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CLIMATISATION
Semestre 1: 2021-2022
Master EEFC IPG/ISTI Module de Climatisation
SOMMAIRE
GÉNÉRALITÉS
a) BUT DE LA CLIMATISATION
b) LES DIFFÉRENTS SYSTÉMES DE CLIMATISATION
3. COEFFICIENT DE SECURITE
CONCLUSION
Master EEFC IPG/ISTI Module de Climatisation
Exemples
Le bilan thermique d’un local permet de déterminer la puissance d’une installation de climatisation. Le
bilan est généralement calculé sur la base de gains maxima réels.
b) LES DIFFERENTS SYSTEMES DE CLIMATISATION
Les systèmes de climatisations employées actuellement peuvent être classés selon le moyen utilisé
pour transporter les calories entre le groupe de production et les locaux suivant les catégories ci-
dessous :
o les systèmes à détente directe,
o les systèmes tout air,
o les systèmes tout eau,
o les systèmes mixtes,
o les systèmes VRV,
o les autres systèmes.
Les fabricants proposent des gammes de plus en plus variées et polyvalentes.
Suivant le mode d’apport de l’air neuf, on retrouve :
o les systèmes à 100% d’air neuf
o les systèmes à apport d’air neuf réglable et/ou à apport d’air constant
Suivant le mode de distribution de l’air, on retrouve :
les systèmes à zone unique ou uni zone
les systèmes multizones
les systèmes à débit d’air constant (le plus courant)
les systèmes à débit d’air variable (VAV)
Suivant le médium de transfert de l’énergie, on retrouve :
les systèmes air-air (évaporateur à air – condenseur à air)
les systèmes air-eau (évaporateur à air – condenseur à eau)
les systèmes eau-eau (évaporateur à eau – condenseur à eau)
les systèmes eau-air (évaporateur à eau – condenseur à air)
La classification retenue permet de distinguer les systèmes suivants :
les systèmes à détente directe
la climatisation centrale
La climatisation à détente directe repose sur la vaporisation d’un fluide frigorigène au niveau de la
batterie froide de l’appareil utilisé. Le fluide frigorigène couramment utilisé en climatisation dans nos
régions est le R22 (HCFC) mais il faut noter l’apparition de plus en plus importante d’appareils utilisant
des fluides du type HFC tels que le R134a, R407C et le R410A.
Quelque soit le système de climatisation retenue, la diffusion de l’air peut s’effectuer :
soit de manière directe
soit par l’intermédiaire d’un réseau aéraulique.
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C'est un appareil à faible puissance frigorifique (max 2,5 kW), principalement destiné à un usage local.
Il impose de laisser un ouvrant entrouvert, ce qui diminue l'étanchéité du local à l'air et aux bruits
extérieurs. Ces appareils doivent être raccordés avec l’extérieur par une gaine souple afin de
permettre l’évacuation de la chaleur de condensation.
Ce rejet de l’air de condensation conduit à mettre le local en dépression. La compensation se fait par
les huisseries et les différentes aérations, ce qui est pénalisant sur le plan énergétique. Certains
fabricants proposent la reprise et le rejet de l’air de condensation par gaines souples, ce qui est
préférable sur le plan énergétique.
Ce système est de moins en moins utilisé. Son emploi se limite souvent aux situations provisoires.
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Sur un climatiseur Window, il y a la possibilité d’apporté un peu d’air neuf (air extérieur) a l’intérieur
du local à climatiser par l’ouverture d’une petite trappe située sur la cloison de séparation.
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La batterie froide des armoires peut être une batterie à détente directe (fluide frigorigène –
figures ci dessus) mais également une batterie à eau glacée.
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Elle s’installe généralement directement dans la pièce à climatiser. Fonctionnant avec des puissances
de (4 à 140kW), c’est la solution adoptée pour climatiser une salle informatique. En pratique, cette
armoire métallique verticale peut regrouper tous les éléments nécessaires au traitement de l’air.
Un filtre
Une batterie froide
Une batterie chaude
Un humidificateur
Un ventilateur centrifuge.
On parle de climatiseur ‘’autonome’’ parce que la batterie froide est généralement parcourue
directement par le fluide frigorifique : la machine frigorifique est intégrée dans l’armoire et la batterie
froide en constitue l’évaporateur. On parle alors de fonctionnement en ‘’détente directe’’.
Il faut noter que la présence du compresseur dans le local impose une isolation acoustique sérieuse
des parois de l’armoire.
4. LES CENTRALES DE TOITURE A DÉTENTE DIRECTE (ROOF-TOP)
Les monoblocs ou roof-top sont des appareils construits en un seul bloc et qui sont généralement
réservés à la climatisation de grandes surfaces (salles de cinéma, supermarchés).
Ils sont généralement placés en toiture d’où le nom de roof-top, cependant dans certains cas, ils
peuvent être installées au sol.
L’installation d’un monobloc est complétée par une mise en œuvre de réseaux aérauliques de
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distribution de l’air. Les roof-top sont des centrales unizones à détente directe installées à l’extérieur
du bâtiment.
5. LES SPLITS-SYSTEM :
Le split system (voir figure suivante) est constitué de deux parties distinctes :
l’unité intérieure comprenant l’évaporateur et le détendeur (placée à l’intérieur du local à
climatiser)
l’unité extérieure comprenant le compresseur et le condenseur (placé à l’extérieur)
"Split System" signifie "climatiseur à éléments séparés", à savoir que l'unité de condensation est
séparée de l'unité d'évaporation. Avec un split, l'évaporateur est souvent situé dans le local à traiter,
tandis que le condenseur et le compresseur sont situés à l'extérieur (en terrasse, au sol,...), ce qui
permet de diminuer le bruit.
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Il existe des splits system ou l’unité extérieure est raccordée à plusieurs unités intérieures (2, 3, 4 ou 5
unités intérieures), un tel appareil est alors appelé Multi-split system.
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Dans la plus part des cas, la régulation des appareils est assurée par un thermostat qui fonctionne en
Tout ou Rien.
Il faut noter cependant l’apparition depuis quelques années de splits system dit INVERTER.
Les INVERTER permettent de faire varier la vitesse de rotation du compresseur suivant la demande en
froid, ce qui permet de réaliser des économies d’énergie par rapport aux appareils classiques
fonctionnant en Tout ou Rien.
1) L’UNITÉ INTÉRIEURE :
Les unités intérieures murales sont équipées d’un ventilateur tangentiel qui présente l’avantage d’être
particulièrement silencieux. Leur positionnement en partie haute d’un mur permet une bonne
diffusion de l’air dans le local et facilite l’évacuation par gravité des condensats. Ces trois atouts
majeurs expliquent le succès du split mural.
b) Les unités consoles :
La gamme des splits de type console est moins étendue que celle
des muraux.
