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Je tiens à exprimer ma vive gratitude à tous ceux qui m’ont aidé de près ou de
loin pour la réalisation de ce mémoire que je l’espère à la hauteur des attentes.
Je saisis cette fameuse occasion pour remercier mes parents pour leur soutien et
leurs encouragements ainsi que mon oncle pour son accueil tout au long de ce
cursus.
Introduction………………………………………………………………………………...1
I. Aspect juridique……………………………………………………………………......
3
II. Aspect comptable…………………………………………………………………........5
III. Aspect fiscal…………………………………………………………………………... 7
I. Projet stratégique…………………………………………….....……......………..….10
II. Cadre juridique et organisationnel……...…………………………………………….10
III. L’intérêt économique..............................................................……………….……….11
IV. Objet de l’inventaire physique……………….…..............................................……...12
V. Intérêt de l’externalisation de la mission d’inventaire physique.................….……....13
I. Objectifs de l’inventaire……………………………………………………………...31
II. Périmètre de la mission………………………………………………………………32
III. Intervenants…………………………………………………………………………..32
Conclusion…………………………………………………………………………………59
Bibliographie……………………………………………………………………………...60
Liste des abréviations
AMT : Amortissement
L’élaboration des documents de synthèse de fin d’année (les états financiers) nécessite
plusieurs travaux préliminaires dont les travaux d’inventaire. Ces travaux se déroulent
généralement en fin d’exercice et portent sur les éléments d’actifs et de passifs.
Dans nos jours, l’inventaire physique est devenu un jeu d’enfant avec les technologies
présentes sur le marché. En effet, ce n’est plus la méthode archaïque par l’utilisation des
feuilles et stylos qui est encore adoptée, mais plutôt les moyens informatiques et
technologiques. Grâce à la technique des codes à barres et de la radio-identification (RFID),
la gestion des immobilisations n’est plus une corvée et est devenue assez simple et facile
que jamais.
I. Aspect Juridique :
Selon l’article 11 de la loi n°96-112 du 30 décembre 1996, les entreprises soumises aux
dispositions de la présente loi doivent tenir des livres comptables qui comportent un journal
général, un grand livre et un livre d’inventaire. Elles sont tenues également d’établir une
balance.
Selon l’article 17 de la même loi, l’opération d’inventaire doit être réalisé, au moins une fois
par exercice, dans le but de s’assurer de l’existence des éléments d’actifs et de passifs et de
vérifier leur valeur.
L’article 8 du Code de Commerce prévoit aussi l’obligation de dresser, au moins une fois par
ans, un inventaire des éléments actifs et passifs.
Ces derniers sont regroupés sur le livre d’inventaire et sont classés selon la désignation et la
nature de chaque élément ainsi que le mode de son évaluation.
La loi n°2005-65 du 27 juillet 2005 distingue entre l’aspect juridique de l’inventaire physique
des immobilisations pour les sociétés à responsabilité limitée ainsi que pour les sociétés
anonymes.
En effet, l’article 128 de ladite loi oblige le gérant à communiquer par lettre recommandée
avec accusé de réception ou par tout autre moyen ayant une trace écrite un certain nombre
de documents dont le rapport de l’inventaire physique des biens de la société et ce avant 30
jours de l’assemblée générale ordinaire.
Tout associé peut poser par écrit des questions au gérant, et ce huit jours au moins avant la
date pour la tenue de l’assemblée générale. Le gérant sera tenu de répondre aux questions
écrites au cours de l’assemblée générale.
Tout associé peut, à tout moment, prendre connaissance sur place des documents visés ci-
dessus concernant les trois derniers exercices et se faire aider par un expert-comptable ou
un comptable.
Selon l’article 147 du même code, sont punis d'une amende de 500 à 5.000 dinars les
gérants qui n'ont pas établi pour chaque exercice un inventaire, un bilan ou un rapport de
gestion.
L’inventaire physique porte sur les immobilisations, les stocks, les valeurs disponibles
(caisses et régies d’avances, effets à recevoir et chèques à encaisser) et les divers
(fournitures de bureau…).
