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La procédure de sauvegarde

• L’apurement du passif : évalue l’ensemble des dettes.


• Les conditions de sauvegarde :
1-pas être en cessation de paiement
2-il faut que les difficultés soient réelles et existantes

L’article 561 :
• Conditions d'Éligibilité : Pour pouvoir bénéficier de la procédure de sauvegarde, une
entreprise doit faire face à des difficultés qu'elle n'est pas en mesure de surmonter et qui
pourraient la conduire à la cessation de paiement à court terme. Importamment, au
moment de la demande, l'entreprise ne doit pas encore être en cessation de paiement.
• Dépôt de la Demande : Le chef d'entreprise doit déposer une demande au secrétariat
greffe du tribunal compétent. Cette démarche initiale est cruciale et doit être effectuée
avec soin.
• Contenu de la Demande : La demande doit exposer clairement la nature des difficultés
rencontrées par l'entreprise qui menacent la continuité de son exploitation. Cette
explication doit être précise et argumentée.
• Documents Requis : L'article 577 mentionné dans votre description spécifie
vraisemblablement les documents nécessaires à joindre à la demande. Ces documents
sont essentiels pour étayer la demande et peuvent inclure des états financiers, des rapports
d'activité, et d'autres justificatifs pertinents.
• Cas de Documents Manquants : Si certains des documents requis ne peuvent être
fournis, ou seulement de manière incomplète, le chef d'entreprise doit expliquer
pourquoi. Cette explication est nécessaire pour que le tribunal puisse comprendre les
raisons de l'absence ou de l'incomplétude des documents.
• Documents Supplémentaires : Le chef d'entreprise peut également soumettre tout autre
document qui peut aider à démontrer clairement les difficultés économiques de
l'entreprise. Ces documents supplémentaires peuvent s'avérer utiles pour renforcer la
demande.
• Frais de Procédure : Lors du dépôt de la demande, le président du tribunal détermine un
montant à verser pour couvrir les frais liés à la publicité et à l'administration de la
procédure. Ce montant doit être payé rapidement à la caisse du tribunal par le chef
d'entreprise.
• la liste des documents à joindre à la demande :

Article 577 (Remplacé à compter du 23 avril 2018, loi n° 73-17 du 2 chaabane 1439 [19
avril 2018], article 1er et 2, IV, sous dahir
n° 1-18-26 du 2 chaabane 1439 [19 avril 2018])
Le chef de l'entreprise dépose sa demande au greffe du tribunal. Sa demande énonce les
causes de la cessation de paiement.
La demande doit être accompagnée notamment des documents suivants :
les états de synthèse du dernier exercice comptable, visés par le commissaire aux comptes
s'il en existe ;
l'énumération et l'évaluation de tous les biens mobiliers et immobiliers de l'entreprise ;
la liste des débiteurs avec l'indication de leurs adresses, le montant des droits de
l'entreprise et garanties à la date de
cessation de paiement ;
la liste des créanciers avec l'indication de leurs adresses, le montant de leurs créances et
garanties à la date de
cessation de paiement ;
le tableau des charges ;
la liste des salariés, ou leurs représentants s'ils existent ;
copie du modèle 7 du registre de commerce ;
le bilan de l'entreprise pendant le dernier trimestre.
Les documents présentés doivent être datés et visés par le chef de l'entreprise.
Dans le cas où l'un des documents susmentionnés n'ai pas fourni ou ne peut l'être
qu'incomplètement, le tribunal met en
demeure le chef de l'entreprise de fournir ou compléter ledit document.
Dans tous les cas, le tribunal peut ordonner toute mesure utile pour s'assurer de la
cessation de paiement de l'entreprise, y
compris le fait d'obtenir communication, nonobstant toute disposition législative
contraire, par le commissaire aux comptes,
s'il en existe, les représentants des salariés, les administrations de l'État et les autres
personnes de droit public, les
établissements de crédit et les organismes assimilés, les organismes financiers ou toute
autre partie, des renseignements de
nature à lui donner une exacte information sur la situation économique, financière et
sociale de l'entreprise.
Lors du dépôt de la demande d'ouverture de la procédure de redressement, le président du
tribunal fixe un montant pour
couvrir les frais de publicité et d'administration de la procédure, devant être versé sans
délai à la caisse du tribunal par
l'entreprise.
Lorsque l'entreprise est incapable d'effectuer ce paiement, les frais précités peuvent être
payés par le créancier ayant un
intérêt dans l'ouverture de la procédure de redressement. Dans ce cas, les frais précités
sont réputés créances de l'entreprise.

