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MENGA FD i
4.2 Les types de conditionneur les plus généralement utilisés .................................................................... 33
4.2.1 Conditionnement de signal : Capteurs actifs ................................................................................. 33
4.2.2 Conditionnement de signal : Capteurs passifs............................................................................... 35
4.3 Choix d’une carte d’acquisition ............................................................................................................ 40
4.3.1 Définition d’une carte d’acquisition.............................................................................................. 40
4.3.2 Les critères de choix d’une carte d’acquisition ............................................................................. 40
5 Introduction à un logiciel d’instrumentation virtuelle (LabVIEW) .............................................................. 41
OBJECTIFS DU COURS
Il s’agit de pouvoir :
• Identifier et de maîtriser les outils de la chaine de mesure relatifs aux systèmes énergétiques.
• Apprendre de façon théorique et pratique les techniques de mesure, le choix des appareils de
mesure et leurs incertitudes.
• Appliquer différentes techniques pour mesurer les grandeurs en énergétique.
PRE-REQUIS
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1 INTRODUCTION A LA METROLOGIE
Mesurande
mesurage
Mesure
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Grandeurs physiques ; ce sont des propriétés, des caractéristiques d’un phénomène ou d’un corps qui
peuvent être distinguées et déterminées quantitativement.
Les grandeurs scalaires sont constituées d’un nombre (valeur) + unité Exemples : longueur, surface,
volume, masse, durée, travail, énergie, puissance...
Les grandeurs vectorielles sont constituées de (composante_X , composante_Y,...) + unité Exemples :
position, vitesse, quantité de mouvement, poids, force...
Les grandeurs d’influence sont les grandeurs physiques « parasites » auxquelles la réponse du capteur
peut être sensible.
L’unité est une grandeur scalaire réelle, définie et adoptée par convention, à laquelle on peut comparer
toute autre grandeur de même nature pour exprimer le rapport des grandeurs sous la forme d’un nombre.
Exemple : mètre, ampère, kilogramme, etc.
Les symboles des unités s’écrivent comme suit : mètre « m », ampère « A ».
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Les principales unités dérivées dans le SI
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▪ L’extraction de l’information et la traduction de la grandeur physique à mesurer en signal
électrique par le capteur.
▪ Le conditionnement du signal afin d’éviter sa dégradation par le bruit ou par des signaux
parasites : amplification, filtrage.
▪ La conversion du signal sous forme numérique adaptée au calculateur chargé de l’exploiter :
échantillonneur bloqueur, convertisseur analogique-digital.
▪ La visualisation et/ou l’utilisation des informations recueillies afin de lire la valeur de la grandeur
mesurée et/ou de l’exploiter dans le cas d’un asservissement : microprocesseur, microcontrôleur
Un capteur est un dispositif qui produit, à partir d’une grandeur physique, une grandeur électrique
utilisable à des fins de mesure ou de commande. Cette grandeur électrique (tension ou courant) doit être
une représentation aussi exacte que possible du mesurande considéré. On distingue les capteurs actifs et
les capteurs passifs.
Le capteur est le premier élément de la chaîne de mesure. Il est indispensable à la mesure de ces
grandeurs physiques : température, humidité, débit, niveau, pression, luminosité, etc.
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l’énergie du mesurande (énergie mécanique, thermique ou de rayonnement), en énergie électrique. La
réponse en sortie d’un capteur actif peut être un courant, une tension ou une charge.
Résolution : Plus petite variation de grandeur physique d'entrée mesurable par le capteur.
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Figure : spécifications d’un capteur
Aucune mesure n'est parfaite. Quel que soit le soin apporté à sa mise en œuvre, la précision de l'appareil,
la compétence de l'opérateur, le respect des règles de manipulation et de contrôle sévère de tous les
paramètres d'influence, il restera toujours une incertitude sur la mesure, aussi infinie soit-elle. C'est
pourquoi toute mesure, pour être complète, doit comporter la valeur mesurée et les limites de l'erreur
possible sur la valeur donnée.