En effet cette opération consiste à recenser et à évaluer tous les éléments de l’actif
(immobilisations, stocks, créances, titres, trésorerie) et du passif (dettes) de l’entité
(entreprises, associations…). Ensuite, les données d’inventaire seront regroupées dans un
livre d’inventaire.
Le résultat doit être déclaré aux services fiscaux dans les 3 mois qui suivent la clôture de
l’exercice.
Le résultat fiscal qui sert de base au calcul de l’impôt sur les bénéfices est déterminé à partir
du résultat comptable retraité. Nous pouvons résumer les travaux d’inventaire de l’exercice
dans le schéma suivant :
Écritures de regroupement et
de reclassement
Détermination du résultat
Documents de synthèse
Les états financiers : Bilan, Etat de résultat, Etat de flux de trésorerie et les Notes aux
états financiers.
Tableau de détermination du résultat fiscal à partir du résultat comptable
Relevé détaillé des provisions pour créances douteuses indiquant l’identité du
débiteur, la valeur nominale par créance, les provisions constituées et la valeur
comptable nette.
Relevé détaillé des provisions constituées au titre des dépréciations de la valeur des
actions et des parts sociales indiquant le coût d’origine, les provisions constituées et
la valeur nette comptable des actions et des parts sociales.
Relevé détaillé des dons et subventions accordés indiquant l’identité des
bénéficiaires et les montants qui leur ont été accordés.
1) En matière de TVA
Les immobilisations qui ont fait l’objet d’une cession, d’une destruction et d’une mise au
rebut, doivent faire l’objet d’un procès-verbal par un huissier-notaire et en présence des
agents des services fiscaux. A défaut, l’entreprise est tenue du reversement de la TVA
initialement déduite.
Le montant de la TVA à reverser est calculé selon la nature de l’immobilisation. S’il s’agit
d’un bien mobilier, il y’a lieu de reverser le montant de la TVA initialement déduite diminué
du cinquième par année civile ou fraction d’année civile de détention. Pour les biens
immobiliers, l’entreprise doit reverser le montant de la TVA initialement déduite diminué du
dixième.
Pour les immobilisations utilisées exclusivement pour les besoins du commerce de détail en
produits exonérés de la TVA, il n’est pas accordé de crédit de départ .Il en est de même pour
les véhicules de tourisme servants au transport de personnes.
A la fin de chaque année civile, les assujettis partiels qui n’acquittent pas la taxe sur la valeur
ajoutée sur la totalité de leurs affaires, déterminent le pourcentage de déduction susvisé
compte tenu des éléments réalisés pendant cette même année civile.
Le décret n° 2008-492 du 25 février 2008 fixe les taux d’amortissements linéaires et la valeur
des du matériel qui peut bénéficier d’un amortissement intégral. Il est à signaler que le
plafond a été fixé à deux cent dinars par article.
Toutefois, pour les immobilisations exploitées sous forme de leasing, la durée annuelle des
amortissements relative à ces actifs dépend de la durée du contrat du leasing sans que cette
durée soit inférieure à une durée minimale prévue selon la nature des actifs en question, par
l’article 3 du même décret.
L’opération d’inventaire physique permet de s’assurer que les dotations aux amortissements
sont correctement calculées (Eliminer les dotations des immobilisations mis en rebut ou
disparus, revoir les taux d’amortissement de certaines immobilisations….).
Le paragraphe 2 de l’article 12 du code de l’impôt sur le revenu et de l’impôt sur les sociétés
ainsi que l’article 8 du code d’incitation aux investissements prévoient les conditions de
déduction des amortissements.
2) En matière d’IS :
Selon l’article 12 bis du code de l’IRPP et de l’IS, la mise en rebut est admise en déduction
des résultats de l’année en question et ce sur la base des pièces justificatives. L’entreprise
est tenue donc de rédiger un procès-verbal par un huissier-notaire et signé par deux agents
de l’administration fiscale.
Si la mise en rebut n’a pas fait l’objet d’un procès-verbal par un huissier-notaire en présence
des agents des services fiscaux, la perte est donc n’est pas déductible dans la détermination
du résultat fiscal.
