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1. Introduction
Canal de transmission
Emetteur Milieu traversé Récepteur
Antenne Antenne
Rayons Gamma γ
Ils sont dus aux radiations émises par les éléments radioactifs. Ces rayons sont très dangereux
pour les cellules vivantes (transition dans le noyau atomique).
Rayons X
Découverts pas Rontgen en 1895, ils sont moins nocifs que les rayons γ mais sont aussi très
énergétiques (124 eV-124 keV, transition des électrons internes de l’atome). Ils traversent plus
ou moins la matière et sont utilisés en médecine pour la radiographie, dans l’industrie (contrôle
de bagage dans le transport aérien) et dans la recherche pour l’étude de la matière (rayonnement
synchrotron).
Rayons ultra-violets UV
Ils restent assez énergétiques (3,2 eV-124 eV, transition des électrons de valence de l’atome).
Ces rayons sont nocifs pour la peau. Une grande part des UV est stoppée par l’ozone. Ils sont
classés en 3 catégories :
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UV-A : responsables d’un bronzage rapide ;
UV-B : à l’origine du bronzage retardé (24 à 48h) ;
UV-C : proches des rayons X. En exposition prolongée sur les êtres vivants, ce
rayonnement est cancérigène.
Visible
(1,6 eV-3,2 eV, transition des électrons de valence de l’atome). Il se répand sur une partie étroite
du spectre EM. On peut distinguer l’ensemble des couleurs de l’arc en ciel du bleu au rouge.
- Rouge : 622-780 nm ;
- Orange : 597-622 nm ;
- Jaune : 577-597 nm ;
- Vert : 492-577 nm ;
- Bleu : 455-492 nm ;
- Violet : 390-455 nm.
Infrarouge
(1,24 - 1,6 eV, vibration moléculaires, oscillation des particules). C’est un rayonnement émis
par tous les corps dont la température est T > 0°K (-273°C). Il est divisé en 4 catégories :
- Le proche infrarouge (780 - 1600 nm) : utilisé en télédétection pour différencier les
surfaces naturelles. Il Permet de distinguer les surfaces végétalisées des surfaces
minérales.
- L’infrarouge moyen (1,6 - 4 μm) : permet d’étudier les teneurs en eau des surfaces, il est
utilisé en agriculture et foresterie. L’atmosphère est en grande partie opaque aux
rayonnements du moyen infrarouge qui sont absorbés par la vapeur d’eau.
- L’infrarouge thermique (4 - 15 μm) : ce rayonnement dépend des propriétés d’émissivité
des surfaces et des capteurs satellitaires mesurant la température apparente des objets. En
effet, une partie du rayonnement visible et proche infrarouge provenant à la surface de la
terre est absorbée par les objets, puis réémise sous forme de chaleur à une plus grande
longueur d’onde.
- L’infrarouge lointain (15 – 100 μm) : ce rayonnement est utilisé pour étudier la formation
de galaxies et des étoiles. Les détecteurs appelés bolomètres sont utilisés pour mesurer
l’intensité du rayonnement IR émis par les corps célestes.
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Microondes (hyperfréquences)
- Bande SHF (ondes centimétriques, 1 cm - 10 cm) : leur propagation est en ligne droite.
La possibilité de focaliser en pinceau étroit à l’émission comme à la réception permet des
liaisons très fiables avec des puissances modestes tout en garantissant une certaine
confidentialité (liaisons Hertziennes, TV par satellites, etc.). Certaines bandes sont
absorbées par des molécules présentes à l’atmosphère et sont utilisables pour les télécoms,
par exemple la bande de 2,45 GHz absorbée par les molécules d’eau et utilisée pour les
fours microondes.
Il faut noter également que les détails de l’ordre de quelques centimètres peuvent être mis
en évidence dans un écho de radar notamment.
- Bande EHF (ondes millimétriques, 1mm – 1 cm) : la propagation de ces ondes est plus
délicate car cette bande comporte un grand nombre de bandes d’absorption des
composantes de l’atmosphère terrestre. Cependant, quelques fenêtres de transparence
existent et autorisent la conception des systèmes de vision électronique comme le radar
anticollision pour automobile (vers 95 GHz).
