Ressources documentaires.

Métiers de l’environnement / Module Eau – Modélisation d’un

réseau d’AEP

Modélisation d’un réseau d’adduction d’eau potable (AEP)

Dr. Abdoul A. Oubeidillah

Table des matières

Introduction ................................................................................................................... 2
SÉQUENCE 1 : Le réseau AEP .................................................................................... 3
A. Qu’est-ce qu’un réseau AEP ? ................................................................................. 3
B. Quelles sont les composants d’un réseau AEP ? ................................................. 3
C. Pourquoi a-t-on besoin de simuler un réseau AEP ?............................................ 3
D. Qu’est-ce que EPANET ? .......................................................................................... 4
E. Références ................................................................................................................. 4
SÉQUENCE 2 : Représentation et simulation dans EPANET ................................. 6
A. Représentation des composants d’un réseau AEP dans EPANET ..................... 6
B. Comment créer une simulation simple dans EPANET ? ...................................... 8
SÉQUENCE 3 : Régulation de la pression de l’eau ................................................ 11
A. Choix de la taille de la tuyauterie .......................................................................... 11
B. L’usage des pompes ............................................................................................... 14

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Introduction
Bonjour à toutes et à tous.

Dans ce module, nous allons explorer la modélisation d’un réseau d’adduction d’eau potable
(AEP). Il est composé de 3 séquences. Dans la première séquence, nous parlerons des
composants d’un réseau d’adduction d’eau potable et de leur représentation dans le
programme de simulation EPANET. La deuxième séquence présentera la simulation d’un
simple réseau d’adduction d’eau potable. Dans la troisième, ce sera la simulation d’un réseau
contenant une pompe et tenant compte de la variabilité diurne de consommation qui sera
étudiée.

Ce module ne se substitue pas à un cours complet d’hydraulique. Il donne simplement une

connaissance de base de l’application EPANET.

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SÉQUENCE 1 : Le réseau AEP

Dans cette séquence, nous allons présenter les composants d’un réseau d’adduction d’eau
potable et comment les intégrer au programme de simulation/modélisation d’AEP EPANET.

A. Qu’est-ce qu’un réseau AEP ?

Le réseau d’adduction d’eau potable assure le transport et la distribution d’eau potable d’une
source à des usagers avec une pression adéquate, et un débit suffisant et de bonne qualité.

Un réseau d’adduction d’eau potable permet l’amélioration des conditions de vie économiques
et sanitaires de la communauté, en offrant une eau de meilleure qualité. Cela réduit ainsi les
risques de maladies hydriques et permet aux foyers de gagner du temps pour faire d’autres
activités en réduisant le temps gaspillé pour aller récupérer de l’eau de sources éloignées.

B. Quelles sont les composants d’un réseau AEP ?

Les composants d’un réseau d’adduction d’eau ont été présentés en détails dans le module
sur la conception d’une unité de production d’eau potable du cours Métiers de l’environnement.

Ces composants sont :

• le captage d’une source et le pompage ;

• le traitement, dans le cas des eaux de
mauvaise qualité comme les eaux de
surface ;
• des réservoirs de stockage pour avoir les
réserves d’eau requises par les besoins de
la communauté ;
• des tuyaux et accessoires pour développer
un réseau suffisant pour assurer la
distribution d’eau aux usagers.

C. Pourquoi a-t-on besoin de simuler un réseau AEP ?

La simulation d’un réseau d’adduction d’eau potable est une étape importante avant la mise
en œuvre d’un projet. Il n’est pas rare de voir dans des communautés des réseaux d’adduction
d’eau potable qui ne sont pas opérationnels, juste parce que l’eau n’arrive pas chez les
usagers. Il ne suffit pas d’étaler des tuyaux et refouler de l’eau dedans pour que l’eau arrive
au point envisagé. Un réseau AEP demande des calculs hydrauliques compliqués. La
simulation permet ainsi de gagner du temps, avec sa capacité à faire en quelques secondes
des calculs qui prendraient des heures, voire des jours, à faire à la main, et en réduisant les
erreurs de calcul.

