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AOUTOUL
Rappel d’Electrocinétique
Théorèmes généraux
Sommaire
1. Définitions
1. Dipôle
2. Dipôle linéaire
3. Dipôle passif, dipôle actif
4. Source de tension, source de courant
5. Réseau linéaire
6. Source dépendante
Sommaire (suite)
2. Techniques d’analyse des circuits (suite)
4. Transformation Triangle – Etoile (∆−Y)
5. Les courants fictifs (courants de mailles)
6. Théorème de Millman
7. Transformation de sources
8. Théorème de Thévenin
9. Théorème de Superposition
10. Transfert maximal de puissance
2
Chap. 1
1. Définitions
3
Chap. 1 – 1. Définitions
Composants linéaires
La tension aux bornes d’un
composant LINEAIRE est par
définition proportionnelle au
courant qui le traverse
Exemple
Resistance: I = GU où G est la conductance
1 U0
I =− U+
Source de tension réelle: r r où r est sa résistance
interne 4
Chap. 1
U (ω ) = Z (ω ) .I (ω )
5
Chap. 1 – 1. Définitions
6
Chap. 1 – 1. Définitions
Générateur de Tension
Générateur de tension idéal
Il délivre une tension U indépendante du courant I délivré au
circuit externe.
7
Chap. 1 – 1. Définitions
Générateur de Courant
Générateur de courant idéal
8
Chap. 1 – 1. Définitions
9
Chap. 1 – 1. Définitions
Réseau Linéaire
Un circuit est dit linéaire lorsque la réponse (tension ou intensité
du courant) à une de ses branches est une fonction linéaire de ses
sources (de tension et de courant)
10
Chap. 1 – 1. Définitions
Les sources dépendantes suivent les mêmes règles que les sources
de tension et de courant ordinaires.
11
Chap. 1 – 1. Définitions
Remarque: Les sources liées (dépendantes) sont souvent
schématisées comme suit,
Lois de Kirchhoff
Les lois de Kirchhoff sont les deux lois de base de l’analyse de
circuits électriques. Une des lois s’applique aux nœuds, et l’autre
s’applique aux mailles (boucles).
Loi de Kirchhoff des tensions
La somme des différences de potentiel le long d’une maille est nulle.
Cette loi est baptisée loi des mailles ou première loi de Kirchhoff
( )
W F e = e ( vB − v A )
A→ B
( )
⇒ ∑ Wi F e = e ( vB − v A ) + ( vC − vB )
+ ( vD − vC ) + ( vA − vD ) = 0
⇒ v1 + v2 + v3 + v4 = 0 ou ∑v
i
i =0
14
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
∑ii
i =0
15
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
Diviseur de tension
Le diviseur de tension est une
méthode basée sur KLV pour
accélérer le calcul de tensions
dans un circuit où circule le Ri
uRi = vs
même courant i
∑ Rii
Diviseur de courant
Cette technique est basée sur KLC
pour accélérer le calcul des courants
dans des branches en parallèle
contenant des résistances
(impédances) alimentées par une Yj
ij = is
source de courant principal is (ou I s )
KLC/V: Kirchhoff Law Current/Voltage
∑Y
j
j 16
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
Rb Rc
R1 =
Ra + Rb + Rc
Ra Rc
Étoile R2 =
Ra + Rb + Rc
Ra Rb
R3 =
Ra + Rb + Rc
R1 R2 + R1 R3 + R2 R3
R
a =
R1
R1 R2 + R1 R3 + R2 R3
Triangle Rb =
R2
R1 R2 + R1 R3 + R2 R3
Rc =
R3 17
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
30 ×10 10
R1 = = Ω
10 + 30 + 50 3 Chercher V
30 × 50 50 puis 18i par
R2 = = Ω
10 + 30 + 50 3 la technique
50 × 10 50 de diviseur
R3 = = Ω
10 + 30 + 50 9 de tension
18
p = 18i2 (W)
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
Atténuateur 19
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
Nombre de nœuds
N=3
Nombre de branches
B=5
Nombre de mailles
indépendantes:
M = B – (N-1)
= 5 – (3-1) = 3
Méthode des courants de mailles- Exemple
2 Nœuds (N=2)
3 Branches (B = 3)
2 Mailles independ.
2 courants de mailles:
ia = i1; ib = i2; i3 = ia – ib
Exemple
5 branches où les courants
sont inconnus; 4 Nœuds
essentiels, donc le nombre
d’équations à résoudre est:
5 – (4 – 1) = 2
3 ( ia − ib ) + v + 6ia = 100 (1)
4ic − v + 2 ( ic − ib ) = −50 (2)
(1) + (2) : 9ia − 5ib + 6ic = 50 (3) 22
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
23
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
Méthode des courants fictifs (courants des mailles) – Notion de
la « maille suprême » (SuperMesh) -comparaison
β iB = ia − ic (3)
iB = ib − ia (4)
(3) + (4) : ic = (1 + β ) ia − β ib (5)
On remplace l’expression
de ic en (1) et (2) pour avoir
un système à deux
Maille 2
équations avec deux
25
inconnus: ia et ib
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
V0 R2 − Vcc R2 − Vcc (1 + β ) RE
ia =
R1 R2 + (1 + β ) RE ( R1 + R2 )
V0 R1 + Vcc (1 + β ) RE
Maille 2
ib =
R1 R2 + (1 + β ) RE ( R1 + R2 )
Vcc R2 + V0 ( R1 − R2 ) + 2Vcc (1 + β ) RE
iB = ib − ia =
R1 R2 + (1 + β ) RE ( R1 + R2 )
26
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
∑ v Y + ∑ε Y e + ∑ε η
∑ Ii = 0 vnoeud = i
i i
i
i i i
i
i i
; ε i = ±1
i ∑Y i
i
Exemple
v2Y2 + v2Y1 + i
v1 =
Y1 + Y2
27
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
3 équations et 3 nœuds 4
1. Trouver la puissance
dissipée dans la résistance
5Ω
2. Quelle est la puissance
fournie par la source de
tension 500V
32
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
Transformation de sources
vs
is =
R
Etape 1
34
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
20 × 5
Re q = = 4Ω
20 + 5
Etape 2
Etape 3
35
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
Etape 4
20 × 30
Re q = = 12Ω
20 + 30
Etape 5
1,6x12=19,2
Loi de mailles:
−6 + (4 + 12)i + 19, 2 = 0 ⇒ i = −0,825 A
⇒ p = −vi = −6 × ( −0,825 ) = 4.95W > 0
On peut
ignorer cette
résistance
parallèle
On peut
ignorer cette
résistance en
série
37
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
Théorème de Thévenin
Publié en 1883 par l'ingénieur français Léon Charles Thévenin
Un dipôle est caractérisé par trois grandeurs:
- différence de potentiel à vide : eT lorsque i = 0
- courant de court circuit : iN lorsque v = 0
- impédance ZT ou admittance Y T
39
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
Vs V V V
I= et I s = s + (1 + k ) I = s + (1 + k ) s
Z2 Z1 Z1 Z2
−1
1 1
⇒ I s = + (1 + k ) V s V s 1 (1 + k )
⇒ Z eq = = +
Z1 Z2 I s Z1 Z2 40
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
41
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
42
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
Principe de superposition
Dans le cas des circuits électriques composés exclusivement d'éléments
linéaires.), la réponse dans une branche est égale à la somme des réponses
pour chaque générateur indépendant pris isolément, en désactivant tous les
autres générateurs indépendants.
