Année Universitaire 2020-2021

1ère Année de Médecine

ÉPREUVE : BIOPHYSIQUE
Durée de l’épreuve : 1h30
SESSION DE MAI 2021

Le barème de notation est le suivant :

+1 point si toutes et seulement toutes les propositions exactes sont cochées
0 point si les propositions exactes ne sont pas cochées

Élément 1 : Biophysique des différentes fonctions et organes

1- Un gaz parfait fuit partiellement de son récipient. Lorsqu’on arrête la fuite, sa pression a perdu 70 %
et son volume a perdu 20 %. La température est restée constante. Le pourcentage de particules de gaz
perdues est de l’ordre de :
A. 14 %
B. 24 %
C. 76 %
D. 84 %
E. 94 %

2- Les surfactants pulmonaires permettent :

A. la réduction de la tension superficielle.
B. l’amélioration de la compliance pulmonaire.
C. le maintien des alvéoles pulmonaires au sec.
D. la défense contre les polluants et les agents infectieux.
E. la modification du volume des poumons en réponse à une variation de pression.

3- À température de 37 °C, le coefficient de solubilité de l’oxygène dans le plasma est de 0.0237 litre
d’oxygène par litre de plasma et par atmosphère d’oxygène. Pour une pression partielle d’oxygène de
l’ordre de 1.8 atm et à l’équilibre, le volume d’oxygène dissout par litre de plasma, en cm3 est de l’ordre
de :
A. 13
B. 23
C. 26
D. 43
E. 76

4- On cherche à localiser une bulle d'air de rayon R = 0.01 mm située à une profondeur h dans un
vaisseau sanguin. On suppose que le vaisseau est placé verticalement et que la surface libre du sang et
sous pression atmosphérique.
On donne : la densité du sang est de 1.1, la pression de l'air ambiant = 1 atm et la pression à l'intérieur
de la bulle est = 1.163×105 Pa, γ = 76 mN/m, g = 10 m/s2, ρeau = 1 g/cm3 et 1 atm = 100 kPa
Quelle est la valeur de h ?
A. 5 cm
B. 10 cm
C. 14 cm
D. 20 cm
E. 80 cm

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5- On considère une bifurcation constituée d’un vaisseau de rayon R1 = 0.5 cm et de longueur L1 et de

deux autres vaisseaux de mêmes longueurs et de rayon R2 = 3 mm et R3 = 2 mm.
On donne :
- viscosité du sang est 10 mPa‧s
- débit de sang qui passe dans l’artère (1) est de 60 ml/min
- la longueur de vaisseau L1 = 5 cm

Quelle (s) est (sont) la (les) réponse (s) exacte (s) ?

A. la résistance vasculaire de l’artère (1) est de 2.04×106 Pa‧s/m3
B. la résistance vasculaire de l’artère (1) est de 0.25 Pa‧s/m3
C. le débit de sang dans l’artère (2) est de 50 ml/min
D. le débit de sang dans l’artère (2) est de 60 ml/min
E. le débit de sang dans l’artère (2) est de 72 ml/min

6- On a dosé dans le sang d'un patient les éléments suivants :

[Na+] = 152 mosmol/l [K+] = 6 mosmol/l [Ca2+] = 3 mosmol/l
[Mg2+] = 2 mosmol/l [glucose] = 1 g/l [urée] = 3.6 g/l
[Protéinémie] = 80 g/l Hématocrite : 49%
La masse molaire du glucose est 180 g/mol alors que celle de l'urée est 60 g/mol
A. la concentration équivalente totale du sang de ce patient est de 336 méq/l
B. la concentration équivalente totale du sang de ce patient est de 346 méq/l
C. l'osmolarité totale du sang de ce patient est de 331 mosmol/l
D. l'osmolarité totale du sang de ce patient est de 397 mosmol/l
E. la concentration molaire totale du sang de ce patient est de 163 mmol/l