Ondes radio
(Quelques eV, oscillations d’électrons d’un circuit électrique) elles sont subdivisées en 4
sous-bandes :
- Les ondes longues (ondes kilométriques ou grandes ondes, 1 – 10 km) : où l’on constate
deux types de propagation :
Par courant tellurique (ondes de sol) : la portée est directement liée à la puissance
d’émission et à la bande passante de réception. Avec de très grandes puissances (>1 MW
et une bande passante étroite de l’ordre de Hz) alliées à des modes de démodulation
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sophistiqués, on peut même atteindre des très grandes portées autorisant des
communications lointaines (avec des sous-marins en plongée par exemple)
Par réflexion sur l’ionosphère des ondes : la portée est d’autant plus faible que
le taux d’ions est plus fort (réflexion à basse altitude) et la fréquence basse. Les taux
d’ions dépendent de l’activité solaire (périodique de période moyenne d’une douzaine
d’année) et de l’heure. On trouve dans ces longueurs d’ondes des émetteurs horaires (DCF
à 7,7 km), une bande de diffusion (G.O) et d’autres signaux destinés en particulier à la
localisation.
- Les ondes moyennes (ondes hectométrique, 100 m-1 km) : on y trouve le même type de
propagation ; comme l’altitude de réflexion augmente avec la fréquence. La portée par
réflexion est plus grande surtout la nuit. On trouve dans cette bande des signaux de
localisation, une bande de radiodiffusion (P.O), une bande dite chalutiers où se trouve les
fréquences destinées au S.O.S (2182 kHz).
- Les ondes courtes (ondes décamétriques, 10 -100m) : les conditions de propagation y sont
très fluctuantes et dépendent de l’heure, de la saison, de la période d’activité solaire.
D’une manière générale, les ondes assurent une propagation directe (propagation à courte
distance), soit après pénétration dans l’ionosphère, un retour sur terre à une distance
d’autant plus grande que la fréquence est grande (propagation à longue distance). A partir
d’une certaine fréquence (fonction de nombreux paramètres, les ondes ne retombent plus
au sol, la propagation à grande distance disparait. Un très grand nombre de services
utilisent cette bande de fréquence (radio-télécom., télécom., etc)
- Les ondes de très haute fréquence (ondes métriques, VHF, 1 -10m) : la réflexion sur
l’ionosphère y est généralement impossible. La propagation se fait de manière presque
rectiligne et se limite à l’horizon. Les liaisons y sont très faibles et la portée dépend
principalement de l’altitude des antennes d’émission et de réception. C’est grâce à la
transparence de l’ionosphère que les fréquences les plus basses permettent des liaisons
par satellites.
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α α
3.1. Réflexion
C’est un brusque changement de direction d’une onde à l’interface de deux milieux. Après
réflexion, l’onde reste dans son milieu de propagation initial et son angle de réflexion est égal
à celui de l’incidence.
3.2. Réfraction
C’est la déviation d’un rayon lorsqu’il passe d’un milieu d’indice de réfraction n1 à un
autre d’indice de réfraction n2.
3.3. Diffraction
C’est le comportement des ondes lorsqu’elles rencontrent un obstacle ou une ouverture.
3.4. Absorption
L’absorption a lieu quand le rayonnement cède une partie ou toute son énergie au milieu
avec lequel il rentre en contact (molécules), ceci conduit à une atténuation du signal dans la
direction de propagation du rayonnement.
3.5. Diffusion
C’est la déviation du rayon dans diverses directions par une interaction avec d’autres
objets.
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4. Influence de la terre et de l’atmosphère sur la propagation des ondes
Hertziennes
Les ondes peuvent se propager de trois façons entre un émetteur et un récepteur :
A la surface de la terre (onde de sol) ;
Dans la basse atmosphère (onde directe) ;
Par réflexion sur l’ionosphère (onde d’espace).
Pour les ondes métriques et centimétriques, seul le second type de propagation est
possible.
Lorsque l’émetteur et le récepteur sont situés l’un à la surface de la terre et l’autre à bord
d’un satellite, il faut tenir en compte de l’influence de toutes les couches de l’atmosphère qui
sont traversées.
