Vous êtes sur la page 1sur 21

See discussions, stats, and author profiles for this publication at: https://www.researchgate.

net/publication/374870491

La gestion d'entreprise, qu'est-ce que c'est ?

Conference Paper · October 2023

CITATIONS READS

0 1,076

2 authors:

Kok CHAI Tan Recherche France Maroc


Singapore General Hospital European Union Agency for Fundamental Rights
71 PUBLICATIONS 2,672 CITATIONS 129 PUBLICATIONS 775 CITATIONS

SEE PROFILE SEE PROFILE

All content following this page was uploaded by Recherche France Maroc on 20 October 2023.

The user has requested enhancement of the downloaded file.


La gestion d’entreprise, qu’est-ce que c’est ?

La gestion, ou management, d’entreprise peut se définir comme la mise en oeuvre de


l’ensemble des ressources disponibles afin de s’assurer du démarrage et de la
pérennisation de son projet d’entreprise. Plus généralement, elle consiste à appliquer la
stratégie commerciale fixée lors de la constitution de l’entreprise, en s’appuyant sur les
moyens dont elle dispose.

Dans le cadre de la gestion de votre entreprise, vous allez devoir notamment :

• fixer les objectifs à atteindre ;


• définir un plan d’action ;
• mettre en oeuvre la stratégie adoptée ;
• effectuer le suivi et le contrôle de la stratégie et de la gestion mises en œuvre ;
• faire face aux imprévus et prendre les décisions qui s’imposent.

Plus concrètement, en tant que gestionnaire, vous allez devoir accomplir une série
d’actes au nom et pour le compte de votre société : ouverture de comptes bancaires,
audits, signatures de contrats ou recouvrements de créances.

GUIDE ACTES DE GESTION

Si vous être un auto-entrepreneur ou une PME/TPE, vous pouvez parfaitement réaliser


tout cela vous-même, mais vos journées risquent d’être bien chargées ! Autre option :
embaucher du personnel spécialisé ou bien externaliser certains pans de votre travail.
Pensez, par exemple, à faire appel à une société de recouvrement pour obtenir le
paiement de vos factures dans les meilleurs délais. Rubypayeur vous propose un service
clé en main, simple à utiliser et financièrement avantageux.

Bon à savoir : avant de lancer votre entreprise, prenez soin de bien choisir votre forme
juridique.

GUIDE FORME JURIDIQUE


Qu’est-ce qu’un bon gestionnaire ?

Évidemment, il y a de nombreuses façons d’être un excellent gestionnaire. Cependant,


certaines fondamentaux restent indispensables. On retrouve notamment :

• toujours penser en terme de résultats ;


• savoir déléguer ;
• savoir motiver ses équipes positivement ;
• être capable d’analyser ses résultats et d’ajuster sa stratégie en fonction.

Comment gérer efficacement son entreprise ?

Élaborer un Business Plan précis

Pour assurer une gestion efficace de son entreprise, il est indispensable d’élaborer un
Business Plan précis.

Objectif : évaluer la rentabilité de votre projet et déterminer les ressources nécessaires.

Il contiendra notamment :

• une présentation de votre projet et de votre stratégie ;


• une analyse du marché ;
• une présentation de votre équipe et de votre structure ;
• vos prévisions financières (coût de revient, BFR, seuil de rentabilité, etc.).

Limiter les frais en début d’activité

Votre société est toute récente et vous êtes impatient de la développer ? Il est parfois
tentant de partir tout azimut. Pourtant, pour construire des bases solides, au
commencement de votre activité, il apparaît important de limiter les frais, qu’ils soient
variables ou fixes.

N’effectuez de dépenses qu’une fois des bénéfices dégagés et évaluer précisément la


nécessité des investissements que vous envisagez.

Mettre en place une organisation rigoureuse

Pour bien gérer son entreprise, il faut, dans un tout premier temps, mettre en place une
organisation rigoureuse de son entreprise, comme par exemple connaitre sa convention
collective. Cela implique une gestion appropriée et optimale de ses ressources
humaines pour assurer un fonctionnement efficace, fluide et durable.

