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Analyse des risques liés à une opération de fusion-

absorption

INTRODUCTION GENERALE

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Analyse des risques liés à une opération de fusion-
absorption

CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU CABINET

Dans ce chapitre, nous présenterons le cabinet qui a bien voulu nous accueillir dans le
cadre de ce stage (section1); Les travaux que nous avons effectué (section 2), ainsi que le
bilan de ce stage (section 3).

SECTION 1 : PRESENTATION DU CABINET

Comme toute entreprise, le cabinet Général Audit possède une histoire qui sera
présentée tout au long de cette section. Nous présenterons également les services qu’il
propose à ses clients.

1. Historique

Le cabinet Général Audit a été fondé en 2014 par Monsieur Khaled Ghozzi, qui est un expert-
comptable diplômé de l’Etat Français, et Docteur en Sciences de gestion diplômé de
l’Université Paris Dauphine. En effet, après avoir travaillé pendant de nombres années comme
Manager au sein des Firmes Internationales telles que KPMG (en France) et Ernst & Young (à
Tunis) il décida de se mettre à son compte et donc de fonder son propre Cabinet. Il a été rejoint
en 2016 par Monsieur Ahmed Ayadi, qui est un expert-comptable diplômé de l’Etat Tunisien, et
qui a travaillé comme assistant Manager au sein de la Firme Internationale KPMG en Tunisie,
ainsi que comme manager des finances au sein de la firme Américaine « SunGard » à Tunis
durant plus de quatre ans.

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FICHE SIGNALETIQUE DU CABINET

Raison sociale GENERAL AUDIT


Forme SARL
Implantation SOUSSE-TUNISIE
Objet Expertise comptable (Audit et
Conseil)
Boulevard 14 janvier, Immeuble les
Siège social 3 dauphins, bureau C, 3ème étage, Khézama
Est 4051, Sousse, Tunisie.
Gérant AYADI AHMED
Registre du
B096022014
commerce

Matricule fiscal ---

Personnel 8
Téléphone +216 73 319 627
GSM +216 98 404 682
Email ahmed.ayadi@aacexpert.com
site Web http://aacexpert.wix.com/tunisia

Source : Le site officiel du bureau (http://generalaudit.wixsite.com/tunisie)

2. Services proposés par le cabinet

Le cabinet Général Audit se propose d’accompagner ses clients dans plusieurs domaines
que nous allons décrire ci-dessous.

2.1. Le domaine comptable

Dans le domaine comptable, le cabinet accompagne ses clients à travers :

 La tenue de leur comptabilité, qui consiste à enregistrer toutes les pièces


comptables suivant les normes prescrites par le système comptable des
entreprises.

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 L’élaboration de leurs états financiers.

2.2. Le domaine fiscal

Ici, le cabinet se propose d’accompagner ses clients à travers :

 L’élaboration et le dépôt des déclarations fiscales mensuelles (Tva, retenues à


la source, foproloss, tfp) et annuelles (impôt sur les sociétés).

 L’élaboration et le dépôt de leur liasse fiscale qui, représente un ensemble de


documents que l’entreprise doit produire à destination de l’administration fiscale,
afin de déclarer son résultat, ainsi que l’impôt dû à cet effet.

 L’assistance lors des contentieux en matière fiscale.

 Le conseil fiscal.

2.3. Le domaine de l’audit

Dans le domaine de l’audit, le cabinet exerce l’audit comptable et financier, ainsi que
l’audit interne. En concerne l’audit comptable et financier, il consiste en un examen des
états financiers afin de déterminer s’ils sont sincères, réguliers et donnent une image
fidèle du patrimoine et de la situation financière de l’entreprise. Dans ce cadre, le cabinet
effectue des missions d’audit contractuel ; Des missions d’audit légal (commissariat aux
comptes), ainsi que des missions d’audit des associations. Tout ceci dans le strict respect
des normes internationales d’audit (normes ISA).

Pour ce qui est de l’audit interne, il s’agit d’une activité indépendante et objective qui
permet de donner à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses
opérations, et lui apporter des conseils pour les améliorer. Le cabinet met en œuvre ce
type d’audit conformémentxxx.

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2.4. Le domaine social

Dans le domaine social, le cabinet se propose d’accompagner ses clients à travers :

 Le traitement de leur paie ;

 L’élaboration et le dépôt de leurs déclarations sociales (CNSS et déclaration


de l’employeur) ;

 L’immatriculation du personnel à la sécurité sociale ;

 L’accompagnement lors de contentieux en matière sociale.

2.5. Le domaine juridique

Pour mieux protéger ses clients et accroitre leur crédibilité auprès des tiers, le cabinet se
propose de les accompagner lors de :

 La création, la transformation et la liquidation des sociétés ;

 La préparation des procès-verbaux d’assemblée générale ;

 La préparation et la réalisation des opérations de cession de parts sociales.

2.6. Autres services proposés

En plus des services énumérés plus haut, le cabinet propose également :

 D’accompagner ses clients lors des opérations de regroupement ou de


cession, à travers la mise en œuvre des dues diligences ; L’élaboration des
business plan ; L’évaluation de l’entreprise ; La réalisation d’études de marché…

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 De concevoir des documents tels que les manuels de procédures ; Les


manuels comptables ;

 Des formations adaptées au secteur d’activité de ses clients et axées


autour de sujets tels que  la loi des finances ; La paie ; Les normes
IAS/IFRS ; La gestion des couts ; Les normes comptables tunisiennes ; Le
calcul des couts …) ;

 La mise en place de systèmes d’information pertinents.

3. Organisation Interne

Ici, seront présentés les liens hiérarchiques qui existent entre les membres du cabinet
Général Audit, ainsi que les ressources qui lui permettent de garantir de son bon
fonctionnement.

3.1. Structure Hiérarchique

A la tête du cabinet, on retrouve les deux experts comptables, qui coordonnent


l’ensemble des activités du cabinet. A leur suite, viennent les sept autres membres du
personnel, qui sont repartis au sein des différents départements du cabinet et qui leurs
rendent compte. Enfin, viennent les stagiaires qui, en fonction du département où ils ont
été affecté, sont chargés d’assistés les différents membres du personnel dans leurs
travaux. (voir annexe)

3.2. Départements

Dans le contexte organisationnel, un département peut être défini comme étant une
subdivision des services proposés par l’entreprise. Ainsi, on retrouve deux principaux

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départements au sein du cabinet Général Audit à savoir : le département assistance
comptable et fiscale et le département audit.

3.2.1. Le département assistance comptable et fiscale

Les activités de ce département regroupent :

 La tenue de la comptabilité des clients ;

 L’élaboration de leurs états financiers ;

 L’élaboration et le dépôt des déclarations fiscales mensuelles et annuelles ;

 L’élaboration des liasses fiscales ;

 Le traitement de la paie des clients ;

 L’élaboration et le dépôt de leurs déclarations sociales ; l’immatriculation du


personnel à la sécurité sociale  …

3.2.2. Le département audit

Ce département est chargé de la réalisation des missions d’audit comptable et financier.


Au terme de ces missions, doivent être rédigés des rapports dans lesquels seront
mentionnés les contrôles et vérifications effectués ; les différents sondages opérés ; leurs
résultats, ainsi que les irrégularités et les inexactitudes découvertes.

3.3. Fonctionnement du cabinet

Le cabinet Général Audit dispose de multiples ressources qui lui permettent d’assurer
son fonctionnement.  

Il s’agit de :

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 Des ressources humaines : Le cabinet emploie en son sein neuf (9) personnes
dont : Les deux experts comptables(02) ; Deux comptables (2) et cinq auditeurs
(05).

 Des ressources matérielles : Parmi lesquelles plusieurs ordinateurs ; Deux


imprimantes(2) ; et une machine à relier.

 Des ressources financières : Qui proviennent de la rémunération des prestations


exécutées chez les clients.

 Des logiciels : Il s’agit des logiciels tels que Compta Sig (pour la tenue de la
comptabilité) ; Master Paie (pour la gestion de la paie) ; Excel ; Word ; power
point …

 De la clientèle : Le portefeuille client du cabinet général audit est très diversifié.


on y trouve des sociétés publiques et privées, ainsi que des sociétés de grandes,
moyennes et petites tailles, qui évoluent dans tous les domaines économiques. Il
peut s’agir de :
 Des sociétés de production ;
 Des hôtels ;
 Des entreprises de services ;
 Des sociétés totalement ou partiellement exportatrices ;
 Des entreprises industrielles ;
 Etc…

SECTION 2 : TRAVAUX EFFECTUES

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La section précédente nous a permis de passer en revue l’historique du cabinet, Les
services qu’il propose, ainsi que son organisation interne. Cette section quant-à-elle sera
essentiellement dédiée à la présentation des travaux que nous avons effectués au cours
de ce stage.

1. Les travaux relatifs à la tenue de la comptabilité

1.1. Les saisies comptables

Avant d’entamer les saisies comptables, il était nécessaire de collecter les pièces
justificatives, sans lesquelles les saisies ne pouvaient être effectuées. Parmi ces
documents on peut citer les factures, les pièces de caisse, les chèques, les attestations de
retenue à la source etc. Ensuite, il fallait enregistrer les pièces comptables dans les
journaux auxiliaires en fonction de la nature des opérations. Le logiciel comptable utilisé
pour ce faire est logiciel Compta Sig.

