Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
absorption
INTRODUCTION GENERALE
Dans ce chapitre, nous présenterons le cabinet qui a bien voulu nous accueillir dans le
cadre de ce stage (section1); Les travaux que nous avons effectué (section 2), ainsi que le
bilan de ce stage (section 3).
Comme toute entreprise, le cabinet Général Audit possède une histoire qui sera
présentée tout au long de cette section. Nous présenterons également les services qu’il
propose à ses clients.
1. Historique
Le cabinet Général Audit a été fondé en 2014 par Monsieur Khaled Ghozzi, qui est un expert-
comptable diplômé de l’Etat Français, et Docteur en Sciences de gestion diplômé de
l’Université Paris Dauphine. En effet, après avoir travaillé pendant de nombres années comme
Manager au sein des Firmes Internationales telles que KPMG (en France) et Ernst & Young (à
Tunis) il décida de se mettre à son compte et donc de fonder son propre Cabinet. Il a été rejoint
en 2016 par Monsieur Ahmed Ayadi, qui est un expert-comptable diplômé de l’Etat Tunisien, et
qui a travaillé comme assistant Manager au sein de la Firme Internationale KPMG en Tunisie,
ainsi que comme manager des finances au sein de la firme Américaine « SunGard » à Tunis
durant plus de quatre ans.
Personnel 8
Téléphone +216 73 319 627
GSM +216 98 404 682
Email ahmed.ayadi@aacexpert.com
site Web http://aacexpert.wix.com/tunisia
Le cabinet Général Audit se propose d’accompagner ses clients dans plusieurs domaines
que nous allons décrire ci-dessous.
Le conseil fiscal.
Dans le domaine de l’audit, le cabinet exerce l’audit comptable et financier, ainsi que
l’audit interne. En concerne l’audit comptable et financier, il consiste en un examen des
états financiers afin de déterminer s’ils sont sincères, réguliers et donnent une image
fidèle du patrimoine et de la situation financière de l’entreprise. Dans ce cadre, le cabinet
effectue des missions d’audit contractuel ; Des missions d’audit légal (commissariat aux
comptes), ainsi que des missions d’audit des associations. Tout ceci dans le strict respect
des normes internationales d’audit (normes ISA).
Pour ce qui est de l’audit interne, il s’agit d’une activité indépendante et objective qui
permet de donner à une organisation une assurance sur le degré de maîtrise de ses
opérations, et lui apporter des conseils pour les améliorer. Le cabinet met en œuvre ce
type d’audit conformémentxxx.
Pour mieux protéger ses clients et accroitre leur crédibilité auprès des tiers, le cabinet se
propose de les accompagner lors de :
3. Organisation Interne
Ici, seront présentés les liens hiérarchiques qui existent entre les membres du cabinet
Général Audit, ainsi que les ressources qui lui permettent de garantir de son bon
fonctionnement.
3.2. Départements
Dans le contexte organisationnel, un département peut être défini comme étant une
subdivision des services proposés par l’entreprise. Ainsi, on retrouve deux principaux
Le cabinet Général Audit dispose de multiples ressources qui lui permettent d’assurer
son fonctionnement.
Il s’agit de :
Des ressources humaines : Le cabinet emploie en son sein neuf (9) personnes
dont : Les deux experts comptables(02) ; Deux comptables (2) et cinq auditeurs
(05).
Des logiciels : Il s’agit des logiciels tels que Compta Sig (pour la tenue de la
comptabilité) ; Master Paie (pour la gestion de la paie) ; Excel ; Word ; power
point …
Avant d’entamer les saisies comptables, il était nécessaire de collecter les pièces
justificatives, sans lesquelles les saisies ne pouvaient être effectuées. Parmi ces
documents on peut citer les factures, les pièces de caisse, les chèques, les attestations de
retenue à la source etc. Ensuite, il fallait enregistrer les pièces comptables dans les
journaux auxiliaires en fonction de la nature des opérations. Le logiciel comptable utilisé
pour ce faire est logiciel Compta Sig.
Cette activité consistait à ranger les pièces qui nous avaient été remise par les clients
dans des classeurs appelés chronos, et ceci en fonction de la nature de la pièce. Ainsi,
plusieurs rubriques pouvaient être retrouvées dans un chrono à savoir la rubrique banque
pour les relevés bancaires et chèques ; La rubrique achat pour les factures d’achats et
vente pour les factures de ventes …
- Dépôt des déclarations mensuelles auprès des différentes recettes des finances.