Avec la simulation, on peut :

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• créer plusieurs scénarios pour corriger des erreurs qui seraient coûteuses, comme la
détection de zones de fonctionnement déficitaires. Ces scénarios permettent de tester
les pressions nécessaires pour garantir que les bénéficiaires disposeront de l’eau à
tout moment.
• travailler sur le dimensionnement des ouvrages pour s’assurer que l’eau arrive aux
usagers dans les bonnes conditions.
On peut en plus non seulement améliorer la gestion des équipements, des coûts énergétiques,
des débits et des coupures, mais aussi la possibilité d’une mise à jour du réseau dans l’avenir
en éliminant les improvisations. Un aperçu de la vitesse dans les tuyaux permet de déterminer
si le réseau construit sera trop grand, donc trop cher à construire, si les vitesses sont basses
ou si le réseau est trop petit avec des vitesses élevées rendant le réseau plus cher à faire
fonctionner.

D. Qu’est-ce que EPANET ?

EPANET est un logiciel de calcul et simulation d’un réseau de distribution d’eau potable. Il a
été développé par l’Agence Américaine de Protection de l’Environnement connu sous le nom
d’EPA.

Avec EPANET, on peut simuler le comportement hydraulique et la qualité de l’eau dans un

réseau AEP. La simulation permet d’avoir un aperçu du débit dans chaque conduit, la pression
à chaque nœud et le temps de séjour de l’eau dans les tuyaux ainsi que sa qualité. EPANET
permet aussi d’estimer les coûts énergétiques émanant de l’opération du réseau.

EPANET est probablement l’outil le plus utilisé dans le monde pour la conception et la
simulation des réseaux d’adduction d’eau potable. Ce logiciel est gratuit et très simple à
installer et utiliser.

E. Références

La version officielle en Anglais d’EPANET peut être téléchargée est installée à partir du site
de l’EPA du gouvernement Américain. Une version non officielle traduite en français est
disponible en ligne à plusieurs endroits. Les liens web sont fournis ci-dessous. Les manuels
d’utilisateur et documentations sont très efficaces pour ceux qui veulent approfondir leurs
connaissances du logiciel.

https://www.epa.gov/water-research/epanet (version anglaise officielle)

https://epanet.software.informer.com/download/?cf1c6581&lang=fr
https://www.arnalich.com/epanetfr/telechargements/EN2inst_fr.zip (Version française non
officielle)
https://www.arnalich.com/epanetfr/telechargements/Epanet_fr_manuel.pdf (documentation
en français) .

Avec ces indications sur EPANET, nous arrivons à la fin de cette séquence 1 portant sur les
composants d’un réseau d’adduction d’eau potable

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SÉQUENCE 2 : Représentation et simulation dans EPANET

Bienvenue dans la séquence 2 du module portant sur la simulation d’un réseau AEP. Dans
cette séquence, nous parlerons de la représentation des composants d’un réseau AEP dans
EPANET.

A. Représentation des composants d’un réseau AEP dans EPANET

Une fois que EPANET est téléchargé et installé, on peut lancer le programme. La fenêtre
principale de EPANET contient les éléments suivants :

1) La barre de menu : elle intègre les fonctionnalités du programme.

2) La barre d’outils : elle contient les 6 objets fondamentaux qui interviennent dans un
réseau.

- Le nœud est un point auquel on assigne une altitude et une entrée ou sortie d’eau
caractérisée par la demande. Une demande négative veut dire que le nœud est un
point d’entrée.
- Une bâche représente le captage de l’eau à la source dont le volume est considéré
plus grand en comparaison de la taille du réseau. Une bâche doit être comprise dans
chaque simulation. Elle est caractérisée par sa hauteur totale.
- Le réservoir, comme son nom l’indique, représente une capacité limitée de stockage.
- Les tuyaux transportent l’eau d’un point à l’autre. Ils sont caractérisés par leur diamètre,
longueur et leur rugosité. Les fonctions des clapets anti-retour et des vannes
d’ouvertures et fermetures sont intégrées dans EPANET.
- La pompe permet le refoulement de l’eau d’un forage et de pressuriser l’eau dans le
réseau.
- Les vannes font partie des accessoires. Vu leurs coûts et la complexité de leur usage
dans le réel, il est conseillé de les éviter dans la simulation.

