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LES ÉQUIPEMENTS DE

PROTECTION
INDIVIDUELLE
Qu’est-ce qu’un EPI ?

 Les EPI sont définis par le Code du travail comme des «


dispositifs ou moyens destinés à être portés ou tenus par
une personne en vue de la protéger contre un ou plusieurs
risques susceptibles de menacer sa santé ou sa sécurité ».
 Ces équipements sont très différents tant par les risques
contre lesquels ils protègent que par leur degré de
complexité.
Les risques peuvent être d’origines diverses :
 Biologique (inhalation d’agents biologiques...),
 Chimique (inhalation de poussières ou de vapeurs de solvants, contact des
mains avec des produits chimiques liquides...),
 Mécanique (chocs à la tête, coupures des mains, projections de particules
dans les yeux...),
 Électrique (contact direct avec des conducteurs nus sous tension...),
 Thermique (travail en chambre froide, contact avec une flamme,
projections de métal fondu...),
 Rayonnements ionisants ou non ionisants (laser, ultraviolet, infrarouge...),
 bruit…
Existe-t-il des règles pour la conception et la
fabrication des EPI ? Selon La directive 89/686/CEE
 Le fabricant doit respecter des règles techniques de
conception et des procédures de certification strictes
préalables à la mise sur le marché.
 Les EPI sont le plus souvent évalués sur la base de normes qui
fixent des méthodes d’essai et des exigences de performance.
Dans certaines normes, le résultat des essais donne lieu à
l’attribution d’un niveau de performance. C’est le cas, par
exemple, des gants de protection et des appareils de protection
respiratoire.
Existe-t-il des règles pour la conception et la
fabrication des EPI ? Selon La directive 89/686/CEE
 Les EPI ont été classés en trois catégories auxquelles les professionnels de
la protection individuelle ont associé les termes succincts de « catégorie I,
II et III ».
Existe-t-il des règles pour la conception et
la fabrication des EPI ? Selon La
directive 89/686/CEE
EPI de classe 1 (risques mineurs, lésions superficielles)
 Ces équipements protègent contre des risques légers ne pouvant entraîner
que des lésions superficielles et réversibles, ne touchant pas d'organes
vitaux.
 Une procédure d’auto-certification suffit : c’est une déclaration par
laquelle le fabricant affirme que son produit est conforme aux
dispositions de la directive (sans passer par un laboratoire habilité).
 Pour ce type d’EPI, la documentation technique que le fabricant ou le
responsable de la mise sur le marché doit constituer est composée d’un
dossier technique de fabrication et d’une notice d’utilisation.
Marquage : Ces équipements doivent posséder le marquage CE.
Existe-t-il des règles pour la conception et
la fabrication des EPI ? Selon La
directive 89/686/CEE
EPI de classe II (risques intermédiaires)
 Ces équipements protègent contre des risques intermédiaires pouvant
entraîner des provoquer des lésions irréversibles.
 Pour ces EPI plus complexes, il est nécessaire de faire procéder à un
examen CE de type réalisé par un organisme habilité.
 L’examen CE de type est la procédure par laquelle l’organisme de
contrôle agréé constate et atteste que le modèle d’EPI satisfait aux
dispositions de la directive le concernant.
 Pour ce type d’EPI, la composition du dossier est identique à celle des
EPI simples.
Marquage : Ces produits doivent posséder le marquage CE.
Existe-t-il des règles pour la conception et
la fabrication des EPI ? Selon La
directive 89/686/CEE
 EPI de classe 3 (risques mortels)
 La troisième catégorie d'EPI concerne les équipements protégeant de risques
mortels, comme une chute de hauteur.
 L’examen CE de type est complété par un contrôle de la production réalisé par
un organisme habilité.
 Les matériels entrant dans cette catégorie concernent la prévention des chutes
de hauteur : corde, harnais, mousquetons, pitons,...
 Le dossier doit, comme pour les EPI de classe 2, être composée d'une notice
d'information.
 Marquage : Ces équipements doivent être marqués CE avec l'année de
fabrication et le numéro du laboratoire agréé (exemple : CE026197).
Existe-t-il des règles pour la conception et
la fabrication des EPI ? Selon La
directive 89/686/CEE
Dans quelles situations faut-il avoir recours aux EPI ?

 Dans une situation de travail exposant les travailleurs à des nuisances,


l’employeur doit au préalable identifier et évaluer les risques.
 Cette évaluation des risques va lui permettre de définir les mesures de
prévention prioritaires afin de préserver la santé et la sécurité de ses
salariés.
 Ces mesures, qu’elles soient matérielles ou organisationnelles, auront
pour objectif principal d’éliminer ou de réduire les risques.
 Les mesures de protection collective devront être mises en place
prioritairement aux dispositifs de protection individuelle.
Dans quelles situations faut-il avoir recours aux EPI ?

 Toutefois, dans le cas où l’analyse des risques

révèle que ces mesures de protection collective sont

insuffisantes ou impossibles à mettre en œuvre,

l’employeur mettra à disposition des salariés les

EPI appropriés.
Comment choisir les EPI ?
 Un EPI doit être approprié aux risques à prévenir, adapté au travailleur
et compatible avec le travail à effectuer. Son choix sera donc guidé par
l’analyse du poste de travail.

 C’est l’employeur qui détermine, après consultation du CHSCT (ou, à


défaut, des délégués du personnel), les conditions de mise à
disposition et d’utilisation des EPI par les salariés, notamment la durée
de port des EPI.

 Il prend en compte la gravité du risque, la fréquence de l’exposition,


les caractéristiques du poste de travail et les performances des EPI.
Comment choisir les EPI ?
 Dans cette étape de choix, le service de santé au travail
peut conseiller utilement l’employeur. L’équipe
pluridisciplinaire, qui connaît les différents risques
professionnels, leurs effets sur la santé et les conditions
de travail de l’entreprise, peut donner un avis sur le
type d’EPI à préconiser en prenant en compte les
contraintes pouvant être générées par son utilisation ou
les spécificités individuelles des travailleurs.
Comment choisir les EPI ?

 Les performances des EPI sont connues grâce au dispositif


réglementaire imposé au fabricant pour la mise sur le
marché des EPI. En effet, le fabricant doit respecter des
règles techniques et des procédures de certification strictes.
 Les EPI sont donc généralement évalués sur la base de
normes qui fixent des méthodes d’essai et des exigences de
performance.
Comment choisir les EPI ?
En cas de risques multiples, deux solutions se présentent :

 Le port simultané de plusieurs EPI, auquel cas l’employeur veillera à ce


que ces EPI soient compatibles entre eux : par exemple, en cas de risque
de projections de produit chimique, il faut que les jambes du pantalon
soient suffisamment larges pour être mises par-dessus les bottes,

 Le port d’un EPI protégeant contre plusieurs risques : par exemple,


pour le soudage qui expose à un risque d’inhalation de fumées
dangereuses et à un rayonnement dangereux pour les yeux, il existe des
cagoules de soudage destinées à la protection contre ces deux risques.
Comment choisir les EPI ?
 La réflexion relative au choix des EPI associera les travailleurs

concernés et tiendra compte des contraintes de l’activité de travail

(manutentions répétitives, impératifs de dextérité...) et d’autres

facteurs (confort thermique, aisance dans les mouvements, absence

d’irritation de la peau...).