Ainsi, nous avons passé les écritures suivantes :

Retrait d’espèces de la caisse

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Versement d’espèces dans la caisse

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Règlement d’un client par chèque

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Règlement fournisseur par chèque

Règlement fournisseur par espèce

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Enregistrement d’un certificat de retenue à la source

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Enregistrementdecommissionbancaire a changer

Enregistrement facture d’achat

Enregistrement facture vente

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1.2. Le classement des pièces comptables

Cette activité consistait à ranger les pièces qui nous avaient été remise par les clients
dans des classeurs appelés chronos, et ceci en fonction de la nature de la pièce. Ainsi,
plusieurs rubriques pouvaient être retrouvées dans un chrono à savoir la rubrique banque
pour les relevés bancaires et chèques ; La rubrique achat pour les factures d’achats et
vente pour les factures de ventes …

2. Travaux se rapportant au domaine fiscal

- Dépôt des déclarations mensuelles auprès des différentes recettes des finances.
(voir annexe)

- Remplissage manuelle des déclarations relatives à l’impôt sur les sociétés


(Voir annexe)

3. Travaux se rapportant au domaine social

- Dépôt des déclarations trimestrielles au niveau des différents centres CNSS.

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- Dépôt des dossiers au niveau du bureau de l’emploi.

4. Les Autres Travaux

4.1. Travail se rapport à la fusion

4.2. Participation à une mission d’inventaire physique des stocks

En effet, au cours de notre stage, nous avons participé à une mission d’inventaire des
stocks d’emballages d’une entreprise de la place. Pour ce faire, deux équipes constituées
chacune de 3 personnes ont été formés. Parmi ces trois personnes, deux étaient des
membres du cabinet général audit et la troisième était l’un des responsables du magasin
où étaient stockés les emballages.

L’aire géographique de l’entrepôt a été divisée en deux. Ainsi, Chacune des équipes
avait une aire à inventorier, et était munie d’une liste sur laquelle figuraient les noms et
références des différents types d’emballages entreposés dans le magasin, ainsi qu’un
espace réservé pour mentionner les quantités décomptées.

Le décompte était effectué en multipliant le nombre de palettes de l’emballage en question


par la quantité d’emballages contenue dans chaque palette.

Après avoir inventorié un stock d’emballage, chacune des équipes devait marquer son
passage à l’aide d’une croix ou tout autre signe, suivi de son nom (équipe 1 ou 2).

Une fois que les deux équipes avaient terminées d’inventorier les aires qui leur avait été
attribué, il fallait effectuer une permutation d’aire géographique. C’est-à-dire que
chacune des équipes devait désormais inventorier l’aire qui avait été attribuée à l’autre, et
ceci afin d’avoir une meilleure assurance quant à la valeur des décomptes effectués.

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Apres cette permutation, un rapprochement a été fait entre les listes des c. Lorsque la
même valeur était retrouvée sur les deux listes, cette valeur était conservée pour être
reportée dans l’état d’inventaire des stocks. En cas de différence, il fallait procéder à un
nouveau comptage pour le stock en question. Et cette fois-ci, les deux équipes se
mettaient ensemble pour le recomptage.

4.3. La légalisation des documents auprès des municipalités

En effet, nous avons été amené à nous rendre à plusieurs reprises auprès de la
municipalité de khezema pour que soit apposer le cachet de copies conformes sur les
copies des documents tels que les patentes ; les contrats...

Pour ce faire, nous nous rendions à la municipalité munie du document dont on


souhaitait établir les copies conformes, plus trois photocopies de ce document.

4.4. Les photocopies

Il s’agissait ici de faire des photocopies de pièces d’identités; de contrats de location ;


De quittances de déclarations; De factures …

4.5. Les scans

Il s’agissait ici de faire des scans de factures ; quittances ; contrats ou autres documents
qui devaient être envoyés aux clients ou aux experts comptables.

4.6. Etablissement des attestations de retenue la source

Pour ce faire, il suffisait juste de remplir le modèle de certificat de retenue à la source


en indiquant :

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- Le nom ou la raison sociale ; l’adresse, le matricule fiscal, le code tva ainsi que le
numéro d’établissement secondaire aussi bien de l’organisme payeur que du
bénéficiaire.
- Le montant brut ; le montant retenue à la source, ainsi que le montant net de
retenue à la source.

SECTION 3 : BILAN DU STAGE

Après avoir présenté plus haut le cabinet qui nous a accueilli dans le cadre de ce stage
ainsi que les travaux que nous y avons effectué, nous consacrerons cette section à la
présentation des avantages qui ressortent de ce stage, ainsi que des difficultés auxquelles
nous avons été confronté.

1. Les avantages tirés du stage

- La mise en application de nos connaissances théoriques 

En effet, la période stage passée au sein du cabinet général audit nous a permis une
fois de plus de mettre en pratique les connaissances acquises en cours. Ainsi, nous
avons pu passer les écritures d’achat, de vente, de règlement des fournisseurs et
d’encaissement des créances comme cela nous a été appris en cours.

- L’acquisition de nouvelles compétences

En effet, au cours de notre stage nous avons pu acquérir de nouvelles compétences


non seulement grâce aux travaux que nous avons effectué, mais aussi de par les
observations faites. Ainsi, nous avons appris comment élaborer des attestations de

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retenues à la source ; comment mener une opération d’inventaire physique des stocks,
comment élaborer les déclarations fiscales et sociales…..

- La découverte de certaines administrations tunisiennes

En effet, à travers les déclarations que nous devions déposer et les documents à faire
légaliser, nous avons pu découvrir ou se situe la municipalité de khezema ; Les
recettes des finances de finances telles que victor hugo, trocadero, mohammed xxxx .
Nous avons également pu découvrir ou se situent les recettes des finances de m’saken
et monastir , ainsi que le bureau de l’emploi de m’saken, et la cnss de monastir.

2. les difficultés rencontrées

Il s’agit principalement de la barrière de la langue.

Nous faisions face à cette difficulté lorsque nous devions nous rendre auprès des
administrations.

En effet, certaines fois, nous étions confrontés à des agents des qui n’arrivaient pas à
communiquer en français, c’est à dire qui comprenaient ce que nous disions mais
n’arrivaient pas à nous répondre en français ou alors à formuler les questions qu’ils
avaient à nous poser en français. Dans ces cas-là, nous faisions appel à la comptable
qui, par appel téléphonique communiquaient avec eux et ensuite nous donnait des
directives à suivre.
.

Parvenu au terme de ce chapitre, il a été question de présenter le cadre de notre


stage.

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Pour ce faire, nous avons tout d’abord présenté le cabinet général audit à travers son
historique, les services proposés, ainsi que son organisation interne. Par la suite, nous
avons fait un exposé des travaux qui nous ont été confiés durant cette période, en les
regroupant en 4 catégories à savoir : Les travaux qui se rapportent à la comptabilité ;
les travaux qui se rapporte à la fiscalité ; Les travaux relevant du domaine social et les
autres travaux. La présentation du bilan du stage nous a permis d’achever ce chapitre,
en faisant ainsi ressortir les bénéfices de ce stage, ainsi que les difficultés rencontrées.

Le thème central de notre travail étant porté sur la fusion-acquisition, il conviendra


donc dans le chapitre suivant d’en mener une étude théorique.

CHAPITRE 2 : ETUDE THEORIQUE DE LA FUSION


ACQUISITION

Le chapitre précédant nous a permis de présenter le cadre de notre stage, notamment le


cabinet qui nous a accueilli, les travaux que nous avons effectués, ainsi que le bilan que
nous avons fait de ce stage. Le présent chapitre quant-à-lui sera porté sur l’étude
théorique de la de fusion-acquisition, thème central de notre mémoire. Pour ce faire, nous

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présenterons dans un premier temps les motivations et les types de fusion- acquisition
(section 1) et par la suite, les différents aspects de cette opération (Section 2).

SECTION 1 : MOTIVATIONS ET TYPES DE FUSION-ACQUISITION

Notre travail tout le long de cette section s’articulera autour de la présentation des
motivations et des types de fusion-acquisition.

I. Les motivations d’une opération de fusion acquisition

La fusion-acquisition est l’opération par laquelle une ou plusieurs sociétés transfèrent à


une autre société, par suite d’une dissolution sans liquidation, l’intégralité de leur
patrimoine, activement et passivement, moyennant l’attribution à leurs associés d’actions
ou de parts de la société absorbante et, le cas échéant, d’une soulte en espèces ne
dépassant pas le dixième de la valeur nominale des actions ou parts attribuées, ou à défaut
de valeur nominale, de leur pair comptable.

D’après Gerry Johnson et Al. (2011), trois grands types de motivations 


permettent de justifier les opérations de fusions-acquisition. Il s’agit des
motivations stratégiques ; Des motivations financières et des motivations 
managériales.

A. Les motivations stratégiques

D’après Gerry Johnson et Al. (2011), Les motivations stratégiques des 


fusions-acquisitions concernent globalement l’amélioration de la situation 
de l’organisation. Celles-ci peuvent être classées en trois catégories à savoir :

1. L’extension

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En effet, les fusions-acquisitions peuvent être utilisées pour étendre 
le périmètre d’une organisation en termes de géographie, d’offres ou
de marchés. Elles permettent notamment une internationalisation très rapide.

2. La consolidation

Les fusions-acquisitions peuvent être utilisées pour consolider la 
position d’une organisation au sein de son industrie. En effet, rassembler 
deux entreprises, notamment des entreprises concurrentes, peut avoir au plusieurs
  effets bénéfiques. 

