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I- Introduction
I-1- Généralités
I-2- Optique géométrique et optique physique
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.I: LOIS FONDAMENTALES DE L’O.G
I- Introduction:
I-1- Généralités:
Notion de couleur
Microscope
‘’ C’est la partie de la physique qui s’intéresse aux phénomènes lumineux qui sont
perçus par l’œil humain’’
CH.I: LOIS FONDAMENTALES DE L’O.G
I- Introduction:
I-1- Généralités:
Source de lumière?
Objet qui émet un rayonnement : Soleil, étoiles, lampes, etc. il existe des sources
principales et secondaires.
Milieux?
Espaces situés entre l’objet et le récepteur «œil ou écran».
Indice de réfraction n ?
Caractérisant un milieu transparent à la lumière. L’indice absolu n se définit du fait
d’une interaction entre la matière et la lumière la traversant: n=c/v
Rayon lumineux?
Est défini comme étant une ligne droite éclairée. C’est juste une notion qui notion la
construction de l’image.
Lumière visible?
Partie du spectre électromagnétique visible à l’œil nu. Elle est comprise entre l’Ultra
violet et l’Infrarouge tel que: 0,39 µm < λ < 0,76 µm
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.I: LOIS FONDAMENTALES DE L’O.G
I- Introduction:
I-1- Généralités:
Spectre électromagnétique
E
λ ou ν
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
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I- Introduction:
I-2- Optique géométrique- Optique physique:
a) L’optique géométrique:
Etudie les effets macroscopiques de l’optique tels que:
- La propagation rectiligne de la lumière.
- La réflexion de la lumière.
- La réfraction de la lumière.
b) L’optique physique:
Etudie la relation entre la lumière et la matière. On l’interprète par des phénomènes
tels que:
- La diffraction de la lumière.
- Le phénomène d’interférence.
- L’émission et l’absorption.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.I: LOIS FONDAMENTALES DE L’O.G
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
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II- Nature de lumière
II-1- Lumière blanche
La lumière blanche fournie par le soleil
ou une lampe à incandescence peut être
décomposée par un prisme.
La radiation obtenue est monochromatique.
L’PTIQUE GEOMETRIQUE
CH.I: LOIS FONDAMENTALES DE L’O.G
En optique géométrique, la lumière qui se propage dans l’espace est représentée par
des lignes droites appelées rayons, dessinés dans la direction de propagation des
ondes lumineuses. Les fronts d’ondes sont toujours perpendiculaires aux rayons.
Voyons maintenant comment les rayons lumineux provenant d’une source ponctuelle
peuvent être utilisés pour représenter la propagation de la lumière dans l’espace.
a) Premier scénario: sur la figure ci-dessous, tracer cinq rayons lumineux partant du
filament de la source et passant par les points 1 à 5.
1 3
Ampoule 5
2
4
Question: Décrire ces rayons en quelques mots, comment sont-ils leur intensité au fur et
à mesure que la distance à la source augmente?
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.I: LOIS FONDAMENTALES DE L’O.G
b) Deuxième scénario: il s’agit d’une lumière provenant d’un laser (figure ci-dessous). Il
peut être utile d’envoyer sur le chemin du laser, un peu de poussière de craie
provenant d’un chiffon pour tableau.
Question: Pouvez-vous voir clairement le faisceau laser sans la poussière de craie
dans l’air? Pourquoi la poussière de craie rend-t-elle le laser plus visible?
3
Question: vous attendez vous à trouver des rayons lumineux passant par les points 1,
2 et 3 ? En quoi les rayons lumineux sont que vous avez dessinés sont-ils différents de
ceux dessinés dans le cas où la source est ponctuelle dans le premier scénario?
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.I: LOIS FONDAMENTALES DE L’O.G
Analyses et conclusions:
Les rayons lumineux provenant d’une source ponctuelle s’étendent radialement à partir
de la source. Ces rayons sont appelés rayons divergents et la lumière est dite
composée d’onde sphériques divergentes (les fronts d’onde sont des surfaces
sphériques).
Les rayons provenant d’un laser sont essentiellement parallèles mais ils divergent
difficilement. Ils sont appelés rayons parallèles et la lumière est dite composée d’ondes
planes (les front d’ondes sont des plans).
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
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II-3- Vitesse de propagation
La lumière se propage dans certains milieux transparents de façon presque
instantanée.
Dans le vide, la vitesse de la lumière a été mesurée par Roener en 1676 et qui vaut
c=3.108 m/s.
Dans un milieu transparent, la vitesse de la lumière dépend de l’indice de réfraction de
ce milieu qui est toujours supérieur à celui de l’air ou du vide (n=1).
L’indice de réfraction relatif n2/1 d’un milieu 2 par rapport à un milieu 1 est donné par:
n2/1=v1/v2
Exemple:
Elément Verre Diamant NaCl Eau Ethanol Air CO2
Indice 1.50 2.41 1.54 1.33 1.36 1.0002 1.0004
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III- Théorie de la lumière
III-1- Théorie ondulatoire
Les expériences d’interférence et de diffraction confirment que la lumière est une
vibration que Maxwell identifia en 1867 aux ondes électromagnétiques, c’est-à-dire la
superposition d’un champ électrique E et d’une induction magnétique B. ce sont des
ondes transversales.
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III- Théorie de la lumière
III-1- Théorie ondulatoire
Figures de diffraction et d’interférence?