 Cette réflexion concertée permet d’éviter que l’EPI constitue pour

l’utilisateur une gêne supplémentaire, une source d’inconfort dans la

réalisation de ses activités, ou soit à l’origine de risques

supplémentaires.
Comment choisir les EPI ?
Par exemple :
 Prise en compte du confort : comparé à un masque sans soupape, un
masque de protection respiratoire jetable avec soupape améliore le
confort.
 Prise en compte de la gêne : la rigidité de certaines chaussures munies
de semelles anti-perforation ne facilite pas la conduite d’un chariot
automoteur.
 Création d’un autre risque : des gants inadaptés ne permettent pas de
saisir fermement des tôles glissantes et peuvent occasionner leur chute.
Comment choisir les EPI ?

 Avant de faire un choix définitif, il est judicieux de


retenir plusieurs modèles d’un EPI et de prévoir une
période d’essai. Les essais par le personnel permettent
d’évaluer si les EPI ne sont pas à l’origine d’inconfort,
de gêne et de difficultés de port. Ils sont d’autant plus
importants que les réticences au port des EPI peuvent
aussi être liées à des questions d’ordre esthétique.
Comment l’employeur s’assure-t-il de la
conformité réglementaire des EPI ?

 Pour attester de la conformité des EPI aux règles techniques de

conception et aux procédures de certification, le fabricant appose

sous sa responsabilité un marquage de conformité.

 Le marquage de conformité est apposé à proximité immédiate du

nom du fabricant de manière distincte, lisible et indélébile sur

chaque exemplaire d’EPI ou si cela n’est pas possible, compte tenu

des caractéristiques de l’EPI, sur son emballage.


Comment l’employeur s’assure-t-il de la
conformité réglementaire des EPI ?
 Toutefois, il convient d’être vigilant car, en dépit des mesures de
surveillance du marché par les autorités publiques, il arrive que
des EPI marqués CE ne respectent pas les règles techniques de
mise sur le marché. Afin de remédier à ces situations, des
mesures sont prévues dans le Code du travail (résolution de la
vente, alerte des autorités pouvant procéder au constat des
infractions et au retrait du marché).

 En tout état de cause, l’employeur ne doit pas mettre à disposition


des salariés des EPI dont il doute de la conformité.
Comment l’employeur s’assure-t-il de la
conformité réglementaire des EPI ?

 Si les EPI sont détériorés pour quelque motif que ce soit, ils

doivent être immédiatement remplacés et mis au rebut si leur

réparation n’est pas susceptible de garantir qu’ils assureront le

niveau de protection antérieur à la détérioration. Par exemple,

un oculaire de lunette rayé ou fendu doit être remplacé, de

même qu’un serre-tête antibruit avec des coques fissurées.


Comment l’employeur s’assure-t-il de la
conformité réglementaire des EPI ?

 Les EPI sont fournis gratuitement par l’employeur. Ils ne sont pas

considérés comme des avantages en nature.

 En règle générale, les EPI sont réservés à un usage personnel. Il

convient de mettre à disposition des travailleurs les moyens

permettant d’assurer l’état hygiénique de leurs EPI, par exemple les

dispositifs de lavage et de séchage des bottes.


Comment l’employeur s’assure-t-il de la
conformité réglementaire des EPI ?

 Toutefois, si la nature de l’EPI ainsi que les circonstances exigent

l’utilisation successive de cet EPI par plusieurs personnes, les

mesures appropriées seront prises pour qu’une telle utilisation ne

pose aucun problème de santé ou d’hygiène aux différents

utilisateurs. Par exemple, des casques de protection fournis aux

visiteurs sur un chantier peuvent être utilisés par plusieurs

personnes s’ils sont nettoyés entre deux utilisateurs ou si

l’utilisateur porte une charlotte d’hygiène jetable sous le casque.


Comment l’employeur assure-t-il l’information et la
formation des salariés à l’utilisation des EPI ?

Une information des travailleurs utilisateurs est organisée à

l’initiative de l’employeur. Elle porte sur :

 Les risques contre lesquels l’EPI les protège,

 Les conditions d’utilisation des EPI, notamment les

usages auxquels ils sont réservés,

 les instructions ou consignes concernant les EPI et les

conditions de mise à disposition.


Comment l’employeur assure-t-il l’information et la
formation des salariés à l’utilisation des EPI ?

 Ces consignes indiqueront que le travailleur doit procéder à un contrôle


du bon état de ses EPI avant chaque utilisation. Elles intégreront les
indicateurs de détérioration de l’EPI (usure de composants,
décoloration, trou ou déchirure etc.). Si l’EPI n’est plus en état d’assurer
sa fonction protectrice, il devra être mis au rebut.

 Les consignes comporteront en outre les informations pour procéder au


bon ajustement des EPI (vérification de l’étanchéité pour les appareils
de protection respiratoire, par exemple) et le retrait des EPI (procédure
de retrait d’une tenue de protection contre un risque chimique, afin
d’éviter de se contaminer…).
Comment l’employeur assure-t-il l’information et
la formation des salariés à l’utilisation des EPI ?

 L’information des salariés est complétée par une formation

adéquate comportant en tant que de besoin un entraînement au

port de cet EPI.

 Cette formation sera renouvelée aussi souvent que nécessaire.

 Ces formations pratiques et théoriques sont indispensables

pour les EPI complexes ; c’est le cas, par exemple, des

systèmes d’arrêt anti-chutes ou des appareils de protection

respiratoire.
La vérification des EPI
 Vérification avant utilisation:
Lors de chaque utilisation, les EPI doivent faire l’objet d’une vérification de
maintien en état de conformité avec les règles techniques de conception qui
leur sont applicables. Pour ce faire, il convient de contrôler les indicateurs
de détérioration évoqués (usure de composants…) et de vérifier la date de
péremption.
 Vérifications périodiques:
La réalisation de vérifications périodiques par l’employeur lui permet de
s’assurer du maintien en état de conformité des EPI et, si besoin, de procéder
aux réparations nécessaires ou au renouvellement de ces EPI.
C’est à l’employeur de définir la périodicité et la nature de ces vérifications
et de veiller à ce qu’elles soient réalisées par une personne compétente.
En cas de réserves médicales au port d’un EPI ?

 Dans certaines situations, le médecin du travail peut être amené à


formuler des restrictions d’aptitude au port d’un EPI en raison de
l’état de santé du salarié et de l’impossibilité de trouver un EPI
approprié à ces contraintes médicales. Dans ce cas, l’employeur devra
rechercher une solution de reclassement.
 En l’absence de solution de reclassement ou d’aménagement du poste,
cette situation peut aboutir à une procédure de licenciement pour
inaptitude.
 En effet, l’employeur ne peut en aucun cas maintenir un salarié à un
poste de travail l’exposant à un risque sans l’EPI approprié.
LES
ÉQUIPEMENTS DE
PROTECTION
INDIVIDUELLE
SPÉCIFIQUES
 La lutte contre les risques d’accidents et d’altérations de la
santé passe prioritairement par la mise en œuvre de mesures
techniques et organisationnelles, visant à éliminer les risques
à la source ou à préserver les travailleurs à l’aide de
protections collectives.
 Lorsque ces mesures s’avèrent insuffisantes ou impossibles à
mettre en œuvre, le recours aux protecteurs individuels
s’impose afin de prévenir les risques résiduels aux postes de
travail.
 Il n’existe pas d’équipement idéal qui permette de se prémunir
contre l’ensemble des risques industriels et qui ne soit pas source
de gène ou d’inconfort au travail.
 Porter un équipement de protection individuelle est souvent
ressenti comme une contrainte et, pour éviter le rejet du
protecteur, son choix devra résulter d’un compromis entre:
 Le plus haut niveau de sécurité que l’on peut atteindre
 La nécessité de pouvoir exécuter sa tâche dans des conditions de
confort maximal.
Démarche préventive
PROTECTION
DES YEUX
Le Risque
Au poste de travail, les yeux et le visage des travailleurs sont susceptibles
d’être exposes a des risques et contraintes de nature très diversifiée:
 Les risques mécaniques.
 Les risques chimiques.
 Les risques biologiques.
 Les risques thermiques.
 Les risques liés aux rayonnements optiques.

