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DE GESTION
FINANCIÈRE
Françoise Foli
ISBN 9782340-028982
©Ellipses Édition Marketing S.A., 2019
32, rue Bargue 75740 Paris cedex 15
Vous souhaitez à terme créer une entreprise ou tout simplement acquérir des
connaissances en ges on financière, pour op miser les ressources de votre
organisa on. Ce guide s’adresse à tout public désireux de comprendre la ges on
d’une ac vité et pouvoir ainsi la pérenniser.
Créer une entreprise aujourd’hui, revient à réaliser son projet avec la collabora-
on de plusieurs partenaires publics et privés. Il s’avère primordial de connaître
le marché en se posant les ques ons suivantes : Quelle est mon offre ? Existe-
t-il déjà un marché ? Qui sont mes concurrents ? Quelle est la part de marché à
prendre ?
La rencontre avec les banques sera une étape décisive et votre business plan
devra être réaliste et complété par une étude de marché approfondie concernant
la demande et l’offre. Une enquête auprès d’un échan llon représenta f entre
1 % et 3 % de la cible visée, pour bien cerner les besoins de la demande ne doit
pas être négligée et cela prend du temps.
Enfin pour réussir votre profil de créateur regroupe des qualités d’imagina on
car il faut inventer et réinventer les concepts, le goût du risque, l’autonomie et
l’indépendance alors que votre profil de ges onnaire met en avant des capacités
managériales, d’organisa on et de méthode, d’an cipa on et de réac vité.
Ce guide de ges on financière est des né à vous offrir des connaissances basiques
et incontournables pour avoir une vision globale de la stratégie financière d’une
structure. Il se donne comme objec fs de vous aider à :
Ce nouveau bulle n de salaire a été simplifié pour une meilleure visibilité des
éléments de la rémunéra on et des co sa ons dues par les salariés et les
employeurs. Il devra faire apparaître les allégements de co sa ons financés par
l’État pour les employeurs dans des cas précisés par la loi.
Le bilan fonctionnel
1. Introduction
Comme le bilan comptable il détaille les biens et les créances possédées par l’en-
treprise à la date du bilan.
Des ra os se calculent pour formuler un avis dans le cas d’un diagnos c :
– Ra o de couverture = ressources stables/emplois stables > 1
– Ra o de couverture des capitaux inves s = ressources stables/emplois stables
– Ra o d’ende ement = ende ement/ressources propres < 1
– Ra o d’indépendance financière = capitaux propres/ressources stables = 50 %.
Les ressources stables = capitaux propres + réserves + résultat + dota ons amor-
ssements & provisions + de e à long terme (emprunt auprès des banques > 1
an). Les capitaux propres + de es long terme s’appellent capitaux permanents.
Les emplois stables ou le haut du bilan = l’ac f immobilisé sur le long terme.
Ainsi si l’écart est posi f, la structure dispose d’un excédent de ressources, dans
le cas contraire un déficit de ressources et la situa on est fragile. Le fonds de rou-
lement permet de « couvrir » le besoin en fonds de roulement.
Les créances clients et les comptes ra achés signifient les factures non encore
réglées par les clients mais enregistrées sur l’exercice comptable ainsi que les
opéra ons qui s’y rapportent comme une retenue de garan e par la banque
sur une créance qui a fait l’objet d’un escompte (il est possible d’escompter une
créance c’est-à-dire de présenter à la banque la facture pour recevoir le montant
avant le terme échu mais si le client n’honore pas la facture à l’échéance, l’entre-
prise devra rembourser la banque du montant avancé. On retrouve ce chiffre de
7 000 € : Trésorerie ac f – Trésorerie passif (37 000 € - 30 000 €).
Les provisions correspondent à des sommes mises de côté en cas de mauvaises sur-
prises, lors du déroulement de l’ac vité ; ce sont des provisions pour risques divers
(perte de stock ou de créance à l’ac f ou li ge avec un salarié ou un client au passif).
La structure possède des véhicules pour se déplacer chez les par culiers ; ces véhi-
cules ont été achetés et leur durée d’u lisa on est calculée sur 7 ans par exemple ;
cela veut dire que dans 7 ans ces biens devront être remplacés par des véhicules
neufs. On divise la valeur des biens par 7 en considérant que l’achat a été effectué
le 2 janvier et on trouve le montant annuel de l’amor ssement des biens.
À quoi correspondent les immobilisa ons incorporelles ? Ce sont les frais d’éta-
blissement de la société ou associa on, les frais de brevet, les dépenses en
recherche-développement, le droit au bail pour un commerce ou un prestataire
de service (droit d’entrée dans le local commercial), et autre ac f (évalua on de
la notoriété d’une enseigne).
Les immobilisa ons financières quant à elles représentent les ac ons ou obli-
ga ons ou autres tre de placement financier détenue par la structure dans un
organisme financier ou bien dans une autre structure et dans ce cas il s’agit de
prise de par cipa on.
Il correspond à l’ac vité quo dienne d’une entreprise avec 3 périodes : l’ap-
provisionnement en ma ères premières ou produits semi-finis, la fabrica on,
la vente. Souvent on observe un décalage de trésorerie entre le moment où
les décaissements s’effectuent (approvisionnement-achat) et le moment où
les encaissements se réalisent (les ventes). Le BFR correspond à ce décalage
de dates entre les décaissements et les encaissements. Il faut donc trouver
des ressources : le Fonds de roulement net global.
Le cycle d’inves ssement est un cycle long qui s’aligne sur la durée des moyens de
produc on et assure leur renouvellement pour obsolescence ou usure.
Le cycle de financement est un cycle double : dans le long terme, il finance les
moyens de produc on et leur renouvellement ou leur modernisa on ; dans le
court terme, il finance le cycle d’exploita on. Ce sont les ventes qui alimentent
ce cycle sur le long et le court terme, c’est la raison pour laquelle elles doivent
dégager un bénéfice.
Haut de l’ac f : les immobilisa ons Haut du passif : les ressources sur le
Sur le long terme > 1 an long terme > 1 an
Bas de l’ac f : emplois circulant ou ac f Bas du passif : passif circulant, res-
circulant = le cycle d’exploita on < = 1 an sources sur le court terme < = 1 an
Dans cet exemple le Fonds de roulement net global est : 61 000 € soit (540 000 €
+ 138 000 €) – 617 000 €
On remarque que le BFR est couvert par le FRNG avec un excédent de 7 000 € ;
(61 000 € - 54 000 €) cela correspond à la trésorerie ne e.