Premièrement, cela accroît le pouvoir de négociation en réduisant la 
concurrence, ce qui peut permettre à l’entreprise résultant de la 
fusion d’augmenter ses prix. 

Deuxièmement, la consolidation de deux concurrents peut engendrer une


meilleure efficience, grâce à la réduction de capacités devenues 
excédentaires ou au partage de certaines ressources (exemple les 
réseaux de distribution.)

Troisièmement, le surcroît de volume de production généré permet de 


bénéficier d’économies d’échelle et d’obtenir des coûts
d’approvisionnement plus faibles.

3. Les capacités

Les fusions-acquisitions permettentd’accroître les capacités d’une
organisation. En effet, les entreprises technologiques telles que Cisco ou 
Microsoft considèrent l’acquisition de start-up innovantes comme un
élément essentiel de leur effort de recherche et développement. Plutôt 
que de concevoir des nouvelles technologies en interne, elles préfèrent 

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souvent racheter les entreprises qui les ont déjà élaborées afin de les 
incorporer dans leur propre portefeuille de ressources et compétences. 

B- Les motivations financières

Les motivations financières concernent l’utilisation optimale des 
ressources financières. On distingue trois principales motivations financières à
savoir :

1. L’efficience financière

Il est souvent efficient de rassembler une entreprise détenant des
excédents de trésorerie et une entreprise fortement endettée. En effet, la 
seconde pourra ainsi réduire ses frais financiers et lever plus
facilement des fonds, alors  que la première pourra généralement 
réaliser la fusion à bon compte. De même, une entreprise dont le 
cours de Bourse est élevé peut racheter d’autres entreprises de 
manière très efficiente en proposant à leurs actionnaires de les payer 
en actions plutôt qu’en numéraire.

2. L’optimisation fiscale 

Il existe parfois des avantages fiscaux à rassembler deux entreprises. En
effet, si l’une d’elles est implantée dans un pays où la fiscalité est
réduite, l’autre aura intérêt à lui transférer ses bénéfices. 

De plus, une entreprise très profitable peut aussi chercher à racheter 
une autre quia accumulé des pertes, afin de réduire son niveau de 
taxation. 

3. La vente par appartements 

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En effet, certaines entreprises ont une valeur inférieure à celle des 
actifs qu’elles détiennent. Raison pour laquelle une autre entreprise peut 
donc chercher à les racheter, afin de revendre leurs différentes 
activités pour un prix total supérieur au coût d’achat initial.Cette 
pratique est également connue sous le nom de  « dépeçage ». 

C- Les motivations managériales

Les fusions-acquisitions peuvent parfois servir les intérêts des dirigeants 
plutôt que ceux des actionnaires.Ces motivations managériales sont de
deux ordres à savoir les ambitions personnelles et les effets de mode.

1. Les ambitions personnelles

Indépendamment de leur pertinence financière ou économique, les fusions
-acquisitions peuvent satisfaire les ambitions personnelles des dirigeants
de trois manières. 

En effet, la rémunération des dirigeants peut être liée à des objectifs 
de croissance à court terme ou de valorisation boursière, qui seront 
plus facilement atteints au moyen d’une opérationd’acquisition 
spectaculaire qu’avec une croissance interne plus lente et moins  visible.

2. Les effets de mode

En période d’euphorie, les dirigeants peuvent être soumis à trois 
types de pressions. 

Premièrement, lorsque les fusions et acquisitions sont nombreuses, les 
analystes financiers et les médias économiques risquent de critiquer 
les entreprises prudentes, en leur reprochant leur conservatisme. 
Deuxièmement, les actionnaires peuvent craindre que leur entreprise 

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laisse échapper des opportunités à la concurrence. Troisièmement, les 
employés peuvent s’inquiéter que l’entreprise soit elle-même rachetée si 
elle ne se lance pas la première  dans l’acquisition de concurrents.

II. Les types de fusion-acquisitions

Le « Federal Trade Commission » identifie quatre formes de fusions-


acquisitions à savoir les fusions horizontales, verticales, concentriques et
conglomérales.

1. La fusion horizontale

Elle correspond à un rapprochement d'entreprises concurrentes ou potentiellement


concurrentes. Cette modalité de croissance vise essentiellement la réduction des coûts
unitaires et le renforcement du pouvoir du marché des entreprises qui opèrent dans le
même secteur.

2. La fusion verticale

Elle consiste à acquérir des entreprises situées à des stades différents de la production
afin d'augmenter son pouvoir de marché en contrôlant l'accès aux matières premières (en
amont) et/ou aux circuits de distribution (en aval).

En amont, l'entreprise acquéreuse a comme cibles divers fournisseurs et en aval, elle


intègre des distributeurs et des canaux de distribution.

3. La fusion conglomérale
On parle de croissance conglomérale ou encore de diversification non -reliée ou de
convergence lorsque les acquisitions concernent des entreprises ayant des centres de
gravité différents. Autrement dit, l'activité de l'entreprise acquéreuse n'a aucun lien avec

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la ou les entreprises acquises dans le cadre du conglomérat. Ici, l’entreprise acquéreuse
cherche surtout la diversification de son portefeuille produits marchés.

4. Les fusions acquisitions concentriques

Le principe sur lequel se basent ces opérations est la complémentarité des métiers en
termes de produits, de compétences, de clients. L'objectif de l'entreprise acquéreuse est
d'étendre son offre et sa base de clientèle. Elle cherchera à faire partager ses compétences
et ses actifs afin de réaliser des économies de taille.

SECTION 2 : LES ASPECTS D’UNE OPERATION DE FUSION-


ACQUISITION

Une opération de fusion-acquisition peut s’analyser au regard de plusieurs aspects


notamment : un aspect juridique, un aspect financier, un aspect comptable et un aspect
fiscal.

3.3.1.1. L’aspect juridique

Les principes généraux des fusions d’entreprises sont régies par les articles 408 à 427
du code des sociétés commerciales. De ces articles, nous avons pu ressortir les
conditions de réalisation; Les phases préparatoires, ainsi que les effets d’une fusion-
acquisition.

A. Les conditions d’une fusion- acquisition

Les conditions préalables à la réalisation d’une opération de fusion (qui s’appliquent


également aux fusion-acquisition.) et qui se dégagent des dispositions du code des
sociétés commerciales sont les suivantes :

1. La forme des sociétés fusionnantes

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L’article 412 du code de la société commerciale dispose que « La fusion peut réunir soit
des sociétés de même forme, soit des sociétés de formes différentes. Toutefois elle doit
dans tous les cas aboutir à la constitution d’une société anonyme, d’une société à
responsabilité limitée ou d’une société en commandite par actions ». Ainsi, dans un cas
de fusion-acquisition, les dispositions de l’article 412 ne définissent par de formes
précises pour la société absorbée. Cependant, en ce qui concerne la société absorbante,
puisqu’elle seule survie au terme de l’opération, elle doit donc avoir la forme d’une
société anonyme, d’une société à responsabilité limitée ou d’une société en commandite
par actions pour que les dispositions du précédent article puissent être respectées.

2. La nationalité de la société obtenue au terme de la fusion

D’après les dispositions de l’article 412 du CSC, la fusion doit aboutir à la constitution
d’une société dont la majorité du capital doit être détenu par des personnes physiques ou
morales tunisiennes. En effet, étant donné que c’est la société absorbante qui survie au
terme de la fusion, son capital devra être détenu en majorité par des personnes
physiques ou morales tunisienne.

3. La libération du capital

D’après les dispositions de l’article 413 du CSC, la fusion ne peut être réalisée que si le
capital de chaque société concernée est entièrement libéré. Ainsi, pour la réalisation
d’une opération de fusion-acquisition, tant le capital de la société absorbante que celui de
la société absorbée doivent être libérés.

4. Les autorisations spéciales

L’article 414 du CSC dispose que « La fusion entre sociétés privées et entreprises
publiques ou des sociétés faisant appel public à l’épargne est soumise aux dispositions en
vigueur ».

Cela signifie que toute entreprise publique qui décide d’acquérir une société privée ou
vice-versa doit obtenir au préalable une autorisation auprès de son ministère de tutelle, et

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si l’une des sociétés qui fusionnent est une société faisant appel public à l’épargne, cette
dernière doit obtenir au préalable l’autorisation du CMF.

B. Les phases préparatoires à l'opération de fusion-acquisition

1. La rédaction d’un projet de fusion

Cette mesure découle des dispositions de l’article 413 du code des sociétés commerciales
qui sont les suivantes :

« La fusion doit être précédée par un projet de fusion qui arrête et précise toutes les
conditions et les conséquences de l'opération. Le projet de fusion doit contenir :

- Les motifs, buts et conditions de la fusion envisagée ;

- La dénomination, la forme, la nationalité, l'activité et le siège social de chaque société


concernée par la fusion ;

- L'état de l'actif et du passif dont la transmission universelle est prévue ;

- L’évaluation financière de l'actif et du passif selon les états financiers et une évaluation
économique de l’entreprise faite par un expert - comptable ou un expert spécialisé ; 

- L'évaluation financière et économique à la même date pour toutes les sociétés ;

- La date de la dissolution et celle de la fusion ainsi que la date à partir de laquelle les
actions ou les parts sociales nouvelles donneront le droit de participer aux bénéfices
sociaux ;

- La détermination de la parité d'échange des droits sociaux, qu'il s'agisse d’actions ou de


parts sociales, le montant de la soulte et le cas échéant, la prime de fusion et le dividende
avant la fusion ;

- La détermination des droits des associés, des salariés et des dirigeants ;

- La détermination de la méthode retenue pour l'évaluation et les motifs du choix


effectué. »

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2 - La désignation d’un commissaire aux apports

En effet, d’après les dispositions de l’article 417 (Modifié par l’art premier de la loi
n° 2005-65 du 27 juillet 2005) ,Un expert spécialisé inscrit sur la liste des experts
judiciaires désigné par ordonnance sur requête par le président du tribunal de première
instance dans le ressort duquel se trouve le siège social de l’une des sociétés concernées
par la fusion devra établir sous sa propre responsabilité un rapport écrit sur les modalités
de la fusion après avoir pris connaissance de tous les documents nécessaires.

