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I/ Généralités
● Un signal électrique se présente sous la forme d’une tension électrique v(t) et d’un
courant électrique i (t).
● Au couple v(t), i(t), correspond la grandeur p(t) qui est la puissance électrique,
d’où l’intérêt de ces trois grandeurs.
a) Notion de courant électrique :
Le courant électrique i(t) est un déplacement de charges q(t) par unité de temps.
L’intensité du courant est définie par :
f) Notion de charge :
On appelle charge un élément aux bornes duquel on désire utiliser ou analyser
un signal électrique fourni par une source. Le plus souvent, on désigne la charge par
une résistance ohmique : R L .
Exemple : fer à repasser, moteur électrique.
II / Loi d’Ohm
a loi d’Ohm établit une r elation algébrique linéaire entre le courant qui traverse
L
une résistance R et la tension qui existe aux bornes de cette résistance.
v(t)= R i(t) ou i(t) = gv(t)
R en Ω : Ohm
g = 1/R en Ω-1 ou mho ou siemens , appelée aussi conductance.
* : v(t) = - R i(t)
Exemple : diodes :
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Remarque : Les grandeurs v et i doivent impérativement apparaître avec leur
signe respectif sur les circuits. Exemple :
Remarque : Il est impossible d’établir une équivalence entre deux sources idéales.
IV /Lois de Kirchhoff
Les réseaux électriques sont constitués de plusieurs éléments reliés les uns aux
autres sous forme de branches, de nœuds et de mailles :
- Une branche est constituée par plusieurs éléments en série (parcourus par un
même courant), c'est-à-dire, toute portion de circuit comprise entre deux nœuds
voisins.
- Un nœud est un point commun à plusieurs conducteurs, constitué d’au moins 03
branches.
- Une maille est constituée par un ensemble d’éléments formant une boucle fermée :
en parcourant plusieurs branches du réseau et en revenant au point de départ
(après n’être passé qu’une seule fois en chaque point), on dit que les branches
forment une maille.
Les inconnues du réseau sont donc : les intensités dans les branches et les
tensions aux bornes de ces branches.
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a) Loi des nœuds
En régime permanent, en aucun point du réseau, il ne peut y avoir une
accumulation de charges. De ce fait , la somme algébrique des intensités en un nœud
NJ est NULLE.
càd :
Soit :
V / Lois d’association
a) Association de résistances :
- Montage en série :
- Montage en parallèle :
Montage en série :
Montage en parallèle :
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I / Diviseurs de courant et de tension :
V
a ) Diviseur de tension :
Deux résistances R1 et R2 montées en série aux bornes d’une source idéale de
tension de f.e.m : e , constituent un pont diviseur de tension :
P.D.T : et
( démonstration )
et
P.D.C : et
(Démonstration)
Exemple
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système : alors , on adapte la charge vis à vis au générateur qu’on peut symboliser
(Thévenin) par une source réelle de tension :
PDT : d’où :
et la puissance utile fournie par la source à la charge est :
D’où :
uissance réactive Q
P : unité : V
AR ( Volt Ampère Réactif )
C’est une puissance fictive qui caractérise l’échange d’énergie non convertible apparaissant
dans le cas d’une charge réactive : Z̃ = R + j X.
C’est une énergie qui est emmagasinée puis restituée .
Exemple : échange entre une bobine L et un condensateur C.
THEOREME DE BOUCHEROT :
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a) La puissance active totale qu’absorbe un réseau est égale à la somme des puissances actives
absorbées par chaque élément du réseau :
P = Σ Pi
b) La puissance réactive totale qu’absorbe un réseau est égale à la somme des puissances
réactives absorbées par chaque élément du réseau :
Q = Σ
Q i
c) Le théorème de Boucherot ne s’applique pas aux puissances apparentes.
S = Ux I = √Σ P i2 + Σ Q
i2
REGIME MONOPHASE :
P =
U I cos φ ( W )
Q = U I sin φ (V AR )
S = U I ( VA )
U : tension de phase ou tension simple.
Q = S sinϕ tgϕ = Q / P
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X / SYSTEMES TRIPHASES
a) Définition
- Un système triphasé est un ensemble de 3 grandeurs (courant ou tension) sinusoïdales de même
fréquence, déphasées les unes par rapport aux autres .
- Un système triphasé est dit symétrique ou équilibré si les valeurs efficaces sont égales et si le
ẽ1(t)
= Em sin ω t
ẽ2(t) = Em sin (ω t -2π/3 )
ẽ3(t)
= Em sin (ω t -4π/3 )
- Chaque source correspond à une phase de la génératrice .Le pôle commun aux trois sources est
appelé p oint neutre N
- On appelle l igne, l’ensemble des conducteurs transmettant l’énergie électrique. Elle comporte en
triphasé : 3 conducteurs de phase. Le conducteur de retour de courant est appelé c onducteur
neutre ou fil neutre.
ẽ1(t)
= Em sin (ω t + φ ) avec φ : déphasage initiale ( à t =0 )
ẽ2(t)
= Em sin (ω t + φ - 2π/3 ) et chaque f.e.m est en retard de = 120° sur celle
ẽ3(t)
= Em sin (ω t + φ - 4π/3) qui la précède.