11
La structure TAXIPLUS est une associa on qui propose des services d’accompa-
gnement 7j/7 sur rendez-vous. Présentez le bilan fonc onnel à par r du bilan
comptable ci-dessous. Calculez les ra os et portez un avis sur la situa on finan-
cière. L’associa on souhaite inves r dans un nouveau véhicule valeur 20 000 €
que lui conseillez-vous ?
IMM FI RÉSULTAT
STOCK TOTAL
CHARGES 0 De es fiscales/Sociales
TOTAL TOTAL
Trésorerie ac f (disponibilités
Trésorerie passif **
+ VMP)
➤ Calculez du FR et du BFR.
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Les capitaux propres sont évalués à 75 000 € et les réserves obligatoires repré-
sentent 5 % du bénéfice après impôt. Pas de report. Un emprunt de 100 000 € a
été souscrit auprès de la Société Générale dont 50 000 € ont déjà été remboursés
avec un montant restant d’intérêt de 7 000 € et des facilités de caisse (découvert
de trésorerie pour le passif) de 10 000 € ; Autres de es fiscales et sociales 1 mois
de salaires avec charges et 1 mois de TVA à 10 % sur CA ; de es fournisseurs 1
mois de CA. Le résultat de l’exercice à figurer au bilan est net d’impôt. Les provi-
sions pour risque au passif 7 000 €. L’impôt sur les sociétés = 1/3 du résultat ou
du bénéfice ; Le CA mensuel : 120 000 € ; Les charges variables : 25 000 € ; Les
charges fixes mensuelles telles que les salaires avec charges patronales sont éva-
luées à 65 000 € ; autres charges fixes : loyer avec les charges : 7 000 € et autres
charges fixes 5 000 €.
Créances TOTAL I
Avances/acomptes Avances/commandes
TOTAL II TOTAL II
➤ Calculez du FR et du BFR.
15
Les installa ons matérielles : 30 000 €. Le fonds commercial 60 000 € c’est l’ap-
précia on de la valeur de l’enseigne ou de sa clientèle, le droit au bail et les frais
de cons tu on de la société), pas d’immobilisa on financière ; l’amor ssement
est sur 5 ans pour le matériel et 20 ans pour les immobilisa ons incorporelles.
L’ac f circulant : stocks (couches et alèzes) 3 000 € ; avances et acomptes versés
3 000 € ; créances 1 mois de CA ; VMP 0 € Disponibilités à calculer. Charges
constatées 2 000 € ; Provisions sur créances = le risque de non-recouvrement est
faible donc un dixième de la valeur des créances et pour le stock 1/3 de sa valeur ;
Les capitaux propres sont évalués à 55 000 € et les réserves obligatoires repré-
sentent 5 % du bénéfice après impôt. Un emprunt de 30 000 € a été souscrit
auprès de la Société Générale dont 10 000 € ont déjà été remboursés avec un
montant restant d’intérêt de 3 000 € et des facilités de caisse (découvert de tré-
sorerie pour le passif) de 4 700 € ; Autres de es fiscales et sociales 1 mois de
salaires avec charges et 1 mois de TVA à 10 % sur CA ; de es fournisseurs 15 j de
CA. Le résultat de l’exercice à figurer au bilan est net d’impôt. Les provisions pour
risque au passif 7 000 €. Avances et acomptes reçus 2 000 €.
Amor ssements ac f
TOTAL I
TOTAL II TOTAL II
➤ Calculez du FR et du BFR.
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Bilan au 31/12/..
Am &
ACTIF Brut € Net € PASSIF Brut €
Prov€
Capitaux propres 40000
Immobilisa ons incorporelles
Réserves 5 000
Fonds commercial*
110 000 30000 80000 Résultat 5 000
dont droit au bail
Provisions pour
Immobilisa ons corporelles 2 000
risques et charges
Construc on 8 000 3 500 4 500
De es Financières (1) 15000
Matériel 7 000 2 000 5 000
Autres immobilisa-
3 000 1 000 2 000 Produits constatés 1 000
ons
Immobilisa ons
0 0 0
financières
Ac f circulant
Stock de marchan-
42000 15000 27000 Dettes fournisseurs 4 000
dises
Charges Exp. 2 000 2 000 De es financières * 50000
Créances et
5 000 2 000 3 000 Dettes sociales 3 700
comptes ra achés
Disponibilités* 7 000 7 000 Dettes fiscales 4 800
Total général 184 000 53500 130 500 Total général 130 500
(1) de e > 1 an
(2) de e > 1 dont 3 000 de facilité de caisse
* depuis 2016 les pe tes entreprises peuvent amor r le fonds commercial mais en prin-
cipe il n’est pas amor ssable car sa durée de vie est illimitée.
