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BIOPHYSIQUE DE LA VISION

Dr El Hadji A L BATHILY
Service de Biophysique et de Médecine
Nucléaire/FMPO/UCAD
INTRODUCTION
La vision:
 est la perception d’informations physiques en provenance
de l’extérieur transportée par les photons lumineux.

 comprend la distinction des


- objets
- distances
- reliefs
- mouvements

 s’adapte chez l’homme à la perception d’objets proches et


d’objets lointains (phénomène d’accommodation)
à différentes conditions de lumière (adaptation rétinienne)
I- CHAÎNE VISUELLE
 Signal physique : lumière visible (stimulus)
 Capteur : globe oculaire (recueil du signal)
 Transducteur : rétine (transformation du signal
lumineux en signal électrique)
 Transmetteur : voies optiques (Transmission du signal
aux centres nerveux)
 Analyseur : aires corticales 17, 18 et 19 (Interprétation
du signal)
Signal physique: REM

Œil récepteur sélectif voit les radiations


de longueur d’onde :380nm (V) - 750 nm
(R)

Longueur d’onde λ = cT =c/ν (380 –780


nm) distance parcourue pendant 1 cycle.
Définit la tonalité d’une lumière
monochromatique (couleur)

Energie E = hν = hc/λ (J)


h : cte de Planck = 6,62 10-34J.s
II- RAPPEL ANATOMIQUE
sphère de 2,5 cm de diamètre assure recueil et transduction du signal physique
3 ENVELOPPES : 3 MILIEUX TRANSPARENTS :
 Tunique externe : • Cristallin : lentille biconvexe
 sclérotique (protection)- cornée
(vision) • Humeur aqueuse : en Av du
 Tunique moyenne (Uvée ) : cristallin (chambre antérieure)
 choroïde (nutrition) procès ciliaires •Vitré : en Arr du cristallin
(muscles ciliaires et iris) (chambre postérieure)
 Tunique interne :
rétine (photoréception)
cônes et bâtonnets
axe visuel

axe optique
ou géométrique
PHOTORECEPTION

1- La rétine fait la transduction en 2 étapes:


Photochimique: traduction de l’énergie lumineuse en
signaux électrochimique
Electrophysiologique : traitement de ces signaux en
signaux électriques
Deux types de cellules photorécepteurs: cônes et
bâtonnets

2- le message visuel est transmis à la zone corticale du


cerveau
Les photorécepteurs
III- RAPPELS D’OPTIQUE GEOMETRIQUE

• Indice de réfraction (n): c’est le rapport de la vitesse de


lumière dans le vide (Célérité C) sur celle du milieu (V)
n= C / V

• NOTION DE DIOPTRE
Surface de séparation de 2 milieux d’indice de réfraction différent
Dévie tout rayon qui ne le frappe pas perpendiculairement
Dioptres de l’oeil sphériques et transparents

• Stigmatisme: un dioptre est dit stigmate s’il donne d’un objet


point une image point. Tout dioptre sphérique (symétrie de
révolution) est alors stigmate.
III- RAPPELS D’OPTIQUE GEOMETRIQUE

 Distance focale objet – Distance focale image


 rayons lumineux parallèles provenant
de l’infini convergent en un point situé
sur l’axe optique : foyer image Fi, lieu
Fi de l’image d’un objet situé à l’infini
S (point focal image)
 Distance focale image : SFi = p’
 Proximité du foyer objet P’ = 1/ p’
mesuré en dioptries

 foyer objet Fo, lieu d’un objet dont


FO l’image est située à l’infini (point focal
S objet)
 Distance focale objet : SFo = p
 Proximité du foyer objet P = 1/p
mesuré en dioptries
 POSITION DE L’IMAGE – PUISSANCE
 Axe optique orienté dans le sens de propagation de la
lumière – Origine : S (sommet de la cornée)
 Distances notées algébriquement : SA<0 – SA’>0
 Position de l’image donnée par la loi de Descartes
n’ – n = n’ – n = n’ – n = n’ – n = D (dioptries)
SA’ SA p’ p SC r (m)
 n’P’ – nP = D