1.4.1 Nature des erreurs
L’erreur systématique : erreur reproductible liée à la loi physique qui régit la grandeur mesurée, aux
conditions d’utilisation de l’appareil de mesure (calibre, erreur de parallaxe,), aux différentes erreurs
introduites dans la chaine de mesure. On peut y remédier par un bon réglage de zéro, un bon étalonnage
et une appréciation de la fraction de division, en tenant compte des erreurs de méthode dans la mesure
en les calculant.
L’erreur aléatoire : erreur non reproductible (exemple du bruit). Pour remédier à ces erreurs, il suffit
que les montages soient clairs et soignés et les paramètres mis en jeu soient bien connus et maîtrisés. En
effet, il suffit d'utiliser un bon oscilloscope possédant un réglage qui permet d'éliminer la rotation du
faisceau.
On peut aussi réduire ces erreurs en faisant une série de mesures et en calculant la valeur moyenne
arithmétique.
L’erreur accidentelle : mauvais emploi, mauvais serrage ou disfonctionnement de l’appareil.
• Gamme de mesure : ensemble des valeurs du mesurande pour lesquelles un instrument de mesure
est supposé fournir une mesure correcte.
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• Etendue de mesure : différence entre la valeur maximale et la valeur minimale de la gamme de
mesure.
• Classe de précision : valeur en % du rapport entre la plus grande erreur possible et l’étendue de
mesure.
plus grande erreur possible
classe (%) = 100
étendue de mesure
• Résolution : pour les appareils de mesure numériques, on définit la résolution par :
étendue de mesure
Résolution =
nombre de points de lamesure
• Rapidité, temps de réponse : aptitude d’un instrument à suivre les variations de la grandeur à
mesurer.
• Bande passante : bande de fréquence pour laquelle le gain de l’instrument est supérieur ou égal
à au gain maximal / √2.
1.4.3 Les incertitudes de mesure des appareils analogiques
On appelle incertitude de mesure ∆X, la limite supérieure de la valeur absolue de l’écart entre la
valeur mesurée et la valeur exacte de la mesurande notée ∆X = sup |ԑ|= sup|Xmes − Xexact|.
C’est un paramètre associé au résultat d’un mesurage, qui caractérise la dispersion des valeurs qui
pourraient raisonnablement être attribuées au mesurande.
La valeur réelle se trouve nécessairement entre les points Ml et M2, dans l'intervalle de confiance.
En pratique cette incertitude ne peut être qu’estimée. On distingue deux types :
- Incertitude absolue ∆X qui a la même unité que la grandeur mesurée
- Incertitude relative ∆X/X qui s’exprime en %.
1.4.3.1 Les incertitudes de mesure des méthodes directe :
La grandeur inconnue est déterminée par lecture directe de la déviation de l’appareil de mesure.
Exemples :
- pour mesurer une puissance, on utilise un wattmètre,
- pour mesurer une résistance on utilise un ohm-mètre.
1.4.3.2 Incertitude absolue instrumentale pour un appareil à déviation
L’incertitude instrumentale est l’incertitude due à l’appareil de mesure. Elle est fonction de la précision
de l’appareil.
Cette incertitude instrumentale est donnée par l’expression suivante :
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classe. calibre
ΔXinst =
100
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Solution :
1) Sur le calibre n=80 on a 30V
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3) Donc pour la mesure de tension, on doit choisir le calibre 30V dont les incertitudes absolue et
relative sont inférieures à celles du calibre 300V
Remarque :
L’expression de l’incertitude relative, calculée à partir de la lecture et du nombre total de déviation,
montre que la courbe : ΔX/X=f ( n) n représentant le nombre de division correspondant à la lecture en
divisions, est une hyperbole équilatérale identique pour tous les calibres (figure ci-dessous, il en résulte
que :
• Dans la première moitié de la graduation l’incertitude relative prend une valeur importante et
souvent inadmissible ;
• Comme conclusion, pour utiliser aux mieux un appareil de mesure et minimiser l’incertitude, il
faut le brancher sur le calibre correspondant à la plus grande déviation possible.
