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Pr KONE M. UNA
Objectif Général
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Objectifs Spécifiques
Où?
Quand?
Comment?
Dans quel but?
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Où ?
- n'importe où à la surface du globe
Quand ?
- toute l'année
=> suivi de l'évolution du signal électromagnétique dans le temps
- de jour comme de nuit
=> télédétection optique (jour), infrarouge thermique ou radar (jour
et nuit)
Comment ?
- à l'aide de capteurs opérants dans une ou plusieurs bandes
spectrales
=> sous forme analogique (photographies aériennes, le plus
souvent)
=> sous forme numérique (enregistrements des satellites)
Dans quel but ?
- fournir une vision : globale, objective, instantanée de la surface
du sol à un instant donné
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I-2 –Historique de la télédétection (Rappel de quelques
dates) :
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II– Bases physiques de la télédétection
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En Télédétection, l'obtention d'une A => source lumineuse (c'est de
information relative à la nature de la l'énergie !), produit le rayon incident*
surface terrestre passe par les étapes
B => interaction entre ce rayon et
suivantes : l'atmosphère
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II-1- Le rayonnement électromagnétique (REM)
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c) Quelques propriétés des ondes électromagnétiques
Emission
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Absorption
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Réflexion
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Transmission
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Les relations entre l’absorption, la réflexion et la
transmission sont schématisées dans la fig. 5.
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Le visible est la partie du spectre que l'on
voit (0,4 à 0,7 m )
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Si la longueur d’onde croît de 430 nm à 490
nm on passe du violet au bleu en passant par
l'indigo (450 nm).
La lumière blanche se décompose en passant
au travers d'un prisme (ou d'une goutte d'eau)
comme suit :
violet : 400 - 446 nm
bleu : 446 - 500 nm
vert : 500 - 578 nm
jaune : 578 - 592 nm
orange : 592 - 620 nm
rouge : 620 - 700 nm
fig. 8 - Les couleurs du visible
Source : Tutoriel du Centre Canadien de
Télédétection
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Le prisme réfracte* la lumière de façon différente selon les longueurs
d'onde.
La couleur d'un objet ne correspond qu'exceptionnellement à une
seule longueur d'onde (rayonnement monochromatique). En général
c'est un mélange de longueurs d'ondes
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L'infrarouge (IR) ne nous est pas
directement perceptible. Il est 100 fois
plus étendu que le domaine du visible et
se divise en 2 partie :
- l'IR réfléchi ;
- l'IR émis (ou IR thermique).
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Au-delà de l’IR lointain, se trouve les
hyperfréquences encore appelées
micro-ondes (1 mm à 1 m).
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Domaine encore peu étudié, l'ultraviolet
est avant le visible. Il permet la détection
de certaines roches et minéraux qui
entrent en fluorescence ou émettent de
la lumière visible quand ils sont illuminés
par un rayonnement ultraviolet.
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fig. 15 - Différents types de diffusion en fonction du rayon de la cible Source : www.ens-lyon.fr
b1) La diffusion de Raleigh
Se produit quand la taille des particules est inférieure à la longueur
d’onde du REM
Le REM est surtout dévié par des particules de poussières et des
molécules gazeuses (azote, oxygène, ...) ;
Dans les plus courtes longueurs d'onde, la diffusion est 10 fois plus
faible à 890 nm (PIR) qu'à 500 nm (bleu-vert). Elle est 16 fois plus faible
à 890 nm (PIR) que dans l'UV dans les hautes couches de l'atmosphère.
C’est ce qui fait que le ciel apparait bleu et le soleil rouge bas sur
l'horizon.
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La lumière bleue (450 nm) est diffusée 6 fois plus que la rouge (700
nm) à cause de la traversée oblique de l'atmosphère (épuration des
rayons bleus). Donc, ce sont les plus grandes longueurs d'onde qui
pénètrent le plus dans l'atmosphère.
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b2) La diffusion de Mie
Se produit quand la taille des particules est peu différente de la
longueur d’onde du REM.