𝜺 𝝈
𝜺𝒆𝒓 = 𝜺 − 𝒋 𝝎𝜺 (1.1)
𝟎 𝟎
La fréquence de transition pour laquelle les amplitudes du terme réel et imaginaire sont
égales est donnée par :
𝝈 𝟏𝟖𝝈
𝒇𝒕𝒓 = 𝟐𝝅𝜺 = (𝑮𝑯𝒛) (1.2)
𝜺𝒓
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Exemple
-L’eau de mer se comporte comme un conducteur pur, pour : f < 900 MHz.
Elle est limitée en altitude par une surface fictive appelée tropopause dont la hauteur est
plus faible au voisinage des pôles qu’à l’équateur. Dans les régions tempérées, son altitude
oscille entre 7 et 14 km, suivant les conditions atmosphériques. La troposphère peut être
considérée comme un diélectrique pur, sauf aux ondes les plus courtes (cm, mm) pour lesquelles
elle peut être plus ou moins absorbante. La température, l’humidité et la pression y varient de
façon sensible en fonction du lieu et du temps, il en résulte une variation de l’indice de
réfraction.
𝒏 = 𝒏𝟎 + 𝑩. 𝒉 (1.5)
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b. Atmosphère standard
Conditions moyennes :
𝑑𝑃 𝑑𝑇 0,25
= −0,0033, 𝑑ℎ = −0,009, 𝐵 = −
𝑑ℎ 𝑅0
𝒉
D’où : 𝒏 = 𝒏𝟎 − 𝟎, 𝟐𝟓 𝑹 (1.6)
𝟎
c. Atmosphère de référence
Dans le premier kilomètre, cette atmosphère de référence est très proche de l’atmosphère
standard.
M’(s’)
ϕ’
M2 ϕ 2’
ϕ2
h2 n3 ϕ
M1 ϕ 1’
M(s)
n2
ϕ1 h1
n1
R0
O
(a) (b) O
Figure 1.4 : Propagation dans l’atmosphère (a) milieu stratifié, (b) milieu régulier.
𝑛1 𝑐𝑜𝑠𝜑1 = 𝑛2 𝑐𝑜𝑠𝜑1 ′
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Dans le triangle OM1M2 :
̂
𝑠𝑖𝑛𝑂𝑀1 𝑀2 ̂
𝑠𝑖𝑛𝑂𝑀2 𝑀1
=
𝑂𝑀2 𝑂𝑀1
𝑐𝑜𝑠𝜑1 ′ 𝑐𝑜𝑠𝜑2
=𝑅
𝑅0 +ℎ2 0 +ℎ1
𝝋′ −𝝋 𝒅𝝋
𝝈= = 𝒔𝒊 𝑴′ → 𝑴 (1.10)
𝒔′ −𝒔 𝒅𝒔
𝑑ℎ
En tenant compte à ce que : 𝑠𝑖𝑛𝜑 = , et des approximations : n ≈ 1, cosφ ≈ 1, (les angles
𝑑𝑠
φ restent inférieurs à 10° du fait que nous ne considérons que les trajectoires situées au voisinage
de la terre). Dans ces conditions, et en négligeant h<<R0 :
𝒅𝒏 𝟏
+𝑹 =𝝈 (1.12)
𝒅𝒉 𝟎
Soit une antenne dont la direction de rayonnement maximal est parallèle à la surface de
la terre.
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𝑑𝑛 1
- Si = − = −156. 10−6 → 𝜎 = 0→Les trajectoires sont parallèles à la surface de
𝑑ℎ 𝑅0
la terre.
𝑑𝑛
- Si 𝑑ℎ > −156. 10−6 → 𝜎 > 0→dφ > 0 pour ds > 0, La trajectoire s’écarte de la terre,
𝑑𝑛
en particulier si 𝑑ℎ = 0→Les trajectoires sont des lignes droites.
𝑑𝑛
- Si 𝑑ℎ < −156. 10−6 → 𝜎 < 0→ La trajectoire se rapproche de la terre.
𝑑𝑛 Infra-réfraction
=0
𝑑ℎ -39.10-6
𝑑𝑛
−156. 10−6 < < −39. 10−6
𝑑ℎ
Supra-réfraction
-156.10-6
Guidage
𝑑𝑛
- Si > −39. 10−6 →Infra-réfraction.
𝑑ℎ
𝑑𝑛
- < −39. 10−6 →Supra-réfraction avec possibilité d’obtenir un guidage d’onde si
𝑑ℎ
𝑑𝑛
de plus : 𝑑ℎ < −156. 10−6 .