Diffraction
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III- Théorie de la lumière
III-2- Théorie corpusculaire
Les expériences d’effet photoélectrique, effet Compton , effet d’annihilation:
- Echange d’énergie lumière-matière.
- Energie lumineuse quantifiée. Particule appelée photon.
- E= h. ν (cte de planck= 6,626.10-34 J.s )
Interprétation:
- Interaction Rayonnement avec la matière.
- Le photon est un corpuscule sans masse.
- Sa vitesse et c et transportant la quantité de mouvement P.
(Relation de de Broglie)
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IV- Principes et lois de l’optique géométrique
IV-1- Le rayon lumineux
Hypothèse:
l’ombre portée sur l’écran de l’objet est homothétique à l’objet, ce qui suggère que le
faisceau lumineux issu de S soit constitué des supports rectilignes.
Rayons lumineux
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IV- Principes et lois de l’optique géométrique
IV-2- Le rayon lumineux dans l’expérience
Conclusion:
On ne peut pas isoler un rayon lumineux, cependant l’O.G permet d’étudier la marche
des rayons lumineux dans les milieux transparents. Pour pouvoir déterminer la marche
d’un rayon, on doit énoncer les principes et lois qui régissent son comportement tel
qu’il a été défini.
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IV- Principes et lois de l’optique géométrique
IV-3- Observations et hypothèses
- Gouttelettes d’eau microscopique constituants la brume.
- Ombre d’un objet.
- Fumée de tabac dans un environnement lumineux.
- Eclipses de la lune.
Faisceau de lumière
Lampe torche
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IV- Principes et lois de l’optique géométrique
IV-4- Principes de l’optique géométrique
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
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IV- Principes et lois de l’optique géométrique
IV-4- Principe de Fermat – Surface d’ondes
Soit A une source ponctuelle émettant de la lumière dans toutes les directions de
l’espace à la date t=0. L’ensemble des points atteints par la lumière à la date t est une
surface (Ʃ) appelée surface d’ondes à la date t.
D’après le théorème de Malus (1808), on peut démontrer, dans un milieu isotrope, que
les rayons lumineux sont localement perpendiculaires aux surfaces d’onde. Pour une
onde plane ces surfaces d’ondes sont des plans parallèles entre eux contenant E et B
qui peuvent être représentées comme suit:
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IV- Principes et lois de l’optique géométrique
IV-5- Lois de Snell-Descartes
Elle constituent les principales lois liant les angles d’incidences et de réflexions ou de
réfractions en fonction des indices de réfraction des milieux mis en jeu.
(1) Enoncé de la loi sur la réfraction:
Soit deux milieux homogènes transparents et isotropes d’indices différents et séparés
par une surface S (on suppose que n1<n2).
On définit AI comme rayon incident, IB comme rayon réfracté, NI normale à la surface,
i1 angle d’incidence et i2 angle de réfraction. I étant le point d’incidence sur la surface
dioptrique.
On appellera une incidence normale celle pour laquelle
I1=0° et une incidence rasante celle pour laquelle I1= 90°.
Enoncé de la première loi (Réfraction)
i) AI, IB et NI sont contenus dans le même plan d’incidence
(AIB).
ii) (i1 et i2 sont compris entre 0°
et 90° ).
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
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IV- Principes et lois de l’optique géométrique
IV-5- Lois de Snell-Descartes
Elle constituent les principales lois liant les angles d’incidences et de réflexions ou de
réfractions en fonction des indices de réfraction des milieux mis en jeu.
(2) Enoncé de la loi sur la réflexion:
Sur une surface parfaitement réfléchissante, un rayon lumineux (AI) issue d’un milieu
quelconque, subit une réflexion totale dans le même milieu.
On définit AI comme rayon incident, IB comme rayon réfracté, NI normale à la surface,
i1 angle d’incidence et i2 angle de réfraction. I étant le point d’incidence sur la surface
réfléchissante.
Enoncé de la deuxième loi (Réflexion)
i) AI, IB et NI sont contenus dans le même plan
d’incidence (AIB).
ii)
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IV- Principes et lois de l’optique géométrique
IV-5- Lois de Snell-Descartes
(3) Les limites de la réfraction:
sur une surface plane qui sépare deux milieux homogènes transparents et isotropes
d’indices de réfraction respectifs n1 et n2, un rayon lumineux se réfracte et se réfléchit
(en faible %) simultanément. On suppose que n1>n2 c’est à dire le milieu d’entrée de la
lumière est plus réfringent que le milieu de sortie (i1<i2 comme sur la figure ci-dessous).
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IV- Principes et lois de l’optique géométrique
IV-5- Lois de Snell – Descartes
(a) Réfraction limite
On considère que la lumière passe d’un milieu moins réfringent (1) vers un milieu plus
réfringent (2) avec n2>n1, c’est-à-dire i2<i1. on remarquera que l’angle i1 tendra plus
rapidement vers 90° alors que i2 tendra vers un angle limite il.