A’
n A r >0 n’
S

 lumière C

Distance focale objet Distance focale image


• CARACTERISTIQUES DIOPTRIQUES DE L’ŒIL
NORMAL AU REPOS
 foyer image Fi situé sur la rétine
 La rétine est située au plan focal image
 Le plan conjugué de la rétine est le Rém otum
 système convergent de puissance e:
basal 60 ± 3,5 dioptries

 Puissance du dioptre
 n’ et n : indices de réfraction des milieux en arrière et
en avant du dioptre
 r : rayon de courbure du dioptre, en valeur algébrique
 puissance exprimée en dioptries : D = n’ – n
r
PRINCIPAUX DIOPTRES DE L’OEIL

 D’avant en arrière, la lumière rencontre


 dioptre cornéen antérieur : convergent +48D
 dioptre cornéen postérieur : divergent (négligeable) -6D
 dioptre cristallinien antérieur : convergent +8D
 dioptre cristallinien postérieur : convergent +14D

En pratique, seuls doivent être pris en considération :


- La cornée dans son ensemble : plan-convexe, convergente,
puissance + 42 D
- Le cristallin dans son ensemble : biconvexe, convergent,
puissance : + 22 D
ŒIL REDUIT
ŒIL EQUIVALENT DE LISTING

L ’œil simplifié substitue à ces 4 dioptres 1 seule lentille


convergente L dont les caractéristiques sont :
Rayon : 6mm, indices extrêmes : 1 - 1,336,
distance centre optique – rétine : 17mm
puissance : 60 ± 3,5 Dioptries
D = n’P’ - R
R : proximité du Fo pour 1 oeil au repos qui regarde l’infini
IV- CONDITIONS DE VISION NETTE

1. Rétine et voies nerveuses optiques dans un état


physiologique normal
2. Stigmatisme
un objet ponctuel doit donner une image ponctuelle
3. Emmétropie
Un objet ponctuel à l ’infini doit donner une image ponctuelle située
sur la rétine
4. Taille de l’image suffisante

5. Identité de la taille des 2 images sur la rétine en


vision binoculaire
V- CLASSIFICATION DIOPTRIQUE
1. Un œil qui réalise le stigmatisme est stigmatique ou sphérique :
 Il a une de symétrie de révolution
Le rayon de courbure cornéen est le même dans toutes les directions
La puissance optique est la même dans tous les plans passant par l’axe
optique
2. Un œil qui ne réalise pas le stigmatisme est astigmate :
 Il n’a pas de symétrie de révolution
Le dioptre cornéen n’est pas une calotte sphérique
L’œil présente une amétropie cylindrique ou non sphérique
3.En fonction de la position du Rémotum d’un œil sphérique au repos,
on distingue:
Rémotum à l’infini : œil emmétrope (Normal)
Rémotum à une distance finie : œil amétrope (amétropies sphériques)
Rémotum en Avt de l’œil :œil myope
Rémotum en Arr de l’œil : œil hypermétrope
VI- ACCOMMODATION
1- DEFINITION : Mise au point de l’œil pour une vision nette
d’un objet rapproché

 accessoirement par réduction réflexe du diaphragme pupillaire

 essentiellement par augmentation réflexe et progressive de sa puissance


dioptrique : Accommodation = variation puissance œil / œil au repos
 D0 = n’P’– R D > D0 A = (n’P’ – X) – (n’P’ – R) = - X
cristallin
Image rétinienne
accommodé
floue
Objet Image
Image Objet rétinienne nette
rapproché
nette rapproché

