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&
ENERGETIQUES INDUSTRIELS
Synthèse de Cours & Applications
Lakdar
KAIROUANI
&
Ezzedine
NEHDI
Préambule
L’utilisation rationnelle de l’énergie et l’exploitation des ressources énergétiques
non conventionnelles et renouvelables pour subvenir à des besoins variés et grandissant de
l’énergie sous ses différentes applications, l’ingénieur est appelé à concevoir et réaliser des
systèmes appropriés.
Pour pouvoir le faire, l’ingénieur doit maîtriser tous les outils de production et de
transformation de l’énergie.
C’est dans ce contexte que nous présentons cet ouvrage qui servira de guide pour
l’ingénieur dans ses réflexions énergétiques de conception des nouveaux systèmes
thermiques et énergétiques industriels qui lui permettra :
Dans le chapitre 2, on traite les turbines à gaz, puis les turboréacteurs (chapitre 3).
Les turbines à vapeur font l’objet du chapitre 4.
Les systèmes frigorifiques nécessitent de l’énergie, pour cela nous avons considéré
les systèmes à compression de vapeur (chapitres 5 et 6) et les systèmes qui requièrent de la
chaleur à savoir les systèmes à absorption (chapitre 7).
2
Tables des Matières
4
5-3- Le diagramme de Mollier ............................................................... 132
5-3-1- Description du diagramme de Mollier .................................... 132
5.3..2- Représentation graphique du cycle frigorifique théorique ..... 140
5.4- Bilan thermique d’une machine frigorifique ................................. 146
Chapitre 6 ................................................................................................... 150
Systèmes à compression de vapeur étagés ................................................. 150
6.1. Systèmes bi étagés........................................................................... 150
6.1.1. Injection dans le réservoir d’une partie du fluide en évaporation
............................................................................................................ 152
6.1.2. Compression et détente étagées ............................................... 154
6.1.3. Choix de la pression intermédiaire ........................................... 156
6.1.4. Cycle en cascade ..................................................................... 157
6.2. Installation frigorifique à plusieurs postes de froid ........................ 159
6.2.1. Installation frigorifique à deux évaporateurs avec détendeur
individuel ........................................................................................... 159
6.2.2. Installation frigorifique à deux évaporateurs avec détente
multiple .............................................................................................. 160
6.2.3. Système à deux évaporateurs à détente multiple et à
compresseur individuel ...................................................................... 161
Chapitre 7 ................................................................................................... 163
Systèmes frigorifiques à absorption ........................................................... 163
7.1 Introduction ...................................................................................... 163
7.2 Principe de fonctionnement............................................................. 163
7.2.1 Diagramme d’Oldham .............................................................. 166
7.2.2 Exemple d’installation utilisant le couple NH3/H2O............... 167
7.2.3 Exemple d’installation utilisant le couple H2O/LiBr ................ 167
7.3 Installations combinées et à multiple étages ................................... 169
7.3.1 Installations combinées ............................................................. 169
7.3.2 Système à deux étages .............................................................. 170
7.3.3 Autres systèmes à multi-étages ................................................. 174
7.4 Les corrélations ................................................................................ 180
7.4.1 Relation entre la pression, le titre et la température .................. 180
7.4.2 Relation entre l’enthalpie liquide, le titre et la température ...... 181
5
7.4.3 Relation entre le titre de la solution pauvre, la pression et le titre
de la solution riche ............................................................................. 182
7.4.4 Relation entre l’enthalpie vapeur d’ammoniac, le titre de la
solution pauvre et la température ....................................................... 184
7.5. Cycle moteur de Kalina ................................................................... 186
Chapitre 8 ................................................................................................... 188
Les échangeurs de chaleur ......................................................................... 188
8.1. Introduction ..................................................................................... 188
8.2. Les échangeurs tubulaires simples ................................................. 189
8.2.1. Conventions ............................................................................. 190
8.2.2. Expression du flux échangé ..................................................... 190
8.2.2.2. Coefficient global d’échange........................................................ 191
8.2.3. Fonctionnement à Co-courant : .................................................... 192
8.2.4. Fonctionnement à contre courant : ............................................... 194
8.3. Les échangeurs à faisceaux complexes ......................................... 196
8.4. Efficacité d’un échangeur ............................................................... 201
8.5. Nombre d’unité de transfert ............................................................ 202
8.5.1. Définition ................................................................................. 202
8.5.2. Relation entre le NUT et l’efficacité 𝛆 ..................................... 202
8.5.2. 1. Echangeur à co-courant .............................................................. 202
8.5.2. 2. Cas de l’échangeur à contre courant .......................................... 204
8.5.3. Exemple d'application ..................................................................... 208
8.6. Exercices d'application .................................................................... 211
Annexe A ................................................................................................... 219
Annexe B.................................................................................................... 234
6
Notions de base
Bilans énergétiques des systèmes ouverts & Second Principe
surface
Limites du système
me ms
Figure 1
La masse élémentaire δ me, pénètre dans le système et la masse élémentaire
δ ms, en sort.