Ces risques et contraintes affectent de façon basique le choix de la


protection la plus adaptée.
 Le risque mécanique : se manifeste, dans la plupart
des cas, lors d’opérations d’usinage ou sont projetées
des particules acérées ou possédant une énergie
cinétique importante (copeaux métalliques, projection
d’éclats ou de fragments d’outils, eau sous pression...).
Ce risque existe aussi dans les activités mettant en
œuvre ou créant des nuages de poussières (action
abrasive au niveau de l’œil) ainsi qu’en présence de
projection de liquide ou de matières solides fondues.
 Le risque chimique apparaitra

lorsqu’une substance projetée ou

présente dans le milieu ambiant

réagira avec les composants de l’œil

ou la peau. Ce risque se manifeste

dans la plupart des secteurs industriels

sous la forme de poudres, d’aérosols,

de liquides, de gaz ou de vapeurs.


 Le risque biologique est présent,
notamment, dans le milieu médical, dans
l’industrie agroalimentaire ou dans le
domaine de la gestion de déchets, lorsque
des microorganismes sont susceptibles de
contaminer l’individu. Ce risque est aussi
présent dans les milieux favorables au
développement de ces microorganismes
tels que bacs d’huile de coupe recyclée,
climatiseurs...
 Le risque lié aux rayonnements
optiques (IR, visible, UV, lasers) se
manifeste dans de nombreuses activités
en milieu industriel, médical ou
commercial (procèdes de soudage,
aciérie, chirurgie...). Une surexposition
de l’œil a des sources d’intensité élevée
peut provoquer des brulures et des
lésions de l’œil.
 Le risque thermique intervient lors
de la projection de liquides ou solides
chauds ou l’émission de
rayonnements intenses (fours par
exemple).
 La présence d’arc électrique
soumettra l’œil a plusieurs risques :
rayonnements UV, projection de
particules, chaleur.
Les contraintes de l’activité
 Au sein d’un atelier ou d’une entreprise, les divers postes de travail peuvent

présenter des contraintes différentes en fonction de l’environnement

(luminosité, variation de température engendrant l’apparition de buée,

exposition aux intempéries...) et en fonction de l’activité propre (travail

d’ébauche ou de minutie, perception nécessaire des formes et couleurs,

position du travailleur...).

 Ces contraintes doivent être décelées et évaluées lors du processus de choix

de l’EPI. Une fois identifiées, elles permettent de guider le choix vers un

protecteur adapté en termes de neutralité optique, de maintien sur le visage

ou de traitement antibuée par exemple.


Les réticences
Porter des lunettes ou toute autre protection faciale est toujours une contrainte. Il

est courant de rencontrer des résistances au port des protecteurs lors de leur

mise a disposition.

Ces résistances peuvent se traduire par le non-port des protecteurs, par des

arguments tels que :

 Le gène dans le travail,

 L’incompatibilité avec les taches a effectuer,

 L’inconfort, L’aspect inesthétique,

 la fatigue visuelle, l’apparition de maux de tête, …etc.


Les réticences
 Certains troubles peuvent résulter d’un besoin de correction
oculaire, d’un éclairement insuffisant des postes de travail,
d’un choix de protecteur non approprie (modèles présentant
une neutralité optique insuffisante, par exemple) ou d’une
altération des oculaires (oculaires rayes, taches...).
 Une écoute attentive de ces remarques permettra de choisir
un protecteur effectivement porte par les utilisateurs et
adapte aux risques du poste de travail.
Analyse des risque et Liste d’évaluation des risques
pour le choix des protecteurs des yeux et/ou du visage
Analyse des risque et Liste d’évaluation des risques
pour le choix des protecteurs des yeux et/ou du visage
Analyse des risque et Liste d’évaluation des risques
pour le choix des protecteurs des yeux et/ou du visage
LE CHOIX DES PROTECTEURS
 Il existe de nombreux modèles de protection des yeux et/ou du visage
disponibles sur le marche. On peut les classer en trois grands types : Les
lunettes a branches, Les lunettes masques, Les écrans faciaux.
Les types de protecteurs des yeux / du visage

 Lunettes à branches
 Les lunettes a branches sont un protecteur de l’œil dont
les oculaires sont disposes dans une monture a branches
et qui peuvent comporter des protections latérales.
 L’oculaire est la partie transparente d’un protecteur qui
permet la vision. Les lunettes a branches n’assurent pas
d’étanchéité vis-à-vis du milieu ambiant.
Les types de protecteurs des yeux / du visage

 On distingue les lunettes a deux oculaires et les lunettes a


oculaire unique (type écran). Certains modèles a deux oculaires
peuvent être équipés d’oculaires correcteurs de la vue.
 D’autres modèles peuvent être munis de faces supplémentaires
relevables, utiles lors de changements fréquents d’activité
(soudage et ponçage par exemple). Certaines lunettes a oculaire
unique peuvent être portées par-dessus des lunettes
correctrices.
Les types de protecteurs des yeux / du visage

Lunettes masques
 Une lunette masque est un protecteur de l’œil muni d’un ou de deux oculaires
fixes dans une monture souple enfermant la région orbitale. Les lunettes de ce
type sont maintenues en place par un serre-tête élastique qui, correctement
ajuste, permet d’assurer l’étanchéité vis-à-vis du milieu ambiant.
 Une lunette-masque comporte un système de ventilation directe ou indirecte,
qui réduit une éventuelle formation de buée.
 Le port de lunettes correctrices est possible par-dessous certains modèles de
lunette avec oculaire unique ; en revanche, il est impossible sous un masque
muni de deux oculaires.
 Certains modèles sont davantage recommandes pour la protection contre les
risques chimiques de part leur étanchéité vis-à-vis du milieu ambiant.
Les types de protecteurs des yeux / du visage

Écrans faciaux
 Les écrans faciaux protègent les yeux, le visage et une partie du cou. Ils
sont fixes sur un serre-tête avec ou sans protecteur frontal, ou s’adaptent
sur un casque ou une cagoule. Ils peuvent être équipés de plastrons ou
bavettes permettant la protection du cou. Pour une utilisation intermittente,
il existe des écrans faciaux de type relevable ou des écrans tenus a la main.
 Ce sont les seuls équipements pouvant assurer une protection globale des
yeux et du visage, mais ils n’assurent pas l’étanchéité vis-à-vis du milieu
ambiant.
 Les écrans faciaux peuvent être portes pardessus des lunettes correctrices.
Les types de protecteurs des yeux / du visage