Accommodation :
amène l’image nette
sur la rétine
2- MECANISME

augmentation de la bi-convexité du cristallin intéresse


essentiellement le dioptre cristallinien antérieur :
cristallin r face ant. r face post. n puissance totale
non accommodé 10 mm 6 mm 1.42 + 18 D
Accommod. max 6 mm 5,5 mm 1.44 + 33 D

avant arrière
3- AMPLITUDE MAX D’ACCOMMODATION

1. Amax (en D) = proximité du Rémotum - proximité du Proximum


=-P+R
 Punctum rémotum / Rémotum :
point conjugué de la rétine au minimum de puissance de l’oeil
Point vu par le sujet sans accommodation
Punctum proximum / Proximum:
point conjugué de la rétine au maximum de puissance de l’œil,
correspond au maximum d’accommodation
2. Parcours accommodatif : distance séparant le Rémotum du Proximum

R = 10 m P = 0,2 m
4- PRESBYTIE
Amax diminue progressivement avec l’âge:
Proximum s’éloigne progressivement
Amplitude d ’accomodation

16
Age Amax Position du P, en Av de l’oeil
14

12 10 ans + 15 D 0,066 m = 7 cm
10
20 ans + 10 D 0,1 m = 10 cm
8
45 ans + 3,5 D 0,28 m = 28 cm
6
50 ans + 3D 0,33 m = 33 cm: presbytie
4

40cm
2

10 20 30 40 50 60 70 80
Age

 lorsque Amax < 3D et Proximum à plus de 33 cm de l ’œil : presbytie

 âge moyen d ’apparition de la presbytie : 5ième décade de la vie


 plus précoce et plus gênante chez l ’hypermétrope

 plus tardive et moins gênante chez le myope


VII- IMAGE RETINIENNE – DIAMETRE APPARENT
B2

B1

 C A
A2 A1
B

 Image renversée, de petite dimension

 Image vue sous l’angle  (diamètre apparent   tgte )

2 objets de tailles différentes vus sous le même diamètre apparent


ont des images rétiniennes de même taille
IMAGE RETINIENNE – DIAMETRE APPARENT

 Diamètre apparent limite : minimum séparable est le


plus petit angle sous lequel 2 points sont vus distinctement
  = AB = 5 10-3 = 0,3 10-3 rd = 1’
CA 17
VIII- L ’ACUITE VISUELLE
concept : l ’AV représente :
- le pouvoir séparateur
- la résolution spatiale de l’œil : plus petite distance d séparant 2
objets ponctuels dont les images sont séparées, distinctes
 définition :
AV= inverse du minimum séparable, exprimé en minutes d’arc

AV = 1
minimum séparable (mn d'arc)

AV et minimum séparable varient en sens inverse


Mesure AV: vision de loin
Mesure AV: vision de près
IX- SENSIBILITE DE L’ŒIL A LALUMIERE
adaptation à l ’obscurité
-Tout changement d’éclairage s’accompagne d’une perte plus ou
moins prolongée de la sensibilité de l’œil à la lumière
-L’œil s’adapte aux nouvelles conditions d’éclairage pour récupérer
une vision normale
- adaptation complète après 20 mn de séjour à l ’obscurité
-Adaptation rapide mais incomplète en vision centrale (cônes)
- adaptation meilleure , mais plus lente en vision latérale (rétine
Log L
psériphérique : fonctionnement coopératif bâtonnets ),

Courbe d’adaptation à l’obscurité :


mesure, en fonction du temps de séjour à
l ’obscurité, de la valeur de la plus petite brillance ou
luminance perceptible (Log Ls): seuil absolu =
minimum minimorum

Vue d’ensemble
minimum
minimorum

2 4 6 8 10 12 14 16 18 20 Temps de séjour
à l ’obscurité
SENSIBILITE DE L’ŒIL A LA LUMIERE

Adaptation à l’obscurité

Plage éclairée en lumière


blanche
 Vision étroite
périphérique (bâtonnets),
adaptation lente et
importante
 Vision étroite centrale
(cônes), adaptation rapide
et faible
SENSIBILITE DE L’ŒIL A LA LUMIERE