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BILAN AU 31/12
Emplois BRUTS Montant Ressources BRUTES Montant
IMM INCORP 60000 CAPITAUX PROPRES 52000
IMM CORP 30000 RÉSERVES 5 000
IMM FI 0 RÉSULTAT 3 000
Amortissement et
TOTAL I 90000 21700
provisions
STOCK 2 100 TOTAL I 81700
CRÉANCES 30000 De e financière (1) 47000
Avances sur commande 617
CHARGES 0 De es fiscales/Sociales 5 700
Charges Hors exploita on*** 0 De es fournisseurs 3 000
TOTAL II 32100 TOTAL II 9 317
Trésorerie ac f (disponibilités
16917 Trésorerie passif ** 1 000
+ VMP)
TOTAL Général 139 017 TOTAL Général 139 017
(1) de es > 1 dont découvert bancaire de 1 000 €
** concours bancaires (découvert) + soldes créditeurs de banque VMP valeurs mobilières
de placement < 1 an
***intérêt d’emprunt
FRNG 38700 Total I Passif -Total I Ac f
BFR 22783 Total II Ac f-Total II Passif
TN 15917 16 917 - 1 000
La situa on financière est favorable pour l’achat d’un véhicule et l’entreprise peut
contracter un emprunt supplémentaire car son ra o d’ende ement est correct
soit 0,78 (CP + réserves + résultat)
BILAN AU 31/12
Emplois BRUTS Montant € Ressources BRUTES Montant €
IMM INCORPORELLES 80000 CAPITAUX PROPRES 75000
IMM CORPORELLES 120 000 RÉSERVES 600
IMM FINANCIÈRES 0 RÉSULTAT Net 12000
TOTAL I 200 000 Amor ssement et provisions 57000
Stock 30000 De e financière (1) 50000
Créances 120 000 TOTAL I 194 600
Avances/acomptes 5 000 Avances/commandes 0
Charges Constatées 5 000 De es fiscales & Sociales 77000
Charges Hors Exploita on* 7 000 De es fournisseurs 120 000
TOTAL II 167 000 TOTAL II 197 000
Trésorerie ac f (disponibili- Trésorerie passif (soldes
34600 10000
tés + VMP) créditeurs de banques)
TOTAL Général 401 600 TOTAL Général 401 600
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BILAN AU 31/12
ACTIF BRUT Montant PASSIF BRUT Montant
ACTIF IMMOBILISE CAPITAUX PROPRES 55 000
Immobilisa ons incor-
60 000 Provisions du passif 7 000
porelles :
Immobilisa ons cor-
Réserves légales (5 %) 633
porelles :
Construc on
Installa ons tech-
30 000
niques, matériels
Avances et acomptes Report à nouveau (dividendes à distri-
4 222
sur matériel buer)
Immobilisa ons finan- Résultat après impôt : excédent ou
0 7 811
cières perte
Total I 90 000 Total I 74 666
Amor ssements et provisions de l’ac f 9 000
ACTIF CIRCULANT Total II 83 666
Stock de marchandises 3 000 DETTES (à plus d’un an) 20 000
Avances et acomptes Emprunts et de es financières
0
versés 3 000 diverses
Avances et acomptes reçus sur com-
sur commandes 2 000
mandes
Créances clients et
45 000 De es Fournisseurs 22 500
comptes ra achés
Valeurs mobilières de
0 De es fiscales et sociales 19 500
placement
De es Hors exploita on (Impôt sur
6 333
société)
Charges constatées
Produits constatés d’avance 0
d’avance 2 000
Charges hors explota-
3 000 Total III 50 333
on (intérêt emprunt)*
Total II 56 000
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Bilan au 31/12
Emplois BRUTS Montant € Ressources BRUTES Montant €
IMM INCORP 110 000 CAPITAUX PROPRES 40000
IMM CORP 18000 Réserves 5 000
IMM FI 0 Résultat 5 000
TOTAL I 128 000 Provisions 2 000
Amor ssements ac f 53500
Stock 42000 De e financière (1) 15000
TOTAL I 120 500
Créances 5 000
VMP 0 Produits constatés 1 000
Charges consatées 0 De es fiscales/Sociales 8 500
De e financière (2) 47000
CHARGES H.EXP* 2 000 De es fournisseurs 4 000
TOTAL II 49000 TOTAL II 60500
Trésorerie ac f 7 000 Trésorerie passif 3 000
TOTAL Général 184 000 TOTAL Général 184 000
(1) de e > 1 an (2) de e > 1 dont 3 000 de facilité de caisse
La comptabilité
des associations
1. La gouvernance associative
En effet les associa ons sans but lucra f peuvent recevoir des subven ons et
les contributeurs ou acteurs publics exigent une bonne tenue des comptes et le
respect de la transparence avec le bon usage des deniers publics versés dans le
cadre de l’intérêt général.
La ges on de fait est un délit punit par la loi (sanc ons financières et emprison-
nement) recouvre le fait d’u liser des subven ons publiques à des fins person-
nelles et non dans l’intérêt général. La ges on de fait, est aussi le maniement de
deniers publics sans tre légal, et se retrouve aussi bien en ma ère de dépenses
(extrac on irrégulière de deniers de la caisse publique) que de rece es (ingé-
rence dans le recouvrement des rece es).
Comme une entreprise privée l’associa on exerce une ac vité qui génère des
produits (rece es, subven ons, dons) et des charges (salaires, loyer, fluides,
consommables, transport, matériel, communica on, etc.).
Produits – charges = résultat d’exploita on qui est soit excédentaire soit défici-
taire (le terme perte n’est pas employé).
Les associa ons doivent définir précisément le projet associa f et les fonds
dédiés, la composi on du résultat comptable, la défini on des apports avec ou
sans droit de reprise comme un local mis à la disposi on de l’associa on qui sera
repris par le propriétaire à la fin de la conven on ou en cas de dissolu on de l’as-
socia on, la comptabilité des subven ons de fonc onnement et l’affecta on des
subven ons d’inves ssement, l’affecta on des ressources provenant du public, le
Les fonds associa fs dédiés regroupent les fonds propres et les autres fonds
dédiés. Ce sont des ressources qui appar ennent à l’associa on soit défini ve-
ment (fonds propres) soit temporairement (autres fonds dédiés).
Les fonds propres sont cons tués des réserves, du résultat de l’exercice et d’une
par e de ce résultat qui peut être affecté en report à nouveau et aussi des sub-
ven ons d’inves ssement affectées à des biens renouvelables par l’associa on
qui enregistrera les dota ons aux amor ssements chaque année.
Les excédents antérieurs dégagés peuvent être mis en réserves pour augmenter
les fonds propres.
Les fonds associa fs avec droit de reprise sont cons tués par les apports des
membres qui peuvent être repris dans les condi ons prévues par la conven on,
et les subven ons d’inves ssement affectées à des biens renouvelables avec
droit de reprise.
Les associa ons sont assuje es à la TVA dans le cadre de la vente de presta ons :
par exemple lors d’une manifesta on, vente de T-shirts.
L’associa on peut faire un bénéfice mais elle devra le réinves r à des fins d’inté-
rêt associa f et général puisqu’il s’agit d’associa on sans but lucra f.
27
29
IMM FI RÉSULTAT
STOCK TOTAL
TOTAL TOTAL
Vous exercez vos ac vités dans une associa on culturelle Vivre la Culture qui a
pour but de proposer des rencontres avec les écrivains locaux et des exposi ons
photographiques. L’associa on emploie 1 salarié à plein temps. L’associa on
vend des photos ar s ques lors d’exposi ons. À par r des éléments ci-après vous
complétez le bilan fonc onnel présenté lors de la prochaine Assemblée Générale.
L’associa on souhaite développer une nouvelle ac vité qui devra être encadrée
par une nouvelle personne. Au vu du bilan peut-elle embaucher à mi-temps un.e
salarié.e ?
Produits constatés
VMP TOTAL I
TOTAL II TOTAL II
➤ Calculez du FR et du BFR.
33
BILAN AU 31/12
BILAN AU 31/06
*intérêt d’emprunt
(2) à moins d’un an + concours bancaires
Les fiscales et sociales correspondent aux salaires et indemnités des joueurs et entraîneurs
non encore versés. Ceci explique que la trésorerie est importante, au moment de la clôture
du bilan.
