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Physique - Chimie
Chaque problème doit être traité sur des COPIES DOUBLES SEPAREES
On notera son nom en haut de chaque page
Instructions générales
Un sonar (« SOund NAvigation and Ranging ») est un dispositif de détection utilisant les ondes
acoustiques comme signal détectant. Il permet aux marins de naviguer correctement (mesure de la profondeur)
ou aux sous-mariniers
mariniers de repérer les obstacles et les autres navires. Certains animaux (chauve-souris,
(chauve
dauphins...) utilisent des systèmes similaires au sonar pour repérer leurs proies ou des obstacles.
On suppose dans cette partie que la mer est un milieu homogène dans lequel le son se propage rectilignement.
À 20°C,, la vitesse du son dans l’eau de mer est 1,50 . .
L’avant d’un sous-marin
marin est équipé d’un sonar lui permettant d’éviter d’entrer en collision avec un autre sous-
marin. Le sonar est constitué d’un émetteur d’ondes sonores et d’un récepteur capable d’identifier l’écho de
l’onde précédemment émise.
On note O l’avant du sous-marin
marin équipé du sonar et ( ) l’axe du sous-marin,
marin, correspondant à l’axe de
propagation de l’onde sonore. Un second sous
sous-marin est à la distance L du premier, dans la configuration
représentée sur la Figure 1.
Dans le cas où on assimile l’air à un gaz parfait, la vitesse du son dans l’air est donnée par la formule :
$&'
% )1*
(
où $ 1,41 est le rapport des capacités thermiques
thermiques à pression et volume constants, & 8,31 0. / . -. est
la constante des gaz parfaits, T est la température en Kelvin et ( 29,0 ,. -. est la masse molaire de l’air.
« Le son est dévié dans un milieu où sa vitesse de propagation n’est pas uniforme : les trajectoires des ondes
sonores s’incurvent vers les zones où la vitesse de propagation est la plus faible. (...) La vitesse du son croît
d’environ 0,6 mètre par seconde et par degré Celsius : elle dépend de l’altitude puisque la température change avec
cette dernière. »
11. Calculer numériquement la vitesse du son à la température ' 290 /.
La déviation des ondes sonores dans l’air dépend du gradient de température. « Cet effet est amplifié en
cas d’orage où l’air au voisinage du sol est très chaud, la température diminuant fortement avec l’altitude. » La
déviation « est alors si importante que l’on n’entend pas le tonnerre d’orages qui éclatent à seulement quelques
kilomètres de distance : tout se passe comme si l’on se trouvait dans une zone d’« ombre sonore ». »
Ainsi, il se peut qu’on aperçoive un éclair, produit à environ 4 km d’altitude, sans entendre le tonnerre si on est
au-delà d’environ 29 km de distance.
13. Reproduire sur la copie la Figure
igure 4 et y représenter l’allure de la trajectoire du son du tonnerre, dans le
cas où il est à la limite d’être perçu par l’homme. Par analogie avec un mirage optique, justifier le nom de
« mirage acoustique » donné au phénomène
phénomèn décrit. Sur la Figure 4 reproduite, repérer la zone d’« ombre
sonore », correspondant aux lieux où le tonnerre n’est pas perceptible.
14. Donner, en justifiant, la composition précise (nombre et type de nucléons, nombre d’électrons) des
atomes d’hydrogène et d’oxygène.
15. Écrire les configurations électroniques de ces deux atomes dans leurs états fondamentaux. Identifier
leurs électrons de valence. En déduire les schémas de Lewis de l’hydrogène et de l’oxygène.
16. Déterminer les schémas de Lewis du dioxygène , de l’eau 4 et de l’eau oxygénée 4 . Justifier, en
prenant un exemple pour chaque atome, que les règles de l’octet et du duet sont vérifiées.
17. Déterminer les nombres d’oxydation de l’oxygène et de l’hydrogène dans le dioxygène , dans l’eau
4 et dans l’eau oxygénée 4 . En déduire l’existence des couples oxydant-réducteur 4 /4
et /4 .