GUIDE CONVENTION COLLECTIVE

En fonction de la taille et de la nature de votre entreprise, vous pourriez avoir besoin :

• d’un service des ressources humaines ;


• d’un service marketing et communication ;
• d’un service comptable et financier ;
• d’un service de production ;
• d’un service après-vente.

Vous avez évidemment la possibilité d’externaliser certaines compétences, telles que la


communication ou le recouvrement de créances ou bien de les regrouper.

Maîtriser les notions clés en comptabilité pour bien gérer son


entreprise

Pour piloter votre propre entreprise efficacement, vous devez impérativement


connaître les notions de bases en matière de comptabilité : seuil de rentabilité,
actifs/passifs, compte de résultat, TVA ou encore charges fixes et variables. Elles vous
permettront de mieux comprendre le développement financier de votre entreprise et
de prendre de meilleures décisions.
GUIDE TVA

Vous n’êtes pas un expert en comptabilité ? Ne vous inquiétez pas. Vous pouvez
évidemment déléguer cet aspect de la gestion de votre entreprise à un professionnel. Il
sera alors en charge du contrôle des entrées et sorties d’argent. Il devra également
s’assurer que la comptabilité de votre entreprise est bien conforme aux lois en vigueur.
Cela vous permettra, par ailleurs, de vous concentrer plus efficacement sur le
développement et l’essor de votre activité.

À retenir : ce service est indispensable à la sécurisation de votre entreprise. Si vous


n’avez pas le temps de vous en occuper ou si vous ne maîtrisez pas parfaitement son
fonctionnement, déléguez votre comptabilité à un expert. Assurez cependant de sa
probité et de sa bonne foi.

GUIDE GESTION COMPTABLE

Bien gérer sa trésorerie

En tant que gestionnaire d’entreprise, il est indispensable de bien gérer sa trésorerie.


Objectif : créer des provisions de trésorerie afin de faire face à d’éventuels coups durs
ou de réaliser des investissements nécessaires au développement de votre entreprise.
Il s’agit notamment :

• de connaître son solde de trésorerie et son besoin en fonds de roulement ;


• d’élaborer un plan de trésorerie ;
• d’évaluer le nombre de créances client et d’en connaître les délais moyens de
paiement ;
• de connaître ses dettes fournisseurs et les délais accordés par ces derniers ;
• de surveiller le niveau de ses stocks ;
• de connaître les coûts de son financement.

GUIDE GESTION TRÉSORERIE


Rester attentif à son compte clients : un élément clé pour bien gérer
son entreprise

Bien gérer son compte clients est sans aucun doute la pierre angulaire d’une bonne
gestion générale de votre entreprise.

Le poste client correspond à l’ensemble des factures clients. La gestion de ce poste


consiste à gérer l’ensemble des étapes de la vie des créances commerciales de
l’entreprise : établissement des devis, encaissements des créances, gestion du
contentieux.

CRÉDIT INTER-ENTREPRISES

Il vous faudra tout d’abord bien connaître vos clients : leur solvabilité, leur pratique en
matière de paiement, etc. Pour cela, n’hésitez pas à faire appel aux services Rubypayeur.
Grâce à ses rapports de solvabilité, vous gardez un oeil sur la situation financière de vos
partenaires commerciaux et de vos futurs clients.

Vous y trouverez notamment :


• un score de solvabilité ;
• une limite de crédit recommandée ;
• un indicateur de risque ;
• une information sur les procédures collectives de votre client.

Pour certaines entreprises, vous aurez également accès :


• à une analyse du comportement de paiement ;
• aux privilèges URSSAF et Trésor public.

Rubypayeur vous propose également un annuaire dédié aux signalements des retards
de paiement, vous permettant de vérifier les pratiques de paiement de plus de 10
millions d’entreprises et établissements. Vous pouvez ainsi vérifier si un de vos clients
est à l’origine de retards de règlement et s’il a fait l’objet de sanctions de la DGCCRF,
pour non-respect des délais de paiement. Grâce à notre offre de labellisation, vous
pouvez voir si une entreprise s’est engagée pour le respect des délais de paiement et si
elle a reçu des recommandations.

