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2- Les fournisseurs
Ce sont des personnes physiques ou morales mettant à la disposition des
entreprises des biens ou services nécessaires à la production , à la
commercialisation ou à la consommation. LABOREX CAMEROUN S.A compte
deux types de fournisseurs :
Les fournisseurs de marchandises : constitués d’une part de
fournisseurs étrangers et d’autre part de
fournisseurs locaux tels que les laboratoires PHARMA PLUS, OK
PLAST…
Les fournisseurs de frais généraux : qui concernent l’entretien des
locaux (SELAREX CLEAN), le logement (AKWA PALACE), l’électricité
(ENEO), l’eau (CDE), ainsi que la maintenance de la flotte automobile
(CFAO EQUIPMENT).
3- Les partenaires
Ce sont des personnes physiques ou morales qui accompagnent
LABOREX dans la réalisation de son activité. Nous pouvons citer entre
autres :
Les banques : CITI BANK, STANDARD CHARTERED BANK, SGBC,
BICEC, ECOBANK, AFRILAND FIRST BANK ;
Les compagnies d’assurance dont AXA ;
La caisse nationale de prévoyance sociale (CNPS) ;
Le ministère de la santé ;
La direction des douanes ;
Le ministère du commerce.
4- La concurrence
Il s’agit des entreprises exercant dans le même secteur d’activité que
LABOREX, et dans la même branche dont la distribution des produits
pharmaceutiques. A ce jour, les concurrents sont nombreux mais le principal
est UBIPHARM.
c) Redevance Audiovisuelle
Elle a été instituée au Cameroun par l’ordonnance N°89/004 du 12 Décembre
1989 portant institution d’une RAV au profit de l’Office de Radiodiffusion
Télévision Camerounaise (CRTV), destinée à contribuer au développement de
l’activité audiovisuelle. Mais, le 01er Janvier 2004, cette ordonnance qui
permettait de déduire la RAV sur un autre impôt a été supprimée. La redevance
audio-visuelle est donc devenue un véritable impôt pour le salarié.
Elle est due par les salariés des secteurs public, parapublic et privé et par les
personnes physiques et morales redevables de la contribution des patentes.
En ce qui concerne les salariés, il s’agit de tarifs qui varient en fonction du
montant des salaires suivant le barème suivant :
Tableau N°2 : Barème de la RAV
Tranche de salaire brut mensuel imposable Montant RAV
0 à 50 000 FCFA 0
50 001 à 100 000 FCFA 750
100 001 à 200 000 FCFA 1950
200 001 à 300 000 FCFA 3250
300 001 à 400 000 FCFA 4550
400 001 à 500 000 FCFA 5850
500 001 à 600 000 FCFA 7150
600 001 à 700 000 FCFA 8450
700 001 à 800 000 FCFA 9750
800 001 à 900 000 FCFA 11050
900 001 à 1 000 000 FCFA 12350
Plus de 1 000 000 FCFA 13000
Pour ce qui est des redevables de la patente, la redevance est égale à une fois
le montant de la patente en principal due.
N.B : Sont exonérés de la RAV :
- les pensions et rentes viagères ;
- les salaires du personnel domestique ;
- les salaires de moins de 50.000 fcfa.
b) Autres retenues
Sur le salaire, d’autres retenues peuvent être opérées telles que :
- Les retenues syndicales : 1 % du salaire de base normale et est opérée à
la demande de l’employé syndiqué.
- Les acomptes (sommes versées au salarié avant la date de paiement
normale de salaire, mais correspondant au travail déjà effectué) ;
- Les avances sur salaire (sommes versées au salarié ne correspondant pas
au travail déjà effectué).
Tableau récapitulatif des taux des différentes retenues salariales
Retenues salariales Assiettes Taux
Impôt sur le Revenu des Salaire Brut Taxable Pourcentage par
Personnes Physiques (IRPP) tranche selon le barème
Centimes Additionnels IRPP 10%
Communaux (CAC)
Taxe Communale (TC) Salaire de base Selon le barème
Contribution au Crédit Foncier Salaire Brut Taxable 1%
(CFC)
Redevance Audio-Visuelle (RAV) Salaire Brut Taxable Selon le barème
Pension Vieillesse Invalidité Salaire Cotisable plafonné à 4,2%
Décès (PVID) 750 000 FCFA/mois
Cotisations syndicales (CS) Salaire de base 1%
Source : SINGOCK Crépin « cours de fiscalité »
3- Les charges patronales
On entend par charges patronales, toutes les charges supportées par
l’employeur à l’issue d’une opération sur les salaires payés aux travailleurs. On
distingue deux catégories de charges patronales qui diffèrent par rapport à leur
base d’imposition : les charges fiscales patronales et les charges sociales
patronales.
a) Charges patronales fiscales
La contribution au CFC : Le CFC patronal est payé par l’employeur en
raison des salaires qu’il verse. Sont assujettis au crédit foncier du
Cameroun les employeurs du secteur privé et public à l’exclusion de :
- Les missions diplomatiques ;
- Les associations et organismes à but non lucratif ;
- La chambre consulaire (chambre de commerce).