Ces documents sont indispensables pour déposer la demande.

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L’article 562 :
• Obligation du Projet de Plan de Sauvegarde : Lors du dépôt de la demande de
sauvegarde, il est impératif pour le chef d'entreprise d'inclure un projet de plan de
sauvegarde. Ce document est fondamental pour la recevabilité de la demande. Sans ce
projet de plan, la demande de sauvegarde peut être rejetée pour irrecevabilité.
• Contenu du Projet de Plan de Sauvegarde : Le projet de plan doit être exhaustif et
détaillé. Il doit décrire tous les engagements et les mesures que l'entreprise compte
prendre pour surmonter ses difficultés. Ces engagements et mesures doivent viser la
sauvegarde de l'entreprise et le maintien de son activité.
• Mesures pour Maintenir l'Activité et les Financements : Le plan doit détailler
comment l'entreprise envisage de maintenir ses opérations commerciales et ses
financements. Cela peut inclure des stratégies de restructuration, des plans de réduction
des coûts, des mesures pour améliorer l'efficacité opérationnelle, ou l'obtention de
nouveaux financements.
• Modalités d'Apurement du Passif : Le projet doit également préciser comment
l'entreprise compte gérer et rembourser ses dettes. Cela implique une stratégie
d'apurement du passif, qui peut inclure des négociations avec les créanciers pour
restructurer les dettes, des échéanciers de paiement, ou d'autres arrangements financiers.
• Garanties pour l'Exécution du Projet : Enfin, le plan doit inclure des garanties qui
assurent l'exécution des engagements pris. Ces garanties visent à rassurer les créanciers et
les parties prenantes que le plan sera mis en œuvre de manière efficace et dans le respect
des termes établis.

L’article 563 :
• Audition du Chef d'Entreprise : Le tribunal est tenu d'entendre le chef de l'entreprise
en chambre du conseil. Cette audition doit avoir lieu dans les quinze jours suivant la date
du dépôt de la demande de sauvegarde. Cette étape permet au chef d'entreprise de
présenter directement la situation de son entreprise et les raisons justifiant la demande de
sauvegarde.
• Obtention d'Informations Supplémentaires : Avant de prendre une décision, le
tribunal peut requérir des informations complémentaires concernant la situation
financière, économique et sociale de l'entreprise. Cela implique une analyse approfondie
de la santé de l'entreprise au-delà des documents fournis dans la demande initiale.
• Assistance par un Expert : Le tribunal a la possibilité de se faire assister par un expert.
L'expertise peut concerner différents aspects de l'entreprise, comme ses finances, ses
opérations, ou ses perspectives économiques. L'intervention d'un expert aide le tribunal à
mieux comprendre la situation de l'entreprise et à prendre une décision éclairée.
• Non-Opposabilité du Secret Professionnel : Selon cet article, le secret professionnel ne
peut être opposé au tribunal. Cela signifie que certaines informations normalement
protégées par le secret professionnel doivent être divulguées au tribunal dans le cadre de
cette procédure.
• Application de l'Article 584 : Les dispositions de l'article 584 sont également
applicables. Bien que le contenu de cet article ne soit pas précisé ici, il se rapporte
généralement aux effets du jugement d'ouverture de la procédure de sauvegarde et aux
formalités de publicité et de notification qui en découlent.

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Question : Quel est l'objectif principal de la procédure de sauvegarde selon
l'article 560 modifié par la loi n° 73-17 ?
Options :
A) La procédure de sauvegarde vise principalement à la liquidation rapide
des actifs de l'entreprise.
B) L'objectif de la procédure de sauvegarde est de permettre à l'entreprise
de surmonter ses difficultés afin de garantir la poursuite de son activité, le
maintien de l'emploi et l'apurement du passif.
C) Cette procédure est conçue pour faciliter la cession de l'entreprise à un
nouveau propriétaire.
D) L'objectif est de suspendre toutes les opérations commerciales de
l'entreprise jusqu'à ce qu'une solution soit trouvée.
B) L'objectif de la procédure de sauvegarde est de permettre à l'entreprise de
surmonter ses difficultés afin de garantir la poursuite de son activité, le
maintien de l'emploi et l'apurement du passif.

