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Terminale EDS Lundi 10 Mai 2021

Evaluation de physique chimie


Le barème est donné à titre informatif et pourra être modifié légèrement.

Exercice 1 (4,5 points)

Les océanographes ne peuvent plus s'en passer. De quoi ? Des satellites Jason ! Ces satellites
altimétriques initiés par le lancement de Topex-Poseidon en 1992 puis de Jason 1 en 2001 et Jason
2 en 2008 donnent une cartographie évolutive de la surface des océans avec une précision meilleure
que 5 cm.
Jason 3 permettra d'assurer au moins jusqu’en 2020 la continuité de ces mesures, capitales dans
le contexte du réchauffement climatique. En 2020 et 2026, deux autres satellites Jason le rejoindront
sur la même orbite : Jason-CS-A/Sentinel-6A et Jason-CS-B/Sentinel-6B.

1. Principe de l’altimétrie radar par satellite

H
H
H

Un radar embarqué sur le satellite émet verticalement des ondes radio sous forme de brèves
impulsions. On mesure alors le temps de retour de l’onde émise par le satellite après réflexion sur
la surface de la mer.
L'écho de chaque impulsion est détecté et analysé à bord du satellite, ce qui conduit à une
détermination précise de la distance « altimétrique », c'est-à-dire la distance Ha entre le satellite et
le niveau de la mer.

« L'orbite du satellite Jason est choisie de façon à optimiser la répétition des mesures sur la plus
grande partie possible de la surface du globe. L'altitude de 1336 km est assez élevée pour que le
satellite ne soit plus sensible aux frottements dus au gaz atmosphérique résiduel, ni aux fluctuations
de la gravité liées aux reliefs terrestres. La stabilité de l'orbite permet de situer avec précision la
position du satellite, sa hauteur Hs et sa trace au sol en longitude et latitude. »
D’après « Les satellites Jason et la mesure du niveau des océans » Partenariat Eduscol- ENS
Lyon
1.1. (0,5 point)
Représenter, sans souci d’échelle, sur la figure ci-dessous la force, F T/S , modélisant l'interaction
gravitationnelle exercée par la Terre sur le satellite supposé ponctuel et noté S (la répartition de
masse de la Terre est supposée à symétrie sphérique).

En déduire l'expression vectorielle de cette force, en respectant les écritures de l’énoncé, en fonction
du vecteur unitaire N indiqué sur la figure 1 de l’annexe.

Données

- Terre Masse : M = 5,98 ×1024 kg ; rayon : RT = 6,38×103 km


Période de rotation sur elle-même : TT = 23h 56min 4s
- Jason Masse : m = 510 kg ; altitude : Hs
Période de rotation autour de la Terre : TJ = 112 min
- Constante gravitationnelle : G = 6,67×10-11 N.m2 .kg-2

1.2. (1 point)
En considérant la seule action de la Terre, établir l'expression vectorielle de l'accélération a du
satellite dans le référentiel géocentrique, supposé galiléen et Montrer que, dans le cas d'un
mouvement circulaire, dont on admettra sans démonstration qu'il est uniforme, la vitesse V du
GM
satellite a pour expression : V = . Déterminer la valeur de cette vitesse.
RT  Hs

1.3. (1 point)
En déduire la valeur de la période de rotation TS du satellite que l’on comparera à celle donnée dans
l’énoncé.

2. Détermination précise de l’orbite


Une détermination très précise de la position du satellite en orbite est une des conditions essentielles
de la qualité des données altimétriques. Le système DORIS (Détermination d’Orbites et Radio
positionnement Intégré par Satellite), basé sur l'effet Doppler, contribue en partie à ce délicat
exercice d'orbitographie.
Le système DORIS comporte environ 60 stations réparties uniformément sur tout le globe, chaque
station se compose d’une balise émettrice, d’une antenne réceptrice et d’un jeu de capteurs
météorologiques. Les balises émettent en continu des signaux de différentes fréquences dont l’une
vaut f0 = 401,250 MHz.

2.1. La vitesse v d’un satellite est reliée à la fréquence f0 de l’onde électromagnétique émise par la
balise et à la fréquence de l’onde reçue par le satellite fr par la relation
v  cos( )
fr = f0 (1  )
c
avec :
- c, la célérité des ondes électromagnétiques
- 𝜃, angle que fait le vecteur vitesse avec la direction balise satellite (voir figure 2 ci-après).
2.1.1. (0,5 point)
Exprimer la vitesse v du satellite en fonction de la variation de fréquence
f = fr – f0, de f0, c et cos()

2.2.b. (1,5 point)


Calculer la valeur de la vitesse v du satellite en km.s-1 pour une variation de fréquence
f = - 4,07 kHz et un angle θ = 115°. Pensez à vérifier que votre calculatrice est en degrés.
Comparer cette valeur à celle trouver à la question 1.2.