Le bilan présente une situa on saine. La liquidité des de es est assurée par les produits
constatés, le résultat et le report à nouveau.
FRNG 183 345
BFR -44 001
Pas de besoin de financement du BFR ici. (cas iden que dans la grande distribu on car
les clients règlent comptant les achats en carte de crédit * et les fournisseurs sont réglés
à 30 jours. * les règlements en carte de crédit sont encaissés en banque dans les 48 h par
les commerçants.
35
BILAN AU 31/12
FRNG -2 500
BFR -2 000
Le BFR est néga f. Il n’y a pas de problème de financement du cycle d’exploita on.
Le FRNG néga f ne pose pas de problème mais la structure ne peut pas embaucher une
personne supplémentaire.
Le compte administratif
des collectivités
Chaque année, la Ville doit déterminer son budget qui prévoit les rece es et les
dépenses en accord avec les priorités de la poli que municipale. Acte de prévi-
sion, le budget autorise la collec vité à percevoir des rece es et à engager des
dépenses. Il détermine aussi le taux des 4 taxes locales.
Deux mois avant l’examen du budget primi f a lieu, le débat d’orienta on qui
porte sur les orienta ons générales à retenir pour l’exercice ainsi que sur les
engagements pluriannuels envisagés. Il s’agit d’une informa on du public sur les
affaires locales qui fixe les choix budgétaires prioritaires. Les débats sont retracés
dans une délibéra on rendue publique.
Il peut être présenté par fonc ons selon la comptabilité M14. Par cet acte, l’or-
donnateur, c’est-à-dire le Maire, est autorisé à effectuer les opéra ons de rece es
et de dépenses inscrites au budget, pour la période qui s’étend du 1er janvier
au 31 décembre de l’année civile. Ce principe d’annualité budgétaire comporte
quelques aménagements pour tenir compte d’opéra ons prévues et engagées
mais non dénouées en fin d’année. Ainsi, les prévisions inscrites au budget primi-
f peuvent être modifiées en cours d’exercice par le Conseil municipal, qui vote
des délibéra ons modifica ves.
37
– La sincérité des comptes : les dépenses et les rece es sont évaluées sans
omission, ni majora on ni minora on.
– Le budget est voté en équilibre réel ; les deux sec ons inves ssement et
fonc onnement doivent s’équilibrer.
3. L’ordonnancement et le mandatement
Par ce principe, celui qui décide et donne l’ordre de réaliser une dépense est
l’exécu f de la collec vité, le maire ou l’adjoint aux finances.
Celui qui paie est un agent du trésor public (agent de l’État), totalement extérieur
à la collec vité. L’ordonnateur et le comptable sont donc strictement séparés.
Celui qui décide ne dé ent pas les fonds et celui qui dé ent les fonds ne décide
pas de la dépense.
Ce principe est posé pour éviter que tout élu local ou fonc onnaire territorial ne
manipule de l’argent public. Il existe donc un contrôle réciproque entre l’ordon-
nateur et le comptable.
Le compte administra f peut se présenter par sec on ou par fonc ons selon la
comptabilité M14 qui en compte 10 (Sécurité et salubrité publique, enseigne-
ment, culture, jeunesse et sport, interven ons sociales et santé, famille, loge-
ment, aménagement urbain et environnement, ac on économique).
39
On remarque deux sec ons Inves ssement et Fonc onnement ; ces deux sec ons
sont aussi détaillées selon le type de dépenses et rece es (ven la on par nature)
ou par des na on (par fonc on : interven on sociale, logement urgence, etc.).
41
Les collec vités territoriales peuvent engager la totalité de la dépense d’un inves-
ssement par le vote d’une autorisa on de programme et n’inscrire chaque
année que les crédits de paiement nécessaires à l’acqui ement de la tranche
annuelle de l’opéra on. Ainsi les dépenses d’un inves ssement important sont
étalées sur plusieurs années, ce qui permet de ne pas me re la collec vité en
difficulté.
5. La prospective financière
Comme dans les structures privées, les collec vités financent des opéra ons
d’inves ssement telles que des écoles, des complexes spor fs, autres bâ ments
communaux. Le programme pluriannuel des inves ssements (PPI) correspondent
aux dépenses échelonnées sur plusieurs années. On y retrouve les montants pré-
visionnels liés aux dépenses d’inves ssement nommées autorisa ons de pro-
gramme ou AP et qui représentent la limite supérieure des dépenses prévues,
l’affecta on des AP aux opéra ons d’inves ssement, les crédits de paiements ou
CP qui sont la matérialisa on des AP quand l’opéra on est engagée. Les AP et CP
peuvent être révisés ou annulés si l’opéra on d’inves ssement ne se réalise pas.
Le PPI répond à une logique d’an cipa on car il permet d’inscrire chaque année
les crédits de paiement au budget primi f et à une logique de pilotage puisqu’il
permet de situer le budget dans une vision pluriannuelle. Il améliore la visibilité
financière à moyen et long terme en offrant la possibilité de mieux programmer
les rece es et les dépenses.
43
3. La collec vité peut-elle dégager une CAF comme les entreprises privées ou
les associa ons ? Quelles sont les rece es les plus importantes ?
45
3. La collec vité dégage une CAF comme les entreprises privées qui résulte de la
différence entre les rece es et les dépenses de la sec on de fonc onnement. Les
rece es les plus importantes proviennent des impôts et des taxes diverses (taxes
de séjour prélevés par les hôtels).
Les amortissements
La perte de valeur des biens amor ssables est enregistrée au compte de résul-
tat en dota on aux amor ssements (à voir dans un autre chapitre). La dota on
cons tue une charge car on considère que le bien perd de la valeur.
2. La durée de l’amortissement
Bâ ment : 20 ans ; Matériel et mobilier : 7-10 ans ; Informa que : 3-5 ans ;
Véhicules : 4-5 ans
2 Types d’amor ssement : déprécia on (ac f du bilan ou passif si bilan fonc on-
nel et charges d’exploita on non décaissées dans le compte de résultat) et déro-
gatoires pour bénéficier d’avantages fiscaux (provisions réglementées et dans les
charges excep onnelles du compte de résultat).
Le principe de l’amor ssement linéaire qui signifie que la base annuelle est iden-
que et calculée au prorata temporis la 1re et la dernière année de la période
d’amor ssement si l’acquisi on ne débute pas au 1er janvier.