La mesure est appelée indirecte si la grandeur mesurée X est calculée à partir des résultats des mesures
directes de plusieurs grandeurs intermédiaires (a,b,..Z).
Cette méthode consiste à utiliser deux ou plusieurs appareils de mesure. La grandeur inconnue est
déterminée par une expression mathématique qui fait intervenir les grandeurs mesurées.
Exemple : pour mesurer une puissance, on mesure la tension U par un voltmètre et le courant I par un
ampèremètre puis on calcule P = U.I.
Dans le cas où les appareils de mesure sont ampèremètre et voltmètre, la méthode est dite voltampère
métrique.
Soit une fonction multivariable X = f(a,b,…Z)
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1) On effectue les mesures suivantes I = [17 + ou – 0.1] mA U = [7 + ou – 0.5] V
2) Calculer la valeur de R ;
a) Calculer l’incertitude absolue de R ;
b) Calculer l’incertitude relative de R ;
Réponse
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1.4.4 Précision des appareils numériques
Pour les appareils numériques, les constructeurs fournissent une indication qui nous permet de calculer
l’incertitude totale sur la mesure. Cette incertitude est très souvent donnée de la manière suivante :
∆X = ± a %* valeur mesurée ±b*résolution
L'utilisateur d'un appareil de mesure (ampèremètre, voltmètre...) a besoin de savoir quelle confiance il
doit accorder à son appareil. Le fabricant va lui indiquer, en guise de garantie, la classe de précision.
Exemple : Un ampèremètre de classe 1 est utilisé sur le calibre 500mA. Il donne une mesure de 240mA.
Classe 1 veut dire que l'incertitude relative sur une mesure égale au calibre (500mA) est de 1 %
Soit une incertitude absolue de 500mA x (1/100) = 5 mA
Cette incertitude absolue va s'appliquer sur toutes les mesures effectuées sur ce calibre.
La valeur exacte de la mesure est donc : 235mA < intensité < 245 mA
On remarque que les mesures les plus précises sont celles qui sont les plus grandes (les plus proches du
calibre)
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Les appareils électroniques et en particulier les appareils numériques plus précis que les appareils
analogiques. (Classe de précision plus faible). Mais leur affichage peut faire illusion.
Exemple : Pour une mesure de 125,3 mA effectuée sur un appareil numérique de classe 0,5 utilisé sur
le calibre 200mA l'incertitude absolue est 0,5 x 200mA = 1 mA
L'affichage des 1/10 est illusoire puisque la valeur exacte est comprise entre 124,3mA et 126,3 mA
Il ne faut pas confondre la résolution de l'appareil (0,1 mA) et l'incertitude absolue (1 mA)
La température est, au même titre que la pression, le volume, la longueur, etc.… un paramètre
définissant l'état d'un système physique ; cette température ne variant pas avec l'extension du système
est appelée "variable d'état intensive"
Une grandeur thermométrique est une grandeur physique (longueur, volume, résistance électrique, ...)
qui dépend de la température : G = f(q). Elle peut alors servir à la détermination de cette température
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2.1.2 Différents moyens de mesure
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Thermomètre à La température est évaluée par la Le premier Ces thermomètres
dilatation de solide déformation de 2 lames de métaux thermostat bilame fût sont très utilisés dans
différents, souples, montés par collage ou inventés par l'Anglais le domaine de la
soudure l'un contre l'autre, cette John Harrison (1693 - restauration ou de
déformation est accentuée car les métaux 1776) puis popularisé l'agro-alimentaire tels
choisis ont un coefficient de dilatation par le Français que les thermomètres
différents. Les métaux utilisés sont l'invar Bonnemain en 1777. de cuissons constitués
et le nickel, d'autres association sont Cette technique, d'un cadran à aiguille
possibles relativement simple, et d'une tige
est toujours utilisée métallique pour
de nos jours en pénétration dans la
thermométrie et viande
thermostat.
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Protection contre les
surintensités
Détecteur de niveau
de liquide
Thermocouples 2 métaux de nature différente sont reliés Les thermomètres à
ensemble par deux soudures formant thermocouples sont
Ainsi une jonction : très utilisés dans
l'industrie, les
laboratoires.