r / / R1 re R1
Superposition: u R1 = u ′R1 + u ′′R1 = e + E
r / / R1 + Z c re + R2 r + R1
re
u R2 = u ′R2 + u ′′R2 = e+0
re + R2 44
Chap. 1 – 2. Techniques d’analyse des circuits
Déterminer la tension v0 en
utilisant le théorème de
superposition.
NON
R2 I1 R2
v0′ = v0′′ = v1
R2 R1 + 6 R2
1− 6
R1 R2 I1 R2
Superposition: v0 = v0′ + v0′′ = + v1
R2 R1 + 6 R2
1− 6 46
R1
Chap. 1 – Transfert maximal de puissance
La puissance consommée
par la charge RL est:
2
Puissance consommée par la charge RL en vTh
fonction de RL pour vTh=9V et RTh=6Ω p = vi = RL i = RL
2
R
th + RL
47
Chap. 1 – Transfert maximal de puissance
2 ( th L ) − 2 RL ( Rth + RL )
dp R − R
2
= vTh =0 RL = Rth
( + )
4
dRL R th RL
Donc la puissance maximale transférée à RL est:
2
vTh vTh 2 vTh 2
pmax = RLi = Rth
2
= =
Rth + Rth 4 Rth 4 RL
49
Electronique Analogique 1, SMP4
Les Quadripôles
(ou les biportes)
Par M. Aoutoul
2013
1
Cap 2 Les Quadripôles
(ou les biportes)
Sommaire
1. Nécessité d’un modèle
2. Définitions
1. C’est quoi un quadripôle ?
2. Représentation du quadripôle
3. Classification des quadripôles
1. Quadripôle linéaire
2. Quadripôle passif
3. Quadripôle actif
4. Quadripôle non dissipatif
5. Quadripôle dissipatif
6. Quadripôle réciproque
7. Quadripôle symétrique
3. Représentation matricielle des quadripôles
1. Matrice impédance [Z]
2. Matrice admittance [Y]
3. Matrice hybride [H]
4. Matrice hybride inverse [G] 2
Cap 2
Les Quadripôles
Sommaire (suite)
5. Matrice chaine (Transmission, ou 5. Gan en tension composite AVG
ABCD) [T] 6. Gain en courant composite
6. Matrice de transfert [t] AiG
7. Matrice de dispersion [S] 7. Fonction de Transfert H(jω)
4. Schémas équivalents d’un quadripôle
1. Schéma dérivé de la matrice 6. Association de deux quadripôles
impédance 1. Association série-série
2. Schéma dérivé de la matrice 2. Association parallèle-
admittance parallèle
3. Schéma dérivé de la matrice hybride 3. Association série-parallèle
5. Caractéristiques fondamentales d’un 4. Association parallèle-série
quadripôle 5. Association en cascade
1. Impédance d’entrée Ze Fonction de transfert de deux
2. Impédance de sortie Zs quadripôles en cascade
3. gain en courant Ai
4. Gain en tension AV
3
Chap. 2 – 1. Définitions
2. Définitions
2.1 – C’est quoi un quadripôle?
Le quadripôle est un circuit électronique qui a quatre bornes
distribuées sur deux accès, chaque accès est vu comme un dipôle:
un dipôle d’entrée et l’autre de sortie. Le quadripôle assure le
transfert d’énergie entre l’entrée et la sortie. Le quadripôle peut être
un composant simple ou ensemble de composants.
Les signaux électriques manipulés par les quadripôles sont
généralement des tensions, des intensités de courant ou des
puissances électriques
5
Chap. 2 – 1. Définitions
Exemple: Le transistor
6
2.3 Classification des quadripôles
2.3.1 - Quadripôle passif
Un dipôle passif ne contient pas de sources (de tension ou de courant),
et on a toujours: p ≤p
s e
U s 0 = Av 0 U e 7
2.3 - Classification des quadripôles
2.3.4 - Quadripôle non dissipatif
Un quadripôle non dissipatif
n’est composé que des
éléments réactif pures
(inductances et capacités)
2.3.5 - Quadripôle dissipatif
Un quadripôle dissipatif est
composé aussi des éléments
résistifs là où la puissance est
dissipée sous forme de
chaleur
8
2.3 - Classification des quadripôles
2.3.6 - Quadripôle réciproque
Un quadripôle est dit réciproque
quand la mesure de l’intensité du I
courant du court-circuit d’un
accès, lorsque l’autre est attaqué
par un générateur de tension,
donne le même résultat même si II
on inverse la situation.