En plus de l’élaboration de ce rapport écrit, l’article 417 confère au commissaire aux


apports d’autres attributions telles que :

- Evaluer les apports en nature et les avantages particuliers ;

5. Vérifier si la parité d'échange est équitable et que la valeur attribuée au patrimoine


objet de la transmission est réelle ;

6. Préciser la ou les méthodes suivies pour la détermination des parités d'échange et


indique si elles sont adéquates et doit déterminer les difficultés particulières
d'évaluation.

4- La mise à la disposition des associés des documents prévus par l’article 418 du
code des sociétés commerciales.

En effet, l’article 418 du code des sociétés commerciales dispose que « deux mois avant
la réunion des assemblées, chaque société doit mettre à la disposition de ses associés ou
actionnaires les documents suivants :

- Le projet de fusion ;

- Le rapport du commissaire à la fusion sur les modalités de fusion ;

- Le rapport de conseil d'administration ou de directoire ou du gérant ;

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- Les comptes annuels approuvés des trois dernières années ainsi que les rapports de
gestion qui s'y rapportent ;

- Le projet d'acte constitutif de la nouvelle société, ou s'il s'agit d'une absorption, le texte
intégral de modification à apporter aux statuts de la société absorbante ;

-Le contrat de fusion ou d'absorption ;

- Nom, prénom et nationalité des administrateurs ou gérants des sociétés qui participent à
la fusion. »

5. Les formalités de publicité

Selon l’article (16) du code des sociétés commerciales «  sont soumis aux formalités de
dépôt et de publicité tous les actes et les délibérations ayant pour objet :

7. La modification de statuts;

8. La nomination des dirigeants des sociétés ;


9. Le renouvellement ou la cessation de leur fonction ;
10. La dissolution de la société;
11. La fusion, la scission, l’apport partiel ou total d’actif;
12. La liquidation;
13. L'avis de clôture des comptes après dissolution ou liquidation ou fusion ou
scission ou la réalisation d'apport partiel ou total d'actif. »

Ainsi, l’acte de fusion, les procès-verbaux des AGE et tous autres documents les
accompagnants doivent être enregistrés à la recette des finances ; Déposés au greffe du
tribunal et faire l’objet d’une publicité dans un délai d’un mois à compter de l'inscription
de l'acte ou du procès-verbal de la délibération au registre de commerce.

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C. Les effets d’une opération de fusion-acquisition

1. Effets sur les sociétés absorbées

La fusion-acquisition entraîne la dissolution des sociétés absorbées et la transmission


universelle de leurs patrimoines à la société absorbante.

 La dissolution des sociétés absorbées

En effet, la dissolution des sociétés absorbées s'effectue sans liquidation de celles-ci car
s'il devrait en être ainsi, les associés de la société absorbée deviendraient libres de leurs
engagements et aucune loi de majorité ne peut leur imposer de continuer à faire partie de
la société absorbante.

 La transmission universelle de leurs patrimoines à la société absorbante

En effet, la société absorbante bénéficie du transfert de l'intégralité du patrimoine des


sociétés absorbées qui sont destinées à disparaître, et prend en charge les passifs de
celles-ci selon les modalités convenus entre les sociétés intéressées.

 La rémunération des apports

En effet, simultanément à la transmission universelle du patrimoine de la société


absorbée, les associés de celles-ci reçoivent de la société absorbante des parts ou des
actions.

2. Les effets sur les créanciers

D’après les dispositions des articles 419 et 420 du CSC, les créanciers dont la créance
est antérieure à la publicité donnée au projet de fusion peuvent former opposition à celui-
ci dans un délai de trente jours à partir de la publication du projet de fusion approuvé.
Cette opposition doit être faite auprès du président de la chambre commerciale ou le cas
échéant auprès du président du tribunal de première instance territorialement compétent.

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Ces derniers peuvent décider le paiement immédiat des créanciers, ou ordonner la
constitution des garanties nécessaires, ou enfin rejeter leur opposition lorsqu'elle se révèle
juridiquement non fondée. Toutefois, le rejet de l'opposition par le président du tribunal
ne met pas obstacle à l'exécution des conventions permettant au créancier d'exiger
immédiatement le remboursement de sa créance.

Lorsque les créanciers acceptent les sûretés qui leur sont proposées, ces sûretés font
l'objet d'une publicité au JORT. Ainsi, lorsqu'une créance se trouve garantie par un
cautionnement, le cautiant doit manifester expressément sa volonté de transférer ou de ne
pas transférer son cautionnement au profit de la société à constituer.

3. Les effets envers les porteurs de certificats d'investissement ou de titres


participatifs ainsi que les obligataires.

Les porteurs de certificats d'investissement ou de titres participatifs ainsi que les


obligataires doivent se réunir en assemblée spéciale pour décider d'approuver ou non la
fusion.

Dans le cas où cette assemblée spéciale n'approuverait pas la fusion, les porteurs de
certificats d'investissement ou de titres participatifs ainsi que les obligataires disposent
également de la même manière que les créanciers d'un droit d'opposition à la fusion régi
par les mêmes dispositions prévues pour les créanciers.

4. Les effets sur les salariés

D’après les dispositions de l’article 15 du code de travail, Les contrats de travail des
salariés et cadres de chacune des sociétés qui participent à la fusion sont de plein droit
transmis à la société absorbante.

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5. Les effets sur le contrat de bail

D’après les dispositions de l’article 423 du CSC, le contrat de bail sera


automatiquement transféré au nom de la société absorbante.

3.4. Aspects financiers de l’opération de fusion-acquisition

Cette partie sera dédiée à la présentation des problèmes financiers que posent les
opérations de fusion-acquisition. Ainsi, nous aborderons tour à tour l’évaluation des
sociétés fusionnantes ; La détermination de la parité d’échange des titres ; Le calcul du
nombre d’actions à émettre par la société absorbante et enfin la prime de fusion.

1. L’évaluation des sociétés fusionnantes

Déterminer les valeurs réelles des titres de chacune des sociétés fusionnantes est une
étape importante car ce sont ces valeurs qui vont permettre d'établir la parité d’échange.

Plusieurs méthodes peuvent être utilisées à cet effet à savoir :

- Les méthodes patrimoniales.

- Les méthodes actuarielles.

- Les méthodes basées sur le good will.

- Les méthodes comparatives.

A. Les méthodes patrimoniales

Les méthodes patrimoniales se basent sur la valorisation des éléments constituant l’actif
et le passif de l’entreprise. Elles visent à dégager une valeur de marché pour le patrimoine
de l’entreprise à partir de ses comptes annuels. Dans les lignes qui suivent, nous ferons
un bref exposé de chacune d’entre elles.

Rédigé par Pente Audrey Page 33


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1. L’actif net comptable

Selon cette méthode la valeur de l’entreprise est égale à son actif net comptable, qui est
égale à la différence entre le total des actifs et le total des dettes.

Il peut être calculé de deux manières à savoir :

 Par le bas du bilan

Actif Net Comptable= Actif réel – (dettes + provisions pour risques


et charges)

 Par le haut du bilan

Actif Net Comptable = capitaux propres - Actifs fictifs

2. L’actif net comptable corrigé

Cette méthode vise à pallier aux défauts de la méthode de l'actif net comptable. En effet,
elle consiste à réévaluer tous les postes de l’actif et du passif, faisant ainsi apparaître des
plus-values ou moins-values.

Ces réévaluations sont nécessaires dans la mesure où elles permettent de passer d’une
lecture comptable à une lecture économique du bilan d’une entreprise.

ANCC = ANC + ou -values sur les éléments d’actifs + provisions non


justifiées + fiscalité différée actif - fiscalité différée passif.

Cette méthode n’est cependant pas adaptée aux entreprises connaissant une évolution
rapide (Start- up, haute technologie) pour lesquelles les derniers comptes publiés ne
donnent pas une image réelle de son potentiel.

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3. La valeur substantielle

La valeur substantielle correspond à l'ensemble des éléments détenus par l'entreprise et


nécessaires à son fonctionnement, à titre de propriété ou non, diminué des éléments
étrangers à l'exploitation.

= Valeur Substantielle = Actif Réel total- Actif hors exploitation


e ou encore
VS = Valeur Substantielle = Actif net comptable corrigé + Passif exigible +
Eléments exploités sans en être propriétaire – coût de réparation et de
remise en état.

4. Les capitaux permanents nécessaires à l'exploitation

Ils correspondent à la valeur substantielle augmentée des besoins en fonds de roulement


pris dans le sens de fonds de roulement nécessaire à l'exploitation.