(voir annexe)
En effet, au cours de notre stage, nous avons participé à une mission d’inventaire des
stocks d’emballages d’une entreprise de la place. Pour ce faire, deux équipes constituées
chacune de 3 personnes ont été formés. Parmi ces trois personnes, deux étaient des
membres du cabinet général audit et la troisième était l’un des responsables du magasin
où étaient stockés les emballages.
L’aire géographique de l’entrepôt a été divisée en deux. Ainsi, Chacune des équipes
avait une aire à inventorier, et était munie d’une liste sur laquelle figuraient les noms et
références des différents types d’emballages entreposés dans le magasin, ainsi qu’un
espace réservé pour mentionner les quantités décomptées.
Après avoir inventorié un stock d’emballage, chacune des équipes devait marquer son
passage à l’aide d’une croix ou tout autre signe, suivi de son nom (équipe 1 ou 2).
Une fois que les deux équipes avaient terminées d’inventorier les aires qui leur avait été
attribué, il fallait effectuer une permutation d’aire géographique. C’est-à-dire que
chacune des équipes devait désormais inventorier l’aire qui avait été attribuée à l’autre, et
ceci afin d’avoir une meilleure assurance quant à la valeur des décomptes effectués.
En effet, nous avons été amené à nous rendre à plusieurs reprises auprès de la
municipalité de khezema pour que soit apposer le cachet de copies conformes sur les
copies des documents tels que les patentes ; les contrats...
Il s’agissait ici de faire des scans de factures ; quittances ; contrats ou autres documents
qui devaient être envoyés aux clients ou aux experts comptables.
Après avoir présenté plus haut le cabinet qui nous a accueilli dans le cadre de ce stage
ainsi que les travaux que nous y avons effectué, nous consacrerons cette section à la
présentation des avantages qui ressortent de ce stage, ainsi que des difficultés auxquelles
nous avons été confronté.
En effet, la période stage passée au sein du cabinet général audit nous a permis une
fois de plus de mettre en pratique les connaissances acquises en cours. Ainsi, nous
avons pu passer les écritures d’achat, de vente, de règlement des fournisseurs et
d’encaissement des créances comme cela nous a été appris en cours.
En effet, à travers les déclarations que nous devions déposer et les documents à faire
légaliser, nous avons pu découvrir ou se situe la municipalité de khezema ; Les
recettes des finances de finances telles que victor hugo, trocadero, mohammed xxxx .
Nous avons également pu découvrir ou se situent les recettes des finances de m’saken
et monastir , ainsi que le bureau de l’emploi de m’saken, et la cnss de monastir.
Nous faisions face à cette difficulté lorsque nous devions nous rendre auprès des
administrations.
En effet, certaines fois, nous étions confrontés à des agents des qui n’arrivaient pas à
communiquer en français, c’est à dire qui comprenaient ce que nous disions mais
n’arrivaient pas à nous répondre en français ou alors à formuler les questions qu’ils
avaient à nous poser en français. Dans ces cas-là, nous faisions appel à la comptable
qui, par appel téléphonique communiquaient avec eux et ensuite nous donnait des
directives à suivre.
.
Notre travail tout le long de cette section s’articulera autour de la présentation des
motivations et des types de fusion-acquisition.
1. L’extension
2. La consolidation
Les fusions-acquisitions peuvent être utilisées pour consolider la
position d’une organisation au sein de son industrie. En effet, rassembler
deux entreprises, notamment des entreprises concurrentes, peut avoir au plusieurs
effets bénéfiques.
Premièrement, cela accroît le pouvoir de négociation en réduisant la
concurrence, ce qui peut permettre à l’entreprise résultant de la
fusion d’augmenter ses prix.
3. Les capacités
Les fusions-acquisitions permettentd’accroître les capacités d’une
organisation. En effet, les entreprises technologiques telles que Cisco ou
Microsoft considèrent l’acquisition de start-up innovantes comme un
élément essentiel de leur effort de recherche et développement. Plutôt
que de concevoir des nouvelles technologies en interne, elles préfèrent
Les motivations financières concernent l’utilisation optimale des
ressources financières. On distingue trois principales motivations financières à
savoir :
1. L’efficience financière
Il est souvent efficient de rassembler une entreprise détenant des
excédents de trésorerie et une entreprise fortement endettée. En effet, la
seconde pourra ainsi réduire ses frais financiers et lever plus
facilement des fonds, alors que la première pourra généralement
réaliser la fusion à bon compte. De même, une entreprise dont le
cours de Bourse est élevé peut racheter d’autres entreprises de
manière très efficiente en proposant à leurs actionnaires de les payer
en actions plutôt qu’en numéraire.
