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Comment fonctionne une station de

pompage ?
L’utilité d’une station de pompage bien conçue.
 

Une station de pompage est constituée de deux parties : une


partie génie civil et une partie équipement.
La partie génie civil doit regrouper plusieurs éléments dont le local
technique, le ou les forages ainsi que la réserve d’eau pouvant se
présenter sous la forme d’une cuve qui peut faire de 8 à 32 m3.
L’équipement de la station de pompage, quant à lui, comporte la ou les
pompes de forage (appelées pompes d’exhaures) qui vont aspirer l’eau
du ou des forages et la mettre dans la cuve. De son côté, la pompe de
reprise a pour solution de récupérer l’eau de la cuve et l’envoyer dans le
réseau PVC jusqu’à atteindre le pivot.
Enfin, l’armoire électrique gère l’ensemble de ce système. Nous pouvons
trouver, par ailleurs, des éléments complémentaires comme un
variateur de vitesse ou un démarreur progressif qui vont permettre
l’optimisation de l’ensemble du système.
Comprendre le fonctionnement d’une station de pompage.
 

Les stations de pompage sont indispensables si vous souhaitez refouler


l’eau dans un réseau d'irrigation tel que des pivots d'irrigation. Les
appareils de pompages sont généralement composés de pompes, de
vannes, de clapets anti-retours, de tuyauterie et de chaudrons anti-
béliers : l’absence ou la panne d’un de ces éléments principaux nuit à
leur bon fonctionnement.
La sécurité n’est pas non plus prise à la légère pour ce genre de matériel
de pompage, généralement doté d’un système assurant la protection de
la sortie de pompe, dont une vanne-clapet anti-retour ou un clapet. Le
chaudron anti-bélier est un équipement destiné à assurer la protection
des installations de pompage. Il agit aussi positivement en mettant les
conduites à l’abri de certains phénomènes. Ils sont souvent liés
au démarrage et à l’arrêt des pompes.
La tuyauterie est formée par une canalisation de grande taille qui est
encore reconnue sous l’appellation « collecteur ». Ce dernier a pour
principal rôle d’alimenter les pompes et est donc lié directement aux
cuves. La partie tuyauterie est encore munie des conduites de
refoulement : son jeu de vannes veille à l’isolation des pompes et cuves
pour faciliter les éventuels travaux de maintenance.
Pour que votre équipement de pompage assure très bien sa mission, sa
sortie doit être reliée à la conduite de refoulement. Elle est
généralement dotée d’un débitmètre ou encore d’un compteur ainsi que
d’une vanne d’arrêt.
 

À qui confier la fabrication des stations de pompage ?


 

Une station de pompage ne peut pas fonctionner correctement si elle


est mal conçue. Sa conception et son installation doivent être confiées à
un professionnel qualifié.
La conception de l’armoire électrique de votre station de pompage est
également un élément primordial intégré à l’équipement : le fabricant
doit être en mesure de proposer un projet sur-mesure, adapté et
sécurisé.
Les stations de pompage sont généralement conçues pour répondre à
certains critères, comme les surfaces d’arrosage : elles sont sujettes à un
redimensionnement, avant d’être livrées avec l’armoire électrique.
Un professionnel du domaine maîtrise parfaitement la fabrication des
équipements : sélection des composants de la machine, optimisation de
l’installation, choix des technologies avancées comme les automates de
gestion, les variateurs de vitesse, les démarreurs progressifs, etc.
Il est donc primordial de faire appel à des entreprises spécialisées en
diagnostic, conception, fabrication et installation des matériels pour
irriguer les terres (sachez qu’elles sont nombreuses à avoir leur propre
site internet pour assurer la proximité avec leur clientèle).
À qui confier le dépannage de sa station de pompage ?
 