Il est possible de définir deux cas fictifs équivalents au cas réel (figure 1.6) dans lesquels
la trajectoire de propagation est rectiligne ou la surface de la terre est plate, pourvu que σ soit
conservée. Ainsi, les concepteurs de liaisons de télécommunication ou de radar disposent d’un
modèle équivalent dans lequel tout point de la trajectoire se trouve à la même hauteur hQ au-
dessus de la terre que dans le cas réel.
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Q R E R
E
hQ Q
h1 h2 h2
h1
hQ
𝑅0 ′ > 𝑅0
(a) (b)
Figure 1.6 : Cas équivalents au cas réel (a) avec trajectoire rectiligne, (b) avec terre plate.
Notons (σ’, n’, R0’) les paramètres notés (σ, n, R0) dans le cas réel.
𝒅𝒏′ 𝟏
+ 𝑹 ′ = 𝝈′ (1.13)
𝒅𝒉 𝟎
𝑑𝑛′
La trajectoire étant rectiligne, n’=cte, ceci implique que : = 0.
𝑑ℎ
Comme la courbure relative de la trajectoire doit être la même dans le cas équivalent que
dans le cas réel, ceci induit à : σ’ = σ.
𝟏 𝟏 𝒅𝒏
= 𝑹 + 𝒅𝒉 (1.14)
𝑹𝟎 ′ 𝟎
𝑑𝑛 0,25
(Dans les conditions atmosphériques normales : 𝑑ℎ = − ).
𝑅0
𝒉
𝒏" = 𝒏 + 𝑹 (1.18)
𝟎
Cette relation donne la valeur que l’on doit prendre pour l’indice modifié de l’atmosphère.
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degrés sur quelques dizaines de mètres, soit directement au-dessus du niveau zéro, soit entre
deux altitudes h1 et h2. Il peut aussi exister une couche d’évaporation importante sur quelques
dizaines de mètres.
h h
h h
h2
h2
h1 h1
Figure 1.7 : Variations de n et trajets des rayons dans le cas : (a) d’une couche de super-
réfraction située entre 0 et h, (b) entre h1 et h2.
Dans ces deux cas, il se produit une variation anormale de n et dn/dh peut devenir <-156.
10-6. Par conséquent, la courbure des rayons est plus forte que celle de la terre et les rayons sont
donc rabattus vers sa surface (super-réfraction) sur laquelle ils peuvent éventuellement se
réfléchir. Il peut ainsi s’établir, par une suite de réflexions successives, une sorte de propagation
guidée appelée : propagation par conduit.
Il se peut aussi qu’une brusque variation de n se produise dans l’atmosphère à une hauteur
h0. Il s’établit un feuillet horizontal qui provoque une réflexion partielle ou une réfraction
anormale des ondes arrivants sous une incidence rasante.
Feuillet Feuillet
Figure 1.8 : Influence d’un feuillet atmosphérique sur la propagation des ondes.
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Il en résulte un affaiblissement important ou une interruption de la liaison qui ne pourra
être établie que lorsque le feuillet aura disparu ou sera déplacé.
Ces couches d’inversion, et ces feuillets ne peuvent apparaître que si l’atmosphère est
calme et sujette à des variations de températures et ou d’humidité importantes. De telles
conditions se produisent au-dessus de la mer ou des plaines régulières. Plutôt au lever et au
coucher du soleil. Elles sont rares dans les régions tempérées (sauf au-dessus de la mer,
notamment la Méditerranée) mais sont fréquentes sous certains climats tropicaux ou
équatoriaux.
L’emploi simultané de ces deux méthodes, permet d’avoir le choix entre quatre signaux,
pour assurer une sûreté totale de la liaison.
o Les nuages et les brouillards qui contiennent des gouttelettes d’eau très fines ne
produisent par les phénomènes de diffusion importante.
o La glace atténue très peu, l’atténuation dépend de la proportion d’eau qui y existe sous
une forme liquide.
o Les gaz contenus dans l’atmosphère peuvent produire une absorption (figure 1.9).
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Figure 1.9 : Courbes d’atténuation atmosphérique.
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Supposons que la distance d (entre E et R) est assez faible pour que l’on puisse négliger
la courbure de la terre.