2. L’optimisation fiscale
Il existe parfois des avantages fiscaux à rassembler deux entreprises. En
effet, si l’une d’elles est implantée dans un pays où la fiscalité est
réduite, l’autre aura intérêt à lui transférer ses bénéfices.
De plus, une entreprise très profitable peut aussi chercher à racheter
une autre quia accumulé des pertes, afin de réduire son niveau de
taxation.
Les fusions-acquisitions peuvent parfois servir les intérêts des dirigeants
plutôt que ceux des actionnaires.Ces motivations managériales sont de
deux ordres à savoir les ambitions personnelles et les effets de mode.
1. Les ambitions personnelles
Indépendamment de leur pertinence financière ou économique, les fusions
-acquisitions peuvent satisfaire les ambitions personnelles des dirigeants
de trois manières.
En effet, la rémunération des dirigeants peut être liée à des objectifs
de croissance à court terme ou de valorisation boursière, qui seront
plus facilement atteints au moyen d’une opérationd’acquisition
spectaculaire qu’avec une croissance interne plus lente et moins visible.
2. Les effets de mode
En période d’euphorie, les dirigeants peuvent être soumis à trois
types de pressions.
Premièrement, lorsque les fusions et acquisitions sont nombreuses, les
analystes financiers et les médias économiques risquent de critiquer
les entreprises prudentes, en leur reprochant leur conservatisme.
Deuxièmement, les actionnaires peuvent craindre que leur entreprise
1. La fusion horizontale
2. La fusion verticale
Elle consiste à acquérir des entreprises situées à des stades différents de la production
afin d'augmenter son pouvoir de marché en contrôlant l'accès aux matières premières (en
amont) et/ou aux circuits de distribution (en aval).
3. La fusion conglomérale
On parle de croissance conglomérale ou encore de diversification non -reliée ou de
convergence lorsque les acquisitions concernent des entreprises ayant des centres de
gravité différents. Autrement dit, l'activité de l'entreprise acquéreuse n'a aucun lien avec
Le principe sur lequel se basent ces opérations est la complémentarité des métiers en
termes de produits, de compétences, de clients. L'objectif de l'entreprise acquéreuse est
d'étendre son offre et sa base de clientèle. Elle cherchera à faire partager ses compétences
et ses actifs afin de réaliser des économies de taille.
Les principes généraux des fusions d’entreprises sont régies par les articles 408 à 427
du code des sociétés commerciales. De ces articles, nous avons pu ressortir les
conditions de réalisation; Les phases préparatoires, ainsi que les effets d’une fusion-
acquisition.
D’après les dispositions de l’article 412 du CSC, la fusion doit aboutir à la constitution
d’une société dont la majorité du capital doit être détenu par des personnes physiques ou
morales tunisiennes. En effet, étant donné que c’est la société absorbante qui survie au
terme de la fusion, son capital devra être détenu en majorité par des personnes
physiques ou morales tunisienne.
3. La libération du capital
D’après les dispositions de l’article 413 du CSC, la fusion ne peut être réalisée que si le
capital de chaque société concernée est entièrement libéré. Ainsi, pour la réalisation
d’une opération de fusion-acquisition, tant le capital de la société absorbante que celui de
la société absorbée doivent être libérés.
L’article 414 du CSC dispose que « La fusion entre sociétés privées et entreprises
publiques ou des sociétés faisant appel public à l’épargne est soumise aux dispositions en
vigueur ».