Au fil des années, votre station de pompage perd petit à petit ses


performances d’origine (et elle peut même tomber en panne) : ce genre
de matériel doit être entretenu de façon régulière çar chacun de ses
éléments nécessite une révision régulière effectuée par un professionnel.
Une station de pompage est une installation complexe, sa réparation
requiert des compétences spécifiques : même un bon bricoleur peut se
heurter à la difficulté ! Dans la mesure où votre pompe est disponible en
stock, le professionnel en dépannage procède à son remplacement
immédiat. Dans le cas contraire, une attente de moins de deux
semaines suffit généralement pour avoir de nouveau un
appareil fonctionnel et opérationnel.
À noter : Il ne faut pas confondre les Stations de Transfert d’Energie par
Pompage (STEP) qui, contrairement aux stations de pompage pour
terrain agricoles, sont des centrales avec turbines qui créent de
l’énergie en se servant au stockage de l’eau dans des réservoirs (ou
bassins d’accumulation). Il s’agit d’un important moyen de production
d’électricité devenant à la mode qui sert au développement des
énergies renouvelables. La puissance des turbines répond aux besoins
des groupes d’habitations et aux entreprises avoisinant ces STEP.

Gestion des stations de pompage


1. 1. GESTION D’UNE STATION DE POMPAGE
2. 2. L’objectif de la gestion d’une station :  Transporter l’eau produite au moindre coût. 
Assurer la continuité de service.  Préserver la qualité de l’eau.  Garder les
performances de la station pour une durée de vie aussi longue que possible. OBJECTIF
DE LA GESTION D’UNE STATION DE POMPAGE OBJECTIF DE LA GESTION D’UNE
STATION DE POMPAGE
3. 3.  Disposer des notices d’exploitation, notices techniques d’entretien des équipements,
Plans et schémas électriques.  Disposer des consignes étudiées par la Direction. 
Disposer des consignes du constructeur sur l’utilisation et l’entretien du matériel. 
Disposer et mettre à jour les plans de récolement de la station. 1- Disposer de la
documentation nécessaire à l’exploitation et à la maintenance des équipements de la
station : METHODES DE GESTION D’UNE STATION DE POMPAGEMETHODES DE
GESTION D’UNE STATION DE POMPAGE
4. 4.  Respect des consignes du constructeur sur l’utilisation et l’entretien des
équipements .  Préciser à chaque agent les taches à accomplir .  Respect des
consignes de démarrage et le mode de fonctionnement des groupes de pompages.  Le
choix des heures de fonctionnement  Le suivi du bon fonctionnement des équipements
électriques et hydromécaniques . 2- Respect des consignes d’exploitation
5. 5.  Relevés et suivi des données d’exploitation (tension, courant, cosphi, puissance,
énergie active, énergie réactive, débit, volumes, pression, Niveau des réservoirs,
consommation des produits de traitement…….)  Enregistrement des données
d’exploitation dans les journaux d’exploitation, tableaux de bords et rapports mensuels 
Les consignes sur l’utilisation et le dosage des produits de traitement  le contrôle et le
suivi de la qualité de l’eau.  Le suivi du mouvement des stocks des réactifs
6. 6. Analyse des données d’exploitation par le biais des journaux d’exploitation
( Puissance, énergie active, énergie réactive, cosphi, volumes d’eau, paramètres de la
qualité de l’eau, …..), puis calcul des ratios mensuels :  Rendements  Kwh/m3 
Consommation des réactifs/m3  DH/m3  faire une comparaison des données et tirer
des conclusions. 3- Analyses des données d’exploitation
7. 7.  Renseigner les fiches de l’inventaire physique des équipements  Procéder à