Le REM est surtout dévié par des aérosols (poussières, pollens, fumées)
et des gouttes d'eau.
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La diffusion de Mie affecte surtout les grandes longueurs d'onde.
La taille des particules liquides ou solides diffusante est inférieure au
m. Elle se produit surtout dans les basses couches de l'atmosphère, là
où ces particules sont les plus abondantes. Cette diffusion domine
sous des ciels ennuagés.
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b3) La diffusion non sélective
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La vapeur d'eau dans l'atmosphère
absorbe une bonne partie du
rayonnement infrarouge des grandes
longueurs d'onde et des
hyperfréquences de petites longueurs
d'onde qui entrent dans l'atmosphère.
La présence d'eau dans la partie
inférieure de l'atmosphère varie dans
l'espace et le temps.
Par exemple, une masse d'air au-
dessus d'un désert contient très peu
de vapeur d'eau pouvant absorber de
l'énergie, tandis qu'une masse d'air
au-dessus des tropiques contient une
forte concentration de vapeur d'eau.
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Enfin dans les hyperfréquences, au-
delà de 2 cm, l'atmosphère ne
présente pas d'absorption marquée
donc les ondes radars traversent les
nuages.
Parce que ces gaz et ces particules
absorbent l'énergie
électromagnétique dans des régions
spécifiques du spectre, ils
influencent le choix de longueurs
d'onde utilisées en télédétection.
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Les régions du spectre qui ne sont
pas influencées de façon
importante par l'absorption
atmosphérique, et qui sont donc
utiles pour la télédétection, sont
appelées les fenêtres
atmosphériques.
En comparant les caractéristiques
des deux sources d'énergie les plus
communes (le Soleil et la Terre)
avec les fenêtres atmosphériques
disponibles, nous pouvons
identifier les longueurs d'onde les
plus utiles pour la télédétection.
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La portion visible du spectre
correspond à une fenêtre et au
niveau maximal d'énergie solaire
(cf. partie basse de la figure 17).
Notez aussi que l'énergie
thermique émise par la Terre
correspond à une fenêtre située à
près de 10 m dans la partie de
l'infrarouge thermique du spectre.
Dans la partie des
hyperfréquences, il existe une
grande fenêtre qui correspond aux
longueurs d'onde de plus de 1 mm.
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En conclusion,
- les visées obliques ont une faible incidence sur les réflectances
décrites
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II–4 Interaction du rayonnement électromagnétique avec la surface
de la terre :
Après que le REM ait traversé l'atmosphère, il atteint la cible, à la
surface de la Terre.
DrK
fig. 18 - Interaction du rayonnement avec la cible Source 40
: Tutoriel du Centre Canadien de Télédétection
Le rayonnement incident peut être :
Absorbé (A), Réfléchi (R) et/ou Transmis (T) (avec réfraction synonyme
de déviation).
A+R+T=1
L'énergie incidente totale interagira avec la surface de la cible selon l'un
ou l'autre de ces trois modes d'interaction ou selon leur combinaison.
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La proportion de chaque interaction dépend de la longueur d'onde de
l'énergie, ainsi que de la nature et des conditions de la surface.
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En télédétection, nous mesurons le
rayonnement réfléchi par une cible.
La réflexion spéculaire (fig. 19) et la
réflexion diffuse (fig. 20) représentent
fig. 19 - La réflexion spéculaire Source :
deux modes de la réflexion de Tutoriel du Centre Canadien de Télédétection
l'énergie.
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Notion d’émetteur
On connait certains émetteurs comme le soleil ou les lampes ; en fait
tout corps dont la température est supérieure à 0°K, est un émetteur
de REM.
Une source d'énergie électromagnétique est caractérisée par la
répartition spectrale du rayonnement qu'elle émet :
- spectre continu : l'énergie varie de façon continue avec la longueur
d’onde
- spectre de raies : l'énergie est concentrée sur un certain nombre de
raies spectrales
La plupart des émetteurs que l'on connait sur Terre sont à spectre
continu.
