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Remerciement

Je tiens à exprimer ma vive gratitude à tous ceux qui m’ont aidé de près ou de
loin pour la réalisation de ce mémoire que je l’espère à la hauteur des attentes.

Je tiens à présenter mes profonds remerciements à mon encadreur monsieur


«BACCOUCHE Rachid » pour m’avoir accepté au sein de son cabinet et
m’offrir cette belle expérience.

Je peux pas passer aussi sans oublier à remercier monsieur « CHAKROUN


Achref » qui a su m’apporter, tout au long de ce travail, une écoute et des
conseils précieux visés à la hauteur de ses compétences.

Je saisis cette fameuse occasion pour remercier mes parents pour leur soutien et
leurs encouragements ainsi que mon oncle pour son accueil tout au long de ce
cursus.

Je dois aussi témoigner d’une marque de reconnaissance envers les membres du


jury pour l’effort d’évaluation de ce travail.
Sommaire

Introduction………………………………………………………………………………...1

Chapitre I : Cadre général de l’inventaire physique……………………………..


3

Section 1 : Aspect juridique, comptable et fiscal de l’inventaire physique....... 3

I. Aspect juridique……………………………………………………………………......
3
II. Aspect comptable…………………………………………………………………........5
III. Aspect fiscal…………………………………………………………………………... 7

Section 2 : L’intérêt d’une mission d’inventaire physique des


immobilisations……………………………………………………………...……………10

I. Projet stratégique…………………………………………….....……......………..….10
II. Cadre juridique et organisationnel……...…………………………………………….10
III. L’intérêt économique..............................................................……………….……….11
IV. Objet de l’inventaire physique……………….…..............................................……...12
V. Intérêt de l’externalisation de la mission d’inventaire physique.................….……....13

Section 3 : Les différentes étapes de l’inventaire physique des


immobilisations……………...............................…………………………...…………….14

I. La préparation des instructions d’inventaire………................................…………….14


II. Les étapes préalables à la prise d’inventaire………...…........................………..........16
III. La prise d’inventaire……….........................…………………………...………….…20
IV. Collecte et saisie des données de la prise d’inventaire............................…………….22
V. Évaluation des immobilisations après l’inventaire physique .....................………….22
VI. Le rapprochement des données physiques avec les données comptables....................23
VII. Les livrables.................................................................................................................24

Section 4 : La technologie en faveur de l’inventaire physique.........................27


I. La méthode des codes à barres....................................................................................27
II. La méthode RFID........................................................................................................29

Chapitre II : Etude de cas : Inventaire physique des immobilisations d’une


société........……………………………………………………………………………….…31

Section 1 : Contexte, objet et périmètre de l’inventaire………………………..31

I. Objectifs de l’inventaire……………………………………………………………...31
II. Périmètre de la mission………………………………………………………………32
III. Intervenants…………………………………………………………………………..32

Section 2 : Etapes préalables à l’inventaire physique…………………………..34

I. Prise de connaissance de l’entreprise………………………………………………...34


II. Reconstitution de la base comptable………...……………………………………….36
III. Préparation d’une nomenclature standard des immobilisations……………………...38
IV. Préparation d’un catalogue…………………………………………………………...38
V. L’élaboration des instructions d’inventaire…………………………………………..38
VI. L’établissement du planning………………………...........................……………….39

Section 3 : Déroulement de l’inventaire physique……………………………….39

Section 4 : Les travaux de rapprochement ..............................................................42

Section 5 : Résultats des travaux de rapprochement……………………………45

Section 6 : Ecritures de régularisation et livrables de la mission…………….51

I. Ecritures de reclassement ........................................................................................….51


II. Ecritures d’ajustement des amortissements…………………………………………..54
III. Ecritures de régularisation………………………………………...………………….54

Section 7 : Livrables et recommandations…………………………………………57

Conclusion…………………………………………………………………………………59

Bibliographie……………………………………………………………………………...60
Liste des abréviations

MMB : Mobilier et Matériel de Bureau

DSI : Direction Système d’Information

AAI&SECURITE : Aménagement, Agencement et Installation & Matériel de Sécurité

MT : Matériel Roulant

VB : Valeur Brute

VCN : Valeur Comptable Nette

AMT : Amortissement

TVA : Taxe sur la valeur ajoutée

IRPP : Impôt sur le Revenu des personnes physiques

IS : Impôt sur les Sociétés

PDA: Personal Digital Assistant

RFID:  Radio Frequency Identification


Introduction

L’élaboration des documents de synthèse de fin d’année (les états financiers) nécessite
plusieurs travaux préliminaires dont les travaux d’inventaire. Ces travaux se déroulent
généralement en fin d’exercice et portent sur les éléments d’actifs et de passifs.

L’opération de l’inventaire permet aussi de cerner certains faits et éléments nécessaires à


l’établissement d’une synthèse de l’exercice écoulé et de préparer par la même les états
financier de fin d’exercice.

L’inventaire revêtent alors un caractère obligatoire et présentent un intérêt évident, aussi


bien pour les utilisateurs internes des états financiers que pour les utilisateurs externes.

L’inventaire physique consiste en une opération de comptage des éléments objet de


l’inventaire. Il s’agit d’une vérification de l’existence physique.

En effet, la réalisation de l’inventaire physique périodique permet de répondre à un objectif


fondamental du système de contrôle interne à savoir la conservation et la protection
physique des actifs.

L’opération d’inventaire constitue un mécanisme de contrôle permettant de détecter tous


les détournements ou pertes d’actifs et d’apprécier la manière d’exploitation et d’entretien
de ces actifs. C’est la meilleure sécurité pour la conservation du patrimoine et la fiabilité de
la comptabilité. Ceci pousse les entreprises à mettre en œuvre des contrôles internes
préventifs et de détection.

L’inventaire physique des immobilisations a pour objectifs essentiels :

 Le respect de l’obligation légale de procéder, au moins une fois par an, à un


inventaire de tous les éléments actifs et passifs de l’entreprise.
 La quantification et la revalorisation des immobilisations existantes en fin d’exercice
en vue de l’établissement des états financiers annuels.
 La détection des immobilisations inutilisables (rebutées, réformées, sorties de l’actif).

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La conduite d’un inventaire physique des immobilisations passe inévitablement par les
étapes suivantes :

 Planification de l’inventaire : organisation préalable, sensibilisation, information et


communication, etc.
 Réalisation des travaux d’inventaire : prise d’inventaire (comptage et appréciation de
l’état des actifs).
 Exploitation des résultats d’inventaire : centralisation des données, rapprochements,
analyse des écarts, traitement comptable, etc.

Dans nos jours, l’inventaire physique est devenu un jeu d’enfant avec les technologies
présentes sur le marché. En effet, ce n’est plus la méthode archaïque par l’utilisation des
feuilles et stylos qui est encore adoptée, mais plutôt les moyens informatiques et
technologiques. Grâce à la technique des codes à barres et de la radio-identification (RFID),
la gestion des immobilisations n’est plus une corvée et est devenue assez simple et facile
que jamais.

Nous allons commencer par le développement des différents aspects de l’inventaire


physique, à savoir l’aspect juridique, comptable et fiscal. Ensuite nous présentons l’intérêt
de l’inventaire physique pour l’entité. Après nous abordons les différentes étapes de
l’inventaire physique. Et nous finissons par une étude de cas d’un inventaire physique des
immobilisations d’une société.

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Chapitre I
Cadre général de l’inventaire physique

Section 1  Aspect juridique, comptable et fiscal de


l’inventaire physique

I. Aspect Juridique :
Selon l’article 11 de la loi n°96-112 du 30 décembre 1996, les entreprises soumises aux
dispositions de la présente loi doivent tenir des livres comptables qui comportent un journal
général, un grand livre et un livre d’inventaire. Elles sont tenues également d’établir une
balance.

Selon l’article 17 de la même loi, l’opération d’inventaire doit être réalisé, au moins une fois
par exercice, dans le but de s’assurer de l’existence des éléments d’actifs et de passifs et de
vérifier leur valeur.

L’article 8 du Code de Commerce prévoit aussi l’obligation de dresser, au moins une fois par
ans, un inventaire des éléments actifs et passifs.

Ces derniers sont regroupés sur le livre d’inventaire et sont classés selon la désignation et la
nature de chaque élément ainsi que le mode de son évaluation.

La loi n°2005-65 du 27 juillet 2005 distingue entre l’aspect juridique de l’inventaire physique
des immobilisations pour les sociétés à responsabilité limitée ainsi que pour les sociétés
anonymes.

En effet, l’article 128 de ladite loi oblige le gérant à communiquer par lettre recommandée
avec accusé de réception ou par tout autre moyen ayant une trace écrite un certain nombre
de documents dont le rapport de l’inventaire physique des biens de la société et ce avant 30
jours de l’assemblée générale ordinaire.

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Cette assemblée doit être tenue dans un délai de 6 mois à compter de la date de clôture de
l’exercice social et ayant pour but l’approbation des états financiers, les documents
comptables ainsi que le rapport des biens inventoriés.

Tout associé peut poser par écrit des questions au gérant, et ce huit jours au moins avant la
date pour la tenue de l’assemblée générale. Le gérant sera tenu de répondre aux questions
écrites au cours de l’assemblée générale.

Tout associé peut, à tout moment, prendre connaissance sur place des documents visés ci-
dessus concernant les trois derniers exercices et se faire aider par un expert-comptable ou
un comptable.

Selon l’article 147 du même code, sont punis d'une amende de 500 à 5.000 dinars les
gérants qui n'ont pas établi pour chaque exercice un inventaire, un bilan ou un rapport de
gestion.