2.3.7 - Quadripôle symétrique
Un quadripôle est dit symétrique
si l’inversement des deux accès
ne modifie pas le quadripôle. La
symétrie implique la réciprocité
9
2.3 - Classification des quadripôles
2.3.8 - Quadripôle linéaire
Un quadripôle est dit linéaire lorsque le signal de sortie est
proportionnel au signal d’entrée.
Par conséquence un quadripôle linéaire n’entraine pas de déformations
ou distorsions sur les signaux électriques de telle sorte que le signal de
sortie garde la même forme que celle du signal d’entrée.
NB: Un quadripôle linéaire ne comporte pas des sources
indépendantes
Exemple: Quadripôle linéaire
R 2 − C2 C3 ω 2 + j 2 C3 ω R
v2 = 2 v1
R − C2 C3 ω + jω R ( 2C3 +C2 )
2
R = R2
10
3. Représentation matricielle des quadripôles
Introduction
Comme il y a deux grandeurs (courant et/ou tension) dépendantes
parmi les 4 grandeurs du quadripôles, donc on peut les choisir et
de les relier aux deux autres grandeurs indépendantes de six
façons différentes:
11
3. Représentation matricielle des quadripôles
3.1 - Matrice impédance [Z]
Elle exprime les tensions U1 Z11 Z12 I1 U1 = Z11 I1 + Z12 I 2
= ⇒
en fonction des courants U 2 Z 21 Z 22 I 2 U 2 = Z 21 I1 + Z 22 I 2
Les éléments de cette matrice, qui ont les dimensions des impédances, se
calculent en mettant un accès au circuit ouvert:
U1 U1
Z11 = Z12 =
I1 I2 I1 = 0
I2 =0
U2 U2
Z 21 = Z 22 =
I1 I2 =0
I2 I1 = 0
12
3. Représentation matricielle des quadripôles
3.1 - Matrice impédance [Z] – Exemple (3.1)
Déterminer les éléments de la matrice impédance du quadripôle suivant:
I I2 Y11 Y12
Y11 = 1 Y21 = Y Y
U1 U U1 U 21 22
2 =0 2 =0
I1 I2 Y11 Y12
Y12 = Y22 = Y Y
U2 U1 = 0
U2 U1 = 0 21 22 14
Calcul matriciel - rappel:
Opérations sur les matrices:
Remarque: Etant donné que les quadripôles sont représentés par des
matrices carrées 2x2, donc toutes les opérations matricielles de base sont
possibles.
Matrice inverse 2x2 - Rappel
a b
A est une matrice carrée 2x2 A=
c d
Si le déterminant de A est non nul donc A admet une matrice inverse ,A−1,
dont les éléments sont les suivants,
1 1 d −b
−1
A = Com ( A ) =
t
det A ab − cd −c a
( −1) 1+1
d ( − 1)1+ 2
b d −b Est la comatrice
où Com ( A ) =
t
2+ 2
=
( − 1) 2 +1
c ( −1) a − c a transposée de A
Remarque: Si le déterminant de A (detA) est nul alors A ne possède pas
de matrice inverse. 15
3. Représentation matricielle des quadripôles
3.2 - Matrice Admittance [Y] – Exemple (3.2)
Déterminer les éléments de la matrice admittance du quadripôle suivant:
U2 = 0
I1 1
U1 = ZI1 ⇒ Y11 = = =Y
U1 Z
I 2 = − I1 ⇒
Quadripôle série
I 2 − I1 1
Y21 = = = − = −Y
U1 U1 Z
Y −Y U1 = 0
[Y ] = Y12 =
I1 I 1
= 1 = − = −Y
−Y Y U 2 − ZI1 Z
I2 − I1 1
Question: Essayer de déterminer Y22 = = = =Y
la matrice impédance. Conclure U 2 − ZI1 Z
16
3. Représentation matricielle des quadripôles – cas particuliers
Cas particulier 1
a. Déterminer la matrice impédance [Z ]du
quadripôle parallèle ci-contre.
b. Est-ce qu’on peut le représenter par une
matrice admittance [Y]? Conclure.
Quadripôle en parallèle (ou en shunt)
a. La matrice impédance: b. La matrice admittance [Y] est, en fait, l’inverse
de la matrice impédance [Z] s’elle est inversible.
Z Z
[Z ] =
Dans le cas de ce quadripôle on a det(Z) = 0.
Z Z Donc le quadripôle en shunt ne peu pas être
représenté par une matrice admittance
Cas particulier 2
Par contre le quadripôle en série admet une matrice admittance
représentative mais ne possède pas une matrice impédance car sa matrice
admittance est non-inversible. 17
3. Représentation matricielle des quadripôles
3.2 - Matrice Admittance [Y] – Exercice (3.2-1)
a. Déterminer les éléments de la matrice admittance du quadripôle ci-dessous
b. Etant donné que le quadripôle fonctionne en régime sinusoïdal permanent,
Calculer ces éléments si Z1 = R, Z2 = ZL et Z3 = ZC
Sol.
U2 = 0
18
3. Représentation matricielle des quadripôles
3.2 - Matrice Admittance [Y] – Exercice à préparer (3.2 -2)
Trouver la matrice admittance de ces deux réseaux
19
3. Représentation matricielle des quadripôles
3.3 - Matrice Hybride [H]
Les éléments du vecteur (U1, I2) (tension d’entrée, courant de sortie) sont
exprimés en fonction des élément du vecteur (I1, U2) (courant d’entrée,
tension de sortie). Cette représentation est utile lors de l’étude des transistors.
