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Nous remercions toute l’équipe du complexe GL2/Z pour leur bon accueil et leurprécieuse
aide, en citant notamment Mr TERBAG Abdelkader, Mr Naimi Nour El Islam (Ingénieur),
Mr Taibaoui(Ingénieur), Mr Hasni, Mr Hannini Houcine,Mr Amine, Mr Baouche Ismail et
Mme Bahloul Zahra(Ingénieur) qui ont contribué à la réalisation de notre partie pratique.
Nous tenons à remercier également Monsieur Pr. HAMOU AHMED d’avoir accepté de nous
encadrer.
Nous adressons notre gratitude à nos parents qui nous ont soutenus tout au long de notre
parcours universitaire.
Nous remercions enfin nos amis Imed Brahmi,Amine Fouatih et Ouis Ibrahim pour
leursoutien moral et leur présence dans les moments difficiles.
Dédicace
Je dédie ce modestetravail à :
Mes chers parents qui m’ont toujours soutenu durant les longues années d’étude et à ma
grande sœur qui n’a jamais cessé de m’encourager afin de donner le meilleur de moi-même.
Mes deux meilleurs amis Imed Brahmi et Amine Fouatih qui ont toujours répondu présent à
tous les événements de ma vie.
A mes chers parents qui ont depuis toujours porté un grand intérêt pour mes études. Mes
sœurs qui m’ont toujours soutenu. Toute la famille Benhaoua, sans oublier tous mes amis.
Cette récupération a été réalisée avec l’aide d’un procédé composé d’un collecteur, échangeur
de chaleur, un ballon séparateur et deux compresseurs (un en marche et l’autre en stand-by).
Le gaz émis vers l’atmosphère par les 6 trains, va se déverser dans un collecteur et entre dans
l’échangeur pour le refroidir afin de condenserune partie de la vapeur d’eau qui sera récupérée
dans le séparateur. A la sortie, le gaz est transporté vers le client à l’aide du compresseur.
Nous avons voulu aborder le domaine du dimensionnement pour enrichir notre projet, et
dimensionner uniquement un des équipements qui se trouve dans le procédé de
récupération.Nous avons choisi de faire le dimensionnement de l’échangeur.
L’étude économique nous a permis de conclure qu’avec un prix de 15 DA/kg de CO2 on peut :
Abstract
Our work was done in GL2/Z complex; we have got focused on the recovery of carbon
dioxide emitted towards the atmosphere at the decarbonation section more precisely in the
regeneration column for each process train.
First, the gas emitted towards the atmosphere by all the 6 process trains will be in the
collector, then, it will go through the heat exchanger for cooling a major part of the water
vapor which will be recovered in the separator, at the end the gas is going to be
transported to the customer by using the compressor.
We wanted to enter the sizing field in order to increase the value of our project; we have
chosen only one single equipment from the “recovery process” which is the heat
exchanger.
On the other hand, this process has got two benefits which are the valuation of the carbon
dioxide and the preservation of the environment.
The economic study allowed us to conclude that with a price of 15 DA/kg of CO2 we can:
• Benefit from significant profitability for each year that will automatically lead to
an acceptable gain from the first years of operation.
• Completely cushion the equipment installed during a very short duration see a few
months.
ملخص
تم تنفيذ عملنا داخل مجمع( ،)GL2/Zويستند إلى استرجاع nثاني أكسيد الكربون المنبعث في الجو
على مستوى قسم إزالة الكربون وبالتحديد في عمود التجديد لكل خط
إنتاج .تم تنفيذ هذا االسترجاععن طريق مجموعة من المعدات تتمثل في جامع ومبادل
حراري وخزان
فاصل وضاغطان (واحدفي حالة عمل واآلخر على استعداد).
يتدفق nالغاز المنبعث في الجو من قبل 6خطوط إنتاج إلى الجامع ،ويدخل في المبادل الحراري لتبريده
من أجل استرجاع nجزء مكثف من بخار الماء في الفاصل ،عند الخروج يتم نقل الغاز إلى العميل
باستخدام
الضاغط .بغية إثراء مشروعنا قمنا بتحديد أبعاد أحد المعدات و المتمثل في المبادل الحراري و
ذلك عن طريق
المحاكاة باستعمال برنامج HYSYS).( Aspen
تسمح لنا عملية استرجاع ثاني أكسيد الكربون المنبعث في الجو من حماية البيئة والحد منهذا األخير
إضافة إلى تثمينه.
مكنت لنا الدراسة االقتصادية من استنتاج أنه بسعر 15دج/كغ من ثاني أكسيد الكربون ،يمكننا:
∙ االستفادة من الربحية الكبيرة لكل عام مما يؤدي تلقائ ًيا إلى نجاح المشروع.
جدا (بضعة أشهر).
∙ تسديد ديون المعدات المثبتة خالل فترة قصيرة ً
Tabledematières
Remerciements
Dédicaces
Résumé
Liste des tableaux
Liste des figures
Liste des abréviations
Introduction 1
5
Problématique 1
7
Chapitre I : L’effet de serre et le gaz
carbonique
I.1. L’effet de serre 1
9
I.1.1. Définition de l’effet de serre 1
9
I.1.2. Gaz à effet de serre 2
0
I.1.3. Le mécanisme de l’effet de serre 2
0
I.1.4. Origine du réchauffement climatique 2
1
I.1.5. Les cause du réchauffement climatique 2
2
I.1.6. Impacts dus à l’effet de serre 2
3
I.1.6.1. Environnement 2
3
I.1.6.2. Impact sur l’être humain 2
3
I.1.6.3. Impact économique de l’effet de serre 2
4
I.2. Gaz carbonique 2
5
I.2.1. Définition 2
5
I.2.2. Propriété 2
6
I.2.3. Utilisations 2
8
I.2.3.1. Sous forme gazeuse 2
8
I.2.3.2. Sous forme liquide 2
9
I.2.3.3. Sous forme solide 2
9
I.2.3.4. En phase supercritique 3
0
I.2.4. Les émissions du CO2 3
1
I.2.5. Sources d’émission du CO2 3
1
Chapitre II : Les moyens de réduction du CO2
II.1. Réduire la consommation d’énergie 3
5
II.2. Réduire le contenu carbone de l’énergie 3
5
II.3. Captage du CO2 3
5
II.3.1. Captage postcombustion 3
6
II.3.2. Captage par oxycombustion 3
7
II.3.3. Captage précombustion 3
7
II.4. Comparaison des différents procédés du captage 3
8
II.5. Le transport 3
9
II.6. Stockage du CO2 3
9
II.7. Les axes de progrès 4
0
II.7.1. Améliorer les techniques 4
0
II.7.2. Intégrer le captage dans les procédés industriels 4
0
II.7.3. Réduire les coûts 4
0
II.8. Quelques projets réussis de captage de gaz carbonique 4
1
II.8.1. Aux États-Unis 4
1
II.8.2. Canada 4
1
II.8.3. Algérie 4
1
II.9. Procédé de récupération proposé 4
2
II.9.1. Procédé proposé 4
2
II.9.2. Choix des équipements 4
5
II.9.2.1. Les conduites 4
5
II.9.2.2. Echangeur 4
5
II.9.2.3. Le ballon de séparation 4
5
II.9.2.4. Compresseur 4
6
Chapitre III : Présentation du complexe
GL2/Z
III.1. INTRODUCTION 4
8
III.2. Situation géographique 4
8
III.3. Le gaz naturel 4
9
III.3.1 Définition du GN 4
9
III.3.2.Origine du gaz naturel 4
9
III.4. Fonction du complexe 5
0
III.4.1. Les utilités 5
1
III.4.2. Les trains de process 5
3
III.4.2.1. Description d’un train de procédé 5
3
III.4.2.2. Section traitement de gaz 5
4
III.4.2.3. Section séparation 5
5
III.4.2.4. Section liquéfaction 5
6
III.4.2.5. Section compression 5
7
III.4.2.6. Section fractionnement 5
7
III.4.3. Zone de stockage 5
8
III.4.4.Chargement 5
8
III.5. Section de décarbonatation 5
9
III.5.1. Description de la section de décarbonatation 5
9
III.5.2. Élimination des hydrocarbures 5
9
III.5.3. Élimination du CO2 5
9
III.5.4. Régénérateur de MEA. 6
1
III.5.5. Critères de sélection d’un solvant chimique 6
2
III.5.6. Propriétés physico-chimiques de la MEA 6
3
Chapitre IV : Bilans et dimensionnement
IV.1. Bilans
IV.1.1. Introduction 6
7
IV.1.2. Bilan quantitatif 6
7
IV.1.3. Interprétation 6
9
IV.1.4. Bilan qualitatif 7
0
IV.1.5. Interprétation 7
0
IV.2. Dimensionnement de l’échangeur 7
1
IV.2.1. Introduction 7
1
IV.2.2. Les Caractéristiques de l’échangeur de chaleur 7
1
IV.2.3. Calcul de paramètres 7
2
Chapitre V : Etude économique
V.1. Introduction 8
5
V.2. Charges d’exploitation (OPEX) 8
5
V.3. Coûts d’investissement 8
5
V.4. Calcul de la rentabilité 8
6
V.5. Les critères de choix d’investissement 8
8
V.6. Conclusion 8
8
Conclusion 8
9
Recommandations 9
0
Références bibliographique 9
1
LISTEDESTABLEAUX
Tableau. І.01. Propriétés physico-chimique du CO2 2
6
