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All content following this page was uploaded by Recherche France Maroc on 20 October 2023.
Plus concrètement, en tant que gestionnaire, vous allez devoir accomplir une série
d’actes au nom et pour le compte de votre société : ouverture de comptes bancaires,
audits, signatures de contrats ou recouvrements de créances.
Bon à savoir : avant de lancer votre entreprise, prenez soin de bien choisir votre forme
juridique.
Pour assurer une gestion efficace de son entreprise, il est indispensable d’élaborer un
Business Plan précis.
Il contiendra notamment :
Votre société est toute récente et vous êtes impatient de la développer ? Il est parfois
tentant de partir tout azimut. Pourtant, pour construire des bases solides, au
commencement de votre activité, il apparaît important de limiter les frais, qu’ils soient
variables ou fixes.
Pour bien gérer son entreprise, il faut, dans un tout premier temps, mettre en place une
organisation rigoureuse de son entreprise, comme par exemple connaitre sa convention
collective. Cela implique une gestion appropriée et optimale de ses ressources
humaines pour assurer un fonctionnement efficace, fluide et durable.
Vous n’êtes pas un expert en comptabilité ? Ne vous inquiétez pas. Vous pouvez
évidemment déléguer cet aspect de la gestion de votre entreprise à un professionnel. Il
sera alors en charge du contrôle des entrées et sorties d’argent. Il devra également
s’assurer que la comptabilité de votre entreprise est bien conforme aux lois en vigueur.
Cela vous permettra, par ailleurs, de vous concentrer plus efficacement sur le
développement et l’essor de votre activité.
Bien gérer son compte clients est sans aucun doute la pierre angulaire d’une bonne
gestion générale de votre entreprise.
CRÉDIT INTER-ENTREPRISES
Il vous faudra tout d’abord bien connaître vos clients : leur solvabilité, leur pratique en
matière de paiement, etc. Pour cela, n’hésitez pas à faire appel aux services Rubypayeur.
Grâce à ses rapports de solvabilité, vous gardez un oeil sur la situation financière de vos
partenaires commerciaux et de vos futurs clients.
Rubypayeur vous propose également un annuaire dédié aux signalements des retards
de paiement, vous permettant de vérifier les pratiques de paiement de plus de 10
millions d’entreprises et établissements. Vous pouvez ainsi vérifier si un de vos clients
est à l’origine de retards de règlement et s’il a fait l’objet de sanctions de la DGCCRF,
pour non-respect des délais de paiement. Grâce à notre offre de labellisation, vous
pouvez voir si une entreprise s’est engagée pour le respect des délais de paiement et si
elle a reçu des recommandations.
D’autres bonnes pratiques sont indispensables pour bien gérer votre poste clients.
Il est, ainsi, indispensable d’établir des conditions générales de vente claires et précises.
Elles devront notamment mentionner les délais dans lesquels les factures devront être
réglés.
Vous devez, par ailleurs, mettre en place une procédure de suivie de vos factures dans
laquelle vos commerciaux devront impérativement être impliqués.
Également, pour une gestion efficace de votre poste client, vous devez impérativement
informatiser votre système de gestion de votre poste client et réagir vite en cas
d’impayés.
Enfin, vous pouvez, si le souhaitez, vous pouvez externaliser ce poste de gestion. Cela
est même vivement conseillé, si vous ne disposez pas des compétences et du temps
pour vous en occuper vous-même.
D’autres actions sont à mettre en place dans le cadre de la gestion de son poste client :
Mais votre travail ne s’arrête pas là. Vous devez assurer efficacement le suivi du
paiement de vos factures. Pour cela, n’hésitez pas à impliquer vos commerciaux. Et en
cas de retard de paiement, il ne faut pas tarder à enclencher une procédure de
recouvrement. N’oubliez pas : les difficultés de trésorerie des PME/TPE résultent
principalement des retards de paiement et des impayés de leurs clients.
GUIDE FACTURATION
À noter : veillez à diversifier vos sources d’approvisionnement afin d’éviter les ruptures
d’approvisionnement, notamment en cas de défaillance de vos fournisseurs.
Quels sont les risques auxquels une entreprise peut être confrontée ?
Le risque d’impayé est sans aucun doute un des principaux défis auxquelles les TPE et
PME doivent faire face. Il est en effet la principale cause des difficultés de trésorerie de
ce type de sociétés. Vous devez donc, impérativement, vous en prémunir.
Pour cela, plusieurs actions peuvent être mise en place : sélection des clients,
communication claire sur les délais de paiement, procédure de recouvrement efficace,
mise en place d’indicateur (taux de paiement, calcul du délai moyen de paiement réel et
théorique, etc.).
