est constituée d’un matériau à la fois léger et résistant tel que :
Le harnais qui sert à maintenir le casque en place sur la tête et à jouer un rôle
d’amortisseur lors d’un choc. Il est constitué de trois parties : le tour de tête, le serre-
nuque, la coiffe, complété par des équipements de confort tels que : sangles
La jugulaire qui est une sangle réglable passant sous le menton et destinée à assurer
qualité de leur entretien. Ils doivent donc être contrôlés régulièrement. Si leur état
défibrage...), ou s’ils ont subi un choc important, ils doivent être réformés.
le signe d'une dégradation interne avancée du polymère. Le casque doit alors être
impérativement réformé.
Entretien /durée de vie
les informations relatives à la date ou la période d’obsolescence doivent
figurer sur la notice d’emploi, la date indiquée sur chaque casque via le
marquage obligatoire, correspond à la date de fabrication et suivant el
matériel dans le quel est fabriqué le casque la durée de vie variera de 36 à
60 mois.