Ces outils indispensables vous permettent de prendre la bonne décision et d’anticiper


les risques de défaillances de vos clients. En étant conscient de la situation financière
de vos prospects et de leurs pratiques, vous évitez de vous investir dans une relation
commerciale vouée à l’échec. Un outil précieux d’aide à la gestion de votre entreprise !

D’autres bonnes pratiques sont indispensables pour bien gérer votre poste clients.

Il est, ainsi, indispensable d’établir des conditions générales de vente claires et précises.
Elles devront notamment mentionner les délais dans lesquels les factures devront être
réglés.
Vous devez, par ailleurs, mettre en place une procédure de suivie de vos factures dans
laquelle vos commerciaux devront impérativement être impliqués.

Également, pour une gestion efficace de votre poste client, vous devez impérativement
informatiser votre système de gestion de votre poste client et réagir vite en cas
d’impayés.

Enfin, vous pouvez, si le souhaitez, vous pouvez externaliser ce poste de gestion. Cela
est même vivement conseillé, si vous ne disposez pas des compétences et du temps
pour vous en occuper vous-même.

D’autres actions sont à mettre en place dans le cadre de la gestion de son poste client :

• mise en place d’indicateurs de suivi de votre poste clients ;


• détermination d’une politique de crédit ;
• diversification des clients.

GUIDE GESTION DU POSTE CLIENT

Facturer vite et bien


Une bonne gestion de votre entreprise passe nécessairement par la mise en place d’un
processus de facturation efficace.

Dès la livraison de votre marchandise ou l’exécution de votre prestation, vous devez


émettre votre facture. Celle-ci doit contenir tous les éléments légaux nécessaires et
notamment le date limite de paiement.

Mais votre travail ne s’arrête pas là. Vous devez assurer efficacement le suivi du
paiement de vos factures. Pour cela, n’hésitez pas à impliquer vos commerciaux. Et en
cas de retard de paiement, il ne faut pas tarder à enclencher une procédure de
recouvrement. N’oubliez pas : les difficultés de trésorerie des PME/TPE résultent
principalement des retards de paiement et des impayés de leurs clients.

Pour recouvrir rapidement vos impayés, faites appel à Rubypayeur. En seulement


quelques clics, votre procédure de règlement amiable est lancée. Grâce à la plateforme
communautaire, vous êtes informé, en temps réel de l’avancée de votre recouvrement.
Vous ne serez facturé qu’en cas de succès, sur base des tarifs les plus bas du marché.
Et si malgré tout votre client rechigne à payer sa facture, Rubypayeur vous propose une
procédure de recouvrement judiciaire par le biais d’une injonction de payer.

GUIDE FACTURATION

Entretenir de bonnes relations avec vos fournisseurs

Vos fournisseurs contribuent au développement de votre activité, notamment en vous


assurant un approvisionnement régulier. Par ailleurs, en entretenant de bonnes
relations avec vos fournisseurs, vous obtiendrez plus facilement de leur part, des délais
de paiement supplémentaires en cas de coups durs.

À noter : veillez à diversifier vos sources d’approvisionnement afin d’éviter les ruptures
d’approvisionnement, notamment en cas de défaillance de vos fournisseurs.

Mettre en place une gestion performante des risques


Gérer une entreprise, c’est aussi prendre en compte les risques inhérents à une activité
économique. Pour cela, plusieurs étapes sont indispensables :

• identification et évaluation des risques ;


• élaboration de solutions ;
• mise en oeuvre des solutions ;
• contrôle des effets de ces solutions.

Quels sont les risques auxquels une entreprise peut être confrontée ?