D’après la loi de Snell – Descartes, la relation reliant les différents paramètres s’écrit
sous la frome suivante:
<1
i2<i1
Pour un angle i1 =π/2, nous avons un angle i2 limite il, alors il est appelé angle de
réfraction limite, nous avons dans ce cas:
N.B: pour avoir un phénomène de réfraction limite, il suffit que le milieu d’entrée (1) est
moins réfringent que le milieu de sortie (2), soit n2>n1.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.I: LOIS FONDAMENTALES DE L’O.G
IV- Principes et lois de l’optique géométrique
IV-5- Lois de Snell – Descartes
(b) Réflexion totale interne
On effectue l’opération inverse, c’est-à-dire que la lumière passe d’un milieu plus
réfringent (1) vers un milieu moins réfringent (2) avec n1>n2, c’est-à-dire i1<i2. on
remarquera que l’angle i2 tendra plus rapidement vers 90° alors que i1 tendra vers un
angle limite il.
D’après la loi de Snell – Descartes, la relation reliant les différents paramètres s’écrit
sous la frome suivante:
>1
I 2 > i1
Pour un angle i1 =π/2, nous avons un angle i2 limite il, alors il est appelé angle de
réfraction limite, nous avons dans ce cas:
N.B: Pour avoir un phénomène de réflexion totale interne, il faut que n1 soit >n2 et que
l’angle d’incidence i1 soit ≥ il
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.II: FORMATION D’IMAGE À TRAVERS UN
S.O- NOTION DE STIGMATISME
I- Formation d’image - Stigmatisme
I-1- Image d’un point lumineux
I-2- Stigmatisme rigoureux
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.II: FORMATION D’IMAGE À TRAVERS UN
S.O- NOTION DE STIGMATISME
I- Formation d’image - Stigmatisme
I-1- Image d’un point lumineux
Un objet lumineux A envoie des rayons lumineux sur un système optique. On suppose
que ces rayons lumineux se trouvent réfractés (ou réfléchis) à travers S en un point A’
ou plutôt sur un petit volume centré autour de A’.
A’ est appelé image de l’objet A à travers le système optique S. Pour trouver l’image de
l’objet A, il a fallu trouver le point de recoupement A’ d’au moins deux points issu de A.
Exemple:
- Observation d’un poison au fond d’un lac.
- Agrandissement d’un objet à travers une loupe.
- La lecture (images formées à travers l’œil).
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.II: FORMATION D’IMAGE À TRAVERS UN S.O-
NOTION DE STIGMATISME
I- Formation d’image - Stigmatisme
I-2- Système rigoureux
Deux points A et A’ sont appelés points conjugués rigoureusement stigmatique pour le
système optique S, si tous les rayons issu de l’objet A convergent (ou divergent) après
la traversé du système optique S au même point image A’(i est quelconque).
Exemple:
Le miroir plan est un système optique rigoureusement
stigmatique pour tous les couples de points (A,A’)
de l’espace. C’est le seul système optique
rigoureusement stigmatique pour tous les points de l’espace.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.II: FORMATION D’IMAGE À TRAVERS UN S.O-
NOTION DE STIGMATISME
II- Approximation de Gauss
II-1- Stigmatisme approché
Sur la figure ci-contre, un objet lumineux A envoie des rayons lumineux sur un système
optique S. on parlera de stigmatisme approché pour S si tous les rayons issus de A ont
leur image autour d’une position A’ image de A à travers S.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.II: FORMATION D’IMAGE À TRAVERS UN S.O-
NOTION DE STIGMATISME
II- Notion de réel et de virtuel
II-1- Objet et image
Un point objet est réel si les rayons lumineux
sont réellement issus de ce point.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.II: FORMATION D’IMAGE À TRAVERS UN S.O-
NOTION DE STIGMATISME
II- Notion de réel et de virtuel
II-1- Espaces objet et image
Afin de faciliter la notion de réalité et de virtualité, nous allons distinguer entre deux
types de systèmes optiques.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.II: FORMATION D’IMAGE À TRAVERS UN S.O-
NOTION DE STIGMATISME
II- Notion de réel et de virtuel
II-1- Espaces objet et image
C S
- - - - - - - - - - - - - - - - -+ - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - ->
Remarque:
On reconnait l’objet AB et l’image A’B’ comme étant de natures réelles par le fait qu’ils
doivent se situer respectivement dans les milieux d’entrée et de sortie de la lumière.
Toute situation contraire indiquera qu’ils sont de natures virtuelles. Ceci est valable aussi
bien pour les systèmes réfractants que pour les systèmes réfléchissants.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
I- La réflexion sur des surfaces planes
I-1- Définition d’un miroir plan
I-2- Construction géométrique
I-3- Applications
IV- Le prisme
IV-1- Construction géométrique
IV-2- Relations du prisme
IV-3- Etude de la déviation minimale
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
I- Réflexion sur des surfaces planes
I-1- Définition
Un miroir plan est une surface plane capable de réfléchir la lumière presque en totalité.
Le miroir plan est une système parfaitement stigmatique.
Explication: Sur la figure ci-dessus, nous avons une image d’une bougie à travers un
miroir plan. La bougie est un objet réel et son image est virtuelle. L’image est de même
taille que l’objet Г=1 (grandissement).
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
I- Réflexion sur des surfaces planes
I-2- Construction géométrique
On considère un miroir plan M disposé verticalement. Un objet AB réel est aussi
disposé verticalement en avant de la face qui réfléchit la lumière (lumière venant de la
gauche vers la droite).
Miroir M
B B’
N
------------------------------------------
A O A’
Relation du miroir ? Grandissement du miroir?