18. Écrire les deux demi-réactions d’oxydo-réduction des couples où intervient l’eau oxygénée 4 .
Montrer que l’eau oxygénée peut réagir selon la réaction suivante :
24 ) 5* ⇄24 )F* + )C* )3*
19. Après avoir défini les termes « dismutation » et « médiamutation », indiquer si la réaction (3) prise dans
le sens direct est une dismutation ou une médiamutation.
20. En justifiant qualitativement, à partir des potentiels standards, prévoir si la réaction (3) sera
thermodynamiquement favorisée dans le sens direct ou indirect.
Une solution pharmaceutique d’eau oxygénée contient 3 % en masse d’eau oxygénée ; sa masse volumique est
µ = 1,04.10; ,. ;
.
21. Exprimer et calculer numériquement la concentration I, en -.. ? , de cette solution pharmaceutique.
Cette réaction est lente et sa loi de vitesse est d’ordre 1 par rapport à l’eau oxygénée 4 . Une étude
expérimentale permet de déterminer sa constante cinétique à 25°C : 2,00.10 ; M. N.
On note I)"* la concentration [4 ) 5* ] en eau oxygénée à l’instant ".
À l’instant " 0, la concentration en eau oxygénée est I I)" 0* 1,00.10; -.. ;
.
Dans certains films (Figure 5.1),), les personnages utilisent des ceintures fusées (ou rocketbelts en anglais) pour
se déplacer. Ces ceintures utilisent une solution concentrée d’eau oxygénée comme carburant.
Document 1 : Description et caractéristiques réelles
La Figure 5.2 schématise une ceinture fusée et distingue quatre éléments constitutifs principaux.
Lorsque la valve régulatrice 3 est ouverte, le diazote < )C* gazeux, comprimé à T 35 Z[\ dans la bouteille 1,
35,0
chasse l’eau oxygénée 4 ) 5* , concentrée à 90 % en masse, contenue dans les bouteilles 2. Un catalyseur 4 (une
grille d’argent 7,)Q* solide) accélère la décomposition de l’eau oxygénée selon la réaction totale :
Dans les conditions imposées par la ceinture fusée, on donne les enthalpies standards de formation ΔR 40 et les
.
capacités thermique molaires à pression constante I8, suivantes (toutes les grandeurs sont supposées
indépendantes de la température) :
• de l’oxygène () * 16 ,. -. .
;
Pour répondre aux deux questions suivantes, on utilisera toutes les données numériques disponibles (données
dans les documents ou calculées dans les questions précédentes). On s’attachera à justifier les réponses par un
raisonnement dont les étapes seront clairement détaillées.
35. Évaluer numériquement la puissance thermique TYe fournie par la décomposition de l’eau oxygénée
dans la ceinture fusée dont les caractéristiques sont données dans le Document 1.
36. En déduire la valeur numérique du rendement réel c é F T/TYe de cette ceinture fusée. Le comparer au
rendement maximal c b calculé précédemment ; comment peut-on expliquer la différence ?
1 1 1
% 0,113 0,027 0
0,0045
25h 12h 70h
Document 3 : Préambule
L’électrosphère est une couche atmosphérique ionisée.
L’électrosphère et la Terre, de rayon & 6370 , forment un
gigantesque condensateur terrestre (Figure
( 6), où le champ
électrique par beau temps est dirigé de l’électrosphère vers la
Terre et atteint environ 100 à 120 V.m–1.
Les armatures de ce condensateur sont l’électrosphère et le
globe terrestre, entre lesquelles il y a la troposphère et la
stratosphère qui constituentt le diélectrique, dont l’épaisseur est
d’environ 80 km.
L’air comprend en permanence des charges électriques,
positives et négatives, créées par les rayonnements cosmiques
ou la radioactivité de la Terre. Par beau temps, il en résulte un
ique de densité volumique s⃗ tendant à
Figure 6.. Direction du champ
courant atmosphérique électrique par beau temps
décharger le condensateur.