• Risque de crédit : lié à un impayé


• Risque de taux : par exemple, lié à l’augmentation des taux d’emprunt
provoquant une augmentation du coût de financement des activités de
l’entreprise
• Risque de liquidité : lié à une opération de vente ou d’achat
• Risque de contrepartie : lié à une difficulté chez une des parties à une
transaction
• Risque opérationnel : lié aux activités de l’entreprise
• Risque de change : lié à la variation du cours de change (ce qui peut faire
baisser la rentabilité d’une opération ou augmenter le coût d’un
approvisionnement par exemple)

Le risque d’impayé est sans aucun doute un des principaux défis auxquelles les TPE et
PME doivent faire face. Il est en effet la principale cause des difficultés de trésorerie de
ce type de sociétés. Vous devez donc, impérativement, vous en prémunir.

Pour cela, plusieurs actions peuvent être mise en place : sélection des clients,
communication claire sur les délais de paiement, procédure de recouvrement efficace,
mise en place d’indicateur (taux de paiement, calcul du délai moyen de paiement réel et
théorique, etc.).

GUIDE RISQUES FINANCIERS

Mesurer la performance de sa gestion : un élément clé


Pour bien gérer son entreprise, il est enfin nécessaire de mesurer régulièrement sa
performance. Comparer vos résultats par rapport à vos objectifs, vous assure une
gestion efficace de votre entreprise.

Ces bilans doivent être périodiques. Mensuels, trimestriels ou annuels, ils présentent le
bilan de la période donnée et tirent les conclusions adéquates. Une manière efficace de
mettre à jour votre stratégie régulièrement. Vous êtes en mesure de déterminer les
actions qui fonctionnent et celles qui sont vouées à l’échec. Vous pouvez également
plus facilement redresser la barre et tenter de trouver des solutions en cas de difficultés.

Cette performance s’évalue en fonction des indicateurs clé de votre entreprise. Votre
chiffre d’affaires mensuel est-il conforme à vos prévisions ? Votre niveau de rentabilité
est-il en ligne avec votre business plan ? Vous devez disposer d’une vision claire de ces
indicateurs pour anticiper et assurer le développement de votre entreprise.

QUELS SONT LES ACTES DE GESTION D’UNE


ENTREPRISE ?

SOMMAIRE
• La notion d’acte de gestion d’une entreprise
• Quand l’acte de gestion devient anormal
• Acte anormal de gestion : quelles conséquences pour votre entreprise ?
• Comment vous prémunir d’un acte de gestion anormal ?
En tant que dirigeant, vous êtes amené à réaliser une série d’actes de gestion
d’entreprise. Certains sont obligatoires et relèvent du suivi juridique de votre
société. D’autres s’inscrivent dans le cadre du développement de l’activité de
votre entreprise. Ils sont alors quotidiens. Comment définir l’acte de gestion
? Que recouvre-t-il ? Et que signifie la notion d’acte de gestion anormal ? Tour
d’horizon.

La notion d’acte de gestion d’une entreprise

Les actes juridiques obligatoires

Parmi les actes de gestion obligatoires ont retrouvent notamment :

• La rédaction des statuts de l’entreprise


• La réalisation, l’approbation et le dépôt des comptes annuels
• Les procès-verbaux des assemblées générales

Les statuts de l’entreprise


C’est le premier acte de gestion d’une entreprise. Les statuts d’une entreprise
regroupent l'ensemble des droits et obligations juridiques entre les associés
d'une société et à l'égard des tiers. Ils définissent également les objectifs de
l’entreprise ainsi que son fonctionnement. Enfin, ils doivent obligatoirement
être déposés au greffe du tribunal de commerce dont dépend la société.

En consultant les statuts d’une entreprise, toute personne intéressée a


notamment accès :

• Aux informations générales (forme juridique, dénomination, siège,


objet)
• Au capital social et sa répartition
• Aux noms des associés

LIASSE FISCALE : DE QUOI PARLE-T-ON ?

SOMMAIRE
• Qu’est-ce qu’une liasse fiscale ?
• À quoi sert une liasse fiscale ?
• Comment remplir une liasse fiscale ?
En tant que chef d’entreprise, vous allez devoir vous soumettre à de nombreuses
obligations en matière de gestion comptable. Parmi elles se trouvent la production et le
dépôt d’une liasse fiscale. Mais de quoi s’agit-il exactement ? Comment la réaliser ?
Rubypayeur vous explique tout ce que vous devez savoir à ce sujet.