Ces bilans doivent être périodiques. Mensuels, trimestriels ou annuels, ils présentent le
bilan de la période donnée et tirent les conclusions adéquates. Une manière efficace de
mettre à jour votre stratégie régulièrement. Vous êtes en mesure de déterminer les
actions qui fonctionnent et celles qui sont vouées à l’échec. Vous pouvez également
plus facilement redresser la barre et tenter de trouver des solutions en cas de difficultés.
Cette performance s’évalue en fonction des indicateurs clé de votre entreprise. Votre
chiffre d’affaires mensuel est-il conforme à vos prévisions ? Votre niveau de rentabilité
est-il en ligne avec votre business plan ? Vous devez disposer d’une vision claire de ces
indicateurs pour anticiper et assurer le développement de votre entreprise.
SOMMAIRE
• La notion d’acte de gestion d’une entreprise
• Quand l’acte de gestion devient anormal
• Acte anormal de gestion : quelles conséquences pour votre entreprise ?
• Comment vous prémunir d’un acte de gestion anormal ?
En tant que dirigeant, vous êtes amené à réaliser une série d’actes de gestion
d’entreprise. Certains sont obligatoires et relèvent du suivi juridique de votre
société. D’autres s’inscrivent dans le cadre du développement de l’activité de
votre entreprise. Ils sont alors quotidiens. Comment définir l’acte de gestion
? Que recouvre-t-il ? Et que signifie la notion d’acte de gestion anormal ? Tour
d’horizon.
SOMMAIRE
• Qu’est-ce qu’une liasse fiscale ?
• À quoi sert une liasse fiscale ?
• Comment remplir une liasse fiscale ?
En tant que chef d’entreprise, vous allez devoir vous soumettre à de nombreuses
obligations en matière de gestion comptable. Parmi elles se trouvent la production et le
dépôt d’une liasse fiscale. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Comment la réaliser ?
Rubypayeur vous explique tout ce que vous devez savoir à ce sujet.
Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille (ou leur chiffre d’affaires) doivent
produire une liasse fiscale à la clôture de leur exercice comptable. Celle-ci peut être
réalisée en interne. L’entreprise peut néanmoins décider de faire appel à un expert-
comptable, inscrit au tableau de l’Ordre, pour prendre en charge cette obligation.
Les entreprises qui ne déposent pas leur liasse fiscale dans les délais prévus encourent
des pénalités de retard ainsi qu’une majoration d'impôt sur le revenu ou sur les sociétés
selon le régime d’imposition applicable. La pénalité de retard est de 0,4% de l'impôt dû
par mois (quelle que soit l’excuse avancée par la société pour justifier de la non-
réalisation de son obligation fiscale).
Bon à savoir : à noter que les auto-entrepreneurs sont exemptés de cette formalité
fiscale.
La liasse fiscale permet de justifier le montant de l’impôt dont votre entreprise doit
s’acquitter au titre d’un exercice comptable. Elle permet donc de vérifier le respect de
la réglementation en matière fiscale par les entreprises.
Mais ce n’est pas tout ! La liasse fiscale est particulièrement intéressante pour les tiers.
Elle donne en effet une vision assez claire et juste de la santé financière d’une
entreprise. Les banques, les fournisseurs ou encore les investisseurs utilisent
fréquemment ce document pour déterminer la solvabilité de leur partenaire.
La déclaration de résultats
• Pour les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés : déclaration 2065
• Pour les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu et réalisant des BNC :
déclaration 2035
• Pour les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu et réalisant des BIC :
déclaration 2031
Les tableaux annexes
Les 18 tableaux annexes, quant à eux, reprennent les éléments de l’exercice fiscal et
des comptes annuels de l’entreprise. Ils ont pour but de détailler avec précision les
informations financières de l’entreprise. On retrouve les tableaux suivants :
La liasse fiscale est transmise à l’administration fiscale chaque année au plus tard le 30
avril pour les dépôts en format papier. Une prolongation de 15 jours est accordée en
cas de dépôt électronique de la liasse fiscale.
Même pour une toute petite entreprise, la réalisation de la liasse fiscale peut être un
vrai casse-tête. Cette tâche complexe requiert en effet une expertise fiscale et
comptable sûre et précise. Elle suppose également que la gestion de votre comptabilité
soit irréprochable. Afin de ne pas commettre d’erreurs qui pourraient engendrer des
pénalités, il est vivement conseillé de confier la réalisation de votre liasse fiscale à un
professionnel. Vous gagnerez du temps et de la sérénité !
SOMMAIRE
• Qu’est-ce que la TVA ?
• Régimes de TVA et obligations de déclaration
• Pourquoi est-il indispensable de bien gérer sa TVA ?
La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a été inventée par la France en 1954. Aujourd’hui,
elle représente près de la moitié des recettes fiscales de l’État. Cette taxe, applicable
sur les achats du client final, est collectée par les entreprises pour le compte de l’État. Il
s’agit donc d’un impôt neutre pour les sociétés. Néanmoins, elle nécessite la mise en
place d’une gestion efficace et rigoureuse au sein des entreprises. La loi prévoit
d’ailleurs des sanctions financières en cas d’erreurs ou de retards. Rubypayeur fait le
point sur la définition de la TVA, ses régimes et sa gestion.