 Pour les activités de soudage, les écrans faciaux sont équipés de filtres

adaptes au rayonnement du procédé de soudage. Il existe aussi des

types de masques de soudage perfectionnes :

- les masques de soudage a filtre électro-optique dont le filtre s’obscurcit

automatiquement lorsque l’arc de soudage est amorce,

- les masques de soudage a double numéro d’échelon dont le filtre

possède une zone claire utilisée pour le pointage de l’électrode et

l’amorçage de l’arc et une zone plus foncée permettant l’observation

du processus de soudage.
Choix du type de protecteurs
 La liste d’évaluation des risques et des contraintes décrite au
chapitre précédent (ou toute autre méthode d’analyse) va servir
de base de données pour l’élaboration du cahier des charges
définissant les caractéristiques du protecteur.
 Ce cahier des charges pourra être préparé par le chargé de
sécurité de l’entreprise ou toute autre personne compétente.
Cette liste d’évaluation peut aussi être soumise à plusieurs
fournisseurs, qui proposeront les produits de leur gamme
répondant aux besoins de l’utilisateur.
Choix du type de protecteurs
 La nature du risque va guider le choix du type de protecteur et de ses
caractéristiques.
 Dans le cas où il existe simultanément plusieurs risques, il est nécessaire
de choisir un type de protecteur adapté à l’ensemble des risques à
couvrir.
 Par exemple, s’il y a risque de projections de particules lancées à grande
vitesse et de projections de liquides dangereux, le choix d’un protecteur
se portera sur un écran facial.
 Le tableau présenté ci-après résume schématiquement les différents
choix possibles en fonction des risques à prévenir.
Les caractéristiques de base

 La norme EN 166 définit les caractéristiques de base


auxquelles doivent répondre tous les protecteurs des
yeux en ce qui concerne, d’une part, leur résistance
minimale et, d’autre part, leurs qualités optiques.
 Cette norme comporte des spécifications correspondant
à des risques tels que les risques mécaniques,
thermiques et chimiques et les rayonnements.
Les caractéristiques de base
Résistance aux agressions courantes

 La conformité à la norme EN 166 offre une garantie de résistance minimale

du protecteur aux risques courants tels que chute du protecteur sur un sol

dur, vieillissement à la lumière, exposition à la chaleur, corrosion.

 Une garantie de solidité renforcée est obligatoire pour les oculaires sans

action filtrante et pour toute monture ou protection complet. Un essai,

consistant à projeter une bille d’acier de 22 mm de diamètre, de 43 g, à une

vitesse de 5,1 m/s, validera cette garantie. Dans ce cas, le symbole de

marque « S » sera apposé sur l’oculaire et/ou la monture.


Les caractéristiques de base

Qualités optiques

 Les exigences sur les qualités optiques des protecteurs visent à

procurer aux utilisateurs une vision confortable et non altérée.

 Trois classes optiques sont définies dans la norme EN 166 :

- la classe 1 est recommandée pour un port permanent ou l’exécution

d’un travail minutieux,

- la classe 2 est utilisable pour un port intermittent,

- la classe 3 n’est utilisable que pour une très brève durée.


Les caractéristiques de base
Protection contre les risques mécaniques
 Trois niveaux supplémentaires de résistance mécanique sont décrits dans la
norme EN 166. Ils visent a protéger l’utilisateur contre la projection de
particules dans les domaines de l’usinage (ponçage, meulage, fraisage...) :
- Resistance aux chocs de particule a basse énergie : les oculaires doivent
résister au choc d’une bille d’acier de 6 mm de diametre, de 0,86 g, lancée a
une vitesse de 45 m/s. Le symbole de marquage sera ≪ F ≫.
- Resistance aux chocs de particule a moyenne énergie : le test est similaire au
précédent, la vitesse étant de 120 m/s. Le symbole de marquage sera ≪ B ≫.
- Resistance aux chocs de particule a haute énergie : le test est similaire au
précédent, la vitesse étant de 190 m/s. Le symbole de marquage sera ≪A ≫.
Les caractéristiques de base

 Pour des protecteurs destines a être utilises a des


températures ≪ extrêmes ≫, la norme prévoit
d’effectuer les essais à – 5 °C et + 55 °C.
 Les protecteurs sont alors marqués en plus du symbole
≪ T ≫, soit respectivement pour les basse, moyenne
et haute énergies ≪ FT ≫, ≪ BT ≫ et ≪AT ≫.
Les caractéristiques de base
Protection contre les rayonnements
 Une série de normes européennes traitent de la protection contre les
rayonnements. Chacune comporte, dans une annexe informative, une aide au
choix des filtres appropries en fonction de la nature des sources de
rayonnement et de leur puissance.
 Les caractéristiques de transmission des filtres vis-à-vis des rayonnements
sont désignées par un numéro d’échelon qui est compose d’un numéro de
code suivi de la classe de protection.
 Lorsque l’utilisation des filtres choisis a partir des tableaux présentés ci-
après procurent une sensation d’inconfort, un contrôle des conditions de
travail et de la vue de l’operateur s’impose.
Les caractéristiques de base
Soudage

 L’annexe de la norme EN 169, relatif aux filtres pour le soudage permet de

choisir directement les filtres appropries a partir de la connaissance du procédé

de soudage et de l’intensité du courant.

 Dans le cas des filtres de soudage, il est a noter que le numéro d’échelon ne

comporte que la classe de protection. Selon les conditions d’utilisation, il est

possible d’utiliser un filtre de numéro d’échelon immédiatement supérieur ou

inferieur, mais il peut être dangereux d’utiliser des filtres de numéro d’échelon

trop élevé (trop fonce) ce qui conduirait l’operateur a se rapprocher de la source

de rayonnement et a respirer des fumées nocives.


Les caractéristiques de base
Les caractéristiques de base
Les caractéristiques de base

Rayonnement ultraviolet
 La norme NF EN 170 propose une aide au choix de
protecteurs contre les rayonnements ultraviolets dont les
filtres doivent être choisis parmi ceux dont le numéro de code
est 2. La perception des couleurs peut être altérée, sauf pour
les filtres, pour lesquels le numéro de code ≪2≫ est suivi du
symbole ≪C≫, assurant une reconnaissance accrue des
couleurs. Cette nouvelle classification ≪2C≫ remplace le
numéro de code ≪3≫.
Les caractéristiques de base
Les caractéristiques de base
Rayonnement infrarouge
 Pour la protection contre les rayonnements infrarouges, la norme NF EN
171 préconise des filtres qui doivent être choisis parmi ceux dont le
numéro de code est 4.
 La perception des couleurs peut être altérée sauf pour les filtres, pour
lesquels le numéro de code ≪ 4 ≫ est suivi du symbole ≪ C ≫,
assurant une reconnaissance accrue des couleurs.
 Les filtres ayant une réflexion accrue dans l’infrarouge sont marques du
symbole ≪ R ≫. Ils possèdent une face réfléchissante et sont
recommandes, lorsque le niveau de rayonnement est très élevé, car ils
permettent une diminution de la température du filtre.
Les caractéristiques de base
Les caractéristiques de base
Rayonnement solaire
 Le choix d’un filtre contre les rayonnements solaires dépend du
niveau d’éclairage ambiant et de la sensibilité du salarié à
l’éblouissement. En plus d’une absorption des rayonnements
visibles, les filtres doivent assurer une protection contre certains
rayonnements UV, et parfois IR (cas des filtres de numéro de code
6), présents dans le rayonnement solaire. Les recommandations
pour le choix de filtres solaires a usage professionnel sont données
dans la norme NF EN 172.
Les caractéristiques de base

 Il faut noter que les filtres proposes ne sont pas conçus pour

l’observation du soleil. Pour cela, on utilisera des filtres de

protection pour le soudage (échelon 12 a 16).