Question : Selon l'article 560 tel que modifié par la loi n° 73-17, quels sont
les objectifs de la procédure de sauvegarde pour une entreprise ?
Options :
A) Permettre la continuation des activités commerciales de l'entreprise en
dépit des difficultés financières.
B) Garantir la liquidation des actifs de l'entreprise dans les meilleurs
délais.
C) Assurer la préservation des emplois et éviter les licenciements massifs.
D) Faciliter la cession de l'entreprise ou la vente de ses actifs.
E) Mettre en place des mesures pour l'apurement et la restructuration du
passif de l'entreprise.
F) Suspendre temporairement toutes les activités de l'entreprise pour
permettre une réorganisation interne.
A) Permettre la continuation des activités commerciales de
l'entreprise en dépit des difficultés financières, C) Assurer la
préservation des emplois et éviter les licenciements massifs, et E)

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Mettre en place des mesures pour l'apurement et la restructuration
du passif de l'entreprise.

L’article564 :
• Vérification de l'État de Cessation de Paiements : Cet article s'applique si, après
l'ouverture de la procédure de sauvegarde, il s'avère que l'entreprise était en réalité en
cessation de paiements à la date du jugement prononçant l'ouverture de cette procédure.
La cessation de paiements se produit lorsqu'une entreprise est incapable de faire face à
son passif exigible avec son actif disponible.
• Constatation et Datation de la Cessation de Paiements : Si une telle situation est
découverte, le tribunal est tenu de constater officiellement la cessation de paiements et de
fixer sa date. Cette datation doit être conforme aux dispositions de l'article 713, qui
détaille la manière de déterminer la date exacte de la cessation de paiements.
• Conversion de la Procédure de Sauvegarde : Suite à cette constatation, le tribunal doit
prononcer la conversion de la procédure de sauvegarde en une autre procédure : soit le
redressement judiciaire, soit la liquidation judiciaire. Le choix entre ces deux options
dépend de divers facteurs, notamment de la gravité de la situation financière de
l'entreprise et de ses perspectives de redressement.
• Redressement Judiciaire : Si la procédure de sauvegarde est convertie en redressement
judiciaire, le tribunal peut prolonger la durée de préparation de la solution de
redressement. Cette prolongation doit respecter les dispositions du 2ème alinéa de
l'article 595, qui établit les règles concernant la durée et les conditions de cette
prolongation.
• Liquidation Judiciaire : Si la situation de l'entreprise est jugée irrémédiable, la
procédure peut être convertie en liquidation judiciaire, entraînant la vente des actifs de
l'entreprise pour payer ses dettes.

Question : Concernant la procédure de sauvegarde selon les articles


561, 562 et 563 du Code de commerce, modifiés par la loi n° 73-17,
quelle affirmation est correcte ?
Options :
A) Une entreprise en cessation de paiement peut demander l'ouverture
d'une procédure de sauvegarde.
B) Le chef d'entreprise doit déposer sa demande de sauvegarde sans
inclure un projet de plan de sauvegarde.
C) Le tribunal statue sur l'ouverture de la procédure de sauvegarde sans
nécessité d'entendre le chef d'entreprise.
D) La procédure de sauvegarde peut être demandée par une entreprise

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confrontée à des difficultés qu'elle ne peut surmonter, susceptibles de
mener à une cessation de paiement.
E) Le tribunal ne peut pas requérir des informations supplémentaires
sur la situation financière, économique et sociale de l'entreprise.
F) Le secret professionnel est opposable au tribunal dans le cadre de la
procédure de sauvegarde.

D) La procédure de sauvegarde peut être demandée par une entreprise


confrontée à des difficultés qu'elle ne peut surmonter, susceptibles de
mener à une cessation de paiement.

Question : Selon les articles 561, 562 et 563 du Code de commerce,


modifiés par la loi n° 73-17, quelles sont les affirmations correctes
concernant la procédure de sauvegarde ?
Options :
A) Le tribunal doit statuer sur la demande de sauvegarde uniquement
sur la base des documents fournis par le chef d'entreprise.
B) Le secret professionnel peut être invoqué pour refuser de fournir
certaines informations au tribunal dans le cadre de la procédure de
sauvegarde.
C) Le chef d'entreprise doit accompagner sa demande d'une évaluation
de l'actif et du passif de l'entreprise, sans nécessité de présenter un plan
de sauvegarde.
D) Une entreprise doit être en état de cessation de paiements pour
demander l'ouverture d'une procédure de sauvegarde.
E) Le tribunal peut se faire assister par un expert pour évaluer la
situation de l'entreprise avant de statuer sur la demande de sauvegarde.
F) Le chef d'entreprise doit inclure un projet de plan de sauvegarde
avec sa demande, détaillant les engagements pour sauvegarder
l'entreprise, maintenir son activité, ses financements et les modalités
d'apurement du passif.