Concernant les sociétés anonymes, l’article 223 incrimine :

 Les membres du conseil d’administration qui opèrent à une distribution de


dividendes fictifs et ce en l’absence d’inventaires ou au moyens d’inventaires
frauduleux.
 Les membres des conseils d’administration qui présentent et publient des bilans
inexacts en vue de dissimuler la véritable situation de la société et ce même en
l’absence de toute distribution de dividendes.
 Les membres du conseil d’administration qui, de mauvaise foi, ont fait des biens ou
du crédit de la société un usage qu’ils savaient connaitre à l’intérêt de celle-ci dans
un dessein personnel ou pour favoriser une autre société dans laquelle ils étaient
intéressés directement ou indirectement.
 Les membres du conseil d’administration qui, de mauvaise foi, ont fait des pouvoirs
qu’ils possédaient ou des voix dont ils disposaient, un usage qu’ils savaient contraire
aux intérêts de la société dans un dessein personnel ou pour favoriser une autre
société dans laquelle ils étaient intéressés d’une manière quelconque.

La répression étant la peine d’emprisonnement d’un an au moins et de cinq an au plus et


d’une amende de deux mille dinars ou de l’une de ces deux peines seulement. L’article 226

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met à la charge du commissaire aux comptes, entre autres, le contrôle de la sincérité et la
régularité des inventaires.

II. Aspect comptable :


Sur le plan comptable, l’inventaire nécessite d’une côté des travaux d’analyse et de
rectification ainsi que des opérations de redressement et de l’autre côté des travaux
extracomptables (la prise d’inventaire). L’inventaire physique présente, du point de vue de la
gestion courante des sociétés, la meilleure sécurité pour la sauvegarde du patrimoine et la
fiabilité de la comptabilité.

L’inventaire physique revête un caractère purement comptable vu l’importance des


immobilisations et la part significative qui représentent au niveau du bilan.

Sur ce plan, l’inventaire physique répond à deux objectifs :

 Une garantie pour la gestion courante du patrimoine de l’entreprise.


 La validation des comptes comptables.

Généralement les opérations d’inventaire se déroulent à la fin de l’exercice à moins que


l’entreprise dispose d’un système de contrôle interne fiable lui permettant une suivie
permanente. Dans tous les cas, les gérants de l’entreprise doivent examiner cet inventaire
au moins une fois par an.

L’inventaire physique porte sur les immobilisations, les stocks, les valeurs disponibles
(caisses et régies d’avances, effets à recevoir et chèques à encaisser) et les divers
(fournitures de bureau…).

En effet cette opération consiste à recenser et à évaluer tous les éléments de l’actif
(immobilisations, stocks, créances, titres, trésorerie) et du passif (dettes) de l’entité
(entreprises, associations…). Ensuite, les données d’inventaire seront regroupées dans un
livre d’inventaire.

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Ensuite, il y’a lieu de régulariser et à ajuster les comptes afin de présenter une image fidèle
du patrimoine de l’entreprise. Les comptes annuels doivent être soumis aux associés dans
les 6 mois de la clôture de l’exercice.

Le résultat doit être déclaré aux services fiscaux dans les 3 mois qui suivent la clôture de
l’exercice.

Le résultat fiscal qui sert de base au calcul de l’impôt sur les bénéfices est déterminé à partir
du résultat comptable retraité. Nous pouvons résumer les travaux d’inventaire de l’exercice
dans le schéma suivant :

Inventaire extracomptable Balance avant inventaire


Livre d’inventaire
(inventaire physique)
Ajustement des comptes
Travaux
d’actif et de passif d’inventaire

Régularisation des comptes


de gestion

Écritures de regroupement et
de reclassement

Détermination du résultat

Balance après inventaire

Documents de synthèse

Clôture des livres


comptables

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III. Aspect fiscal :
Le code de l’IRPP (impôt sur le revenu des personnes physiques) et de l’IS (impôt sur les
sociétés) met à toute personne soumise à l’un de ces impôts l’obligation de présenter un
certain nombre de documents et ce dans son article 59 nouveau (tel que modifié par l’article
79 de la loi n°97-88 du 29 décembre 1997) :

 Les états financiers : Bilan, Etat de résultat, Etat de flux de trésorerie et les Notes aux
états financiers.
 Tableau de détermination du résultat fiscal à partir du résultat comptable
 Relevé détaillé des provisions pour créances douteuses indiquant l’identité du
débiteur, la valeur nominale par créance, les provisions constituées et la valeur
comptable nette.
 Relevé détaillé des provisions constituées au titre des dépréciations de la valeur des
actions et des parts sociales indiquant le coût d’origine, les provisions constituées et
la valeur nette comptable des actions et des parts sociales.
 Relevé détaillé des dons et subventions accordés indiquant l’identité des
bénéficiaires et les montants qui leur ont été accordés.
1) En matière de TVA

Les immobilisations qui ont fait l’objet d’une cession, d’une destruction et d’une mise au
rebut, doivent faire l’objet d’un procès-verbal par un huissier-notaire et en présence des
agents des services fiscaux. A défaut, l’entreprise est tenue du reversement de la TVA
initialement déduite.

Le montant de la TVA à reverser est calculé selon la nature de l’immobilisation. S’il s’agit
d’un bien mobilier, il y’a lieu de reverser le montant de la TVA initialement déduite diminué
du cinquième par année civile ou fraction d’année civile de détention. Pour les biens
immobiliers, l’entreprise doit reverser le montant de la TVA initialement déduite diminué du
dixième.

Les immobilisations amortissables utilisées exclusivement pour les besoins du commerce en


détails en produits soumis à la TVA, en cas de cession le crédit de TVA est constitué par le
montant de la TVA ayant grevé les immobilisations en question diminué du dixième par

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année civile ou fraction d’année civile de détention pour les constructions et du cinquième
pour le reste des immobilisations amortissables.

Pour les immobilisations utilisées exclusivement pour les besoins du commerce de détail en
produits exonérés de la TVA, il n’est pas accordé de crédit de départ .Il en est de même pour
les véhicules de tourisme servants au transport de personnes.

A la fin de chaque année civile, les assujettis partiels qui n’acquittent pas la taxe sur la valeur
ajoutée sur la totalité de leurs affaires, déterminent le pourcentage de déduction susvisé
compte tenu des éléments réalisés pendant cette même année civile.

Dans ce cas, la déduction complémentaire ou le reversement de la taxe qui résulterait de


cette variation de pourcentage est opérée au mois de janvier de l’année suivant celle au
cours de laquelle la déduction initiale est opérée.

L’amortissement est la diminution de la capacité de générer des avantages économiques


futurs d’une immobilisation corporelle constatée à la fin d’un exercice. La méthode
d’amortissement utilisée doit refléter la manière dont les avantages futurs liés à l’actif sont
consommés par l’entreprise.

Le décret n° 2008-492 du 25 février 2008 fixe les taux d’amortissements linéaires et la valeur
des du matériel qui peut bénéficier d’un amortissement intégral. Il est à signaler que le
plafond a été fixé à deux cent dinars par article.

Toutefois, pour les immobilisations exploitées sous forme de leasing, la durée annuelle des
amortissements relative à ces actifs dépend de la durée du contrat du leasing sans que cette
durée soit inférieure à une durée minimale prévue selon la nature des actifs en question, par
l’article 3 du même décret.

Le législateur tunisien a prévu en plus de l’amortissement linéaire deux autres modes


d’amortissements à savoir l’amortissement accéléré qui consiste à attribuer un coefficient de
1.5 pour les équipements fonctionnant à deux équipes et un autre de 2 pour les
équipements fonctionnant à trois équipes.

En outre, les brevets et les marques de fabriques étaient exclus du domaine


d’amortissement ainsi que les constructions sur sol d’autrui dont l’autorisation a été prévue

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par la doctrine administrative, et les redevances de concession en contrepartie de
l’obtention de concession.

L’opération d’inventaire physique permet de s’assurer que les dotations aux amortissements
sont correctement calculées (Eliminer les dotations des immobilisations mis en rebut ou
disparus, revoir les taux d’amortissement de certaines immobilisations….).

Le paragraphe 2 de l’article 12 du code de l’impôt sur le revenu et de l’impôt sur les sociétés
ainsi que l’article 8 du code d’incitation aux investissements prévoient les conditions de
déduction des amortissements.

2) En matière d’IS :

Selon l’article 12 bis du code de l’IRPP et de l’IS, la mise en rebut est admise en déduction
des résultats de l’année en question et ce sur la base des pièces justificatives. L’entreprise
est tenue donc de rédiger un procès-verbal par un huissier-notaire et signé par deux agents
de l’administration fiscale.

Si la mise en rebut n’a pas fait l’objet d’un procès-verbal par un huissier-notaire en présence
des agents des services fiscaux, la perte est donc n’est pas déductible dans la détermination
du résultat fiscal.

L’administration fiscale peut dans ce cas juger la mise en rebut illégale et que les actifs mis
au rebut ont fait l’objet d’une cession, et donc imposer cette cession ce qui constitue un
risque de double taxation.

Exemple : L’entreprise « A » compte faire sortir l’actif « x » de son bilan comme étant mis au
rebut. Sa valeur d’origine=1000, sa VCN=400. La mise au rebut n’a pas fait l’objet d’un
procès-verbal par un huissier notaire, donc la perte pour le montant de la VCN est non
déductible.

Si les actifs mis en rebut sont assurés par une société d’assurance, les indemnités reçus sont
prises en compte dans le calcul du résultat imposable de l’année de leur encaissement.

Dans le cas où les pertes résultent d’un vol des actifs immobilisés, la société doit démontrer
que ces pertes sont définitives et justifiées sur la base d’un jugement définitif. Si l’entreprise

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reçoit des sommes en réparation du préjudice, ces montants sont imposables de l’année de
leur encaissement.