Dans l’unité intérieure, il n’y a que le ventilo-évaporateur (pour cet exemple il y a 2 moteurs et 4
ventilateurs dans le Kotz 12 PA). Ces indications électriques correspondent donc aux caractéristiques
du ventilateur, selon le modèle. En particulier, la tension d’alimentation doit être connue avant
d’installer l’appareil. Les caractéristiques électriques sont également souvent utiles pour la
maintenance ou le dépannage : on peut facilement mesurer l’intensité absorbée avec une pince
ampéremétrique et la comparée à celle indiquée par le constructeur. La connaissance de la puissance
absorbée permet d’évaluer la consommation électrique, et donc le coût d’utilisation du climatiseur.
f) Les ventilateurs :
En climatisation de confort, on rencontre essentiellement trois types de ventilateurs : hélicoïdales,
tangentiel ou centrifuge.
1- Le ventilateur hélicoïdal
2- Le ventilateur tangentiel :
Ce type de ventilateur est très utilisé dans les unités intérieures. Son
principal atout est son faible niveau sonore. Il est si peu bruyant que
sur les petits climatiseurs (jusqu'à une puissance frigorifique
d’environ 2 kW) le tube capillaire est souvent placé dans l’unité
extérieure.
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En effet, le faible niveau sonore du ventilateur ne couvre même pas le léger sifflement du détendeur
au démarrage ou a l’arrêt du compresseur.
L’air circule tangentiellement dans la roue du ventilateur. Les débits et les pressions obtenus sont
relativement faibles. Dans tous les cas, on ne peut pas utiliser ces ventilateurs pour souffler dans un
réseau de gaine.
3- Le ventilateur centrifuge :
g) Les filtres :
Les filtres qui équipent les climatiseurs de confort ne sont pas
des ‘’supers’’ filtres de hautes qualité capables de piéger
toutes les poussières.
Le filtre ci-contre, qui équipe une unité intérieure murale, est
constitué d’une fibre plastique. Ce matériau permet le
nettoyage à l’eau et il ne faut donc pas hésiter à le laver
fréquemment. Un filtre à air encrassé peut avoir comme
conséquence la casse du compresseur.
2) L’UNITÉ EXTÉRIEUR
Comme pour les unités intérieures, les références sont ‘’la carte d’identité’’ exacte de
l’appareil. Le cas échéant, elles permettent de commander des pièces détachées sans
risque d’erreur. Elles sont indiquées sur l’appareil et en cas de besoin, elles doivent être
relevées avec précision.
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La majorité des unités extérieures a condensation par air est équipée d’un ou de plusieurs
ventilateurs hélicoïdales. Cependant, la réglementation locale (monuments classés, rue
piétonne, copropriété, etc.…) ne permet pas toujours d’installer cette unité a l’extérieur. On
peut alors contourner le problème en l’installant a l’intérieur des locaux avec un petit
réseau de gaine pour n’avoir de visible en façade que les grilles d’aspiration et de soufflage.
Dans ce cas, les ventilateurs hélicoïdaux risquent d’être mal adaptés et un ventilateur
centrifuge est généralement utilisé pour conserver un débit d’air satisfaisant.
Le sujet a déjà été traité pour les unités intérieures. Il faut remarquer que l’emplacement et le
niveau sonore de l’unité extérieure ne doivent surtout pas être pris a la légère afin d’éviter des
gros problèmes avec le voisinage.
b) La tension, l’intensité et la puissance électrique :
Les splits d’une puissance frigorifique inférieure a 5 kW sont généralement prévus pour un
courant monophasé 220 V. Quand la puissance augmente, l’utilisation de tension triphasée 380
V devient nécessaire. Le câble d’alimentation possède alors 5 fils a raccorder sur les bornes de
l’unité extérieure R.S.T.N et Terre. Par convention, le fil neutre est de couleur bleue et la Terre
est bicolore vert/jaune. Les 3 autres fils correspondent aux 3 phases en 380V.
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Remarque :
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Il ne faut jamais mélanger deux huiles différentes dans la même installation. Il ne faut jamais non plus
mélanger 2 fluides frigorigènes différents. Dans les 2 cas, c’est la mort du compresseur assurée à brève
échéance.
L’huile frigorifique est très hygroscopique. Cela signifie qu’elle a la faculté d’absorber rapidement
l’humidité contenue dans l’air. Le gros problème, c’est qu’une huile ayant absorbé trop d’humidité
risque de devenir acide et de perdre son pouvoir de lubrification.
Ce type de raccords n’équipe que les tuyauteries de raccordements déjà pré-chargées en fluide
frigorigène.
Pour déchirer les membranes, on doit serrer à l’aide de deux clés, une par raccord, pour éviter
que le raccord mâle tourne et fasse vriller le tube cuivre. Au cours de cette opération, les
membranes se déchirent et l’étanchéité reste assurée par le joint torique, c’est pourquoi il est
important de bien huiler au préalable.
Au moment ou les portées coniques arrivent en contact, on sent une résistance. Normalement, il
faudrait alors finir le serrage à la clé dynamométrique.
Puisque la clé dynamométrique est très peu utilisé, plusieurs constructeurs préconisent alors de
réaliser une marque sur les raccords ensuite de finir le serrage par un quart de tour
supplémentaire. Le couple de serrage est alors à peu prés respecté.
Si les tuyauteries pré-chargées présentent l’avantage d’éviter toute manipulation sur le fluide
frigorigène, elles ont l’inconvénient de ne pas toujours être à la bonne longueur. On peut parfois
remédier à ce type de problème en décalant un peu les unités pour ajuster la longueur.
b) Les raccords frigorifiques de type Flare :
Cet autre type de raccordement permet de couper la tuyauterie a la bonne longueur, mais cela
implique une manipulation sur le circuit frigorifique et donc davantage de compétences. Le choix entre
les raccordements Quick ou Flare est rarement possible. Cela obligerait les constructeurs a tenir en
stock les deux types de raccords pour chaque appareil de leur gamme.
Le raccord Flare utilisé par les frigoristes nécessite un écrou spécial avec un évasement du tube
particulier appelé dudgeon, a ne pas confondre avec le ‘’collet battu’’ du plombier.
L’angle de mise en forme est de 90° pour le collet battu mais de 45° pour le dudgeon.
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L’étanchéité du dudgeon est obtenue par l’écrasement du cuivre sur la portée conique du
raccord.
Pour réaliser un dudgeon on doit suivre la procédure suivante :
Déroulez précautionneusement la couronne de cuivre comme schématiser sur le croquis ci-
contre, sur un sol bien plat en maintenant au fur et a mesure le tube déjà déroulé bien plaqué
NB :
Ébavurez toujours le tube orifice vers le bas afin d’éviter que les bavures ne tombent a
l’intérieur : si le circuit frigorifique n’apprécie pas du tout l’humidité, il n’aime également pas
les copeaux de cuivre.
Il faut passer l’écrou (repère 8) avant de faire le dudgeon sous peine d’être obligé de recouper
le tube puis de recommencer l’opération.
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Placez le tube dans la matrice (repère 9) spécialement conçue pour les dimensions courantes des tubes
frigorifiques, exprimées en pouce (repère 10). En climatisation de confort, nous utilisons
principalement cinq diamètres de tube : 1/4’’, 3/8’’, ½’’, 5/8’’ et ¾’’. Ces dimensions correspondent au
diamètre extérieur du tube et elles sont indiquées en pouce (1/4’’ = ¼ de pouce). Notez que 1’’ =
25,4 mm, c'est-à-dire que ¼’’ = 25.4/4 = 6,35 mm. Certaines dudgeonniéres possèdent 2 matrices
(repère 11). Il faudra choisir celle correspondant exactement au diamètre du tube a dudgeonner.