Tableau. І.02. Solubilité du dioxyde de carbone dans l’eau 2
7
Tableau. III.1 : composants du gaz naturel et leur température d’ébullition. 4
9
Tableau. III.2 : Compositions du GN provenant de HassiR’mel. 5
4
Tableau. III.3 : Propriétés de la MEA. 6
4
Tableau. III.4 : Propriétés physiques du MEA. 6
4
Tableau. IV.01. Calcul du volume molaire du gaz naturel 6
8
Tableau. IV.02.les quantités de CO2 émis par train pour 100 %, 110 % et 115 % de 6
9
production
Tableau. IV .03.la quantité totale de CO2 rejeté pour 100 %, 110 % et 115 % de 6
9
production
LISTEDESFIGURES
Figure. І.01. Effet de serre naturel et les gaz 1
9
Figure. І.02.Mécanisme de l’effet de Serre 2
1
Figure. І.03.Représentation du dioxyde de carbone 2
5
Figure. І.04. Emissions de CO2 en Algérie 3
1
Figure. І.05.Emissions de CO2 par type d’énergie 3
3
Figure. II.01. Schéma ducaptagepar postcombustion. 3
6
Figure. II.02. Schéma ducaptagepar oxycombustion 3
7
Figure. II.03. Schéma ducaptageparprécombustion. 3
8
Figure. II.04.Stockage dans des réservoirs de Pétrole et de Gaz 4
2
Figure. II.05.Schéma du procédé de récupération de CO2 4
4
Figure. III.01. Situation géographique du complexe GL2/Z. 4
8
Figure. III.02. Schéma synoptique du traitement du gaz naturel. 5
1
Figure. III.03. Procédé de liquéfaction du GN. 5
3
Figure. III.04. Chaîne de transport du gaz naturel liquéfié. 5
8
Figure. III.05. Absorption du CO2 et régénération de la MEA. 6
0
Figure. III.06. Structure de la MEA. 6
3
Figure. IV.01. Schéma d’un échangeur de chaleur. 7
1
Liste des abréviations
La demande d'énergie des pays en voie de développement continuera de croître dans les
décennies à venir. L’estimation de l’Agence Internationale de l’Energie au sujet de la
consommation mondiale d'énergie devrait augmenter de 70 % entre 2000 et 2030. A moyen
terme, les énergies renouvelables ne peuvent pas à elles seules fournir les besoins
énergétiques de base dans le monde. Les énergies fossiles doivent répondreà 90% de ces
besoins d'ici 2030.
Le gaz naturel qui provient de Hassi R’mel subit plusieurs étapes de traitement afin de
pouvoir le liquéfier puis l’exporterà l’étranger. Parmi ces étapes de traitement oncite la
démércurisation qui consiste à éliminer le mercure pour éviter la corrosion des conduites, la
décarbonatation où le CO2 est éliminé pour qu’il ne cause pas de problème de bouchage et de
givrage des conduites dans la partie cryogénique, et la déshydratation qui a pour but
d’éliminer la vapeur d’eau pour la même raison que la décarbonatation. [39]
1
côtééconomique cette MEA doit être régénéréafin de la réutiliserà nouveau. La MEA est alors
dirigée vers une colonne de régénération. L’étape de régénération est celle qui consiste à
enlever le CO2 contenu dans la solution MEA ; de ce fait le gaz carbonique est rejeté en
continu versl’atmosphère,ce qui représente une source d’émission atmosphérique polluant et
contribuantau réchauffement climatique. Il faut donc stopper ou limitercesémissions. [40]
Nous avons alors pensé à une solution qui consiste à proposer un procédé de récupération du
dioxyde de carbone au niveau de la colonne de régénération au sein du complexe GL2/Z qui
sera mis en marche en continu sans qu’il puisse impacter le fonctionnement du procédé de
liquéfaction du gaz naturel. Notre procédé se compose uniquement d’échangeur de chaleur, un
ballon séparateur, deux compresseurs (un en marche tandis que l’autre est en stand-by) et bien
évidemment les lignes de conduites.
Conclusion
1
Problématique
Le dioxyde de carbone est un gaz à effet de serre dont la concentration ne cesse d’augmenter,
le complexe GL2/Z contribue aux émissions anthropogéniques de ce gaz qui contribue au
réchauffement climatique.
Afin de préserver l’environnement, nous avons opté pour un procédé qui va récupérer le CO 2
rejeté vers l’atmosphère au niveau de la colonne de régénération qui se trouve dans la section
de décarbonatation et qui se compose d’un échangeur de chaleur, un ballon séparateur, deux
compresseurs et les conduites.
⮚ La valorisation de ce gaz qui sera utilisé en tant que matière première dans la même
zone où se trouve le complexe GL2/Z.
⮚ La préservation et la protection de l’environnement par réduction des émissions de
CO2 vers atmosphère.
1
Chapitre I
L’effet de serre et le gaz
carbonique
Chapitre L’effetdeserreetlegazcarbonique
1
Chapitre L’effetdeserreetlegazcarbonique
Le gaz carbonique CO2représente le deuxième gaz à effet de serre le plus important dans
l’atmosphère après la vapeur d’eau. C’est pour cela que la réduction des émissions
anthropiques est visée par le protocole de Kyōto ; sa séquestration géologique à long terme
fait l’objet de recherches en cours. [3] [12]
Quand le rayonnement solaire atteint l’atmosphère terrestre, une partie est réfléchie
directement (renvoyée vers l’espace) par l’air, les nuages et la surface claire de la terre, c’est
donc l’albédo.
2
Chapitre L’effetdeserreetlegazcarbonique
Par contre les rayons incidents qui n’ont pas été réfléchis vers l’espace sont donc alors
absorbés par l’atmosphère 20.7 % et/ou la surface terrestre 51 %. [4] [2]
Le changement du rayonnement solaire ou l’activité volcanique explosive qui sont eux même
des facteurs peuvent constituer un forçage radiatif positive.la concentration des GES
représente un facteur de forçage majeur, qui donnerait une réflexion des changements
climatique actuels. Les échanges d’énergie avec l’espace régissent le climat de la planète. Par
approximation la moitié du rayonnement solaire atteint la surface de la terre. La terre reçoit à
son tour, un rayonnement infrarouge dans l’espace, dont une partie est absorbée par
2
Chapitre L’effetdeserreetlegazcarbonique
l’atmosphère, puis réémise partiellement vers le sol. Ce flux de rayonnement renvoyé sur la
terre repose sur la quantité de gaz à effet de serre présent dans l’atmosphère. C’est alors donc
le phénomène d’effet de serre qui détermine à son tour les températures, et donc le climat sur
terre. Par l’effet de son mécanisme le climat est obligé de s’adapter de manière à rééquilibrer
le bilan énergétique. Cette adaptation n’est donc qu’en réalité un réchauffement climatique du
globe. [5] [2]
Pour le CO2, à titre d’exemple, sa concentration a changé de moins de 10% au cours des 10
000 ans qui ont précédé l’industrialisation (échanges de carbone en équilibre naturel). Depuis
le lancement de la révolution industrielle et de l’intensification de l’activité économique, les
concentrations ont augmenté de 30% et le phénomène s’est accentué au cours du XXe siècle :
environ 75% des émissions humaines de CO2 durant ces 20 dernières années sont due à la
combustion d’énergies fossiles, les 25% restante étant lié au changement dans l’utilisation des
terres, comme la déforestation. Les nouveaux composés, tels les CFC, sont également lié aux
activités humaines. [5] [2]
2
Chapitre L’effetdeserreetlegazcarbonique
Les scientifiques prévoient une augmentation de 1,5 °C à 6°C pour le siècle à venir en
supposant que l’augmentation des rejets de gaz à effets de serres continue à ce rythme des
vingt dernière années (on n’a pas observé de ralentissement global des émissions, même
depuis Kyoto). Et même si on procède à l’arrêt total de manière immédiate des rejets de
carbone, cela n’empêcherait pas la température moyenne de la terre de continuer à prendre de
l’ampleur pendant plusieurs années, car certain de ces GES ne disparaissent de l’atmosphère
que très lentement. [6]
Les émissions de CO2 s’accompagnent très souvent d’émissions de suie, de métaux lourds et
d’autres polluants qui affectent la plupart des organismes vivants.