Cela signifie que toute entreprise publique qui décide d’acquérir une société privée ou
vice-versa doit obtenir au préalable une autorisation auprès de son ministère de tutelle, et
Cette mesure découle des dispositions de l’article 413 du code des sociétés commerciales
qui sont les suivantes :
« La fusion doit être précédée par un projet de fusion qui arrête et précise toutes les
conditions et les conséquences de l'opération. Le projet de fusion doit contenir :
- L’évaluation financière de l'actif et du passif selon les états financiers et une évaluation
économique de l’entreprise faite par un expert - comptable ou un expert spécialisé ;
- La date de la dissolution et celle de la fusion ainsi que la date à partir de laquelle les
actions ou les parts sociales nouvelles donneront le droit de participer aux bénéfices
sociaux ;
En effet, d’après les dispositions de l’article 417 (Modifié par l’art premier de la loi
n° 2005-65 du 27 juillet 2005) ,Un expert spécialisé inscrit sur la liste des experts
judiciaires désigné par ordonnance sur requête par le président du tribunal de première
instance dans le ressort duquel se trouve le siège social de l’une des sociétés concernées
par la fusion devra établir sous sa propre responsabilité un rapport écrit sur les modalités
de la fusion après avoir pris connaissance de tous les documents nécessaires.
4- La mise à la disposition des associés des documents prévus par l’article 418 du
code des sociétés commerciales.
En effet, l’article 418 du code des sociétés commerciales dispose que « deux mois avant
la réunion des assemblées, chaque société doit mettre à la disposition de ses associés ou
actionnaires les documents suivants :
- Le projet de fusion ;
- Le projet d'acte constitutif de la nouvelle société, ou s'il s'agit d'une absorption, le texte
intégral de modification à apporter aux statuts de la société absorbante ;
- Nom, prénom et nationalité des administrateurs ou gérants des sociétés qui participent à
la fusion. »
Selon l’article (16) du code des sociétés commerciales « sont soumis aux formalités de
dépôt et de publicité tous les actes et les délibérations ayant pour objet :
7. La modification de statuts;
Ainsi, l’acte de fusion, les procès-verbaux des AGE et tous autres documents les
accompagnants doivent être enregistrés à la recette des finances ; Déposés au greffe du
tribunal et faire l’objet d’une publicité dans un délai d’un mois à compter de l'inscription
de l'acte ou du procès-verbal de la délibération au registre de commerce.
En effet, la dissolution des sociétés absorbées s'effectue sans liquidation de celles-ci car
s'il devrait en être ainsi, les associés de la société absorbée deviendraient libres de leurs
engagements et aucune loi de majorité ne peut leur imposer de continuer à faire partie de
la société absorbante.
D’après les dispositions des articles 419 et 420 du CSC, les créanciers dont la créance
est antérieure à la publicité donnée au projet de fusion peuvent former opposition à celui-
ci dans un délai de trente jours à partir de la publication du projet de fusion approuvé.
Cette opposition doit être faite auprès du président de la chambre commerciale ou le cas
échéant auprès du président du tribunal de première instance territorialement compétent.
Lorsque les créanciers acceptent les sûretés qui leur sont proposées, ces sûretés font
l'objet d'une publicité au JORT. Ainsi, lorsqu'une créance se trouve garantie par un
cautionnement, le cautiant doit manifester expressément sa volonté de transférer ou de ne
pas transférer son cautionnement au profit de la société à constituer.
Dans le cas où cette assemblée spéciale n'approuverait pas la fusion, les porteurs de
certificats d'investissement ou de titres participatifs ainsi que les obligataires disposent
également de la même manière que les créanciers d'un droit d'opposition à la fusion régi
par les mêmes dispositions prévues pour les créanciers.
D’après les dispositions de l’article 15 du code de travail, Les contrats de travail des
salariés et cadres de chacune des sociétés qui participent à la fusion sont de plein droit
transmis à la société absorbante.
Cette partie sera dédiée à la présentation des problèmes financiers que posent les
opérations de fusion-acquisition. Ainsi, nous aborderons tour à tour l’évaluation des
sociétés fusionnantes ; La détermination de la parité d’échange des titres ; Le calcul du
nombre d’actions à émettre par la société absorbante et enfin la prime de fusion.
Déterminer les valeurs réelles des titres de chacune des sociétés fusionnantes est une
étape importante car ce sont ces valeurs qui vont permettre d'établir la parité d’échange.
Les méthodes patrimoniales se basent sur la valorisation des éléments constituant l’actif
et le passif de l’entreprise. Elles visent à dégager une valeur de marché pour le patrimoine
de l’entreprise à partir de ses comptes annuels. Dans les lignes qui suivent, nous ferons
un bref exposé de chacune d’entre elles.
Selon cette méthode la valeur de l’entreprise est égale à son actif net comptable, qui est
égale à la différence entre le total des actifs et le total des dettes.