Différents embouts peuvent se rencontrer. Seul l’embout conique (repère 12) permet de dudgeonner.
Les autres embouts de différents diamètres (repère 13) permettent d’évaser un tube pour réaliser des
emboitements.
Serrez parfaitement bien le tube dans les mors : il ne doit pas glisser lorsque vous serrerez l’étrier. Le
tube doit dépasser de la cote A indiquée ci-dessous afin d’obtenir un dudgeon de longueur correcte et
donc fiable.
Le façonnage final est alors réalisé a l’aide de l’étrier.
Le travail du tube cuivre et les divers raccordements sont les seules parties du circuit frigorifiques qui ne
peuvent pas être réalisées en usine. La durée de vie d’un climatiseur dépend essentiellement de la qualité de
ce travail.
Attention, la vanne doit obligatoirement être fermée avant de dévisser l’écrou (A). C’est du reste sa position à
la livraison de l’appareil. Si ce n’est pas le cas, toute la charge en fluide frigorigène contenue dans l’unité
extérieure risque de s’échapper.
Coté unité intérieure, le raccord à visser mâle est brasé sur un tube cuivre (repère E). Il est livré avec un écrou
(repère F) qui est à enfiler sur le tube avant de réaliser le dudgeon. Le bouchon en cuivre (repère G) a un rôle
important. Pour effectuer le test de l’étanchéité en usine, l’unité intérieure est mise sous pression d’azote. Pour
faire le dudgeon, on a besoin de l’écrou (repère F). En le dévissant, il faut faire attention a ne pas vriller le tube
cuivre (il faut utiliser 2 clés). A l’ instant où on desserre l’écrou, on doit entendre l’azote s’échapper, c’est une
fuite d’azote et non de fluide frigorigène.
Si on n’entend pas la fuite, c’est la qu’il faut s’inquiéter : c’est qu’il ya une fuite sur l’unité intérieure.
L’étanchéité du bouchon (repère G) est faite par une capsule en cuivre dudgeonnée.
Du Fait des raccords utilisés, notons que l’unité intérieure contient de l’azote mais que l’unité extérieure
contient du fluide frigorigène (la vanne d’isolement permet le raccordement du tube sans perdre le fluide).
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Le plus souvent, une centrale d’aération n’assure que le réchauffage (et éventuellement le
refroidissement) de l’air neuf, pour l’amener de la température extérieure à la température ambiante.
L’air neuf soufflé est alors neutre d’un point de vue thermique (il n’apporte ni chaleur ni
refroidissement).
Le chauffage et la climatisation des locaux sont alors assurés par un autre système à même de traiter
les déperditions (hors aération) et éventuellement les charges de climatisation. Il peut s’agir par
exemple d’un circuit de radiateurs ou de ventilo-convecteurs.
Le seul débit nécessaire à l’aération des locaux (20 à 30 [m3/h] et par personne) est en général trop
faible pour permettre le chauffage (et éventuellement la climatisation) des locaux. En complément de
l’air neuf, la centrale recycle alors de l’air repris dans les locaux traités. La centrale n’est plus de type
« tout air neuf ».
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Image Symbole
Un ensemble de 2 ou 3 registres
permettant le réglage des débits d’air neuf,
d’air recyclé, d’air rejeté, le tout constitue
le caisson de mélange.
Filtre plissé
Filtre à poche
Source énergie+
Un humidificateur à vapeur.
La centrale de traitement d’air peut être constituée d’un unique caisson de soufflage :
Remarque : Si la centrale de traitement d’air introduit de l’air neuf, un même débit d’air est rejeté
à l’extérieur du bâtiment. Si ce n’était pas le cas, le bâtiment se gonflerait comme un ballon. L’air
rejeté est évacué soit par extraction (comme ci dessus), soit par des fuites dues à la mise en
surpression des locaux (voir ci-dessous).
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Caisson unique de soufflage de reprise sans introduction d’air neuf (caisson de recyclage).
Remarque :
Le local ci-dessus peut par ailleurs être équipé d’un dispositif d’aération constitué d’un extracteur et d’une grille
d’entrée d’air neuf.
La centrale de traitement d’air peut être constituée d’un unique caisson de soufflage avec introduction d’air
neuf et recyclage d’air repris.
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La centrale de traitement d’air peut être constituée de 2 caissons de soufflage et de reprise (alignés ou
superposés).
a) Système a canalisation unique
L’air refroidi ou l’air chaud se déplace de l’unité de climatisation de la chambre de machinerie vers les chambres
personnelles, via une canalisation, qui se débranche.
Cet appareil convient très bien à des bâtiments petits ou de taille moyenne et des ateliers de manufactures
dans lesquelles la température ne varie pas entre les différentes sections, avec des systèmes simples et
économiques. La capacité de chauffage ou de refroidissement peut être adaptée en modifiant le volume
effectif des ventilateurs d’air, grâce au système de souffleurs à volume variable (VAV).
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Bien que des réglages personnels pour la température soient possibles, le réglage de l’humidité est beaucoup
plus difficile.
Cet appareil convient très bien à des immeubles de bureaux haut-de-gammes, puisqu’un assez grand volume est
nécessaire pour la canalisation. L’installation est relativement chère et les couts d’exploitations sont élevés.
Ces systèmes préparent, transportent via un réseau au sein du bâtiment et distribuent l’eau glacée aux pièces
afin de refroidir l’air localement, dans les systèmes tout eau, on peut distinguer les ventilo-convecteurs et les
modules de traitement d’air (MTA).
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Avantages
o Les réglages et la mise en vigueur personnel sont possibles.
o Les souffleurs d’air sont très économiques.
o Vous n’avez pas besoin d’une chambre de machinerie pour chaque étage du bâtiment.
o Vous ne perdez pas d’espace pour la canalisation.
Inconvénients
Puisqu’il y a de la tuyauterie à l’intérieur des chambres, il pourrait-y avoir des problèmes de
plomberies ou des fuites.
Les réglages pour le taux d’humidité, la pureté de l’air et la distribution d’air sont difficiles.
Le ventilo-convecteur l’éjecto-convecteurs
f) Système air-eau :
Avantages
Des réglages individuels sont possibles grâce à des unités de réglages spéciales.
Le transport d’énergie est très économique.
La canalisation et la chambre de machinerie prennent très peu d'espace.
Inconvénients
Puisqu’il y a de la tuyauterie dans toutes les chambres, il pourrait-y avoir des problèmes de plomberie
ou des fuites.
L’inspection et l’entretien de ces unités demande du temps.
b
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Une unité-combinaison, qui combine une petite unité de climatisation directe, un souffleur d’air, et un
filtre à air, un humidificateur et un réglage automatique, est installé à l’intérieur.