Contrairement au monoxyde de carbone, le CO 2est un gaz non toxique à faible dose mais
suffocant à partir d’un certain seuil et pendant une certaine durée d’exposition, ses propriétés
chimiques lui permettent de traverser rapidement divers biofilms (environ 20 fois plus
solubles) dans le corps humain.
2
Chapitre L’effetdeserreetlegazcarbonique
Nos systèmes respiratoire et circulatoire sont très sensibles au dioxyde de carbone : une petite
augmentation de la concentration dans l’air inhalé augmente presque immédiatement le
rythme respiratoire, généralement de 7 L/min (moins de 0,03 % de dioxyde de carbone dans
l’air inhalé), et augmente à 26 L/min (5 % de CO2 dans l’air inhalé). [7]
D’autre part, les pauvres des pays en développement sont les plus touchés par des problèmes
tels que les sécheresses, les inondations, les ouragans ou l’élévation du niveau de la mer, qui
risquent de s’aggraver dans la seconde moitié de ce siècle et au cours du suivant. La planète
continue de se réchauffer et la glace polaire fond. Cela conduira à une migration massive de la
population. En fait, un nouveau rapport de la Banque mondiale estime qu’une élévation d’un
2
Chapitre L’effetdeserreetlegazcarbonique
mètre du niveau de la mer fera au moins 60 millions de réfugiés environnementaux dans les
pays en développement. [8]
I.2.2 Propriété :
L’existence de la phase liquide n’est possible qu’à une pression minimale 5,11 atm et avec
une température entre -56,6°C et 31,1°C au maximum à 72,9 atm. [7]
2
Chapitre L’effetdeserreetlegazcarbonique
PROPRIETE VALEUR
a) Solubilité :
Lorsque le CO2 se dissout dans l’eau, il forme avec ce dernier l’acide carbonique (H 2CO3), il
est aussi liposoluble. L’acide carbonique n’est pas aussi stable qu’il en a l’air car il se
décompose facilement en H2O et CO2, en revanche, lorsque le dioxyde de carbone se dissout
dans une solution aqueuse basique (soude, potasse...), la base déporte l’acide carbonique pour
former un ion hydrogénocarbonate (HCO3-), aussi appelé ion bicarbonate, puis un ion
carbonate (CO32–). De cette façon, la solubilité du CO2 est considérablement augmentée. [7]
2
Chapitre L’effetdeserreetlegazcarbonique
Température Solubilité en
°C mL/L
0 1710
10 1190
20 880
25 757
60 270
b) Réactivité :
● Avec une amine : on appelle cette réaction une carbonatation. Le produit est un
hydrogénocarbonate d’ammonium : (R3N + CO2 + H2O → R3NH+HCO3–)
● Avec un carbanion : on forme un acide carboxylique après hydrolyse.
● Avec l’eau.
Dans le cas des bases fortes, à titre d’exemple avec les anions O 2- de nombreux oxydes, CO2
réagit en formant des carbonates, tel que :
C + O2 → CO2
C +1/2 O2 → CO
2
Chapitre L’effetdeserreetlegazcarbonique
Lors de la première réaction le nombre de molécules de gazeux reste constant, tandis que dans
la deuxième réaction le CO se produit avec dédoublement du nombre de molécules gazeux, et
bien sur l’entropie de la réaction est aussi considérablement plus grande que lors de la
formation du CO2, et bien donc la réaction se ferait préférablement à des températures plus
élevées. [10]
c) Toxicité :
I.2.3 Utilisations :
I.2.3.1 Sous forme gazeuse :
2
Chapitre L’effetdeserreetlegazcarbonique
⮚ Agent d’extinction appelé neige carbonique dans les types d’extincteur appelé « au
dioxyde de carbone » car le CO2 liquide se solidifie une fois sorti de l’extincteur.
Le CO2 prend le nom de R744 lorsqu’il est utilisé comme fluide frigorigène.
On retrouve le CO2 solide en abondance aux pôles de la planète Mars sous forme de calottes
glaciaires.
2
Chapitre L’effetdeserreetlegazcarbonique
Au-delà de son point critique, le dioxyde de carbone se met en position d’une phase intitulée
super critique. C’est une phase aussi dense qu’un liquide mais assurant des propriétés de
transport (viscosité, diffusion) proches de celles d’un gaz. Le CO 2à ce niveau est utilisé
comme étant un solvant vert. Il sert à :
3
Chapitre L’effetdeserreetlegazcarbonique
On parle d’émission du gaz carbonique tout rejet de ce dernier vers l’atmosphère, quelle que
soit sa source (naturelle ou anthropique), mais celle qui est en croissance sans cesse depuis
quelque décennie c’est la source anthropique (activités humaines).[13]
La plupart des émissions de CO2 sont dues à l’utilisation des combustibles fossiles comme le
pétrole, le charbon et bien sur le gaz naturel. La combustion de ces derniers dans le domaine
industriel et au niveau des véhicules font action d’émission du gaz carbonique. Environ trente
milliards de tonnes de CO2 sont rejetés vers l’atmosphère, et 80% de ces émissionstrouvent
leur source à l’utilisation de combustibles fossiles. [14]
3
Chapitre L’effetdeserreetlegazcarbonique
a) Carburants fossiles :
De nos jours, les carburants fossiles qui alimentent les usines de production d’électricité
représentent 1/3 des émissions mondiales de CO2. Ces types d’installations sont généralement
organisées en grandes unités centralisées, livrant entre 500 et 1000 MW de puissance
électrique. Par exemple si on prend uniquement une centrale à charbon qui pulvérise 1000
MW, alors avec cette puissance elle émet entre 6 et 8 Mt/an de CO 2, une centrale à pétrole à
monocycle à peu près 2/3, et une centrale au Gaz Naturel à cycle combiné, la moitié.
b) Procédés industriels :
c) Production d’hydrogène :
Dans un futur proche, il y’aura des émissions additionnelles du gaz carbonique due à la
production d’hydrogène à partir du gaz naturel et du charbon. Le dioxyde de carbone dérivé
produit aurait une concentration très importante et les couts cumulatifs de capture de CO 2
seraient donc réduits. L’hydrogène sera peut-être utilisé dans des cellules de carburant et par
d’autrestechnologies, mais de grands investissements doivent se faire pour développer un
marché d’hydrogène et d’une infrastructure massive adaptée à ces nouveaux carburants. [14]
3
Chapitre L’effetdeserreetlegazcarbonique
3
Chapitre II
Les Moyens de
Réduction du CO2
Chapitre LesMoyensdeRéductionduCO2
3
Chapitre LesMoyensdeRéductionduCO2
industriels de captage sur le marché, et chacun d’eux a son domaine d’application spécifique
selon la nature des fumés à traiter (composition, température et pression). Trois catégories
principales sont relevées :
⮚ Le captage postcombustion.
⮚ Le captage par oxycombustion.
⮚ Le captage précombustion.
Le procédé le plus utilisé est le captage par solvant (à l’aide d’une amine).