Section 2 : L’intérêt d’une mission d’inventaire physique


des immobilisations :

I. Projet stratégique :

L’inventaire physique des immobilisations constitue pour toute entreprise un investissement


stratégique. En effet, et pour garantir une image fidèle de ses actifs, l’entreprise doit assurer
la cohérence de ses bases physiques et comptables.

Cette concordance entre les informations comptables et celles physiques est une obligation
légale. Par ailleurs, cela permet de sécuriser le rapprochement physique et comptable des
biens, et joue un rôle important dans la mise en place du processus d’inventaire en réduisant
l’écart entre la réalité physique du terrain et la comptabilité.

Suite au rapprochement, les états de résultats de l’inventaire permettent d’isoler les


éventuels biens non rapprochés à fin de prendre les décisions de gestion appropriées :

 Mises au rebut non constatées


 Vols
 Disparitions, conservation en l’état

II. Cadre juridique et organisationnel :

L’inventaire physique trouve son importance, entre autres, dans l’obligation de respecter les
différentes dispositions réglementaires qui prévoient la charge de la tenue d’un inventaire
périodique de l’ensemble des éléments d’actifs et de passif.

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En effet, l’article 17 de la loi n° 96-112 du 30 décembre 1996 relative au système comptable
des entreprises, qui préconise l’obligation de réalisation d’un inventaire, au moins une fois
par exercice, à l'effet de vérifier l'existence des éléments d'actifs et de passifs et de s'assurer
de leur valeur.

Aussi, le code de commerce et dans son article 8 prévoit l’obligation de dresser, au moins
une fois par an, un inventaire des éléments actifs et passifs.

L’inventaire physique s’inscrit aussi dans le cadre de la mise en place d’un système de
contrôle interne efficace et permanent. Ceci permet de répondre à un objectif fondamental
du système de contrôle interne à savoir la conservation et la protection physique du
patrimoine.

En effet, l’opération d’inventaire constitue un mécanisme de contrôle permettant de


détecter tous détournements ou pertes d’actifs et d’apprécier la manière d’exploitation et
d’entretien de ces actifs.

L’inventaire physique des éléments d’actif s’inscrit dans le cadre du respect des principes
comptables généralement admis.

L’opération d’inventaire favorise la fiabilité de l’information financière en permettant de


vérifier l’existence, l’exhaustivité et l’évaluation des éléments d’actif.

III. L’intérêt économique :

Le non tenu de l’inventaire physique est hautement préjudiciable aux intérêts et à la bonne
continuation de l’activité de l’entreprise. L’entreprise peut se trouver face à plusieurs
conséquences dommageables :

 Paiement sans cause de primes d’assurance ou de services de maintenance.


 Maintien, dans les bases de calcul d’imposition, de biens n’existant plus.
 Dissimulation de l’appropriation délictueuse d’un bien.
 Non-constatation de la sortie d’immobilisations suite à leur cession, à leur mise au
rebut, leur destruction ou leur disparition.

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 Maintien dans l’actif de biens, dont la durée d’utilité est expirée.
 Maintien des coûts accessoires à un bien principal sorti de l’actif, situation
susceptible de se présenter fréquemment avec l’application de la décomposition.
 Activation de réparations sans sortie partielle du composant remplacé.
 Confusion de biens lors d’une sortie.
 Oubli de biens chez des tiers ou abandon dans l’environnement.
 Maintien irrégulier d’immobilisations achevées dans le compte « Immobilisations en
cours ».

IV. Objet de l’inventaire physique :

L’inventaire physique des immobilisations permet d’assurer :

1) Objectif de gestion :
 Un recensement du patrimoine mobilier, informatique et tout autre matériel de
sécurité.
 Une fiabilisation et identification des biens inventoriés par des codes à barres.
 Une meilleure sécurité pour la conservation du patrimoine.
 Une pérennisation de la gestion des immobilisations.
 Une gestion plus rationnelle du patrimoine facilitée par le repérage des biens en
mauvais état de fonctionnement nécessitant un entretien et ceux ne présentant
plus de valeur d'usage qu'il y a lieu de reformer ou de céder.
2) Objectif comptable :
 Justifier les soldes comptables.
 Rapprocher les résultats de l’inventaire physique avec le fichier des
immobilisations tel qu’il découle du logiciel de gestion des immobilisations et ce,
afin de fiabiliser les informations comptables en apportant les ajustements
nécessaires.
 Analyser et apurer les écarts entre l’inventaire physique et les soldes comptables.
 Effectuer un traitement des écarts et chevauchements comptables (soldes,
amortissements, dotations).

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 Réaliser un diagnostic des modes d’amortissements appliqués (méthodes
d’amortissement appliquées, etc…).

V. Intérêt de l’externalisation de la mission d’inventaire physique :


 Profiter du savoir-faire d’un cabinet spécialisé dans des missions d’inventaire
physique.
 Assurer la formation le transfert du savoir-faire au personnel de la société.
 Garantir l’indépendance des travaux d’inventaire à fin d’évaluer convenablement
l’éventuel effet sur la situation financière de l’entreprise (Surtout pour une première
opération d’inventaire physique suivi d’une opération de rapprochement et de mise
en place d’une base de données détaillée des immobilisations de la société).

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Section 3 : Les différentes étapes de l’inventaire physique
des immobilisations :

I. La préparation des instructions d’inventaire :


Les instructions d’inventaire est un document qui décrit en détail les différentes étapes et
phases de la mission.

1) Organisation de l’inventaire physique :

 La désignation d’un comité d’inventaire pour diriger les travaux et les mener à bonne
fin.

 La fixation de la date de l’inventaire et la mise en place d’un dispositif pour


appréhender et tenir compte des mouvements qui interviennent entre la date de
prise d’inventaire et la date de clôture.

 L’établissement de la liste des sièges, locaux et agences à visiter.

 La présentation des différents types et catégories des immobilisations avec une


nomenclature commune sur un état écrit.

 La désignation des équipes d’inventaire (un responsable Mobilier et Matériel de


Bureau, un responsable informatique, un responsable Sécurité).

 La fixation d’un planning d’inventaire du siège, des locaux et des agences avant le
commencement de l’opération d’inventaire en concertation avec les différents
responsables.

 La demande aux équipes de faciliter la prise d’inventaire par la personne manipulant


le lecteur de code à barre en renseignant sur l’emplacement des articles et sur leurs
codifications.

 La Demande au personnel de la société de faciliter l’accéder à tous les bureaux et les


armoires afin de détecter les éventuels biens hors services.
 Le rangement préalable des immobilisations à inventorier pour éviter les oublis et
faciliter le comptage.

 La Minimisation et le recensement de tous les mouvements d’article durant la


période d’inventaire.

 La demande au personnel de la société d’apporter les biens mis à leur disposition


dans le cadre de leur fonction.

 La distinction des éléments qui sont la propriété de la société de ceux qui ne le sont
pas, et la constatation de leur état :

 Les biens appartenant à des tiers et se trouvant dans les locaux de la société
ne doivent pas être inventoriés.

 Les immobilisations non codifiées.

 Les immobilisations hors exploitation.

 Les immobilisations à mettre en rebut.

 Les immobilisations en phase de test.

 Les immobilisations en réparation.

 Les biens appartenant à la société et se trouvant chez des tiers doivent être
inclus dans les immobilisations.

2) Collecte, centralisation et contrôle de l’inventaire

 La collecte journalière des données de l’inventaire du terminal.

 La sauvegarde journalière des données sur un ordinateur et sur un support externe.

 La centralisation journalière des données d’inventaire des équipes dans une seule
base.

 Le rapprochement de l’inventaire permanent avec l’inventaire physique.

 L’intégration des données dans le logiciel d’inventaire.


 Le dégagement les écarts par unité budgétaire.

 La réalisation d’un deuxième comptage en cas d’écart.

II. Les étapes préalables à la prise d’inventaire :

1) Prise de connaissance :

La prise de connaissance est une étape importante dans la mesure où elle permet
d’appréhender les différents types d’immobilisations, d’apprécier leur mode de gestion et de
cerner les problèmes spécifiques qui peuvent influencer la conduite de l’inventaire.

La prise de connaissance peut être effectuée grâce à un ensemble de moyens et procédés,


on peut citer à titre d’exemples :

 Les entretiens et les réunions de travail avec les différents organes de gestion
concernés.

 L’examen des procédures mises en place par la société à fin de gérer ses
immobilisations.

 Les visites sur les lieux, etc.

Ces travaux ont comme objectif la collecte d’informations portant sur :

 Les différentes natures des biens immobilisés.

 Les emplacements objet de l’inventaire physique.

 La nature et l’emplacement des immobilisations détenues par la société et exploitées


par les tiers.
 Les méthodes et les principes comptables adoptés par la société pour la prise en
compte et l’évaluation de ses immobilisations.

 Les procédures de gestion des immobilisations.


 Le système informatique utilisé pour la gestion et la comptabilisation des
immobilisations.

 Les méthodes et les principes comptables adoptés par la société pour la prise en
compte et l’évaluation de ses immobilisations.

2) Reconstitution de la base comptable :

La reconstitution de la base comptable est la pierre angulaire d’une mission d’inventaire


physique. En effet, une base comptable bien organisée et homogène sert de base pour les
travaux de l’inventaire tout au long d’une mission.

Cette étape consiste dans le traitement de toutes les factures fournisseurs


d’immobilisations. La reconstitution de la base comptable comporte 3 tâches :

 La défalcation des soldes comptables relatifs aux immobilisations : ça consiste à


détailler les immobilisations portées en bloc en éléments individuels et ce sur la base
des factures examinées.

 Les réajustements comptables nécessaires : ça consiste dans le reclassement des


écritures comptables d’un compte à un autre.