 De même, il est dangereux d’utiliser des filtres autres que 5-1,1

ou 6-1,1 au crépuscule et la nuit. En effet, les filtres sont conçus

pour une lumière du jour vive et entrainent, avec un éclairage

réduit, une diminution de la capacité de perception visuelle.


Les caractéristiques de base

Rayonnement laser

 Compte tenu de la diversité et de la complexité des

types de lasers, ce risque devra être traité au cas par

cas.
Caractéristiques complémentaires
Résistance à l’abrasion
 La résistance a l’abrasion des oculaires figure en tant que caractéristique
optionnelle dans la norme EN 166.
 Les oculaires peuvent être fabriques dans des matériaux minéraux ou
dans des matériaux organiques, les plus répandus de ces derniers étant le
polycarbonate, le CR 39, l’acétate de cellulose et le préopinante de
cellulose. Les oculaires minéraux ont une excellente résistance a
l’abrasion. En revanche, ils sont plus lourds que leurs équivalents
organiques et, même trempes, ont une résistance limitée aux chocs de
particules et aux projections de métaux en fusion.
 Des revêtements améliorant la résistance a l’abrasion sont proposes sur
les oculaires organiques.
Caractéristiques complémentaires

Résistance à la buée
 La résistance a la buée des oculaires est une caractéristique
optionnelle de la norme EN 166. Pour lutter efficacement contre la
formation de la buée, il existe notamment deux solutions :

- un oculaire constitue d’un écran double,

- un oculaire ayant subi un traitement de surface antibuée.


 Cependant, les performances antibuée sont liées dans tous les cas a
la présence d’un système de ventilation adéquat au niveau du
protecteur oculaire.
Caractéristiques complémentaires

Compatibilité avec des oculaires de correction de la vue

 Les personnes nécessitant une correction de la vue peuvent porter

par-dessus leurs lunettes correctrices des écrans faciaux ou certains

modèles de lunettes a branches ou de lunettes masques.

 Des modèles de lunettes de sécurité (a branches ou lunettes

masques a deux oculaires) peuvent être équipés de verres

correcteurs.
Caractéristiques complémentaires
Compatibilité avec d’autres EPI
 Il est fréquent que des protecteurs de l’œil soient portes avec d’autres types
d’équipement de protection individuelle tels que casque, protecteur de l’ouie ou
appareil de protection respiratoire.
 Il faut vérifier la compatibilité de ces différents équipements entre eux, c’est-a-
dire s’assurer que le port de l’un n’affecte pas le port d’un autre (par exemple
lunettes a branches gênant l’ajustement d’un demi-masque filtrant), sans quoi ces
équipements pourraient ne pas procurer la protection attendue.
 On peut envisager également le port d’un équipement offrant les différentes
protections requises, tel qu’un masque de protection respiratoire, une cagoule a
adduction d’air.
Normes européennes de référence
 EN 166 Spécifications (propriétés optiques telles que puissance, facteurs de
transmission et de diffusion de la lumière, propriétés mécaniques telles que solidité,
stabilité thermique et résistance).
 EN 169 Filtres pour le soudage et les techniques connexes.
 EN 170 Filtres pour l’ultraviolet. EN 171 Filtres pour l’infrarouge.
 EN 172 Filtres de protection solaire pour usage industriel
 EN 175 Équipement de protection des yeux et de la face pour le soudage.
 EN 207 Filtres et protecteurs de l’œil contre les rayonnements laser (lunettes de
protection laser)
 EN 208 Lunettes de protection pour les travaux de réglage sur les lasers et les
systèmes laser (lunettes de réglage laser)
 EN 379 Filtres de soudage automatiques
 EN 1731 Protecteurs de l’œil et de la face de type grillagé.
 EN 1836 Protection individuelle de l’œil. Filtres de protection solaire pour usage
général.
 EN 1938 Lunettes masques pour conducteurs de motocycles et de cyclomoteurs.
 CR 13464 Guide de sélection, d’utilisation et d’entretien des protecteurs de l’œil
et du visage à usage professionnel.
PROTECTION
CONTRE LE
BRUIT
Introduction
Le choix d’un protecteur individuel contre le bruit relève d’un compromis
qui nécessite d’analyser préalablement :
 Les risques dus aux bruits : amplitude, fréquence, durée d’exposition,
typologie du bruit (bruit fluctuant, bruit stable, bruit à caractère
impulsionnel)... ;
 Les contraintes liées à la tâche à exécuter : environnement sonore de
travail, bruits ou signaux utiles des machines, signaux avertisseurs de
danger, nécessité de communiquer, éviter l’isolement dû à la
surprotection... ;
 Les exigences liées à l’utilisateur : conditions d’utilisation, motivation,
esthétique, habitudes de travail...
Qu’est-ce que le bruit ?
 Le bruit est un son devenu gênant qui perturbe ou dérange. Le son est
une vibration acoustique qui, transmise par le milieu ambiant (l’air par
exemple), est capable de générer une sensation auditive. Le bruit est
caractérisé par sa fréquence et son niveau de pression acoustique mesuré
en décibel (dB).
 La fréquence est directement liée à la vibration acoustique du son. Plus
le son est aigu, plus la fréquence est élevée. L’oreille humaine est
capable de percevoir les fréquences comprises entre 20 et 20 kHz. Les
fréquences de la voix parlée sont comprises entre 250 et 3500 Hz. Le
seuil d’audition est variable selon la fréquence considérée.
Qu’est-ce que le bruit ?
 Cela est dû à une différence de sensibilité de l’oreille humaine selon les
fréquences. La sensibilité maximale de l’oreille se situe à 1000 Hz. Afin
de prendre en compte cette sensibilité, les appareils de mesure font
apparaître une pondération (la pondération A), en particulier pour
l’évaluation des bruits stables mesurés en dB(A).
 La mesure du niveau sonore est fondée sur une échelle logarithmique.
Le seuil d’audibilité est proche de 0 dB. Le seuil de la douleur est
proche de 130 dB. Les décibels ne s’additionnent pas arithmétiquement.
Ainsi, deux machines générant séparément un niveau sonore de 90 dB,
produisent ensemble un niveau sonore de 93 dB (et non pas 180 dB) :
 90 dB + 90 dB = 93 dB
Domaine d’audibilité
 Le personnel exposé doit participer à l’évaluation de son
exposition. Il doit être fait appel à son expérience et à sa
connaissance des postes de travail. Il indiquera les machines ou
les zones les plus bruyantes, les postes où il est le plus souvent
exposé, les phases de travail durant lesquelles les niveaux
sonores sont les plus élevés. Ainsi que sur les contraintes
affectant le port des PICB:
• Contraintes de l’activité de travail.
• Contraintes liées à l’utilisateur.
Contraintes de l’activité de travail

L’analyse de l’activité de travail doit permettre d’évaluer les conditions d’ambiance