47
Le principe de l’amor ssement dégressif : il s’agit d’un avantage fiscal dont béné-
ficient les entreprises et on applique au taux linéaire un taux dégressif selon la
durée d’amor ssement :
Changement de coefficient :
49
Taux :
Durée : Date :
Valeur acquisi on
Amor ssement VNC (valeur
Années Annuité
cumulé comptable ne e)
Présentez le tableau d’amor ssement linéaire du matériel sur une durée de 3 ans
d’après les éléments de la facture ci-après. La pose effectuée par le salarié doit
être intégrée.
Taux :
Durée : Date :
Valeur acquisi on
Amor ssement VNC (valeur
Années Annuité
cumulé comptable ne e)
51
Valeur : 56 000 €
Durée : 5 ans Date : 12/5/17
Taux : 20 %
Amor ssement (valeur comptable
Années Annuité
cumulé ne e)
2017* 7 093 7 093 48907
2018 11200 18293 37707
2019 11200 29493 26507
2020 11200 40693 15307
2021 11200 51893 4 107
2022 4 107 56000 0
Corrigé entraînement 2
Le compte de résultat
Les SIG
1. Le compte de résultat
C’est un document comptable qui retrace les charges (dépenses) et les produits
(rece es) par nature. La différence entre charges et rece es permet de déga-
ger des soldes posi fs ou néga fs. À par r du compte de résultat on calcule les
SIG (soldes intermédiaires de ges on) qui donnent une apprécia on sur la posi-
on financière de l’entreprise et sa capacité à générer de la rentabilité. (Voir un
modèle dans les entraînements)
53
NB : les produits excep onnels sont des pénalités clients perçues, des dégrève-
ments d’impôts, des produits sur exercices antérieurs, des produits de cessions
d’éléments d’ac fs ou encore d’autres produits excep onnels sans lien avec la ges-
on courante de l’entreprise ; de même les charges excep onnelles concernent
des pénalités ou amendes à payer, des créances devenues irrécouvrables, des
charges sur exercices antérieurs et des valeurs comptables des éléments d’ac fs
cédés.
55
Autre cas : dans les associa ons à but social, les EPHAD ou encore les maisons de
retraite, la marge brute = total des ventes – total des achats n’est pas significa ve,
c’est pourquoi on préfère analyser la VA ou l’EBE.
Capital social : 108 000 € dont 70 % des ac ons détenues par une SA holding du
groupe
Effec f : 28 salariés
Statut juridique : SAS (forme souple de société dont le fonc onnement est fixé
par les statuts et non par le Code de commerce, imposi on à l’Impôt sur les socié-
tés, pas de capital minimum exigé, le dirigeant est assimilé au régime salarié)
Ac vité : presta on de services
Domaine : médico-social
Intervenants extérieurs : médecins, kinésithérapeutes et infirmières libérales
Ac vités sous-traitées : entre en espaces verts, pressing, restaura on et intérim
pour une par e du personnel
Clientèle : par culiers sans ou avec aide sociale
Dans ce cas il n’y a pas d’ac vité d’achat pour revente donc pas de marge commer-
ciale car l’entreprise n’exerce pas d’ac vité commerciale même si la produc on
de presta on est à but lucra f. Aucun produit stocké ni immobilisée donc la pro-
duc on de l’exercice représente la totalité du chiffre d’affaires.
C’est la par e de la valeur créée des née à maintenir et développer l’ou l de pro-
duc on, payer l’impôt sur le revenu et rémunérer sur les capitaux engagés, qu’il
s’agisse de fonds propres ou de capitaux empruntés. Il se calcule à par r des SIG.
Valeur ajoutée
+ subven ons d’exploita on
- impôts et taxes (hors impôts sur les bénéfices)
- salaires et traitements
- charges sociales
CAF =
57
Pour réaliser le calcul, il faut d’abord dis nguer les charges fixes des charges
variables. Les premières ne varient pas quel que soit le montant des ventes ou
chiffre d’affaires. Elles pourront varier par seuil, c’est-à-dire au-delà d’un montant
défini du chiffre d’affaires ou de volume de produc on. En effet, au-delà du seuil,
l’entreprise devra inves r dans de nouvelles machines, locaux, embauches.
Les deuxièmes sont variables car plus l’entreprise produit ou vend et plus ces
charges augmentent ; elles sont propor onnelles au chiffre d’affaires ou au
volume de la produc on.
La CFE est assise sur la valeur loca ve des biens immobiliers passibles d’une taxe
foncière et u lisés par l’entreprise pour les besoins de son ac vité profession-
nelle au cours de l’année N-2 (par exemple, pour la co sa on due en 2017, sont
pris en compte les biens u lisés en 2015).
Pour son calcul, les bases foncières des établissements industriels sont réduites
de 30 %.
59
La CVAE est due par les entreprises, ou personnes exerçant une ac vité profes-
sionnelle non salariée, au 1er janvier de l’année d’imposi on, qui réalisent plus de
500 000 € de chiffre d’affaires hors taxe, quel que soit leur statut juridique, leur
ac vité ou leur régime d’imposi on.
Cependant, toutes les entreprises non redevables, dont le chiffre d’affaires est
supérieur à 152 500 € doivent effectuer la déclara on de valeur ajoutée et des
effec fs salariés.
61
Voici les SIG d’une structure privée d’aide aux devoirs ; selon les SIG ci-dessous, la
structure peut-elle se prévaloir d’une bonne posi on financière ?
63
Exercice N Exercice N
CHARGES (hors taxes) PRODUITS (hors taxes)
Totaux Totaux
Charges d’exploita on Produits d’exploita on
Coût d’achat des mar- 2 600 Ventes de marchandises 3 600 3 600
chandises vendues
Achats de marchandises 2 800 Produc on vendue 16 400
Varia on des stocks de -200 Ventes 16 400
marchandises
Consomma ons en 7 030 Travaux
provenance des ers
Achat stockés d’appro- Presta ons de services
visionnements
- ma ères premières 3 700 Montant net du chiffre 20 000
d’affaires
- autres approvisionne- 600 dont à l’exporta on :
ments
Varia on des stocks 200 Produc on stockée 300
d’approvisionnements
Achats de sous-trai- En cours de produc on 200
tance de biens
Achats non stockés de 930 En cours de produc on
ma ères et fournitures de services
65
67
69
71
Chiffrer
Vérifier la
objectifs Budgétiser
et Faisabilité
moyens
Affecter
Exécuter
Activer le les moyens
Le budget
Plan
Comparer
Analyser
prévisions
Contrôler les écarts
et
réalisations
73
1400000
1200000
1000000
800000
600000
Coûts réels constatés
400000
Budget consommé
200000
0
Janvier Février
Mars Avril Mai Juin
Le CBTP : coût budgété du travail prévu intègre toutes les dépenses liées au projet
avec des provisions en cas d’aléas.