Énoncé commun aux questions 7 et 8

On souhaite épurer 5 litres de sang contenant 3.8 g/l d’urée à l’aide d’un rein artificiel. La concentration
en urée est uniformisée par la pompe cardiaque.
La solution physiologique de l’épurateur a une concentration initiale nulle en urée et a un volume de 60
litres. La concentration dans la solution physiologique est également uniformisée et on suppose qu’à
partir de 𝑡 = 0, la formation d'urée est stoppée.
On donne :
- la masse molaire de l'urée est de 60 g/mol
- le coefficient de diffusion de la membrane est de 1.5 10-9 m2‧s-1
- la surface offerte à la diffusion est de 0.2 m2
- l’épaisseur de la membrane est de 60 µm

7-Après un temps suffisamment long, le circuit du rein artificiel contient une concentration en urée de :
A. 0.25 g/l
B. 0.29 g/l
C. 0.32 g/l
D. 3.45 g/l
E. 3.8 g/l

8- Le débit de l'urée à travers la membrane, dans les conditions initiales est :

A. 2×10-4 mol/s
B. 3.15×10-4 mol/s
C. 3.15×10-4 m3/s
D. 0.02 mol/s
E. 0.02 m3/s
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9- Sur un électrocardiogramme (ECG) :

A. l’onde P représente la dépolarisation auriculaire.
B. le complexe QRS représente la dépolarisation auriculaire.
C. l’onde T représente la repolarisation auriculaire.
D. l'onde S représente la dépolarisation ventriculaire en direction basale.
E. l’onde Q représente la dépolarisation du septum ventriculaire.

10- Concernant les fibres de Purkinje :

A. ils participent à la contraction ventriculaire
B. ils sont des fibres musculaires à conduction électrique rapide
C. ils sont des fibres musculaires à conduction électrique lente
D. ils sont riches en cellules
E. ils sont responsables du complexe QRS de l’ECG

Énoncé commun aux questions 11 et 12

Un sujet dont la régulation acido-basique est normale est victime d’une erreur thérapeutique consistant
en une absorption trop importante de HCO3-.
11- Dans un premier temps :
A. La pCO2 augmente.
B. Les bicarbonates sanguins augmentent.
C. Le sujet est en alcalose métabolique compensée.
D. Les poumons éliminent du CO2 et la concentration sanguine en HCO3- reste constante.
E. Le pH se maintient à la valeur de 7.40.

12- Dans un deuxième temps :

A. Les reins compensent le déséquilibre en augmentant la sécrétion de H+.
B. Les poumons compensent le déséquilibre en hypoventilant pour retenir le CO2.
C. Les poumons compensent le déséquilibre en hyperventilant pour éliminer le CO2.
D. Les bicarbonates vont encore augmenter.
E. Les H+ vont augmenter et les HCO3- vont diminuer.

13- Une onde électromagnétique de longueur d’onde 600 nm pénètre dans du verre d’indice de
réfraction n = 1.5.
A. La longueur d’onde dans le verre sera de 900 nm.
B. La longueur d’onde dans le verre sera d’environ 400 nm.
C. La fréquence de l’onde dans le verre reste la même que dans le vide
D. Cette lumière voyage 1.5 fois plus lentement dans le verre que dans le vide
E. Si la vitesse de la lumière diminue, la longueur d’onde augmente

14- À l’intérieur d’une chambre vitrée, un sujet subit une nuisance sonore émise par trois sources
ponctuelles situées à 5 m. On suppose que l'atténuation en dB par une interface air/verre est de 10 dB.
Les trois sources émettent chacun, selon une symétrie sphérique, un son pur de fréquence 1000 Hz et de
niveau sonore 80 dB.
On donne : l’intensité de référence égale à 10-12 W/m2
Quelle (s) est (sont) les réponse (s) exacte (s) ?
A. Le son audible par ce sujet est autour de 85 dB
B. Le son audible par ce sujet est autour de 75 dB
C. Le son audible par ce sujet est autour de 65 dB
D. L’intensité sonore du son audible par ce sujet est de 10-4 W/m2
E. Le son audible par ce sujet dépasse le seuil de la douleur auditive

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15- Concernant l’oreille humaine, lesquelles des propositions suivantes sont correctes ?
A. L’oreille est un ensemble de cavités creusées dans le rocher (os temporal).
B. L’organe de corti est situé dans le canal cochléaire.
C. Le pavillon et le méat acoustique externe forment l’oreille moyenne.
D. l’oreille interne assure l’amplification de l’onde sonore.
E. La trompe auditive (d’Eustache) relie la caisse du tympan au cavum (rhinopharynx).