Cette méthode vise à pallier aux défauts de la méthode de l'actif net comptable. En effet,
elle consiste à réévaluer tous les postes de l’actif et du passif, faisant ainsi apparaître des
plus-values ou moins-values.
Ces réévaluations sont nécessaires dans la mesure où elles permettent de passer d’une
lecture comptable à une lecture économique du bilan d’une entreprise.
Cette méthode n’est cependant pas adaptée aux entreprises connaissant une évolution
rapide (Start- up, haute technologie) pour lesquelles les derniers comptes publiés ne
donnent pas une image réelle de son potentiel.
Ces méthodes valorisent l'entreprise à partir de sa capacité à générer à moyen terme des
flux de revenus (cash-flows, dividendes, bénéfices ...). La valorisation d'une société selon
une approche actuarielle est basée sur une estimation des futurs flux de revenus générés
par une société, compte tenu du risque de l'actif économique. Autrement dit, les flux de
trésorerie futurs vont être actualisés à un taux appelé taux d'actualisation, qui reflète le
risque de l'entreprise.
Certains, utiliseront les bénéfices futurs de l'entreprise, et d'autres, se baseront sur les
«cash-flows» futurs ou encore les dividendes versés. Le choix sera en faveur des flux qui
reflètent le plus la richesse de l'entreprise.
Suivant ce modèle, la valeur d’une entreprise peut être calculée selon la formule qui
suit :
V = ∑ t=1 Dt / (1+r)t
r = taux d’actualisation
Egalement désignée sous le terme discounted cash flows (DCF), elle s’appuie sur le
principe selon lequel la valeur d’une entreprise est égale à la somme de ses flux de
trésoreries disponibles ou « Free cash flows » futurs, actualisés à un taux reflétant
l’exigence de rémunération des pourvoyeurs de fond de l’entreprise appelé cout moyen
pondéré du capital ( CMPC).
La formule mathématique de valorisation par la méthode des discounted cash flows est
la suivante :
V= ∑ FCF a* (1 + t) - a + V r* (l + t) – n
a = Année de la prévision
Vr = valeur terminale
Le Good will se défini comme étant l'excédent de la valeur globale d'une entreprise à une
date donnée, sur la juste valeur attribuée aux éléments identifiables de son actif à cette
date. Cet excédent est un élément d'actif incorporel qui tire sa source des bonnes relations
de l'entreprise avec ses clients, de ses ressources humaines, d'un emplacement favorable,
de sa réputation et de nombreux autres facteurs qui permettent à l'entreprise de réaliser
des bénéfices supérieurs à la normale.
La valeur de l’entreprise par la méthode basée sur le Goodwill est donnée par la formule
suivante : V=ANCC + GW
Gw= Goodwill
La méthode directe
La méthode indirecte
𝐺𝑊 = 𝑉𝑅 – (𝐴𝑁𝐶𝐶 /2)
L'approche comparative valorise une société à partir de données sur des sociétés
présentant un profil comparable (opérations comparables, indices de référence, données
financières de concurrents…).
Ce ratio exprime le nombre d’année de bénéfice qu’un investisseur est prêt à payer pour
acquérir une entreprise. Si le PER d’une société X et de 10 par exemple, cela signifie que
les investisseurs sont disposés à payer cette société 10 fois son résultat net.
Si ce ratio est inférieur à 1, les analystes financiers considèrent que la société est sous-
évaluée car, cela revient à dire que la société vaut moins que sa valeur comptable. Si le
ratio est supérieur à 1, la société est réputée surévaluée.
Il permet de mesurer combien de fois le chiffre d'affaires est intégré dans la valorisation
finale de la société.
La parité de change désigne le rapport d’échange des actions de l’absorbée contre les
actions de l’absorbante. Ainsi, la parité d’échange permet de déterminer le nombre
d’actions de la société bénéficiaire des apports auquel donneront droit une ou plusieurs
actions de da la société apporteuse.
L'apport reçu par la société absorbante de la société absorbée étant rémunéré par la
remise d'actions nouvelles, il convient donc à de déterminer le nombre d’actions à
émettre par la société absorbante.
Des liens de participation peuvent exister entre les sociétés qui décident de fusionner.
En effet, L'absorbante peut détenir une participation dans l'absorbée ; L'absorbée peut
détenir une participation dans l'absorbante ou alors il peut exister de participations
réciproques entre les deux sociétés.