U1 h11 h12 I1 U1 = h11 I1 + h12U 2 h11 a le sens d’une impédance,
= ⇒
I 2 h21 h22 U 2 I 2 = h21 I1 + h22U 2 h22 a le sens d’une admittance
alors que h12 et h21 sont des
U1 I2
h11 = h21 = nombres
I1 U =0 I1 U =0
2 2
Remarque: les paramètres
U1 I2
h12 = h22 = hybrides ne sont pas
U 2 I =0 U 2 I =0 homogènes, h12 et h21 sont
1 1
U1 I2 U1 I2
h11 = h21 = h12 = h22 =
I1 I1 U2 U2
Matrice Hybride [H] – Exemple (3.3)
Calculer les paramètres hybrides du circuit ci-dessous:
21
3. Représentation matricielle des quadripôles
3.3 - Matrice Hybride [H] – Exemple (3.3) / solution
Sortie en court-circuit
U 2 = 0 donc
U1 = h11 I1 = ( R1 //R2 ) I1 ⇒ h11 = R1 //R2
− R1 − R1
I 2 = h21 I1 = I1 ⇒ h21 =
R1 + R2 R1 + R2
Entrée en circuit ouvert
I1 = 0 donc
R1 R1
U1 = h12U 2 = U2 ⇒ h12 =
R1 + R2 R1 + R2
I2 −1
U2 = = R3 // ( R1 + R2 ) I 2 ⇒ h22 = R3 // ( R1 + R2 )
h22
Remarque: le gain en courant h21 est négatif ce qui veut dire que le courant
de la source du courant liée à I1 est en opposition de phase avec I1
22
3. Représentation matricielle des quadripôles
3.4 - Matrice Hybride inversée [G]
Les paramètres hybrides inverses permettent d'exprimer le couple courant
d'entrée – tension de sortie en fonction du couple tension d'entrée –
courant de sortie
I1 G11 G12 U1 I1 = G11U1 + G12 I 2
= ⇒
U 2 G21 G22 I 2 U 2 = G21U1 + G22 I 2
I1 U2 I1 U2
G11 = G21 = G12 = G22 =
U1 I2 =0
U1 I 2 =0
I2 U1 = 0
I2 U1 = 0
−1
G11 G12 H11 H12
= Si det(H) ≠ 0
G21 G22 H 21 H 22
23
3. Représentation matricielle des quadripôles
3.5 - Matrice de chaine ( transmission ou ABCD) [T]
Cette représentation résulte du fait que deux grandeurs (tension et courant)
sont du même accès. Elle est pratique pour décrire les associations en
cascade des quadripôles. Ici et conventionnellement le sens du courant de la
sortie est sortant.
U1 A B U 2 T11 T12 U 2 U1 = T11U 2 − T12 I 2
= = ⇒
I1 C D − I 2 T21 T22 − I 2 I1 = T21U 2 − T22 I 2
U1 I1 U1 I1
A = T11 = C = T21 = B = T12 = D = T22 =
U2 I 2 =0
U2 I 2 =0
−I2 U 2 =0
−I2 U 2 =0
Exemple (3.5)
Déterminer la
matrice chaine T des
quadripôles série et
parallèle (en shunt) :
Quadripôle série 24
Quadripôle parallèle (shunt)
3. Représentation matricielle des quadripôles
3.5 - Matrice chaine T – Exemple (3.5) / Solution
1 0
1 0
T = T = 1
1
0 1 Z
25
3. Représentation matricielle des quadripôles
3.6 - Matrice Transfert [t]
Dans cette représentation les deux grandeurs de sortie sont exprimées en
fonction de celles de l’entrée.
U 2 t11 t12 U1 U 2 = t11U1 + t12 I1
= ⇒
− I 2 t21 t22 I1 − I 2 = t21U1 + t22 I1
U I U1 I1
t11 = 1 t21 = 1 t12 = t22 =
U2 I1 = 0
U2 I1 = 0
−I2 U1 = 0
−I2 U1 = 0
Exercice (3.6-1):
Trouver les
matrices transfert
(t) des deux
quadripôles ci-
contre, 26
3. Représentation matricielle des quadripôles
3.6 - Matrice Transfert [t] – Exercice (3.6-2)
Trouver les matrices de transfert (t) des quadripôles ci-dessous,
27
3. Représentations matricielles des quadripôles usuels
Topologie: Z1 + Z 2 Z2
T [Z ] = Z
Z 2 + Z3
2
Y1 + Y2 −Y2 1 Z1 + Z 2 Z1 − Z 2
Topologie: [Y ] = −Y Y + Y [Z ] = Z − Z
Z1 + Z 2
π 2 2 3
2 1 2
Topologie:
Treillis
symétrique
Z12 + Z1Z 3 Z12
+ Z2 + Z2
2 Z + Z 2 Z1 + Z 3
[ Z ] = 1 2 3
Topologie: Z1 Z12 + Z1Z 3
+ Z2 + Z 2
2 Z1 + Z 3 2 Z1 + Z 3
T ponté 28
4. Schémas équivalents d’un quadripôles
4.1 - Schéma dérivé de la matrice impédance
29
4. Schémas équivalents d’un quadripôles
4.2 - Schéma dérivé de la matrice admittance
I1 = Y11U1 + Y12U 2
I 2 = Y21U1 + Y22U 2
Y12U2 est une source de courant
dépendante contrôlée par la tension U2
Y11 admittance d’entrée à vide
Y21U1 est une source de courant Y12 admittance de transfert inverse
dépendante contrôlée par la tension U1 Y21 admittance de transfert
Y11 admittance de sortie
30
4. Schémas équivalents d’un quadripôles
4.3 - Schéma dérivé de la matrice hybride
h11 impédance d’entrée à vide
h12 gain inverse en tension
h21 gain en courant de transfert
h11 admittance de sortie
U1 = h11 I1 + h12U 2
I 2 = h21 I1 + h22U 2
4.4 - Schéma dérivé de la matrice hybride inverse
I1 = G11U1 + G12 I 2
U 2 = G21U1 + G22 I 2
31
5. Paramètres fondamentaux d’un quadripôles
Introduction
Le quadripôle est souvent
utilisé refermé sur des dipôles
actifs et passifs comme le
montre la figure ci-contre. Ces
dipôles sont des terminaisons
du quadripôle.