Exercice 2 (8 points)
Les trois parties sont indépendantes

PARTIE A

Une enquête réalisée en 2010 a révélé que les jeunes de 12 à 25 ans passent en moyenne 1h38
par jour à écouter leur baladeur numérique. Dans les transports en commun notamment, nombreux
sont ceux qui s’isolent de l’environnement sonore extérieur en écoutant de la musique. Les casques
audio offrent tous une réduction dite « passive » des bruits ambiants en isolant le système auditif
par la seule application des oreillettes. Mais il existe aujourd’hui des casques audio qui présentent,
en plus de la réduction passive, un dispositif dit « actif » qui tend à supprimer les bruits résiduels à
l’intérieur des oreillettes. L’exercice traite de ces dispositifs.

Document 1. Extrait de la notice d’un casque audio à réduction de bruit


La technologie consiste à placer un micro miniature, dans chaque oreillette, destiné à capter le bruit
ambiant (trafic, installations de ventilation, climatiseur, etc.) et à le supprimer par un signal anti-bruit
adapté.

Caractéristiques techniques*

Un interrupteur disposé sur l’oreillette gauche permet d’allumer ou d’éteindre le dispositif actif.

1. Efficacité du dispositif de réduction de bruit

Le dispositif expérimental représenté ci-contre est mis en place.


Une enceinte acoustique émet un signal sonore de fréquence f et d’intensité I toutes
deux réglables.
Le capteur d’un premier sonomètre est placé entre les deux oreillettes du casque.
Les oreillettes sont en outre maintenues plaquées l’une contre l’autre de manière à
enfermer le mieux possible le capteur. Ce sonomètre mesure ainsi le niveau
d’intensité sonore L entre les oreillettes. Casque et sonomètre sont placés face à
l’enceinte.
Un deuxième sonomètre mesure le niveau d’intensité sonore à proximité immédiate
du casque.

Les niveaux d’intensité sonore mesurés en fonction de la fréquence sont


représentés ci-dessous :
- niveau d’intensité sonore ambiant à proximité immédiate du casque (cas n°1) ;
- niveau d’intensité sonore entre les oreillettes lorsque le dispositif actif est éteint et que les
oreillettes interviennent seules (cas n°2) ;
- niveau d’intensité sonore entre les oreillettes lorsque le dispositif actif fonctionne (cas n°3).

1.1 (0,5 point)


Nommer le type d’atténuation obtenu par l’éloignement du capteur du deuxième sonomètre par
rapport à la source.
1.2 (0,5 point)
Nommer le type d’atténuation obtenu par le fait d’avoir mis les oreillettes.
1.3 (0,5 point)
A l’aide du graphique (à rendre avec la copie), identifier approximativement le domaine de fréquence
pour lequel l’utilisation du dispositif actif est utile.

Le casque à réduction de bruit est ensuite testé dans deux environnements sonores différents ; à
l’intérieur d’un train Corail et dans une pièce où deux personnes discutent. Les deux environnements
sonores ont par ailleurs été enregistrés et les documents 2 et 3 présentent les spectres associés.
Ces sons n’étant pas périodiques mais particulièrement complexes, leurs spectres ne sont pas des
spectres de raies comme celui d’une note jouée par un instrument de musique mais des spectres
continus. L’amplitude relative en ordonnée montre la contribution de chaque fréquence émise au
niveau d’intensité sonore global.

Document 2. Spectre de l’environnement sonore dans un train Corail


Document 3. Spectre de l’environnement sonore créé par une discussion dans une pièce

2. (0,5 point)
Exploiter l’ensemble des trois graphes (à rendre avec la copie) afin de prévoir dans lequel des
deux environnements sonores le dispositif actif est susceptible d’intervenir le plus efficacement.
Justifier.

3. Simulation du dispositif actif

D’après la notice, la réduction active du bruit consiste à émettre un signal dit « anti-bruit ».
Le dispositif expérimental représenté ci-contre est mis en place.
Le bruit est modélisé par une onde sonore sinusoïdale de fréquence fB = 132 Hz émise
par l’enceinte acoustique B.
Le signal anti-bruit est modélisé par une onde sonore sinusoïdales de fréquence fA émise
par une deuxième enceinte acoustique A accolée à la première.
Un logiciel contrôle la fréquence et l’intensité de chaque signal ainsi que le déphasage
entre les signaux.
À une distance de deux mètres face aux enceintes, le niveau d’intensité sonore du son
émis par chaque enceinte, seule, est systématiquement ajusté à LA = LB = 50 dB.
Ce dispositif permet ainsi de mesurer l’influence de la fréquence de chaque signal et du
déphasage entre les signaux sur le niveau d’intensité sonore L face aux deux enceintes
à une distance de deux mètres.
Les résultats de trois expériences sont regroupés dans le document 4 ci-après.