Les écarts portent sur les coûts CBTE-CRTE concernant le travail réellement effec-
tué et prennent en compte des varia ons sur des tâches ou des varia ons de
coûts (augmenta on des prix par exemple).
Les écarts portent sur les prévisions CBTE-CBTP (calculés sur la même base du
coût budgété et concerne l’avancement défini f du projet (des tâches ont pu être
rajoutées ou supprimées).
4. La prévision budgétaire
Elle se fonde sur l’établissement d’un budget qui est la traduc on concrète du
plan opéra onnel sur 1 an.
Il prend en compte les encaissements et les décaissements à prévoir selon les res-
sources qui sont affectées annuellement. Il est la traduc on chiffré des ac ons à
me re en œuvre avec les moyens humains et matériels, financiers, les échéances
et les résultats a endus afin de mesurer les écarts.
5. La réalisation budgétaire
Elle prend appui sur le contrôle des rece es et des dépenses à l’aide de tableaux
de bord et du compte d’exploita on réel (charges/produits).
75
Les ajustements perme ent de mieux définir les budgets à venir et requièrent
le dialogue avec les par es intéressées. Une démarche partenariale est ainsi
conseillée pour impliquer tous les acteurs, d’une part pour une meilleure prévi-
sion budgétaire future et d’autre part, pour mener une réflexion sur une alloca-
on op male des ressources en fonc on des objec fs a endus.
6. La programmation pluriannuelle
des investissements
7. La gestion de projet
Les travaux de réalisa on d’un stade de football, le lancement d’un produit cos-
mé que à base d’une nouvelle molécule, la mise en scène d’une pièce de théâtre,
l’organisa on d’un concert à visée humanitaire, la créa on d’une entreprise, etc.…
Un projet est un ensemble complexe d’opéra ons, non répé f et unique, limité
par des contraintes temporelles, budgétaires, humaines, techniques, et des spé-
cifica ons d’exécu on auquel des ressources sont affectées dans le but de sa s-
faire besoin.
Son cycle de vie comporte des phases successives gérées par un ges onnaire de
projet : la défini on des objec fs et des équipes, des ressources, des contraintes,
l’établissement du cahier des charges pour définir les spécifica ons et les
a entes des par es prenantes du projet surtout si le recours à des prestataires
extérieurs est envisagé ; la planifica on des opéra ons ou l’ordonnancement du
programme avec l’u lisa on du Gan Project (logiciel gratuit téléchargeable) et
la défini on des jalons – moments importants et précis du projet - ; l’exécu on
du projet avec à chaque étape la révision éventuelle des objec fs et des budgets
ou ressources alloués, le recadrage des délais et des coûts, le taux d’avancement
des opéra ons par rapport au programme prévisionnel ; la clôture du projet est
le moment de livrer le résultat nommé aussi le livrable. Le plus important est
d’évaluer les risques poten els à chaque étape et de me re en place une ges on
ou une préven on de ces risques (retard de produc on d’un prestataire, absence
ponctuelle de ressources humaines, etc.). Un comité de pilotage se réunira pour
faire un point sur l’avancement du projet.
In tulé du projet
Date de début : Date de fin :
Objec fs du projet
Résultats a endus
Ressources allouées
79
Complétez les deux tableaux suivants établis par un ges onnaire d’un complexe
hôtelier de luxe :
Ecarts Budget
Libellés d’imputa on Hôtellerie Restaura on Bien-Etre
constatés Consommé
GROUPE 1
275 000 140 089 323 015
Compte de personnel
GROUPE 2
Autres charges 76 450 13 026 8 045
d’exploita on
Groupe 3
Charges financières,
85 000 77 023 110 045
excep onnelles et
DAP
TOTAL DES CHARGES
D’EXPLOITATION
81
Pré isions :
Réalisa ons :
Les achats mensuels bénéficient d’une remise de 5 % ; les salaires augmentent
de 2 % à par r de mai ; les frais divers sont réévalués à 4 150 €. Les ventes ont
augmenté de 7 % entre janvier et mars puis de 9 % entre avril et juin.
La société Evalys commercialise des applica ons domo ques qu’elle vend à des
promoteurs immobiliers, et elle est fermée au mois d’août.
Elle provisionne pour 45 000 € pour couvrir les risques divers inhérents à son
ac vité chaque année. En 2020 elle envisage de faire un inves ssement matériel
supplémentaire de 500 000 € financé par un emprunt de 400 000 € remboursable
à par r de 2020 sur 7 ans. Elle souhaite prendre une par cipa on au capital de
Domo c de 20 000 € en 2019 et percevra des dividendes de 2 000 € en 2020. Une
augmenta on de capital de 200 000 € est envisageable en 2020.
83
Prévisions
Dépenses
Achats 18000 18000 18000 18000 18000
Salaires 9 200 9 200 9 200 9 200 9 200 9 200
Frais divers 4 000 4 000 4 000 4 000 4 000 4 000
Honoraires 1 500 1 500
TOTAL 13200 32700 31200 31200 31200 32700
Rece es
CA 33000 30000 38400 37000 38100 37300
Loyer 750 750 750 750 750 750
TOTAL 33750 30750 39150 37750 38850 38050
Solde de trésorerie 20550 -1 950 7 950 6 550 7 650 5 350
Réalisations
Dépenses
Achats 17100 17100 17100 17100 17100
Salaires 9 200 9 200 9 200 9 200 9 384 9 384
Frais divers 4 150 4 150 4 150 4 150 4 150 4 150
Honoraires 1 500 1 500
TOTAL 13350 31950 30450 30450 30634 32134
Rece es
CA 33000 32100 41088 39590 41529 40657
Loyer 750 750 750 750 750 750
TOTAL 33750 32850 41838 40340 42279 41407
Solde de trésorerie 20400 900 11388 9 890 11645 9 273
ÉCART R-P -150 2 850 3 438 3 340 3 995 3 923
85
Prévisions
Dépenses
Achats 18000 18000 18000 18000 18000
Salaires 9 200 9 200 9 200 9 200 9 200 9 200
Frais divers 4 000 4 000 4 000 4 000 4 000 4 000
Honoraires 1 500 1 500
TOTAL 13200 32700 31200 31200 31200 32700
Rece es
CA 33000 30000 38400 37000 38100 37300
Loyer 750 750 750 750 750 750
TOTAL 33750 30750 39150 37750 38850 38050
Solde de trésorerie 20550 -1 950 7 950 6 550 7 650 5 350
Réalisations
Dépenses
Achats 17100 17100 17100 17100 17100
Salaires 9 200 9 200 9 200 9 200 9 384 9 384
Frais divers 4 150 4 150 4 150 4 150 4 150 4 150
Honoraires 1 500 1 500
TOTAL 13350 31950 30450 30450 30634 32134
Rece es
CA 33000 32100 41088 39590 41529 40657
Loyer 750 750 750 750 750 750
TOTAL 33750 32850 41838 40340 42279 41407
Solde de trésorerie 20400 900 11388 9 890 11645 9 273
ÉCART R-P -150 2 850 3 438 3 340 3 995 3 923
87
– Détermina on des moyens d’ac on pour agir sur les indicateurs de perfor-
mance (forma on du personnel, améliora on de la rela on client, etc.).