La 1ère terminaison est un Quadripôle sur terminaison
générateur de Thévenin (à
Le schéma équivalent du quadripôle,
gauche) qui attaque le
montré à la figure suivante, est dit
quadripôle à son entrée.
montage amplificateur de tension, il
La 2ème terminaison est une
est dérivé de la matrice hybride
charge ZL dont la source est la
inverse quand g12 = 0 c.à.d. il n’y a
sortie du quadripôle
aucun retour de la sortie sur l’entrée
équivalente à un dipôle de
(g12I2 = 0).
Thévenin. 32
5. Paramètres fondamentaux d’un quadripôles
Introduction - suite
Eg − Z12 I 2
U1 = Z11 I1 + Z12 I 2 = Eg − Z g I1 ⇒ I1 = Z + Z
11 g
⇒ U = Z I + Z I = Z Eg − Z12 I 2 + Z I
2 21 1 22 2 21
Z + Z
22 2
11 g
Z 21 Z12 Z 21
U 2 = Eg + Z 22 −
I 2
Z11 + Z g Z11 + Z g
Or , U = E + Z I ⇒ E = Z 21 E = A E et Z = Z − Z12 Z 21
2 s s 2 s
Z + Z
g vg g s 22
Z11 + Z g
11 g 36
5. Paramètres fondamentaux d’un quadripôles
5.8 - Fonction de transfert à vide (Transmittance): H(p)
ssortie
H ( p) = H ( p)
entrée
Z11
Fonction de U
H ( p) = 2 où p = jω Z 21
transfert à vide U 1 I2 =0
Y21
NB: la fonction de transfert adoptée ici −
Y22
représente l’amplification en tension − h21 −h
En régime sinusoïdal Forcé = 21
h11h22 − h21h12 ∆h
= H ( jω ) e (
U2 j arg H ( jω ) )
H ( jω ) = g 21
U1 1
= G (ω ) e ( )
jϕ ω
A
G(ω) : Gain du Quadripôle ∆t
ϕ(ω): déphasage entre l’entrée et la t22
sortie
Le gain en dB est défini comme suit, GdB (ω ) = 20 log10 ( G (ω ) ) 37
5. Paramètres fondamentaux d’un quadripôles
Exemple 5-1
Considérons le quadripôle ci-dessous,
1. Déterminer les impédances d’entrée Ze et de sortie Zs
2. Calculer le gain en tension AV à vide
3. Déterminer le gain en courant Ai si le quadripôle est terminé par
une charge ZL
38
5.8 - Fonction de transfert d’un quadripôle – Exemple (5.8)
Déterminer la fonction de transfert à vide du quadripôle en dessous
v vs = Z c ie
H ( jω ) = s
ve ve − vs
is = 0 vs + Rie = ve ⇒ ie =
R
v −v v Z R 1
vs = Z c e s ⇒ H ( jω ) = s = c = 1
R ve 1 + Z c 1 + jRCω G (ω ) =
2
R ω
1 R 1+
Si on pose ω0 = ⇒ H ( jω ) =
ω
où ω0
RC 1+ j
ω0 ω
Exercice (5.8-1) ϕ (ω ) = −arct
ω0
Déterminer la fonction du
transfert du quadripôle ci-
contre.
Donner G(ω) et tracer sa
courbe. 39
6. Association de deux quadripôles
Introduction
Remarque: Lors de l’association de deux quadripôles on aura toujours
deux grandeurs (courant/tension) en commun parmi quatre. La matrice qui
sera mise en jeu dépends de la nature du couple en commun.
Série-série Série-
parallèle
parallèle- parallèle-
série parallèle
Association en cascade:
41
6. Association de deux quadripôles
6.1 - Association série - série
Les courants de l’entrée sont les mêmes
Les courants de la sortie sont les mêmes
I1′ = I1′′ = I1 I 2′ = I 2′′ = I 2
Les tensions à l’entrée et à la sortie
s’joutent
U1′ + U1′′ = U1 U 2′ + U 2′′ = U 2
Nature de la matrice du quadripôle résultant?
Les grandeurs indépendantes sont des courants U1 Z11 Z12 I1
Les grandeurs dépendantes sont des tensions =
U Z
2 21 Z 22 I 2
La matrice est donc matrice d’impédance
U1 U1′ U1′′ Z11′ Z12′ I1′ Z11′′ Z12′′ I1′′
= ′ + ′′ = ′ ′ ′ + ′′
U U
2 2 2 U Z
21 Z I
22 2 Z
21 ′′ Z ′′
22 I 2
[T]=[T’’][T’] 46
6. Association de deux quadripôles – Exercices
1. Déterminer la matrice admittance du quadripôle ci-dessous:
Ya + Y11 Y12
Réponse [Y ] = Y
Y22 + Yb
21
Z11 + Z a Z12
Réponse [Z ] = Z
Z 22 + Z b
21
47
Association de deux quadripôles - Exercices
3. Trouver la matrice admittance puis
l’expression de la fonction de
transfert opérationnelle du quadripôle
de la figure ci-contre
48
6.6 Fonction de transfert de la cascade de deux quadripôles:
Attention: La fonction du transfert H(jω) du quadripôle équivalent à deux
quadripôles en cascade n’est pas forcément le produit des deux fonctions: H’
et H’’ car le premier quadripôle Q’ est chargé par l’impédance d’entrée du
deuxième, donc I’2 n’est pas nul.