Dans cette situation, deux solutions sont convenable: La fusion allotissement ou la fusion
renonciation.
4. La prime de fusion
Lorsque la valeur réelle des actions ou des parts de la société absorbante excède leur
valeur nominale, il convient de calculer la prime de fusion qui est obtenue en faisant la
différence entre la valeur des biens reçus en apport et le montant de l’augmentation de
capital de la société absorbante.
Ici, nous traiterons des problèmes comptables que pose l’opération de fusion-
acquisition.
En effet, Les apports effectués par la société absorbée doivent être inscrits dans les
comptes de la société absorbante pour les valeurs figurant dans le traité d’apport. Ces
apports peuvent être comptabilisés pour leur valeur comptable, ou pour leur valeur
réelle, dépendamment de la situation de contrôle des sociétés à la date de l’opération,
ainsi que du sens de l’opération.
Ainsi, nous présenterons tout d’abord ce qu’il faut entendre par situation de contrôle et
sens de l’opération avant de d’aborder le problème la valeur à retenir pour la
comptabilisation des apports.
Il s’agit ici de déterminer si les sociétés participant à la fusion sont sous contrôle
commun ou sous contrôle distinct.
Contrôle commun
On parle de contrôle commun lorsqu’avant la fusion, une des sociétés contrôle l’autre, ou
les deux sociétés sont sous le contrôle d’une société mère.
Contrôle distinct
On parle de contrôle distinct lorsqu’ avant la fusion, aucune des sociétés ne contrôle
l’autre, ou ces deux sociétés ne sont pas sous le contrôle d’une même société mère.
b. Le sens de l’opération
Fusion à l’endroit
Fusion à l’envers
Comme nous l’avons mentionné plus haut, la valeur à retenir pour la comptabilisation des
apports effectués par la société absorbée est fonction de la situation de contrôle des
sociétés à la date de l’opération, ainsi que du sens de l’opération.
En cas de contrôle commun, qu’il s’agisse d’une fusion à l’endroit ou à l’envers, les
apports effectués par la société absorbée doivent être comptabilisés pour leur valeur
comptable.
a. La date d’acquisition
« A compter de la date d'acquisition, un acquéreur doit : (a) intégrer à l'état de résultats,
les résultats de l'entreprise acquise; et (b) comptabiliser au bilan les actifs et passifs
identifiables de l'entreprise acquise et tout goodwill ou goodwill négatif provenant de
cette opération. »
Plus
15. Tous les autres coûts directement attribuables à l'acquisition (coûts d'inscription et
d'émission de titres, ainsi que les honoraires versés aux professionnels comptables,
aux conseils juridiques, aux évaluateurs et autres consultants intervenus pour
effectuer l'acquisition…)
D’après le paragraphe 21 de la norme comptable 38, les actifs et les passifs concernés
ici sont ceux qui existaient à la date d’acquisition, ainsi que tout passif comptabilisé
selon le paragraphe 26.
Ils doivent être comptabilisés de façon séparée à la date d'acquisition si, et seulement si :
(a) il est probable que tous les avantages économiques futurs s'y rapportant iront à
l'acquéreur ou que des ressources représentatives d'avantages économiques futurs
sortiront de chez l'acquéreur;
Et
(b) l'on dispose d'une évaluation fiable de leur coût ou de leur juste valeur.
Goodwill positif
Goodwill négatif
Dans la mesure où le goodwill négatif correspond à des pertes et des dépenses futures
attendues identifiées dans le plan d'acquisition de l'acquéreur, qui peuvent être évaluées
de manière fiable, mais qui ne représentent pas à la date d'acquisition des passifs
identifiables, cette fraction du goodwill négatif doit être comptabilisée en produits dans
l'état de résultat lorsque les pertes et les dépenses futures sont comptabilisées.
Dans la mesure où il ne correspond pas à des pertes et des dépenses futures identifiables
attendues pouvant être évaluées de manière fiable à la date d'acquisition, il doit être
comptabilisé en produit dans l'état de résultat, de la manière suivante :
16. le montant du goodwill négatif n'excédant pas les justes valeurs des actifs non
monétaires identifiables acquis doit être comptabilisé en produits sur une base
Aux termes du paragraphe VII septies nouveau de l’article (48) du code de l’IRPP & de
l’IS (Impôt sur les revenus des personnes physiques & Impôt sur les sociétés), la plus-
value d’apport dégagée sur les éléments d’actifs autres que les marchandises faisant
l’objet de l’exploitation est admise en déduction du bénéfice imposable. Ce qui signifie
en d’autres termes que celle-ci est exonérée de l’impôt sur les sociétés. Cependant, cette
exonération n’est applicable qu’aux fusions société soumise à l’Impôt sur les sociétés.