Ils s'approchent d'un modèle théorique appelé corps noir*.
On a vu dans la loi de la transformation de l'énergie que
A+T+R=1
Si un corps absorbe tous les rayonnements incidents, alors :
A = 1 et T + R = 0
ce corps est appelé corps noir DrK 45
Notion de corps noir
Après avoir absorbé toute l’énergie incidente, le corps ré-émet un
REM dont l'intensité et la fréquence dépendent de son énergie
interne : sa température. Il en découle différentes lois physiques,
dont celle de Wien qui dit que : "plus la température d'un corps noir
est élevée plus il émet dans de courtes longueurs d'onde". Voir fig.
21
DrK 48
Rappel sur les quantités énergétiques (notions de photométrie)
Rappelons que :
Les données numériques primitives sont souvent appelées : Comptes
numériques (CN). Ce sont en fait des Luminances apparentes (La).
Après correction d'égalisation des détecteurs, elles deviennent des
Luminances vraies (Lv).
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III– Vecteurs et capteurs
a) Les avions
Ils coûtent très cher et de plus, ils n'enregistrent que lorsqu'ils sont
habités (stations) ou en vol (navettes). D'où l'utilité des stations
automatiques comme les satellites et les sondes.
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c) Les satellites
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Les satellites offrent des données :
- répétées (entre deux prises de vue d'un même point d'1/2 heure à
26 jours) ;
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C1) Les orbites des satellites d'observation de la Terre
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- Orbite des satellites à défilement est d'inclinaison non nulle (i >
0°) Celle des satellites de télédétection est souvent polaire (± 90°)
et permet de survoler des zones proches des pôles. Mais, ces
orbites polaires ne sont ni vraiment très circulaires, ni vraiment
très uniformes, car perturbées par le renflement équatorial de la
terre. C'est le cas des satellites héliosynchrones avec un orbite du
héliosynchrone.
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fig. 22 - Orbite des satellites héliosynchrones
Quel est l'intérêt des orbites héliosynchrones ?
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L'éclairement dépend de l'élévation solaire càd, de l'heure et de la
saison.
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Quelle est la durée de vie d'un satellite ?
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C3) Les traces au sol des satellites :
- le mouvement du satellite,
- la rotation terrestre.
- la latitude du satellite.
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La déviation au sol est maximale lorsque le satellite :
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Caractéristiques de la trace au sol
fig. 24 - Traces
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Une trace est dite :
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Cycle orbital
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Atlas des traces au sol
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III-2. Les Capteurs (Rôle et fonctionnement des capteurs les plus usuels en télédétection satellitaire)
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III.2.1. Type d'acquisition:
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III. 2. 2. Mode d'acquisition
III-2-2- 1. Les capteurs passifs
Leur fonction :
- détection du signal électromagnétique émis ou réfléchis par la Terre
et l'atmosphère,
- puis conversion en une grandeur physique traitable et enregistrable.
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a) Les capteurs à vision instantanée
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b) Les capteurs séquentiels
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Les radiomètres à balayage mécanique (scanners)
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Six éléments constituent le capteur :
- Le miroir qui réalise mécaniquement le balayage de la surface,
oscillant pour les MSS et TM de Landsat et tournant pour le AVHRR
de NOAA avec plusieurs centaines de tours ou oscillations par
seconde ;
- L'objectif de focalisation : concentre l'énergie recueillie par le
balayage sur la surface sensible de la cellule détectrice ;
- Le système de filtrage : sélectionne l'information dans le domaine
spectral choisi ;
- La cellule détectrice : transforme le rayonnement
électromagnétique en courant électrique, dont la tension est
fonction de l'intensité du rayonnement, il y a autant de détecteurs
que de bandes à enregistrer ;
- Un amplificateur et un enregistreur
(analogique ou numérique),
Ex. Capteurs MSS et TM de Landsat 1 à 5.