Une jonction dite "chaude" exposée à la
température à mesurer
Une jonction dite "froide" servant de Leur avantage est une
référence (maintenue à une température de grande polyvalence
référence de 0°C) avec un choix de
capteurs important,
des niveaux de
Ces 2 soudures forment ainsi un précisions dépendant
thermocouple qui génère une différence de la nature du
de potentiel proportionnelles à la thermocouple, en
différence de températures entre les 2 règle générale plus la
jonctions. Les thermocouples ne mesurent plage est grande
pas la température mais une différence de moins la précision est
température. La différence de potentiel bonne. leur prix est
s'exprime en volt ou mvolt, la mesure et raisonnable et en font
son degré de précision dépendent du ainsi des
voltmètre associé ainsi que de la nature thermomètres
des métaux constituant la jonction. Les extrêmement
thermomètres utilisant des thermocouples répandus.
sont bon marché avec une précision de +/-
0,5°C à +/- 2,5°C.
Le choix du thermocouple se fera par :
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noir à une émissivité =1). La mesure est Surfaces polies ou
simple mais est moins précise qu'un réfléchissante
thermomètre à contact
Thermographe Technique permettant d'obtenir l'image Bâtiment
thermique d'une scène observée dans le Utilisé pour
domaine spectrale de l'infra-rouge. On déterminer la qualité
parlera de thermographie infrarouge, d'isolation thermique
l'image est un thermogramme. Elle montre des bâtiments par des
une image de la température de surface, le prises de vue aérienne.
rayonnement infrarouge capté par la L'analyse permettra
caméra convertie en couleur afin de la d'en déduire les
rendre visible. investissements en
économie d'énergie à
réaliser.
Prévention du risque
d'incendie
Cette technique est
également utilisée
dans le diagnostic
d'installation
électrique permettant
de visualiser des
défauts sur des
composants sans
aucun contact, la
mesure s'effectue
durant le
fonctionnement.
Industrie
Contrôle de processus
industriel tel que four
industriel ou bien
maintenance, en effet,
la distribution de la
température peut
révéler un composant
déficient...
Médical
L'image permet
d'identifier des
anomalies telles que
traumatismes,
tendinites,
hyperthermie...
Météorologies
Très utilisé en
climatologie mais
aussi pour étudier les
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ressources de notre
planète, les
phénomènes
météorologiques
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2.2.2 Différents moyens de mesure
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Les psychromètres Un psychromètre est un Utilisé dans des
appareil de précision équipé chaînes de
de deux capteurs de production, des
température précis pour la contrôles d'hygiène,
détermination de toutes les des contrôles de
grandeurs d'humidité. L'un qualité
des capteurs est chaussé
d'un bas en coton, maintenu
humide en permanence par
un réservoir d'eau et refroidi
par un courant d'air.
Lorsque le ventilateur
intégré entre en service
après branchement de
l'alimentation, le capteur de
température ainsi humidifié
se refroidit d'une certaine
valeur selon la température Caractéristiques : Plage de
ambiante et l'humidité. De mesures : -10°C à +50°C -
cette différence de Précision : +/-1%
température
psychrométrique on déduit
grâce à la formule de
Sprung, la pression partielle
de vapeur et donc toutes les
grandeurs en relation avec
l’hygrométrie :
Pression de vapeur partielle
[mbar]: PV = PVS (TH) -
C · Pa · ( TS-TH)
C =
0.00066 · (1+0.00115 · TH)
Pa = Pression
atmosphérique [mbar]
Capteurs d'humidité
des matériaux
Tensiomètre
d'humidité du sol
Détecteur de présence
d'eau
Capteurs de point de
rosée
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2.3 Mesure de débit
1 vitesse
C’est la distance parcourue par un fluide en écoulement par unité de temps. Elle est exprimée généralement en
m/s.