De très beaux appareils de climatisation et également de climatisation et de chauffage combinés,
équipés avec des pompes de chauffage sont disponibles, et en plus, tout deux aussi disponibles comme
appareils avec refroidissement à eau (source de chaleur liquide) et un système de refroidissement à air
(source de chaleur à air).
Des modèles séparés (unité extérieure et unité intérieure séparée) ainsi que des modèles séparés sont
disponibles.
L’atmosphère est un mélange de gaz et de particules qui entourent notre planète. L’atmosphère est si
mince qu’on peut présenter son épaisseur relativement à la Terre comme la pelure d’une pomme
comparativement à l’ensemble du fruit. C’est la force d’attraction qui retient l’atmosphère autour du
globe.
L’atmosphère a les rôles principaux suivants :
– permettre la vie du monde animal par l’oxygène qu’elle contient,
– garantir une température compatible avec la vie à la surface de la Terre par la chaleur que ses gaz
retiennent,
– stopper les rayonnements solaires nocifs.
Dioxyde
de CO2 0,05 0,03
carbone
Néon Ne - 0,002
Hélium He - 0,005
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Température
sèche t(℃) La température mesurée avec un thermomètre ordinaire.
DB
3. NOTIONS DE CONFORT
Le confort est une notion subjective. Une ambiance donnée peut satisfaire un individu et pas un autre.
Les facteurs dépendent de la santé, de l’âge, la façon dont on est vêtu, les habitudes, l’état psychologique du
moment……..
Il est donc presque utopique d’espérer satisfaire la totalité des individus se trouvant dans une même enceinte
climatisée. Dans la littérature spécialisée, à partir de diagrammes psychrométriques, on trouve des zones de
confort « été » et « hiver ».
Les zones 1 et 2 de la figure ci-dessus sont très inconfortables du fait de l’excès d’eau. Ce type
d’ambiance est en plus propice au développement des champignons et des moisissures.
La zone 3 tend à provoquer le dessèchement des muqueuses, elle est donc aussi inconfortable.
Le polygone 4 correspond à la zone de confort «été».
Le polygone 5 correspond à la zone de confort «hiver».
t : température sèche (en °C) ; th : température humide (en °C) ; tr : température de rosée (en °C) ; φ :
hygrométrie relative (en %) ; W : hygrométrie absolue (en kilo- grammes d’eau par kilogramme d’air sec) ; v
: volume spécifique (en mètres cubes par kilogramme d’air) ; H : enthalpie (en kilojoules par kg. d’air).
D’après la loi de DALTON la pression de l’air humide sera égale à : Pah = Pve+ Pas
DB en anglais, c’est la température mesurée par un thermomètre dit « sec », elle s’exprime en degré Celcius
(°C). La température sèche peut être assimilée à un niveau d’énergie.
Cette température s’obtient en saturant l’air adiabatiquement. Pratiquement, en entourant l’élément sensible
d’un thermomètre classique d’une ouate imprégnée d’eau et en soumettant ce thermomètre à un courant d’air,
on obtient la température humide de l’air.
Ts ≥ Th
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Plus l’air est sec et plus l’écart est important entre les températures sèches et humides. Dans l’hypothèse où
l’air est saturé, l’eau ne pouvant s’évaporer, la température sèche est égale à la température humide.
Ts> Th > Tr sauf dans l’hypothèse d’un air saturé où les 3 températures sont égales.
4. Enthalpie – Symbole H
L’enthalpie caractérise l’énergie thermique par kilogramme d’air. L’unité de mesure est le kJ/kg d’air. Dans les
diagrammes psychrométriques, l’air à 0 °C et sec a pour enthalpie 0, il s’agit donc d’une échelle relative.
H = mas has+ mvehve
L’enthalpie est la quantité d’énergie thermique ou chaleur contenue dans l’air humide ramenée à 1kG d’air sec,
elle permet de calculer la puissance thermique reçue ou cédée par l’air en fonction du traitement (chauffage,
climatisation, humidification).
C’est la masse de vapeur d’eau contenue dans un kilogramme d’air sec. L’humidité absolue (W ou X)
s’exprime en kilogramme ou en gramme d’eau par kilo- gramme d’air sec.
x = 0,622 =
8. Masse volumique – Symbole ρ (rhô) C’est la masse d’un mètre cube d’air. La masse volumique
est l’inverse du volume spécifique. Elle s’exprime en kg/m3 d’air. ah= as + ve
Si deux des sept points décrits ci-dessus peuvent être identifiés, les cinq autres points restants peuvent être
interprétés.
Courbe de saturation
Une connexion de points de pression de vapeur saturée pour les températures respectives. En général, l’air non
saturé au bas de cette courbe est utilisé.
SHF = Charge de chaleur sensible, qs / (charge de chaleur sensible, qs + charge de chaleur latente, qL ). La ligne qui
relie le point P et le taux de mesure de chaleur sensible, quand le taux de chaleur sensible est donné, s’appelle la
ligne SHF. Cette ligne est utilisée pour le réglage de la température et l’humidité relative de l’air chaud ou froid,
provenant du climatiseur (description suivra).
U = Δh / Δx (KJ/kg)
Indique l’ampleur de variation de l’énergie thermique dans l’air, causée par l’augmentation ou la réduction de la
vapeur dans l’air.
Description du diagramme :
s : température sèche en °C.
h : température humide en °C.
r : température de rosée en °C.
: humidité relative en %.
h : enthalpie spécifique en kJ/kg.
v : volume spécifique en m3/kg.
r : humidité spécifique en kg e / kg as.
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Application 1:
A l’aide d’un thermo hygromètre, les mesures des conditions climatiques de l’air dans un local au début A, puis
au bout d’environ 1h30 B, ont été effectués. Les résultats ont été inscrits dans le tableau.
1- Compléter le tableau
2- Commenter ce qui s’est passé au cours de la séance.
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Application 2 :
Les conditions climatiques intérieures de confort d’un local C sont θs = 20°C, et Hr = 50%. Le local est muni
d’une fenêtre en contact avec l’air extérieur froid : la température de surface intérieure du vitrage est donc 5°C,
les dimensions intérieures du local sont les suivantes : L = 8m, l = 7m et H = 3m.
Questions :
1. Positionner et relever les caractéristiques de l’air humide intérieur C sur le diagramme
2. Calculer la masse d’air sec Mas *kge+ contenue dans le local
3. Calculer la masse de vapeur d’eau Mve *kge+ contenue dans le local
4. Y a-t’il risque de condensation de l’humidité de l’air sur la vitre ? Justifier votre réponse.
IV. LE MÉLANGE DE L’AIR
a) Principe et moyens mise en œuvre
h2
1-K
K h3
②
h1
x2
③
x3
x1
①
t1 t3 t2
Un mélange de l'air de (2) et de l'air de (1), avec un taux de (K : 1 – K) aura comme résultat le point
de mélange (3), qui se trouve sur la ligne droite qui relie (1) et (2) au point où la ligne est divisée
par (K : 1 – K).
t3=K×t2+(1-K)×t1
h3=K×h2+(1-K)×h1
x3=K×x2+(1-K)×x1
Le mélange a pour objet de contrôler la réunion homogène de débits d'air de provenances
différentes, afin de maîtriser au mieux l'énergie suivant les besoins de ventilation.