 L’homogénéisation des libellés des immobilisations : ça consiste dans l’attribution de


libellés standards pour les articles similaires pour faciliter l’identification des
immobilisations et leur rapprochement. L’homogénéisation distingue aussi entre les
immobilisations inventoriables et celle non inventoriables.

La reconstitution de la base comptable vise essentiellement à faciliter la phase de


rapprochement par l’introduction de plusieurs indices. Ces derniers vont permettre de lier
les données comptables aux données physiques. Cette base contient entre autres les
informations suivantes :

• La date d’acquisition

• La quantité acquise

• La valeur d’acquisition
• Le numéro de la facture

• Le numéro de série (s’il existe pour le matériel informatique)

• L’affectation de l’acquisition par unité de gestion

• Un index de rapprochement

3) La préparation d’une nomenclature :

Une nomenclature est un document qui permet d’identifier toutes les immobilisations. En
effet, toute personne faisant partie de la prise d’inventaire doit connaître les différents
libellés et appellations des biens à inventorier dans le but d’homogénéiser les inputs.

La préparation d’une nomenclature se fait sur la base des documents et pièces comptables
fournis par la société. L’utilisation des appellations utilisées par les fournisseurs peut faciliter
la préparation de la nomenclature.

Une nomenclature doit comporter d’une manière détaillée les familles et sous familles des
différentes immobilisations. La préparation de cet état se fait en collaboration avec les
différentes directions gestionnaires (Direction Mobiliers, Direction Informatique, Direction
Sécurité, etc...).

Toute création de nouvelles immobilisations doit mettre à jour cette nomenclature et ce via
la consultation des nouvelles factures et contrats.

4) La préparation d’un catalogue :

Pour un bon déroulement de la prise d’inventaire, il est primordial de préparer un support


en photos des biens à inventorier dans le but de faciliter leur identification par les membres
des équipes.

Un catalogue doit contenir des photos réelles ou des modèles des biens inventoriables. Les
photos sont regroupées par famille et sous famille.
5) Périmètre de l’inventaire :

Il convient à cet égard de délimiter :

 Le périmètre des immobilisations qui feront l’objet de la prise d’inventaire.

 Les sites géographiques à inventorier en collaboration avec le responsable de la


gestion du patrimoine de la société.

6) Composition des intervenants :

Les équipes d’inventaire sont déterminées après délimitation du périmètre de l’inventaire et


des sites géographiques s’y rapportant.

Afin d’assurer le bon déroulement de l’inventaire physique, la société doit désigner des
comités responsables. Ces comités peuvent êtres composées en deux groupes :

 Comités de pilotage : Ce comité a comme rôle de :

 Valider les décisions importantes et rendre les arbitrages nécessaires à la conduite de


la mission (allocations de ressources ou de budget, révision du périmètre de la
mission, révision des délais etc.).

 Planifier les dates-clés de la mission.


 Analyser et suivre le degré d’avancement du projet d’inventaire.
 Décider les orientations stratégiques et les actions à entamer sur le processus de
suivi de l’inventaire.
 Comités de suivi des opérations d’inventaire : C’est un comité à vocation
opérationnelle ,chargé du suivi régulier de l’avancement des travaux de la mission
d’inventaire. Ce comité permanente a pour rôle de:
 Veiller au respect des instructions d’inventaire.
 Garantir le bon déroulement des travaux de prise d’inventaire.
 Assister les équipes mobiles et fournir les moyens logistiques nécessaires durant les
phases de l’inventaire.
 Equipes mobiles de prise d’inventaire : Ce sont les équipes qui vont effectuer la prise
d’inventaire physique des biens. Elles sont composées généralement d’un chef de fils
et des collaborateurs.

7) L’établissement d’un planning :

Un planning décrit les équipes qui vont participer dans toute la mission, les zones et
emplacements des immobilisations inventoriables ainsi que les dates et les durées
prévisionnelles de chaque intervention.

Le planning d’inventaire détaillé des travaux d’inventaire doit être arrêté en concertation
avec l’équipe fixe de gestion de l’opération d’inventaire. Ce planning précise pour chaque
unité budgétaire visitée :

 La date de commencement

 La période d’inventaire

 L’équipe intervenante

Chaque changement du planning ainsi arrêté fera l’objet d’une information à la cellule fixe
afin d’apporter les modifications nécessaires au planning initial.

III. La prise d’inventaire :


Avant de commencer la prise d’inventaire, il est primordial d’initier les membres des équipes
à une telle opération. En cas où l’inventaire sera mené avec des moyens logistiques
technologiques, une formation et des tests seront obligatoires.

La prise d’inventaire comporte généralement les étapes suivantes :

 La recherche de la référence comptable ou autre référence portée physiquement sur


le bien inventoriable. Cette référence est donnée par le service de gestion des
immobilisations ou bien le logiciel comptable.
 Le renseignement des fiches de mouvement, documents de comptage, bons de
sortie, etc.
 Le marquage visible de l’immobilisation après l’inventaire.

Deux procédés peuvent être suivis par les équipes de prise d’inventaire :

 Prise d’inventaire à partir d’une liste préétablie par la société :

Les équipes partent avec un document mentionnant la liste des immobilisations qui doivent
être présentes sur le lieu. Elles vérifient l’existence physique des biens, leur références
exactes, leur états de fonctionnement, etc.

 Prise d’inventaire sur terrain :

Les équipent partent sans aucun document. Elles dressent les immobilisations existantes et
collectent les informations portées sur les fiches de mouvement établies par les
responsables de l’unité de gestion objet de l’inventaire. On qualifie ce type d’inventaire
d’ « aveugle » puisqu’on part qu’avec les noms et l’emplacement des biens à inventorier
sans connaître le nombre exact. Cette technique permet d’éviter le « court-circuit » des
comptages. Une comparaison dans le plus tôt possible avec les données comptables est
recommandée.

Dans le cadre de la prise d’inventaire, les équipes doivent observer et apprécier l’état des
immobilisations inventoriées : bon état, mauvais état, moyen état, disponible, introuvable,
rebuté, non fonctionnel, hors usage, réformé, etc. Ces observations sont utiles pour la
constatation des dépréciations nécessaires sur la valeur comptable nette des actifs.

Les membres des équipes doivent mentionner toute remarque ou observation jugée
indispensable. La prise en photos des biens inventoriés est primordiale dans la mesure où
elle permet de corriger les informations sur les biens objet de doutes et d’éviter une revisite
des lieux.

IV. Collecte et saisie des données de la prise d’inventaire :


Une fois les opérations de prise d’inventaire ont été achevées, toutes les données seront
collectées et centralisées dans un support uni. Les équipes procèdent ensuite à une
comparaison entre le matériel inventorié et les biens qui figurent dans les fiches pour
s’assurer que tout le matériel a été couvert par l’opération d’inventaire.

L’homogénéisation de ces données est une étape importante dans la mesure où elle facilite
la phase de rapprochement. Cette étape consiste dans la standardisation des libellés des
biens inventoriés. La multitude et la ressemblance des biens dans certains cas rendent la
désignation des biens difficile. Ceci nous mène à s’appuyer sur les photos prises lors de la
prise d’inventaire pour juger définitivement sur le bien.

V. Évaluation des immobilisations après l’inventaire physique :


Une fois les données sont saisies et organisées sur le système, les immobilisations
inventoriées font l’objet d’une valorisation. Les immobilisations qui ont fait l’objet d’une
cession ne doivent pas figurer parmi les actifs. Aussi les immobilisations disparues, détruites
ou mises au rebut sont à éliminer.

 Cession : A la suite d’une cession d’une immobilisation, il y’a lieu de :


 Calculer et comptabiliser l’amortissement complémentaire ainsi que la valeur
comptable nette
(VCN= Valeur d’origine - Cumul d’amortissements)
 Calculer le résultat de cession 
(Résultat de cession= Prix de cession – Valeur Comptable Nette)
 Comptabiliser la sortie de l’immobilisation en créditant le compte
correspondant et en annulant les amortissements en débitant le compte
correspondant.
 Comptabiliser le résultat de cession
 Disparition ou destruction : Le prix de cession diffère selon qu’il s’agit d’une
disparition (ou destruction) couverte par une assurance ou non. L’indemnité
d’assurance est assimilée au prix de cession. Dans le cas où la disparition ou
destruction est non couverte par une assurance, le prix de cession est nul.
 Mise au rebut : En cas de mise au rebut, il y'a lieu de constater une dépréciation
égale à la valeur nette comptable, puis il y a lieu de solder l’un par l’autre, le compte
d’immobilisation et le compte d’amortissent après la constatation de
l’amortissement complémentaire.

VI. Le rapprochement des données physiques avec les données


comptables :

Le rapprochement des données physiques avec la base de gestion des immobilisations peut
nous amener à trois situations à savoir :

 L’article inventorié existe sur la base de gestion des immobilisations de la société et


sur la base d’inventaire préparée. Dans ce cas, l’article est rapproché et il n’est pas
alors sujet d’écart.
 L’article est inventorié mais n’existe pas sur la base de gestion des immobilisations.
Dans ce cas, plusieurs possibilités sont envisagées :
 L’article a été comptabilisé regroupé avec d’autres articles.
 L’article a été comptabilisé en charges.
 L’article a été comptabilisé parmi les immobilisations en cours.
 L’article n’a pas été comptabilisé (exemple : échantillons).
 L’article n’a pas été identifié.
 L’article existe sur la base de gestion des immobilisations mais n’a pas été
inventorié. Dans ce cas, plusieurs possibilités sont envisagées :
 L’article n’a pas inventorié par l’équipe d’inventaire.
 L’article a été vendu sans que la vente se soit comptabilisée.
 L’article a été mis en rebut sans que la vente se soit comptabilisée.
 L’article a été perdu sans pour autant le supprimer de la base de gestion des
immobilisations.
 L’article a été volé sans pour autant le supprimer de la base de gestion des
immobilisations.
Les travaux de rapprochement consistent essentiellement à la confrontation entre les
données comptables reconstituées et celles physiques valorisées, qui peuvent dégager :

 Ecart de reconstitution : En absence de quelques factures et contrats, une partie de


la base comptable reste non reconstituée.
 Ecarts d’inventaire : dus à des immobilisations existantes comptablement mais non
inventoriées physiquement.