2 Débit volumique
C’est le volume de fluide traversant une section de passage connue par unité de temps. Dans le S. I. Il est exprimé
en m3/s : Qv= Δv/Δt
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Débitmètres Le principe est basé sur la Dans le domaine
électromagnétiques loi d’induction industriel, les
électromagnétique de débitmètres
Faraday. Le fluide qui électromagnétiques
traverse le débitmètre sont utilisés
constitue un élément principalement dans
conducteur qui génère le traitement de l'eau
une tension induite par le et l'industrie de
champ magnétique process, les sciences
produit par deux bobines de la vie et
d’induction alimentées en l'agroalimentaire
courant alternatif.
Cette tension est
linéairement
proportionnelle à la
vitesse du passage du
fluide.
U = K*V*D*B
U (tension induite)
B (champ magnétique)
D (diamètre de la
conduite)
V (vitesse du fluide)
K (constante du capteur)
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Débitmètres à Un resserrement de la
organes conduite ou un
déprimogènes changement de direction
créent entre amont et
aval une différence de
pression ∆p liée au débit
par une relation de la
forme :
Q = K*(Δp)1/2
Q (débit volumique)
K (constante réelle)
Le débitmètre à pression
différentielle est
constitué de deux
dispositifs mécaniques
réunis par des tubes de
liaison :
▪ Un organe
déprimogène ou
élément
primaire, créant
la différence de
pression
▪ Un appareil de
mesure ou
élément
secondaire, pour
mesurer en
permanence cette
différence de
pression et pour
donner
automatiquement
la valeur du débit
instantanée.
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2.4 Autres mesures de base
Mesure de pression
Mesure de luminosité
Mesure de niveau
La mesure de niveau est une mesure continue, c’est-à-dire que le capteur et son conditionneur délivrent un signal
proportionnel au niveau de liquide dans le réservoir. A chaque instant l’opérateur connait exactement le volume
du liquide dans le réservoir.
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Capteurs de déformation, de force, de pesage, de couple
Jauges d’extensiométrie
Capteurs piézoélectriques
Capteurs de pression
Capteurs d’humidité
Capteurs magnétiques
Capteurs de température
Varistances
Thermocouples
Capteurs au silicium
Thermistances CTN
Thermistances CTP
Capteurs optiques
Photorésistances (LDR)
Phototransistors
Photodiodes
Diodes électroluminescentes
Fibre optique
Nous ne pouvons les traiter tous en détail, mais les différentes applications de la vie courante ou industrielles
nécessitent l’utilisation de nombreux types de capteurs.
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3 LES METHODES OPTIQUES DE MESURE
3.1 Introduction
Les méthodes traditionnelles de mesure de la vitesse du fluide (certaines présentées lors du précédent
chapitre), nécessitent l'utilisation d'une sonde afin d'accomplir les mesures. Aussi petites les sondes
soient-elles il est clair que leur présence perturbe tout de même l'écoulement. Ces méthodes sont dites «
intrusives ». De plus comme nous l'avons vu ces méthodes repose sur les liens entre température,
pression et vitesse. En effet la grandeur directement mesurée par ces dispositifs n'est jamais la vitesse à
proprement dite. Il nous faut donc trouver de nouvelles méthodes de mesure de vitesse non intrusives...
pour cela nous allons avoir recours à l'optique. Nous allons maintenant présenter plusieurs mesures de
vitesse par méthodes optique, ces méthodes sont non-intrusives et se font par ensemencement de
particules au sein du fluide.
3.2.1 Présentation
Mesure de la vitesse de particules entraînées par l'écoulement
Méthode
On crée un réseau de franges émis par un laser (interférence de deux faisceaux) et on essaye de déterminer la
fréquence de scintillement produit par une particule traversant ce réseau de franges.
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Partie réception
On reçoit la lumière diffusée par la particule
Figure :
3.2.3 Mesure
Signal issu du photomultiplicateur
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3.2.4 Interprétation des résultats, calcul de la vitesse
t = i / (V cos ) f = 1/ t = U / i
on a U= f*i
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3.3 Vélocimétrie par Images de Particules (PIV)
La vélocimétrie par images de particules est l'une des plus importantes techniques utilisées pour
déterminer le champ de vitesse d'un fluide.