Si parmi les éléments apportés figurent des créances provisionnées ou une provision pour
risques et charges qui a été constituée chez la société absorbée puis réintégrée au résultat
fiscal (provision non déductible ) au cours de l'exercice de sa constitution, sa reprise chez
l'absorbante ne peut être effectuée en franchise d'impôt comme cela aurait été le cas si la
provision avait été constituée chez la même société, puisque l'élément provisionné est
apporté pour son montant net.
Dans ce cas, la société absorbée est tenue de facturer à la société absorbante le reliquat de
TVA initialement déduite.
1. L’acte de fusion
Les opérations de fusion bénéficient de l’enregistrement au droit fixe de 150 dinars par
acte. Dans le cas où l’actif des sociétés comprend des immeubles, les droits suivants sont
exigibles :
La prise en charge du passif grevant les apports dans le cadre des opérations de fusion de
sociétés est enregistrée au droit fixe de 150 dinars par acte. Toutefois et du fait que
conformément aux dispositions du paragraphe II de l’article 19 du code des droits
d’enregistrement et de timbre, il ne peut être perçu cumulativement pour un même acte
plus qu’un droit fixe, si l’acte constatant l’opération de fusion prévoit la prise en charge
du passif grevant les apports, un seul droit fixe de 150 D reste exigible.
Dans ce chapitre, il sera question pour nous de présenter de manière pratique les travaux
réalisés par le cabinet dans le cadre de l’opération de fusion-absorption. Ainsi, notre
travail sera organisé de la manière suivante : Dans un premier temps, nous
commencerons par présenter les sociétés fusionnantes (section 1). Ensuite, nous entrerons
dans le vif du sujet en présentant les travaux réalisés par le cabinet dans le cadre de cette
opération de fusion (section 2). La troisième et dernière partie de ce chapitre sera quant -à
-elle dédiée à l’analyse des risques liées à cette opération, constituant ainsi la réponse à
notre problématique.
I. La société absorbante
1. Son activité
La société absorbante est une société de participation. Son objet est la prise de
participation et l’administration des sociétés.
2. Sa constitution
Il s’agit d’une société tunisienne constituée le 17 Mars 20XX sous forme de société
anonyme ne faisant pas appel public à l’épargne et pour une durée de 99 ans.
Le capital social de cette société s’élève actuellement à Sept Million Cent Cinquante
Mille (7.150.000) Dinars divisé en Soixante Onze Mille Cinq Cent (71.500) actions de
100 DT de nominal chacune, entièrement libérées et détenues par les actionnaires
suivants :
4. Exercice social
1. son activité
La société absorbée a pour objet la production des fils et torons en acier destinés au
marché local et au marché étranger. Du fait de cette activité, elle est soumise au régime
partiellement exportateur.
2. Sa constitution
La société absorbée a été constituée le xxx sous la forme d’une société anonyme ne
faisant pas appel public à l’épargne, et ce pour une durée de 99 ans.
4. Exercice social
L’exercice social de la société absorbée s’étend du 01 Janvier au 31 Décembre.
Motivations de la fusion
Chez la société absorbée
1. régulariser sa situation juridique (suite à la constatation de pertes
dépassant la moitié de son capital social.)
2. restructurer ses capitaux permanents (suite à la constatation de pertes lors
des exercices antérieurs, dont le cumul dépasse la moitié de son capital
social.)
Chez la société absorbante
Car la rentabilité des capitaux investis par celle-ci provient de l’activité
industrielle de la société absorbante.