16- L’acoumétrie instrumentale :

A. Nécessite pour sa réalisation une cabine.
B. comporte eux tests principaux : le Weber et le Rinne.
C. L’Audition normale se traduit par : Weber indifférent et Rinne positif des 2 côtés.
D. La surdité de transmission se traduit par : Weber latéralisé du côté sain est Rinne négatif du côté
malade.
E. Surdité de perception se traduit par : Weber latéralisé du côté malade et Rinne positif des deux côtés.

17- Une patiente âgée de 34 ans consulte pour une diminution progressive de l’audition de son oreille
droite. Dans ses antécédents on note une surdité familiale. L’otoscopie chez cette patiente est normale.
L’acoumétrie instrumentale chez elle trouve un Weber latéralisé à droite et un Rinne négatif à droite et
positif à gauche. Il s’agit :
A. D’une surdité mixte droite.
B. D’une surdité de perception droite.
C. D’une surdité de perception gauche.
D. D’une surdité de transmission droite.
E. D’une surdité de transmission gauche.

18 - Les réflexes photomoteurs direct et consensuel correspondent à une :

A. contraction pupillaire après exposition de l’œil à l’obscurité.
B. contraction pupillaire après exposition de l’œil à la lumière.
C. contraction du sphincter de l’iris.
D. contraction du dilatateur de l’iris.
E. aucune de ces réponses

19- Les principaux dioptres oculaires sont :

A. Le film lacrymal
B. La cornée
C. L’humeur aqueuse
D. Le cristallin
E. Le cops vitré

20- Le cristallin est un dioptre :

A. De puissance dioptrique variable
B. De puissance dioptrique fixe
C. Caractérisé par l’accommodation
D. Caractérisé par la convergence
E. Aucune de ces réponses

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21- L’accommodation :
A. Un phénomène actif de mise au point de l’image
B. Un phénomène passif de mise au point de l’image
C. Un phénomène stable dans le temps
D. Un phénomène variable dans le temps
E. Aucune de ces réponses

22- Le photopigment visuel :

A. Absorbe les photons lumineux
B. Réfracte les photons lumineux
C. Présent uniquement dans les cônes
D. Présent uniquement dans les bâtonnets
E. Est la Rhodopsine dans les bâtonnets

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Élément 2 : Biophysique des Radiations et Radioactivité

23- La cathode du tube radiogène :

A. C’est la source d’électrons.
B. est formée d’un filament de tungstène.
C. C’est l’électrode positive.
D. est chauffée par un courant électrique de basse tension.
E. est très résistante à l’usure.

24- Le système de numérisation (CR) ou computed radiography

A. A été inventé dans les années 90.
B. Nécessite l’utilisation de cassette à usage unique.
C. Nécessite l’utilisation d’un lecteur de cassette.
D. utilise des écrans à scintillateur photo stimulable à mémoire, appelé également Écran Radio
Luminescent à Mémoire (ERLM),
E. permet d’obtenir une image numérique directement sur l’écran d’ordinateur

25- Le système de numérisation DR ou digital radiography

A. Peut-être direct ou indirect selon l’utilisation ou non d’un scintillateur.
B. Le système DR indirect est caractérisé par la conversion des RX en photons lumineux.
C. Le système DR indirect est caractérisé par la conversion des photons lumineux en électrons.
D. Le système DR direct est basé sur l’utilisation d’un détecteur à capteur plan.
E. Le système DR converti directement l’énergie transmise par les rayons X en un signal électrique.

26- L’impédance acoustique :

A. correspond à la résistance du milieu à la propagation de l’onde acoustique.
B. plus élevée pour les solides et plus faible pour les liquides.
C. plus l'impédance est grande, plus grande est la célérité de l'onde US
D. c’est l’élément essentiel de l’amplitude de l’écho en échographie.
E. plus la différence de l’impédance augmente, plus le coefficient de réflexion est moins important.