Le pilotage des ac vités s’appuie sur la mise en place d’indicateurs pour mesurer
l’efficacité des ac ons (résultat a eint) et l’efficience (moyens mis en œuvre).
89
L’analyse des tableaux de bord est essen elle pour porter un avis sur les res-
sources affectées aux ac ons selon l’a einte des objec fs fixés au départ.
Les fonc ons du tableau de bord sont de mesurer la performance (écarts par
rapport aux objec fs) de faire un diagnos c et de jouer le rôle d’alerte sur des
phénomènes anormaux, de dialoguer en négociant les objec fs, d’informer sur
la performance leurs équipes, de les mo ver dans une dynamique d’a einte
des objec fs et d’améliorer le management des équipes en développant chez le
manager des qualités de communicant et de « coach ».
% %
Indicateurs 2015 2016 évolution 2017 évolution
Chiffres d’affaires 112 563 145 632 29 % 201 458 38 %
Effec f commercial 10 12 20 % 14 17 %
Presta on vendue du
secteur d’ac vité 1 119 369 1 235 458 4% 1 278 564 3%
Part de marché de l’en-
treprise 9% 12 % 25 % 16 % 34 %
Septembre
Novembre
Décembre
Octobre
RESTAURANT
Août
Total
Juil
Nombre de repas servis en 2016 965 900 1 030 1 091 996 1 032 6 014
Nombre de repas servis en 2015 932 937 1 039 1 033 1 076 1 128 6 145
Moyenne/j ouvrable 48,2 41 46,8 51,9 49,8 46,9 47,4
Rappel 2016
Septembre
Novembre
Décembre
Octobre
Juillet
Août
Total
Nombre d‘appels/jour 170 189 218 223 272 263 1 335 1 125
Appels non traités 15 18 17 19 25 21 115 123
Taux efficacité 91 % 90 % 92 % 91 % 91 % 92 % 91 % 89 %
– Profil des clients : répar on par âge, revenu, secteur géographique, catégo-
rie professionnelle, profil psychologique de consommateur
– Montant moyen d’une facture/devis par rapport aux types de clients
– Taux de renouvellement de commande ou fréquence d’achat
– Taux de transforma on de devis en facture ou taux de réalisa on
– Taux de réalisa on/vendeur et chiffres d’affaires/vendeur
– Chiffre d’affaires/typologie de client et/ou par produit/presta on
– Taux de contribu on des moyens commerciaux/marge commerciale et Taux
de marge par type de produit
91
5. L’évaluation de la performance
Elle a pour objec fs de porter une apprécia on globale sur les points suivants :
– l’adéqua on des objec fs du projet de l’entreprise et de sa stratégie par rap-
port aux besoins, aux priorités des acteurs concernés et aux missions réali-
sées ;
– l’adapta on aux objec fs des moyens humains et financiers mis en place ;
– l’apprécia on sur l’a einte des objec fs, la produc on des effets a endus et
d’effets non prévus, posi fs ou néga fs;
93
Elle implique donc la mise en place d’un plan d’ac on coordonné par niveau de
décision : stratégique (la direc on de l’entreprise), tac que (l’encadrement) et
opéra onnel (les opéra onnels – le terrain de l’ac on).
Le plan d’ac on précise les objec fs et les moyens à me re en œuvre pour viser
un résultat a endu pour chaque ac on définie. Il est aussi un ou l de dialogue
avec les équipes qu’il faut impliquer dès sa défini on.
Il engendre un suivi précis de sa réalisa on et des bilans d’étapes avec parfois une
renégocia on des objec fs et des moyens.
JANVIER 847
FEVRIER 750
MARS 562
AVRIL 772
MAI 514
JUIN 770
JUILLET 616
AOÛT 0
SEPTEMBRE 816
OCTOBRE 811
NOVEMBRE 722
DÉCEMBRE 606
Total 7 786
En 2016 le total des journées u lisées était de 6 460 calculer le taux d’évolu on
des journées de présence. Qu’en déduisez-vous ?
95
Dans la société Event’S spécialisée dans les applica ons numériques et digitales
pour professionnels, la prospec on est réalisée par des commerciaux.
Janvier
Noms Chiffre Nb. Nb. Nb. Nb. Taux
Affaires NClients Relances Devis Factures Réalisa on
André 55000 5 3 12 9
Henri 65000 9 2 11 10
Paul 75000 12 5 13 10
Viviane 85000 8 2 12 10
Journées théoriques
202*41
Soit 8 241
Taux occupa on
94 %
(7 786/8 241)
Taux évolu on 21 %
(6460-7786/6460*100)
97
Janvier
Chiffre Nb. Nb. Nb. Nb. Taux
Noms
Affaires NClients Relances Devis Factures Réalisa on
André 55000 5 3 12 9 75 %
Henri 65000 9 2 11 10 91 %
Paul 75000 12 5 13 10 77 %
Viviane 85000 8 2 12 10 83 %
CA CA
Noms Evolu on
Janvier Février
André 55000 52000 -5 %
Henri 65000 68000 5%
Paul 75000 72000 -4 %
Viviane 85000 87000 2%
CA Moyen 70000 69750 0,4 %
CA Total 280000 279000 -0,4 %
Dans toute organisa on privée ou publique, la rentabilité d’un projet est une
variable de décision. Ce e rentabilité s’étale sur plusieurs années. Elle engage
des flux de trésorerie posi fs ou néga fs qui auront une incidence sur l’ac vité
de l’entreprise.