l’identification des équipements par code « matricule » les méthodes de travail à suivre
pour assurer une gestion adéquate des activités de maintenance :  Faire des fiches
nomenclatures pour avoir connaissance de la composition des équipements 4- Suivi de la
réalisation des opérations de maintenance
8. 8.  Avoir connaissance de toute documentation liée à la maintenance des équipements
( schémas électriques, plans, manuels d’utilisation et d’entretien….)  Enregistrer les
travaux de maintenance effectués sur les équipements dans des rapports d’intervention
et ce après chaque intervention d’entretien préventif ou curatif  Dresser et afficher des
plannings d’entretien préventif
9. 9.  Analyser l’historique des pannes (fiches historique des pannes)  Analyser les coûts
et les nombres des interventions de maintenance  faire des fiches des pièces de
rechange  Suivre le mouvement des stocks des pièces de rechange.  Etablir un plan
de renouvellement des équipements  Faire des propositions budgétaires de
renouvellement
10. 10.  Affichage et commentaire des affiches relatives aux mesures d’hygiène et de
sécurité.  Mettre les effets spéciaux de protection individuels à la disposition des agents
destinés à intervenir au niveau des postes électriques, Postes de chloration, de la
manutention , Salles des machines, Locaux de stockage et de préparation des réactifs .
 délimitation de la zone à surveiller 5- Respect des règles hygiènes et de sécurités
11. 11.  Dressage du tableau de roulement des gardiens  Respect des consignes 
Gardiennage 24h/24h  Contrôle d’accès  Port de badges  Enregistrement des
entrées et des sorties  Refoulement des animaux qui circulent à l’intérieur du site 
Surveillance des alentours de la station et signaler toute particularité (incident, fuite, acte
de vandalisme, etc.,)
12. 12. Entretien des locaux : nettoyage retouches de peinture entretien des sanitaires
etc. Entretien des abords Désherbage Taillage des arbres et entretien du gazon
Arrosage des espaces verts Évacuation
13. 13. a- Optimisation de la consommation de l’énergie :  Choix des heures de
fonctionnement  Amélioration du cosphi  Ajustement de la puissance souscrites 
Suivi des rendements des groupes. b- Economie de l’eau  Amélioration des rendements
( Stations, conduites d’adduction et réseaux de distribution) 6- Rechercher les économies
14. 14. 1- Sur le Journal d’exploitation:  Relevés électriques : Tension, Courant, Énergie,
Puissance max  Relevés hydrauliques : Débit, Pressions  Groupes de pompage :
heures de démarrages et arrêts, nombre d’heure de marche, position des vannes,
niveaux des réservoirs, anomalies et observations .  Consommation des produits
réactifs ( sulfate, alginate, charbon, et autre) INFORMATIONS PORTEES SUR LES
JOURANAUX D’EXPOITATION INFORMATIONS PORTEES SUR LES JOURANAUX
D’EXPOITATION
15. 15. 2- Sur le rapport journalier Imprimé mis par la hiérarchie à la disposition des
pompistes et permet de suivre :  Le travail des agents de station.  La détection des
anomalies de fonctionnement.  La réalisation des prévisions.  Les statistiques
permettant d’optimiser la gestion de la station
16. 16. 3- Sur le tableau de bord Ce support d’information constitue un document de base
auquel se réfère la hiérarchie pour connaître :  Le degré d’utilisation des équipements.
 Le rendement des installation.  Le nombre du kwh/m3 d’eau produit.  L’utilisation
des produits de traitement par m3 produit.
17. 17. 4- sur le cahier des consignes  Les manœuvres d’exploitation  L’entretien des
équipements  Consignes d’exploitation et d’entretien  Anomalies et observations