La variation de la masse du système (dmsys) s’exprime comme suit :
dmsys = δ me - δ ms (1)
dm
sy s = e – m
m s (2)
dt
δm
= lim
où m
δt0 δt
dm
M N
Si on a M entrées et N sorties : sy s =
dt
i 1
ei -
m
j 1
sj
m (3)
7
1-2- Conservation de l’énergie
La variation de l’énergie totale pour de tel système s’écrit :
d(U+Ec+Ep)sys= δ me(u+ec+ep)e- δ ms(u+ec+ep)s+ δ Q+ δ W (4)
Xe Xs
Wsystème
Figure 2
A l’entrée, on a : δ We = Fe δ Xe = Pe Ae δ Xe = Peve δ me
Ae est la surface d’entrée et ve est le volume spécifique.
A la sortie, on a : δ Ws = Fs δ Xs = Ps As δ Xs = Ps vs δ ms
As est la surface de sortie.
δ We est gagné par le système tandis que δ Ws est perdu par le système.
On notera : δ We = Peve δ me et δ Ws = - Ps vs δ ms
δ We + δ Ws = δ Wf est appelé travail de l’écoulement.
Le reste du travail est appelé travail du système (lié à la présence d’un arbre
dans le système), noté δ Wsys
Le travail total sera donc : δ W = δ Wf + δ Wsys
8
L’équation de conservation de l’énergie devient :
d(U+Ec+Ep)sys= δ me(u+Pv+ec+ep)e- δ ms(u+Pv+ec+ep)s+ δ Q+ δ Wsys (5)
Sachant que (u + Pv = h), on peut exprimer l’équation de conservation de
l’énergie en fonction de l’enthalpie, comme suit :
d(U+Ec+Ep)sys= δ me(h+ec+ep)e- δ ms(h+ec+ep)s+ δ Q+ δ Wsys (6)
Si on divise le tout par (dt), on obtient l’équation suivante :
d(UEc Ep ) +W
sy s
sys = m s (h+ec+ep)s+ Q
e (h+ec+ep)e- m (7)
dt
Pour un système ayant M entrées et N sorties l’équation de conservation de
l’énergie s’écrit :
d(UEc Ep ) M N
dt
sys = m
i1
ei (h+ec +ep )e,i -
j 1
m +W
sj (h+ec+ep)s,j+ Q sy s (8)
Wsys est le travail qu’il faut déployer sur l’arbre d’un récepteur, telle qu’une
pompe ou un compresseur, par exemple, il est compté positif, car, il est
gagné par le système.
Wsys est le travail qu’on récupère sur l’arbre d’un moteur, telle qu’une
turbine, par exemple, il est compté négatif, car il est gagné par le milieu
extérieur.
