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BINOMEA3:
DJOUAMA NADINE
191935030905
LABSI SALIHA
ROUMAISSA
181831065557
TP : ABSORPTION-
DESORPTION
Introduction
L’absorption est méthode de séparation appliquée dans divers domaine industriel, d’où on met
une phase liquide et une phase gazeuse dans un contact intime jusqu’à ce que l’équilibre de
concentrations entre les deux phases liquide – gaz soit atteint, dans une colonne a plateau ou
bien garnie, principalement utilisée pour purifier un flux gazeux ou pour récupérer un
constituant désiré présent dans un mélange gazeux.
Dans notre TP absorption-désorption nous avons réalisé une étude hydrodynamique dans une
colonne d’absorption garnie à contre-courant pour but de déterminer le point critique qu’on
l’appelle le point d’engorgement.
Dans ce travail nous allons
Tracer Ln ΔP =f(lnG)
Déterminer les débits d’engorgement
Calculer les vitesses d’engorgement théorique et expérimentales afin de les comparer
et interpréter nos résultats.
But du TP :
Le but de ce TP est l’étude hydrodynamique d’absorption dans la colonne de garnissage,
détermination de vitesse d’engorgement théoriquement et expérimentalement pour des différentes
valeurs de débit de solvant (L) et à la fin une comparaison entre les deux résultats
Partie théorique :
Les définitions :
L'absorption : c'est une opération unitaire en génie des procédés caractérisé par des transfert matière
et de chaleur entre les phases gazeuse et liquides, c'est une méthode de séparation d'où on envoie un
solvant inerte qui a une haute affinité avec le soluté qu'on veut séparer. Cette opération s’effectue
généralement dans des colonnes garnies ou bien à plateaux.
Le soluté : est le gaz (ou la vapeur) contenu dans le gaz porteur, que l'on doit extraire par
Gaz inerte : c’est le gaz insoluble ou peu soluble dans le solvant
Le solvant : c’est le liquide destiné à dissoudre le soluté
Types d’absorption :
Absorption chimique : Elle correspond à la dissolution d'un soluté dans un liquide avec
formation des composés chimiques (avec réaction chimique). Elle est utilisée lorsque
La récupération du solvant n'exige pas une grande quantité d'énergie
Les constituants devant être séparées sont fortement acides et subissent une réaction
thermique réversible avec le solvant
Absorption physique : C'est une dissolution qui se passe sans qu'il y ait une transformation
chimique des constituants (pas de réaction chimique) ce type est utilisés lorsque :
Le mélange de gaz d'alimentation et le constituant à absorber sont présents en
grande quantité
Un ou plusieurs constituants absorbés sélectivement doivent être obtenus sous
forme enrichie
Critères hydrodynamiques de fonctionnement d’une colonne :
Une mauvaise distribution des fluides dans la colonne (il y a des chemins préférentiels pour la
vapeur et/ou pour le liquide entrainant une baisse d’efficacité)
Le moussage (foaming)
Le pleurage (weeping) : une fraction du liquide ne passe pas par les déversoirs mais utilisent
les orifices normalement utilisés par la vapeur
Le primage (priming) ou l’entrainement : le désengagement gaz-liquide se fait mal et du
liquide remonte avec la vapeur dans la colonne
L'engorgement : c'est le point critique d'où l'arrêt de l'opération est obligatoire,
L’engorgement détermine les débits de gaz et de liquide maximums admissibles à la colonne
et donne le point d’instabilité en fonctionnement des colonnes à garnissage, il se produit pour
une valeur de perte de charge bien précise tout dépend des débits de gaz injectés, quand celle-
ci est trop élevée, elle peut provoquer un phénomène d'engorgement (flooding), où le liquide
ne pouvant plus s'écouler et rempli la colonne, ainsi du type de garnissage utilisé, on les
appelles les conditions de traffic dans la colonne.
Une courbe qui le logarithme des pertes de charge en fonction de LogG a été proposée par les
fournisseurs pour un système air-eau, d'où elle permet de déterminer les conditions optimums
d'exploitation.
Le garnissage : Les garnissages sont des éléments offrant un maximum de surface de contact
et de fraction de vide.
Il existe plusieurs types de garnissage :
Garnissage en vrac : Ce sont les plus anciens, Ils peuvent être en métal, plastique ou matériau
céramique.