Le principe est relativement simple.
On illumine une fine couche du fluide étudié par un rayonnement laser. Ainsi, lorsque les particules
traversent cette zone, elles diffusent la lumière qui peut être récupérée par un capteur (généralement une
caméra CCD).
Le traitement des images se fait aujourd'hui quasiment exclusivement à l'aide d'un ordinateur. Chaque
image est divisée en petites zones (fenêtre dont la taille est typiquement de 16 × 16 ou 32 × 32 pixels).
L'intercorrélation de deux fenêtres issues de deux images consécutives permet de déterminer le
déplacement des particules situées dans cette zone. Le résultat de cette opération permet d'obtenir des
cartes de vitesse instantanée donnant les deux composantes de la vitesse dans le plan éclairé par le laser.
L'utilisation de deux capteurs (CCD par exemple) regardant la même zone de fluide illuminée permet
d'obtenir les 3 composantes de la vitesse dans l'espace. (Principe de la stéréoscopie)
Différentes méthodes (PIV holographique, PIV tomoscopique) sont actuellement en développement.
Elles visent à déterminer les composantes de la vitesse dans un volume.
Ce vélocimètre se base comme son nom l'indique sur le principe de l'effet Doppler. Il faut illuminer le
fluide ensemencé de fines particules par un plan d'une onde électromagnétique dont la fréquence est
parfaitement connue (attention ne pas confondre avec une onde magnétique plane). Les particules vont
alors diffuser cette onde avec une fréquence différente, qui est mesurée et comparée à celle de l'onde
d'origine. La vitesse des particules, donc du fluide, peut être déterminée grâce à cette différence de
fréquence.
Remarque : la vélocimétrie Doppler est ici utilisée pour mesurer la vitesse de petites particules mais elle
peut aussi être utilisée pour mesurer la vitesse d'objets plus volumineux, voir le radar par effet Doppler.
Montage
On peut distinguer sur le schéma :
La source de l'onde qui est ensuite diffusée dans un plan ;
L'écoulement qui traverse le plan de l'onde ;
L'onde diffusée par les particules ;
Le système qui mesure la fréquence de l'onde diffusée ;
Le système qui compare les fréquences.
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Figure :
Détermination de la vitesse
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3.5 Spectroscopie de fluorescence
a) Principe
b) Dispositif de mesure et cellule à iode.
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4 CONDITIONNEMENT ET TRANSMISSION DU SIGNAL DE MESURE
Le filtre analogique limite la bande passante du capteur et évite ainsi la détérioration du rapport signal à
bruit. L’étage d’échantillonnage et de maintien prélève un échantillon du signal et le maintien constant
pendant la phase de conversion. La conversion analogique numérique (CAN) traduit le signal analogique
maintenue constant en grandeur numérique quantifiée sur n bits. Après traitement numérique, le signal
est converti en analogique par un convertisseur numérique analogique (CNA). Cette opération n’est pas
obligatoire puisqu’il existe des actionneurs qui peuvent admettre un signal numérique. Le filtrage de
sortie réduit les effets de modification du signal suite à la numérisation.
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4.2 Les types de conditionneur les plus généralement utilisés
Les signaux électriques issus de capteurs (thermocouples, ponts, jauges de contrainte...) sont
généralement de faible niveau. Il est donc nécessaire de les amplifier pour atteindre des valeurs
compatibles avec les outils de mesure modernes (chaîne de mesure numérique). La mesure doit être
significative, même en environnement perturbé (perturbations électriques, thermique, lumineuse, autre
grandeur d'influence...). La technique de conditionnement peut participer au rejet des perturbations et
grandeurs d'influence. Le conditionnement de la mesure consiste à rendre exploitable la mesure issue du
capteur. L’association capteur-conditionneur détermine le signal électrique et ses caractéristiques. On
effectue une adaptation de la source du signal à la chaîne de mesure complète.
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On utilisera des dispositifs à forte impédance d’entrée de manière à obtenir une tension en sortie du
conditionneur aussi proche que la tension en sortie du capteur. Suiveur simple, suiveur /amplificateur,
amplificateur différentiel.