2- Régime permanent
En régime permanent, toutes les caractéristiques du fluide et de
l’écoulement sont constantes au cours du temps
i1
ei =
m
j 1
sj
m (9)
- Conservation de l’énergie :
M N
i 1
ei (h+ec+ep)ei -
m
j 1
m +W
sj (h+ec+ep)s,j+ Q sys =0 (10)
9
N M
j 1
sj (h+ec+ep)s,j -
m
i 1
+W
ei (h+ec+ep)e,i = Q
m sys (11)
s (h+ec+ep )s - m
m +W
e (h+ec+ep)e = Q sys (13)
tuyère diffuseur
Régime supersonique
tuyère diffuseur
Figure 3
10
Ces deux systèmes sont utilisés pour augmenter, soit la vitesse (tuyère), soit
la pression (diffuseur). Ces systèmes ne possèdent pas d’arbre moteur, donc
ne produisent aucun travail système (wsys = 0) et n’en exigent pas pour
fonctionner.
h = ec
Une tuyère convertie l’enthalpie en énergie cinétique, laquelle permet la
propulsion de l’engin (tuyère d’une fusée par exemple)
ec = he – hs , h = u + (Pv) = - ec
La variation de l’énergie cinétique est due aux deux effets, variation de
l’énergie interne du fluide et la variation du travail de déplacement durant le
processus.
V = 2cp (Te Ts )
11
Les pompes sont utilisées pour augmenter la pression des liquides, tandis
que les compresseurs et les ventilateurs, sont associés aux gaz.
Pour analyser ces systèmes, il faut utiliser les équations (12) et (14) si le
système présente une seule entrée et une seule sortie.
3- Applications
3-1 : Une conduite transporte de l’eau à l’état de mélange liquide – vapeur, à
la pression de 20 bars.
3-2 : Soit une turbine à air, l’air y entre à T1=927°C et P1=16 bars, il se
détend dans la turbine et sort à P2=1bar et T2.
Déterminer :
- La température de sortie de la turbine, T2
- Le travail de la turbine, WT
Le processus de détente est adiabatique réversible
12
3-3 : Soit un compresseur à air, l’air y entre à P1=1 bar et T1=27°C et est
comprimé jusqu’à P2=16 bars. Déterminer :
- La température de l’air à la sortie du compresseur, T2
- Le travail consommé par le compresseur, Wc
Le processus de compression est adiabatique réversible
3-4 : Soit une turbine à vapeur, la vapeur d’eau y entre à T1=560°C et
P1=100 bars, elle se détend et sort à P2=0.06bar et T2=80°C. Déterminer :
L’enthalpie, h1, L’enthalpie de l’eau à la sortie de la turbine, h2, Le travail
produit par la turbine, WT
4- Second Principe
13
conditions dans lesquelles aucune transformation ne tendra plus à se
produire, c’est-à-dire, les conditions d’équilibre stable du système.
P 1
mh1 - 2 isotherme à Tc
2
r 2 - 3 adiabatique réversible
14
3 - 4 isotherme à TF
3
4 - 1 adiabatique réversible
V
Schéma 4
0 + cv (TF-Tc) + 0 + cv (Tc-TF) = 0
qc Pdv + Pdv qf Pdv Pdv 0
23 41
12 34
14
v2 v4
Pdv rTc In v1 qc , Pdv rTFIn v3 qf
12 34
v2
Pdv P2 v 3 v dv= 1 k Tc TF , Pdv 1 k TF Tc
k -k r r
23 v3 41
v2 v4
wm= rTc In + rTF In , P1v1 = P2v2 et P3v3 = P4v4 , d’une part,
v1 v3
v1 v4
=
v2 v3
v2
alors wm = r (Tc – TF) ln et le rendement est :
v1
q q q T
η c = wm = c f = 1 - f 1 F
qc qc qc Tc
qf Tf qc q q q
1- 1 f ou c f = 0
qc Tc Tc Tf Tc Tf
Si le cycle est réel, c’est à dire, irréversible, son rendement η irr serait
inférieur à celui de Carnot (perte de travail par frottement).