La somme de ces écarts constitue l’écart global de l’opération d’inventaire physique.

VII. Les écritures nécessaires et les livrables :


1) Les écritures nécessaires :

Suite aux travaux de rapprochement, il y a lieu de passer les écritures nécessaires de


régularisation :

 L’article est inventorié mais n’existe pas sur la base de gestion des
immobilisations :
 L’article a été comptabilisé en charges ou n’a pas été identifié : la société a le choix
entre la comptabilisation de l’article au millime symbolique ou bien le recours à un
expert en matière pour déterminer sa valeur intrinsèque. On débite le compte de
l’Immobilisation pour le montant de la valeur réelle et on crédite le compte
Amortissement pour la somme des amortissements.
 L’article a été comptabilisé parmi les immobilisations en cours : il y a lieu de passer
une écriture de reclassement en débitant le compte Immobilisation et en créditant le
compte Immobilisation en cours.

 L’article existe sur la base de gestion des immobilisations mais n’a pas été
inventorié. Dans ce cas, plusieurs possibilités sont envisagées :
 L’article a été vendu sans que la vente se soit comptabilisée : il y’a lieu de
comptabiliser la sortie de l’actif ainsi que le résultat de cession.
 L’article a été mis en rebut sans que la vente se soit comptabilisée : si la VCN
de l’article est positive, on débite le compte Perte sur mis en rebut par le
montant de la VCN ainsi que le compte Amortissements pour les sommes des
amortissements et on crédite le compte de l’Immobilisation. Si la VCN est
nulle, il n’y aura pas de perte. Un procès-verbal est à rédiger par un huissier-
notaire et à signer par deux agents des services fiscaux.
 L’article a été volé ou perdu sans pour autant le supprimer de la base de
gestion des immobilisations : la société est tenue dans ce cas à démontrer que
ces pertes sont définitives et justifiées sur la base d’un jugement définitif.

Dans tous les cas, un procès-verbal du conseil d’administration est à rédiger et à


approuver par l’assemblée générale.

2) Les livrables :

L’inventaire physique donne lieu à 2 livrables :

a) Le livre d’inventaire :

Le livre d’inventaire annexé présente, par immobilisation et par unité de gestion, les
informations suivantes :

 Code Unité de Gestion

 Libellé Unité de Gestion

 Code Chapitre Comptable

 Code Rubrique

 Famille (MMB, DSI, AAI&SECURITE, Matériel Roulant).

 Numéro d’inventaire

 Libellé Immobilisation

 Code Article

 Nature (Inventoriable, Non Inventoriable)

 Date d’Acquisition
 Taux d’Amortissement

 Montant d’Acquisition

 Cumul Amortissement

 Valeur Comptable Nette

 Numéro de Série

 Référence Facture

b) Le rapport de synthèse :

Ce rapport contient :

 Un rapport d’inventaire : qui détaille les résultats de l’opération de l’inventaire ainsi


que les difficultés rencontrées tout au long de la mission.

 Un rapport de rapprochement : qui comporte les le détail de l’opération de


rapprochement entre les données comptables et physiques et par la suite les écarts
dégagés.

 Un rapport sur les écritures de régularisations nécessaires et le diagnostic des modes


d’amortissement adoptés par la société.
Section 4 : La technologie en faveur de l’inventaire
physique :

I. La méthode des codes à barres :

Cette méthode consiste à utiliser des appareils appelés PDA (Personal Digital Assistant). Ces
terminaux de la taille d’un téléphone portable possèdent un lecteur intégré, un petit écran
de visualisation et un clavier pour saisir les quantités à inventorier. Chaque terminal peut
contenir jusqu’à 5000 codes à barre différents. L’avantage de ces terminaux portables est
d’éviter de déplacer les livres pour les inventorier et éviter le double comptage. Cet appareil
est représenté comme suit :

1) Alimentation des supports de recensement :

Cette étape consiste à :

 Adapter les données à la structure des terminaux de prise d’inventaire.


 Injecter la nouvelle base dynamique relative à la nomenclature ventilée par unité
d’affectation (sites à visiter), famille, sous famille, code et libellé des immobilisations
dans les terminaux servant à la prise d’inventaire.
2) Codifications des immobilisations :

Cette étape consiste à attribuer une étiquette (code à barre) pour chaque immobilisation. Il
s’agit d’un numéro d’identification, une clé d’accès à un enregistrement préalable dans une
base de données. Le code à barre n‘est donc pas une étiquette comme les autres. Il ne
contient ni le secteur d’activité, ni la taille de l’entreprise.

En outre, un code à barre est une représentation graphique, sous forme de barres, d’un code
numérique ou alphanumérique permettant sa lecture automatique par un matériel
approprié. Le symbole se présente sous la forme d’une succession d’espaces claires et de
barres foncées, dont l’épaisseur et la répartition varient selon la valeur et l’emplacement des
caractères du code.

L'utilisation du code à barres est largement déployée à travers tous les domaines, il offre des
avantages multiples et son utilisation varie en fonction du besoin de chaque entité. Les
codes à barres simplifient les inventaires, rendent la gestion simple, rapide et efficace. Ils
optimisent aussi la gestion des stocks et rationalisent les flux d’informations dans les chaines
d’approvisionnement.

Dans ce cadre on peut donner à titre d’exemples ces utilisations du code à barres :

 Entrer un produit en stock.


 Connaître l'origine du produit.
 Gérer l'approvisionnement.
 Orienter un produit à une destination en fonction de ses caractéristiques.
 Collecter des informations sur le produit en continu, etc.

L’opération d’inventaire physique des immobilisations s’effectue en utilisant des lecteurs de


code à barre (PDA) de la manière suivante :

 On commence par introduire l’unité de gestion à inventorier par la saisie du code


budgétaire sur la base de l’inventaire et la vérification de l’unité correspondante.

 Ensuite on identifie l’article objet de l’inventaire en vérifiant sa nature avec le


représentant de la direction concernée.

 On lit le code à barre avec le PDA. L’article est saisi et inventorié après vérification de
son état de service et après spécification de la nature correcte du bien en consultant
les différentes natures d’immobilisations figurantes sur la base d’inventaire préparée.

 On insiste souvent sur la prise de tous les numéros de série pour le matériel
informatique.

II. La méthode RFID :

La méthode RFID (Radio Frequency Identification) est une technologie qui consiste à utiliser
des petites puces incorporées dans des étiquettes dont le rôle est de mémoriser des
données relatives aux objets sur lesquels les étiquettes sont collées.

Ces étiquettes peuvent être portées sur des marchandises, biens immobilisées, véhicules et
mêmes sur des animaux. Elles peuvent mémoriser des informations comme le prix, le
numéro de série, la date d’acquisition, le calcul des amortissements, etc.

Ces étiquettes comportent des puces électroniques et des antennes qui permettent
d’envoyer les données aux terminaux lecteurs radio.
Dans le cadre de l’inventaire physique, l’inventoriste n’est plus obligé de se trouver face au
code à barre pour lire, mais il suffit de se rapprocher un peu du bien à inventorier.

Cette technique présente plusieurs avantages à savoir :

 Gain en temps de recensement : on n’est plus besoin de chercher la puce ou de


déplacer le matériel pour lite le code.
 Multitude de données pour un seul produit.
 Avoir une précision accrue.
 Gestion du dossier inventaire plus simple.
 Localisation, traçabilité, et sécurité de l’objet tagué dès son achat.
 Diminution des erreurs de saisie.
Chapitre II
Etude de cas : Inventaire physique d’une
société

La société « B » a décidé d’externaliser l’opération de l’inventaire physique pour l’année N.


Pour ceci, son choix s’est mis sur le prestataire, le cabinet « XYZ ».

La société « XYZ » est un cabinet d’expertise comptable et de conseil aux entreprises inscrit
au Tableau de l’Ordre des Experts Comptables de Tunisie.

Section 1 : Contexte, objet et périmètre de la mission :

I. Objectifs de l’inventaire physique :

L’inventaire physique des immobilisations vise à satisfaire un certain nombre d’objectifs :

1) Objectif légal :
 L'article 8 du Code de Commerce Tunisien
 L'article 17 de la loi n°96-112 du 30.12.1996 relative au système comptable des
entreprises.
2) Objectif de gestion : L’inventaire physique des immobilisations permet d’assurer :
 Un recensement du patrimoine mobilier, informatique et tout autre matériel de
sécurité.
 Une fiabilisation et identification des biens inventoriés par des codes à barres.
 Une meilleure sécurité pour la conservation du patrimoine.
 Une pérennisation de la gestion des immobilisations.
 Une gestion plus rationnelle du patrimoine facilitée par le repérage des biens en
mauvais état de fonctionnement nécessitant un entretien et ceux ne présentant plus
de valeur d'usage qu'il y a lieu de reformer ou de céder.
3) Objectif comptable : L’inventaire physique des immobilisations permet de :
 Justifier les soldes comptables.
 Rapprocher les immobilisations inventoriées avec les soldes comptables.
 Analyser et apurer les écarts entre l’inventaire physique et les soldes comptables.
 Effectuer un traitement des écarts et chevauchements comptables (soldes,
amortissements, dotations).