C'est le cas, par exemple, de l'air neuf extérieur et de l'air repris à l'intérieur des locaux.
Une section de mélange comporte au moins deux registres (ou cadre à volets) à lames montées sur
des axes dont le mouvement est synchronisé (à lames parallèles ou opposées).
Lorsqu'un débit est diminué, l'autre est augmenté. La variation de débit obtenue par la rotation
des axes des lames dépend :
Le mélange se traduit par une droite qui joint les deux points représentatifs. Le point de mélange M
se trouve sur cette droite. En appliquant la loi des mélanges, on a :
qmM . hM = qmE . hE + qmL . hL
qmM = qmE + qmL donc hM = ( qmE . hE + qmL . hL) / ( qmE + qmL )
En supposant que les capacités thermiques massiques sont égales et constantes et avec une marge d'erreur
faible, on peut aussi écrire :
θM = ( qmE . θE + qmL . θL) / ( qmE + qmL )
Si le mélange comporte plus de deux masses d'air, on assure d'abord les deux premières comme ci-dessus, puis
le mélange avec une troisième, et ainsi de suite dans un ordre quelconque.
On peut ainsi généraliser les équations précédentes à n constituants.
qmAm = qmAs (conservation de la masse d'air sec avant, pendant et après le traitement de l'air)
qmAm = qmArc + qmAn et qmArp = qmArc + qmArj
Attention : Les équations ne sont valables que pour les débits massiques ; Le volume variant suivant les
pressions et températures, on ne peut étendre ces relations aux débits volumiques.
On peut simplifier le calcul si on prend comme référence un air dit "standard" pour tout le processus : la
densité de l’air ρ = 1,2 kgas/m3 ou v" = 0,833 m3/kgas .
On supposera pour les relations suivantes que les deux ventilateurs ne fournissent pas de chaleur à l'air.
V. LE CHAUFFAGE DE L’AIR :
Le procédé de réchauffage d'air dans un caisson de traitement d'air est obtenu à l'aide
d'un échangeur communément appelé Batterie Chaude.
a) Types de batteries
Batteries à eau chaude
Elles sont alimentées par des générateurs (chaudières à combustibles ou électriques) en eau à 90 °C, ou
à des températures plus basses, < 50 °C, quand cela est possible.
Batteries électriques
Elles ne sont pas économiques en énergie, c'est pourquoi on les utilise souvent pour des réchauffages
terminaux ou complémentaires. Par contre, elles sont d'un coût intéressant à l'installation, et dispose
d'un temps de réponse court.
Batteries à fluide frigorigène
On utilise directement la condensation d'un fluide frigorigène dans le condenseur qui peut être monté
dans le caisson de traitement d'air.
a-Masse d’air sec
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h2 φ1
h1
φ2
x1=x2
① ②
t”1=t”2 t1 t2
d) Masse d’eau :
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d) Énergie thermique :
La batterie chaude reçoit la puissance Pbceau (la puissance fournie par l’intermédiaire d’un fluide primaire
ou l’électricité) et transfert la puissance Pbcair à l’air humide (puissance utile) et occasionne des pertes
thermiques Pp.
Elle est montée directement sur le circuit thermodynamique dont elle constitue l'évaporateur.
La proximité du compresseur est souvent requise pour minimiser les pertes de charge.
EA
④SA de ①RA
Chambre bureau
①RA ④SA
AHU
②OA
③ Air mélangé
La ligne droite entre (1) et (4) doit être parallèle à la ligne SHF afin de maintenir la température et
l’humidité de la chambre.
La différence de température à la sortie d’air, Δt (= t1 – t4) est normalement réglée à 10°C dans la
plupart des cas, et est déterminée en considérant l’impact sur la condensation, ainsi que sur le corps
humain. Une fois que le SHF et Δt sont déterminés, (4) peut également être obtenu.
Le facteur de dérivation, BF, devient 1/L. L’humidité relative de l’air qui entre en contact avec les
spirales ou batteries de refroidissement est 100%, mais l’humidité relative au point (4) est environ 90%
(pour une rangée de quatre à dix spirales), dû au fait qu'une partie de l’air passe par les spirales sans
être mis en contact avec ceux-ci.
Remarque :
Remarque :
En résumé pour un refroidissement sec et un refroidissement avec déshumidification on peut dire que :
⇒ [Refroidissement] (①→②’)
Une batterie froide comme tout échangeur n'est pas parfaite et ne permet pas d'amener tout l'air la traversant
à saturation (Hr = 100%).
Le facteur de bipasse ou "Bypass Factor" représente la portion correspondante de l'air non traité.
θADP : Température de surface de la batterie (ADP : "Apparatus dew point" ou apparition du point de rosée)
La température de surface devra toujours être ou être choisie supérieure à 0 °C pour éviter les risques de
givrage en surface de la batterie. Dans la négative, il faudra prévoir un dégivrage cyclique.
Quelque soit le type de batterie froide, l'évolution se dirige constamment vers la courbe de saturation.
Remarque : On peut aussi raisonner à partir des humidités absolues ou des enthalpies, la même formule est
applicable : BF = (rS – rADP ) / (rE – rADP)
Le "BF" est fonction des caractéristiques physiques de la batterie et des conditions de fonctionnement
envisagées.
Surface d'échange externe (nombre de tubes; espacement des ailettes) : à une diminution de la surface
d'échange correspond une augmentation du BF
Vitesse de passage de l'air : à une diminution de la vitesse correspond une diminution du BF (temps de
contact plus grand entre l'air et la surface d'échange)
L'efficacité d'une batterie froide peut être définie comme le pourcentage d'air
traité par rapport à la masse total d'air : ε = 1 - [BF]
k est un coefficient dépendant de la batterie (rendement d'ailettes, écart entre l'eau et l'air ...) qui est souvent
pris égal à 1 en avant projet et en l'absence d'informations sur la batterie froide. Si k = 1, θADP est la moyenne
arithmétique des températures d'entrée et de sortie de l'eau glacée.
Puissance latente : C'est la puissance correspondant à la quantité de chaleur latente enlevée à l'air se traduisant
par une déshumidification.
Ces puissances sont toutes négatives puisqu'elles sont extraites à l'air ; Mais souvent, on ne tient pas compte du
signe puisqu'il faudra fournir de l'énergie pour obtenir ce fonctionnement.
Humidification par injection de vapeur : on injecte de la vapeur d'eau directement dans le conduit ou
dans la centrale de traitement d'air.
Humidification par pulvérisation d'eau : l’eau est pulvérisée par des gicleurs dans le courant d’air ou
sur une surface de ruissellement qui permettra une meilleure humidification de l'air.
L'humidificateur par pulvérisation d'eau avec reliquat (recyclage d'une partie de l'eau) impose des
règles d'hygiènes strictes eu égard au lavage de l'air au contact des surfaces de ruissellement et au
recyclage de l'eau.
- Très employé autrefois (avant 1980), il succède à une batterie de préchauffage et est suivi d'une
batterie de chauffage. Il engendre donc des surconsommations d'énergie et nécessite la pose d'un
séparateur de gouttelettes en aval.