Explication: AB renvoie des rayons lumineux sur la surface d’un miroir plan comme
suit: (1) le rayon incident normal venant du point A vers la surface du miroir est réfléchi
sur lui-même de même que celui à incidence normale venant de B (car i=0°). (2) le
rayon venant du point B vers le miroir avec une incidence i≠0° est réfléchi dans le
même milieu avec un angle –i par rapport à la normale N. les prolongements des
rayons réfléchis vont former l’image de A’B’ de nature virtuelle. L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
I- Réflexion sur des surfaces planes
I-3- Application- Objet réel et virtuel
Pour les deux figures ci-dessous n considère un miroir plan M disposé verticalement.
Dans la figure (a), le point objet A envoie des rayons sur M et sur la figure (b), c’est
plutôt un faisceau de lumière qui arrive sur la surface de M et qui convergent au delà
de la surface de M.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
I- Réflexion sur des surfaces planes
I-3- Application- Champ d’un miroir
Pour un observateur dont l’œil est placé en O, le champ du miroir est l’ ensemble des
points visibles par réflexion sur le miroir. Ce champ est donc la portion d’espace limitée
par le miroir et les demi-droites passant par O’ (image virtuelle du point A à travers le
miroir plan) et un point du bord du miroir.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
I- Réflexion sur des surfaces planes
I-3- Application- Translation
On considère un miroir plan M disposé verticalement. Un objet AB réel qui donne une
image A’B’ virtuelle à travers M. on déplace horizontalement le miroir M d’une distance
x vers la nouvelle position M’ alors la position de l’image A’B’ se déplacera d’une
distance 2x vers une nouvelle position A’’B’’
Démonstration ??
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
I- La réflexion sur des surfaces planes
I-1- Définition d’un miroir plan
I-2- Construction géométrique
I-3- Applications
IV- Le prisme
IV-1- Construction géométrique
IV-2- Relations du prisme
IV-3- Etude de la déviation minimale
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
II- Réfraction sur des surfaces planes
II-1- Définition
Un dioptre plan est une surface plane séparant deux milieux homogènes transparents
d’indice différents. De même, la réfraction de la lumière est définie comme étant le
changement de direction d’un rayon incident quand ce dernier passe d’un milieu transparent
et homogène d’indice n à un autre milieu homogène et transparent d’indice différent n’.
https://fac.umc.edu.dz/vet/documents/Cours%20et%20Td/Optique_geometrique.pdf
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
II- Réfraction sur des surfaces planes
II-2- Construction géométrique
Un dioptre plan D est disposé verticalement séparant deux milieux homogènes transparents
d’indices différents n (milieu d’entrée) et n’ (milieu de sortie). On considère un point objet
réel A et on cherche à déterminer son image A’ à travers le dioptre plan. Si n’>n alors le
rayon réfracté va s’approcher de la normale N en faisant un angle de réfraction i’. L’angle i
étant l’angle d’incidence.
- Soit (D) la surface de séparation de deux
milieux homogènes et isotropes, d’indices
respectifs n et n’.
- Soient A un point lumineux situé dans le
premier milieu et x’x la normale à (D) passant
par A et S.
- Un rayon incident quelconque AI donne un
rayon réfracté IR dans le plan d’incidence
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
II- Réfraction sur des surfaces planes
II-2- Construction géométrique – Relation de conjugaison
Un dioptre plan D est disposé verticalement séparant deux milieux homogènes transparents
d’indices différents n (milieu d’entrée) et n’ (milieu de sortie). On considère un point objet
réel A et on cherche à déterminer son image A’ à travers le dioptre plan. Si n’>n alors le
rayon réfracté va s’approcher de la normale N en faisant un angle de réfraction i’. L’angle i
étant l’angle d’incidence.
Nous avons :
Donc: (1)
Nous avons aussi: n’. sini’ = n. sini (2)
En combinant (1) et (2) , on obtient
l’expression suivante:
(3)
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CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
II- Réfraction sur des surfaces planes
II-2- Construction géométrique – Relation de conjugaison
Un dioptre plan D est disposé verticalement séparant deux milieux homogènes transparents
d’indices différents n (milieu d’entrée) et n’ (milieu de sortie). On considère un point objet
réel A et on cherche à déterminer son image A’ à travers le dioptre plan. Si n’>n alors le
rayon réfracté va s’approcher de la normale N en faisant un angle de réfraction i’. L’angle i
étant l’angle d’incidence.
(3)
(S ou H)
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CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
II- Réfraction sur des surfaces planes
II-2- Construction géométrique – Stigmatisme
Un dioptre plan D n’est pas rigoureusement stigmatique pour tous les points de l’espace. En
effet, la position de l’image A’ change quand l’angle d’incidence change. Cependant, les
points objets situés sur la surface ou à l’infini peuvent réaliser le stigmatisme rigoureux (voir
la figure ci-dessous).
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
II- Réfraction sur des surfaces planes
II-2- Construction géométrique – Stigmatisme
A : point ponctuel
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
II- Réfraction sur des surfaces planes
II-2- Construction géométrique – Objet étendu
- Les points A et B étant à la même distance du dioptre, leur image le sont également.
