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Chapitre 1: Optique Ondulatoire élémentaire Page 1 sur 2

Chapitre 1 :

OPTIQUE ONDULATOIRE
ELEMENTAIRE

II.4 LIMITES DE L’OCCURRENCE DE LA DIFFRACTION, CADRE LIMITE DE


VALIDITÉ DE L’OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE :

II.4.1. FAISCEAU, PINCEAU ET RAYON LUMINEUX ?

Si on pouvait faire abstraction du phénomène de diffraction, on aurait pu imaginer que l’énergie


lumineuse transportée par un faisceau qui traverse le trou d’un diaphragme, se propagerait,
sous forme de pinceau, dans un cylindre de section limitée le par ce trou du diaphragme. Et si on
rend l’ouverture w du diaphragme infiniment petite, le cylindre deviendrait filiforme. Le pinceau
lumineux ainsi imaginé, perpendiculaire aux surfaces d’onde Σi deviendrait un filet appelé rayon
lumineux (figure 1.9).

Faisceau(réel)

Faisceau lumineux pinceau lumineux

Rayon (hypothétique)

Figure 1.9

II.4.2. EXISTENCE DU RAYON LUMINEUX, CADRE DE VALIDITÉ DE


L’OPTIQUE GÉOMÉTRIQUE

Du fait du phénomène de diffraction, l’isolement d’un rayon lumineux est impossible à réaliser.
L’existence de rayons lumineux indépendants est compromise par :

 Le phénomène d’interférence, qui se produit lorsque la source est cohérente. Ces


interférences traduiraient une interaction entre les rayons et sont donc incompatibles avec
l’indépendance des rayons ;
 le phénomène de diffraction qui rend impossible l’isolement d’un rayon lumineux en le
limitant par des diaphragmes de petite taille.
En optique géométrique, et en particulier dans l’emploi des instruments d’optique, on n’utilisera
que des faisceaux et pinceaux lumineux limités par des ouvertures relativement

S. NDIAYE Cours d’Optique Géométrique UCAD 2012


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larges : ‫ ߣ >> ݓ‬. L’optique géométrique est donc une approximation de l’optique
ondulatoire pour les longueurs d’onde faibles.

Dans ces conditions, le phénomène de diffraction est amoindri et ses effets deviennent
inobservables. Les apparences observées peuvent donc être interprétés en admettant les deux
hypothèses suivantes :

1. Un faisceau lumineux est composé de rayons rectilignes et indépendants les uns des
autres.
2. Les expériences dans lesquelles on se propose de vérifier les lois de l’optique géométrique
(lois de Snell-Descartes), par la mesure directe des angles caractéristiques de la marche
des rayons lumineux ne peuvent pas être précises, à cause de l’impossibilité d’isoler un
rayon lumineux. Aussi faut-il considérer la validité des lois de Descartes comme la 2ème
hypothèse fondamentale de l’optique géométrique.

S. NDIAYE Cours d’Optique Géométrique UCAD 2012

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