Capitaux permanents nécessaires à l’exploitation


=
Valeur substantielle + besoin en fond de roulement

B. Les méthodes actuarielles

Ces méthodes valorisent l'entreprise à partir de sa capacité à générer à moyen terme des
flux de revenus (cash-flows, dividendes, bénéfices ...). La valorisation d'une société selon
une approche actuarielle est basée sur une estimation des futurs flux de revenus générés
par une société, compte tenu du risque de l'actif économique. Autrement dit, les flux de
trésorerie futurs vont être actualisés à un taux appelé taux d'actualisation, qui reflète le
risque de l'entreprise.

Rédigé par Pente Audrey Page 35


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Cette approche se base sur le principe selon lequel l'acquéreuse n'achète pas les flux
passés de l'entreprise, mais au contraire les flux futurs. Concrètement, les flux retenus
pour la valorisation peuvent varier selon les acteurs.

Certains, utiliseront les bénéfices futurs de l'entreprise, et d'autres, se baseront sur les
«cash-flows» futurs ou encore les dividendes versés. Le choix sera en faveur des flux qui
reflètent le plus la richesse de l'entreprise.

3.4.1.1.1.L’évaluation fondée sur les flux de dividendes

Cette méthode se propose de déterminer la valeur de l'entreprise en calculant la somme


des valeurs actuelles de ses dividendes futurs. En effet, d’après cette méthode, le prix
d'une action correspond à la somme des flux futurs de dividendes générés par l'entreprise,
actualisés au taux de rentabilité exigé par les actionnaires.

Suivant ce modèle, la valeur d’une entreprise peut être calculée selon la formule qui
suit :

V = ∑ t=1 Dt / (1+r)t

Avec V= valeur de l’action

Dt = dividende anticipé à l’année t

r = taux d’actualisation

Gordon et Shapiro reprendront ce modèle mais en y introduisant un certain nombre


d'hypothèses à savoir :

 Les dividendes augmentent à un taux constant g, année après année (hypothèse


de croissance perpétuelle des bénéfices)
 Le pay-out ratio (taux de distribution des bénéfices) est identique tous les ans
 La période de distribution des dividendes est infinie.

Rédigé par Pente Audrey Page 36


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Dans ce cas, on a :


v V=~ avec rV=
> g ;DD1/1r-g
dividendes de l

Avec : r = taux d’actualisation ; g= taux de croissance des dividendes ; r > g ; D1


dividendes de l'année 1.

2. La méthode d’actualisation des flux de trésorerie

Egalement désignée sous le terme discounted cash flows (DCF), elle s’appuie sur le
principe selon lequel la valeur d’une entreprise est égale à la somme de ses flux de
trésoreries disponibles ou « Free cash flows » futurs, actualisés à un taux reflétant
l’exigence de rémunération des pourvoyeurs de fond de l’entreprise appelé cout moyen
pondéré du capital ( CMPC).

Les « free cash-flows » ou flux de trésorerie disponibles, représentent l'excédent net de


trésorerie après financement des investissements d'exploitation et de distribution
(dividendes) et peuvent être calculés à l’aide de la formule suivante :

Flux de trésorerie disponible

Résultat d'exploitation - impôt sur les sociétés - Variation du besoin en fond


de roulement + Dotation aux amortissements et provisions - Investissements.

La formule mathématique de valorisation par la méthode des discounted cash flows est
la suivante :

V= ∑ FCF a* (1 + t) - a + V r* (l + t) – n

a = Année de la prévision

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t = Taux d'actualisation (Coût moyen pondéré du capital)

Vr = valeur terminale

FCF = free cash-flows

C. Les méthodes basées sur le goodwill

Le Good will se défini comme étant l'excédent de la valeur globale d'une entreprise à une
date donnée, sur la juste valeur attribuée aux éléments identifiables de son actif à cette
date. Cet excédent est un élément d'actif incorporel qui tire sa source des bonnes relations
de l'entreprise avec ses clients, de ses ressources humaines, d'un emplacement favorable,
de sa réputation et de nombreux autres facteurs qui permettent à l'entreprise de réaliser
des bénéfices supérieurs à la normale.

La valeur de l’entreprise par la méthode basée sur le Goodwill est donnée par la formule
suivante : V=ANCC + GW

Avec V= valeur de l’entreprise

ANCC= Actif net comptable corrigé.

Gw= Goodwill

Pour évaluer le goodwill, on peut procéder de manière directe ou indirecte.

 La méthode directe

Le Goodwill correspond à la somme actualisée des superprofits (superbénéfice ou rente


de Goodwill) dégagée par l’entreprise. La formule générale qui permet de le calculer se
présente comme suit :

𝐆𝐖 = ∑ (Bénéfice net prévisionnel – KCP × ANCC)/(1+KGW)i

Avec KGW : taux d’actualisation du Goodwill

Rédigé par Pente Audrey Page 38


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i : année

KCP : cout des fonds propres.

ANCC : actif net comptable corrigé

 La méthode indirecte

𝐺𝑊 = 𝑉𝑅 – (𝐴𝑁𝐶𝐶 /2)

Avec VR = valeur de rendement

ANCC= actif net comptable corrigé

D. Les méthodes comparatives

L'approche comparative valorise une société à partir de données sur des sociétés
présentant un profil comparable (opérations comparables, indices de référence, données
financières de concurrents…).

1. Le Price Earning Ratio (PER)

Ce ratio exprime le nombre d’année de bénéfice qu’un investisseur est prêt à payer pour
acquérir une entreprise. Si le PER d’une société X et de 10 par exemple, cela signifie que
les investisseurs sont disposés à payer cette société 10 fois son résultat net.

Le calcul de ce multiple s’effectue comme suit :

𝐏𝐄𝐑 = ( 𝐧 𝐛𝐨𝐮𝐫𝐬𝐢è𝐫𝐞 / 𝐫é𝐬𝐮𝐥𝐭𝐚𝐭 𝐧𝐞𝐭)

Avec Capitalisation boursière = cours de l’action × le nombre


d’action

2. Le Price to Book Ratio (PBR)

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Ce ratio financier permet de comparer la valeur comptable des actifs de l’entreprise avec
son prix de marché boursier.
PBR=𝐜𝐚𝐩𝐢𝐭𝐚𝐥𝐢𝐬𝐚𝐭𝐢𝐨𝐧
Il correspond au rapport suivant : 𝐛𝐨𝐮𝐫𝐬𝐢è𝐫𝐞/Actif Net Comptable.

Si ce ratio est inférieur à 1, les analystes financiers considèrent que la société est sous-
évaluée car, cela revient à dire que la société vaut moins que sa valeur comptable. Si le
ratio est supérieur à 1, la société est réputée surévaluée.

3. Le Price to Sales Ratio (PSR)

Ce ratio correspond au rapport suivant : (PSR = capitalisation / chiffre


d'affaires

Il permet de mesurer combien de fois le chiffre d'affaires est intégré dans la valorisation
finale de la société.

2. La détermination de la parité de change des titres

La parité de change désigne le rapport d’échange des actions de l’absorbée contre les
actions de l’absorbante. Ainsi, la parité d’échange permet de déterminer le nombre
d’actions de la société bénéficiaire des apports auquel donneront droit une ou plusieurs
actions de da la société apporteuse.

Elle peut être déterminée à l’aide de la formule suivante :

Parité d’échange = valeur réelle des titres de la société


absorbante/ valeur des titres de la société absorbée

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3. La détermination du nombre d’actions à émettre par la société absorbante

L'apport reçu par la société absorbante de la société absorbée étant rémunéré par la
remise d'actions nouvelles, il convient donc à de déterminer le nombre d’actions à
émettre par la société absorbante.

1. En cas de fusion-acquisition simple

C’est-à-dire lorsqu’il n’y a pas de liens de participations entre la société absorbée et


l‘absorbante, le nombre d’actions à émettre par la société absorbante est obtenue en
utilisant la formule suivante :

Va (valeur réelle des titres de la société absorbante/ valeur des titres de la

société absorbée) x nombre de titres de la société absorbée

2. En cas de détention des parts sociales d'une société dans l'autre

Des liens de participation peuvent exister entre les sociétés qui décident de fusionner.

En effet, L'absorbante peut détenir une participation dans l'absorbée ; L'absorbée peut
détenir une participation dans l'absorbante ou alors il peut exister de participations
réciproques entre les deux sociétés.

a. L'absorbante détient une participation dans l'absorbée

Dans cette situation, deux solutions sont convenable: La fusion allotissement ou la fusion
renonciation.

Selon le processus de fusion allotissement, la fraction des biens de la société absorbée


correspondant à la participation détenue sera attribuée à la société absorbante, ce qui
permet d'annuler la participation. L’autre fraction quant-à-elle (surplus de l'actif) sera
rémunérée en actions ou parts en tant que apport de fusion.

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Selon le processus de fusion renonciation , les éléments de l'actif de la société absorbée
sont apportés en totalité au titre de la fusion. La société absorbante renonce aux actions
qui devraient lui revenir dans la société absorbée et ne crée lors de l'augmentation de
capital que les actions destinées aux autres associés de la société absorbée.

b. L’absorbée détient des participations dans l’absorbante


L’absorbante va trouver, dans ce cas, ses propres titres dans le patrimoine qui lui est
transmis par l’absorbée.
Le procédé envisagé, souvent, étant :
- L’augmentation du capital de l’absorbante dans les conditions habituelles compte tenu
de la parité d’échange convenue
- Réduction du capital de l’absorbante par annulation de ses propres titres apportés par
l’absorbée.
c. Participations réciproques
Dans ces conditions, il y aurait juxtaposition des procédés précités à savoir :

 Fusion-renonciation, c’est-à-dire que la société absorbante renonce aux actions


qui devraient lui revenir dans la société absorbée et ne crée lors de l'augmentation
de capital que les actions destinées aux autres associés de la société absorbée.