(poussières, chaleur, humidité...) et les caractéristiques du travail (besoin de

protection intermittente de l’ouïe, nécessité de préserver la perception des

messages vocaux...) déterminantes dans le choix d’un protecteur de l’ouïe. Il

convient également de repérer les éléments (risques mécaniques, risques

chimiques...) susceptibles d’altérer la fonction de protection des PICB. En effet,

ces derniers doivent être capables de résister aux multiples conditions

d’utilisation, de façon à assurer leur fonction de protection durant leur durée de

vie prévisible
Contraintes liées à l’utilisateur
 Le port d’un PICB peut être inconfortable ou apporter un surcroît de
sudation ou générer des irritations. Les protecteurs fournis peuvent être
inadaptés à l’utilisateur : taille inadéquate, réglage et mise en place
compliqués, atténuation trop importante conduisant à une sensation
d’isolement. Des arguments esthétiques peuvent être également avancés
par les réticents.
 Ces arguments, a priori subjectifs, peuvent trouver leur fondement dans la
peur du ridicule ou dans une sous-estimation du risque encouru ou encore
dans la réalisation d’objectifs de production liée au salaire de l’utilisateur.
Évaluation des risques et des contraintes
Choix du protecteur approprié
 La fonction fondamentale des PICB est de s’opposer à la propagation des sons

provenant de l’environnement vers le tympan du porteur. Ce résultat peut être

obtenu suivant deux méthodes différentes : la première consiste en barrières

physiques placées devant l’oreille ou à l’intérieur du conduit auditif ; dans la

seconde, l’atténuation est obtenue au moyen de modules mécaniques ou

électroniques destinés à réduire plus ou moins l’amplitude des sons en fonction de

la fréquence.

 Les barrières physiques sont soit des coquilles revêtues de mousse absorbante, soit

des bouchons obturant le conduit auditif. Le mode de port permet de différencier

les différents types de barrières physiques.


Classification des PICB

A- Selon le mode de port


Les protecteurs munis de coquilles
Les casques enveloppants recouvrent une partie
substantielle de la tête. Ils comportent des coquilles
munies d’oreillettes , qui viennent s’appliquer sur la
périphérie de l’oreille.
Les serre-tête sont composés de coquilles contenant des
revêtements et munies d’oreillettes qui s’appliquent
sur la périphérie de l’oreille. Les coquilles sont reliées
par un arceau passant au-dessus de la tête et qui assure
leur maintien par une certaine pression sur la tête
(d’où le nom de « serre-tête » donné à ces appareils).
Classification des
PICB

Les bouchons d’oreille


 Ce sont des protecteurs qui, introduits dans le conduit auditif. On en trouve
plusieurs types.
 Les bouchons pré-moulés peuvent être introduits dans le conduit auditif sans
façonnage préalable. Ils sont généralement fabriqués en matériaux composites
élaborés à partir de résine silicone, de caoutchouc ou d’autres matières souples,
et souvent disponibles en plusieurs tailles. Ils sont en général réutilisables.
 Les bouchons façonnés par l’utilisateur sont fabriqués à partir de matériaux
susceptibles d’être comprimés ou malaxés par l’utilisateur avant introduction
dans le conduit auditif. Après la mise en place, ils ont une propension à vouloir
reprendre leur volume initial, créant ainsi une occlusion étanche du conduit
auditif. Ils peuvent être jetables ou réutilisables.
Classification des PICB
 Les bouchons moulés individualisés sont en général
fabriqués en matière plastique moulée, en résine
acrylique ou résine silicone. Ils sont obtenus à partir
d’un moulage du conduit auditif et/ou de la conque du
porteur et sont de ce fait personnalisés. Ils sont
réutilisables.
 Les bouchons réunis par une bande sont des
bouchons pré-moulés ou façonnés par l’utilisateur,
réunis par une bande élastique. Ils peuvent être, soit
insérés dans le conduit auditif, soit appliqués à
Classification des PICB
Selon le mode de fonctionnement
 Le mode de fonctionnement des appareils permet par ailleurs d’en
distinguer plusieurs. Les appareils passifs, qui ne possèdent ni
dispositif de restitution électroacoustique, ni aucun autre élément
susceptible de rendre l’affaiblissement acoustique dépendant du niveau
sonore extérieur.
 Ce sont de simples barrières physiques dont l’effet est essentiellement
dû à la densité des matériaux qui les composent ou à la capacité de
certains de leurs éléments à absorber les ondes sonores et à en diminuer
la propagation.
Classification des PICB
 Les appareils à atténuation dépendante du niveau présentent un
affaiblissement acoustique qui augmente avec le niveau sonore ambiant.
L’effet de non-linéarité peut être produit par un élément mécanique
(orifice très fin ou fente étroite) laissant passer le son d’autant moins
aisément que ce son devient plus intense, ou par un dispositif
électroacoustique comprenant un microphone captant le son ambiant, un
amplificateur non linéaire et un écouteur restituant le son ambiant avec
une intensité d’autant plus faible que le niveau du son ambiant augmente.
Classification des PICB
 Les appareils actifs ou à réduction active du bruit, dont l’atténuation
passive est renforcée (particulièrement aux basses fréquences) par un
dispositif électroacoustique comprenant un microphone qui prélève le
son résiduel parvenant sous le protecteur et un module électronique
associé à un écouteur qui émet un son

sensiblement identique, mais en


opposition de phase avec le son
résiduel capté sous le protecteur.
Critères de sélection

Les critères de sélection sont multiples :

 le marquage CE,

 les exigences en matière d’affaiblissement acoustique,

 le confort de l’utilisateur,

 l’activité de l’opérateur,

 l’environnement de travail,

 les éventuels troubles médicaux,

 la compatibilité avec d’autres équipements de protection individuelle.


Critères de sélection

Exigences en matière d’affaiblissement acoustique des protecteurs passifs

 Les PICB doivent présenter des caractéristiques d’affaiblissement

acoustique telles que le niveau perçu sous le protecteur soit inférieur aux

limites fixées par la réglementation.

 Toutefois il est inutile de surprotéger le porteur par l’utilisation de PICB

apportant un affaiblissement trop important. Cela aurait pour

conséquence de l’isoler de son environnement sonore.


Critères de sélection
Exigences en matière d’affaiblissement acoustique des protecteurs non
passifs
 Dans le cas d’un protecteur non passif, la notice qui l’accompagne doit
indiquer, en plus des performances acoustiques en mode passif, les
valeurs d’affaiblissement acoustique en mode non passif.
 EX: ce PICB maintient un niveau résiduel inférieur à 85 dB(A) jusqu’à :
 un niveau extérieur de 117,6 dB(A) pour un bruit d’exposition à
prépondérance de fréquences aiguës,
 un niveau extérieur de 110,6 dB(A) pour un bruit d’exposition de
fréquences centrées sur les médiums,
 un niveau extérieur de 106,2 dB(A) pour un bruit d’exposition à
Critères de sélection
Confort de l’utilisateur

 Le critère de confort est essentiel dans la motivation du porteur à conserver

son protecteur pendant toute la durée de l’exposition au bruit. Il n’existe

pas actuellement de consensus sur la définition précise d’un indice de

confort normalisé. Cet indice devrait prendre en compte des paramètres

tels que la force de l’arceau, la pression des oreillettes, la facilité de mise

en place ou encore la masse du protecteur. Chaque fois que cela est

possible, l’idéal est d’opter pour le choix personnel de l’utilisateur.