L’administration fiscale peut dans ce cas juger la mise en rebut illégale et que les actifs mis
au rebut ont fait l’objet d’une cession, et donc imposer cette cession ce qui constitue un
risque de double taxation.
Exemple : L’entreprise « A » compte faire sortir l’actif « x » de son bilan comme étant mis au
rebut. Sa valeur d’origine=1000, sa VCN=400. La mise au rebut n’a pas fait l’objet d’un
procès-verbal par un huissier notaire, donc la perte pour le montant de la VCN est non
déductible.
Si les actifs mis en rebut sont assurés par une société d’assurance, les indemnités reçus sont
prises en compte dans le calcul du résultat imposable de l’année de leur encaissement.
Dans le cas où les pertes résultent d’un vol des actifs immobilisés, la société doit démontrer
que ces pertes sont définitives et justifiées sur la base d’un jugement définitif. Si l’entreprise
I. Projet stratégique :
Cette concordance entre les informations comptables et celles physiques est une obligation
légale. Par ailleurs, cela permet de sécuriser le rapprochement physique et comptable des
biens, et joue un rôle important dans la mise en place du processus d’inventaire en réduisant
l’écart entre la réalité physique du terrain et la comptabilité.
L’inventaire physique trouve son importance, entre autres, dans l’obligation de respecter les
différentes dispositions réglementaires qui prévoient la charge de la tenue d’un inventaire
périodique de l’ensemble des éléments d’actifs et de passif.
Aussi, le code de commerce et dans son article 8 prévoit l’obligation de dresser, au moins
une fois par an, un inventaire des éléments actifs et passifs.
L’inventaire physique s’inscrit aussi dans le cadre de la mise en place d’un système de
contrôle interne efficace et permanent. Ceci permet de répondre à un objectif fondamental
du système de contrôle interne à savoir la conservation et la protection physique du
patrimoine.
L’inventaire physique des éléments d’actif s’inscrit dans le cadre du respect des principes
comptables généralement admis.
Le non tenu de l’inventaire physique est hautement préjudiciable aux intérêts et à la bonne
continuation de l’activité de l’entreprise. L’entreprise peut se trouver face à plusieurs
conséquences dommageables :
1) Objectif de gestion :
Un recensement du patrimoine mobilier, informatique et tout autre matériel de
sécurité.
Une fiabilisation et identification des biens inventoriés par des codes à barres.
Une meilleure sécurité pour la conservation du patrimoine.
Une pérennisation de la gestion des immobilisations.
Une gestion plus rationnelle du patrimoine facilitée par le repérage des biens en
mauvais état de fonctionnement nécessitant un entretien et ceux ne présentant
plus de valeur d'usage qu'il y a lieu de reformer ou de céder.
2) Objectif comptable :
Justifier les soldes comptables.
Rapprocher les résultats de l’inventaire physique avec le fichier des
immobilisations tel qu’il découle du logiciel de gestion des immobilisations et ce,
afin de fiabiliser les informations comptables en apportant les ajustements
nécessaires.
Analyser et apurer les écarts entre l’inventaire physique et les soldes comptables.
Effectuer un traitement des écarts et chevauchements comptables (soldes,
amortissements, dotations).
1) Organisation de l’inventaire physique :
La désignation d’un comité d’inventaire pour diriger les travaux et les mener à bonne
fin.
La fixation d’un planning d’inventaire du siège, des locaux et des agences avant le
commencement de l’opération d’inventaire en concertation avec les différents
responsables.
La distinction des éléments qui sont la propriété de la société de ceux qui ne le sont
pas, et la constatation de leur état :
Les biens appartenant à des tiers et se trouvant dans les locaux de la société
ne doivent pas être inventoriés.
Les biens appartenant à la société et se trouvant chez des tiers doivent être
inclus dans les immobilisations.
La centralisation journalière des données d’inventaire des équipes dans une seule
base.
1) Prise de connaissance :
La prise de connaissance est une étape importante dans la mesure où elle permet
d’appréhender les différents types d’immobilisations, d’apprécier leur mode de gestion et de
cerner les problèmes spécifiques qui peuvent influencer la conduite de l’inventaire.