Un inves ssement engendre des dépenses et des rece es chaque année sur la
durée de vie de l’objet de l’inves ssement. Ces dépenses et rece es devront être
actualisées annuellement car la monnaie se déprécie avec le temps, compte tenu
de l’infla on essen ellement.
Profitabilité : le taux de rentabilité de la VAN est comparé au taux d’intérêt sur les
marchés financier à long terme.
99
Pour savoir si le projet est rentable, on calculera la VAN qui représente le prix du
temps.
On prendra en compte les dépenses et les rece es sur plusieurs années actuali-
sées pour calculer le solde. Ce solde est ensuite retranché du montant ini al de
l’inves ssement : VANn = CF1(1+i)-1 + CF2(1+i)-2 +…..CFn(1+i)-n - Inves ssement
ini al
nx n n 1 x
2
n
1 x 1 }
1! 2!
CF = CASH FLOW ou flux net de trésorerie (Rece es-Dépenses).
Choix du taux d’actualisa on : plus la recherche de rentabilité est rapide, plus le
taux est élevé.
101
L’État de rapprochement
bancaire
2. Le rapprochement bancaire
Pour cela il faut rapprocher deux documents : le compte banque tenu par la
comptabilité de l’entreprise et le relevé de compte reçu de la banque ; ensuite il
faut pointer toutes les écritures ou les lignes afin de détecter les différences ou
les erreurs d’écriture.
Ainsi on connaît les factures des clients à encaisser et celles des fournisseurs qui
restent à payer.
103
Total B C
Mouvement figurant en comptabilité et non sur le relevé bancaire
Dates Libellé Débit Crédit Explica ons
Total D E
Solde théorique en comptabilité A +B-C-D +E
Solde réel en comptabilité G
Écart G-F
105
107
109
Totaux Totaux
111
Le bulletin de salaire
– Le salaire de base : il est fixé dans le contrat de travail et peut être majoré des
heures supplémentaires.
– Les heures supplémentaires : fixées par accord d’entreprise ou de branche,
elles sont majorées ; le taux ne peut être inférieur à 10 % ; le con ngent
annuel est fixé à 220 h. S’il n’y a pas d’accord elles sont majorées de 25 % de
la 36e à la 43e heure puis de 50 %.
– Les compléments de salaires : primes pour récompenser soit la fidélité du
salarié, soit son implica on ou sa manière de servir dans la fonc on publique
ou encore sur le résultat ; elles sont soumises à co sa ons.
– Les avantages en nature : ckets-restaurants, véhicule de société, téléphone,
etc. ; ils sont soumis aux co sa ons.
– Les indemnités pour jours fériés, dimanche, congés payés sont soumises
aussi aux co sa ons.
– Le salaire brut = salaire de base + prime + avantage en nature
– Le salaire net = salaire brut – co sa ons
113
L’entreprise par cipe aussi à la taxe d’appren ssage pour développer les forma-
ons, à la forma on professionnelle con nue et à l’effort de construc on. Elle
doit déclarer en ligne les co sa ons sociales mensuellement ou trimestrielle-
ment et aussi annuellement à l’URSSAF et au pôle emploi avec les états nomi-
na fs annuels de salaire auprès des caisses de retraite complémentaires AGIRC,
ARRCO.
À par r du 1er janvier 2018, le bulle n de paie simplifié deviendra obligatoire dans
toutes les entreprises.
Santé
Ces co sa ons de sécurité sociale couvrent les risques maladie, maternité, inva-
lidité et décès.
Complémentaire incapacité-invalidité-décès
Complémentaire santé
Les co sa ons finançant la complémentaire santé sont mises en place dans le cadre
de l’entreprise. Elles perme ent le remboursement de dépenses engagées par l’assuré
en cas de maladie, accident du travail, accident de la vie quo dienne ou maternité.
La couverture des salariés par une complémentaire santé est obligatoire. L’em-
ployeur doit financer au moins la moi é de la couverture.
Retraite
115
Les co sa ons AGIRC, ARRCO et IRCANTEC cons tuent des droits sous forme de
points, alors que la retraite de base de la sécurité sociale fonc onne sous la forme
de valida on de trimestres.
Pour le salarié cadre : ARRCO et AGIRC il s’agit du même principe avec 3 tranches
A entre 0 et 1 fois le montant du plafond, tranche B entre
– Sous rubrique « Complémentaire tranche A » : entre 0 et 1 fois le montant
du plafond ;
– Sous rubrique « Complémentaire tranche B » : entre 1 et 4 fois le montant
du plafond ;
– Sous rubrique « Complémentaire tranche C » : entre 4 et 8 fois le montant
du plafond.
La GMP est une co sa on forfaitaire versée à l’AGIRC qui assure aux salariés
cadres et assimilés un minimum de points de retraite complémentaire.
Retraite supplémentaire
Les droits acquis seront versés en complément des précédents étages du système
de retraite.
Chômage
117
Un certain nombre de conven ons collec ves, comme certains statuts par cu-
liers, prévoient des co sa ons spécifiques obligatoires. L’employeur qui relève
de ce e conven on ou de ce statut a l’obliga on de respecter les obliga ons qui
en découlent.
Le taux de la CSG sur les revenus d’ac vité est de 6,80 % non imposable à l’impôt
sur les revenus et de 2,90 % imposable. Ce qui signifie que le montant doit être
réintégré au salaire pour calculer le Net imposable.
Salaire Net auquel on réintègre la CSG/CRDS non déduc ble des impôts nommée
dans le bulle n « imposable à l’impôt sur le revenu.
121
CHAPITRE 1
Le bilan fonc onnel .........................................................................................7
CHAPITRE 2
La comptabilité des associa ons ...................................................................25
CHAPITRE 3
Le compte administra f des collec vités.......................................................37
CHAPITRE 4
Les amor ssements .......................................................................................47
CHAPITRE 5
Le compte de résultat. Les SIG .......................................................................53
CHAPITRE 6
Les ou ls de prévision de la ges on budgétaire ............................................73
CHAPITRE 7
Le pilotage des ac vités dans les organisa ons.............................................89
CHAPITRE 8
La rentabilité d’un projet d’inves ssement ...................................................99
CHAPITRE 9
L’État de rapprochement bancaire...............................................................103
CHAPITRE 10
Le bulle n de salaire ....................................................................................113