Suite aux perturbations atmosphériques et sous certaines conditions, il se forme des nuages orageux en
général du type cumulo-nimbus (Figureigure 7)) de couleur sombre. Ils constituent une gigantesque machine
thermique dont la base et le sommet sont respectivement à environ 2 km et 15 km d’altitude. Sa
constitution est rendue possible par l’élévation d’air chaud par des courants ascendants dont la vitesse est
de quelques mètres par seconde. Lors de son ascension, cette masse d’air se charge en humidité jusqu’à
devenir un nuage. La partie supérieure, où il fait froid, est occupée par les particules de glace, tandis que
less gouttes d’eau s’établissent dans la partie inférieure.
Figure 7. Cumulo-nimbus
nimbus Figure 8.. Dipôles électriques
rayon }~ et }• , avec }~ € }• .
L’armature intérieure de rayon }~ porte une charge totale ƒ uniformément répartie
en surface.
L’armature extérieure porte la charge totale −ƒ uniformément répartie en surface.
On travaillera ici dans la base classique des coordonnées sphériques Bqlll⃗, qllll⃗,
u q llll⃗E
x E et
dans l’approximation des régimes quasi-stationnaires
quasi (ARQS). Figure 9. Armatures
37. Définir les conditions d’applications de l’ARQS. du condensateur
38. Enoncer le théorème de Gauss. De quelle équation de Maxwell découle-t-il
découle ?
39. Par des arguments clairs et précis d’invariance et de symétrie, justifier qu’entre les armatures, le champ
électrique est de la forme : Al⃗ A)\*qlll⃗.
40. Déterminer l’expression du champ électrique Al⃗ entre les armatures, en fonction de \, ` et g .
41. En déduire la différence de potentiel > − > entre les deux armatures en fonction de `, & , & et g .
42. En déduire l’expression de la capacité I de ce condensateur sphérique en fonction de & , & et g .
Elle est destinée à recevoir un courant N provenant d’un paratonnerre. Il sera supposé indépendant du temps et
descendant.
On suppose que le courant, qui traverse la prise de terre, est radial. Sa densité est de la forme s⃗ Ž)\* qlll⃗ en
coordonnées sphériques.
46. Rappeler l’unité de la grandeur Ž)\*.
47. Donner l’expression de la densité de courant Ž)\* en fonction de N et de \.
48. Exprimer alors le champ électrique A)\* régnant dans le sol.
49. En déduire en fonction de N, \ et $QXF , l’expression du potentiel électrique >)\*
> régnant dans le sol. On
supposera que > 0 loin du point .
50. Cette répartition non uniforme du potentiel à la surface de la Terre explique le foudroiement indirect
des hommes ou des animaux.
On appelle &e , la résistance du corps humain
humain mesurée entre ses deux pieds supposés distants de [.
Pour ne pas être électrocuté (c’est-à-dire
dire pour que son corps ne soit pas traversé par un courant supérieur à
une valeur seuil notée : N b ), un homme doit rester éloigné d’une distance au moins égale à ˆ de la prise de
terre.
51. Trouver une relation entre ˆ, [,, &e , N, N b et $QXF .
52. En supposant ˆ ‰‰ [,, exprimer ˆ en fonction de [, &e , N, N b et $QXF .
mérique : évaluer ˆ pour N
53. Application numérique 5,0.109 7.
54. Ce phénomène d’électrocution à distance touche-t-il
touche il plutôt les grands animaux (vaches, chevaux, ...) ou
les petits animaux (lapins, renards, ...) ?
On considère une coque hémisphérique (volume = demi-sphère) homogène de conductivité électrique $,
comprise entre les rayons & zY et & bY et parcourue par un courant radial. On rappelle la relation entre
résistance et conductivité du matériau & ?/$M avec ? sa longueur et M la section.
On la décomposee en une infinité de coques hémisphériques élémentaires comprises entre les rayons \ et
\ + k\.
FIN DU SUJET