La base d’imposition ici n’est pas la même que pour le salarié. En effet, pour
l’employeur la contribution au crédit foncier sera calculée sur la base de la
masse salariale globale, sans exonération de certains éléments du salaire
dont bénéficient les salariés. Le taux d’imposition est fixé à 1,5%.
Le Fonds National de l’Emploi (FNE) : la contribution patronale au FNE est
une taxe parafiscale dont l’émission, la liquidation, le recouvrement sont
dévolus de la DGI. Son taux est de 1%.
5- Le solde à payer
Encore appelé salaire net, c’est ce dernier qui est réellement versé entre les
mains des employés. Il est obtenu en soustrayant du salaire brut les retenues
fiscales et sociales . ici, nous mouvementerons tour à tour :
Au débit, le compte 422 (Personnel rémunération due) du net net à
payer aux employés ;
Au crédit, le ou les compte(s) de trésorerie c’est-à-dire un compte de la
classe 5, suivant que le règlement ait été fait à la banque ou à la caisse. Si
le règlement a été fait par virement bancaire, nous allons mouvementer
le compte 521 (banque). S’il a été fait en espèces nous allons
mouvementer le compte 571 (caisse).
Ce chapitre nous a permis de passer en revue les dispositions légales et
comptables liées au traitement des salaires, en définissant les modalités de
calcul des salaires, ainsi que leur comptabilisation. Il sera question par la suite
de procéder au traitement des opérations du personnel dans la pratique et
ainsi qu’à l’identification des risques opérationnels liés à la gestion de la paie et
des recommandations.
Travail à faire :
1. Déterminer la rémunération nette et les retenues sur salaire de chaque
employé.
- La première étape est la détermination du salaire brut taxable mensuel.
Monsieur ONANA ayant effectué un total de 220 heures de travail pour le mois,
il faut calculer la rémunération des heures supplémentaires en supposant qu’il
relève du régime normal.
Nombre d’heures supplémentaires = 220 – 173,33 = 46,67 heures pour le mois.
Nombre d’heures normales par semaine = 173,33/4 = 43,33 heures par
semaine en supposant quatre semaines de travail pour le mois et 173,33
heures de travail normal par mois.
Ventilation des heures de travail de M. Onana :
Semaines Heures Ventilation des HS
Effectuées Normale Supplémentaires 20% 30% 40%
s
1ère 60 43,33 16,67 8 8 0,67
2ème 47 43,33 3,67 3,67
3ème 50 43,33 6,67 6,67
4ème 63 43,33 19,67 8 8 3,67
Total 220 173,33 46,68 26,34 16 4,34
Pour M. ONANA
Tranches du RNGAI Montant Taux Impôts
De 0 à 2 000 000 1 180 000 10% 118 000
De 2 000 001 à 3 000 000 15% -
De 3 000 001 à 5 000 000 25% -
Plus de 5 000 000 35% -
Total 1 180 000 118 000
IRPP annuel 118 000
IRPP mensuel 118 000/12 9 833
CAC/IRPP mensuel 9 833* 10% 983
Au final, on a :
Eléments TALLA ONANA
Retenues Gains Retenues Gains
Salaire de base 396 700 123 879
Rémunération heures supplémentaires 41 799
Indemnité d’assiduité 25 000
Indemnité de fonction 50 000
Indemnité de logement 160 000
Prime de transport 60 000 30 000
Prime de bilan 150 000
Contribution CFC 8 184 2 207
Cotisations CNPS 31 500 5 339
RAV (CRTV) 11 050 3 250
TDL 2 250 1 000
IRPP 92 358 9 833
CAC/IRPP 9 236 983
Total 154 578 816 700 22 612 220 678
Salaire net à percevoir fin du mois 662 122 198 066
3. Comptabilisation
N° Libellés Montant
D C D C
66111 Rémunération directe versée au personnel national 562 378
66121 Primes et allocation