La tuyauterie : élément indispensable à tout


système de pompage
Une station de pompage est un ouvrage qui permet de déplacer un liquide,
généralement de l’eau, d’un point bas vers un point haut via un réseau de
canalisations. Ce type d’équipement est indispensable quand il est impossible
d’alimenter un bassin en eau par simple gravité.
Une station de pompage se compose :
 d’une réserve d’eau à surface libre
 d’une bâche (stockage intermédiaire entre l’arrivée d’eau et les pompes)
 de pompes
 d’un réseau de canalisations
 de divers équipements hydrauliques : clapets anti-retours, chaudrons anti-
béliers
 de divers équipements électriques (tableau de contrôle…) et mécaniques
 d’un système de dégrillage
 de vannes d’isolement
 parfois un déversoir d’orage.
Une station de pompage est indispensable pour distribuer de l’eau dans un
réseau d’irrigation. On trouve également des stations de pompage à l’entrée
des stations d’épuration ou pour la reprise des boues, en protection contre les
refoulements, les crues voire même les marées.
La tuyauterie d’une station de pompage se compose d’une canalisation de
grande dimension. Ce collecteur permet d’alimenter les pompes. La tuyauterie
est aussi composée de conduites de refoulement dont les vannes permettent
d’isoler les pompes et les cuves pour faciliter les travaux de maintenance.
Les différents types de stations de pompage
Il existe une grande variété de stations de pompages. Parmi les grands types
d’installations les plus courants :
 station de pompage à axe horizontal qui ne nécessite pas de conduite
d’aspiration pour le fonctionnement de l’impulsion
 station avec pompes verticales
 station de pompage en série avec pompes centrifuges à chambre fractionnée
pour des captages de barrage
 station de pompage direct réalisé directement contre le réseau d’irrigation
avec un débit fourni identique au débit demandé par les bornes d’irrigation.
 pompage vers étang élevé où l’eau est acheminée du point de captage jusqu’à
une retenue en hauteur pour son stockage puis distribuée par le réseau
d’irrigation par pression gravitaire.
Les pompes souvent utilisées pour les stations de pompage et d’épuration
sont des pompes submersibles à hélice et à écoulement axial.
Ces pompes relèvent de 1 à 5 m3/s sur une hauteur de 2 à 5 mètres et plus
encore. Elles peuvent être immergées ou de surface.
Différents types de pompes existent selon la forme de la roue, du corps de
pompe, et le nombre de roues :
 les pompes centrifuges à écoulement radial pour les plus grands ouvrages ;
 les pompes à écoulement mixte pour les charges moyennes ;
 les pompes à hélices pour les charges faibles.
Contraintes de fabrication et de fonctionnement
d’une station de pompage
La conception d’une station de pompage adaptée à son environnement et à
son objectif nécessite de prendre en considération de nombreux paramètres :
 nature de la réserve d’eau
 débits : minimal, moyen, maximal
 qualité de l’eau : présence d’agents corrosifs, pH, température
 intensité d’utilisation de la station : continue, intermittente, soutenue
 plan des conduites d’amenée et de rejet
 hauteur de relèvement et/ou de refoulement
 longueur et diamètre de la conduite de refoulement
 disponibilités foncières etc.
Les stations de transfert d’énergie par pompage
(STEP)
Il convient aussi de parler d’un type un peu particulier de station de pompage :
les stations de transfert d’énergie par pompage (STEP). Ces équipements
permettent de pomper de l’eau d’un réservoir inférieur vers un réservoir
supérieur afin de constituer une réserve d’énergie utilisable à la demande.
L’eau du réservoir inférieur est pompée vers le réservoir supérieur lorsque la
demande en énergie électrique est faible ou que son coût est peu élevé en
heure creuse. Lorsque la demande est forte, l’énergie est restituée au réseau
en turbinant l’eau du réservoir supérieur via une conduite forcée.
Les premières installations utilisant le stockage hydraulique par pompage
datent déjà de la fin du 19ème siècle. Des stations de pompages capable de
délivrer 3000 MWe de puissance ont été installées en Europe.

Composition des stations de pompage :

Généralement une station de pompage des eaux usées se compose de :

Partie Génie civil :

 Un puisard (ou bâche), coulé sur place ou préfabriqué,


 Chambre des vannes
 Ouvrage abritant le dégrilleur
 Ouvrages annexes et aménagements divers (regards, locaux
techniques, clôture, aire de manœuvre, espace vert, …)

Partie Equipement :

 Système de dégrillage (manuel ou automatique)


 Une ou plusieurs pompes
 Les conduites d’aspiration
 Des appareils de robinetterie (vannes d’isolement, clapets anti-retour,
…)
 Des appareils pour la mesure débits (débitmètre électromagnétique)
 Un dispositif de fonctionnement automatique (automate
programmable, poires de niveau, etc…)
 Un dispositif d’homogénéisation, mélangeur, vanne de brassage ou
compresseur de débourbage)
 Appareils de protection éventuelle contre les coups de bélier
 Pièces spéciales et accessoires de raccordement (coudes, tés,
manchettes de traversées, cônes de réduction, joints de montage, …)
 Système de levage, d’accès et d’entretien (portique avec palan,
échelles de descente, …)
 Trappes de visite (grilles caillebotis, tôles striées, …)
 Equipement électrique (alimentation électrique, poste transformateur
éventuel, armoire électrique et de commande, éclairage, etc…)

Les types de stations de pompage :

Deux types de stations peuvent être citées :

 Station à cale sèche


 Station immergée

Station à cale sèche :

Dans une station à cale sèche, la chambre des pompes et la bâche humide
(ou puisard) sont séparées.

Le choix de ce type de station doit résulter d’une étude d’ordre fonctionnel,


à savoir :

 L’accessibilité,
 L’entretien des groupes de pompage (pompe et moteur)

Les pompes peuvent être à axe horizontal ou vertical.