Uel9q09q0078
Section 2 : travaux de fusion
CONCLUSION GENERALE
Parvenu au terme de ce travail qui portait sur les préalables pour la réalisation
d’une mission d’assistance comptable , il ressort qu’avant d’entamer la réalisation d’une
mission d’assistance comptable, les dirigeants du cabinet doivent d’abord accepter la
mission, la planifier, et ensuite constituer l’équipe qui sera en charge de la mission. Il en
ressort également qu’avant l’entame de la mission, les responsable de dossiers doivent
maitriser la démarche de travail à adopter, et avoir certaines aptitudes telles que être de
bon communicateur , être rigoureux et organisé , savoir faire preuve de bon sens…. En
définitive, nous pensons que le stage au sein du cabinet AEC nous a été très bénéfique
car il nous a une fois de plus donné l’opportunité d’explorer le monde professionnel ; il
nous a permis de mettre en pratique nos connaissances théoriques; il nous a permis de
mieux comprendre certains aspects techniques de la comptabilité et nous a surtout
donné de pouvoir apprendre des choses nouvelles. Toutefois, nous ne perdons pas de
vue que même si nous avons gagné en expérience grâce à ce stage, ce n’est qu’une
infime partie du milieu professionnel que nous avons appréhendé. Autrement dit, nos
prochains stages nous permettront d’aller plus loin dans la découverte du monde
professionnel.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
MEMOIRES
Nuwokpo, C., (2012) Analyse de l’exécution des missions d’assistance
comptable : cas du cabinet Bassirou Ndiaye & Associés.
OUVRAGE
Code général des impôts du Cameroun.
WEBOGRAPHIE
https: //WIKIPEDIA.org
https:www.memoireonline.com
ANNEXES
SOMMAIRE…………………………………………………………………………………………...I
DEDICACE……………………………………………………………………………………………II
REMERCIEMENTS…………………………………………………………………………………III
LISTE DES ABREVIATIONS………………………………………………………………………IV
INTRODUCTION GENERALE.....................................................................................................................1
CHAPITRE 1 : PRESENTATION DU CABINET............................................................................2
SECTION 1 : HISTORIQUE, EVOLUTION ET SERVICES PROPOSES PAR LE CABINET..................2
I. Historique et évolution.............................................................................................................................2
I.1 Historique................................................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.2 Evolution................................................................................................Erreur ! Signet non défini.
II. Services proposés par le cabinet...........................................................................................................3
II.1.Le domaine comptable......................................................................................................................3
II.2. Le domaine fiscal.............................................................................................................................4
II.3. Le domaine de l’audit......................................................................................................................4
II.4 . Le domaine social...........................................................................................................................4
II.5. Le domaine juridique.......................................................................................................................5
II.6. Le domaine financier.............................................................................Erreur ! Signet non défini.
SECTION 2 : STRUCTURE ET FONCTIONNEMENT DU CABINET AEC Erreur ! Signet non défini.
I. Structure du cabinet.................................................................................................................................5
I.1 Le département juridique et fiscal............................................................Erreur ! Signet non défini.
I.1.1 Dans le cadre juridique.....................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.1.2 Dans le cadre fiscal...........................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.1.3 Dans le cadre social..........................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.2. Le département comptable................................................................................................................6
I.3. Le département audit.........................................................................................................................6
I.4. Le département paie................................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.5. Le service administratif..........................................................................Erreur ! Signet non défini.
I.6. Le service informatique (I.T).................................................................Erreur ! Signet non défini.
II. Fonctionnement du cabinet....................................................................................................................7
CHAPITRE 2 : DEROULEMENT DU STAGE......................................................Erreur ! Signet non défini.
SECTION 1 : LES TRAVAUX COMPTABLES....................................................Erreur ! Signet non défini.
I. Les travaux relatifs à la tenue de la comptabilité....................................................................................8
I.1. Les rapprochements bancaires...............................................................Erreur ! Signet non défini.
II.1.2. Avoir des connaissances en matière d’outils informatiques et bureautiques liés à la profession
.....................................................................................................Erreur ! Signet non défini.
II.1.3. La maitrise de la démarche de travail à adopter..............................Erreur ! Signet non défini.
II.1.3.1. La recherche documentaire et la revue analytique..................Erreur ! Signet non défini.
II.1.3.2. La planification des travaux.....................................................Erreur ! Signet non défini.
II.1.3.3. Le suivi des travaux réalisés....................................................Erreur ! Signet non défini.
II.1.3.4. La formalisation du dossier de travail annuel.........................Erreur ! Signet non défini.
II.2. Les qualités requises..............................................................................Erreur ! Signet non défini.
CONCLUSION GENERALE.........................................................................................................................13
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES......................................................................................................13
ANNEXES.......................................................................................................................................................13
TABLE DES MATIERES..............................................................................................................................13