Adaptation à l’obscurité

 Plage éclairée en lumière


colorée monochromatique :
 Pas de cassure pour le
rouge, mais seuil élevé,
les bâtonnets sont
aveugles au rouge.
 Seuil le plus bas pour le
violet
X-VISION DES COULEURS
L’œil peut distinguer 250 couleurs spectrales et 17000 teintes
1- Trivariance visuelle
 Perception d’une sensation colorée en faisant varier de façon indépendante
3 qualités d’une sensation visuelle
 La luminance
 La tonalité
 La saturation (% de lumière blanche qui délave une teinte donnée –
facteur de pureté p = L  )
L+ Lw
 Toute sensation colorée peut être reproduite à partir du mélange
dans de bonnes proportions de 3 teintes choisies appelées
primaires
 Synthèse additive de photons R, V, B stimulant simultanément les cônes
 L’addition de 2 primaires ne doit jamais produire la 3ème
 Le mélange des 3 primaires dans des % convenables doit produire du
blanc
VISION DES COULEURS
4- TRIANGLE DES COULEURS
 Rend compte de 2 qualités chromatiques :
tonalité et saturation
 Une couleur obtenue par mélange des 3
primaires a son point représentatif à
l’intérieur
 Un point du plan est caractérisé par son
coefficient trichromatique (% de primaire
contenue dans le mélange)
r = Lr g = Lg b = Lb
Lr+Lg+Lb Lr+Lg+Lb Lr+Lg+Lb

Lieu des points représentatifs des


lumières spectrales pures: courbe
externe du triangle
Point représentatif du blanc W:
totalement désaturé au centre de gravité
Couleurs complémentaires : intersection
de la courbe spectrale avec la droite
joignant le point représentatif et W
VISION DES COULEURS

 Utilisation du triangle des couleurs

Pour connaître le pourcentage de rouge contenu dans la couleur C,il suffit


de tracer des parallèles au côté opposé au sommet R. L’augmentation du
nombre de parallèles (10, 100, 1000) permet d’augmenter la précision de
la mesure.
VISION DES COULEURS

 Utilisation du triangle des couleurs

On fait de même pour les deux autres primaires et on obtient une structure
quadrillée qui permet de formuler le pourcentage de chaque primaire
XI- TROUBLES DE LA VISION

 TROUBLES DU CAPTEUR
 Altération de la transparence des milieux oculaires
 cataracte (cristallin), hémorragies du vitré, Ulcérations cornéennes
 Anomalies de la réfraction
 La presbytie
 Les amétropies sphériques
 Les amétropies non sphériques (Astigmatismes)
 TROUBLES DU TRANSDUCTEUR
 Anomalies de la rétine
 décollement de la rétine
 affections ischémiques et métaboliques
(diabète, glaucome)
 affections dégénératives génétiques :
rétinopathie pigmentaire, dégénérescence maculaire
 Dyschromatopsies
TROUBLES DE LA REFRACTION
1- PRESBYTIE

 Définition : diminution physiologique de l’accommodation


liée à l’âge
 Origine : perte d’élasticité du cristallin
 Phénomènes optiques
 Amax < 3 dioptries
 Éloignement du proximum
 Respect du Rémotum
 Correction
 Lentilles sphériques convergentes,
D = diminution de l’amplitude d’accommodation
 Chirurgie
TROUBLES DE LA REFRACTION
2 - AMETROPIES SPHERIQUES

2.1- MYOPIES
 Définition : excès de puissance de l’œil / œil emmétrope

 Phénomènes optiques

 Foyer image Fi en avt de la rétine

 Rémotum : distance finie en avt de l’œil

 Punctum proximum et Punctum rémotum plus proches de


l’œil /œil emmétrope
 Amax identique / œil emmétrope

 Degré d’amétropie : proximité du rémotum


TROUBLES DE LA REFRACTION

2.1- MYOPIE
 Correction

 Lentille sphérique divergente

 Foyer image du verre confondu avec le punctum


Rémotum de l’œil
 Rémotum rejeté à l’infini et Fi de l’œil ramené sur la
rétine
 Puissance égale au degré d’amétropie