E) Le tribunal peut se faire assister par un expert pour évaluer la


situation de l'entreprise avant de statuer sur la demande de sauvegarde.
F) Le chef d'entreprise doit inclure un projet de plan de sauvegarde
avec sa demande, détaillant les engagements pour sauvegarder

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l'entreprise, maintenir son activité, ses financements et les modalités
d'apurement du passif.

Les articles 566,567,568 :


Article 566
Gestion par le Chef d'Entreprise : Ce texte stipule que le chef d'entreprise continue d'assurer
les opérations de gestion de l'entreprise pendant la procédure de sauvegarde. Cela signifie qu'il
garde la main sur les activités quotidiennes et les décisions opérationnelles.

• Contrôle des Actes de Disposition : Cependant, pour les actes de disposition, c'est-à-
dire les décisions qui affectent substantiellement les actifs de l'entreprise (comme la vente
d'actifs importants), le chef d'entreprise demeure sous le contrôle du syndic
(administrateur judiciaire).
• Exécution du Plan de Sauvegarde : De même, l'exécution du plan de sauvegarde est
soumise au contrôle du syndic. Le syndic est tenu d'adresser un rapport sur ces aspects au
juge-commissaire, qui supervise la procédure.

Article 567
Inventaire du Patrimoine : Dès l'ouverture de la procédure de sauvegarde, le chef d'entreprise
est obligé de dresser un inventaire détaillé du patrimoine de l'entreprise, incluant les garanties qui
grèvent ce patrimoine.

• Liste des Biens Revendiqués : L'inventaire doit être accompagné d'une liste, visée par le
chef d'entreprise, mentionnant les biens qui pourraient être revendiqués par des tiers.
• Accessibilité de l'Inventaire : Cet inventaire doit être mis à la disposition du juge-
commissaire et du syndic.
• Droit de Revendication : L'absence de cet inventaire ne fait pas obstacle aux actions en
revendication ou en restitution de la part des tiers.

Article 568
Accès aux Documents et Livres Comptables : Tout tiers détenteur de documents ou livres
comptables concernant l'entreprise est tenu de les rendre disponibles au syndic pour examen.

• Astreinte en Cas de Non-Compliance : Si ces documents ne sont pas fournis, le juge-


commissaire peut imposer une astreinte (une sorte de pénalité financière) au tiers
détenteur.

En somme, ces articles mettent en place un cadre rigoureux pour la gestion et le contrôle
de l'entreprise en procédure de sauvegarde, en soulignant le rôle du chef d'entreprise, du
syndic, et du juge-commissaire, ainsi que les obligations relatives à l'inventaire des biens
et la mise à disposition des documents comptables. Cela vise à assurer une transparence
et une supervision efficaces tout au long de la procédure de sauvegarde.

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Question : Selon les articles 566, 567 et 568 du Code de commerce,
modifiés par la loi n° 73-17, quelles sont les affirmations correctes
concernant les obligations et le contrôle durant la procédure de
sauvegarde ?
Options :
A) Le chef d'entreprise n'est plus responsable des opérations de gestion
une fois la procédure de sauvegarde ouverte.
B) Les actes de disposition du chef d'entreprise ne requièrent aucun
contrôle extérieur durant la procédure de sauvegarde.
C) L'inventaire du patrimoine de l'entreprise et les biens susceptibles
d'être revendiqués par un tiers doivent être dressés et rendus
disponibles au juge-commissaire et au syndic.
D) Les tiers détenant des documents et livres comptables relatifs à
l'entreprise ne sont pas tenus de les mettre à disposition du syndic.
E) Le chef d'entreprise doit faire un rapport direct au tribunal
concernant l'exécution du plan de sauvegarde.
F) En cas de non-fourniture des documents comptables par un tiers, le
juge-commissaire peut imposer une astreinte.