Document 4. Résultats des expériences

Expérience 1 2 3
Fréquence fB (Hz) 132 132 132
Fréquence fA (Hz) 198 132 132
Déphasage à
l’émission des
en opposition de
signaux produits en phase
phase
par les enceintes
A et B
3.1. (1 point)
On note I l’intensité sonore associée au niveau d’intensité sonore L. Pour quelle expérience
l’intensité I du son est-elle la somme des intensités des sons issus de chaque enceinte prise
séparément ? On justifiera la réponse par un calcul sachant que I0 = 1,0.10-12 W.m2.

3.2.
Comme les ondes électromagnétiques, les ondes sonores peuvent donner lieu aux phénomènes
de réflexion, réfraction, diffraction, interférences, etc.

3.2.1. (1 point)
Par comparaison avec les propriétés des ondes électromagnétiques monochromatiques, indiquer
quel phénomène physique est responsable de la variation du niveau d’intensité sonore observée
d’une expérience à l’autre dans le document 4 et justifier l’évolution du niveau d’intensité sonore
pour les deux autres expériences.

3.2.2. (0,5 point)


Quelle expérience modélise le dispositif actif de réduction de bruit ? Justifier votre réponse.

PARTIE B

Dans cette partie, on remplace le sonomètre par un laser et on vérifie la valeur de la longueur d’onde
λ du laser utilisé.

Sur le trajet du faisceau laser, on intercale des fils de différents diamètres. Sur un écran placé à une
distance D, on observe une figure de diffraction. L représente la largeur de la tache centrale et  le
demi-angle au sommet exprimé en radian.

4.1. (1 point)
Pour une longueur d’onde donnée, décrire l’évolution du demi-angle 0 en fonction du diamètre a
du fil. Donner la relation qui lie , 0 et a.

4.2. (0,5 point)


On fait l’hypothèse que l’angle 0 est petit. Dans ce cas, on peut écrire tan 0  0 avec 0 en
radian. À l’aide du schéma, démontrer que la largeur de la tache centrale est donnée par
1
l’expression : L  k. avec k = 2.D
a

4.3. (0,5 point)


Expérimentalement, on mesure la largeur de la
tache centrale L pour des fils calibrés de
différentes valeurs de diamètre a. on porte les
valeurs obtenues sur le graphique ci-dessous. À
partir du graphique ci-contre (à rendre avec la
copie), déterminer la longueur d’onde  de la
diode laser utilisée.
4.4 (0,5 point)
L’incertitude absolue sur la longueur d’onde , notée , peut être déterminée à partir de la
𝐷 2 𝑘 2
relation suivante : λ = λ.√( 𝐷 ) + ( 𝑘 )

L’incertitude absolue sur la valeur du coefficient directeur est k = 1,2 × 10-7 m2 . Exprimer la
valeur de la longueur d’onde  avec son incertitude.

PARTIE C

On utilise maintenant le laser pour créer une figure d’interférence lumineuse. On prendra comme
valeur de longueur d’onde 450 nm.

Le dispositif comprend une plaque percée de deux trous de Young distants de a = 500 µ m. En
utilisant comme source émettrice S le laser précédent, on produit des interférences sur un écran.
La plaque est placée à une distance d =20 cm de la source, l’écran à une distance D = 4 m de la
plaque. Les deux trous de même diamètre sont placés à égale distance de la source et se
comportent comme deux sources synchrones et cohérentes.

5. (1 point)
En un point situé à 7 cm du point O, qu’observe-t-on (frange brillante ou frange sombre) ? Justifier.

Exercice 3 (8 points)

Le vinaigre est une solution aqueuse d'acide acétique de formule CH 3COOH. On mesure le pH
d'une solution diluée.
Le pH vaut 3,40 et la concentration de la solution diluée est 1,00.10–2 mol.L-1.