 Réduction du capital de l’absorbante par annulation de ses propres titres apportés


par l’absorbé.

4. La prime de fusion

Lorsque la valeur réelle des actions ou des parts de la société absorbante excède leur
valeur nominale, il convient de calculer la prime de fusion qui est obtenue en faisant la
différence entre la valeur des biens reçus en apport et le montant de l’augmentation de
capital de la société absorbante.

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3.5. Les aspects comptables d’une opération de fusion-acquisition

Ici, nous traiterons des problèmes comptables que pose l’opération de fusion-
acquisition.

1. La valeur à retenir pour la comptabilisation des apports

En effet, Les apports effectués par la société absorbée doivent être inscrits dans les
comptes de la société absorbante pour les valeurs figurant dans le traité d’apport. Ces
apports peuvent être comptabilisés pour leur valeur comptable, ou pour leur valeur
réelle, dépendamment de la situation de contrôle des sociétés à la date de l’opération,
ainsi que du sens de l’opération.

Ainsi, nous présenterons tout d’abord ce qu’il faut entendre par situation de contrôle et
sens de l’opération avant de d’aborder le problème la valeur à retenir pour la
comptabilisation des apports.

a. La situation de contrôle à la date de l’opération

Il s’agit ici de déterminer si les sociétés participant à la fusion sont sous contrôle
commun ou sous contrôle distinct.

 Contrôle commun 

On parle de contrôle commun lorsqu’avant la fusion, une des sociétés contrôle l’autre, ou
les deux sociétés sont sous le contrôle d’une société mère.

 Contrôle distinct
On parle de contrôle distinct lorsqu’ avant la fusion, aucune des sociétés ne contrôle
l’autre, ou ces deux sociétés ne sont pas sous le contrôle d’une même société mère.

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b. Le sens de l’opération

Il s’agit ici de déterminer s’il s’agit d’une fusion à l’endroit ou à l’envers.

 Fusion à l’endroit

L’opération de fusion est dite à l’endroit lorsqu’après la fusion, l’actionnaire principal de


l’absorbante conserve son pouvoir de contrôle sur celle-ci. En conséquence, d’un point de
vue économique, la société absorbée passe sous le contrôle de la société absorbante.

 Fusion à l’envers

L’opération de fusion est dite à l’envers lorsqu’après la fusion, l’actionnaire principal de


l’absorbée prend le contrôle de l’absorbante. En conséquence, d’un point de vue
économique, la société absorbante passe sous le contrôle de la société absorbée.

c. Valeur à retenir pour la comptabilisation des apports

Comme nous l’avons mentionné plus haut, la valeur à retenir pour la comptabilisation des
apports effectués par la société absorbée est fonction de la situation de contrôle des
sociétés à la date de l’opération, ainsi que du sens de l’opération.

 En cas de contrôle commun

En cas de contrôle commun, qu’il s’agisse d’une fusion à l’endroit ou à l’envers, les
apports effectués par la société absorbée doivent être comptabilisés pour leur valeur
comptable.

 En cas de contrôle distinct

En cas de contrôle distinct, deux cas de figurent se présentent.

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En effet, si l’opération de fusion a été réalisée à l’endroit, les apports effectués par la
société absorbée doivent être retenus pour leur valeur réelle. S’il s’agit plutôt d’une
fusion à l’envers, c’est la valeur comptable des apports qui doit être retenue.

2. Le traitement comptable de l’opération

Le traitement comptable des opérations de fusion-acquisition doit se faire conformément


aux dispositions de la norme comptable 38. D’après cette norme, la comptabilisation
d'une acquisition doit être faite selon la méthode de l'acquisition, qui implique : la
détermination de la date d’acquisition ; du cout de l’acquisition ; son affectation aux
actifs et aux passifs identifiables de l'entreprise acquise ainsi que la comptabilisation du
goodwill ou goodwill négatif en résultant.

a. La date d’acquisition

D’après le paragraphe 15 de la norme comptable 38, la date d'acquisition est la date à


laquelle le contrôle de l'actif net et des activités de l'entreprise acquise est effectivement
transféré à l'acquéreur.

C’est également la date à laquelle commence l'application de la méthode de l'acquisition


car d’après les dispositions du paragraphe 14 de la même norme,

« A compter de la date d'acquisition, un acquéreur doit : (a) intégrer à l'état de résultats,

les résultats de l'entreprise acquise; et (b) comptabiliser au bilan les actifs et passifs
identifiables de l'entreprise acquise et tout goodwill ou goodwill négatif provenant de
cette opération. »

b. La détermination du cout d’acquisition

D’après le paragraphe 16 de la norme comptable 38, le cout d’acquisition correspond


à :

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14. Au montant de liquidités ou d'équivalents de liquidités versé ou la juste valeur, à
la date d'échange, des autres éléments du prix d'acquisition consentis par
l'acquéreur en échange du contrôle de l'actif net de l'autre entreprise (les titres émis
).

Plus
15. Tous les autres coûts directement attribuables à l'acquisition (coûts d'inscription et
d'émission de titres, ainsi que les honoraires versés aux professionnels comptables,
aux conseils juridiques, aux évaluateurs et autres consultants intervenus pour
effectuer l'acquisition…)

c. Comptabilisation des actifs et passifs identifiables de l’entreprise acquise

D’après le paragraphe 21 de la norme comptable 38, les actifs et les passifs concernés
ici sont ceux qui existaient à la date d’acquisition, ainsi que tout passif comptabilisé
selon le paragraphe 26.

Ils doivent être comptabilisés de façon séparée à la date d'acquisition si, et seulement si :
(a) il est probable que tous les avantages économiques futurs s'y rapportant iront à
l'acquéreur ou que des ressources représentatives d'avantages économiques futurs
sortiront de chez l'acquéreur;

Et

(b) l'on dispose d'une évaluation fiable de leur coût ou de leur juste valeur.

d. Affectation du cout d’acquisition aux actifs et passifs identifiables acquis

D’après les dispositions du paragraphe 28 de la norme comptable 38, le coût d'une


acquisition est affecté par référence à leur juste valeur à la date de l'opération d'échange
aux actifs et passifs identifiables qui satisfont aux critères de comptabilisation
mentionnés plus haut. Toutefois, il ne correspond qu'au pourcentage des actifs et des
passifs identifiables acquis par l'acquéreur. En conséquence, lorsqu'un acquéreur acquiert

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Analyse des risques liés à une opération de fusion-
absorption
moins de la totalité des actions de l'autre entreprise, les intérêts minoritaires en résultant
sont évalués sur la base de la part revenant aux minoritaires dans la valeur comptable
antérieure à l'acquisition de l'actif net identifiable de la filiale.

e. Comptabilisation et évaluation du goodwill généré par l’acquisition

 Goodwill positif

La norme comptable 38, à son paragraphe 36 décrit le ce goodwill comme étant


l’excédent du coût d'acquisition sur la part d'intérêts de l'acquéreur dans la juste valeur
des actifs et passifs identifiables acquis à la date de l'opération d'échange. Il doit être
comptabilisé en tant qu'actif et ceci pour son coût diminué du cumul des amortissements
et du cumul des pertes de valeur (paragraphe 36 et 38 norme comptable 38).

 Goodwill négatif

Il est défini au paragraphe 54 de la norme comptable 38 comme étant tout excédent, à la


date de l'opération d'échange, de la part d'intérêts de l'acquéreur dans les justes valeurs
des actifs et passifs identifiables acquis, sur le coût d'acquisition.

Dans la mesure où le goodwill négatif correspond à des pertes et des dépenses futures
attendues identifiées dans le plan d'acquisition de l'acquéreur, qui peuvent être évaluées
de manière fiable, mais qui ne représentent pas à la date d'acquisition des passifs
identifiables, cette fraction du goodwill négatif doit être comptabilisée en produits dans
l'état de résultat lorsque les pertes et les dépenses futures sont comptabilisées.

Dans la mesure où il ne correspond pas à des pertes et des dépenses futures identifiables
attendues pouvant être évaluées de manière fiable à la date d'acquisition, il doit être
comptabilisé en produit dans l'état de résultat, de la manière suivante :

16. le montant du goodwill négatif n'excédant pas les justes valeurs des actifs non
monétaires identifiables acquis doit être comptabilisé en produits sur une base

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Analyse des risques liés à une opération de fusion-
absorption
systématique sur la durée d'utilité moyenne pondérée restant à courir des actifs
amortissables identifiables acquis;
et
17. le montant du goodwill négatif excédant les justes valeurs des actifs non
monétaires identifiables acquis doit être comptabilisé immédiatement en produits.

IV. Les aspects fiscaux d’une fusion-acquisition


Nous aborderons le régime fiscal des opérations de fusion-acquisition en trois temps.
Ainsi, nous commencerons par présenter le “ régime fiscal en matière d’impôt direct ”.
Ensuite, nous présenterons le “ régime fiscal en matière d’impôt indirect ” et enfin, le “
régime fiscal en matière de Droit d’Enregistrement.