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Fig. 25 : Le système à balayage de LANDSAT MSS
DrK 72
Les radiomètres à barrettes de détecteurs (push broom)
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Pour conclure:
- la télédétection passive comporte aussi des capteurs opérant dans le
domaine du thermique et des hyperfréquences.
- Tout objet émet une certaine quantité d'énergie dans les
hyperfréquences (et/ou le thermique), mais, sa magnitude est en
général faible. En raison de la très grande longueur d'onde, l'énergie
disponible est faible. Ainsi, pour enregistrer un signal, le champ doit
être large.
- C’est le cas de la plupart des capteurs passifs à hyperfréquences (ou
thermique) dont la résolution est une faible. Exemple le canal 6
(thermique) de Landsat TM dont la résolution est de 60 m (au lieu de
30 pour les autres). La source d'énergie étant faible, ces capteurs
sont sensibles au bruit. Exemple de quelques satellites à balayage en
hyperfréquences passives :
o Marine Observation Satellite (MOS, Japon)
o Japan Earth Ressource Satellite (JERS)
o Landsat 8 (TIR)
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III-2-2-2. Les capteurs actifs
Sont des capteurs caractérisés par leur autonomie vis-à-vis des sources
de rayonnement extérieures.
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Les systèmes actifs comprennent :
- 1 émetteur,
- 1 récepteur et
- 1 antenne émettrice/réceptrice.
- le visible et le PIR ;
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a) Dans visible et le PIR
Ce ne sont pas forcément les capteurs les plus courants, mais certaines
applications nous concernent (les lidars)
Les lidars
Les lidars (Light Detection and Ranging), techniques lasers, sont utilisés
pour étudier :
- la rétrodiffusion des particules atmosphériques (pollutions
atmosphériques, ...)
- la profondeur des fonds marins (jusqu'à 50 m), la hauteur des
formations végétales, etc.
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Exemples d’application lidar:
Production de MNT (modèle numérique de terrain) et de MNE (modèle
numérique d'élévation) par levés laser aéroportés de la société Toposys
pour les applications suivantes :
- côtes et des cours d'eau (suivi des crues et des marées) ;
- modèles urbains (cartographie des bâtiments, de leur hauteur, des
surfaces imperméabilisées, de leur pente, ...) ;
- mines à ciel ouvert et décharges (modifications de surfaces,
effondrements, ...) ;
- gestion des forêts (décompte des arbres, calcul des hauteurs,
estimation des volumes de bois exploitables, ...).
On distingue :
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Les radars non-imageurs
o vitesse du vent
DrK 80
Dans la plupart des cas, les radars non imageurs :
DrK 81
Les radars imageurs
DrK 82
Principe :
fig. 32 - Principe de
base des radars
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On en déduit :
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fig. 33 - Rappel des bandes d'hyperfréquences
Les applications sont les suivantes :
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Deux exemples d'images radars :
- la polarimétrie
- l'interférométrie DrK 86
La polarimétrie
La polarisation représente l'orientation du champ
électromagnétique.
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Il peut donc y avoir quatre combinaisons de polarisations :
Interférogramme
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III-2-2-3. Caractéristiques des capteurs
a) Caractéristiques spatiales
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La dimension de la tache échantillon définit la résolution spatiale* du
capteur.