E
r
R
h2 r2 r1
r' h1
T
d
Pour calculer l’amplitude relative de Er et de E0, il faut tenir compte des deux faits
suivants :
𝒓′ −𝒓
𝝋′ = 𝟐𝝅 (1.20)
𝝀
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𝒓
𝑬𝒎 = 𝑬𝟎 (𝟏 − 𝜞 ) (1.23)
𝒓′
Il y a donc dans l’espace une variation du champ reçu avec une succession périodique des
maxima et des minima. Pour calculer cette périodicité, compte tenu de ce que h1, h2 << d, nous
ferons l’approximation suivante :
𝒉𝟏 𝒉𝟐
𝝋′ = 𝟒𝝅 (1.24)
𝝀𝒅
𝝀𝒅
D’où : 𝚫𝒉𝟐 = (1.25)
𝟐𝒉𝟏
𝝀𝒅𝟐
D’où : 𝚫𝒅 = 𝟐𝒉 (1.26)
𝟏 𝒉𝟏
E r R
r1 r2
h1 h2
θ θ
d1 d2
E’ R’
R0’
α2
α1
𝑟1 0 𝑅 ′
= 𝑐𝑜𝑠(𝜃+𝛼
𝑠𝑖𝑛𝛼1 1)
𝑟2 0 𝑅 ′
= 𝑐𝑜𝑠(𝜃+𝛼
𝑠𝑖𝑛𝛼2 2)
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𝑟 2 = 𝑟12 + 𝑟22 + 2𝑟1 𝑟2 cos(2𝜃)
𝟐 𝒓𝟏 𝒓𝟐 −𝟏/𝟐
𝑫 = |𝟏 + 𝑹 ′ | (1.29)
𝟎 𝒔𝒊𝒏𝜽 𝒓𝟏 +𝒓𝟐
θ
Hsinθ
H θ H
Figure 1.12 : Influence des irrégularités du sol sur une onde incidente.
Soit H la dimension verticale moyenne de ces irrégularités. Pour une onde, dont la
direction de propagation fait un angle θ avec la verticale. H sinθ est la projection de H
perpendiculairement à la direction de propagation. Ainsi que l’a montré Lord Rayleigh, on n’a
le droit de négliger ces irrégularités que lorsque H sinθ << λ et plus précisément si H sinθ <
λ/120.
4.4.4. Evanouissement
La différence de phase relative entre rayon direct et réfléchi est Δ𝜑 = 2𝜋(𝑟2 − 𝑟1 )/𝜆
avec : 𝜆 = 𝜆0 /𝑛. Une variation de l’indice de réfraction des couches où s’effectue la
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propagation entraîne une variation n(r2-r1) ; ces variations sont, en général, de quelques
décimètres, exceptionnellement de quelques mètres. Il en résulte qu’elles seront sans effet sur
les ondes décamétriques et supérieures, mais affecteront surtout les ondes métriques et
inférieures. Le champ reçu présentera alors une suite de variations à la cadence de celles de n.
Pour éviter ces évanouissements, on peut utiliser la réception en diversité d’espace à l’aide de
deux antennes suffisamment espacées, à moins qu’il ne soit possible d’éliminer le rayon réfléchi
en plaçant l’antenne de réception de telle sorte qu’un obstacle se trouve entre elle et le point de
réflexion, même s’il doit intercepter un peu le premier ellipsoïde de Fresnel.
M2 θ2
M1 θ1
O M0 P
M1’ M0P=r0
M1P=r1
M2’
M2P=r2
𝟏 𝒆−𝒋𝒌𝒓
𝑬(𝑷) = 𝝀 ∫𝒔𝒑𝒉è𝒓𝒆 𝑬(𝑴)𝑲(𝜽) 𝒅𝑺 (1.30)
𝒓
1+𝑐𝑜𝑠𝜃
𝐾(𝜃) = , 𝑓𝑎𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑑′𝑜𝑏𝑙𝑖𝑞𝑢𝑖𝑡é
2
⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ 𝑀𝑃,
𝑟 = 𝑀𝑃, 𝜃 = (𝑂𝑀, ⃗⃗⃗⃗⃗⃗⃗ )
Décomposons le champ total sur la base de zones de Fresnel qui sont réparties à la surface de
la sphère.