A. Le régime fiscal en matière d’impôt direct

1. Chez la société absorbée

1. Traitement fiscal de la plus -value de fusion

Aux termes du paragraphe VII septies nouveau de l’article (48) du code de l’IRPP & de
l’IS (Impôt sur les revenus des personnes physiques & Impôt sur les sociétés), la plus-
value d’apport dégagée sur les éléments d’actifs autres que les marchandises faisant
l’objet de l’exploitation est admise en déduction du bénéfice imposable. Ce qui signifie
en d’autres termes que celle-ci est exonérée de l’impôt sur les sociétés. Cependant, cette
exonération n’est applicable qu’aux fusions société soumise à l’Impôt sur les sociétés.

2. Traitement fiscal en cas de résultat déficitaire

En cas de fusion-acquisition, les déficits constatés au niveau de la société absorbée ne


sont pas transférable au profit de la société absorbante. Toutefois, une clause de
rétroactivité peut être conclue entre les deux sociétés.En effet, Il existe fréquemment un
décalage entre la date de l'effet de la fusion (date du projet ) et la date à laquelle elle est

Rédigé par Pente Audrey Page 48


Analyse des risques liés à une opération de fusion-
absorption
juridiquement réalisée. Au cours de cette période, la société absorbée peut être amenée à
réaliser des opérations issues de son exploitation. La clause de rétroactivité permet de
faire remonter la fusion au 1er janvier de l'année de la fusion ainsi, le résultat réalisé par
la société absorbée durant la période intercalaire, c’est-à-dire du premier Janvier jusqu’à
la date de la fusion, est considérée comme réalisé sous la gestion de la société absorbante
et fait partie intégrante du résultat de cette dernière dans le cadre de son résultat annuel.

3. Traitement fiscal des provisions

Si parmi les éléments apportés figurent des créances provisionnées ou une provision pour
risques et charges qui a été constituée chez la société absorbée puis réintégrée au résultat
fiscal (provision non déductible ) au cours de l'exercice de sa constitution, sa reprise chez
l'absorbante ne peut être effectuée en franchise d'impôt comme cela aurait été le cas si la
provision avait été constituée chez la même société, puisque l'élément provisionné est
apporté pour son montant net.

2. Chez la société absorbante

a. Traitement fiscal de la plus-value de fusion

En vertu des dispositions de l’article 49 décies du code de l’IRPP et de l’IS, la moitié du


montant de la plus-value dégagée par la société absorbée sur les biens autres que les
marchandises, les biens et valeurs faisant l'objet de l'exploitation, doit être réintégrée au
résultat de la société absorbante à raison d'un cinquième par année à compter de l'année
de la fusion.

De plus, en cas de cession desdits éléments avant l'expiration de la cinquième année à


compter de l'année de la fusion, la fraction de la plus-value non encore imposée doit être
réintégrée aux résultats de l'année de la cession.

b. Traitement fiscal des provisions déduites par la société absorbée et n'ayant


pas perdu leur objet

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Analyse des risques liés à une opération de fusion-
absorption
D’après les dispositions de l’article 49 du code de l’IRPP et de l’IS, en cas de fusion, les
provisions déduites et n'ayant pas perdu leur objet ne sont pas réintégrées aux résultats de
la société absorbée à condition que lesdites provisions soient inscrites aux bilans des
sociétés ayant reçu les actifs objets des provisions dans le cadre de l'opération de fusion.

c. Traitement fiscal des amortissements différés en périodes déficitaires et les


déficits enregistrés au niveau de la société absorbée

D’après les dispositions de l’article 49 du code de l’IRPP et de l’IS, les amortissements


réputés différés en périodes déficitaires et les déficits enregistrés au niveau de la société
absorbée qui n'ont pas pu être déduits des résultats de l'année de la fusion sont
déductibles au niveau des résultats de la société absorbante.

B. Régime fiscale en matière de TVA.

1. La société absorbante est assujettie à la TVA

Au regard des dispositions du paragraphe IV-4 de l'article (9) du code de la TVA, en ce


qui concerne la déduction de la TVA , la TVA ou le reliquat de la TVA réglée au titre
des biens et valeurs ouvrant droit à déduction doit être transférée à la société absorbante.
Dans cette situation, la société absorbée doit délivrer à l'absorbante, une attestation
mentionnant le montant de la TVA au quel cette dernière a droit de déduire.

2. La société absorbante est non assujettie à la TVA

Dans ce cas, la société absorbée est tenue de facturer à la société absorbante le reliquat de
TVA initialement déduite.

3. La société absorbante est partiellement assujettie à la TVA

La société absorbante bénéficie du transfert du reliquat de TVA selon un certains prorata.

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Analyse des risques liés à une opération de fusion-
absorption
C. Régime fiscal en matière de droit d’enregistrement

1. L’acte de fusion

Les opérations de fusion bénéficient de l’enregistrement au droit fixe de 150 dinars par
acte. Dans le cas où l’actif des sociétés comprend des immeubles, les droits suivants sont
exigibles :

- 1% au titre du droit d’inscription foncière, si les immeubles sont inscrits au registre


foncier, ou au titre du droit de mutation et de partage pour les biens immeubles non
immatriculés.

- 3% pour les immeubles dont l’origine de propriété n’est pas précisée.

2. Prise en charge du passif

La prise en charge du passif grevant les apports dans le cadre des opérations de fusion de
sociétés est enregistrée au droit fixe de 150 dinars par acte. Toutefois et du fait que
conformément aux dispositions du paragraphe II de l’article 19 du code des droits
d’enregistrement et de timbre, il ne peut être perçu cumulativement pour un même acte
plus qu’un droit fixe, si l’acte constatant l’opération de fusion prévoit la prise en charge
du passif grevant les apports, un seul droit fixe de 150 D reste exigible.

Chapitre 3 : Cas pratique

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Analyse des risques liés à une opération de fusion-
absorption

Dans ce chapitre, il sera question pour nous de présenter de manière pratique les travaux
réalisés par le cabinet dans le cadre de l’opération de fusion-absorption. Ainsi, notre
travail sera organisé de la manière suivante : Dans un premier temps, nous
commencerons par présenter les sociétés fusionnantes (section 1). Ensuite, nous entrerons
dans le vif du sujet en présentant les travaux réalisés par le cabinet dans le cadre de cette
opération de fusion (section 2). La troisième et dernière partie de ce chapitre sera quant -à
-elle dédiée à l’analyse des risques liées à cette opération, constituant ainsi la réponse à
notre problématique.

SECTION 1 : PRESENTATION DES SOCIETES FUSIONNANTES

Ici, nous présenterons tour à tour la société absorbante et la société absorbée.

I. La société absorbante

1. Son activité

La société absorbante est une société de participation. Son objet est la prise de
participation et l’administration des sociétés.

2. Sa constitution

Il s’agit d’une société tunisienne constituée le 17 Mars 20XX sous forme de société
anonyme ne faisant pas appel public à l’épargne et pour une durée de 99 ans.

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Analyse des risques liés à une opération de fusion-
absorption
3. Son capital social

Le capital social de cette société s’élève actuellement à Sept Million Cent Cinquante
Mille (7.150.000) Dinars divisé en Soixante Onze Mille Cinq Cent (71.500) actions de
100 DT de nominal chacune, entièrement libérées et détenues par les actionnaires
suivants :

Actions détenues capital


Valeur
Nombres
Actionnaires nominale de Montant %
d'action
l'action
Sté H 56 497 100 5 649 700 79,02%

Sté I 100 100 10 000 0,14%

Sté J 5 000 100 500 000 6,99%

Sté K 4 900 100 490 000 6,85%

Sté L 5 000 100 500 000 6,99%

Sté M 1 100 100 0,00%

Sté N 1 100 100 0,00%

PDG 1 100 100 0,00%


TOTAL GENERAL 71 500 100 7 150 000 100,00%

4. Exercice social

L’exercice social de la société absorbante s’étend du 01 Janvier au 31 Décembre.

II. Présentation de la société absorbée

1. son activité

La société absorbée a pour objet la production des fils et torons en acier destinés au
marché local et au marché étranger. Du fait de cette activité, elle est soumise au régime
partiellement exportateur.

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Analyse des risques liés à une opération de fusion-
absorption

2. Sa constitution

La société absorbée a été constituée le xxx sous la forme d’une société anonyme ne
faisant pas appel public à l’épargne, et ce pour une durée de 99 ans.

3. Son capital social


Son capital social s’élève actuellement à Neuf Million Deux Cent Mille (9.200.000)
Dinars divisé en quatre-vingt mille (80.000) actions de 115 DT de nominal chacune,
entièrement libérées détenues par les actionnaires suivants :

Actions détenues capital


Valeur
Nombres
Actionnaires nominale de Montant %
d'action
l'action
Sté Absorbante 70 102 115 8 061 730 87,63%

Sté B 5 984 115 688 160 7,48%

Sté C 1 573 115 180 895 1,97%

Mme D 373 115 42 895 0,47%

Mr E 656 115 75 440 0,82%

Mr F 656 115 75 440 0,82%

Mr G 656 115 75 440 0,82%

TOTAL GENERAL 80 000 115 9 200 000 100,00%

4. Exercice social
L’exercice social de la société absorbée s’étend du 01 Janvier au 31 Décembre.

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Analyse des risques liés à une opération de fusion-
absorption

Motivations de la fusion
Chez la société absorbée
1. régulariser sa situation juridique (suite à la constatation de pertes
dépassant la moitié de son capital social.)
2. restructurer ses capitaux permanents (suite à la constatation de pertes lors
des exercices antérieurs, dont le cumul dépasse la moitié de son capital
social.)
Chez la société absorbante
Car la rentabilité des capitaux investis par celle-ci provient de l’activité
industrielle de la société absorbante.