Considerons la
matrice de chaine
du quadripole
A′ B′ A′′ B′′ A B 1 1
equivalent: T [ ] ′ ′ ′′ ′′ =
T = ⇒ H ( p) = =
C D C D C D A A′A′′ + B′C ′′
Y’22 admittance de sortie à
1 1 1
H ( p) = = H ′ ( p ) H ′′ ( p ) entrée CC. Z”11 impédance
A′A′′ 1 + B′C ′′ 1+ 1
Y ′ Z ′′ d’entrée à vide
A′A′′
Z11′′
22 11
si Y22′ Z11′′ = ≫ 1 ⇒ H ( p ) ≈ H ′ ( p ) H ′′ ( p )
′
Z 22
49
Electronique Analogique 1, SMP4
Chap 3: introduction
Aux Semi-conducteurs
Par M. Aoutoul
2013
1
Bande d’énergies – Notion de Semi-conducteur
h
l’équation de Schrödinger 2m* ∇ 2
+ V ( r ) Ψ ( r , k ) = E ( k ) Ψ ( r , k )
Semi-conducteur à bande
interdite directe et indirecte
Si le maximum de la bande
de valence se situe au
voisinage de k=Γ alors le
minimum de la bande de
conduction peut lui être
aligné comme dans le cas
du GaAs ou non comme
dans le cas du Si, cela
résulte en une bande
interdite Eg directe pour le La structure de bandes d’énergies du Si et du GaAs illustrant la
4ème courbe dans la bande de valence
GaAs et indirecte pour le
Si.
Bande d’énergies – Notions de Semi-conducteur
Bande valence et bande de conduction
l’équation de Schrödinger * ∇ 2 + V (r ) Ψ (r , k ) = E (k )Ψ (r , k )
h
2m
E(eV) Bande de
conduction
Ec
Eg Bande interdite
Ev Bande de
La structure de bandes d’énergies valence
À T° ambiante certains
électrons de la BV passent à la
BC et deviennent électrons
délocalisés qui participent à la
conduction; ces électrons
laissent des trous dans la BV
Processus de conduction de courant dans un semi-conducteur
p= ∫N
−∞
V ( E ) f p ( E )dE Densité des trous dans la BV
Propriétés électroniques des semi-conducteurs
Occupation des niveaux d’énergies dans un SC
Densité des porteurs de charges - suite
E − Ev 2π mV KT
EV 3/2
E − EF n
n = N c exp − c ⇒ E = E + kT ln
kT Ec + EV kT n NV
F c
N
c EF = + ln
E − Ev p 2 2 p Nc
p = N v exp − F ⇒ E F = E v − kT ln
kT N
v
Ec + EV
Dans un semi-conducteur intrinsèque on a n = p = ni et NC ≈ NV donc EF ≈
2
Propriétés électroniques des semi-conducteurs
Occupation des niveaux d’énergies dans un SC
Position du niveau de Fermi: EF - suite
Remarque:
N
Dans un semi-conducteur de type N, plus la densité des Ec − EF = kT ln c
électrons libres augmente, plus le niveau de fermi se n
rapproche de EC
N
Dans un semi-conducteur de type P, plus la densité des EF − Ev = kT ln v
trous augmente, plus le niveau de fermi se rapproche de EV p
Loi d’action de masse
E − EF EF − Ev Ec − Ev
n . p = N c exp − c N
v exp − = N c N v exp −
kT kT kT
2π mC KT 2π mV KT
3/2 3/ 2
Eg Eg Eg
n . p = N c N v exp − = 2 2 × 2 2 exp − = AT 3
exp −
kT h h kT kT
Remarque: Le produit des densités des électrons et des trous est fonction de Eg et de la
température T et est indépendant de la position du niveau de Fermi EF
Propriétés électroniques des semi-conducteurs
Semi-conducteur intrinsèque et extrinsèque
Un semi-conducteur intrinsèque est caractérisé par des densités équitables des électrons et
des trous, n = p = ni où ni est la densité intrinsèque des porteurs. L’agitation thermique est à
l’origine de l’excitation des électrons de la bande de valence et donc la génération des
paires électron-trou. Ce processus est équilibré par la recombinaison des électrons de la
bande de conduction et des trous de la bande de valence.
Dans ce cas on a: n = p = ni et le niveau d’énergie de Fermi est appelé niveau de Fermi
intrinsèque: EFi où
Ec + EV kT NV EC + EV 3 mV* mV* ∼ 1 SC à gap indirecte
EFi = + ln = + KT ln * *
=
2 2 Nc 2 4 mC mC ∼ 10 SC à gap directe
La densité intrinsèque des porteurs, ni, est donnée comme suit,
EC − EFi EFi − EV Eg
ni = N C exp − = NV exp − ni = ni = NC NV exp −
2
KT KT 2 KT
+
Cas de Si dopé P Cas de Si dopé N
Propriétés électroniques des semi-conducteurs
A – Semi-conducteur de type N
Dans un SC du groupe IV (Si) on introduit des impuretés du groupe V (P: Phosphore, 5
électrons à la couche périphérique). A température ambiante le 5ème électron se libère de
l’atome P et devient électron libre dans la BC, l’atome P devient ion positif localisé.
Les états électroniques des atomes donneurs (ici P) ont un niveau d’énergie ED dans la BI
proche de EC
Dopage N
B – Semi-conducteur de type P
n ND
Dans le SC de type N: les électrons libres sont des
porteurs majoritaires tandis que les trous sont des
minoritaires
Remarque: Selon la température de fonctionnement
on distingue trois régimes:
1. Régime de gel: ND+ < ND
2. Régime d’épuisement: ND2 >> 4ni2 donc n ≈ ND
3. Régime intrinsèque: ND2 << 4ni2 donc n ≈ ni
Propriétés électroniques des semi-conducteurs
D – Position du niveau de Fermi EFn dans un semi-conducteur de type N
Ec − EFn Nc
n = N c exp − ≈ N D ⇒ EFn = Ec − kT ln
kT ND
Question: exprimer la position de EFn en fonction de EFi
Réponse ? Ec − EF Ec − EF EF − EF
N D ≈ n = N c exp − n
= N c exp −
i
× exp −
i
n
kT kT kT
EF − EFn N
= ni exp − i EFn = EFi + kT ln D
kT ni
E – Densité des trous dans un semi-conducteur de type P
Le niveau EA des états des atomes accepteurs est proche de EV donc on suppose que tous les
atomes accepteurs sont ionisés négativement à température ambiante.