Qu’est-ce qu’une liasse fiscale ?

Il s’agit de l’ensemble de documents fiscaux élaborés par une entreprise à destination


de l’administration fiscale.

Toutes les entreprises, quelle que soit leur taille (ou leur chiffre d’affaires) doivent
produire une liasse fiscale à la clôture de leur exercice comptable. Celle-ci peut être
réalisée en interne. L’entreprise peut néanmoins décider de faire appel à un expert-
comptable, inscrit au tableau de l’Ordre, pour prendre en charge cette obligation.

Les entreprises qui ne déposent pas leur liasse fiscale dans les délais prévus encourent
des pénalités de retard ainsi qu’une majoration d'impôt sur le revenu ou sur les sociétés
selon le régime d’imposition applicable. La pénalité de retard est de 0,4% de l'impôt dû
par mois (quelle que soit l’excuse avancée par la société pour justifier de la non-
réalisation de son obligation fiscale).

Bon à savoir : à noter que les auto-entrepreneurs sont exemptés de cette formalité
fiscale.

À quoi sert une liasse fiscale ?

La liasse fiscale permet de justifier le montant de l’impôt dont votre entreprise doit
s’acquitter au titre d’un exercice comptable. Elle permet donc de vérifier le respect de
la réglementation en matière fiscale par les entreprises.

Mais ce n’est pas tout ! La liasse fiscale est particulièrement intéressante pour les tiers.
Elle donne en effet une vision assez claire et juste de la santé financière d’une
entreprise. Les banques, les fournisseurs ou encore les investisseurs utilisent
fréquemment ce document pour déterminer la solvabilité de leur partenaire.

Comment remplir une liasse fiscale ?

Le contenu de votre déclaration et les formulaires à remplir varient en fonction du


régime fiscal de votre entreprise. Néanmoins, la liasse fiscale se compose toujours de
deux parties.

La déclaration de résultats

La première partie comprend la déclaration du résultat de l’entreprise en lui-même.


Pour cela, vous devez remplir les formulaires fiscaux prévus à cet effet.

• Pour les entreprises soumises à l’impôt sur les sociétés : déclaration 2065
• Pour les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu et réalisant des BNC :
déclaration 2035
• Pour les entreprises soumises à l’impôt sur le revenu et réalisant des BIC :
déclaration 2031
Les tableaux annexes

Les 18 tableaux annexes, quant à eux, reprennent les éléments de l’exercice fiscal et
des comptes annuels de l’entreprise. Ils ont pour but de détailler avec précision les
informations financières de l’entreprise. On retrouve les tableaux suivants :

• Bilan : un tableau pour l’actif et un pour le passif


• Compte de résultats de l’exercice (en liste)
• Compte de résultats de l’exercice (suite)
• Immobilisations
• Amortissements
• Provisions inscrites au bilan
• État des échéances des créances et des dettes à la clôture de l’exercice
• Détermination du résultat fiscal à partir du résultat comptable
• Déficits, indemnités pour congés à payer et provisions non déductibles
• Tableau d’affectation du résultat et renseignements divers
• Détermination des plus et moins-values
• Affectation des plus-values à court terme et des plus-values de fusion ou
d’apport
• Suivi des moins-values à long terme
• Réserve spéciale des plus-values à long terme et réserve spéciale des provisions
pour fluctuation des cours
• Détermination de la valeur ajoutée produite au cours de l’exercice
• Composition du capital social
• Filiales et participations

Bon à savoir : comment et à qui transmettre sa liasse fiscale ?

La liasse fiscale est transmise à l’administration fiscale chaque année au plus tard le 30
avril pour les dépôts en format papier. Une prolongation de 15 jours est accordée en
cas de dépôt électronique de la liasse fiscale.