3) Le schéma du réseau. Cette partie permet de placer les éléments et dessiner le réseau.
Elle donne également un aperçu général des résultats après une simulation. Il faut
noter que la position des objets et la distance entre eux ne correspond pas
nécessairement à leur échelle physique réelle. Pour avoir des positions et des
longueurs plus ou moins fidèles à leurs emplacements physiques réels, une carte de
fond geo-référencée est nécessaire et l’option de calcul automatique de la longueur
des tuyaux, « Long Auto », doit être activée. On peut vérifier si cette option est activée
ou pas dans la barre d’état.
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4) La barre d’état permet d’avoir un aperçu rapide du statut de certaines fonctionnalités.

Ces fonctionnalités sont :
o L’activation de calcul de longueur automatique des tuyaux ;
o L’unité de débit de la simulation ;
o Le niveau de zoom ;
o L’état de la simulation, si elle est réussie ou pas ;
o La position de la souris.
5) Le navigateur permet d’avoir accès aux différents types de données des objets du
réseau, qui sont classés par catégories. On peut ajouter, supprimer ou changer les
caractéristiques d’un élément à partir de cette fenêtre. L’onglet schémas permet de
sélectionner les paramètres à représenter sur le schéma. Ils sont visibles au moyen de
couleur codes régies par une légende.

6) L’éditeur des propriétés permet de changer les propriétés des éléments du réseau et
la modalité des calculs. Ces propriétés sont détaillées ici.

L’éditeur de propriétés contient deux colonnes. Une des colonnes contient le nom de la
propriété et l’autre contient des champs de valeurs dont certains peuvent être édités. Certaines
valeurs sont remplies automatiquement par le programme après une simulation.

Nous allons maintenant nous focaliser sur quelques champs de valeurs essentiels à une
simulation.

Pour les nœuds, on peut changer l’altitude, la demande de base, et dans le cas d’une
simulation un peu plus avancée avec plusieurs catégories d’usagers, la catégorie de demande
qui est de 1 par défaut. Dans le cas où la variabilité diurnale de la demande est prise en
compte, une courbe modulaire de la demande peut être ajoutée.

Pour les tuyaux, on peut changer la longueur, si l’option de longueur automatique n’est pas
activée, le diamètre et la rugosité. La rugosité détermine la friction du matériel de fabrication

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des tuyaux et est responsable de la perte de charge dans la tuyauterie. La valeur dépend de
la formule de calculs hydraulique choisis pour la simulation. Il y a deux formules :

• l’équation Darcy-Weisbach, qui utilise des coefficients avec des petites valeurs
décimales, et
• l’équation de Hazen-Williams, qui utilise des nombres entiers qui sont beaucoup plus
intuitifs.
Avec l’état initial, on peut choisir si le tuyau est ouvert, fermé, ou s’il agit en clapet anti-retour.

La charge totale de la bâche est la hauteur à laquelle se trouve la surface de l’eau.

Pour un réservoir, l’altitude du radier correspond à la hauteur de la base du réservoir. C’est la

hauteur de référence. Le niveau initial correspond à la hauteur initiale du niveau de l’eau dans
le réservoir. Le niveau minimal est le niveau relatif à la sortie de l’eau pour la distribution. Ce
niveau peut être 0, dans le cas où le réservoir peut se vider complètement, ou un autre chiffre.
Le niveau maximal correspond au niveau maximal relatif de l’eau dans le réservoir. Dans le
cas où la forme du réservoir n’est pas cylindrique, on utilise le diamètre équivalent qui est le
diamètre d’un cercle qui possède la même surface que le réservoir.