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La résolution spatiale détermine l'échelle des futurs documents
cartographiques produits
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b) Caractéristiques spectrales et radiométriques
Résolution
Satellite Capteur Bande en
spatiale
SPOT 1 à 3 HRV 1 et 2 Panchro 0,51 à 0,73 10
B1 (ex XS1) - Vert 0,5 à 0,59 20
SPOT 1 à 4 HRV(IR) 1 et 2 B2 (ex XS2) - Rouge 0,61 à 0,68 20
B3 (ex XS3) - PIR 0,79 à 0,89 20
B4 - MIR 1,58 à 1,75 20
SPOT 4 HRVIR 1 et 2 B2 (ex XS2) -
0,61 à 0,68 10
PanchroDrK 96
TM1 - Bleu 0,45 à 0,52 30
TM2 - Vert 0,52 à 0,60 30
TM3 - Rouge 0,63 à 0,69 30
TM4 - PIR 0,76 à 0,90 30
Landsat 7 ETM+
TM5 - MIR 1 1,55 à 1,75 30
TM7 - MIR 2 2,08 à 2,35 30
Panchro 0,50 à 0,90 15
TM6 - Thermique 10,4 à 12,5 60
DrK 97
Band 1 : 0.435 – 0.451 Aérosols*
Band 2 : 0.452 – 0.512 Bleu (visible)
Band 3 : 0.533 – 0.590 Vert (visible)
30 m Band 4 : 0.636 – 0.673 Rouge (visible)
Band 5 : 0.851 – 0.879 IR proche
Band 6 : 1.566 – 1.651 IR moyen 1
OLI 8+/TIRS 2015
Band 7 : 2.107 – 2.294 IR moyen 2
15 m Band 8 : 0.500 – 0.680 Panchromatique*
30 m Band 9 : 1.363 – 1.384 Cirrus*
100 m Band 10 : 10.30 – 11.30 IR thermique
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Résolution radiométrique d'un capteur
Codage 8 bits
codage sur 2 bits
(255 niveaux
(4 niveaux de gris)
de gris)
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c) Résolution temporelle
Latitude 0° 45°
Nombre d'observations
(théoriques) en 26 jours (durée 7 11
du cycle orbital)
Nombre d'observations
98 157
(théoriques) par an
Écart (théorique) entre deux
3,7 jours 2,4 jours
observations
DrK 100
IV– Quelques missions de télédétection satellitaire et leurs
applications
- NOAA
- Météosat
- Capteur VEGETATION de Spot 4
DrK 101
a) La série des NOAA
DrK 102
Plusieurs capteurs sont embarqués sur les satellites NOAA:
DrK 103
L'instrument AVHRR livre 2 fois par jour :
- des images de nuages du monde entier et offre
également
- des images fréquentes des surfaces de la mer et de la
terre.
DrK 104
Tab.6 : Description des images AVHRR
DrK 105
Tab. 7 : Formats des données AVHRR
Format Résolution Transmission et traitement
spatiale
APT (Automatic Picture 4 km transmission directe et affichage à
Transmission) faible résolution
HRPT (High Resolution Picture 1,1 km transmission directe et affichage à
Transmission) pleine résolution
GAC (Global Area 4 km image à faible résolution de
Coverage) données enregistrées
LAC (Local Area 1,1 km données choisies à pleine
Coverage) résolution d'une région locale
provenant de données
enregistrées
DrK 106
b) La série des Météosat
- Réalisée par l'ESA (Agence Spatiale Européenne) et mis en place
dans le cadre de l'Expérience Météorologique Mondiale.
DrK 107
tab. 8 - Caractéristiques des capteurs de Météosat 1 à 7
DrK 108
c) Le capteur VEGETATION de Spot 4 -
DrK 109
fig. 44 - Fauchée de VEGETATION
tab. 9 - Caractéristiques spectrales de l'instrument VEGETATION
Bandes spectrales en µm
B0 - Bleu 0.43 - 0.47
B2 - Rouge 0.61 - 0.68
B3 - PIR 0.78 - 0.89
B4 - MIR 1.58 - 1.75
DrK 110
IV-2- Quelques missions à moyenne et haute résolution spatiale
- Chacun de ces capteurs a une fauchée de 185 km, avec une scène
complète de 185 km sur 185 km.