Critères de sélection
Activité de l’opérateur et l’environnement de travail:
Ces facteurs sont déterminants pour la sélection des protecteurs contre le
bruit:
 La température et l’humidité élevées.
 Dans les ambiances de travail chargées de poussières.
 Certains postes de travail sont équipés d’avertisseurs de danger ou
nécessitent la transmission de messages verbaux entre les opérateurs.
 Pour certaines tâches, l’utilisation d’outils ou de machines génère une
exposition des opérateurs à des périodes de bruit de courte durée mais
répétées. Dans ce cas, le recours à des serre-tête ou des bouchons reliés
par une bande sera préféré en raison de leur rapidité et de leur facilité de
mise en place.
Critères de sélection
 Compatibilité avec d’autres équipements de protection individuelle: L’efficacité d’un

PICB ne doit pas être réduite par l’utilisation d’autres équipements de protection de la

tête. Le recours à des bouchons d’oreille ou à un serre-tête de faible masse est

nécessaire si le porteur, exposé à d’autres risques dans l’exécution de la même tâche,

doit porter par exemple un masque de soudage et/ou une protection respiratoire.

L’utilisation simultanée de lunettes à branches (correctives ou de protection) et d’un

serre-tête est à proscrire. Elle n’est possible qu’avec un serre-tête présentant des

coussinets larges et souples de façon à minimiser la fuite acoustique au niveau des

branches.

 Certains fabricants fournissent des données relatives à l’affaiblissement acoustique

obtenu avec de telles combinaisons d’équipement de protection individuelle


Efficacité d’un PICB
L’INSTITUT ALGÉRIEN DU PÉTROLE

PROTECTION
RESPIRATOIRE

Le 17/11/2022 03:32 PM

Mr OTHMANI
Introduction

Les risques qui peuvent affecter le système respiratoire:


 Risques chimiques : utilisation de produit toxiques, nocifs,
cancérogènes…
 Risques d’asphyxie, hypoxie…
 Risques biologique: en milieu médical, laboratoires…

L’EPI respiratoire joue le rôle d’une barrière à toutes ces


nuisances(en plus des barrières naturelle humaines).
Obstacle (barrière)
du Système
Respiratoire
Exemples:
Critères de choix
 Avant de recourir au choix d’un appareil de protection respiratoire, il est indispensable de

s’assurer que des solutions de prévention collective sont bien techniquement impossibles

à mettre en œuvre tels que la substitution des produits dangereux, la suppression de la

source de l’émission des polluants, le captage des polluants par des procédés

d’encoffrement ou de ventilation.

 D’une manière générale, on doit s’efforcer de limiter l’emploi des appareils de protection

respiratoire à des situations de travail courtes ou exceptionnelles (entretien, opérations de

nettoyage, transvasements, évacuation d’urgence, sauvetage, incendie, etc.), car le port

d’un appareil représente toujours une contrainte à l’utilisation. De plus, il ne protège que

le porteur et non les personnes qui sont à proximité. Par ailleurs, la protection est souvent

limitée dans le temps.


Critères de choix
Le choix d’un appareil de protection respiratoire ne peut se faire qu’après une étude
du poste de travail qui doit aboutir à une définition des conditions d’utilisation:
 la teneur en oxygène,
 la nature des polluants (gaz, vapeurs, poussières, etc.),
 la toxicité de ces polluants,
 les concentrations les plus défavorables prévisibles de chaque polluant dans l’air,
 les valeurs limites de concentration admises sur les lieux de travail si elles existent
(valeurs limites d’exposition professionnelle),
 les dimensions des particules s’il s’agit d’un aérosol,
 les conditions de température et d’humidité,
 l’activité physique de l’utilisateur,
 la durée du travail à effectuer,
 les autres risques associés (projection de liquides, incendie, etc.).
Critères de choix
Détermination du niveau de protection
 Le facteur de protection minimal requis est calculé selon l’équation :

 Le facteur de protection minimal requis est ensuite comparé aux facteurs de


protection nominaux (FPN) et, lorsqu’ils existent, aux facteurs de protection
assignés (FPA) des différents appareils de protection respiratoire envisagés
(voir encadré ci-contre).
 Le FPN et les FPA des appareils sélectionnés doivent être supérieurs au
facteur de protection minimal requis.
Critères de choix
Critères de choix
Critères de choix
Adaptation à la situation de travail
Plusieurs types d’appareils peuvent être appropriés. Pour cela il faut déterminer
l’appareil qui sera le plus adapté à la situation de travail. D’autres paramètres liés
au porteur, par exemple :
 Les caractéristiques physiques du porteur (barbe, cicatrices au visage...),
 Le port de lunettes ou de lentilles de contact,
 Les rythmes de travail, La durée de port,
 Les exigences de visibilité, Les exigences de mobilité,
 Les exigences de communication, Les outils à utiliser,
 Les autres équipements de protection individuelle et accessoires à utiliser,
 Les exigences de décontamination de l’appareil de protection respiratoire,
 Les contraintes thermiques,
Essais d’ajustement
 Les essais d’ajustement qualitatifs consistent à
exposer le porteur d’un appareil de protection
respiratoire à une atmosphère contenant une
substance d’essai dotée d’un goût ou d’une odeur
particulière.
 Si le porteur détecte la substance, la pièce faciale
n’est pas étanche et doit être réajustée. Si après
deux ou trois réajustements, une fuite persiste, le
modèle testé doit être écarté et un autre modèle doit
être essayé.
Appareils d’évacuation et de survie
 Un appareil d’évacuation permet de respirer à
une personne se trouvant dans un local ou un
lieu dont l’atmosphère est devenue
accidentellement et soudainement dangereuse
pour la vie, pour sortir au plus vite de la zone
contaminée.
 Un appareil de survie a pour fonction de
fournir de l’air respirable à une personne se
trouvant en situation d’attente de secours dans
un espace où l’atmosphère est ou tend à
devenir impropre à la respiration ; un tel
appareil peut présenter une autonomie
d’utilisation de plusieurs heures pour des
utilisateurs au repos.
Utilisation
Stockage et entretien
Stockage et entretien
PROTECTION DE
LA TÊTE
Introduction
Les risques
Le port de casques permet de protéger la partie supérieure du crâne, principalement
contre les risques de choc et de perforation provoqués par des chutes d’objets,
des heurts contre des objets fixes ou par la chute de la personne elle-même.
Il permet aussi de se prémunir contre d’autres risques présents sur les lieux de
travail tels que :
 Contact avec des conducteurs électriques sous tension,
 Projections de métaux en fusion, de liquides chauds ou corrosifs...
L’analyse de l’ensemble des risques associés à un poste ou à une situation de
travail est une étape essentielle et préalable à toute démarche de choix d’un
protecteur.
Choix du protecteur approprié