B. Comment créer une simulation simple dans EPANET ?

On crée une simple simulation dans EPANET avec les étapes suivantes :

1. Ajouter les nœuds sur la fenêtre de schéma du programme. L’ordre n’a pas
d’importance et l’apparence n’a pas d’importance. Il est recommandé de donner des
identifications qui ont un sens aux nœuds pour les reconnaître plus facilement.
2. Connecter les nœuds avec les conduites.
3. Éditer les propriétés des éléments avec l’éditeur de propriétés.
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4. Exécuter la simulation, visualiser et analyser les résultats.

5. Si besoin ajuster les paramètres et corriger les erreurs.
6. Re-exécuter la simulation.
Recommencer les étapes 5 et 6 jusqu’à obtenir un modèle satisfaisant. Il est de bon usage de
noter les changements effectués pendant les différentes itérations et d’enregistrer chaque fois
le modèle sous un fichier diffèrent.

Il n’est pas non plus nécessaire de dessiner le réseau avec précision. Dans l’exemple de
réseau, EPANET simulera de manière identique le réseau si les lignes sont droites ou pas, ou
si l’espacement entre les points est serré ou non. Toutefois, comme cela a été mentionné plus
tôt, on peut utiliser une carte déréférencée comme arrière-plan et l’option de générer les
longueurs des tuyaux automatiquement.

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Pour générer une carte géo-référencée, on peut utiliser le logiciel GoogleEarth avec les
coordonnées géographiques UTM. Zoomez jusqu’au niveau désiré et sauvegardez l’image en
prenant soin de placer des points aux coins haut à gauche et bas à droite. Enregistrez la
position géographique (latitude, longitude) de ces points. On peut ainsi importer l’image dans
EPANET et introduire les paramètres géographiques pour que les distances sur le schéma et
la carte correspondent aux distances actuelles sur le terrain.

Sur ce, nous concluons cette séquence 2 sur la simulation d’un simple réseau d’adduction
d’eau potable.

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SÉQUENCE 3 : Régulation de la pression de l’eau

Bienvenue dans la séquence 3 de ce module sur la simulation d’un réseau d’adduction d’eau
potable. Dans cette séquence, nous allons parler de la modélisation de la tuyauterie, des
courbes de modulation de la demande et de l’usage des pompes.

A. Choix de la taille de la tuyauterie

Comme on l’a déjà évoqué plus tôt, le choix du diamètre des tuyaux dépend de la demande,
de la distance et du débit requis à l’arrivée.

Assurez-vous de définir les valeurs par défaut de la simulation avant toute chose.

L’unité de débit et surtout la formule de perte de charge sont importantes. Cette formule a une
incidence sur le format des paramètres à utiliser pour la rugosité des conduites. Certains
recommandent la formule Hazen-Williams avec laquelle la rugosité est représentée par des
nombres entiers. Les paramètres par défaut sont aussi utiles dans le cas où on a déjà un lot
de matériel, comme des tuyaux déjà disponibles de même longueur ou diamètre. Toutefois,
les paramètres saisis manuellement dans les propriétés des éléments prennent précédence
sur les valeurs par défaut.

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Ensuite, la demande journalière peut être calculée selon le nombre d’usagers. Le calcul de la
demande a été déjà expliqué dans le module sur les unités d’eau potable du cours Métiers de
l’environnement. Dans ce module, on avait multiplié par un facteur multiplicateur pour prendre
en compte la variabilité journalière. La consommation tout au long de la journée n’est en effet
pas constante. Il y a des heures de la journée où la demande est beaucoup plus élevée qu’à
d’autres.

Sur la courbe, on peut voir que la demande vers 8h et vers 15 heures est très élevée par
rapport à la demande vers 11h et de 21h à 6h. Ceci représente la variabilité journalière, qui
est le résultat des habitudes sociales et culturelles de chaque communauté. Ici, on peut par
exemple interpréter les résultats de la manière suivante :

• Le matin, les gens se lèvent, prennent leur douche, petit déjeuner et se préparent à
aller au travail ou à l’école.
• À 15h, ils reviennent à la maison, préparent à manger, arrosent le jardin, etc.
• À 21h, on a une légère augmentation quand les gens se préparent pour aller au lit et
prennent une douche, se brossent les dents, etc.