DrK 111
Chronologie des missions d'observation de la Terre, Landsat
LANDSAT, programme américain de télédétection spatiale (NASA) a été le
premier programme civil d'observation de la Terre par satellite. Il a commencé
avec le lancement du premier LANDSAT en 1972.
altitude: 705 km
DrK 113
Première série de Landsat
DrK 114
Capteurs MSS
Bande Bande spectrale Résolution
4 0,5 - 0,6 µm 79 m x 82 m
5 0,6 - 0,7 µm 79 m x 82 m
6 0,7 - 0,8 µm 79 m x 82 m
7 0,8 - 1,1 µm 79 m x 82 m
8 10,5 - 12,4 µm 240 m x 240 m (LANDSAT 3 uniquement)
Capteurs RBV
Sur les deux premiers satellites, la série de 3 caméras vidéo prenait
des images dans le visible et dans l'infrarouge. La résolution était de
80 m pour des images de 185 km sur 185 km. Sur LANDSAT3, la
résolution a été portée à 40 m, mais les caméras ne prenaient plus
des images que dans une seule bande spectrale panchromatique
(0,5 - 0,7 5 µm).
DrK 115
Deuxième série de Landsat
Capteurs MSS
Bande Bande spectrale Résolution Utilisation
1 0,5 - 0,6 µm 79 m x 82 m Zones côtières, sédiments marins
2 0,6 - 0,7 µm 79 m x 82 m Routes et zones urbaines
Etude des végétaux et cartographie des
3 0,7 - 0,8 µm 79 m x 82 m
limites terre/eau
Etude des végétaux et cartographie des
4 0,8 - 1,1 µm 79 m x 82 m
limites terre/eau
DrK 116
Capteurs TM
Bande Bande spectrale Résolution Utilisation
Différenciation sol / végétaux,
1 0,45 - 0,52 µm 30 m x 30 m
zones côtières
2 0,52 - 0,60 µm 30 m x 30 m Végétation
Différenciation des espèces
3 0,63 - 0,69 µm 30 m x 30 m
végétales
4 0,76 - 0,90 30 m x 30 m Biomasse
5 1,55 - 1,75 µm 30 m x 30 m Différenciation neige/nuage
6 10,4 - 12,5 µm 120 x 120 m Thermique
7 2,08 - 2,35 µm 30 m x 30 m Lithologie
DrK 117
Troisième série de Landsat
satellites : LANDSAT 6 (03/10/1993 – 03/10/1993)
LANDSAT 7 (15/04/1999 – opérationnel)
Capteur ETM+
DrK 118
Capteur ETM+
Bande Bande spectrale Résolution Utilisation
discrimination entre le sol et la végétation,
1 0,45 - 0,515 µm 30 m x 30 m bathymétrie/cartographie côtière; identification des traits
culturels et urbains
cartographie de la végétation verte (mesure le sommet de
2 0,525 - 0,605 30 m x 30 m
réflectance); identification des traits culturels et urbains
discrimination entre les espèces de plantes à feuilles ou
3 0,63 - 0,69 µm 30 m x 30 m sans feuilles; (absorption de chlorophylle); identification
des traits culturels et urbains
identification des types de végétation et de plantes; santé
4 0,75 - 0,90 µm 30 m x 30 m et contenu de la masse biologique; délimitation des
étendues d'eau; humidité dans le sol
sensible à l'humidité dans le sol et les plantes;
5 1,55 - 1,75 µm 30 m x 30 m
discrimination entre la neige et les nuages
discrimination du stress de la végétation et de l'humidité
6 10,4 - 12,5 µm 60 m x 60 m dans le sol relié au rayonnement thermique; cartographie
thermique
discrimination entre les minéraux et les types de roches;
7 2,09 - 2,35 µm 30 m x 30 m
sensible au taux d'humidité dans la végétation
PAN 0,50 - 0,90 µm 15 m x 15 m
DrK 119
Troisième série de Landsat
DrK 120
Les bandes spectrales de l'instrument OLI (Operational Land Imager)
DrK 122
DrK 123
Schéma de l'instrument TIRS
DrK 124
b) La série des SPOT
Le programme de télédétection SPOT (Satellites Pour
l'Observation de la Terre) a été mis en place par la France, en
collaboration avec la Belgique et la Suède.
inclinaison: 98 degrés
DrK 126
SPOT 4
- Satellite SPOT 4 du 24/03/1998 est opérationnel
- Avec les capteurs HRVIR (Haute Résolution Visible et Infrarouge)
et VEGETATION (Voir diapo 109)
DrK 127
SPOT 5
DrK 129
Capteur VEGETATION 2
DrK 130
V- Domaines d’application de la télédétection
V-1- En météorologie
Le premier grand domaine d'application de la télédétection a été
l'étude de l'atmosphère (météorologie et climatologie).