Les entretiens et les réunions de travail avec les différents organes de gestion
concernés.
L’examen des procédures mises en place par la société à fin de gérer ses
immobilisations.
Les méthodes et les principes comptables adoptés par la société pour la prise en
compte et l’évaluation de ses immobilisations.
• La date d’acquisition
• La quantité acquise
• La valeur d’acquisition
• Le numéro de la facture
• Un index de rapprochement
Une nomenclature est un document qui permet d’identifier toutes les immobilisations. En
effet, toute personne faisant partie de la prise d’inventaire doit connaître les différents
libellés et appellations des biens à inventorier dans le but d’homogénéiser les inputs.
La préparation d’une nomenclature se fait sur la base des documents et pièces comptables
fournis par la société. L’utilisation des appellations utilisées par les fournisseurs peut faciliter
la préparation de la nomenclature.
Une nomenclature doit comporter d’une manière détaillée les familles et sous familles des
différentes immobilisations. La préparation de cet état se fait en collaboration avec les
différentes directions gestionnaires (Direction Mobiliers, Direction Informatique, Direction
Sécurité, etc...).
Toute création de nouvelles immobilisations doit mettre à jour cette nomenclature et ce via
la consultation des nouvelles factures et contrats.
Un catalogue doit contenir des photos réelles ou des modèles des biens inventoriables. Les
photos sont regroupées par famille et sous famille.
5) Périmètre de l’inventaire :
Afin d’assurer le bon déroulement de l’inventaire physique, la société doit désigner des
comités responsables. Ces comités peuvent êtres composées en deux groupes :
Un planning décrit les équipes qui vont participer dans toute la mission, les zones et
emplacements des immobilisations inventoriables ainsi que les dates et les durées
prévisionnelles de chaque intervention.
Le planning d’inventaire détaillé des travaux d’inventaire doit être arrêté en concertation
avec l’équipe fixe de gestion de l’opération d’inventaire. Ce planning précise pour chaque
unité budgétaire visitée :
La date de commencement
La période d’inventaire
L’équipe intervenante
Chaque changement du planning ainsi arrêté fera l’objet d’une information à la cellule fixe
afin d’apporter les modifications nécessaires au planning initial.
Deux procédés peuvent être suivis par les équipes de prise d’inventaire :
Les équipes partent avec un document mentionnant la liste des immobilisations qui doivent
être présentes sur le lieu. Elles vérifient l’existence physique des biens, leur références
exactes, leur états de fonctionnement, etc.
Les équipent partent sans aucun document. Elles dressent les immobilisations existantes et
collectent les informations portées sur les fiches de mouvement établies par les
responsables de l’unité de gestion objet de l’inventaire. On qualifie ce type d’inventaire
d’ « aveugle » puisqu’on part qu’avec les noms et l’emplacement des biens à inventorier
sans connaître le nombre exact. Cette technique permet d’éviter le « court-circuit » des
comptages. Une comparaison dans le plus tôt possible avec les données comptables est
recommandée.
Dans le cadre de la prise d’inventaire, les équipes doivent observer et apprécier l’état des
immobilisations inventoriées : bon état, mauvais état, moyen état, disponible, introuvable,
rebuté, non fonctionnel, hors usage, réformé, etc. Ces observations sont utiles pour la
constatation des dépréciations nécessaires sur la valeur comptable nette des actifs.
Les membres des équipes doivent mentionner toute remarque ou observation jugée
indispensable. La prise en photos des biens inventoriés est primordiale dans la mesure où
elle permet de corriger les informations sur les biens objet de doutes et d’éviter une revisite
des lieux.
L’homogénéisation de ces données est une étape importante dans la mesure où elle facilite
la phase de rapprochement. Cette étape consiste dans la standardisation des libellés des
biens inventoriés. La multitude et la ressemblance des biens dans certains cas rendent la
désignation des biens difficile. Ceci nous mène à s’appuyer sur les photos prises lors de la
prise d’inventaire pour juger définitivement sur le bien.