II. Périmètre de l’inventaire :


Cette mission a porté sur les immobilisations inventoriables dans le siège social de
l’entreprise ainsi que ses autres locaux. Les immobilisations à inventorier sont :

 DSI : Direction système informatique.


 MMB : Le mobilier et matériel de bureau.
 AAI : Aménagement, agencement, installation et matériel de sécurité.
 MT : Le matériel roulant.

III. Intervenants :
1) Au niveau de la société :

Afin d’assurer le bon déroulement des travaux d’inventaire, la société a désigné un comité
de pilotage,un comité de suivi des opérations d’inventaire ainsi que des équipes mobiles de
prise d’inventaire dont le rôle de chaque intervenant est décrit comme suit :

 Comité de pilotage : Ce comité a comme rôle de :


 Valider les décisions importantes et rendre les arbitrages nécessaires à la conduite de
la mission (allocations de ressources ou de budget, révision du périmètre de la
mission, révision des délais etc.).
 Planifier les dates-clés de la mission.
 Analyser et suivre le degré d’avancement du projet d’inventaire.
 Décider les orientations stratégiques et les actions à entamer sur le processus de suivi
de l’inventaire.
 Comité de suivi des opérations d’inventaire : C’est un comité à vocation
opérationnelle ,chargé du suivi régulier de l’avancement des travaux de la mission
d’inventaire. Ce comité permanente a pour rôle de:
 Veiller au respect des instructions d’inventaire.
 Garantir le bon déroulement des travaux de prise d’inventaire.
 Assister les équipes mobiles et fournir les moyens logistiques nécessaires durant les
phases de l’inventaire.
 Equipes mobiles de prise d’inventaire : Les équipes mobiles de prise d’inventaire
sont appelées à aider les équipes d’inventaire du cabinet « XYZ » à l’identification des
immobilisations,chacun, en ce qui le concerne.
2) Au niveau du prestataire « XYZ » :
 Equipe fixe : L’équipe fixe de la mission d’inventaire a pour rôle :
 Reconstitution de la base comptable des immobilisations.
 Validation, en collaboration avec le comité de suivi, les instructions d'inventaire
élaborées par le superviseur.
 Assistance de l’équipe mobile chargée de la prise d’inventaire.
 Suivi du bon déroulement de l'inventaire, notamment, le respect des instructions
d'inventaire.
 Contrôle du respect des délais.
 Centralisation et contrôle de la fiabilité des comptages effectués.
 Eclaircissement des observations relevées et résolution des difficultés
rencontrées,etc.
 Equipes mobiles de prise d’inventaire : elles sont de 5 équipes, chacune est
composée d’un chef de file et un coéquipier.
Section 2 : Etapes préalables à la prise d’inventaire :

I. Prise de connaissance de l’entreprise :


La prise de connaissance et comme dans n’importe quelle mission d’audit vise à faciliter le
déroulement de la mission pour les membres d’équipe. En effet, cette étape va permettre la
bonne identification des différents types d’immobilisations, ainsi que le mode de gestion de
chacune. La prise de connaissance permet aussi l’identification des risques et problèmes
spécifiques pouvant influencer la conduite de l’opération.

Dans ce cadre, nous avons procédé à :

 L’examen des procédures mises en place par la société pour la gestion de ses
immobilisations.
 Des entretiens et des réunions avec les différents responsables de l’entreprise et en
particulier ceux concernés par la gestion des immobilisations.

Les deux actions ci-dessus visent à collecter les informations portant sur :

 Les différentes natures des immobilisations contrôlées par la société.


 Les différents sites concernés par l’opération de l’inventaire.
 La nature et l’emplacement des immobilisations détenues par la société et exploitées
par les tiers.
 La nature des immobilisations nécessitant la mise en œuvre des diligences
spécifiques pour la réalisation de l’inventaire physique.
 Le système adopté par la société pour la codification de ses immobilisations.
 Les procédures de gestion des immobilisations.
 Le système d’information utilisé par l’entité pour la gestion et la comptabilisation des
immobilisations.
 Les méthodes et les principes comptables adoptés par la société pour la prise en
compte et l’évaluation de ses immobilisations.
 Les états ou fichiers comptables et extra comptables de suivi des immobilisations.
A l’issu de cette phase de prise de connaissance, nous avons relevé plusieurs
insuffisances qui se résument comme suit :

 L’absence d’un inventaire physique récent des immobilisations.


 L’absence d’un catalogue des immobilisations détenues par la société.
 L’absence d’une nomenclature commune des immobilisations de la Société. Il existe
plusieurs libellés pour des immobilisations identiques
 Un risque de contrôle important vue que le logiciel de gestion des immobilisations
est mené par une seule personne au niveau du contrôle dépenses.
 L’identification des immobilisations au niveau du logiciel est défaillante puisque la
société n’indique que la nature de l’immobilisation sans préciser la marque, le
modèle ou toute autre information permettant l’identification de l’immobilisation en
question.
 Plusieurs éléments qui figurent au niveau du logiciel sont libellés « Divers ». Ces
rubriques ne peuvent pas faire l’objet d’un rapprochement avec l’existant physique.
 La modification de l’approche de codification des immobilisations d’une période à
une autre. (Exemple : l’écran d’un ordinateur, le clavier et la souris sont pris en
compte dans des cas séparément et dans d’autres cas intégrés avec le PC. Les
meubles arrières guichets, modules guichets et estrades sont dans des cas constatés
séparément et dans d’autres cas globalement sous la rubrique menuiserie bois).
 Certaines factures ne sont pas prises en compte d’une manière détaillée au niveau du
logiciel de gestion des immobilisations  ce qui est utile dans le rapprochement.
(Exemple : Une facture de 20 chaises peut être constatée globalement dans une
seule ligne ou décomposée sur 20 lignes).
 Les numéros d’inventaire des immobilisations n’indiquent ni le code de l’unité de
gestion, ni la famille d’immobilisations, ni la nature des immobilisations. Il s’agit
d’une simple séquence numérique.
 Plusieurs cas de mouvements des immobilisations ne sont pas pris en compte au
niveau du logiciel de gestion des immobilisations.
 Les cessions et mis en rebut ne sont pas systématiquement pris en compte dans le
logiciel de gestion des immobilisations.
 La procédure appliquée pour l’attribution des numéros d’inventaire ne garantit pas
que chaque élément des immobilisations soit identifié par un seul numéro. En effet,
plusieurs numéros d’inventaire ont été attribués doublement. Egalement plusieurs
immobilisations ont été identifiées par deux codes d’inventaires : un code utilisé par
le gestionnaire de l’immobilisation et un code utilisé au niveau du logiciel de gestion
des immobilisations.
 Plusieurs immobilisations cédées ou mises en rebut ne sont pas identifiées. Elles sont
constatées en bloc sous la rubrique « Divers ». Le gestionnaire du logiciel de gestion
des immobilisations ne peut pas ainsi imputer ces cessions ou mis en rebut.

II. Reconstitution de la base comptable :

La reconstitution de la base est une étape importante dans la conduite d’une mission
d’inventaire physique. Une base comptable bien organisée sert de base pour les travaux de
l’inventaire tout au long d’une mission.

Cette étape consiste dans l’examen de toutes les factures d’acquisition des immobilisations
disponibles. La reconstitution de la base comptable passe par 3 phases :

 La défalcation des soldes comptables relatifs aux immobilisations : ça consiste à


détailler les immobilisations portées en bloc en éléments individuels et ce sur la base
des factures examinées.

 Les réajustements comptables : ça consiste dans le reclassement des écritures


comptables d’un compte à un autre.

 L’homogénéisation des libellés des immobilisations : ça consiste dans l’attribution de


libellés standards pour les articles similaires pour faciliter l’identification des
immobilisations et leur rapprochement. L’homogénéisation distingue aussi entre les
immobilisations inventoriables et celle non inventoriables.

La reconstitution de la base comptable vise essentiellement à faciliter l’étape de


rapprochement par l’introduction de plusieurs éléments qui peuvent faire l’objet d’un
indicateur de rapprochement. Cette base contient entre autre :
 La date d’acquisition
 La quantité acquise
 La valeur d’acquisition
 Le numéro de la facture
 Le numéro de série
 L’affectation de l’acquisition par unité de gestion
 Un index de rapprochement

Les travaux de la reconstitution ont abouti à ces résultats :

*Tous les chiffres dans cette étude de cas sont en mille de dinars.

Solde
Solde Reclassements Reclassements Ecart de
Comptable
Comptable en (-) en (+) Reconstitution
Ajusté
MT 79 0 0 0 79
MMB 522 -27 139 19 652
DSI 1 720 0 110 3 1 833
AAI & SECURITE 2 300 -40 132 12 2 404
LOGICIEL 540 -39 0 0 501
SIEGE 818 -60 0 0 759
TOTAL 5 979 -165 382 34 6 228

La reconstitution de la base est une étape qui continue pendant une grande partie de la
mission. Ceci est dû aux mises à jour de la base en continue par son alimentation avec les
nouveaux articles.

III. La préparation d’une nomenclature :

Une nomenclature de toutes les immobilisations est nécessaire pour la prise d’inventaire. En
effet, toute personne faisant partie de la prise d’inventaire doit connaître les différents
libellés et appellations des biens à inventorier et ce pour standardiser et faciliter les étapes
suivantes.
La préparation d’une nomenclature se fait sur la base des documents et pièces comptables.
On peut aussi se référer aux appellations utilisées par les fournisseurs.

IV. Préparation d’un catalogue :

Pour un bon déroulement de la prise d’inventaire, il est primordial de préparer un support


en photos des biens à inventorier dans le but de faciliter leur identification par les membres
des équipes.