Uel9q09q0078
Section 2 : travaux de fusion

Section3 : analyse des risques

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Analyse des risques liés à une opération de fusion-
absorption

CONCLUSION GENERALE

Parvenu au terme de ce travail qui portait sur les préalables pour la réalisation
d’une mission d’assistance comptable , il ressort qu’avant d’entamer la réalisation d’une
mission d’assistance comptable, les dirigeants du cabinet doivent d’abord accepter la
mission, la planifier, et ensuite constituer l’équipe qui sera en charge de la mission. Il en
ressort également qu’avant l’entame de la mission, les responsable de dossiers doivent
maitriser la démarche de travail à adopter, et avoir certaines aptitudes telles que être de
bon communicateur , être rigoureux et organisé , savoir faire preuve de bon sens…. En
définitive, nous pensons que le stage au sein du cabinet AEC nous a été très bénéfique
car il nous a une fois de plus donné l’opportunité d’explorer le monde professionnel ; il
nous a permis de mettre en pratique nos connaissances théoriques; il nous a permis de
mieux comprendre certains aspects techniques de la comptabilité et nous a surtout
donné de pouvoir apprendre des choses nouvelles. Toutefois, nous ne perdons pas de
vue que même si nous avons gagné en expérience grâce à ce stage, ce n’est qu’une
infime partie du milieu professionnel que nous avons appréhendé. Autrement dit, nos
prochains stages nous permettront d’aller plus loin dans la découverte du monde
professionnel.

Rédigé par Pente Audrey Page 56


Analyse des risques liés à une opération de fusion-
absorption

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

 MEMOIRES 
Nuwokpo, C., (2012) Analyse de l’exécution des missions d’assistance
comptable : cas du cabinet Bassirou Ndiaye & Associés.

GNINFONI, R., (2008) Assistance comptable dans les entreprises de


construction : cas de BTM.

Assawer, Y., (2008) La gestion de la qualité dans les missions d’assistance


comptable.

 OUVRAGE 
Code général des impôts du Cameroun.

 WEBOGRAPHIE
https: //WIKIPEDIA.org

https:www.memoireonline.com

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LES PREALABLES POUR LA REALISATION D’UNE MISSION
D’ASSISTANCE COMPTABLE

ANNEXES

 Annexe 1 : Organigramme du cabinet AEC


 Annexe 2 : Etat de rapprochement bancaire
 Annexe3 : Fiche de contrôle de cohérence DSF
 Annexe 4 : Annexe listing des achats

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LES PREALABLES POUR LA REALISATION D’UNE MISSION D’ASSISTANCE
COMPTABLE

Annexe 1 : Organigramme du cabinet AEC

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LES PREALABLES POUR LA REALISATION D’UNE MISSION D’ASSISTANCE
COMPTABLE

Annexe 2 : Etat de rapprochement bancaire

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LES PREALABLES POUR LA REALISATION D’UNE MISSION D’ASSISTANCE
COMPTABLE

Annexe3 : Fiche de contrôle de cohérence DSF

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COMPTABLE

Annexe 4 : Annexe listing des achats

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LES PREALABLES POUR LA REALISATION D’UNE MISSION D’ASSISTANCE
COMPTABLE

TABLE DES MATIERES

SOMMAIRE…………………………………………………………………………………………...I
DEDICACE……………………………………………………………………………………………II
REMERCIEMENTS…………………………………………………………………………………III
LISTE DES ABREVIATIONS………………………………………………………………………IV

INTRODUCTION GENERALE.....................................................................................................................1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU CABINET............................................................................2
SECTION 1 : HISTORIQUE, EVOLUTION ET SERVICES PROPOSES PAR LE CABINET..................2
I. Historique et évolution.............................................................................................................................2
I.1 Historique................................................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.2 Evolution................................................................................................Erreur ! Signet non défini.
II. Services proposés par le cabinet...........................................................................................................3
II.1.Le domaine comptable......................................................................................................................3
II.2. Le domaine fiscal.............................................................................................................................4
II.3. Le domaine de l’audit......................................................................................................................4
II.4 . Le domaine social...........................................................................................................................4
II.5. Le domaine juridique.......................................................................................................................5
II.6. Le domaine financier.............................................................................Erreur ! Signet non défini.
SECTION 2 : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DU CABINET AEC Erreur ! Signet non défini.
I. Structure du cabinet.................................................................................................................................5
I.1 Le département juridique et fiscal............................................................Erreur ! Signet non défini.
I.1.1 Dans le cadre juridique.....................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.1.2 Dans le cadre fiscal...........................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.1.3 Dans le cadre social..........................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.2. Le département comptable................................................................................................................6
I.3. Le département audit.........................................................................................................................6
I.4. Le département paie................................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.5. Le service administratif..........................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.6. Le service informatique (I.T).................................................................Erreur ! Signet non défini.
II. Fonctionnement du cabinet....................................................................................................................7
CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE......................................................Erreur ! Signet non défini.
SECTION 1 : LES TRAVAUX COMPTABLES....................................................Erreur ! Signet non défini.
I. Les travaux relatifs à la tenue de la comptabilité....................................................................................8
I.1. Les rapprochements bancaires...............................................................Erreur ! Signet non défini.

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LES PREALABLES POUR LA REALISATION D’UNE MISSION D’ASSISTANCE
COMPTABLE

I.2. Les saisies comptables......................................................................................................................8


I.3. Le contrôle des saisies comptables.........................................................Erreur ! Signet non défini.
II. Les travaux relatifs à l’élaboration des états financiers et des DSF..............Erreur ! Signet non défini.
II.1. Les Contrôles de cohérence des DSF.....................................................Erreur ! Signet non défini.
II.2. Les listings des achats...........................................................................Erreur ! Signet non défini.
II.3. La justification des soldes des comptes................................................Erreur ! Signet non défini.
II.4. L’élaboration de bilans et comptes de résultat.......................................Erreur ! Signet non défini.
SECTION 2 : AUTRES TRAVAUX ET PROBLEMES RENCONTRES...........Erreur ! Signet non défini.
I. Les autres travaux..........................................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.1. La mise à jour du tableau de bord utilisé pour le suivi des travaux.........Erreur ! Signet non défini.
I.2. La réalisation d’un état de suivi des immatriculations des salariés.........Erreur ! Signet non défini.
II. Problèmes rencontrés............................................................................................................................11
II.1. Le mauvais libellé des opérations........................................................Erreur ! Signet non défini.
II.2. Le manque de pièces justificatives.......................................................Erreur ! Signet non défini.
II.3. La non maitrise du logiciel excel...........................................................Erreur ! Signet non défini.
II.4. Les heures tardives de retour.................................................................Erreur ! Signet non défini.
CHAPITRE 3 : LES PREALABLES POUR LA REALISATION D’UNE MISSION D’ASSISTANCE
COMPTABLE....................................................................................................................................12
SECTION 1: GENERALITES SUR LA NOTION D’ASSISTANCE COMPTABLE..................................12
I.Les formes d’assistance comptable...............................................................Erreur ! Signet non défini.
I.1.Définition.................................................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.2. Les formes d’assistance comptable.......................................................Erreur ! Signet non défini.
I.2.1. L’assistance comptable totale..........................................................Erreur ! Signet non défini.
I.2.2. L’assistance comptable partielle......................................................Erreur ! Signet non défini.
II.Les travaux pouvant être réalisés dans le cadre d’une mission d’assistance comptable.Erreur ! Signet
non défini.
II.1. La tenue courante de comptabilité.........................................................Erreur ! Signet non défini.
II.2. Les missions d’établissement des comptes............................................Erreur ! Signet non défini.
II.3. Les missions de conseil permanent en comptabilité et en fiscalité........Erreur ! Signet non défini.
II.4. Les missions ponctuelles.......................................................................Erreur ! Signet non défini.
SECTION 2 : LES PREALABLES AU DEMARRAGE D’UNE MISSION D’ASSISTANCE
COMPTABLE.........................................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.Les préalables pour le cabinet.........................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.1. L’acceptation de la mission...................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.2. La planification de la mission.................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.3. La constitution d’une équipe chargée de la mission................................Erreur ! Signet non défini.
II.Les pré-requis pour les collaborateurs...........................................................Erreur ! Signet non défini.
II.1. Les connaissances..................................................................................Erreur ! Signet non défini.
II.1.1. La maitrise de la comptabilité et de la fiscalité...............................Erreur ! Signet non défini.

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LES PREALABLES POUR LA REALISATION D’UNE MISSION D’ASSISTANCE
COMPTABLE

II.1.2. Avoir des connaissances en matière d’outils informatiques et bureautiques liés à la profession
.....................................................................................................Erreur ! Signet non défini.
II.1.3. La maitrise de la démarche de travail à adopter..............................Erreur ! Signet non défini.
II.1.3.1. La recherche documentaire et la revue analytique..................Erreur ! Signet non défini.
II.1.3.2. La planification des travaux.....................................................Erreur ! Signet non défini.
II.1.3.3. Le suivi des travaux réalisés....................................................Erreur ! Signet non défini.
II.1.3.4. La formalisation du dossier de travail annuel.........................Erreur ! Signet non défini.
II.2. Les qualités requises..............................................................................Erreur ! Signet non défini.
CONCLUSION GENERALE.........................................................................................................................13
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES......................................................................................................13
ANNEXES.......................................................................................................................................................13
TABLE DES MATIERES..............................................................................................................................13

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