Le rapprochement des données physiques avec la base de gestion des immobilisations peut
nous amener à trois situations à savoir :
L’article est inventorié mais n’existe pas sur la base de gestion des
immobilisations :
L’article a été comptabilisé en charges ou n’a pas été identifié : la société a le choix
entre la comptabilisation de l’article au millime symbolique ou bien le recours à un
expert en matière pour déterminer sa valeur intrinsèque. On débite le compte de
l’Immobilisation pour le montant de la valeur réelle et on crédite le compte
Amortissement pour la somme des amortissements.
L’article a été comptabilisé parmi les immobilisations en cours : il y a lieu de passer
une écriture de reclassement en débitant le compte Immobilisation et en créditant le
compte Immobilisation en cours.
L’article existe sur la base de gestion des immobilisations mais n’a pas été
inventorié. Dans ce cas, plusieurs possibilités sont envisagées :
L’article a été vendu sans que la vente se soit comptabilisée : il y’a lieu de
comptabiliser la sortie de l’actif ainsi que le résultat de cession.
L’article a été mis en rebut sans que la vente se soit comptabilisée : si la VCN
de l’article est positive, on débite le compte Perte sur mis en rebut par le
montant de la VCN ainsi que le compte Amortissements pour les sommes des
amortissements et on crédite le compte de l’Immobilisation. Si la VCN est
nulle, il n’y aura pas de perte. Un procès-verbal est à rédiger par un huissier-
notaire et à signer par deux agents des services fiscaux.
L’article a été volé ou perdu sans pour autant le supprimer de la base de
gestion des immobilisations : la société est tenue dans ce cas à démontrer que
ces pertes sont définitives et justifiées sur la base d’un jugement définitif.
2) Les livrables :
a) Le livre d’inventaire :
Le livre d’inventaire annexé présente, par immobilisation et par unité de gestion, les
informations suivantes :
Code Rubrique
Numéro d’inventaire
Libellé Immobilisation
Code Article
Date d’Acquisition
Taux d’Amortissement
Montant d’Acquisition
Cumul Amortissement
Numéro de Série
Référence Facture
b) Le rapport de synthèse :
Ce rapport contient :
Cette méthode consiste à utiliser des appareils appelés PDA (Personal Digital Assistant). Ces
terminaux de la taille d’un téléphone portable possèdent un lecteur intégré, un petit écran
de visualisation et un clavier pour saisir les quantités à inventorier. Chaque terminal peut
contenir jusqu’à 5000 codes à barre différents. L’avantage de ces terminaux portables est
d’éviter de déplacer les livres pour les inventorier et éviter le double comptage. Cet appareil
est représenté comme suit :
Cette étape consiste à attribuer une étiquette (code à barre) pour chaque immobilisation. Il
s’agit d’un numéro d’identification, une clé d’accès à un enregistrement préalable dans une
base de données. Le code à barre n‘est donc pas une étiquette comme les autres. Il ne
contient ni le secteur d’activité, ni la taille de l’entreprise.
En outre, un code à barre est une représentation graphique, sous forme de barres, d’un code
numérique ou alphanumérique permettant sa lecture automatique par un matériel
approprié. Le symbole se présente sous la forme d’une succession d’espaces claires et de
barres foncées, dont l’épaisseur et la répartition varient selon la valeur et l’emplacement des
caractères du code.
L'utilisation du code à barres est largement déployée à travers tous les domaines, il offre des
avantages multiples et son utilisation varie en fonction du besoin de chaque entité. Les
codes à barres simplifient les inventaires, rendent la gestion simple, rapide et efficace. Ils
optimisent aussi la gestion des stocks et rationalisent les flux d’informations dans les chaines
d’approvisionnement.
Dans ce cadre on peut donner à titre d’exemples ces utilisations du code à barres :
On lit le code à barre avec le PDA. L’article est saisi et inventorié après vérification de
son état de service et après spécification de la nature correcte du bien en consultant
les différentes natures d’immobilisations figurantes sur la base d’inventaire préparée.
On insiste souvent sur la prise de tous les numéros de série pour le matériel
informatique.