V. L’élaboration des instructions d’inventaire :

Les instructions d’inventaire est un document qui décrit en détail les différents étapes et
phases de la mission.

Ce document comporte un certain nombre de mention :

 Le cadre général et le contexte légal de l’opération.

 Le périmètre de l’inventaire : les immobilisations à inventorier.

 Les intervenants : les membres des équipes, les superviseurs, le chef de mission, etc.

 Les équipements et les moyens logistiques à utiliser tout au long de la mission.

 Le planning : les différentes dates de différentes phases de la mission.

 Certaines règles générales et consignes à suivre.

 Les livrables.

VI. L’établissement d’un planning :


Un planning décrit les phases de la mission ainsi que les tâches des équipes qui vont
participer dans toute la mission, les zones et emplacements des immobilisations
inventoriables. Les dates et les durées de chaque intervention.

Equipes Zone ou Unité de Nombre de sites à Durée estimative (en


gestion inventorier semaines)
Equipe 1
Equipe 2

Section 3 : Déroulement de l’inventaire physique :

1) Alimentation des supports de recensement :

Cette étape consiste à :

- Adapter les données à la structure des terminaux de prise d’inventaire.


- Injecter la nouvelle base dynamique relative à la nomenclature ventilée par unité
d’affectation (sites à visiter), famille, sous famille, code et libellé des immobilisations
dans les terminaux servant à la prise d’inventaire.

2) Codifications des immobilisations :

Vu que la société n’a jamais effectué un inventaire physique, notre prise d’inventaire a passé
par une étape importante pour l’entreprise à savoir la codification des immobilisations. Cette
étape consiste à attribuer une étiquette (code à barre) pour chaque immobilisation. Il s’agit
d’un numéro d’identification, une clé d’accès à un enregistrement préalable dans une base
de données. Le code à barre n‘est donc pas une étiquette comme les autres. Il ne contient ni
le secteur d’activité, ni la taille de l’entreprise.

L’opération de prise d’inventaire physique s’est étalée sur une période de 2 semaines. Le
nombre des lieux inventoriés s’est élevé à 13.

Les instructions d’inventaire ont comporté un certain nombre de règles à appliquer pendant
la prise d’inventaire :
 Les équipes doivent faciliter la prise d’inventaire pour la personne manipulant le
lecteur de code à barre en renseignant sur l’emplacement des articles et sur leurs
codifications.
 Demander au personnel de la société de faciliter l’accès à tous les bureaux et les
armoires afin de détecter les éventuels biens hors services.
 Le rangement préalable des immobilisations à inventorier pour éviter les oublis et
faciliter le comptage.
 Minimiser et recenser tous les mouvements des articles durant la période
d’inventaire.
 La distinction des éléments qui sont la propriété de la société de ceux qui ne le sont
pas, et la constatation de leur état.
 Les biens appartenant à des tiers et se trouvant dans les locaux de la société ne
doivent pas être inventoriés.
 les immobilisations non codifiées, les immobilisations hors exploitation, les
immobilisations à mettre en rebut, les immobilisations en phase de test, les
immobilisations en réparation et les biens appartenant à la société et se trouvant
chez des tiers doivent être inclus dans les immobilisations.
 Demander au personnel de la société d’apporter les biens mis à leur disposition dans
le cadre de leur fonction.
 Initier les équipes d’inventaires à l’utilisation des lecteurs de code à barre qui
serviront d’outils de base pour la réalisation de l’inventaire physique.

L’opération d’inventaire physique des immobilisations s’est déroulée en utilisant des


lecteurs de code à barre (PDA) de la manière suivante :

 On commence par introduire l’unité de gestion à inventorier par la saisie du code


budgétaire sur la base de l’inventaire et la vérification de l’unité correspondante.

 Ensuite on identifie l’article objet de l’inventaire en vérifiant sa nature avec le


représentant de la direction concernée.

 On lit le code à barre avec le PDA. L’article est saisi et inventorié après vérification de
son état de service et après spécification de la nature correcte du bien en consultant
les différentes natures d’immobilisations figurantes sur la base d’inventaire préparée.
 On insiste sur la prise de tous les numéros de série pour le matériel informatique.

Cette opération est réalisée en coopération avec les responsables des différentes
directions présentes sur les lieux.
Section 4 : Travaux de rapprochement :

Processus des travaux de rapprochement

Reconstitution de la Valorisation des


base comptable des immobilisations
immobilisations inventoriées

Défalcation des soldes


comptables portées en bloc

Rapprochement des
soldes comptables avec
Homogénéisation des les données physiques
libellés des immobilisations
par articles

Distinction des soldes


comptables Ecart
inventoriables et celles
non inventoriables d’inventaire

Ecart de Ecritures de
Reconstitution régularisation
 Reconstitution de la base comptable des immobilisations :
La reconstitution de la base comptable des immobilisations passe par l’examen des toutes
les factures d’acquisition des immobilisations disponibles chez la société. Au cours de cette
étape, nous avons procédé à la défalcation des soldes comptables relatifs aux
immobilisations portées en bloc.

 Valorisation des immobilisations inventoriées :

La reconstitution des données comptables nous a permis d’avoir une base qui comporte
essentiellement :

 La date d’acquisition
 La quantité acquise
 La valeur d’acquisition
 Le numéro de la facture
 Le numéro de série
 L’affectation de l’acquisition par unité de gestion
 Un index de rapprochement

La valorisation de chaque immobilisation se fait sur la base des index attribués aux différents
éléments inventoriés tout en vérifiant les autres indicateurs de rapprochement comme la
date d’acquisition, le numéro de série ou l’unité de gestion appropriée.

Lors de la valorisation des immobilisations inventoriées, trois cas peuvent être envisagés :

 La quantité comptable est supérieure à la quantité physique :


Dans ce cas, on aura un écart positif dû éventuellement à des cessions ou des mises
en rebut non comptabilisées.
 La quantité comptable est inférieure à la quantité physique :
Dans ce cas, on aura un écart négatif qui remonte éventuellement à l’écart de
reconstitution. La valorisation a été effectuée en se référant à des index de
rapprochement des immobilisations similaires.
 Les immobilisations inventoriées et non identifiées dans la base comptable
reconstituée : Ces immobilisations peuvent être constatées au niveau du livre
d’inventaire au dinar symbolique.
Les immobilisations Inventoriées Valorisées
Elément Valeur Brute Amortissement Valeur Net Comptable

MT 79 47 32
DSI 573 242 331
MMB 1 432 874 557
AAI & Sécurité 2 245 781 1 463
Total 4 328 1 944 2 383

 Rapprochement des soldes comptables avec les données physiques :


Une fois les deux étapes précédentes sont achevées, le rapprochement des soldes
comptables avec les données physiques se fait selon la base reconstituée.

Le rapprochement consiste dans la confrontation entre les données comptables et les


données physiques. Cette confrontation va permettre de trouver la destination de chaque
élément de la base comptable dans la base des immobilisations inventoriées physiquement.

Pour trouver la correspondance entre les biens, il y a lieu de chercher dans des informations
comme la date d’acquisition, le bon de commande, le bon de livraison, etc.

Cette confrontation consiste dans l’attribution des index attribués pour chaque élément de
la base comptable à ceux de la base des biens inventoriés.
Section 5 : Résultats des travaux de rapprochement :

 La prise d’inventaire :

La prise d’inventaire des immobilisations a permis de révéler 5 358 articles répartis entre les
différentes catégories :

 Matériaux et Mobiliers de Bureau : 1 800 articles.

 Equipements informatiques  : 2 250 articles.

 AAI et Sécurité : 1 300 articles.

 Matériel roulant : 7 articles.

MMB 1
800
DSI 2
250
AAI & Sécurité 1
300
Matériel roulant
7
 Ecart d’inventaire :
Les travaux de rapprochement entre les données comptables et physiques ont permis de dégager les écarts suivants :

Solde Comptable Inventoriable Physique Valorisé Ecart d'Inventaire

Valeur Valeur Valeur


Valeur Amortissem Valeur Amortisse Valeur Amortisse
Nette Nette Nette
Brute ent Brute ment Brute ment
Comptable Comptable Comptable

MT 79 47 32 79 47 32 0 0 0

MMB 652 311 341 573 242 331 79 70 10

DSI 1 833 1 264 569 1 432 874 557 401 390 12

AAI&SECURITE 2 404 889 1 515 2 245 781 1 463 159 107 52

Total 4 968 2 511 2 457 4 328 1 944 2 383 640 567 73

HAMDI BEN YAACOUB 46


 Ecart de reconstitution :
Les écarts de reconstitution des soldes comptables des immobilisations se détaillent par métiers comme suit :

Solde Comptable Solde Comptable Reconstitué Ecart de Reconstitution

Valeur Valeur Valeur


Valeur Amortissem Valeur Amortisse Valeur Amortisse
Nette Nette Nette
Brute ent Brute ment Brute ment
Comptable Comptable Comptable

MMB 522 381 141 10 064 7 342 2 722 19 15 4

DSI 1 720 1 074 646 34 341 27 117 7 224 3 -1 4

AAI&SECURITE 2 300 1 451 849 45 758 28 803 16 955 12 11 1

Total 4 542 2 906 1 635 90 163 63 262 26 901 34 25 9

HAMDI BEN YAACOUB 47


 Ajustement des amortissements :
Une fois la phase de rapprochement est terminée, il y’a lieu d’ajuster les amortissements et
ce à la suite des reclassements effectués pour certaines immobilisations.

Nous avons remarqué d’abord que la société calcule les amortissements à partir de la date
de règlement fournisseur et non pas de la date de mise en service du bien.