D'autres procédés sont envisagés par cycle calcium et par voie cryogénique. Le premier à pour
objective de capter le dioxyde de carbone par de la chaux vive pour obtenir le calcaire comme
produit (il est chauffé, ce qui libère le CO2). Tandis qu’au deuxième, Il a pour objectif de
solidifier le dioxyde de carbone par givrage afin de le séparer. On peut envisager le fait que le
dioxyde de carbone peut se séparer à l’aide d’un adsorbant solide ou à travers une membrane.
[20]
3
Chapitre LesMoyensdeRéductionduCO2
Cependant, la séparation de l'oxygène de l'air principalement par des voies cryogéniques est
coûteuse et énergivore. A titre indicatif, une centrale au charbon de 500 MW fonctionnant
8000 heures par an en oxygène pur consommerait 15% de sa production annuelle d'électricité.
Pour éviter le coût de la séparation de l'oxygène de l'air, une technologie prometteuse est
envisagée : la combustion dite à cycle chimique. Il s'agit d'amener l'oxygène de l'air au
support métallique, qui transfère l'oxygène par circulation. [20]
3
Chapitre LesMoyensdeRéductionduCO2
mélange réagit avec l’eau lors de la partie de shift conversion pour produit du CO 2 et
l’hydrogène. Le gaz carbonique est séparé de l’hydrogène, à son tour qui sera probablement
utilisé pour la production de l’énergie avec zéro émission de dioxyde de carbone. [20]
3
Chapitre LesMoyensdeRéductionduCO2
II.5. Le transport :
Le transport du CO2 ne représente pas une technique ou une étape compliquée. Pour ce qui est
de ce gaz, deux solutions sont envisageables :
3
Chapitre LesMoyensdeRéductionduCO2
4
Chapitre LesMoyensdeRéductionduCO2
La première a été inaugurée au Texas en 1972 : « Val VerdeGas Plant ». Le projet capte les
émissions de dioxyde de carbone de plusieurs usines de traitement du gaz naturel grâce au
pré-torchage. Le dioxyde de carbone capturé est ensuite acheminé sur 132 kilomètres, puis
utilisé pour la récupération assistée du pétrole. Le projet injecte 1,3 million de tonnes de
dioxyde de carbone par an. Le dernier produit a été lancé au Texas en 2010 : « L'usine du
siècle ». Le projet capte les émissions de dioxyde de carbone des usines de traitement du gaz
naturel grâce au pré-torchage. Le dioxyde de carbone capturé est canalisé sur 256 kilomètres,
puis utilisé pour la récupération assistée du pétrole. Le projet injecte actuellement 5 millions
de tonnes de dioxyde de carbone par an. Dès fin 2012, 8,5 millions de tonnes de dioxyde de
carbone seront injectées annuellement. [23-24]
II.8.2 Canada :
Le Canada n'a qu'un seul projet industriel en exploitation. Tout a commencé en Saskatchewan
en 2000 : « Great Plains Synthetic Fuel Plant and Weyburn-Midale Project ». Le projet
capture les émissions de dioxyde de carbone d'une usine de gazéification du charbon dans le
Dakota du Nord, aux États-Unis, par précombustion, et transporte le dioxyde de carbone
capturé par des pipelines sur 315 kilomètres pour une utilisation au Canada pour la
récupération assistée du pétrole. Le projet injecte 3 millions de tonnes de dioxyde de carbone
par an. [25]
II.8.3 Algérie :
L'Algérie n'a qu'un seul projet industriel en exploitation. Il a été lancé en 2004 : « In Salah
CO2 Storage ». Le projet capte les émissions de dioxyde de carbone des usines de traitement
du gaz naturel grâce au pré-torchage. Le dioxyde de carbone capté est canalisé sur 14
kilomètres avant d'être injecté dans des aquifères salins profonds. Le projet injecte 1 million
de tonnes de dioxyde de carbone par an. Mené par BP, Statoil Hydro et Sonatrach, le projet
vise à démontrer que le stockage géologique du dioxyde de carbone est sûr et
économiquement et écologiquement faisable. [26]
4
Chapitre LesMoyensdeRéductionduCO2
Pour chaque unité, les lignes de trains vont alimenter l’installation pour l’élimination de
l’humidité entraînées par le flux du dioxyde de carbone et aussi pour protéger les
compresseurs des gouttelettes d’eau.
L’eau qui se trouve dans le flux gazeux sera condensée et séparée dans un ballon de
séparation, il prend fin dans le système de décantation des hydrocarbures. Ce flux de dioxyde
de carbone sera ensuite aspiré par un compresseur pour être stocker.
4
Chapitre LesMoyensdeRéductionduCO2
A la fin du procédé, nous avons préféré de stocker le gaz carbonique dans des bouteilles, ces
bouteilles d’environ de 67,5 L peuvent porter une quantité de 50Kg de CO 2 dans une plage de
0°C jusqu’à 45°C sous une pression de 150 bar.
4
Chapitre LesMoyensdeRéductionduCO2
4
Chapitre LesMoyensdeRéductionduCO2
Nous avons choisi nos conduites en acier inoxydable avec une faible teneur en carbone, ils
sont utilisés pour toutes parties en contact avec le CO2 humide.
II.9.2.2 Echangeur :
L’étape du dimensionnement représente une étape majeure pour le bon choix de l’appareil qui
convient le mieux à notre procédé.
La meilleure exploitation du potentiel thermique qui existe entre la source froide et la source
chaude en agençant au mieux la circulation des fluides dans les divers échangeurs dans une
usine commence à être étudier.
Dans la technologie des échangeurs et dans les grosses installations industrielles, on rencontre
très souvent les échangeurs du type « tube-calandre ».
● Le ballon vertical
● Le ballon horizontal
Dans le cas où le rapport débit vapeur et débit liquide est élevé on optera donc pour un ballon
séparateur vertical, mais si le rapport débit vapeur et débit liquide est faible on optera donc
pour un séparateur horizontal.
4
Chapitre LesMoyensdeRéductionduCO2
II.9.2.4 Compresseur :
Pour choisir notre compresseur qui convient à notre procédé, il doit répondre aux critères
suivant :
4
Chapitre III
Description du
Complexe GL2/Z
Chapitre DescriptionduComplexeGL2/Z
4
Chapitre DescriptionduComplexeGL2/Z
Le GN est une abréviation qui définit Gaz Naturel, ce mélange d’hydrocarbure légers contient
en grande proportion le méthane (CH4) et bien aussi d’autre hydrocarbures gazeux comme
l’éthane (C2H6), le propane (C3H8), le butane (C4H10), le pentane (C5H12) et l’hexane (C6H14)
en proportion décroissantes, d’autre composant viennent en compagnie avec ce mélange
gazeux on note l’hélium, l’azote, le dioxyde de carbone, sulfure et de la vapeur d’eau. La
genèse du gaz naturel est tout à fait analogue à la genèse du pétrole (qui est un mélange
d’hydrocarbures lourd) et représente le résultat de la décomposition de la matière organique
sous-marine qui a été déposé au cours des longues années sous les couches sédimentaires.
C’est pour cela que les couches lesquelles se trouvent piégé le gaz naturel sont généralement
plus profondes. Le gaz naturel se présente toujours en association avec les gisements de
pétrole avec une certaine quantité, ce cas est présent à HassiMessaoud. [29]
Le GN et le pétrole ont des origines identiques, le gaz naturel s’est formé il y a 300 millions
d’années quand d’immenses forêt couvraient la terre, des couches de micro-organismes
vivants se sont déposé au fond des océans et sur les rivages des continents. [29]
4
Chapitre DescriptionduComplexeGL2/Z
Le gaz naturel liquéfié n’est que le GN mais sous une autre forme physique, il est impossible
d’en parler sans se référer à l’industrie gazière dans son ensemble, c’est uniquement relié par
l’aspect technique et commercial. C'est pourquoi, avant de présenter le marché du GNL et les
caractéristiques techniques de son développement, il est nécessaire de préciser que l'industrie
du gaz naturel adopte la transformation physique du gaz naturel pour répondre à la demande
des consommateurs... L’abréviation GNL pour gaz naturel liquéfié signifie plus précisément
que le gaz naturel est liquide à environ -160°C de pression atmosphérique. Sa densité est
d'environ 600 fois celle de l'équivalent gazeux. Cette transition ouvre la possibilité de
transporter et/ou de stocker de grandes quantités d'énergie dans de petits volumes. [30]
La réduction de volume apportée par le GNL est finalement (et surtout) utilisée pour
transporter de l'énergie en liquéfiant le gaz naturel à proximité de la source, en acheminant le
produit ainsi obtenu par voie maritime jusqu'à un terminal situé à proximité de la zone de
consommation de la regazéification du GNL, et injection dans le réseau de gaz naturel.