Loi d’action de masse: np = ni2
Neutralité électrique: p = n + NA (somme des charge(+) = somme des charges(-))
N A + N A2 + 4ni2
⇒ p=
2
( cm −3 )
ni2 ni2
A température de fonctionnement normal on a NA >> 4ni donc p ≈ NA par suite n =
2 2 ≈
p NA
Dans le SC de type P: les électrons libres sont des porteurs minoritaires tandis que
les trous sont des majoritaires
Propriétés électroniques des semi-conducteurs
F – Position du niveau de Fermi EFnp dans un semi-conducteur de type P
EFp − EV NV
p = NV exp − ≈ N A ⇒ E Fp = EV + kT ln
kT N
A
Question: exprimer la position de EFp en fonction de EFi
EFp − EV EFi − EV EFp − EFi
N A ≈ p = NV exp − = NV exp − × exp −
kT kT kT
E − EFi N
N A ≈ ni exp − Fp EFn = EFi + kT ln D
kT ni
dn
I∞ −
dx
Il apparait un courant qui tends à homogénéiser la concentration Exemple de courant de diffusion à une dimension
Ce courant est proportionnel au gradient de concentration avec signe opposé car les
particules diffusent vers des régions de plus faible concentration.
En général le courant de diffusion est définit comme suit: J diff = −qDgrad (n)
q = -e pour les électrons, q = +e pour les trous
D est le coefficient de diffusion lié à la mobilité des porteurs par la
relation d’Einstein: KT
Dn = µn Pour les électrons
µ q e
= KT
D KT Dp = µ p Pour les trous
e
Transport Electronique dans un semi-conducteur
Equation Générale des courants
Le courant total dans un matériau est la somme du courant de conduction (ou de dérivé) et le
courant de diffusion
J = J conduction + J diffusion = J c ,n + J c , p + J diff ,n + J diff , p → →
Jc = σ E
J = (σ n + σ p ) E + eDn grad ( n) − eD p grad ( p )
or
J diff = −qDgrad ( n)
J = ( neµn + peµ p ) E + eDn grad ( n) − eD p grad ( p )
Réponse
Exemple 2
Calculer la résistivité du silicium dopé N à 1015 atomes par cm3
Calculez celle du germanium pour le même dopage.
Semi-conducteur hors équilibre thermodynamique
Equation d’évolution
Ix JxS Jx
= = Nombre de porteurs entrant au barreau SC
q q q
I x + dx J x + dx S J x + dx
= = Nombre de porteurs sortant du barreau SC
q q q
g n .Sdx Nombre de porteurs qui se créent dans le barreau SC
rn .Sdx Nombre de porteurs qui se recombinent dans le barreau SC
J x J x + dx
q − q + g n .Sdx − rn .Sdx Variation de nombre de porteurs par unité de
∂n
= temps et de volume dans le barreau SC
∂t Sdx
∂n 1 J x J x + dx 1 1 1 dJ x 1 dJ x
= − + g − r = J − J
x + dx + g − r = g − r −
∂t dx q q dx q dx
n n x n n n n
q q dx
∂n 1 dJ nx ∂n 1
Les électrons: = g n − rn + Et à 3 dimensions = g n − rn + div ( J nx )
∂t e dx ∂t e
∂p 1 dJ px ∂p
= g p − rp − div ( J px )
1
Les trous: = g p − rp − Et à 3 dimensions
∂t e dx ∂t e
Semi-conducteur hors équilibre thermodynamique
a. Equations de continuité
Les deux dernières équations s’appellent les équations de continuité
− =0
∂t ∂ x
n 2
τn ∂2 x Dnτ n
Les conditions initiales: ∆n( x = 0) = ∆n0 = n1 − n0 et ∆n( x → +∞) = 0
x
La résolution de cette équation différentielle donne: ∆n( x) = ∆n0 exp − où L2n = Dnτ n
Ln
Ln est appelé longueur de diffusion des électrons Ln = Dnτ n . Pour les trous: L p = D pτ p
Electronique Analogique 1, SMP4
Par M. Aoutoul
2013
1
Jonction PN - Equilibre thermodynamique
La jonction abrupte est obtenue quand la densité des impuretés, dans un matériau semi-
conducteur, change brusquement d’accepteurs NA vers des donneurs ND ou vice-versa.
Equilibre thermod.: pas de champ électrique appliqué (pas de tension aux bornes
de la jonction). Pas de courant de conduction ou de diffusion.
KT dn d Ec − EFn ⇒
dEFn
=0
jn = 0 = qµn nE + = µ n KT N
c exp −
q dx dx kT dx
KT dp d EFp − Ev dEFp
j p = 0 = q µ p pE − = µ p KT N v exp − ⇒ =0
q dx dx kT dx
Donc la condition d’un courant d’électrons et de trous nul implique que le niveau de
FERMI doit être constant à travers l’échantillon du SC.
Mécanisme de fonctionnement de la jonction PN
N
EFp − Ev p = kT log v
Or NA
N
Ecn − EFn = kT log c Diagramme de bandes avant contact
ND
N N
qVb = Eg − kT log c v
ND N A
Eg
Or ni2 = N c N v .exp −
kT
N N
qVb = kT log A 2 D (eV)
ni
Vb: barrière de potentiel ou potentiel de
Vb = f(Eg, Dopage, Température) diffusion (Vd)
Champ électrique E et zone de
charge d’espace ZCE
On veut calculer: xp, xn, E, w et Vb ???