Garnissage Structuré : Les garnissage structuré sont des assemblages complexes de tôles pliées
formant un matelas, Ils offrent une très grande efficacité est une faible perte de charge
But de garnissage : Le garnissage qui créé une série d’obstacles sur le parcours du liquide et
du gaz au sein de la colonne permet d’augmenter la surface d'échange entre les deux phases
en conséquent la durée du contacte entre les deux phases augmente et de créer un régime
turbulent de la phase gaz.
Anneaux Raschig : Ce sont des manchons cylindriques de hauteur égale au diamètre
extérieur (dimension nominale), Le choix du matériau est extrêmement vaste : céramique
(grès ou porcelaine), graphite, métaux et alliages, plastiques et verres, le choix dépend des
conditions opératoires.
Type de colonne :
a) Colonne a plateaux : peuvent être utilisées dans l’absorption, Les plateaux, qui sont
les éléments actifs d'une colonne, sont en fait conçus pour assurer la dispersion de
la phase gazeuse au sein du liquide en utilisant directement l'énergie de pression
de cette phase gazeuse
b) Colonne de garnissage : Une colonne à garnissage est une colonne qui est remplie d’éléments
(garnissage) permettant d’augmenter la surface de contact entre la phase gazeuse et la phase
liquide. La colonne contient également :
A co-courant : Les deux phases sont introduites en tête de colonne et descendent ensemble
vers la base
À contre-courant : Le gaz entre par le bas de colonne, par contre le liquide est introduit en tête
de colonne
Partie expérimentale :
Produits utilisés :
En parallèle on fait rentrée par le bas de colonne garnissage le gaz constitué de (air+ CO 2) (La
phase gazeuse est ascendante)
Dans certain niveau il va avoir un contact entre les 2 phases ou il va avoir un transfert de
matière et de chaleur est donc par conséquence l’apparition des pertes de charge
A chaque essaies on fixe la valeur de débit de phase liquide L (0% ,20% ,30%,50%,70% et
80%) et on varie le débit de phase gazeuse et on note à chaque fois les pertes de charge Δp, la
vitesse d’engorgement (U Engorgement) et le débit d’engorgement (G engorgement)
Résultats de l’expérience :
Du aux problèmes liée à la colonne, nous n’avons pas pu arriver à l’engorgement lors de notre
expérience, donc notre étude sera basée sur les valeurs de débits et pertes de charges ci-contre :
3600 Noyage
20+273 20+273
On obtient Gv =G v 0 × =1200 × =1287.912l/h
0+273 0+273
On Converti ensuite de l/h → m 3 /h
Gv =1287.912 ×10−3=1.2879 m3 /h
3
Le débit massique du gaz : on a ρair =1.2 kg /m
−3 1.2 −4
Gmassique=1287.912 ×10 × =4.293× 10 kg/s
3600
3
Le débit massique du liquide : ρ eau =998 kg /m
3863.73 Noyage
On trace maintenant nos courbes de ln ΔP =f(lnG)
8.259
E1=G v eng 1 ( L=46 )=¿ 3219.56 l/h = 3.219 m 3 /h Gm eng 1=¿ 1.073 ×10−3 kg/s
E3=G v eng 3(L = 135) =2575.76 l/h=2.575 m 3 /h G m eng 3=¿8.583 ×10−4 kg/s
E5=G v eng 5(L = 224) =1931.78 l/h =1.931 m 3 /h Gm eng 5=¿6.439×10−4 kg/s
a=600m 2 /m 3 η L =1.002cP
Vitesse d’engorgement U 1:
L1=0.01277 kg /s
−3
G1=1.073 10 kg /s
Parmi les propriétés de log on a :
log (a.b) = log(a)+log(b)
Donc :
0.125
a ρ G 0.16 L
0.25
ρG
2
Log (U )+log ( 3 η L )=0.022−1.75 ( ) ( )
ε . g ρL G ρL
0.25 0.125
600 1.2 0.01277 1.2
Log (U 2)+log ( 1.002 )=0.022−1.75 ( ) ( )
0.7 .9.81 1000
3
1.073 10−3 1000
Log (U 2)-0.67=-1.38
log (U 2)=-0.72
U 2=10−0.72=0.19
U eng 1= √0 . 19=0.44m/s
Vitesse d’engorgement U 2:
L2=0.02472 kg /s
G2=1.073 10−3 kg /s
0.25 0.125
600 1.2 0.02472 1.2
2