Station immergée :

Dans une station immergée, la bâche (ou puisard) et la chambre des


pompes sont confondues, c’est-à-dire les pompes sont placées directement
dans la bâche.

Le choix de ce type de station doit résulter d’une étude d’ordre


économique, à savoir:

 Coût de génie civil


 Coût des de l’ensemble des équipements
 Frais d’exploitation (entretien, énergie électrique, …)

Les pompes peuvent être à axe horizontal ou vertical.


Bâche d’aspiration 

Pour définir correctement une bâche, il faut tenir compte des points
suivants :

 Le flux doit être de manière appropriée vers les aspirations des


pompes de façon à éviter les tourbillons et les pertes hydrauliques.
 Afin d’éliminer les tourbillons de surface entraînant l’air dans la
bâche, les parois doivent être disposées de façon à éviter les zones
de stagnation. Il est souvent souhaitable d’avoir une cloison à
proximité de l’aspiration des pompes pour réduire toute tendance aux
tourbillons localisés et à la formation de vortex qui peuvent causer
des remous locaux à poche d’air ou de cavitation. Pour éviter les
remous de surface, la profondeur d’eau doit être supérieure à une
certaine valeur minimum.
 Bien qu’il faille éviter les turbulences excessives ou les tourbillons
importants, une certaine turbulence est utile dans la prévention et le
développement des vortex persistants.
 Les sédiments qui pourraient provoquer un encrassement ne doivent
pas pouvoir s’accumuler dans la bâche. Les régions de stagnation ou
de très basse vitesse doivent être évitées. Un sol en pente et des
angles arrondis ou des socles sont souvent utilisés pour éviter la
sédimentation.
 Les boues et corps flottant peuvent demeurer dans toute zone
relativement calme de la surface de l’eau et seront enlevés par
pompage. Le niveau d’eau doit être abaissé autant que possible à
intervalles régulier de manière à augmenter les vitesses de
déplacement et la turbulence, à condition que l’air ne soit pas
entraîné dans la pompe. Cela contribuera aussi à éviter toute
tendance à l’accumulation de sédiments en fond de bâche.
 Dans certains cas, des cloisons de séparation peuvent être requises
entre les pompes. En règle générale, ces cloisons devront être
proche des pompes des deux côtés.

Ballon anti-bélier :

Phénomène de coup de bélier :

Le coup de bélier résulte d’un écoulement non permanent qui apparaît dans
une conduite lorsqu’on provoque une variation importante et souvent rapide
du débit à l’extrémité aval de celle-ci. C’est-à-dire que chaque tranche
d’eau de la conduite subit des variations brusques de pression et de vitesse
à des instants différents (Propagation par ondes) ; le coup de bélier est
donc un phénomène « oscillatoire ».
Causes et conséquences du phénomène :

Les principales causes sont :

 Fermeture instantanée (trop rapide) d’un robinet vanne placé au bout


d’une conduite d’adduction.
 Arrêt brutal par disjonction inopinée d’un ou de plusieurs groupes de
pompes, alimentant une conduite de refoulement débitant dans un
réservoir.
 Démarrage d’un groupe d’électropompes à vanne ouverte.
 Démarrage ou arrêt d’une pompe débitant dans une conduite déjà
alimentée.

Le phénomène du coup de bélier est caractérisé principalement par


l’apparition de surpressions et/ou de dépressions qui peuvent atteindre des
grandeurs assez considérables, ce qui aura pour conséquence la rupture
des conduites soit par éclatement ou aplatissement.

Donc Les appareils anti-bélier devront avoir essentiellement pour effet de


limiter la surpression et la dépression. Les principaux types de protection
anti-bélier sont explicités dans ce qui suit.

Réservoir d’air anti-bélier :

Le ballon anti-bélier est chargé de protéger la conduite contre les régimes


transitoires. Ce sont les variations de pressions générées par la disjonction
simultanée de toutes les pompes qui sera plus particulièrement étudiée. Au
moment de l’arrêt des pompes, l’air contenu dans le ballon se détend et
pousse l’eau stockée dans la partie inférieure vers la conduite. On limite
ainsi à des valeurs acceptables pour la canalisation les dépressions et
surpressions qui résultent de cette transition.

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