- La stagnation et la recirculation de l'eau favorisent la prolifération de bactéries.
Il faudra effectuer un traitement algicide et bactéricide régulier de l'eau.
L'entretien des réservoirs contre la corrosion est nécessaire. C'est pourquoi aujourd'hui, il est
abandonné au profit de l'humidificateur à vapeur.
- Cet humidificateur présente un effet secondaire: l'effet LENARD (l'air se charge d'électricité
statique).
- On appelle souvent improprement cet appareil, "laveur d'air" : un lavage de l'air dans le sens de la
purification ne peut avoir lieu que pour les particules de poussière et quelques gaz comme le SO2.
- Son utilisation est interdite dans le conditionnement d'air des salles propres (laboratoires, blocs
opératoires).
Il en résulte que son emploi est quasiment abandonné pour les installations nouvelles et même
pour les anciennes en fonctionnement.
On les installe encore dans les industries du bois (séchage contrôlé) et dans les industries textiles
(humification intense de l'air pour le travail des fibres).
L'humidificateur à vapeur :
- Remplace les humidificateurs par pulvérisation d'eau du fait des problèmes d'hygiène.
- Est facile à entretenir et permet une régulation plus simple et précise de l'humidité
- Évite l'emploi de la batterie terminale de réchauffage (cycle plus simple).
- Évite le refroidissement de l'air pendant l'humidification
- N'est pas générateur de pertes de charge sur l'air
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Le principe commun à tous les systèmes à pulvérisation est de créer un fin brouillard par des micro-gouttelettes
d’eau froide en suspension. Le mélange eau-air doit être maintenu afin que l’évaporation de l’eau puisse se faire
le plus rapidement possible. Un humidificateur à pulvérisation d’eau froide peut être utilisé:
Soit pour l’humidification directe des grands locaux (hall de fabrication, atelier,…)
Soit comme un des éléments insérés dans une centrale de traitement d’air .
Cet échange de chaleur conduit à une augmentation de la teneur en eau à température humide constante
assimilé souvent à une évolution isenthalpique (même enthalpie) accompagné d'un refroidissement de l'air.
L’eau pulvérisée dans la gaine aura une température constante et égale à Ѳh de l’air à l’entrée du laveur.
La vapeur est produite par un humidificateur autonome ou un système centralisé de production de vapeur avec
distribution par des rampes. Celle-ci est envoyée directement dans le conduit d'air ou le local. La vapeur est
pure et inodore. Il est important que la vapeur soit bien sèche de façon à ce qu'il n'y ait pas de formation de
gouttelettes.
Un humidificateur à vapeur injecte dans l’air à humidifier de la vapeur d’eau. Celle-ci est produite dans une
chaudière (fig a), soit dans des appareils autonomes fonctionnant comme une bouilloire électrique (fig b). La
vapeur est conduite dans les rampes d’injection (tubes percées d’orifice calibrés), rampes placées soit dans les
caissons de traitement d’air, soit directement dans la gaine d’air conditionné.
Ce procédé est peu économique du point de vue énergétique mais la dépense est minimisée par la récupération
de la chaleur du groupe de condensation pour retrouver la température sèche de l'air à l'entrée après
déshumidification.
Il consiste donc à utiliser une machine frigorifique pour réchauffer l'air au moyen du condenseur dont la
puissance calorifique provient de la puissance de la batterie froide et de la puissance du compresseur.
Dans le cas ou toute la puissance calorifique ne peut pas être évacuée sur l'air, il faut prévoir une décharge de la
chaleur de condensation dans un autre échangeur.
Il ne fonctionne plus ou très mal lorsque la température de surface doit être inférieure ou égale à 0 °C (givrage
de la batterie).
2. DÉSHUMIDIFICATION PAR ADSORPTION
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a) Principes :
La régulation du cycle intervient sur la vitesse de rotation de la roue suivant l'humidité à obtenir.
Tous ces aspects font que les installations de climatisation conçues pour les climats tropicaux sont
surdimensionnées, entraînant ainsi une surconsommation électrique dans le domaine du
conditionnement d’air des bâtiments. Ceci justifie ce chapitre dont l’objectif est de mettre à la disposition des
bureaux d’étude, des étudiants et des techniciens exerçant dans le métier de frigoriste, des informations
relatives au calcul simplifié de bilan thermique de climatisation adaptée aux climats tropicaux humides, de
transition et sahélien. Ces informations relèvent des valeurs recueillies sur les différents sites météorologiques
qui feront l’objet de ce travail. Cependant, pour les villes dont nous n’avions pas ces données nous avons
procédé par calcul en tenant compte des paramètres météorologiques locaux. Aussi, en fonction de ces
zones climatiques les villes indiquées dans le tableau 1.1 ont été retenues comme échantillon de cette
étude.
◊ Plans d’architecture, les détails montrant la structure interne de l’immeuble, les croquis à main levée
font partie d’un bon relevé,
◊ Matériaux de construction : nature des matériaux, épaisseur des murs, toits, plafonds, plancher et
cloisons, et leur emplacement,
◊ Conditions extérieures au local : locaux adjacents conditionnés ou non, température des locaux non
conditionnés, plancher sur sol ou sur vide sanitaire, ensoleillement maximum du local, condition
extérieure de base,
◊ Fenêtres : dimensions et emplacements, encadrement bois ou métal, type de vitrage, type de store,
dimension des auvents et saillies,
◊ Emplacement de l’équipement et réseau de distribution (tracé des canalisations d’eau et des gaines
d’air).
Des études expérimentales entreprises en climat tropical humide et sec portant sur des individus
légèrement vêtus exerçant une activité sédentaire dans les conditions ambiantes de leurs bureaux
climatisés, ont permis de déterminer une gamme de température propre au bien être des habitants de
A la suite de cette étude, il a été défini des conditions ambiantes acceptables à l'expérience par au moins 80%
des occupants selon la norme ASHRAE 55-81. Ces résultats expérimentaux nous permettent également de
proposer une large plage de température à imposer dans les salles climatisées en fonction des besoins
d’économie sur la climatisation. Le tableau 2.4 donne la zone de confort thermique pour le Cameroun et la Côte
d’Ivoire.
Des études n’ont pas encore été effectuées pour le cas du Sénégal. Néanmoins pour des études de confort thermiques nous
pouvons utiliser les valeurs suivantes :
Pour déterminer le coefficient global de transmission de chaleur à travers les parois (k), on pourra utiliser
la formule.
he et hi sont les coefficients globaux de convection sur les mur et λ le coefficient de conductivité thermique
de la parois considérée (tableau 3.2). Les valeurs de he et hi [W/m² °C] sont données dans le tableau suivant :
◊ Les gains internes : ce sont les dégagements de chaleur sensibles ou latents ayant leurs
sources à l’intérieur du local (occupants, éclairage et autres équipements),
◊ Les gains externes : ce sont les apports de chaleur sensible dus à l’ensoleillement et à la
conduction à travers les parois extérieures et les toits.