log(U )+log( 3 1.002 )=0.022−1.75 ( ) ( )
0.7 .9.81 1000 1.073 10−3 1000
log(U 2)-0.67=-1.63
2 −0.96
U =10 =0.11
U eng 2= √0 . 11=0.33m/s
Vitesse d’engorgement U 3:
L3=0.0375 kg /s
−4
G3=8.58310 kg /s
600 1.2
1.002 0.0375 0.25 1.2 0.125
log(U 2)+log( )=0.022−1.75 ( ) ( )
0.73 .9.81 1000 8.583 10
−3
1000
log(U 2)-0.67=-1.92
2 −1.25
U =10 =0.056
U eng 3 =√ 0. 056 =0.24m/s
Vitesse d’engorgement U 4 :
L4 =0.0494 kg /s
−4
G 4 =8.583 10 kg / s
600 1.2
1.002 0.02472 0.25 1.2 0.125
log(U 2)+log( )=0.022−1.75 ( ) ( )
0.7 .9.81 1000
3
1.073 10−3 1000
Log (U 2)-0.67=-1.39
2 −1.39
U =10 =0.041
U eng 4=√ 0 . 11=0.20m/s
Vitesse d’engorgement U 5 :
L5=0.0622 kg /s
−4
G 5=6.439 10 kg /s
0.25 0.125
600 1.2 0.0622 1.2
Log (U 2)+log ( 1.002 )=0.022−1.75 ( ) ( )
0.7 .9.81 1000
3 −4
6.439 10 1000
Log (U 2)-0.67=-2.34
2 −1.67
U =10 =0.021
U eng 5 =√ 0.11=0.14m/s
D’après les résultats obtenus après le calcul on remarque que :
U 5 <U 4 <U 3<U 2<U 1
Gv eng
Calcul de la vitesse d’engorgement expérimentales U eng :
A
Gv eng m 3 /s 8.941×10−4 8.941×10−4 7.152×10−4 7.152×10−4 5.363×10−4
U eng m/s 0.177 0.177 0.142 0.142 0.1067
3.219
Gveng 1= =¿8.941×10−4 m 3 /s
3600
8.941 ×10−4
U eng 1= =0.177 m/ s
0.005024
7.152 ×10−4
U eng 3 = =0.142 m/s
0.005024
−4
5.363 ×10
U eng 5 = =0.1067 m/s
0.005024
Pour les vitesses d’engorgement expérimentales : U eng 1=U eng 2> U eng 3=U eng 4 >U eng 5
Les vitesses d’engorgement augmentent à des valeurs des débits gaz élevée et a des débits liquide
faible
Les vitesses d’engorgement sont faibles à des débits liquide élevée et des débits gazeux faible.
Comparaison des vitesses d’engorgement :
Calcul d’erreurs :
ε(% ¿= | U ength é o |
U ength é o−U engexp
× 100=
0.44−0.177
0.44
×100=59.772 %
εmoy(% ¿=
∑ ε (%) = 59.7+54.6+ 40.8+29+23.7 =41.56 %
5 5
On constate que l’erreur moyenne est élevée, d’où on obtient une valeur de 41.56 %.
Conclusion
Lors de notre expérience d’où nous avons effectuée une étude hydrodynamique sur notre
colonne d’absorption garnie avec des anneaux Raschig à contre-courant nos avons pu
déterminer :
Les débits gazeux d’engorgement grâce au tracé de lnΔP=f(lnG) pour chaque débit du liquide,
d’où nous avons pu conclure que les pertes de charge augmentent en parallèle avec
l’augmentation du débit gazeux ainsi que le débit liquide.
A des valeurs des débits gaz élevée, le flux liquide ne pouvant plus s’écouler ce qui résulte le
phénomène d’engorgement d’où le liquide rempli toute la colonne, c’est un cas critique d’où
l’arrêt de l’opération est nécessaire.
A des valeurs de débit liquide élevée, on atteint le point de chargement et le point
d’engorgement a des faibles valeurs de débit de gaz.
Ensuite avec ces valeurs des débits d’engorgement nous avons calculer les vitesses
Gveng
d’engorgement expérimentalement et théoriquement en utilisant la corrélation de
A
Sherwood d’où nous avons remarqué que la vitesse est plus grande quand les débits des gaz
sont élevés, mais faible a des débit liquide élevée.
Au final, pour minimiser les pertes de charges et éviter d’atteindre l’engorgement lors d’une
opération d’absorption on diminue les débits des fluides circulant dans la colonne à garnissage
car plus la vitesse du gaz est grande, plus la résistance à l'écoulement du liquide et la perte de
charge rencontrée par le gaz seront grands. En fin il est nécessaire d’effectuée des études pour
déterminer les conditions de traffic d’engorgement pour éviter tout cas critique lors de
l’opération d’absorption avec une colonne à garnissage.