27- La polarisation des protons de l’hydrogène :

A. c’est la deuxième étape dans la formation du signal en IRM.
B. consiste à placer les tissus biologiques dans un champ magnétique extérieur B0.
C. permet d’aligner tous les protons H1 dans l’axe du champ magnétique de l’aimant
D. est à l’origine du phénomène de précession.
E. conduit à l’apparition d’un vecteur d’aimantation M.

28- La relaxation T1 :
A. c’est le temps mis par l’aimantation longitudinale MZ quand elle atteint 63% de sa valeur d’équilibre.
B. c’est le temps mis par l’aimantation transversale MT quand elle atteint 37% de sa valeur initiale.
C. reflète la récupération progressive de la magnétisation longitudinale MZ.
D. est propre à chaque type de tissu et en rapport avec sa nature histologique.
E. plus le TR (temps de répétition) est court, plus le contraste entre les tissus est élevé.

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29- Les rayons gamma :

A. sont des particules lourdes neutres
B. sont des particules légères neutres
C. sont des rayons électromagnétiques
D. sont directement ionisants
E. sont des photons

30- Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) est (sont) exacte (s) ?
A. Un rayonnement α est constitué de photons
B. Un électron de conversion interne est dû à une désexcitation nucléaire
C. Un rayonnement β+ est constitué d'électrons
D. La capture électronique donne naissance à un antineutrino
E. Le processus β+ correspond à la transmutation d'un neutron en proton

31- À propos de la filiation radioactive.

Soit un élément père A instable se désintègre en un élément fils B instable aussi.
On a :
- Pour A : TA =10 h, Ao = 32 000 Bq
- Pour B : TB =10 min.
On considère que TB est négligeable par rapport à TA
L’activité AB à l’instant t est donnée par :
𝜆𝐵
𝐴𝐵 = 𝜆𝐵 𝑁𝐵 = 𝐴𝐴0 [𝑒 −𝜆𝐴𝑡 − 𝑒 −𝜆𝐵𝑡 ]
𝜆𝐵 − 𝜆𝐴
A. Lors de cette filiation, on aboutira à un équilibre séculaire.
B. Lors d'un équilibre de régime, les activités du père et du fils sont identiques.
C. Au bout de 20 périodes (20 TA), B va évoluer seul car il n'y a plus de noyaux A.
D. À t =10 h, l'activité de B est de 16000 Bq.
E. Au bout de 1h, l’activité AB est maximale.

32- Une dose, composée d’une molécule marquée au TC 99m, est préparée le matin à 8h. Cette dose est
ensuite fractionnée de manière à ce qu’on puisse administrer, chez un même patient, 2 mCi à 14h, puis 4
mCi à 20h.
On donne : la période du Tc 99m est de 6 h
L’activité minimale que doit avoir la dose préparée à 8h est :
A. 6 mCi
B. 10 mCi
C. 12 mCi
D. 20 mCi
E. 50 mCi

33- Concernant la tomographie par émission de positrons (TEP) :

A. Le positron utilise son énergie cinétique pour s’annihiler avec l’électron.
B. Le positron utilise ses énergies cinétiques et potentielles pour s’annihiler avec l’électron.
C. Le phénomène d’annihilation donne naissance à deux rayonnements particulaires.
D. Le TEP est une technique d’imagerie isotopique utilisant des radioéléments émetteurs de proton.
E. Le TEP est utilisé pour la détection de métastase.