Même pour une toute petite entreprise, la réalisation de la liasse fiscale peut être un
vrai casse-tête. Cette tâche complexe requiert en effet une expertise fiscale et
comptable sûre et précise. Elle suppose également que la gestion de votre comptabilité
soit irréprochable. Afin de ne pas commettre d’erreurs qui pourraient engendrer des
pénalités, il est vivement conseillé de confier la réalisation de votre liasse fiscale à un
professionnel. Vous gagnerez du temps et de la sérénité !

TVA : DÉFINITION, RÉGIMES ET GESTION

SOMMAIRE
• Qu’est-ce que la TVA ?
• Régimes de TVA et obligations de déclaration
• Pourquoi est-il indispensable de bien gérer sa TVA ?
La Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) a été inventée par la France en 1954. Aujourd’hui,
elle représente près de la moitié des recettes fiscales de l’État. Cette taxe, applicable
sur les achats du client final, est collectée par les entreprises pour le compte de l’État. Il
s’agit donc d’un impôt neutre pour les sociétés. Néanmoins, elle nécessite la mise en
place d’une gestion efficace et rigoureuse au sein des entreprises. La loi prévoit
d’ailleurs des sanctions financières en cas d’erreurs ou de retards. Rubypayeur fait le
point sur la définition de la TVA, ses régimes et sa gestion.

Qu’est-ce que la TVA ?

La Taxe sur la valeur ajoutée française

La TVA est une taxe sur la consommation payée par le consommateur final sur le prix
hors taxe de son achat.

Actuellement, le taux de TVA en France est fixé à 20 %.

La TVA ne se calcule pas de la même façon si elle s’applique à des prestations de


services ou à la vente de bien. Dans le premier cas, la TVA est déclarée en fonction des
encaissements (c’est-à-dire du paiement des factures). On parle alors de TVA sur
encaissement. Pour la vente de biens, la TVA est à déclarer lors de la facturation à la
livraison, alors même que la facture peut ne pas encore avoir été réglée par le client.
On parle de TVA sur débit.

Les définitions clé à retenir

• La TVA collectée : Vous facturez la TVA à vos clients. Ces derniers vous payent
la Taxe sur la valeur ajoutée et vous la reversez à l’État.

• La TVA déductible : lorsque vous payez vos fournisseurs, vous leur versez de la
TVA. Celle-ci vous est remboursée par l’État.
• La TVA à payer : C’est la différence entre la TVA collectée et la TVA déductible.
Si le montant est positif, vous devez verser ce montant à l’administration fiscale.
S’il est négatif, l’administration vous rembourse.

La TVA intracommunautaire

La TVA intracommunautaire fonctionne de la manière suivante. En principe, les


marchandises vendues et prestations fournies depuis un pays membre de l’Union
européenne à des acheteurs établis dans un autre État membre, sont exonérés dans le
pays de départ. En contrepartie, l’acquisition intracommunautaire est taxée dans le pays
de destination.

Cependant, des exceptions et spécificités existent. Il est indispensable de bien se


renseigner afin d’éviter des erreurs dans l’application de la TVA intracommunautaire.

La TVA intracommunautaire concerne, en principe, toutes les entreprises. À noter


cependant que certaines formes de sociétés bénéficient d’un régime dérogatoire.

TVA INTRACOMMUNAUTAIRE

Régimes de TVA et obligations de déclaration

La franchise de TVA

Quelles sont les conditions pour bénéficier de la franchise de TVA ?

Vous pouvez décider d’opter pour le régime de franchise de TVA.

Pour bénéficier de ce régime, votre chiffre d’affaires doit être inférieur à 82 800 euros
pour les activités de vente et à 33 200 euros pour les activités de prestations de
services. Les sociétés soumises à l’IS sont également concernées.

Pour les entreprises nouvelles, la franchise applicable à la première année est la suivante
:
• 91 000 euros pour les ventes ;
• 35 200 euros pour les prestations de services.

Par ailleurs, certaines activités sont exclues du bénéfice de la franchise de TVA. C’est le
cas notamment :
• des opérations relevant du régime simplifié de l'agriculture ;
• des opérations immobilières soumises à la TVA ;
• des livraisons intracommunautaires de moyens de transport neufs ;
• des opérations soumises à la TVA sur option.