Pour pouvoir estimer ces gains avec une précision suffisante, il est indispensable de connaître tous les
éléments qui auront une influence sur le bilan tel qu’exprimé dans le cahier de charge.
Lorsque l’installation à climatiser a une taille importante et que cela nécessite de garantir des conditions de
fonctionnement précises, le calcul du bilan doit être confié à un bureau d’étude spécialisé qui effectuera les
calculs soit sous forme manuelle, soit à l’aide d’un programme de calculs informatisés tenant compte bien sûr
des conditions climatiques de base locales.
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Dans le cas de locaux d’importance réduite, et pour des applications de climatisation de confort, on peut
faire appel à des méthodes simplifiées qui permettent de présélectionner et donc de chiffrer une installation de
climatisation.
Le point de départ est le choix des conditions atmosphériques (température et humidité de l’air définies au
tableau 2.2) où l’équipement de climatisation sera installé. Dans le cadre des économies d’énergie en
climatisation, il convient d’effectuer ce calcul pour le mois, le jour de l’année et aux heures pour lesquelles ces
charges représentent les moyennes maximales.
C’est l’heure pour laquelle tous les calculs du bilan thermique seront effectués.
Pour déterminer cette heure de charges de réfrigération maximales, nous devons suivre les étapes énumérées
ci-après :
Nous présentons sur la figure 1.1, les 31 types d’orientations possibles des locaux à climatiser. Cette figure est
à utiliser avec le tableau 1.8 qui précise pour un local donné, le nombre de murs exposés et leurs différentes
orientations.
Le bilan thermique sera effectué à l’heure où les charges de réfrigération seront maximales. Cette heure
sera déterminée à partir du tableau 4.1. en combinaison avec le tableau 1.14 qui indiquera l’heure d’apport
solaire maximale en fonction de l’exposition des parois du local étudié. Cette heure de réfrigération devra
coïncider avec l’heure des apports solaires maximaux et les charges internes maximales (maximum de
personnes ou fonctionnement des équipements).
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Si les heures d’apports maximaux des charges externes (rayonnement solaire) et internes ne
coïncident pas, nous devrons choisir l’heure de charges de réfrigération maximale suivant l’exploitation des
locaux
1 N
N
2 E
E
3 SE
S
4 S
9 1 O
NE - N - A déterminer en
5
E NEO- SE combinaison avec le
10
6 N tableau 1.14
SE -OS et (rayonnement solaire
11
7 E SE - SO sur les murs et vitrages)
et l’heure où les
12
8 SO - S et charges internes sont
O SO - NO maximales dans le local
13
à climatiser
O-N
14 NO -
21
15
2 N - ENE- S NE
- SE - SE E
22
16 -NS -- SO
NE -
23
17 SESO-SO -
NO S - O -
24 EN-O
18
3
25
19 SONO - SE
- NO - NE
26
20 O - N - E SO
- NO - SE
27
28
29 N-E-S-O
4
30
31 Néant NE - SE - SO - NO
Tableau 4.1 Orientations des locaux pour déterminer l’heure de réfrigération maximal
Nous présentons ci-dessous une méthode simplifiée de calcul permettant de déterminer les apports
calorifiques dans un local.
Charges
Charges de
Genre de charges de Notes
refroidissement
chauffage
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Transfert thermique
Charges Chaleur Chaleur général par les murs
Murs et toits
structurelles sensible sensible internes et externes,
toits et sols
Radiation thermique
Chaleur
Souffleur d’air de l’énergie motrice
sensible
de souffleurs d’air
Transfert thermique
Chaleur Chaleur
Conduite général des systèmes
sensible sensible
de canalisation
Charges Système de
d’équipement transport
Radiation thermique
Chaleur
Pompe de l’énergie motrice
sensible
de pompes
Transfert thermique
Chaleur Chaleur
Tuyauterie général de l’ensemble
sensible sensible
de conduites
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Apport de chaleur par transmission à travers les parois extérieures (murs, toit, plafond
et plancher) et les vitrages
QSRm = α . F . S . Rm
Le facteur de rayonnement «F» indique la part de chaleur absorbée par la surface et transmise à travers
le mur du local (tableau 4.5).
◊ De l’orientation du mur,
QSRv = α . g . S . Rv [W]
• Rv = intensité du rayonnement solaire sur les vitrages W/m² ; elle est définie de la même
manière que Rm et est donnée par le même tableau 1.14 dans la colonne «v».
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Le renouvellement d’air dans un local climatisé est nécessaire pour des problèmes hygiéniques. Il
se fait en règle générale par la ventilation (naturelle ou mécanique) des locaux ainsi que par
infiltration, introduisant de l’air extérieur dans le local climatisé. Il est source d’apport de chaleur
sensible et latent dans le local à conditionner.
• ωe = teneur en eau de l’air extérieur g/kg air sec (définie à partir du tableau)
• ωi = teneur en eau de l’air intérieur g/kg air sec (définie à partir du tableau)
10 [cm]
15 20
Aucun 2,80 2,65 2,43
Parpaings creux
Enduit extérieur et intérieur au béton 2,37 2,20 2,09
(agglomérés creux) Plâtres ou carreaux 2,55 2,38 2,26
Lattes de bois 1,69 1,64 1,59
Panneaux isolants 1,30 1,24 1,18
Aucun 1,75 1,41 1,18
Enduit extérieur et intérieur au béton 1,69 1,36 1,14
Plâtres ou carreaux 1,59 1,30 1,08
Béton coulé Lattes de bois 1,24 1,02 0,84
Panneaux isolants 1,02 0,90 0,79
11 22 33
Aucun 3,25 2,20 1,62
Briquettes de terre
Enduit extérieur et intérieur au béton 3,10 2,50 1,80
Plâtres ou carreaux 2,90 2,10 1,50
2,5 3,2 3,8 4,4
Châssis simple 3,94 3,36 3,00 2,90
Portes en bois
Châssis double 1,97 1,86 1,94 1,74
K coefficient de F coefficient du
transmission thermique rayonnement
Tableau 4.7a Intensité du rayonnement solaire sur les murs (m) et vitrages (v) [W/m²].
Tableau 4.7b Intensité du rayonnement solaire sur les murs (m) et vitrages (v) [W/m²].
Latitude 8 °N (mars)
13 730 280 224 284 227 274 219 359 287 274 219 337 269 274 219 331 265
14 653 243 195 242 193 235 188 391 313 235 188 344 275 235 188 347 277
15 444 179 144 173 138 171 137 305 244 171 137 261 209 171 137 271 216
16 248 111 89 104 84 104 83 181 145 104 83 154 123 104 83 163 130
17 69 36 28 34 27 34 27 48 39 34 27 43 34 34 27 45 36
Tableau 4.7c Intensité du rayonnement solaire sur les murs (m) et vitrages (v) [W/m²]
Latitude 10 °N (avril)
Désignation des locaux Débit minimum d’air Débit minimum d’air Densité
neuf sans fumeur neuf avec fumeur d‘occupation
3 3
[m /h/personne] [m /h/personne] [personne/m²]
Locaux d’enseignement 15 - 18 25 0,67
Dortoirs, chambres collectives 18 25 0,25
Bureaux et locaux assimilés 18 25 0,10
Salles de réunion, spectacle 18 30 0,31
Boutiques, supermarchés 22 30 0,08
Cafés, bars, restaurant… 22 30 0,50
Locaux à usage sportif 18 30 0,80
Tableau 4.8 Débit de renouvellement d’air nécessaire dans les locaux climatisés et nombre de personne au
m² par type de locaux
Elle est donnée en fonction de la température intérieure et du degré d’activités. On distingue deux
sortes de gains générés par les occupants :
• n = nombre d’occupants
Les valeurs de la table 4.8 sont valables pour un homme adulte. On devra minorer les valeurs de ce
tableau par les coefficients suivants
Il constitue une source de chaleur sensible et dépend du type de lampe (tableau 4.9) :
Dans le cas de la lampe fluorescente, les 25% supplémentaires représentent la chaleur dégagée
par le ballast électromagnétique.