Exemple de montage avec une très faible impédance d’entrée. V+-V- = 0 qui implique que Izc= 0
Capteur source de charge (exemple : capteur piézo-électrique)
On utilise un convertisseur charge-tension qui réalise la mise en court-circuit des électrodes du capteur.
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Figure : convertisseur charge/tension : amplificateur de charges
Ce capteur donne une image du mesurande par l’intermédiaire d’une impédance. On associe donc
toujours une source externe de tension ou de courant au capteur.
Deux grands principes de conditionneurs peuvent être employés :
Montage en pont : on récupère alors une tension proportionnelle au mesurande.
Montage oscillant : la fréquence du signal de sortie est modulée par le mesurande.
Les ponts de mesure sont utilisés dans les applications suivantes :
• capteur de couple ou de pression. La grandeur physique mesurée engendre une variation de la résistance
d’un ou de plusieurs éléments du pont de Wheastone. Une mesure de la tension différentielle aux bornes
du pont délivre une tension proportionnelle à la grandeur physique à mesurer.
• la quantité de carburant injectée dans un moteur thermique dépend de la masse de l’air et du débit de
l’air (débit massique). Le débit massique est déterminé par un montage en pont de Wheastone. Un
élément de ce pont est chauffé et son refroidissement par l’air aspiré est proportionnel au débit massique.
Une mesure de la tension différentielle aux bornes du pont délivre une information sur le débit massique.
• capteur magnétique. Avec des magnétorésistances, la résistance est dépendante du champ magnétique
appliqué.
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4.2.2.1 Polarisation des capteurs par une tension
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Capteur résistif (exemple : sonde température PT100)
Montage dit « potentiométrique » (diviseur de tension)
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Montage en pont de wheastone complet
Une polarisation par un courant est préférable à une polarisation par une tension quand on cherche à
s’affranchir des résistances de contact et des résistances de liaison.
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Circuit demi pont
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4.3 Choix d’une carte d’acquisition
4.3.2.1 Le format
On distingue les cartes d’acquisition par leurs connecteurs (slots) à format PCI, USB, firewire…
4.3.2.2 Le nombre d’entrées analogiques
Voie d’acquisition
4.3.2.3 La fréquence max d’échantillonnage
4.3.2.4 Le nombre de sorties analogiques
Si l’on doit effectuer les opérations de contrôle/régulation
4.3.2.5 La résolution des convertisseurs A/N (entrées analogiques) et N/A (sorties analogiques)
4.3.2.6 Le nombre d’entrées numériques
Si on doit gérer les capteurs T. O. R
4.3.2.7 Le nombre de sorties numériques
Si l’on désire enclencher les actionneurs, alarmes
4.3.2.8 Les fonctions supplémentaires
Telles que les compteurs, les commandes de relais
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5 Introduction à un logiciel d’instrumentation virtuelle (LabVIEW)
1. Présentation du logiciel.
2. structure d’un programme sous LabVIEW.
3. classes de commande de base.
4. Exemples de programmes.
5. communication matérielle sous LabVIEW.
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BIBLIOGRAPHIE
ANNEXE
Effet Hall Un matériau, généralement semi-conducteur et sous forme de plaquette, est parcouru par un courant I
et soumis à une induction B faisant un angle θ avec le courant. Il apparaît, dans une direction perpendiculaire à
l’induction et au courant une tension vH qui a pour expression :
vH=KH·I·B·sinθ
Où KH dépend du matériau et des dimensions de la plaquette. Application : un aimant lié à l’objet dont on veut
connaître la position détermine les valeurs de B et θ au niveau de la plaquette : la tension vH, qui par ce biais est
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fonction de la position de l’objet en assure donc une traduction électrique (figure 1.3f).
Figure : Exemples d’application d’effets physiques à la réalisation de capteurs actifs :(a) thermoélectricité, (b)
pyroélectricité, (c) piézoélectricité, (d) induction électromagnétique, (e) photoélectricité, (f) effet Hall.
b) Chaîne de mesure
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