L'ensemble des usines de liquéfaction, des méthaniers et des terminaux de regazéification est
appelé la chaîne GNL. [31]
5
Chapitre DescriptionduComplexeGL2/Z
Les utilités représentent une zone importante au niveau du complexe GL2/Z. leurs rôles
principaux est d’assurer la fourniture de tous les besoins lors du démarrage et la marche
normale des trains de liquéfaction. Pour que l’usine fonctionne, il est nécessaire de mettre en
dispositions un nombre de fluides et d’énergie, comme la vapeur d’eau, l’eau de
refroidissement, l’air comprimé, etc. [27]
a) Source d’énergie :
La vapeur d'eau est produite par trois chaudières hautes pression (62 bar) et une chaudière
basse pression (17 bar). Cette vapeur est utilisée pour entraîner des équipements tels que des
turbogénérateurs et des pompes à turbine d'eau d'alimentation de chaudière. [27]
b) Source de refroidissement :
Le complexe dispose de six pompes à eau de mer qui assurent la distribution de l'eau de mer
vers le train de liquéfaction et les utilités de refroidissement dans les échangeurs. [27]
5
Chapitre DescriptionduComplexeGL2/Z
c) Production d’électricité :
L'électricité est produite par trois turbo-alternateurs d'une capacité de 20 MW et une source
SONELGAZ d'une tension de 60 KV. Cependant, pour un démarrage normal, seulement deux
génératrices à turbine suffisent pour générer toute l'énergie nécessaire, soit environ 36
mégawatts. [27]
d) Unité de dessalement :
Cinq unités de dessalement sont situées dans le complexe, chacune d'une capacité de 45 m3/h,
fournissant suffisamment d'eau distillée pour un approvisionnement constant des chaudières.
[27]
Pour des raisons de sécurité, le procédé repose essentiellement sur une régulation
pneumatique assurée par un ensemble de quatre compresseurs. De plus, il y a des
compresseurs de secours si nécessaire. [27]
f) Azote :
L'azote est fourni par l’entreprise National IndustrialGases (ENGI), il est utilisé pour
l'inertage afin de faire la préparation des travaux de maintenance et de démarrage. [27]
5
Chapitre DescriptionduComplexeGL2/Z
Le procédé A.P.C.I (Air Products and Chemicals - Incorporation) utilisé dans le complexe
GL2/Z fonctionne avec deux fluides frigorigènes, le Propane et le MCR (multi component
réfrigérant).
Il existe 6 trains dans le complexe GL2/Z qui assurent la production du GNL, ils fonctionnent
en indépendance où chacun comprend un nombre d’équipements monté en série d’une façon
principale, chaque train est devisé en cinq sections :
5
Chapitre DescriptionduComplexeGL2/Z
Quand le GN sort du gisement de Hassi R’mel, il est représenté étant qu’un mélange
d’hydrocarbure dont la teneur en méthane est supérieure à 80%, mais il contient bien aussi de
l’éthane, du propane, du butane, du pentane et quelque trace d’hydrocarbures lourds. [27]
Méthane 83,12
Ethane 7,7
Propane 2,08
n-butane 0,49
Isobutane 0,31
n-pentane 0,12
Iso-pentane 0,11
Hexanes + 0,07
Azote 5,6
Eau 0,00
Hélium 0,19
Dioxyde de carbone 0,21
a) Démercurisation :
Avant que le GN passe dans le démércuriseur, il se rend dans un ballon séparateur où les
hydrocarbures liquides sont récupérés au fond du ballon, le gaz d’alimentation traverse un
5
Chapitre DescriptionduComplexeGL2/Z
échangeur pour qu’il puisse atteindre une température aux alentours de 45°C puis il est
introduit dans le démercuriseur dont lesquelles les traces de mercure se font piégées. La
teneur résiduelle en mercure du gaz sortant est de l’ordre de 0,01 ng/Nm3
b) Décarbonatation et la déshydratation :
Le GN s’est débarrassé du CO2 (teneur 70 ppm), dans ce cas il est chaud, il sera donc
refroidi jusqu’à 21°C par le propane (15,2 bars et 18,3°C) pour réduire au maximum la
quantité de vapeur d’eau que devront retirer les sécheurs.
Le gaz séparé de l’eau issue de cette condensation dans le ballon séparateur, traverse
ensuite de haut en bas les sécheurs.
L’adsorption de l’eau se fait dans les sécheurs, l’opération se fait à l’aide des
matériaux désenchaîner sous forme de tamis moléculaire (type 4A°).
La vapeur est éliminée jusqu’à une valeur inférieur à 1ppm, le lit des sécheurs est
régénéré ; quand es tamis moléculaire atteindre un point où ils ne puissent plus adsorber la
vapeur d’eau présente dans le GN, l’eau est libérée par élévation de température, mais tout
ceci se fond par une période donnée. [32]
5
Chapitre DescriptionduComplexeGL2/Z
Afin de liquéfier un gaz, il faut le refroidir à une température inférieure à son point de rosé,
cette température est en fonction de la pression.
Pour le cas du GN qui est un mélange gazeux, la condensation se fera sur l’intervalle de
température comprise entre le point de rosée et le point bulle.
Le gaz atteint les -110°C par échange thermique avec le MCR liquide et vapeur, le gaz d’une
manière partielle condensé sera complètement liquéfié par le MCR vapeur condensé. Le GNL
qui sort depuis la tête de l'échangeur principal sous forme liquide à 24,3 bars absolus et -
148°C passe dans l’échangeur de rejet et se combine à sa sortie avec le propane et l’éthane qui
proviennent du fractionnement.
Le mélange atteindra les -151°C, il sera détendu à 4,8 bars dans le ballon de gaz combustible
hautes pressions. Un flash se réalisera et a pour but de libérer l’azote et l’hélium dissous dans
la phase liquide du GNL.
Ce liquide se refroidira encore plus pour arriver jusqu’à -156°C avant de pénétrer en tête de la
colonne du déazoteur par échanger avec le liquide de fond.
La phase liquide GNL sera récupérée au fond du déazoteur, pour elle passera directement
dans les bacs de stockage à -162°C par les pompes.
Les vapeurs de tête passent donc dans l’échangeur de rejet, elles se réchauffent en contact du
MCR et GNL des réinjection d’éthane et de propane et du gaz combustible qui viennent de la
tête du ballon flash et qui seront décharger dans le circuit fuel gaz. [32]
5
Chapitre DescriptionduComplexeGL2/Z
La boucle de propane est une boucle à quatre étage qui permet de refroidir le GN et le
MCR par palier successifs, après la compression et la condensation du propane, il subit quatre
niveau de détente, qui lui permet d’échanger ses frigories avec le MCR (l’appoint du propane
est soutiré du dépropaniseur). [32]
Cette section est alimentée par les produits de fond de la tour de lavage qui se trouve en
amont de l’échangeur principal. Elle est composée en 3 colonnes :
a. Déethaniseur :
Cette colonne a pour but d’extraire l’éthane en haut de la colonne, elle est réinjectée dans le
GNL et il est utilisé comme combustible dans le système fuel gaz. Les produits de fonds sont
acheminés vers la colonne de dépropanisassion.
b. Dépropaniseur :
Elle suive la colonne précédente. La colonne a pour but de récupérer le propane en tête et de
l’envoyer en grande partie vers le complexe GP1/Z pour y être commercialisé ou bien pour le
réinjecter dans le GNL, l’autre partie sert comme appoint dans la boucle MCR et propane
réfrigérant. Les produits qui se trouvent au fond sont acheminés vers la colonne de
débutanisation. [7]
c. Débutaniseur :
5
Chapitre DescriptionduComplexeGL2/Z
GNL. Pour ce qui est des produits de fonds de la colonne, c’est la gazoline qui est envoyé vers
stockage pour la commercialisation. [7]
Le GN après avoir été traité et liquéfier, il prit fin avec le procédé pour se diriger directement
vers la zone de stockage à une température de -160°C. La zone de stockage GNL se trouve au
bord de la mer, pour faciliter son chargement au bord des méthaniers, le complexe procède 3
bacs de stockage GNL avec une capacité de 100000 m 3 et deux réservoir de gazoline d’une
capacité de 14500 m3. [7]
III.4.4. Chargement :
Les installations de chargement permettent de transfère le GN qui se trouve dans les bacs de
stockages vers les cuves des méthaniers. Cinq motopompes sont responsables du pompage du
GNL à travers un collecteur commun jusqu’aux bras de chargement installés sur les quais.