- L’image A’B’ a la même orientation que l’objet AB et la même dimension:
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
I- La réflexion sur des surfaces planes
I-1- Définition d’un miroir plan
I-2- Construction géométrique
I-3- Applications
IV- Le prisme
IV-1- Construction géométrique
IV-2- Relations du prisme
IV-3- Etude de la déviation minimale
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
III- La lame à faces parallèles
III-1- Définition
Une lame à faces parallèles est une association de deux dioptres plans D1 et D2 disposés
parallèlement entre eux, distants de e, ayant un indice de réfraction n et plongé dans un
milieu d’indice de réfraction différent n’.
n’
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
III- La lame à faces parallèles
III-2- Emergence d’un rayon lumineux
D1 D2
n Milieu d’indice n limité par deux plans parallèles
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -- -
Air Air
i’ = i = 30°
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
III- La lame à faces parallèles
III-3- Construction géométrique
Démonstration ??
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
III- La lame à faces parallèles
III-3- Construction géométrique (cas où les milieux d’entrée et de sortie sont ≠1)
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
III- La lame à faces parallèles
III-4- déplacement latéral d
Triangle (IHI’):
Triangle (KII’):
Avec HI = d et I’K = e
D’où:
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
I- La réflexion sur des surfaces planes
I-1- Définition d’un miroir plan
I-2- Construction géométrique
I-3- Applications
IV- Le prisme
IV-1- Construction géométrique
IV-2- Relations du prisme
IV-3- Etude de la déviation minimale
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
IV- Le prisme
IV-1- Définition - Représentation
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
IV- Le prisme
IV-2- Emergence d’un rayon lumineux
Le prisme a pour principale propriété de ramener la lumière vers sa base. Il est utilisé dans de
nombreuses applications industrielles.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
IV- Le prisme
IV-2- Emergence d’un rayon lumineux
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
IV- Le prisme
IV-3- Formules du prisme
n. sin(r) = sin(i)
n. sin(r’) = sin(i’)
A = r + r’
D = (i - r) + (i’ – r’)
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
IV- Le prisme
IV-4- Condition d’émergence
Dans un prisme, on peut avoir une réflexion totale interne quand on passe d’un milieu d’indice n
à un milieu d’indice inférieur à n. Alors, sur la deuxième face du prisme, il y a réflexion totale
interne si l’angle r’ est supérieur à l’angle limite de réflexion totale interne noté l , tel que
sin l = 1/n.
Dans ce cas, r’ est inférieur ou égal à l ,
les formules du prisme conduisent à :
r ≥ (A - l )
sin i ≥ n. sin (A - l )
ce qui impose que 1 > n. sin (A - l )
1/n = sin l > n. sin (A - l )
2l >A
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
IV- Le prisme
IV-5- Déviation d’un prisme
La déviation D d’un prisme est une fonction qui dépend de l’angle A, de n et de l’angle d’incidence i.
On peut alors écrire :
𝑫= 𝒇 ( 𝑨, 𝒏 ,𝒊 ) ⤇ 𝒅 𝑫= ( )
𝝏𝑫
𝝏𝑨 𝒏 ,𝒊
( )
𝒅𝑨+
𝝏𝑫
𝝏𝒏 𝑨, 𝒊
( )
𝒅𝒏+
𝝏𝑫
𝝏𝒊 𝑨 ,𝒏
𝒅𝒊
La déviation d’un prisme passe par un minimum Dm. Au minimum de déviation, le trajet du rayon
lumineux est symétrique par rapport au plan bissecteur du prisme:
im = i’ , r = r’ = ½ A , Dm = 2im - A ⤇ sin[1/2 (A + Dm)] = n. sin(1/2 A)
D varie avec la longueur d’onde de la lumière incidente; en effet, l’indice du matériau varie avec λ
selon la loi de Cauchy: n = A + B/λ2
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.III: ÉTUDE DES SYSTÈMES PLANAIRES
IV- Le prisme
IV-6- Dispersion de la lumière
La dispersion d’une lumière complexe, ou la décomposition d’une lumière simple, est due à la
différence des indices de la substance dispersive pour les différentes radiations. L’indice d’une
substance dépend de la longueur d’onde de la lumière la traversant :
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
PROGRAMME
V. LES LENTILLES
Pr . H. Aschawa 2022
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
I- La réflexion sur des surfaces sphériques
I-1- Définition d’un miroir sphérique
I-2- Construction géométrique - stigmatisme
I-3- Relation de conjugaison
I-4- Foyers objet et image – Foyers secondaires
I-5- Grandissement – Formule de Newton
I-6- Représentation de Gauss
I-7- Applications
II- La réfraction sur des surfaces sphériques
II-1- Définition d’un dioptre plan
II-2- Construction géométrique- Stigmatisme
II-3- Relation de conjugaison – Grandissement
II-4- Foyers objet et image – Foyers secondaires
II-5- Vergence d’un dioptre sphérique
II-6- Applications
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
I- La réflexion sur des surfaces sphériques
I-1- Définition d’un miroir sphérique
Un miroir sphérique est une surface sphérique capable de réfléchir la lumière presque en totalité, il
dispose d’un centre C, d’un sommet S et d’un rayon R = SC.
Remarque:
On distingue les miroirs concaves ou convergents pour lesquels SC < 0 et les miroirs convexes
ou divergents pour lesquels SC > 0.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
I- La réflexion sur des surfaces sphériques
I-1- Autre définition ?
Un miroir sphérique est une portion de sphère dont l’une des faces est réfléchissante. En général c’est
une calotte sphérique de sommet S dont le rayon de cercle de base est le rayon d’ouverture du miroir.
L’axe principal du miroir est perpendiculaire au plan tangent au sommet de base et rencontre le miroir
M au point S.