En prenant sur la sphère des points de référence M0, M1, M2, M1’, M2’,…tel que :
o M0P = r0 ;
o M1P = M1’P = r0+λ/2 = r1
o M2P = M2’P = r0+λ = r2 …
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Définissons des zones de la sphère délimitées par ces points de référence :
Si nous prenons comme référence de phase des champs rayonnés en P, la phase du champ
rayonné par la source d’Huygens qui se trouve en M0, nous avons pour les zones S1, S2, S3 …une
phase moyenne des champs rayonnés qui vaut respectivement : -π/2, -3 π /2, -5 π /2 …
E1
E2
E3
E4
E5
E6
E7
R = E1/2
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𝐸1
Si l’obstacle bouche toutes les zones : 𝐸(𝑃) = 𝑒 −𝑗𝜋/2 , cette valeur du champ
4
A
3E1/4
E1/2
E1/4 B
h1 h2 h3 h
Figure 1.15 : Variation du champ reçu en fonction de la distance entre l’obstacle et ligne
droite OP.
Chaque fois qu’une demi-zone de Fresnel est dégagée, la courbe passe par un maximum
ou un minimum selon que la contribution de cette zone s’effectue en phase ou en opposition de
phase avec celle de la première zone. On remarque que l’enveloppe des maxima est
décroissante, celle des minima est croissante et qu’à la limite, elles tendent toutes les deux vers
la valeur E1/2 qui correspond au champ produit en R lorsque l’onde se propage en espace libre.
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𝒅 𝒅
𝒓 = √𝒅 𝟏+𝒅𝟐 𝝀 (1.33)
𝟏 𝟐
E d1 r d2 R
L’expérience montre que l’on a intérêt à opérer en ondes centimétriques plutôt qu’en
ondes métriques, où les hauteurs nécessaires pour dégager le premier ellipsoïde de Fresnel
pourraient être trop importantes.
Cette densité électronique diminue la nuit, elle est également sujette à des variations
saisonnières et un-décennales, en liaison avec le cycle d’environ 11 ans qui s’observe dans
l’activité solaire. Les effets de l’ionosphère sur une onde électromagnétique de très haute
fréquence sont : la réfraction, la rotation du plan de polarisation et l’atténuation.
4.6.1. Réfraction
A cause de la variation de l’indice de réfraction de l’ionosphère avec la hauteur, il en
résulte une certaine courbure des trajectoires (figure 1.17). Ceci a pour effet :
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Δap S
Parcours direct en ligne droite Δr
Parcours réel
o Un écart angulaire entre la direction réelle Δr d’une source et la direction apparente Δap
d’arrivée des ondes. Cet écart dépend de la fréquence, de l’angle d’élévation de la
trajectoire et de l’altitude du satellite. Il passe par un maximum pour une altitude
d’environ 550 km et pour un angle d’élévation de 4 à 5°. Il est alors de 0,35° pendant le
jour, pour f = 100 MHz et il tend à compenser l’effet de réfraction dû à la traversée de
l’atmosphère. Au-delà d’environ 200 MHz, l’écart angulaire dû à l’ionosphère est
toujours inférieur à celui dû à la troposphère.
o Un écart sur la distance qui est la différence de longueur entre le parcours réel et le
parcours en ligne droite. Il cause une variation du temps de propagation, d’où une
distorsion des signaux transmis. Ceci a pour effet de limiter la bande passante
transmissible.
2𝜋
Δ𝜑 = 𝜆
∫𝐿 (𝑛2− 𝑛1 )𝑑𝑠
L’angle de rotation de la polarisation est : Δφ/2. Cet angle est très grand en ondes
métriques et décimétriques, ce qui nécessite l’emploi de la polarisation circulaire pour les
liaisons avec les satellites. Par contre au-delà de quelques GHz, il devient possible d’utiliser la
polarisation linéaire.
UEF1121-CHAPITRE 1 23
4.6.3. Atténuation
Pour un trajet vertical, l’atténuation est donnée par :
𝟏,𝟏𝟔.𝟏𝟎−𝟑
𝑨𝒗 (𝒅𝑩) = ∫𝑳 𝑵. 𝝊 𝒅𝑺 (1.34)
𝒇𝟐
Lors des aurores boréales qui se produisent aux latitudes élevées, l’atténuation
ionosphérique peut exceptionnellement atteindre 4 à 5 dB à 100 MHz.
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