Une expérience instructive, très simple à réaliser, consiste à disposer du bicarbonate de soude au
fond d'une flûte à champagne, puis à y ajouter délicatement de l'huile végétale claire et, au-dessus,
du vinaigre (voir ci-dessous) :

[…] le vinaigre pénètre dans l'huile en formant des gouttelettes qui descendent au fond du verre.
Puis, à peine touchent-elles le fond qu'elles remontent jusqu'à la surface, avant de redescendre à
nouveau ...II faut attendre cinq bonnes minutes avant que cette danse ne s'arrête !... » «…Au bout
du voyage, les gouttes entrent en contact avec le bicarbonate de soude. Cela provoque une réaction
chimique qui conduit à une émission de dioxyde de carbone. Rapidement, le gaz ainsi créé s'agrège
en bulles qui s'accrochent sur les gouttelettes de vinaigre. Le volume de ces bulles augmente jusqu'à
ce qu'elles remontent, entraînant avec elles les gouttelettes. Une fois arrivées à la surface, les bulles
éclatent. Résultat : débarrassées des bulles les petites gouttes de vinaigre redescendent dans
l'huile. Et le manège recommence, jusqu'à disparition du vinaigre.
D'après Alain Schuhl dans Science et Vie Junior N°165 juin 2003
L'étude de la transformation chimique entre le bicarbonate de soude et le vinaigre fait l'objet cet
exercice.

Les 2 parties sont Indépendantes.

1. Etude du vinaigre

Données :

- Pour le couple acido-basique CH3COOH / CH3COO–, pKa = 4,75


- On admet que la conductivité  d'une solution ionique est fonction des concentrations molaires [M+]
et [X–] des ions M+ et X– et de leurs conductivités molaires ioniques (M+) et (X–) selon la loi :
 = (M+) . [M+] + (X–) . [X–].

Les unités sont celles du système SI : conductivité en S.m –1 ; concentrations molaires en


mol.m–3 et conductivité molaires ioniques en S.m².mol–1 .

- Valeurs des conductivités molaires ioniques : (H3O+) = 35,0 .10–3 S.m².mol–1


(CH3COO–) = 4,09 .10–3 S.m².mol–1

1.1 (0,5 point)


Ecrire l'équation modélisant la réaction chimique entre l'acide acétique et l'eau.

1.2 (1 point)
Donner l'expression littérale de la constante d'équilibre associée à cette réaction.
Calculer sa valeur numérique.

1.3 (1 point))
Compléter le tableau d'avancement de la réaction ci-dessous (à rendre avec la copie). En
déduire le taux d'avancement de celle-ci. Conclure.

Etat Avancement +  +
Quantité de matière (mol)
Initial 0
intermédiaire X
final Xf

1.4 (1 point)
On mesure la conductivité de la solution diluée d'acide acétique et on trouve  = 15,5.10–3
S.m-1. Retrouver la valeur de son pH.

2. Etude de la réaction

Données et rappels :

La Température absolue est notée T : elle se mesure en kelvins (K) et vaut T = 273 + ,  étant
la température exprimée en degrés Celsius (°C).
La constante de la loi des gaz parfaits est R = 8,31 J.K-1.mol-1.

Couples acido-basiques :
On rappelle que le pKa du coupe acide acétique I ion acétate vaut pKa = 4,75.
Celui du couple CO2 ,H2O / HCO3– vaut pKa = 6,35
On donne les masses molaires : M(NaHCO3) = 84 g.mol-1 et M(CH3COOH) = 60 g.mol-1
On considère la réaction chimique correspondant à la transformation qui a lieu lorsque la
gouttelette de vinaigre touche le bicarbonate de soude solide se trouvant au fond du verre. Le «
bicarbonate de soude » du commerce est en réalité de l'hydrogénocarbonate de sodium NaHCO3
(s). Le vinaigre est une solution aqueuse d'acide acétique CH3COOH(aq).
2.1 (0,5 point)
Ecrire l'équation de la réaction chimique entre l’acide acétique CH3COOH(aq) et l’ion
hydrogénocarbonate HCO3-(aq).

2.3 (4 points)
La quantité de matière d'acide acétique à l'état initial contenue dans une goutte de vinaigre, de
volume V = 3,7.10–2 cm3, est égale à 3,7.10–5 mol. Dans les conditions de l'expérience, la
pression est p = 1020 hPa et  = 25 °C. Le volume total de gaz dégagé par la réaction, dans
les conditions de l'expérience, vaut 0,89 mL.

Calculer le rendement de cette transformation et conclure.