Miroir concave
Un miroir sphérique concave est caractérisé par une face réfléchissante se trouvant du même
côté du centre C de M.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
I- La réflexion sur des surfaces sphériques
I-2- Construction géométrique - Stigmatisme
Un objet lumineux A est placé sur l’axe principal du miroir M sphérique devant la face réfléchissante.
A envoie un rayon lumineux AB sur le miroir M selon une incidence i par rapport à la normale N
support de (CB). Le rayon réfléchi passe par A’ se trouvant sur l’axe principal du miroir.
Miroir concave
On envoie maintenant un autre rayon lumineux suivant une autre incidence que i, alors l’image
obtenue ne sera plus A’, et on ne peut pas parler du stigmatisme rigoureux pour le miroir
sphérique. Alors que pour le centre C le stigmatisme est réalisé ainsi que pour tous les points de
la surface réfléchissante du miroir M.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
I- La réflexion sur des surfaces sphériques
I-1- Construction géométrique - Stigmatisme
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
I- La réflexion sur des surfaces sphériques
I-3- Relation de conjugaison
Dans les conditions de stigmatisme approché et particulièrement dans les conditions d’approximation
de Gauss (rayons paraxiaux et angles très petits), nous pouvons établir la formule de conjugaison d’un
miroir sphérique.
П–θ+u+i=П
et
П – u’ + θ + i = П
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
I- La réflexion sur des surfaces sphériques
I-3- Relation de conjugaison
2θ = u + u’
or
tg u = /≈ u et tg u’ = / ≈ u’ et tg θ = / ≈ θ
Et dans les conditions de Gauss :
Le miroir étant de faible ouverture, alors H est confondu avec S
2/=/+/
D’où: / = / + /
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
I- La réflexion sur des surfaces sphériques
I-3- Relation de conjugaison
C’est la formule de conjugaison d’un miroir sphérique convexe ou concave, avec origine au
sommet S, dans les conditions d’approximation de Gauss. On peut facilement montrer une autre
formule avec origine au centre C donnée comme suit:
/=/+/
I-4- points et plans focaux
Un point focal image est défini comme étant l’image d’un point objet situé à l’infini.
A→∞ correspond à A’ = F’, ce qui donne la formule suivante :
= f’ =
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
Un point focal objet F est défini comme étant l’objet d’une image se situant à l’infini
A’→∞ correspond à A = F, ce qui donne la formule suivante :
=f=
On remarque que pour un miroir sphérique, Fet F’ sont confondus. Pour le plan focal image et le
plan focal objet, ce sont deux plans perpendiculaires à l’axe (SC) et passant par F et F’ qui sont
confondus.
Et
Formule de Newton
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
I-4- Représentation dans les conditions de Gauss
Elle porte sur des miroirs de faibles ouvertures, des objets de petites dimensions perpendiculaires
à l’axe principal, et caractérise une correspondance de plan à plan. En construction, le miroir
sera représenté par le plan tangent à son sommet S.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
I-4- Applications
Concave
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
I-4- Applications
Convexe
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
I- La réflexion sur des surfaces sphériques
I-1- Définition d’un miroir sphérique
I-2- Construction géométrique - stigmatisme
I-3- Relation de conjugaison
I-4- Foyers objet et image – Foyers secondaires
I-5- Grandissement – Formule de Newton
I-6- Représentation de Gauss
I-7- Applications
II- La réfraction sur des surfaces sphériques
II-1- Définition d’un dioptre plan
II-2- Construction géométrique- Stigmatisme
II-3- Relation de conjugaison – Grandissement
II-4- Foyers objet et image – Foyers secondaires
II-5- Vergence d’un dioptre sphérique
II-6- Applications
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CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
II- La réfraction sur des surfaces sphériques
II-1- Définition d’un dioptre plan
Un dioptre sphérique est une surface sphérique séparant deux milieux transparents homogènes
d’indices différents (n et n’). il possède un centre C, un sommet S et un rayon SC (la normale).
On distingue des dioptres sphériques convergents et divergents. Aussi, les dioptres sphériques
peuvent être convexes ou concaves. Un dioptre est convergent si son centre C se trouve dans le
milieu le plus réfringent (indice plus grand). Si C se trouve dans le milieu d’indice le moins
réfringent, il est alors divergent.
DS concave DS convexe
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
Relation de conjugaison des DS (condition d’approximation de Gauss)
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
Relation de conjugaison des DS (condition d’approximation de Gauss)
On considère:
(u) Angle ()
(θ) Angle ()
(i’) Angle ()
(u’) Angle ()
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
Relation de conjugaison des DS (condition d’approximation de Gauss)
On considère:
(u) Angle ()
(θ) Angle ()
(i’) Angle ()
(u’) Angle ()
Au point I:
n.sin(i) = n’.sin(i’)
Et comme nous sommes dans les conditions de
Gauss (sin i = i)
H confondu avec S
Et : (1) n. (i) = n’. (i’)
Nous avons pour les tangentes :
tg(u) = /
(2) tg(θ) = /
tg(u’) = / En combinant entre les relations 1,2,3 et 4:
n. ( / – /) = n’. (/ + /)
Relations entre les angles:
n. (1/ –1/) = n’. (1/ + 1/)
i=θ–u
n / n’ /
(3) (4) n. ( θ – u) = n’. ( θ + u’)
i’ = θ + u’ (n – n’) /
(n – n’) /
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
Relation de conjugaison des DS (condition d’approximation de Gauss)
(n’ – n) /
Ou bien toute autre relation équivalente En combinant entre les relations 1,2,3 et 4:
n. ( / – /) = n’. (/ + /)
n / n’ /
(n – n’) /
(n – n’) /
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
Détermination des foyers objet F et image F’ (distance focales objet F et image F’)
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
Détermination des foyers objet F et image F’ (distance focales objet F et image F’)
n=ne (entrée de la lumière)
Foyer objet F ?