La méthode RFID (Radio Frequency Identification) est une technologie qui consiste à utiliser
des petites puces incorporées dans des étiquettes dont le rôle est de mémoriser des
données relatives aux objets sur lesquels les étiquettes sont collées.
Ces étiquettes peuvent être portées sur des marchandises, biens immobilisées, véhicules et
mêmes sur des animaux. Elles peuvent mémoriser des informations comme le prix, le
numéro de série, la date d’acquisition, le calcul des amortissements, etc.
Ces étiquettes comportent des puces électroniques et des antennes qui permettent
d’envoyer les données aux terminaux lecteurs radio.
Dans le cadre de l’inventaire physique, l’inventoriste n’est plus obligé de se trouver face au
code à barre pour lire, mais il suffit de se rapprocher un peu du bien à inventorier.
La société « XYZ » est un cabinet d’expertise comptable et de conseil aux entreprises inscrit
au Tableau de l’Ordre des Experts Comptables de Tunisie.
1) Objectif légal :
L'article 8 du Code de Commerce Tunisien
L'article 17 de la loi n°96-112 du 30.12.1996 relative au système comptable des
entreprises.
2) Objectif de gestion : L’inventaire physique des immobilisations permet d’assurer :
Un recensement du patrimoine mobilier, informatique et tout autre matériel de
sécurité.
Une fiabilisation et identification des biens inventoriés par des codes à barres.
Une meilleure sécurité pour la conservation du patrimoine.
Une pérennisation de la gestion des immobilisations.
Une gestion plus rationnelle du patrimoine facilitée par le repérage des biens en
mauvais état de fonctionnement nécessitant un entretien et ceux ne présentant plus
de valeur d'usage qu'il y a lieu de reformer ou de céder.
3) Objectif comptable : L’inventaire physique des immobilisations permet de :
Justifier les soldes comptables.
Rapprocher les immobilisations inventoriées avec les soldes comptables.
Analyser et apurer les écarts entre l’inventaire physique et les soldes comptables.
Effectuer un traitement des écarts et chevauchements comptables (soldes,
amortissements, dotations).
III. Intervenants :
1) Au niveau de la société :
Afin d’assurer le bon déroulement des travaux d’inventaire, la société a désigné un comité
de pilotage,un comité de suivi des opérations d’inventaire ainsi que des équipes mobiles de
prise d’inventaire dont le rôle de chaque intervenant est décrit comme suit :
L’examen des procédures mises en place par la société pour la gestion de ses
immobilisations.
Des entretiens et des réunions avec les différents responsables de l’entreprise et en
particulier ceux concernés par la gestion des immobilisations.
Les deux actions ci-dessus visent à collecter les informations portant sur :
La reconstitution de la base est une étape importante dans la conduite d’une mission
d’inventaire physique. Une base comptable bien organisée sert de base pour les travaux de
l’inventaire tout au long d’une mission.
Cette étape consiste dans l’examen de toutes les factures d’acquisition des immobilisations
disponibles. La reconstitution de la base comptable passe par 3 phases :
*Tous les chiffres dans cette étude de cas sont en mille de dinars.
Solde
Solde Reclassements Reclassements Ecart de
Comptable
Comptable en (-) en (+) Reconstitution
Ajusté
MT 79 0 0 0 79
MMB 522 -27 139 19 652
DSI 1 720 0 110 3 1 833
AAI & SECURITE 2 300 -40 132 12 2 404
LOGICIEL 540 -39 0 0 501
SIEGE 818 -60 0 0 759
TOTAL 5 979 -165 382 34 6 228
La reconstitution de la base est une étape qui continue pendant une grande partie de la
mission. Ceci est dû aux mises à jour de la base en continue par son alimentation avec les
nouveaux articles.
Une nomenclature de toutes les immobilisations est nécessaire pour la prise d’inventaire. En
effet, toute personne faisant partie de la prise d’inventaire doit connaître les différents
libellés et appellations des biens à inventorier et ce pour standardiser et faciliter les étapes
suivantes.
La préparation d’une nomenclature se fait sur la base des documents et pièces comptables.