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34- On injecte à un patient 10 cm3 de globules rouges marqués au TC 99m, élément radioactif de
période 6 h. L’activité de 1 cm3 de globules est de 600 Bq.
Après un délai de 2 h, on prélève 10 cm3 de sang dont l’activité correspond à A.
On suppose que la radioactivité est répartie de manière homogène dans le volume sanguin total après 2 h
de l’injection.
On donne : le volume sanguin de ce patient est de 5 litres.
Quelle est la réponse exacte ?
A. A = 0.4 Bq
B. A = 4 Bq
C. A = 8 Bq
D. A = 12 Bq
E. A = 60 Bq

35- L’iode 131 est ingéré lors de la consommation de végétaux contaminés ou de lait d’animaux ayant
absorbé ces végétaux. L’iode passe ensuite dans le sang et se fixe sur la thyroïde.
Après l’accident de Tchernobyl, un litre de lait a présenté une activité, due à l’iode 131, de 440 Bq.
Sachant que la période radioactive de l’iode est de 8.1 jours, le nombre de noyaux de l’iode 131 présents
dans ce litre de lait est de l’ordre de :
A. 1.4×105 noyaux
B. 0.2×108 noyaux
C. 4.4×108 noyaux
D. 5×108 noyaux
E. 8.4×108 noyaux

36- Le pouvoir de ralentissement linéaire :

A. est la somme des énergies déposées par collision et par freinage
B. ne concerne que les énergies déposées par collision
C. diminue quand la vitesse des radiations diminue
D. provoque des interactions avec la matière en plus grand nombre en fin de trajectoire
E. est le rythme de perte d'énergie de la particule par unité de temps

37- On considère un faisceau de particules d’énergie 3 MeV.

Ce faisceau arrive directement sur un organe. Sachant que dans ce cas le TEL de ce faisceau est de
l’ordre de 15 keV/µm. On donne : une paire d'ions est créée par 34 eV déposés.
Quelle (s) est (sont) les réponse (s) exacte (s) ?
A. La distance maximale parcourue par ce faisceau de particules est de 20 µm
B. La distance maximale parcourue par ce faisceau de particules est de 200 µm
C. La densité d’ionisation de ce faisceau de particules est de 441 ions/µm
D. La densité d’ionisation de ce faisceau de particules est de 13 ions/µm
E. Le TEL de ce faisceau est autant plus fort que la vitesse des particules est grande.

38- Concernant les radicaux libres :

A. ils sont responsables de l’effet indirect des radiations ionisantes.
B. ils ont une durée de vie de quelques secondes.
C. ils peuvent être sous forme atomique ou moléculaire.
D. ils sont responsables d’altérations moléculaires.
E. ils peuvent être inactivés par des enzymes.

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39- À propos des effets stochastiques :

A. Ils sont liés à la mortalité et au dysfonctionnement cellulaire.
B. Un cancer radio induit est une séquelle d’effets précoces de type déterministes.
C. La gravité est croissante avec la dose.
E. Ils sont dus à des mutations cellulaires.
D. Ils ne sont pas présents aux fortes doses.

40- Concernant le détecteur à scintillation :

A. le collimateur localise la distribution du radiotraceur dans l’organe cible.
B. le scintillateur convertit l’énergie des radiations ionisantes en photons de faibles énergies.
C. la photocathode sert à créer des électrons par effet photoélectrique.
D. la photocathode sert à transformer les électrons en photons lumineux.
E. les dynodes servent à multiplier les photons.

41- Un individu est placé à une distance de 2 m d’une source radioactive.

On donne : A = 3.7×104 MBq, soit 1 Ci, l’énergie émise par la source est de 1 MeV, la durée de
l’exposition est de 1 h et le coefficient massique d’absorption est de 0.07 cm2/g.
La dose absorbée par cet individu est de l’ordre de :
A. 3 mGy
B. 12 mGy
C. 30 mGy
D. 0.12 Gy
E. 12 mSv

42- Un ingénieur travaillant sur un réacteur de recherche a été accidentellement irradié par des neutrons.
Il a reçu une dose de 100 mSv en travaillant dans une zone dont le niveau de radiation dû aux neutrons
est de 80 mGy/h. L’efficacité biologique de ces neutrons est cinq fois plus forte que les photons.
Quelle (s) est (sont) les réponse (s) exacte (s) ?
A. Il a passé moins de 15 min dans cette zone.
B. Il a passé 75 min dans cette zone.
C. Une combinaison de protection à base de Plomb aurait protégé cet ingénieur contre les neutrons.
D. Le débit de dose équivalente reçu par cet ingénieur est de 80 mSv/h.
E. Selon la dose reçue, cet ingénieur aurait quelques signes cliniques apparents.