.
Programme de révision pour l’évaluation du 10 mai 2021

Ch09 : Mouvement dans un champ de gravitation


- Savoir représenter la force modélisation l’interaction gravitationnelle
- Savoir écrire le vecteur force d’interaction gravitationnelle en fonction d’un vecteur unitaire (deux sens
possibles pour le vecteur unitaire)
- Savoir retrouver la vitesse d’un satellite naturel ou artificiel
- Savoir retrouver la période de révolution d’un satellite naturel ou artificiel

Ch10 : Forces des acides et des bases


- Savoir établir un tableau d’avancement, déterminer l’avancement final et déterminer les différentes
quantités de matière à l’état final
- Savoir écrire l’équation d’un acide avec l’eau
- Savoir calculer un pH
- Savoir calculer un Ka et un pKa
- Savoir écrire la réaction d’un acide avec une base

Ch11 : Forces des acides et des bases


- Connaître la loi des gaz parfaits
- Connaître les unités des différentes grandeurs
- Savoir effectuer les conversions nécessaires

Ch13 : Stratégie en chimie organique


- Savoir déterminer un avancement final et un avancement maximal
- Savoir calculer un rendement

Ch14 : Les phénomènes ondulatoires


- Savoir utiliser la relation entre niveau sonore et intensité sonore
- Connaître les différents types d’atténuation d’une onde
- Savoir retrouver les différentes formules liées à la diffraction et aux interférences et les appliquer.
- Connaître les notions d’interférences constructives et destructives
- Savoir déterminer si une frange lumineuse est brillante ou sombre
- Connaître et savoir utiliser la relation de l’effet doppler

Correction et barême
Exercice 1

1.1

M×m
⃗FT/S = G  ⃗N
⃗ (0,5)
(RT + HS )²
1.2 La deuxième loi de Newton s’applique donc ⃗FT/S = m.𝑎 (0,5)

M×m v²
1.3 G. = m
(RT + HS )² (RT + HS )
M M
On en déduit : G. = v² et v = √G. R + H (0,5)
RT + HS T S
M 5,98.1024
1.4 v = √G. R + H = √6,67. 10−11 × =7,19.103 m.s-1 (0,5)
T S 6,38.106 +1336.103
2..(RT + HS ) 2..(RT + HS ) 2 ×  ×(6,38.106 +1336.103 )
v= donc T = = = 6,84.103 s (1)
T v 7,19.103

v ×cos θ v ×cos θ v ×cos θ


2.1 f = fr – f0 = f0(1 + ) – f0 = f0 + f0. – f0 = f0.
c c c
f × c
On en déduit : v = (0,5)
f0 × cos θ

−4,07.103 × 3,00.108
2.2 v = = 7,20.103 m.s-1 (1)
401,250.106 × cos 115

On obtient le même résultat qu’à la question 1.3 avec deux chiffres significatifs. (0,5)

Exercice 2

1.1 Atténuation géométrique (0,5)

1.2 Atténuation par absorption (0,5)

1.3 Le dispositif actif est utile entre 50 Hz et 170 Hz (0,5)

2. Le doc. 2 nous montre que dans un train Corail, l’essentiel du bruit ambiant a des fréquences
comprises entre 50 Hz et 400 Hz environ, ce qui correspond à un domaine de fréquences où le
dispositif actif est efficace (10 ≤ L2 – L3 ≤ 22 dB d’atténuation sur le doc 1).
Le doc. 3 nous montre que lors d’une discussion dans une pièce, l’essentiel du bruit ambiant a
lieu entre 200 Hz et 1000 Hz environ. Or, au-delà de 700 Hz, le dispositif actif n’apporte aucune
atténuation (L2 – L3 ≤ 0 dB.)
Donc la diminution du bruit ambiant sera meilleure dans un train Corail que dans une pièce où
a lieu une discussion. (0,5)

3.1 IA = IB = I0  10L/10 = 1,0.10-12  1050/10 = 1,0.10-7 W.m-2


Donc IA + IB = 2,0.10-7 W.m2
I I 2,0.10−7
et LA + LB = 10.log( A I+ B ) 10.log(1,0.10−12 ) = 53 dB ce qui correspond à la situation 1.
0
(1)

3.2.1 Dans les expériences 2 et 3, les deux signaux sont émis avec la même fréquence, le
phénomène d’interférences entre les deux signaux intervient. (0,5)

- si les signaux sont reçus en phase, il y a interférences constructives et le niveau sonore


augmente (56 dB au lieu de 53 dB)
- si les signaux sont reçus en opposition de phase, il y a interférences destructives et le
niveau sonore diminue (44 dB au lieu de 53 dB).
(0,5)

3.2.2. Ainsi, c’est l’expérience 3 qui modélise le dispositif actif de réduction de bruit car le niveau
sonore global diminue lorsque le dispositif émet un signal anti-bruit en opposition de phase
avec le bruit provenant de l’extérieur. (0,5)

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