On peut aussi se référer aux appellations utilisées par les fournisseurs.
Les instructions d’inventaire est un document qui décrit en détail les différents étapes et
phases de la mission.
Les intervenants : les membres des équipes, les superviseurs, le chef de mission, etc.
Les livrables.
Vu que la société n’a jamais effectué un inventaire physique, notre prise d’inventaire a passé
par une étape importante pour l’entreprise à savoir la codification des immobilisations. Cette
étape consiste à attribuer une étiquette (code à barre) pour chaque immobilisation. Il s’agit
d’un numéro d’identification, une clé d’accès à un enregistrement préalable dans une base
de données. Le code à barre n‘est donc pas une étiquette comme les autres. Il ne contient ni
le secteur d’activité, ni la taille de l’entreprise.
L’opération de prise d’inventaire physique s’est étalée sur une période de 2 semaines. Le
nombre des lieux inventoriés s’est élevé à 13.
Les instructions d’inventaire ont comporté un certain nombre de règles à appliquer pendant
la prise d’inventaire :
Les équipes doivent faciliter la prise d’inventaire pour la personne manipulant le
lecteur de code à barre en renseignant sur l’emplacement des articles et sur leurs
codifications.
Demander au personnel de la société de faciliter l’accès à tous les bureaux et les
armoires afin de détecter les éventuels biens hors services.
Le rangement préalable des immobilisations à inventorier pour éviter les oublis et
faciliter le comptage.
Minimiser et recenser tous les mouvements des articles durant la période
d’inventaire.
La distinction des éléments qui sont la propriété de la société de ceux qui ne le sont
pas, et la constatation de leur état.
Les biens appartenant à des tiers et se trouvant dans les locaux de la société ne
doivent pas être inventoriés.
les immobilisations non codifiées, les immobilisations hors exploitation, les
immobilisations à mettre en rebut, les immobilisations en phase de test, les
immobilisations en réparation et les biens appartenant à la société et se trouvant
chez des tiers doivent être inclus dans les immobilisations.
Demander au personnel de la société d’apporter les biens mis à leur disposition dans
le cadre de leur fonction.
Initier les équipes d’inventaires à l’utilisation des lecteurs de code à barre qui
serviront d’outils de base pour la réalisation de l’inventaire physique.
On lit le code à barre avec le PDA. L’article est saisi et inventorié après vérification de
son état de service et après spécification de la nature correcte du bien en consultant
les différentes natures d’immobilisations figurantes sur la base d’inventaire préparée.
On insiste sur la prise de tous les numéros de série pour le matériel informatique.
Cette opération est réalisée en coopération avec les responsables des différentes
directions présentes sur les lieux.
Section 4 : Travaux de rapprochement :
Rapprochement des
soldes comptables avec
Homogénéisation des les données physiques
libellés des immobilisations
par articles
Ecart de Ecritures de
Reconstitution régularisation
Reconstitution de la base comptable des immobilisations :
La reconstitution de la base comptable des immobilisations passe par l’examen des toutes
les factures d’acquisition des immobilisations disponibles chez la société. Au cours de cette
étape, nous avons procédé à la défalcation des soldes comptables relatifs aux
immobilisations portées en bloc.
La reconstitution des données comptables nous a permis d’avoir une base qui comporte
essentiellement :
La date d’acquisition
La quantité acquise
La valeur d’acquisition
Le numéro de la facture
Le numéro de série
L’affectation de l’acquisition par unité de gestion
Un index de rapprochement
La valorisation de chaque immobilisation se fait sur la base des index attribués aux différents
éléments inventoriés tout en vérifiant les autres indicateurs de rapprochement comme la
date d’acquisition, le numéro de série ou l’unité de gestion appropriée.
Lors de la valorisation des immobilisations inventoriées, trois cas peuvent être envisagés :
MT 79 47 32
DSI 573 242 331
MMB 1 432 874 557
AAI & Sécurité 2 245 781 1 463
Total 4 328 1 944 2 383
Pour trouver la correspondance entre les biens, il y a lieu de chercher dans des informations
comme la date d’acquisition, le bon de commande, le bon de livraison, etc.