[27]
5
Chapitre DescriptionduComplexeGL2/Z
Au niveau de l’alimentation, le gaz naturel est réparti vers des trains de procédés à l’aide de
l’intermédiaire d’un collecteur principale. D’abord, le GN brut pénètre dans le ballon
séparateur X31F, pour but de séparer tous les hydrocarbures lourds susceptible d’être présent
dans le gaz d’alimentation. Le liquide qui s’accumule au fond de ce ballon est évacué vers le
système de rejet des hydrocarbures liquides (installations auxiliaires). [30]
Le GN qui sort en tête du ballon X31F passe à travers un débrumeur métallique qui est placé
au sommet du ballon, ensuite il est préchauffé jusqu’à qu’il atteint la température 38°C dans
les tubes du préchauffeur de gaz d’alimentation X31C par la vapeur à 4,5 bars. Le gaz
préchauffé est relié au gaz recyclé qui provienne du système de régénération du sécheur de
gaz et le courant ainsi obtenu est injecté au fond de l’absorbeur.
Le gaz s’introduit en bas de l’absorbeur, il est mis en contact avec une solution pauvre à 38°C
à contre-courant, en pénétrant par le 5eme plateau de l’absorbeur. Le CO 2 est absorbé par la
solution nommé MEA. Le GN à 38°C, dont sa teneur en CO 2 a été réduite à 70 ppm, il sort
par la tête de l’absorbeur se dirigent ainsi vers le séchage. Du côté de la MEA riche en CO 2,
elle quitte l’absorbeur par le fond pour entrer dans le ballon séparateur des hydrocarbures
X37F à environ 43°C. Un dispositif est conçu pour laisser les hydrocarbures lourds liquides
qui sont accumulé dans le ballon de déborder dans le compartiment de purge situé à l’intérieur
5
Chapitre DescriptionduComplexeGL2/Z
du ballon. Ces hydrocarbures lourds sont transportés vers le système de rejet d’hydrocarbures
liquides (installations auxiliaires). [30]
Les quatre plateaux supérieurs de l’absorbeur représentent des plateaux de lavage à l’eau qui
permet de récupérer la MEA vaporisée et entraînée par le gaz. Ce lavage réduit les pertes de
MEA. La pompe X36H assure un débit d’eau de 17 m 3/h du 4ème plateau vers le premier.de
l’eau d’appoint (eau d’alimentation de chaudière) est ajoutée à l’eau de recyclage avant son
entrée au niveau du premier plateau. Un certaine quantité d’eau équivalente est soutirée au
refoulement de la pompe puis injectée en aval du réchauffeur de gaz d’alimentation X31C.
L’objectif d’injecter l’eau, c’est pour saturer le gaz d’alimentation de vapeur d’eau pour éviter
6
Chapitre DescriptionduComplexeGL2/Z
La MEA qui est pauvre en CO 2 sort de l’absorbeur riche en ce dernier, elle doit être régénérée
pour être de nouveau utilisée. Cette opération s’effectue dans une colonne nommée la colonne
de régénération X32E.
Avant que la MEA riche s’introduit à l’intérieur de la colonne de régénération, elle est
d’abord détendue dans un ballon de détente X37F pour séparer les hydrocarbures dissous, elle
est chauffée jusqu’à 102°C par échange thermique avec la MEA pauvre successivement dans
quatre échangeurs X33-C1/C2/C3/C4).
La MEA riche est introduit en tête de la colonne de régénération qui fonctionne à 110°C sous
une pression de 1 bar en fond de la colonne.la solution descend dans la colonne pour s’épurer
par les gaz ascendants provenant de l’évaporation du produit de fond grâce à un rebouilleur
X34C qui utilise de la vapeur à 4,5 bars.
Le dioxyde de carbone extrait de la solution riche en MEA passe dans le condenseur de tête
(X35C) pour but de condenser la quasi-totalité de la vapeur d’eau à 60°C. Le condensat est
séparé dans le ballon de reflux (X33F) de condensat. Le CO2 contient donc une légère quantité
de vapeur d’eau, il est donc évacué en tête du ballon de reflux vers l’atmosphère.
La MEA pauvre en dioxyde de carbone sort par le fond de la colonne, qui passe dans les
échangeurs (X33 C1/C2/C3/C4) ensuite dans un autre échangeur à eau de mer (X32C) pour
qu’elle atteigne les 38°C et une partie de cette solution de MEA pauvre est filtrée dans un
filtre à charbon (X32F) en continu et sera refoulé vers la colonne d’absorption à l’aide des
pompes (X31J/JA).
6
Chapitre DescriptionduComplexeGL2/Z
Au niveau du circuit MEA, Il existe un réservoir (X35F) pour le stockage qui est muni par
une pompe (X33J) pour le refoulement et un puisard (X34F) pour la préparation et les
appoints de MEA au sein du circuit. [30]
L’objectif est de viser à éliminer le dioxyde de carbone de gaz naturel, il existe beaucoup de
choix qui sont possible. Donc, le solvant doit procéder des caractéristiques qui seront pris en
considérations :
⮚ La solubilité du gaz, pour avoir un taux d’absorption élevé, et pour utiliser uniquement
une légère quantité de ce dernier.
⮚ La volatilité, pour la bonne raison d’une basse pression de vapeur est préférable pour
éviter ainsi la perte de solvant avec le gaz saturé.
⮚ La viscosité, pour éviter l’engorgement et la chute de pression dans la pompe un
solvant moins visqueux est donc préférable.
⮚ La corrosivité, pour ne pas dépenser beaucoup d’argent sur des matériaux très chers.
⮚ La stabilité chimique, surtout face aux impuretés de l’effluent (O2, SOX, NOX).
⮚ La regénérabilité, afin de pouvoir le récupéré.
⮚ Il ne doit surtout pas représenter un risque pour la santé humaine.
⮚ La sélectivité du solvant du côté du CO2 par rapport à la présence des hydrocarbures
qui sont présent dans le GN.
⮚ Qu’il soit peu cher ou bien régénérable à un cout très réduit.
La MEA en solution aqueuse représente le solvant idéal pour épurer les gaz qui contient
relativement une faible concentration de H2S et de CO2, elle ne contienne pas le COS et le
CS2, ou pour le gaz contenant seulement le dioxyde de carbone.
La faible masse moléculaire de la MEA permet un pouvoir absorbant important pour une
solution de concentration et de masse faible et sa récupération est bien facile. [34]
6
Chapitre DescriptionduComplexeGL2/Z
La MEA est obtenue principalement par la fixation d’une molécule d’Oxyde d’Ethylène sur
l’ammoniac.
La MEA est un composé qui possède les propriétés des alcools primaires et des amines
primaires. Elle est considérée comme une base vue son pH qui est égal à 12,05 à une
température ambiante, avec une faible odeur ammoniacale.
Elle est soluble à toute proportion à l’eau, les alcools et les cétones aliphatiques à des chaine
courte, mais du côté des esters sa solubilité est nulle, des hydrocarbures aliphatiques et aussi
aromatiques et ainsi dans l’éther.
Elle s’oxyde d’une manière rapide en présence de l’air en changeant sa couleur qui deviendra
jaune ou en brin et cela est principalement dû aux influences des traces des métaux tels que le
cuivre et le fer présent dans les cuves d’appoint.
6
Chapitre DescriptionduComplexeGL2/Z
6
Chapitre DescriptionduComplexeGL2/Z
L’absorption du gaz carbonique par la MEA se fait à basse température et à haute pression.
Le GN est amené en bas de la colonne à contre-courant par une solution aqueuse à 15% à la
température d’amorçage : T = 38°C et P = 42 bars.
C’est une réaction exothermique qui va dégager une certaine quantité de chaleur.