C) L'inventaire du patrimoine de l'entreprise et les biens susceptibles


d'être revendiqués par un tiers doivent être dressés et rendus
disponibles au juge-commissaire et au syndic. F) En cas de non-
fourniture des documents comptables par un tiers, le juge-commissaire
peut imposer une astreinte.

Question : En se référant aux articles 566, 567 et 568 du Code de commerce, modifiés par la loi
n° 73-17, quelle(s) affirmation(s) est/sont correcte(s) concernant les responsabilités et les
procédures durant la procédure de sauvegarde d'une entreprise ?
Options :
A) Tous les actes de gestion courante de l'entreprise doivent être supervisés et approuvés par le
syndic.
B) Le chef d'entreprise doit établir un inventaire du patrimoine de l'entreprise, y compris les
garanties qui le grèvent, et le rendre accessible au juge-commissaire et au syndic.
C) Le chef d'entreprise n'est pas tenu de dresser une liste des biens susceptibles d'être
revendiqués par un tiers.
D) Les documents et livres comptables de l'entreprise peuvent être examinés par le syndic, et leur
non-fourniture peut entraîner une astreinte fixée par le juge-commissaire.
E) Le chef d'entreprise conserve le plein contrôle de toutes les décisions financières importantes
sans supervision pendant la procédure de sauvegarde.

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F) Le syndic est chargé d'adresser un rapport sur les actes de disposition et l'exécution du plan de
sauvegarde au juge-commissaire.

B) Le chef d'entreprise doit établir un inventaire du patrimoine de


l'entreprise, y compris les garanties qui le grèvent, et le rendre
accessible au juge-commissaire et au syndic. D) Les documents
et livres comptables de l'entreprise peuvent être examinés par le
syndic, et leur non-fourniture peut entraîner une astreinte fixée
par le juge-commissaire. F) Le syndic est chargé d'adresser un
rapport sur les actes de disposition et l'exécution du plan de
sauvegarde au juge-commissaire.

Dans le cadre de la procédure de sauvegarde, la gestion de l'entreprise est assurée par son
dirigeant. En optant pour ce régime, le chef d'entreprise n'a pas à craindre de perdre le contrôle
de son entreprise, et sa rémunération est généralement maintenue. Toutefois, en cas de
redressement judiciaire, c'est le juge-commissaire qui détermine la rémunération des dirigeants.
Lorsqu'une entreprise passe en redressement judiciaire, la situation est plus critique.

peu d'argent.

La distinction entre la procédure de sauvegarde et celle de redressement judiciaire est importante,


notamment en ce qui concerne la rémunération des dirigeants de l'entreprise.

• Procédure de Sauvegarde : Dans une procédure de sauvegarde, le but est d'aider une
entreprise qui rencontre des difficultés financières, mais qui n'est pas encore en cessation
de paiements. Le dirigeant de l'entreprise conserve généralement le contrôle de la gestion
quotidienne, y compris des décisions relatives à sa rémunération. L'objectif est de
permettre à l'entreprise de continuer son activité et de surmonter ses difficultés tout en
restant dirigée par ceux qui la connaissent le mieux, ses dirigeants actuels.
• Redressement Judiciaire : Lorsqu'une entreprise passe en redressement judiciaire, la
situation est plus critique. Le redressement judiciaire intervient lorsque l'entreprise est en
cessation de paiements et a besoin d'une restructuration plus poussée pour tenter de
redresser sa situation financière. Dans ce contexte, le tribunal, représenté par le juge-
commissaire, joue un rôle plus actif dans la supervision de l'entreprise.
• Rôle du Juge-Commissaire : Dans le cadre du redressement judiciaire, le juge-
commissaire a des pouvoirs étendus pour superviser la gestion de l'entreprise et s'assurer
que ses intérêts, ainsi que ceux de ses créanciers, sont protégés. Cela inclut la capacité de
contrôler et, si nécessaire, de modifier la rémunération des dirigeants.
• Justification : La raison de ce contrôle accru est que, dans une situation de redressement
judiciaire, les décisions financières, y compris les rémunérations, peuvent avoir un impact
significatif sur la capacité de l'entreprise à rembourser ses créanciers et à se restructurer

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efficacement. Le juge-commissaire s'assure donc que la rémunération des dirigeants est
appropriée et ne nuit pas aux efforts de redressement de l'entreprise.

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