Cette confrontation consiste dans l’attribution des index attribués pour chaque élément de
la base comptable à ceux de la base des biens inventoriés.
Section 5 : Résultats des travaux de rapprochement :
La prise d’inventaire :
La prise d’inventaire des immobilisations a permis de révéler 5 358 articles répartis entre les
différentes catégories :
MMB 1
800
DSI 2
250
AAI & Sécurité 1
300
Matériel roulant
7
Ecart d’inventaire :
Les travaux de rapprochement entre les données comptables et physiques ont permis de dégager les écarts suivants :
MT 79 47 32 79 47 32 0 0 0
Nous avons remarqué d’abord que la société calcule les amortissements à partir de la date
de règlement fournisseur et non pas de la date de mise en service du bien.
Une telle modification, quel que soit positive ou négative en fonction du sens de
changement, impactera les amortissements cumulés des immobilisations reclassées.
VB AMT VCN
MMB 0 -1 1
DSI 0 -4 4
AAI&SECURITE 0 -1 1
Total 0 -6 6
Ecart de
Reconstitution 19 15 4 3 -1 4 12 11 1 34 24 9
Ecart d’ajustement
des amortissements 0 -1 1 0 -4 4 0 -1 1 0 -6 6
Ecart de
Rapprochement 79 70 10 401 390 12 159 107 52 640 567 73
Soldes Comptables Après Ecritures Effet des Ecritures de Soldes Comptables Après Ecritures
de Reclassements Régularisation de Régularisation
MMB 79 47 32 0 0 0 79 47 32
L’écart global doit être constaté en comptabilité en perte. En cas où l’entreprise opte pour la
comptabilisation d’une provision en attendant sa confirmation dans le prochain inventaire,
une provision égale à la Valeur Nette Comptable des immobilisations non reconstituées et
non rapprochés doit être constatée :
PROVISIONS
POUR
291x 88
DEPRECIATION
DES IMMO
Impact fiscal :
Les écritures de reclassement n’ont pas un effet sur le résultat de la société. Il n’y a donc
aucun impact fiscal.
La perte comptable n’est déductible fiscalement car la disparition de ces immobilisations n’a
pas été justifiée et les mises en rebut effectuées par la société n’ont pas été réalisées en
présence de deux agents de l’administration fiscale.
I. Livrables de la mission :
Livrables
Ecritures de
Un livre d’inventaire valorisé régularisation Rapport de
des immobilisations arrêté au et impact synthèse
31/12/N fiscal
Livre d’inventaire :
Le livre d’inventaire annexé présente, par immobilisation et par unité de gestion, les
informations suivantes :
Code Rubrique
Numéro d’inventaire
Libellé Immobilisation
Code Article
Nature (Inventoriable, Non Inventoriable)
Date d’Acquisition
Taux d’Amortissement
Montant d’Acquisition
Cumul Amortissement
Numéro de Série
Référence Facture
Conclusion
Pour ce faire, l’inventaire constitue le moyen pertinent et fiable pour les utilisateurs des
états financiers, aussi bien internes qu’externes. L’inventaire physique des immobilisations
permet d’obtenir des informations sur la situation financière et la performance de l’actif de
l’entreprise. D’ailleurs, il donne une idée sur la capacité de l’entreprise de continuer son
activité normalement et sans difficultés d’honorer ses engagements.
Enfin, l’opération d’inventaire physique permet de s’assurer que les dotations aux
amortissements sont correctement calculées. Ce qui pousse l’Etat à imposer l’obligation de
tenir l’inventaire physique une fois au moins par an et ce dans le but de garantir les recettes
fiscales.
Bibliographie
Ouvrage :
Comptabilité financière de l’entreprise. (Fayçal Derbel)
Lois :
Loi n°96-112 du 30 décembre 1996 relative au système comptables des entreprises
Codes :
Code de Commerce
Le code de l’IRPP et de l’IS
Code des Sociétés Commerciales
Code de la TVA
Sites web :
www.procomptable.com
www.fr.wikipedia.org
www.ic.gc.ca
www.jurisitetunisie.com