Enfin, certaines professions bénéficient de seuils spécifiques. Il s’agit principalement


des avocats, des auteurs d’œuvres de l'esprit et des artistes-interprètes.

Bon à savoir : pourquoi choisir le régime de franchise de TVA ?

Ce régime allège considérablement vos obligations fiscales. Vous n’êtes pas redevable
de la TVA. Vous n’avez donc pas à la facturer, à la déclarer et à la reverser. Vous
économisez donc du temps et de l’argent en gestion.

Néanmoins, notez qu’en contrepartie, vous ne pourrez pas déduire de la TVA sur les
achats effectués par votre société.

Quelle déclaration effectuer ?

Vous n’avez aucune déclaration à faire. Il vous suffit d'inscrire la mention « TVA non-
applicable, article 293 B du CGI » sur toutes les factures destinées à vos clients.

Le régime simplifié (RSI)

Comment en bénéficier ?

Pour bénéficier du RSI, votre entreprise doit générer un chiffre d’affaires annuel hors
taxe :
• compris entre 33 200 € et 238 000 € pour les prestations de services et les
professions libérales ;
• compris entre 82 800 € et 789 000 € pour les activités de commerce et
d'hébergement.

Par ailleurs, le montant annuel de la TVA exigible ne doit pas dépasser 15 000 euros.

Quelles sont vos obligations de déclaration ?

Dans ce cas, chaque année, vous allez devoir verser deux acomptes de TVA (en juin et
décembre). Le solde sera payé lors de votre télédéclaration effectuée “au plus tard le
2e jour ouvré suivant le 1er mai, une déclaration récapitulant l'ensemble des opérations
imposables l'année civile précédente et servant de base de calcul au montant des
acomptes”.

Bon à savoir : dans le cadre du RSI, les acomptes ne sont dus qu’à condition que le
montant de la TVA dépasse 1 000 euros.

Le régime réel de TVA

Quand s’applique-t-il ?

Votre entreprise est concernée par le régime réel de TVA à condition que :

• son chiffre d’affaires relatif à des prestations de services est supérieur à 238 000
euros ;
• son chiffre d’affaires concernant des activités de commerce et d’hébergement
est supérieur à 789 000 euros ;
• le montant annuel de sa TVA dépasse 15 000 euros.

Comment déclarer votre TVA sous le régime réel ?

Vous devez déclarer votre TVA mensuellement sur votre espace professionnel sur le
site impots.gouv.fr.

Notez cependant que si le montant annuel de votre TVA est inférieur à 4 000 euros,
vous pouvez déclarer et payer votre TVA trimestriellement.
Pourquoi est-il indispensable de bien gérer sa TVA ?

Éviter les sanctions financières

En cas d’erreurs ou de retards dans le versement de la TVA à l’État, les sanctions


financières imposées peuvent être importantes et difficiles à supporter, notamment
pour les petites et moyennes entreprises.

Votre gestion de la TVA passe également par la détermination de votre régime ainsi que
la prise en compte des délais et modalités de déclarations. Ne vous trompez pas de
formulaire et soyez rigoureux en le remplissant. N’hésitez pas à automatiser votre
gestion de TVA ou à faire appel à un comptable pour vous aider. Vous éviterez ainsi les
erreurs qui peuvent vous coûter cher.

Mieux évaluer votre performance

Par ailleurs, vous devez évaluer votre trésorerie en fonction du prix hors taxe de vos
ventes et prestations de service. En effet, la TVA n’est pas un gain pour l’entreprise,
puisque celle-ci devra la reverser à l’État. Vous devez donc gérer votre TVA
consciencieusement afin d’éviter toute désillusion.

Bien gérer votre TVA fait partie intégrante de vos obligations en tant que chef
d’entreprise. Pensez également qu’en cas d’application des pénalités de retard, celles-
ci doivent être calculées sur le montant hors taxe de la facture impayée. Vous devez
ensuite ajouter la TVA de 20 % au montant des pénalités facturé.

View publication stats

Vous aimerez peut-être aussi