La plupart des appareils constituent à la fois une source de chaleur sensible et latente. Le tableau
4.10 donne les apports de chaleur par les machines et appareillages (QSéquip.). Les valeurs de ces
tables ont été déterminées d’après les indications de divers fabricants.
On doit minorer les apports de ces machines et appareillages (par un coefficient de pondération)
en fonction de leurs durées de fonctionnement. On considère par exemple qu’un appareil ne
fonctionnant qu’une demi heure par heure dégage la moitié de sa puissance électrique nominale en
apport de chaleur.
Température ambiante
25 °C [°C]
26°C 27°C Emission
Chaleur Chaleur Chaleur Chaleur Chaleur Chaleur thermique
sensible latente sensible latente sensible latente totale
Activités Application
[W] [W] [W] [W] [W] [W] [W]
Assis au repos Ecole, théâtre 65 37 62 40 60 42 102
Bureau, hôtel,
appartement
Travail léger 67 49 63 59 56 60 116
Debout, marche Magasin,
68 63 63 68 57 74 131
lente
Repas boutique
Restaurant 77 84 71 90 64 97 161
Travail facile Atelier 80 140 72 148 67 153 220
Danse Boite de nuit 88 161 80 169 75 174 249
Travaille difficile Usine 149 277 142 284 136 290 426
Tableau 4.8 Chaleur dégagée par les personnes [W]
caisse etlecture,
Salle de guichetd’ordinateur, laboratoire, 110 24
magasin, hall d’exposition
Supermarché, très grand bureau, amphi- 45
Le bilan thermique total (QT) est la somme de toutes les charges externes et internes. Il est plus
pratique de faire la somme des charges sensibles (QS) et latentes (QL). D’où :
QT = QS + QL
Ce sont les apports de chaleur sensible dans le local, dus à la différence de température entre
l’intérieur et l’extérieur ; on a :
Ce sont les apports de chaleur latente dus à la différence de quantité de vapeur d’eau contenue dans
l’air extérieur et intérieur. QL = QLr + QLoc + QLéquip
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Puissance du climatiseur
La puissance frigorifique du climatiseur représente les charges thermiques totales QT qu’il faut
combattre, avec :
QT = QS + QL [W]
La puissance du compresseur est généralement déduite à partir des catalogues des constructeurs.
COPfroid = Pf/Pa
Les Coefficients de performance des climatiseurs monoblocs et splits sont de l’ordre de 2 à 2,5.
Autrement dit, une puissance frigorifique de 1 kW au compresseur permettra d’extraire 2 à 2,5 kW
de chaleur au local.
Puissance de déshumidification
Dans les bâtiments climatisés en pays tropicaux humides, l’humidité relative intérieure est
fortement élevée et varie entre 60 à 70%, avec les températures mesurées qui sont comprises
entre 20 et 25°C . Malgré ces températures acceptables, certains usagers ont une sensation
d’inconfort thermique suite à la forte humidité relative de l’air. Ces relevés permettent de
comprendre que les climatiseurs n’assurent pas leurs fonctions de déshumidification de l’air traité
mais de refroidissement simple.
Cette situation est due à une mauvaise sélection des climatiseurs en région tropicale humide qui
diffère de celle utilisée en climat tropical sec.
En climat tropical sec, les besoins de climatisation se résument au refroidissement de l’air ambiant
contenue dans le local. Aussi, la puissance calorifique totale est le paramètre fondamental à
calculer pour sélectionner un climatiseur. Quand la température de rosée de l’air de l’ambiance à
climatiser est supérieure à la température de surface de la batterie froide, il y a condensation de la
vapeur d’eau contenue dans cet air, d’où une consommation supplémentaire dans la mesure où les
frigories supplémentaires produites serviront à l’assèchement indésiré de l’air en climat tropical sec.
Par conséquent, la température d’évaporation sera plus élevée en climat tropical sec qu’en climat
tropical humide.
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Nous conseillons de choisir la puissance du climatiseur égale ou légèrement supérieure à celle obtenue
par le dimensionnement.
Dans certains cas, on peut choisir la puissance du climatiseur légèrement inférieure ou supérieure à
celle du bilan frigorifique pour des raisons d’échelonnement des puissances dans une gamme de
matériel standard; par exemple :
Sa = Sut [KVA]
Pat = Pn . Ks . Ku
Le cos ϕ , appelé facteur de puissance moyen de l’installation à prendre en compte est celui qui permet
d’éviter les pénalités dues à la consommation de l’énergie réactive. Il est fixé par chaque compagnie
nationale d’électricité. Le tableau 4.11 nous donne les différents facteurs pour quelques pays
échantillon.
6 EXEMPLE D’APPLICATION
On se propose de déterminer la puissance de climatisation des bureaux situés au rez-de-chaussée
d’un immeuble. Ces bureaux ont des caractéristiques identiques, et pour cela, on vous demande
d’évaluer la puissance de climatisation d’un seul local.
Cahier de charge
Les bureaux se trouvent dans la ville de Douala au Cameroun ; ils sont situés au rez-de-chaussée d’un
immeuble.
◊ Plafond en béton de sable de 20 cm, couleur blanche des deux côtés, local non conditionné
au-dessus,
CONCLUSION
Le but de ce chapitre a été d’apporter notre contribution aux efforts développés en Afrique tropicale
pour limiter la consommation d’énergie par une amélioration du dimensionnement des installations de
conditionnement d’air [10]. Pour ce faire, nous avons proposé des éléments de calcul des charges
thermiques adaptés aux climats tropicaux humides, de transition, secs et désertiques.
Une méthode simplifiée de calcul de bilan thermique permettant de présélectionner les équipements et
donc de chiffrer une installation de climatisation a été présenté. Les ratios de consommations
énergétiques d’un local climatisé et la méthode d’évaluation de la puissance électrique à souscrire auprès
de la société nationale d’électricité ont permis de compléter cette étude.
L’utilisation des données consignées dans ce présent chapitre pour effectuer un bilan thermique de
climatisation est recommandée car cela nous permet d’une part d’économiser sur l’investissement
dans l’achat du matériel et d’autre part, d’adapter la puissance à installer à nos besoins réels ; ce qui
diminuera aussi les dépenses en climatisation.