Le reclassement de certaines immobilisations d’un métier à un autre a rendu les taux


inappropriés. En effet, certain matériel informatique a été comptabilisé dans la rubrique
MMB alors qu’il aura dû être comptabilisé dans la rubrique DSI ce qui conduit à une
modification des taux d’amortissement.

Une telle modification, quel que soit positive ou négative en fonction du sens de
changement, impactera les amortissements cumulés des immobilisations reclassées.

Le reclassement de plusieurs immobilisations du compte logiciel au compte Matériel


Informatique a conduit à un changement du taux d’amortissement du 33,33% à 15%. Un tel
changement baissera les amortissements cumulés à la fin de l’exercice.

Ecart d’ajustement des taux et des dates de début


d’amortissement

VB AMT VCN

MMB 0 -1 1

DSI 0 -4 4

AAI&SECURITE 0 -1 1

Total 0 -6 6

HAMDI BEN YAACOUB 48


 Ecart global :
L’écart global à la fin de l’exercice sera la somme des écarts sus-calculés :

MMB DSI AAI&SECURITE Total

VB AMT VCN VB AMT VCN VB AMT VCN VB AMT VCN

Ecart de
Reconstitution 19 15 4 3 -1 4 12 11 1 34 24 9

Ecart d’ajustement
des amortissements 0 -1 1 0 -4 4 0 -1 1 0 -6 6

Ecart de
Rapprochement 79 70 10 401 390 12 159 107 52 640 567 73

Total 98 84 15 404 394 20 171 117 54 674 585 88


 Soldes comptables après rapprochement :
Les soldes comptables des immobilisations après les travaux de rapprochement se résument comme suit :

Soldes Comptables Après Ecritures Effet des Ecritures de Soldes Comptables Après Ecritures
de Reclassements Régularisation de Régularisation

VB AMT VCN VB AMT VCN VB AMT VCN

MMB 79 47 32 0 0 0 79 47 32

DSI 634 399 235 98 85 13 536 314 222

AAI&SECURITE 1 830 1398 432 404 389 15 1 426 1009 417

MT 2 392 1449 943 171 118 53 2 221 1331 890

SIEGE 501 32 469 0 -1 1 501 33 468

Total 5 436 3325 2 111 673 591,000 82 4 763 2 734 2 029


Section 6 : Ecritures de régularisation et livrables de la
mission

I. Les écritures de reclassement :


 Les reclassements effectués aux comptes MMB : 

Compte  Famille  Débit  Crédit 


2903  MMB  26 111   
2205  AAI & SECURITE    14 800 
2906  AAI & SECURITE    11 311
221500  AMT AAI & SECURITE  13 420  
291600  AMT AAI & SECURITE  4 321   
291300  AMT MMB    17 741 
2903  MMB  112 885   
2802  SIEGE    17 000 
2804  SIEGE    5 405 
2806  SIEGE    90 480 
2802  AMT SIEGE  1 686   

2804  AMT SIEGE 


985   
2806  AMT SIEGE  14 815   
291300  AMT MMB    17 486 

 Les reclassements effectués aux comptes DSI :

Compte  Famille  Débit  Crédit 


2904  DSI  8 399   

2203  MMB     8 399 


221300  AMT MMB  5 622  

291400  AMT DSI     5 622 


2904  DSI  14 230  

2205  AAI & SECURITE     14 230 


221500  AMT AAI & SECURITE  11 796   

291400  AMT DSI     11 796 


2904  DSI  27 995   

2802  SIEGE     1 350 

2803  SIEGE  4 250 

2805  SIEGE  17 565 

2806  SIEGE  4 830 


2802  AMT SIEGE  1 250    

2803  AMT SIEGE  1 701   

2805  AMT SIEGE  2 005    

2806  AMT SIEGE  550   

291400  AMT DSI     5 506 


2904   DSI   59 376   

2907  LOGICIEL  59 376  


291700   AMT LOGICIEL   3 928,54   

291400  AMT DSI  3 928,54  


 Les reclassements effectués aux comptes AAI&SECURITE :

Compte  Famille  Débit  Crédit 

2905  AAI & SECURITE  19 131    

2203  MMB     12 120


2903  MMB     7 011 
221300  AMT MMB  2 408,86    
291300  AMT MMB  12,83    
291500  AMT AAI & SECURITE     2 421,69 
2905  AAI & SECURITE  114 941   
2906  AAI & SECURITE  4 927    
2802  SIEGE     95 350 
2803  SIEGE     13 427 
2805  SIEGE     8 000 
2806  SIEGE     1 091 
2802  AMT SIEGE  7 000   

2803  AMT SIEGE  5 240   

2805  AMT SIEGE  2 405   

2806  AMTSIEGE  650   

291500  AMT AAI & SECURITE     13 290 

291600  AMT AAI & SECURITE     2 005 


II. Les écritures d’ajustement des amortissements :
Les Ecritures d’ajustement des amortissements suite aux changements des dates de début
de calcul des amortissements se détaillent comme suit :

Compte Famille Débit Crédit

6xxx PERTE SUR AJUSTEMENT AMT 258,11  

291300 AMT MMB   258,11

6xxx PERTE SUR AJUSTEMENT AMT 105,73  

291500 AMT AAI & SECURITE   105,73

6xxx PERTE SUR AJUSTEMENT AMT 449,96

291400 AMT DSI 449,96

III. Les écritures de régularisation :


Les écritures d’apurement des écarts de reconstitution et de rapprochement se détaillent
comme suit :

Compte Famille Débit Crédit


PERTE DE RECONSTITUTION DES
6xxx 4  
IMMO
221300 AMT MMB 15  
2903 MMB   19
PERTE DE RAPPROCHEMENT DES
6xxx  
IMMO 10
221300 AMT MMB 69  
2903 MMB   79

Compte Famille Débit Crédit


6xxx PERTE DE RECONSTITUTION Des 0.5  
IMMO
AMT DSI 2.5
291400
2905 DSI   3
PERTE DE RAPPROCHEMENT DES
6xxx 12  
IMMO
291400 AMT DSI 389  
2905 DSI   401

6xxx PERTE DE RECONSTITUTION DES 11


 
291500 IMMO 11
 
AMT AAI & SECURITE
12
2905 AAI & SECURITE

PERTE DE RAPPROCHEMENT DES  


6xxx 52
IMMO
291500 107
AMT AAI & SECURITE
2905  
AAI & SECURITE 159

L’écart global doit être constaté en comptabilité en perte. En cas où l’entreprise opte pour la
comptabilisation d’une provision en attendant sa confirmation dans le prochain inventaire,
une provision égale à la Valeur Nette Comptable des immobilisations non reconstituées et
non rapprochés doit être constatée :

Compte Famille Débit Crédit

6xxx DOTATION AUX PROVISIONS 88  

PROVISIONS
POUR
291x   88
DEPRECIATION
DES IMMO

 Impact fiscal :
Les écritures de reclassement n’ont pas un effet sur le résultat de la société. Il n’y a donc
aucun impact fiscal.

La perte comptable n’est déductible fiscalement car la disparition de ces immobilisations n’a
pas été justifiée et les mises en rebut effectuées par la société n’ont pas été réalisées en
présence de deux agents de l’administration fiscale.

En cas ou la société a opté pour la constatation d’une provision en attendant le prochain


inventaire, cette provision n’est pas admise en déduction au niveau du résultat fiscal.
Section 7 : Livrables de la mission et recommandations :

I. Livrables de la mission :

Livrables

Ecritures de
Un livre d’inventaire valorisé régularisation Rapport de
des immobilisations arrêté au et impact synthèse
31/12/N fiscal
 Livre d’inventaire :
Le livre d’inventaire annexé présente, par immobilisation et par unité de gestion, les
informations suivantes :

 Code Unité de Gestion

 Libellé Unité de Gestion

 Code Chapitre Comptable

 Code Rubrique

 Famille (MMB, DSI, AAI&SECURITE, Matériel Roulant).

 Numéro d’inventaire

 Libellé Immobilisation

 Code Article
 Nature (Inventoriable, Non Inventoriable)

 Date d’Acquisition

 Taux d’Amortissement

 Montant d’Acquisition

 Cumul Amortissement

 Valeur Comptable Nette

 Numéro de Série

 Référence Facture
Conclusion

Les immobilisations corporelles représentent généralement une part importante et


significative dans l’actif des sociétés. C’est ainsi primordial de valoriser ces actifs et de
s’assurer de leur existence à la fin de chaque exercice pour aboutir à l’établissement des
états financiers qui reflètent une image fidèle de la réalité économique de l’entreprise.

Pour ce faire, l’inventaire constitue le moyen pertinent et fiable pour les utilisateurs des
états financiers, aussi bien internes qu’externes. L’inventaire physique des immobilisations
permet d’obtenir des informations sur la situation financière et la performance de l’actif de
l’entreprise. D’ailleurs, il donne une idée sur la capacité de l’entreprise de continuer son
activité normalement et sans difficultés d’honorer ses engagements.

Enfin, l’opération d’inventaire physique permet de s’assurer que les dotations aux
amortissements sont correctement calculées. Ce qui pousse l’Etat à imposer l’obligation de
tenir l’inventaire physique une fois au moins par an et ce dans le but de garantir les recettes
fiscales.
Bibliographie

Ouvrage :
Comptabilité financière de l’entreprise. (Fayçal Derbel)

Lois :
Loi n°96-112 du 30 décembre 1996 relative au système comptables des entreprises

La loi n°2005-65 du 27 juillet 2005 modifiant et complétant le Code des sociétés


commerciales

Codes :
Code de Commerce
Le code de l’IRPP et de l’IS
Code des Sociétés Commerciales
Code de la TVA

Sites web :
www.procomptable.com

www.fr.wikipedia.org

www.ic.gc.ca

www.jurisitetunisie.com

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