Si A#F alors son image A’ est rejetée à l’infini
D’après la relation de conjugaison
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
Détermination des foyers objet F et image F’ (distance focales objet F et image F’)
n=ne (entrée de la lumière)
Foyer image F’ ?
Si A’#F’ alors son objet A est rejeté à l’infini
D’après la relation de conjugaison
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
Détermination des foyers objet F et image F’ (distance focales objet F et image F’)
n=ne (entrée de la lumière)
n’=ns (sortie de la lumière)
Relation de conjugaison des
dioptres sphériques
f / f’ = - n / n’ = /
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
Dioptres sphériques convexe et concave (dioptres convergent et divergent)
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
Dioptres sphériques convexe et concave (dioptres convergent et divergent)
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
Dioptres sphériques convexe et concave (dioptres convergent et divergent)
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
Vergence des dioptres sphériques (Vergence de l’objet et de l’image)
Soit:
Définition de la vergence ?
Vobjet = VImage =
[V] = m-1 = δ
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
Construction géométrique – Dioptres convergent et divergent (Rayons
particuliers et quelconques)
F foyer objet et F’ foyer image sont réels F foyer objet et F’ foyer image sont virtuels
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
Construction géométrique – Foyers secondaires (propriétés des foyers
secondaires)
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
Construction géométrique – Foyers secondaires (propriétés des foyers
secondaires)
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
Construction géométrique – Foyers secondaires (propriétés des foyers
secondaires)
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
Relations de conjugaison – Grandissement
Nous avons aussi: n.sin(i) = n’.sin(i’) et dans le cas où les angles sont petits on aura:
n. / = n’. /
=
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.IV: ÉTUDE DES SYSTÈMES SPHÉRIQUES
Relations de conjugaison – Formule de Newton
(n’ – n) /
+ et +
f . f’ - . = 0
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
PROGRAMME
Pr . H. Aschawa 2022
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.V: LES LENTILLES MINCES
I- Généralités
II- Stigmatisme
III- Lentilles minces
IV- Foyers et distances focales
V- Relation de conjugaison
VI- Grandissement
VII- Doublets de lentilles minces
VIII- Convergence d’un doublet
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.V: LES LENTILLES MINCES
I- Généralités
Une lentille est un système formé par l’association de deux dioptres dont l’un au moins est
sphérique. C’est un système d’axe la droite joignant les deux centres de ces deux dioptres.
Plusieurs formes de lentilles sont possibles.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.V: LES LENTILLES MINCES
On appelle centre optique d’une lentille un point de l’axe principal tel que tout rayon incident
passant par ce point émerge parallèlement à sa direction initiale.
Le point O est eu centre de symétrie si les faces ont des rayons de courbures égaux et opposés.
Sinon, il est plus rapproché de la face dont le rayon est le plus petit.
II- Stigmatisme
Le stigmatisme approché des lentilles est lié à celui des dioptres formant des lentilles. Les
conditions de stigmatisme seront réalisées dans les conditions d’approximation de Gauss:
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.V: LES LENTILLES MINCES
III- Lentilles minces
Une lentille est dite mince si son épaisseur est faible par rapport aux rayons de courbure. On
peut montrer pour une lentille mince que :
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.V: LES LENTILLES MINCES
IV- Foyers et distances focales
La lentille est un système centré dioptrique, donc elle possède des foyers principaux objet F et
image F’. Les points principaux H (S) et H’(S’) sont confondus avec le centre optique O, par
conséquent les distances focales sont égales et opposées.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.V: LES LENTILLES MINCES
V- Relation de conjugaison
Considérons une lentille mince comme étant l’association de deux dioptres sphériques D 1 et D2 ,
et un point ponctuel A réel sur l’axe principal . On peut donc écrire:
A D1 A1 D2 A’
Lentille
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.V: LES LENTILLES MINCES
(1) Ou bien :
(2)
Si on considère maintenant la lentille mince comme
un système centré baignant dans un milieu d’indice n
(soit n’=n) alors on peut écrire
𝒇 𝒏
=− S1=S2=O, alors
Et puisque 𝒇 =− 𝒇 ′ de conjugaison
la relation
𝒇 ′ 𝒏′
d’un S.C donne:
. = f . f’ = - f2 = - f’2
Représentation:
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.V: LES LENTILLES MINCES
VI- Grandissement
′ ′
𝑨𝑩 𝑨 𝑩 ′𝑶𝑨 ′ 𝑨 𝑩′ 𝑶𝑨 ′
= ′ = soit Г=
𝑨𝑶 𝑨 𝑶𝑶 𝑨 𝑨𝑩 𝑶𝑨
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.V: LES LENTILLES MINCES
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.V: LES LENTILLES MINCES
VII- Doublets de lentilles minces
On appelle doublet l’association de deux lentilles minces placées sans un même milieu d’indice
n.