ẽ1(t),
ẽ2(t),
ẽ3(t)
peuvent être représentées vectoriellement en utilisant la notation complexe :
m e )
jφ j ω t
ẽ 1(t)
=
I m( E e
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ẽ2(t)
= I m ( Em e jφ e j ω t e – j2π /3 )
ẽ3(t)
= I m ( Em e jφ e j ω t e – j4π /3 )
Dans ce cas , les trois sources de tension de l’alternateur sont connectées les unes aux autres
dans une configuration étoile. De même, les 3 charges du récepteur sont connectées les unes aux autres
dans une configuration étoile.
Le couplage source-charge est alors le suivant :
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- N, n : points neutres.
- le fil Nn est le fil neutre.
- Les fils 11’ , 22’ , 33’ sont les fils de lignes.
- les courants Ĩ1 , Ĩ2 , Ĩ3 sont les courants de lignes.
- le courant ĨN est le courant dans le fil neutre en cas de déséquilibre.
- les tensions Ẽ1N , Ẽ2N , Ẽ3N sont les tensions simples de l’alternateur.
- les tensions Ũ12 , Ũ23 , Ũ31 sont les tensions composées de l’alternateur.
- les tensions Ṽ1’n , Ṽ2’n , Ṽ3’n sont les tensions simples du réseau récepteur.
- les tensions Ũ1’2’ , Ũ2’3’ , Ũ3’1’ sont les tensions composées du réseau récepteur.
- on appelle tension composée , la tension entre deux phases voisines :
Détermination des tensions de phase et des courants de phase du récepteur. Diagrammes vectoriels.
❖ Cas d’une charge équilibrée ( symétrique).
Une charge est dite équilibrée ou symétrique si :
Z̃1 = Z̃2 =
Z
̃
3 = Z
̃ Exemple
: Z ̃
= R + jLω
D’où Z̃=
avec φ = Arctg
e jφ et =
Alors : Ṽ1’n = Ẽ1 = Em e+ j 90 = Z̃1 Ĩ1
Ṽ2’n = Ẽ2 = Em e- j 30 = Z̃2 Ĩ 2
Ṽ3’n = Ẽ3 = Em e- j 150 = Z̃3 Ĩ3
: en retard de φ / Ṽ2’ n
: en retard de φ / Ṽ3’ n
D’où :
Les courants de phase ont la même amplitude et sont déphasés les uns par rapport aux autres de
120° : les courants de phase forme donc un système triphasé équilibré .D’où la représentation
graphique suivante :
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D’après le diagramme :
- la somme des courants est nulle : Ĩ 1 + Ĩ2 + Ĩ 3 = 0
e plus d’après la loi de Kirchhoff : Ĩ1 + Ĩ2 + Ĩ3 = ĨN d’où ĨN = 0 :P
D our le régime de charge
équilibrée , le courant du fil neutre est nul.
- Les tensions composées d’un système triphasé équilibré forment un système triphasé équilibré :
mêmes valeurs efficaces et déphasées de 120° les unes par rapport aux autres.
❖
❖
❖
❖
❖
❖
❖
❖ Cas d’une charge déséquilibrée (asymétrique)
La charge est déséquilibrée lorsque les trois impédances Z̃i sont différentes ( l’alternateur ou
la source est toujours équilibré). Prenons par exemple :
Les courants de phase n’ont pas la même amplitude et ne sont plus déphasés de 120° : ils ne forment
plus un système équilibré.
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D’après le diagramme, on a : Ĩ
Ĩ 1 + Ĩ2 + 3 = ĨN ≠ 0
On a toujours : V.
b) Charge déséquilibrée :
Nous avons trouvé : Ĩ1 + Ĩ2 + Ĩ3 = ĨN ≠ 0 et ŨnN = 0 : les deux points n et N sont court-circuités par
le fil neutre .
● En régime déséquilibré, le fil neutre est indispensable. Si par accident, le fil neutre est rompu,
les phases sont alors soumises à des tensions supérieures (surtensions) ou inférieures (baisse de
tensions) par rapport à leur valeur nominale : V : certains appareillages peuvent être détériorés
suite à une variation importante de tension.
● Quelque soit le régime de charge (équilibré ou déséquilibré), le fil neutre est indispensable, car
il permet de ramener les tensions simples équilibrées.
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● I1’ , I2’ , I3’ : sont les courants de phases ou courants simples.
● Les tensions de phases se confondent avec les tensions composées.
● Pour les courants, on a :
Nœud 1 ’ : Ĩ1 + J̃3’1’ = J ̃ 1’2’ Ĩ 1 = J̃1’2’ - J ̃ 3’1’
Nœud 2 ’ : Ĩ2 + J̃1’2’ = J ̃ 2’3’ Soit : Ĩ2 = J̃2’3’ - J ̃ 1’2’
Nœud 1 ’ : Ĩ3 + J ̃ 2’3 ’ = J ̃ 3’1’ Ĩ 3 = J ̃ 3’1’ - J̃2’3’
Z̃=
e jφ avec φ = Arctg et =
e j 120°
Ũ1’2’ = U
Ũ3’1’ = U e - j 120°
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D’où la représentation graphique :
sont déphasés (en retard ) de par rapport à J , et de 120° l’un par rapport à l’autre .
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