C’est une réaction réversible : en fournissant une certaine quantité d’énergie au produit de la
réaction, on pourra obtenir les produits initiaux (MEA, la vapeur d’eau, le dioxyde de
carbone).
6
Chapitre IV
Dimensionnement
Et Bilan
Chapitre DimensionnementEtBilan
IV.1 Bilans :
IV.1.1 Introduction :
D’où
Sachant que :
6
Chapitre DimensionnementEtBilan
FRACTION DE
FRACTION VOLUM
CONSTITUA VOLUME
MOLECULAI E
NT MOLAIRE
RE MOLAIR
NM3/KMOLE
E
HELIUM 0.21 22,400 0.047
AZOTE 6 22,26 1.336
METHANE 83. 22,40 18.702
49
CO2 0.1 22,260 0.
8 04
ETHANE 6.8 22,170 1.519
5
PROPANE 2.1 21,840 0.
5 47
ISOBUTANE 0.3 21,780 0.065
BUTANE 0.5 21,500 0.108
ISOPENTANE 0,0 21,030 0.017
8
PENTANE 0, 20,830 0.023
11
HEXANE 0, 20,300 0.026
13
100,00 22,35
De la même manière, et sachant que les débits du gaz naturel d’alimentation à 110 % et 115 %
sont respectivement :
6
Chapitre DimensionnementEtBilan
-le débit du gaz naturel d’alimentation à 115 % charge est de 310620.75 Nm3/hr
6
Chapitre DimensionnementEtBilan
Tableau. IV.02.les quantités de CO2 émis par train pour 100 %, 110 % et 115 % de production
Tableau. IV .03.la quantité totale de CO2 rejeté pour 100 %, 110 % et 115 % de production
Producti
100 % 110 % 115 %
on
(Tonne/a de de de
n) production production production
IV.1.3 Interprétation :
On déduit alors que 48333.3 tonnes de CO2 par an à 100% de production représente une
quantité très importante de gaz carbonique qui est rejeté vers atmosphère au niveau des
sections de décarbonatation du complexe GL2/Z et qui à son tour peut être facilement
récupérée et commercialisée.
7
Chapitre DimensionnementEtBilan
La qualité du flux gazeux dégagé vers atmosphère au niveau des ballons séparateurs des gaz
acides (X33-F) est composée essentiellement et majoritairement de CO2 et H2O.
Selon les résultats trouvés sur site, les fractions molaires du flux gazeux sont :
CO2 : 0,934
H2O : 0,066
IV.1.5 Interprétation :
7
Chapitre DimensionnementEtBilan
IV.2.1 Introduction :
Le but dans tout le calcul d'échangeur de chaleur est d'obtenir la récupération d'une certaine
quantité de chaleur avec un coût réduit.
Afin de réaliser la partie calcul, l’identification des données physiques de base est
indispensable. [41]
T2=86 T2=132.8
Masse volumique 0.022 62.27
(lb/ft3)
CP(BTU/lb deg) 0.219 0.998
7
Chapitre DimensionnementEtBilan
Caractéristiques Les
mécaniques paramètres
Longueur du faisceau L=6 ft.
Nombre de passe
Calandre nc=1
Faisceau nt=6
Diamètreéxterieur 0.0625 ft.
Diamètreintérieur 0.0543 ft.
Disposition des tubes Carré
Pas de tube 0.0781 ft.
Diamètreéquivalent 0.0618 ft.
Q= 156718.94 btu/hr
7
Chapitre DimensionnementEtBilan
(°F)
7
Chapitre DimensionnementEtBilan
ΔT − ΔT
ΔTLM = CHAUD FROID V-2-2
ΔT
ln CHAUD
ΔT
FOID
T1 = 147.2 F0 t1 =73.4 F0
T2 = 86 F0 t2 = 132.8 F0
∆TLM = 13.48 F0
7
Chapitre DimensionnementEtBilan
● P=𝑡2−𝑡1 = 132.8−73.4
𝑇1−𝑡1
147.2−73.4
P=0.80
● R=𝑇1−𝑇2= 147.2−86
𝑡2−𝑡1 132.8−73.4
R=1.03
D’après (Annexe 05) F = 0.88
Pour but de déterminer les caractéristiques des deux fluides, il est indispensable de connaître
les températures calorifiques, ils sont donnés par les formules suivantes :
● Coté tube :
tc= t2+ FC (t1 - t2) =39.17℃
● Coté calandre :
TC=T1+ FC (T2-T1) =46.66℃
F = ΔTLM − ΔTmin
c ΔT − ΔTmin
max
FC= 0.51
Afin de calculer le coefficient de transfert propre (Up) il faut passer par les étapes suivantes :
D’après la formule :
Q = U * Ad * ΔTLM V-2-3
U : coefficient de transfert global (btu /hr F0 ft2) =30 KCAL /hr f0 ft2
7
Chapitre DimensionnementEtBilan
On tire Ad = Q
U
A.N :
*
Δ
T
L
M
Ad = 156718.94
30∗13.48
Ad = Nt *π *di * L
……………………IV-2-4
D’IV-2-4 on déduit Nt
Nt = A
d
π
d
i
A.N
Nt = 3
8
7
7
Chapitre DimensionnementEtBilan
. .
5 0
3 5
� 4
� 3
∗ ∗
0 6
Nt = 379 tubes
π (di)2 * Nt
at = …………………………IV-
nt * 4
2-5
A.N:
at = �
�
∗
(
0
.
0
5
4
3
)
2
∗
3
7
9
6
∗
4
7
Chapitre DimensionnementEtBilan
M
Gt = V-2-6
at
A.N:
2476
GT=
0.15
Re t = Gt * di
……………………………IV-2-7
A.N :
Re t = 1
6
5
0
6
.
6
7
∗
0
.
0
5
4
3
2
.
7
Chapitre DimensionnementEtBilan
2
Ret= 407.41
On trouve Jh = 2
8
Chapitre DimensionnementEtBilan
………………IV-2-8
A.N:
hi = 2∗0.35
∗ (0.998∗2.2 )0.33
0.0543 0.35
Ce coefficient est amené à être corrigé en multipliant par le rapport des diamètres interne et
externe.
di
hio = hi * V-2-9
do
0.0543
hio =23.60*
0.0625
dc *( p − do)
ac = *B V-2-10
p : Le pas (ft)
8
Chapitre DimensionnementEtBilan
dc : Diamètre de la calandre
8
Chapitre DimensionnementEtBilan
Nc : Nombre de chicane
L
D’où : Nc + 1=
0
.
2
5
D
c
A.N:
6
Nc = -1
0.25∗1.42
Nc =16 chicanes
L
B= V-2-12
Nc
B=
0.375 ft
A.N:
M
Gc = V-2-13
ac
8
Chapitre DimensionnementEtBilan
M : débit massique de fluide chaud (lb/hr)
A.N :
11693
Gc = = 110311.32lb / fthr
0.106
8
Chapitre DimensionnementEtBilan
Gc* de
Re c = V-2-14
A.N :
Rec= 170430.98
On déduitho :
ho= 54.65but/F0ft
Donc:
Rs = Rw + Rt + Rio V-2-18
8
Chapitre DimensionnementEtBilan
Rw = 0.000257 d’après (Annexe 08)
8
Chapitre DimensionnementEtBilan
1 = 0.049
Rt= = 1
hio 20.50
1= 1 = 0.018
Rio= ho 54.65
Rs= 0.067
ft2hrF0/btu A.N:
Q = Us * F * As * ΔTLM V-2-19
⇒ As = 156718.94
Q = = 443.78 ft 2
Us * F * ΔTLM 0.88 *13.48 * 29.77
As= 443.78ft2
Vérification :
Ad − As
*100 = (10% − 20%) V-2-20
As
A.N :
Le calcul des pertes de charge est important car il va nous permettre de choisir le régime
optimum que l’échangeur vas prendre. La valeur de ces pertes de charge est en fonction de la
vitesse de circulation des fluides et de leurs caractéristiques à savoir la densité, la viscosité et
la géométrie de l’appareil. [42]
8
Chapitre DimensionnementEtBilan
Dans le cas d’un faisceau d’échange, KERN propose la perte de charge totale à l’intérieur des
tubes s’écrira donc :
L : Longueur de tube
dt : Diamètre de tube
qt =
µ0.14
µ=1
A. N :
6.8810−4 * (16506.67)2 * 6 * 6 = −5
Nc : Nombre de chicanes
8
Chapitre DimensionnementEtBilan
▪ Calcul de Fc :
FC= 9.2*10-4
8
Chapitre DimensionnementEtBilan
9
Chapitre V
Étude Economique
Chapitre EtudeEconomique
V. Etude économique
V.1. Introduction :
Ce chapitre a pour but de traiter l’étude économique qui va à son tour nous permettre
d’évaluer la rentabilité du notre projet et le temps d’amortissement. [43]
En cas de réalisation de ce projet, les gains financiers doivent être déterminés en fonction du
prix actuel de la vente du gaz carbonique (CO2). Au niveau des producteurs du gaz carbonique
telle que l'entreprise nationale des gaz industriels (ENGI) le prix de vente est de cinquante-six
dinars le kilogramme (56 DA/Kg).