Désignons par f’1 et f’2 les distances focales images des deux lentilles et par e la distance entre
leur centre optique O1 et O2.
e= >0
Remarque:
m et q sont > 0 pour les lentilles convergentes et < 0 pur les lentilles divergentes.
P est toujours > 0.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.V: LES LENTILLES MINCES
VIII- Convergence d’un doublet
𝑪 = 𝑪𝟏 + 𝑪𝟐
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
PROGRAMME
Pr . H. Aschawa 2022
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.VI: L’ŒIL HUMAIN- LES INSTRUMENTS
OPTIQUES
I- L’œil humain
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.VI: L’ŒIL HUMAIN- LES INSTRUMENTS
OPTIQUES
II-2- Système équivalent de l’œil humain
L’œil peut être assimilé à un dioptre sphérique dont le foyer image F’ est sur la rétine, quand
l’œil est normal et au repos, à environ 1,7 cm de son centre optique ‘’supposé sur le cristallin’’.
Il est souvent assimilé à une lentille convergente de distance de focale f’ = 15 mm.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.VI: L’ŒIL HUMAIN- LES INSTRUMENTS
OPTIQUES
II-3- L’œil réduit
Lors de la formation des images, l’ensemble des milieux transparents de l’œil se comporte
comme une lentille mince convergente L ayant 15 mm entre le centre O et la rétine.
Cet ensemble composé par la rétine jouant le rôle d’un écran et le cristallin constitue l’œil
réduit.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.VI: L’ŒIL HUMAIN- LES INSTRUMENTS
OPTIQUES
II-4- Représentation géométrique
Nous allons réaliser deux types d ’expériences:
1ère expérience:
Si on place des objets à observer à l’infini, l’œil sera considéré au repos et les images vont se
former sur la rétine, qui sera confondue avec le plan focal image de l’œil réduit.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.VI: L’ŒIL HUMAIN- LES INSTRUMENTS
OPTIQUES
2ère expérience:
Les objets situés à quelques centimètres de nos yeux, paraissent floues. Pour les voir nettement
nous devons les déplacer un peu vers l’avant afin que l’œil puisse accommoder et ramener
l’image sur la rétine.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.VI: L’ŒIL HUMAIN- LES INSTRUMENTS
OPTIQUES
Quand un observateur accommode au maximum la convergence de son œil augmente. La
distance minimale de vision distincte correspond à un point P appelé punctum proximum (PP).
On peut représenter les deux zones où l’œil peut accommoder par le schéma suivant:
Les objets sont vus nettement s’ils sont placés entre le PP et le PR.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.VI: L’ŒIL HUMAIN- LES INSTRUMENTS
OPTIQUES
On définit par la suite :
Remarque:
tg β = AB / d
AB petit tg β ≈ β = AB / d
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.VI: L’ŒIL HUMAIN- LES INSTRUMENTS
OPTIQUES
III- Défauts de l’œil et leurs corrections
Un œil peut présenter des anomalies et ses capacités d’accommodation se trouvent modifiées.
On traitera ici les défauts tels que: la myopie, l’hypermétropie et la presbytie.
III-1 Myopie
L’œil (cristallin) est trop convergent, même quand il est au repos. L’image d’un point à l’infini
se forme sur son plan focal image F’ qui se situe en avant de la rétine. Le PP est plus proche de
l’œil (d < 15 cm) et le PR est réel est à distance finie.
Œil Œil
Maximum de convergence
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.VI: L’ŒIL HUMAIN- LES INSTRUMENTS
OPTIQUES
Correction: on place devant l’œil une lentille divergente qui donne d’un point situé à l’infini
un image situé sur le PR, c’est-à-dire de telle sorte que le PR soit confondu avec le foyer
image de lentille correctrice.
Pour un objet situé à l’infini et avec une lentille divergente L1, l’image est à nouveau sur la
rétine.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.VI: L’ŒIL HUMAIN- LES INSTRUMENTS
OPTIQUES
III-2 Hypermétropie
L’œil (cristallin) n’est pas assez convergent. L’image d’un point à l’infini se forme sur le plan
focal image F’ qui se situe sur la rétine. L’œil doit accommoder pour voir des objets à l’infini.
Le PR est donc virtuel et le PP est peu éloigné que celui d’un œil normal.
Correction: on place devant l’œil une lentille convergente qui permet de voir sans
accommodation et qui donne d’un point situé à l’infini une image au PR. La lentille est placée
de telle sorte son foyer image est confondu avec le PR.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.VI: L’ŒIL HUMAIN- LES INSTRUMENTS
OPTIQUES
III-3 Presbytie
Elle se définit comme la baisse de la faculté d’accommodation d’un œil. Elle est due au
vieillissement de l’œil et peut affecter des yeux normaux, myopes et hypermétropes. Cette
anomalie se traduit par éloignement du PP qui se rapproche du PR. Un œil presbyte voit
nettement les objets éloignés et doit pouvoir compenser l’insuffisance de l’accommodation par
l’emploi des lentilles convergentes.
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE
CH.VI: L’ŒIL HUMAIN- LES INSTRUMENTS
OPTIQUES
II- Les instruments optiques
II-1- Généralités sur les instruments optiques
Un instrument optique est une association de plusieurs systèmes ayant pour intérêt
l’amélioration de la vision des objets. On distingue deux catégories d’instruments optiques:
L’OPTIQUE GEOMETRIQUE