- L'intérêt de la télédétection dans ce domaine est d'assurer une
couverture globale et très fréquemment répétée de la planète
entière, par contre la résolution spatiale n'est pas primordiale pour
les applications météorologiques.
- Les satellites en orbite géostationnaire, à 36000 km de la Terre,
permettent d'obtenir une image couvrant près d'un cinquième de la
surface terrestre toutes les demi-heures ; cinq satellites de ce type
assurent une couverture globale de l'atmosphère terrestre, à
l'exception des pôles.
- Ce système est complété par des satellites en orbite polaire, à 900 km
d'altitude, qui offrent plus de précision.
DrK 131
- Les capteurs utilisés permettent d'observer les nuages et leur
déplacement, de mesurer des températures ou le contenu en vapeur
d'eau de l'atmosphère.
- Parallèlement au système opérationnel de veille météorologique, la
météorologie est un domaine très actif de la recherche en
télédétection.
- des capteurs encore expérimentaux, utilisant les micro-ondes,
effectuent de véritables sondages de l'atmosphère et mesurent la
composition de la stratosphère (ozone) ou les termes du bilan
radiatif.
- Le traitement des données par les physiciens a pour but d'obtenir des
paramètres géophysiques susceptibles d'être intégrés dans des
modèles numériques de prévision météorologique ou de l'évolution
climatique future.
DrK 132
V-2- En océanographie
- En océanographie, la télédétection offre l'avantage de permettre
une vision synoptique de vastes régions qu'il est impossible d'obtenir
par les moyens traditionnels (bateaux).
- Pour certaines études à petite échelle, les données des satellites
météorologiques sont largement utilisées en océanographie
(températures de surface de l'océan) ; pour les études côtières, ce
sont les satellites de télédétection terrestre, équipés de capteurs à
haute résolution, qui sont les plus utiles.
- Des satellites spécialisés à vocation océanographique ont volé dans
un passé récent (Nimbus, Seasat) ou volent depuis le début des
années 90 (ERS-1 de l'Agence Spatiale Européenne, TOPEX-Poseïdon).
- Les types de capteurs utilisés pour l'océanographie sont très variés.
Les radiomètres utilisant le rayonnement visible analysent la couleur
de l'océan, qui permet de mesurer la production biologique
(plancton) et la turbidité; les radiomètres infrarouge ou microonde
mesurent la température de surfaceDrK
de la mer. 133
- La répartition des températures ou des turbidités est un indice des
courants océaniques.
- Les radars embarqués sur des avions ou certains satellites ont
l'avantage d'être insensibles aux nuages; ils permettent d'observer
les phénomènes ondulatoires présents sur l'océan, les vagues en
particulier.
- Enfin, certains types particuliers de capteurs, radars-altimètres ou
diffusiomètres sont utilisés pour mesurer avec une très grande
précision l'altitude de la surface de la mer qui est un reflet de la
dynamique océanique (courants généraux), ou la vitesse du vent
sur la mer.
- Parmi les applications océanographiques de la télédétection, citons
enfin l'étude des glaces de mer en régions polaires.
DrK 134
V-3- Les applications terrestres
DrK 135
- En géologie ou pour l'étude de la végétation, les radars imageurs,
surtout aéroportés, sont aussi très utilisés.
- Le champ des utilisations de la télédétection ne cesse de s'élargir :
cartographie, géologie et prospection minière, mais aussi
surveillance des cultures ou du couvert forestier, urbanisme,
aménagement, génie civil, etc...
- Le traitement de l'imagerie satellitaire numérique est une
discipline en constant développement, et la baisse du coût des
matériels informatiques a entraîné une augmentation rapide du
nombre des utilisateurs.
DrK 136
Applications de la télédétection
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