La moyenne journalière de la demande est inférieure à la demande vers 15h. Si on devait

choisir la taille des tuyaux selon cette moyenne, on aurait un réseau qui ne pourra pas
supporter ces pics de consommation journalière. Le réseau ne serait pas adéquat. Il faut alors
toujours construire le réseau de manière à toujours pouvoir supporter la demande la plus
grande de cette variabilité. À défaut de données détaillées sur l’usage journalier, on peut
utiliser des multiplicateurs généraux pour simplifier et automatiser les calculs. On peut créer
un modèle de consommation journalière en développant une courbe de modulation journalière
à partir de l’onglet « données » du Navigateur.

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Le choix de la taille du tuyau peut être affecté par zone. Plus la demande est grande, plus le
diamètre du tuyau est grand.

On peut affecter par nœud au niveau détaillé de chaque usager. Ces tuyaux seront plus petits
de diamètre. Ensuite, au niveau d’un quartier où la consommation à l’intérieur de la zone du
quartier est attribuée à un nœud. Le tuyau transportant l’eau à ce niveau sera un peu plus
grand que les précédents. Ensuite au niveau de la rue qui mène à toute la zone, où toute la
consommation à l’intérieur de la zone est attribuée à un nœud.

Cette illustration montre ce squelette, avec des tuyaux transportant de faibles demandes
individuelles jusqu’au tuyau à l’entrée de la zone pouvant transporter 8,7 gallons par minute,
environ 0,55 litres par seconde. Les tableaux de perte de charge servent à choisir les tuyaux
répondant aux critères en associant les pertes de charge à la distance et au débit.

Ce squelette est encore plus important pour les réseaux arborescents où l’eau n’a qu’un
chemin à emprunter pour arriver à destination. Pour un réseau maillé où l’eau peut prendre
différentes routes, il y a des flexibilités dans le dimensionnement de la tuyauterie.

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B. L’usage des pompes

Dans EPANET, la pompe intègre déjà le tuyau sur lequel elle est installée. Elle est donc placée
comme l’on place un tuyau, sauf qu’il faut la tracer suivant la direction du débit. Dans le cas
illustré ici, où la pompe est connectée à la bâche, il faut placer un nœud entre le réseau et la
bâche, et dessiner la pompe de la bâche où elle puise l’eau, qui est le nœud d’aspiration, vers
le nœud où elle refoule l’eau, qui est le nœud de décharge ou de refoulement. Ajoutez ensuite
un tuyau du nœud au réseau.

Pour faire fonctionner une pompe, il faut une courbe caractéristique, qui représente la hauteur
de pompage par rapport au débit. Chaque pompe a sa propre courbe caractéristique.
Choisissez la pompe qui peut fournir le débit à la hauteur désirée. On peut utiliser les

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paramètres courbes de rendement et prix de l’énergie pour estimer la consommation

énergétique.

La courbe caractéristique d’une pompe peut être définie dans l’onglet « données » du
Navigateur. Sélectionnez « CARACTERISTIQES » et donnez une identification à la courbe.
Assurez-vous que ce nom d’identification correspond au champ Courbe Caractéristique des
propriétés de la pompe. Ensuite, il faut saisir les courbes de hauteur et débit qui correspondent
à la pompe fournie par le fabricant si on les connait déjà.

Si la pompe à installer n’est pas connue et pour dimensionner la pompe, créez une courbe
avec un seul point en saisissant le débit désiré et la hauteur du point d’aspiration au point le
plus haut de pompage. Ensuite modifiez ces valeurs jusqu’à ce que le modèle soit satisfaisant.

Nous vous remercions de votre attention tout au long de ce module sur la modélisation d’un
réseau AEP. Nous espérons que ce module vous aura été utile et que vous pourriez vous
organiser et vous mobiliser pour expérimenter et développer la modélisation d’un réseau AEP.

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