 Il existe de nombreux modèles de protecteur de tête


disponibles sur le marché. Ils se distinguent les uns des
autres par leurs formes, par leurs matériaux constitutifs et
par leurs éléments de protection.
 Ils sont principalement destinés à protéger le système «
tête-cou » des utilisateurs contre les risques liés à des
chocs dus principalement à des chutes d’objets ou à des
heurts pouvant provoquer des fractures du crâne et/ou des
vertèbres cervicales, des lésions du cerveau (commotions,
hémorragies...) ou une perforation de la boîte crânienne.
Les principaux types de casques normalisés et
leurs caractéristiques.
La casquette anti-heurt pour l’industrie:
 La norme EN 812 spécifie les exigences physiques et de performance, les
méthodes d’essai et les exigences de marquage des casquettes anti-heurt pour
l’industrie. Les casquettes anti-heurt pour l’industrie sont destinées à protéger le
porteur lorsque sa tête vient heurter des objets durs et immobiles (arêtes vives par
exemple), avec suffisamment de force pour provoquer des coupures ou autres
blessures superficielles. Elles ne sont pas conçues pour protéger des effets des
chutes d’objets
projections ou ou des charges en suspension ou en
mouvement. Elles sont essentiellement destinées pour
des utilisations en intérieur et ne peuvent en aucun
cas se substituer aux casques de protection.
Les principaux types de casques normalisés et
leurs caractéristiques.
Les casques de protection pour l’industrie d’usage courant:
Les casques de protection pour l’industrie d’usage courant sont principalement
destinés à fournir une protection au porteur contre la chute d’objets mais ils ne
sont pas destinés à fournir une protection contre les chocs appliqués en dehors
du sommet du crâne. Ils font l’objet de la norme NF EN 397, qui définissent les
caractéristiques de base auxquelles doivent répondre tous les casques de
protection.
Les exigences de base obligatoires sont :
 Résistance au choc (aptitude à dissiper et étaler
 L’énergie communiquée par un choc), résistance à la pénétration,
 Résistance à l’inflammabilité, résistance au vieillissement artificiel,
 Exigences relatives aux matériaux constitutifs, au harnais, à la jugulaire et aux
Les principaux types de casques normalisés et
leurs caractéristiques.
Le casque de protection à haute performance pour l’industrie NF NE 14052:

 Les casques de protection à haute performance pour l’industrie offrent une

meilleure protection contre la chute d’objets, contre les chocs en dehors du

sommet et contre toute pénétration d’une masse percutante à lame plate. Ils

comprennent également un système de rétention qui répond aux exigences

obligatoires relatives à l’efficacité du système et à sa rupture. Ce casque a les

mêmes propriétés de résistance à la flamme que le casque de protection pour

l’industrie et il offre la même protection facultative contre les autres risques à

l’exception des déformations latérales.


Les principaux types de casques normalisés et
leurs caractéristiques.

 Le casque électriquement isolant pour utilisation


sur installations à basse tension (EN 50365 et EN
397)
 Les casques électriquement isolants permettent de
protéger le porteur contre le risque d’électrisation
par contact électrique direct lors de travaux près de
parties sous tension.
Les principaux types de casques
normalisés et leurs caractéristiques.

Il existe deux niveaux de protection :


 Une protection contre un courant accidentel de courte
durée avec des conducteurs électriques sous tension
pouvant atteindre 440 V en courant alternatif;
 Une protection dans le cadre de travaux sur ou près de
parties sous tension d’installations ne dépassant pas 1000
V en courant alternatif ou 1500 V en courant continu
Éléments constitutifs
Éléments constitutifs

Les principaux éléments constituant un casque sont :

 La calotte qui est la partie extérieure du casque. Destinée à résister aux chocs

extérieurs, elle est constituée d’un matériau à la fois léger et résistant tel que :

polyéthylène,, polycarbonate, polyester renforcé, etc. ;

 Le harnais qui sert à maintenir le casque en place sur la tête et à jouer un rôle

d’amortisseur lors d’un choc. Il est constitué de trois parties : le tour de tête, le serre-

nuque, la coiffe, complété par des équipements de confort tels que : sangles

d’amortissement, bandeau anti-sueur, rembourrage protecteur ;

 La jugulaire qui est une sangle réglable passant sous le menton et destinée à assurer

le maintien du casque sur la tête


Entretien /durée de vie
 Les casques sont soumis à de multiples agressions. La durée de vie des casques

de sécurité est liée aux matériaux constitutifs, aux conditions d’emploi et à la

qualité de leur entretien. Ils doivent donc être contrôlés régulièrement. Si leur état

est déficient (changement de couleur, détériorations, déformations, fissurations,

défibrage...), ou s’ils ont subi un choc important, ils doivent être réformés.

 une altération du matériau peut être facilement décelée en pliant lentement la

visière du casque. En effet, si le pliage s'accompagne de légers craquements, c'est

le signe d'une dégradation interne avancée du polymère. Le casque doit alors être

impérativement réformé.
Entretien /durée de vie
 les informations relatives à la date ou la période d’obsolescence doivent
figurer sur la notice d’emploi, la date indiquée sur chaque casque via le
marquage obligatoire, correspond à la date de fabrication et suivant el
matériel dans le quel est fabriqué le casque la durée de vie variera de 36 à
60 mois.

Il est recommandé pour l’entretien des casques de sécurité :


 De les nettoyer régulièrement,
 De les stocker à l’abri de la lumière (UV), de la chaleur et des intempéries,
 De ne pas les exposer derrière une glace, un pare-brise ou la lunette arrière
d’une voiture.
PROTECTION
DES PIEDS
Introduction
Les risques
 Le port de chaussures de sécurité permet de se prémunir contre de nombreux risques
présents sur les lieux de travail et résumés.
Introduction
 L’analyse de l’ensemble des risques associés à un poste ou à une situation
de travail est une étape essentielle et préalable à toute démarche de choix
d’un protecteur.
Choix du protecteur approprié
 Il existe de nombreux modèles de protecteurs des pieds. Ils se distinguent les uns
des autres par leurs formes, leurs matériaux constitutifs et leurs éléments de
protection.
Matériaux
 Les matériaux utilisés pour la fabrication des protecteurs du pied peuvent être le
cuir, le textile, le caoutchouc (entièrement vulcanisé) ou divers polymères
(entièrement moulés).
 Les articles en cuir permettent une meilleure respiration du pied et, en se
déformant, s’adaptent à la forme du pied de l’utilisateur. Pour des raisons
d’hygiène et d’adaptation, leur réutilisation par une autre personne est à
proscrire. Ces articles ne sont généralement pas lavables.
 Les bottes en caoutchouc ou matière plastique peuvent être, en revanche,
facilement nettoyées et désinfectées. Il en est de même pour certaines chaussures
à dessus textile.
Choix du protecteur approprié
 Formes:

 Il existe cinq types de forme selon la hauteur de la tige, de la chaussure basse à la


botte cuissarde.

 L’emploi de chaussures à tige haute (chaussures montantes), à lacets, à fermeture


éclair ou à boucles est recommandé car elles offrent une étendue de protection
plus importante et assurent un meilleur maintien du pied.
Les éléments de protection
 Les éléments de protection sont inamovibles et solidaires de la chaussure ou de la
botte. Ils permettent d’assurer la protection du pied contre un risque spécifique .
VÊTEMENTS DE
PROTECTION
Introduction
Les risques

Le port de vêtement de protection permet de se prémunir contre de nombreux


risques présents sur les lieux de travail résumés sur la figure 2.
Introduction
 L’analyse de l’ensemble des risques, associés à un poste ou à une situation de
travail, est une étape essentielle et préalable à toute démarche de choix d’un
protecteur.
Choix du protecteur approprié
Choix du protecteur approprié

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