43- Concernant le coefficient d’atténuation linéique :

A. il dépend du numéro atomique de la cible.
B. il dépend de l’énergie du photon incident.
C. il exprime la probabilité d’interaction des rayons particulaires avec la matière.
D. il est directement proportionnel avec la couche de demi-atténuation.
E. il est inversement proportionnel avec l’épaisseur de la couche traversée.

44- La dose létale moyenne d’une population de cellules pulmonaires est de 10 Gy.
On supposera que le nombre de cellules pulmonaires évolue suivant la loi :
N = n×N0×e(-D/D0) avec n est le nombre de cibles.
A. Pour un DL80 de 30 Gy, le nombre de cibles atteint est de 4.
B. Pour un DL80 de 30 Gy, le nombre de cibles atteint est de 16.
C. Pour une dose de 100 Gy, la survie cellulaire est de l’ordre de 0.02%.
D. Pour une dose de 100 Gy, la survie cellulaire est de l’ordre de 0.08%.
E. La dose létale moyenne correspond à une survie cellulaire de 37%.

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Travaux pratiques

45- L’audiométrie tonale liminaire :

A. est une exploration fonctionnelle subjective de l’audition.
B. n’explore que la conduction aérienne.
C. n’est pas réalisable si le tympan est perforé.
D. permet d’évaluer le niveau de l’audition et précise la topographie de l’atteinte auditive.
E. peut être réalisée en ambiance sonore.

46- Une patiente âgée de 72 ans consulte pour une diminution progressive de l’audition de son oreille
gauche. Dans ses antécédents on note une surdité familiale. L’otoscopie chez cette patiente est normale.
L’acoumétrie instrumentale chez elle trouve un Weber latéralisé à droite et un Rhinne positif des 2 côtés.
Il s’agit :
A. D’une surdité mixte droite.
B. D’une surdité de perception droite.
C. D’une surdité de perception gauche.
D. D’une surdité de transmission droite

47- L’acuité visuelle évaluée en pratique clinique correspond au :

A. Minimum séparable
B. Minimum visible
C. Minimum légibile
D. Minimum de discrimination spatiale
E. Aucune de ces réponses

48- Les amétropies :

A. La myopie est une amétropie sphérique
B. La myopie est une amétropie cylindrique
C. L’astigmatisme est une amétropie cylindrique
D. L’astigmatisme est une amétropie sphérique
E. La myopie est toujours de type axile

49- Loi des lentilles

On désire utiliser une lentille mince ayant une distance focale (f’ = + 100 mm) pour former une image.
L’objet ayant une taille de 3 cm et est placé à 5 cm en avant de la lentille.
Quelle (s) est (sont) les réponse (s) exacte (s) ?
A. L’image formée est virtuelle à une position ̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′ = −10 𝑐𝑚.
B. L’image formée est réelle à une position ̅̅̅̅̅
𝑂𝐴′ = +10 𝑐𝑚.
C. L’image formée est réduite.
D. L’image formée est agrandie.
E. Si l’objet est placé à 10 cm en avant de la lentille, l’image formée est renvoyée à l’infini.

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50- On considère des rayons X d'énergie 30

keV se propageant dans les tissus que l'on
considérera en première approximation comme
constitués d'eau de numéro atomique moyen
égal à 8 et dont la masse volumique est 1 g/cm3.

On donne : le coefficient massique d'atténuation

dans l'eau est 0,45 cm2 g-1.

Quelle (s) est (sont) les réponse (s) exacte (s) ?

A. Ces photons interagissent avec le tissu par effet photoélectrique uniquement.
B. Ces photons interagissent avec le tissu par effet photoélectrique et effet Compton
C. Le coefficient d’atténuation linéique dans l’eau pour ces photons est de 0.45 cm-1
D. Le coefficient d’atténuation diminue en augmentant l’épaisseur du tissu traversé.
E. Le coefficient d’atténuation dans l’eau serait le même pour des rayons gamma de 30 keV

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