Equation de poisson:
dE d 2V ( x) ρv ( x)
− = =−
dx dx 2 ε
qN D 0 ≤ x ≤ xn
ρ ( x) =
−qN A - x p ≤ x ≤ 0
qN D xn x
Zone N En ( x) = − 1 −
ε xn
qN A x p x
Zone P E p ( x) = − 1 +
ε xp
xn
Valeur qN x qN x
EM = En (0) = E p (0) = − D n = − A p Vb = − ∫ E ( x) dx
max. de E ε ε − xp
0 xn
Continuité de E à x = 0 Vb = − ∫ E p ( x) dx − ∫ En ( x) dx
En ( x = 0) = E p ( x = 0) ⇒ x p N A = xn N D − xp 0
Champ électrique E et zone de charge d’espace ZCE - suite
Calcul de la largeur de ZCE: w
0 xn
Vb = − ∫ E p ( x) dx − ∫ En ( x) dx =
q
2ε
( N A x 2p + N D xn2 ) or x p N A = xn N D
− xp 0
1/2
1/2
1 2ε 1 2ε
xp = Vb et xn = Vb
N D q( 1 1
N A q( 1 1 N + )
N +N ) ND
A D A
2ε 1 1
w = x p + xn = + Vb
q N A ND Cas de jonction P+N
Remarques
2ε 1
w dépend de Vb1/2 w≈ Vb = xn
q ND
T ր ni ր Vb ց w ց
Si NA >> ND alors xp << xn ; la zone désertée qN D xn
EM = −
s’étend plus du côté le moins dopé de la ε
jonction (cas de P+N fortement dopé du coté
2 Vb
P: semi-conducteur dégénéré) EM = −
w
Capacité de la jonction PN
La ZCE est constituée de charges fixes et dépourvue de porteurs mobiles donc elle se
comporte comme isolant entouré par deux zones conductrices (P et N). Donc elle peut
être assimilée à un condensateur de section S, d’épaisseur w et de permittivité ε dont la
capacité est:
εS εS
Cj = =
w 2ε 1 1
+ Vb
q NA ND
Concentration des porteurs en fonction de Vb
SC N loin de la ZCE SC N loin de la ZCE
nn = N D ni2 pp = N A ni2
pn = np =
ND NA
N A ND
qVb = kT log 2
n i
qVb qV
n p = nn exp − pn = p p exp − b
kT
kT
Polarisation d’une jonction PN - Diode
Contacte
Polarisation Directe et Inverse
métallique
anode E'
Polarisation directe: + +
- - cathode P N
application d’une tension - - + +
aux bornes P et N de la - - + + Id
jonction VPN = VAK > 0 P - - + + N N
W’
Polarisation inverse:
application d’une tension
VPN = VAK < 0 V
V
Polarisation d’une jonction PN – Mécanisme de fonctionnement
2ε 1 1 ′ 2ε 1 1 ′′
2 Vb w= + Vb w′′ = + Vb
EM = − q q N A ND
w N A ND
qV
n p = nn exp − b w' = w 1 −
V
w′′ = w 1 −
V
kT Vb Vb
qV
pn = p p exp − b EM′ = EM 1 −
V
EM′ = EM 1 −
V
kT Vb Vb
qV qV
n ' p = n p exp + > np n′′p = n p exp
kT < np
kT
qV qV
p 'n = pn exp + > pn pn′′ = pn exp
kT < pn
kT
Polarisation d’une jonction PN – Courant de la jonction
Polarisation Directe
Densités des courants des électrons dn dp
et des trous: jn = µn neE ′ + KT j p = µ p peE ′ − KT
dx dx
Calcul du courant des trous
Détermination de la concentration des trous dans la régions N après injection:
Equation de ∂p ∂ 2 pn ( x ) pn ( x ) − pn
= Dp + =0 Conditions aux limites:
continuité ∂t ∂ x
2
τp pn(x'n) = p'n et pn(∞) = pn
( x − x 'n ) pn: à l’équilibre
pn ( x) − pn = ( p 'n − pn ) exp − Lp = D pτ p
Lp p’n: après injection
Les régions neutres sont dopées et par suite relativement conductrices, de sorte que la
tension aux bornes de ces régions est négligeable. Le champ électrique dans ces régions est
donc faible alors que parallèlement le gradient de la concentration de porteurs minoritaires y
est important en raison du phénomène d'injection
dp dp dp dpn ( x) d [ pn ( x) − pn ]
j p = µ p peE − KT′ ≈ − µ p KT = −eD p = −eD p = −eD p
dx dx dx dx dx
qV + eD p pn eV x − xn′
Or n p ′ = p ( x ' ) = p exp + Jp = exp + − 1 exp −
L p
n n n
kT kT L p
Les Diodes
La caractéristique courant-tension d’une diode réelle
Application: Comportement
Redressement linéaire
Mise en forme du
signal (écrêtage…)
Vd ≤ V0
La diode se comporte comme un isolant: Is est de l’ordre de quelques pA
La diode est dite bloquée
Comportement approximativement linéaire
Le courant Is en polarisation inverse (ou courant inverse) augmente avec la
température.
Vd ≫ V0
Comportement approximativement linéaire
Le courant augmente rapidement
La diode est dite passante
Il est existe une tension seuil V0 pour que Id soit non nul
Les Diodes
Limites de fonctionnement d’une diode
1. Zone de Calquage:
Si la polarisation inverse d’une
diode normale dépasse une
tension dite de claquage Vmax cela
peut détruire la diode.
E − V0
Id =
R
Vd = V0
Id = 0
Vd = E
Les Diodes
La caractéristique courant-tension d’une diode idéale (3ème
approximation)
E > V0
E < V0
Les Diodes
La caractéristique courant-tension d’une diode idéale (3ème
approximation)
Exemple:
Déterminer le point de fonctionnement Q
Données: Rf = 15W, Rr = 1MW, V0 = 0,6V
Recalculer Q en utilisant la 2ème
approximation. conclure
Applications: Redressement
le redressement est parmi les
applications principales de la diode .
1ère approximation
La diode redresseuse est passante pendant
l’alternance positive de Ve, et donc conduit le
courant Vs = Ve, et bloquée pendant
l’alternance négative Vs = 0. Le montage ci-
contre au-dessus représente le circuit de
redressement simple alternance en considérant
la caractéristique idéale de la diode (1ère
3ème approximation, avec Rr infinie
approximation)
Les Diodes
Redressement simple alternance: exemple de diagramme de
circuit