 D =1 = 1
LR SR - SL
 LR : distance de la lentille au Rémotum
TROUBLES DE LA REFRACTION

2.2- HYPERMETROPIES
Définition : défaut de puissance de l’œil / œil emmétrope

 Phénomènes optiques
 Foyer image Fi en Arr de la rétine

 Rémotum : distance finie en Arr de l’œil (virtuel)

 Punctum proximum et Punctum rémotum plus éloignés


de l’œil /œil emmétrope
 Amax identique / œil emmétrope

 Degré d’amétropie : proximité du rémotum


TROUBLES DE LA REFRACTION

2.2- HYPERMETROPIES
 Correction
 Lentille sphérique convergente
 Foyer image du verre confondu avec le punctum
Rémotum de l’œil
 Rémotum rejeté à l’infini et Fi de l’œil ramené sur la
rétine
 Puissance égale au degré d’amétropie
 D =1 = 1
LR LS + SR
TROUBLES DE LA REFRACTION

 Correction avec des lentilles de contact


 Puissance de la lentille est égale à la proximité du
rémotum
 D = R (hypermétropie)
 D = R (myopie)
TROUBLES DE LA REFRACTION

3 AMETROPIES CYLINDRIQUES
Définition :
 œil astigmate a perdu sa symétrie de révolution

 Donne d’un objet ponctuel à l’infini l’image d’un


segment de droite
 Astigmatisme irrégulier :

 réfraction anarchique des Rayons lumineux (


trauma cornée – kératocône)
TROUBLES DE LA REFRACTION

 Astigmatisme régulier :
 rayons de courbure cornéenne variant entre 2
méridiens principaux de puissance max et min
 réfraction inégale suivant les différents méridiens

 Degré d’astigmatisme : différence de puissance


entre les 2 méridiens
TROUBLES DE LA REFRACTION
 Phénomènes optiques
 Fx lumineux venant de l’infini se tord et s’appuie sur 2
segments de droites perpendiculaires à l’axe optique et
perpendiculaire entre eux (focales)
 1ère focale

 Correspond au méridien principal le + puissant

 Perpendiculaire à ce dernier

 2ème focale

 Correspond au méridien principal le – puissant

 Perpendiculaire à ce dernier
TROUBLES DE LA REFRACTION

 Classification des
astigmatismes
 Astigmatismes conformes
à la règle
 Méridien vertical le plus
puissant, FH avant FV
 Astigmatismes non
conformes à la règle
 Méridien horizontal le
plus puissant, FV avantFH
 5 sous-types dans chaque
groupe
VISION DE L’ŒIL ASTIGMATE
Objet droite
Image rétinienne
horizontale
droite horizontale floue

Objet cadran
horaire Vision de l ’Ast.
TROUBLES DE LA REFRACTION
 Correction de l’astigmatisme
 lentille cylindrique, de puissance égale à la
différence de puissance entre les méridiens

 Correction de l’amétropie résiduelle avec une lentille


sphérique
TROUBLES DE LA VISION DES COULEURS

 Monochromaties ou achromaties
absence de toutes sensations chromatiques, vision univariante
seule la luminance intervient (échelle de gris)

 Achromatoposie normale 1/30 000, vision due aux


bâtonnets, vision nocturne seule possible
 Achromatopsie anormale 1/106, cônes fonctionnels,
trouble du SN
TROUBLES DE LA VISION DES COULEURS

 Les dichromaties
 vision bivariante
 existence de 2 primaires , une des trois espèces de cônes
fait défaut
 triangle des couleurs se réduit à un segment de droite
 nombre réduit de teintes perçues et existence de confusions
 Protanopie : daltoniens "aveugles au rouge" =
anérythropes,
 Deutéranopie : nagéliens"aveugles au vert" = achloropes,
 Tritanopies "aveugles au bleu" = acyanopes, fréquence
1/105 sujets masculins
 Les trichromaties anormales : trivariance visuelle mais dans
des proportions différentes des sujets normaux

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