8
Chapitre EtudeEconomique
173950200.00
Coût de 45,00
réalisation %
560506200.00
Montant total d’investissement
a) Hypothèses économiques :
Toutes les données nécessaires qui nous a permisde calculer la rentabilité du projet ont étaient
collectées au niveau du service des finances :
b) Taux d’actualisation :
L’actualisation, qui cherche la valeur aujourd’hui d’une somme future, elle déprécie le future,
d’une autre manière c’est d’être plus exigeant vis à vis des flux futurs à ceux des flux actuels.
Le taux d’actualisation joue un grand rôle dans les calculs d’investissement qui sont fondé sur
l’actualisation, il est estimé à 15 % pour l’entreprise.
c) Taux d’impôt :
Lors d’une étude économique, dans la construction d’un échéancier de flux de trésorerie, il
convient de déterminer la contribution du projet considéré aux sorties de fonds correspondant
8
Chapitre EtudeEconomique
aux paiements d’impôts. Donc, le taux est de 30% diminue de la taxe de pollution 7%gagnée
dans le cas où on réduit les émissions atmosphériques en CO2.
La taxe de pollution est estimée à 7% et qui représenterai un gain important pour le complexe
après le développement de l’installation de récupération du CO2.
d) Calcul de la recette :
Avec :
n : Nombre d’année d’Amortissement
Cash-flow (CF) :
⎡ ⎤
● CFA = CF / (1+ a)n .
8
Chapitre EtudeEconomique
Année 0 1 2 3 4 5
Recette 1 0 724,9 724,9 724,9 724,9 724,9
560,50 0 0 0 0 0
Investissement
6
Amortissent 0 112,10 112,10 112,10 112,10 112,10
12 12 12 12 12
Cout d'exploitation 0 20 20 20 20 20
VAN = ∑ N CF (IV.2)
n=0 (1+ i )
n
VAN=1345.3826 MDA
VAN est positive dès la deuxième année d’exploitation donc notre projet est rentable.
V.6. Conclusion :
Après le calcul des différents paramètres économiques, il est dont aucun cas que notre projet
est rentable avec une importante marge bénéficiaire. Ceci est dû au fait que la matière
première (gaz carbonique) est gratuite.
8
Conclusion
Le travail réalisé au cours denotre stage au sein du complexe GL2/Z, nous a permis d’estimer
la quantité de CO2 émise par la colonne de régénération qui se trouve dans la section de
décarbonatation et cela pour les six trains. Notre étude nous a mené à trouver la valeur de ces
émissions qui est d’environ 48333 tonnes/an, et qui représente une grande quantité qu’on ne
doit pas négliger ; ce qui exige de trouver une solution.
Nous avons réalisé une étude économique approximative afin de voir la rentabilité de notre
projet. Il s’est avéré qu’il est rentable et ceci est dû à la disponibilité et la gratuité de la
matière première.
8
Recommandations
Après notre travail effectué au sein du complexe GL2/Z, nous recommandons pour les
prochaines études de bien prendre en considération les points suivants :
9
Références bibliographiques
[1] : Caroline Garrett, Article « Effet de serre : définition et conséquences sur l'environnement
», le 18/01/2022.
[3] : Nathalie Mayer, Article « Les émissions de gaz à effet de serre battent encore des
records en 2020 ! », publié le 28/10/2021.
[5] : PNUE & UNFCCC, Changements climatiques, Fiches informatives, juillet 2001.
[6] :SARAH MARNIESSE ET EWA FILIPIAK,lutte contre l’effet de serre
Enjeux & Débats Agence Française de Développement,2003.
[13] :https://perspective.usherbrooke.ca/bilan/servlet/BMTendanceStatPays?langue=fr&code
Pays=DZA&codeStat=EN.ATM.CO2E.KT&codeTheme=10&fbclid=IwAR2y4x7Cd44lgKu
k 9tgE-AJKZ9ypKSTps-QC1b73gxdWdqEdZOvx0GDH5dM Le 25/04/2022
9
[14] : La capture et le stockage du CO2 en questions - Anne-Laure de Marignan - IFP 2005.
[18] : Younes Dkhissi, Article « quelles sont les émissions de CO 2 par source d’énergie »,
modifié le 04/03/2022.
[20] : HennaneSarra, Thèse de Doctorat « Evaluation et modélisation des gaz CO2 émis par le
complexe industriel d’Arzew (Oran), Algérie », 2021.
[21] :Carbon Dioxide Capture and Storage », IPCC, 2005 - Bert Metz, Ogunlade
Davidson, Heleen de Coninck, Manuela Loos and Leo Meyer (Eds.),
[24] : JACQUES BOUCHARD, Politique et défis énergétiques, 19/01/ 2005 SFEN Lyon.
[25] : Matthew E. Boot-Handforda , Juan C. Abanades et al. , Energy Environ. Sci. , 2014,
7, 130-189.
[28] : Manuel de service formation GL2/Z « Soft tableau Process» ,2010.in [pdf étude du
problème de moussage dans la section de décarbonatation au niveau de complexe
GL2/Z]
9
[29] : Melle Hanéne BOUKRADJELLOUL SAIAH, mémoire de master en physique
« ETUDE ET TRAITEMENT DES EFFLUENTS GAZEUX AU NIVEAU DU COMPLEXE
« GL2/Z » CAS DU GAZ CARBONIQUE -CO2- », Promotion 2018/2020.
[34] : Document soft formation ingénieur, bloc 11 module 02, 1992.in [étude du problème
de moussage dans la section de décarbonatation au niveau de complexe]
[35] : Mlle BENCHADLI Chaimaa, Rapport de stage pratique du complexe GL2/Z, 2019.
[37] : Klaus Weissermel, Hans-Jürgen Arpe, Charlet R. Lindley, Stephen Hawkins (trad. de
l'allemand), Industrial Organic Chemistry, Weinheim, Wiley-VCH, 2003, 4e éd.
[39] :Medbarahhou. I .douadi Estimation et comparaison des émissions de CO2 dans les deux
complexe GL2/Z et GL3/Z.
9
Annexes
Annexe (01): Facteur de compressibilité.
Annexe (02) : Rugosité relative des tubes.
Annexe (03) : Coefficient de friction.
Annexe (04) : Caractéristiques des tubes, dispositions, et diamètre de la calandre.
Annexe (05) : Facteur de correction.
Annexe (06) : Facteur de Colburn côté tube.
Annexe (07) : Facteur de Colburn côté calandre.
.
Annexe (08) : Détermination du Coefficient de transfert global ( US ' ).
Annexe (09) : Les conditions au niveau de laworsheet de la simulation du procédé de
récupération dans la partie de l’échangeur
Annexe (10) : le design de l’échangeur de chaleur tube calandre utilisé dans le procédé de
récupération.
Annexe (11) : Les propriétés au niveau de laworsheet de la simulation du procédé de
récupération dans la partie de l’échangeur
Annexe (12) : La simulation du procédé de récupération dans le simulateur ASPEN HYSYS
Annexe (13) : TEMA Sheet de l’échangeur de chaleur utilisé dans le procédé de récupération
dans le EDR.
Annexe (14) : OverallSummary de l’échangeur de chaleur utilisé dans le procédé de
récupération dans le EDR.
Annexe (15) : « Flow analysis » des tubes et de la calandre de l’échangeur de chaleur
utilisé dans le procédé de récupération dans le EDR.