La TVA est une taxe sur la consommation payée par le consommateur final sur le prix
hors taxe de son achat.
• La TVA collectée : Vous facturez la TVA à vos clients. Ces derniers vous payent
la Taxe sur la valeur ajoutée et vous la reversez à l’État.
• La TVA déductible : lorsque vous payez vos fournisseurs, vous leur versez de la
TVA. Celle-ci vous est remboursée par l’État.
• La TVA à payer : C’est la différence entre la TVA collectée et la TVA déductible.
Si le montant est positif, vous devez verser ce montant à l’administration fiscale.
S’il est négatif, l’administration vous rembourse.
La TVA intracommunautaire
TVA INTRACOMMUNAUTAIRE
La franchise de TVA
Pour bénéficier de ce régime, votre chiffre d’affaires doit être inférieur à 82 800 euros
pour les activités de vente et à 33 200 euros pour les activités de prestations de
services. Les sociétés soumises à l’IS sont également concernées.
Pour les entreprises nouvelles, la franchise applicable à la première année est la suivante
:
• 91 000 euros pour les ventes ;
• 35 200 euros pour les prestations de services.
Par ailleurs, certaines activités sont exclues du bénéfice de la franchise de TVA. C’est le
cas notamment :
• des opérations relevant du régime simplifié de l'agriculture ;
• des opérations immobilières soumises à la TVA ;
• des livraisons intracommunautaires de moyens de transport neufs ;
• des opérations soumises à la TVA sur option.
Ce régime allège considérablement vos obligations fiscales. Vous n’êtes pas redevable
de la TVA. Vous n’avez donc pas à la facturer, à la déclarer et à la reverser. Vous
économisez donc du temps et de l’argent en gestion.
Néanmoins, notez qu’en contrepartie, vous ne pourrez pas déduire de la TVA sur les
achats effectués par votre société.
Vous n’avez aucune déclaration à faire. Il vous suffit d'inscrire la mention « TVA non-
applicable, article 293 B du CGI » sur toutes les factures destinées à vos clients.
Comment en bénéficier ?
Pour bénéficier du RSI, votre entreprise doit générer un chiffre d’affaires annuel hors
taxe :
• compris entre 33 200 € et 238 000 € pour les prestations de services et les
professions libérales ;
• compris entre 82 800 € et 789 000 € pour les activités de commerce et
d'hébergement.
Par ailleurs, le montant annuel de la TVA exigible ne doit pas dépasser 15 000 euros.
Dans ce cas, chaque année, vous allez devoir verser deux acomptes de TVA (en juin et
décembre). Le solde sera payé lors de votre télédéclaration effectuée “au plus tard le
2e jour ouvré suivant le 1er mai, une déclaration récapitulant l'ensemble des opérations
imposables l'année civile précédente et servant de base de calcul au montant des
acomptes”.
Bon à savoir : dans le cadre du RSI, les acomptes ne sont dus qu’à condition que le
montant de la TVA dépasse 1 000 euros.
Quand s’applique-t-il ?
Votre entreprise est concernée par le régime réel de TVA à condition que :
• son chiffre d’affaires relatif à des prestations de services est supérieur à 238 000
euros ;
• son chiffre d’affaires concernant des activités de commerce et d’hébergement
est supérieur à 789 000 euros ;
• le montant annuel de sa TVA dépasse 15 000 euros.
Vous devez déclarer votre TVA mensuellement sur votre espace professionnel sur le
site impots.gouv.fr.
Notez cependant que si le montant annuel de votre TVA est inférieur à 4 000 euros,
vous pouvez déclarer et payer votre TVA trimestriellement.
Pourquoi est-il indispensable de bien gérer sa TVA ?
Votre gestion de la TVA passe également par la détermination de votre régime ainsi que
la prise en compte des délais et modalités de déclarations. Ne vous trompez pas de
formulaire et soyez rigoureux en le remplissant. N’hésitez pas à automatiser votre
gestion de TVA ou à faire appel à un comptable pour vous aider. Vous éviterez ainsi les
erreurs qui peuvent vous coûter cher.
Par ailleurs, vous devez évaluer votre trésorerie en fonction du prix hors taxe de vos
ventes et prestations de service. En effet, la TVA n’est pas un gain pour l’entreprise,
puisque celle-ci devra la reverser à l’État. Vous devez donc gérer votre TVA
consciencieusement afin d’éviter toute désillusion.
Bien gérer votre TVA fait partie intégrante de vos obligations en tant que chef
d’entreprise. Pensez également qu’en cas d’application des pénalités de retard, celles-
ci doivent être calculées sur le montant hors taxe de la facture impayée. Vous devez
ensuite ajouter la TVA de 20 % au montant des pénalités facturé.