q f irr Tf Tf q f irr
η irr< η c , 1- <1- <
q c irr Tc Tc q c irr
q irr
c q irr
- f < 0
Tc Tf
qc qf
Pour un cycle irréversible on a toujours - < 0
Tc Tf
δQ
0
T
15
On considère un cycle de transformations réversibles dans un diagramme
XY quelconque (schéma 5)
X a 2
Y
Schéma 5
2 δQ
2 δQ
2 δQ
1 δQ
a + b= 0 et a + c = 0
1 T 1 T 1 T 2 T
1
δQ 1
δQ
b = c
2 T 2 T
2δQ
Donc la quantité est indépendante du chemin suivi, elle ne dépend que
1 T
BδQ
= SB – SA, S est l’entropie du système étudié.
A T
BδQ
* Si la transformation est irréversible : SB - SA
A T
Suni 0.
16
Suni = 0 pour une transformation réversible.
Qsy s Qext
Suni = Sys + Sext =
Tsy s Text
1 1
Suni = Qsys 0, car Qext Qsys
Tsys Text
du = δ q – Pdv + δ wirr ou
La variation d’entropie dS, peut être divisée en deux termes, montrant les
deux effets d’entropie, mécanique et thermique.
δwirr
dSmé = 0, (écoulement visqueux, passage du courant dans une
T
résistance électrique…).
17
* La chaleur δ q, peut entrer et sortir du système, dSth n’est pas une
production pure.
Donc dSth est la somme de deux termes, l’un réversible, l’autre irréversible.
δq δq δq(Text T)
dSth =
T Text T.Text
δq(Text T)
Considérons le signe de , si la chaleur quitte le système,
T.Text
δq(Text T)
(Text - T) < 0, le terme est positif, si la chaleur entre dans le
T.Text
δq(Text T)
système, δq > 0 et (Text - T) > 0, le terme reste toujours positif.
T.Text
δq(Text T) δq
dSth,irr = et dSth,ré =
T.Text Text
δq δqText T δwirr δq
dSun = sys ext
Text T.Text T Text
δqText T δwirr
dSun sys
T.Text T
δq
Pour un cycle : dS = 0 et = 0 (intérieurement réversible) ou négatif
cy cle cy cle T
(intérieurement irréversible)
18
dSun = dSsy s + dSext = dSext 0
cy cle cy cle cy cle cy cle
Qc QF
dSun = 0 (moteur)
cy cle Tc TF
Qc QF
dSun = 0 (récepteur)
cy cle Tc TF
du Pdv dh vdP
D’après l’équation de Gibbs, dS = = .
T T
c v dT rdv c p dT rdP
ds =
T v T P
T2 P2 T2 v2
Si cp et cv sont constantes , Δs =cpln - r ln =cvln + r ln
T1 P1 T1 v1
2 dT P2
S = cp - r log ,
1 T P1
19
Pour un liquide incompressible, la masse volumique et le volume massique
sont constants.
cdT
TdS = du + Pdv = cdT dS = cdT et ΔS
T T
q + wsys = h + ec + ep
w ré Δh
Turbine adiabatique : wT = - h η T =
w is (h) s
w is (h) s
Compresseur adiabatique : wc = h η c =
w ré h
w is (h) s vP
Pompe adiabatique : wp = h ηP
w ré Δh Δh
20
4-6 Exercices d’application
-1 : 60 kg de vapeur saturée d’eau à 200°C sont condensés en liquide saturé
à 200°C suivant un processus isobare. Déterminer la variation d’entropie de
l’univers si la température ambiante est T0 = 35°C.
21
Chapitre 1
Moteurs Thermiques
Moteurs Thermiques
1-1- Généralités :
Les moteurs Thermiques diffèrent les uns des autres par les propriétés des
fluides qu’ils emploient, par la façon dont on produit l’énergie mécanique et
par la forme des transformations thermodynamiques constituant les cycles
de ces moteurs.
Les moteurs dans lesquels la production de la chaleur ainsi que la
transformation de cette chaleur en travail mécanique se font dans un même
organe (cylindre moteur) sont appelés des moteurs à combustion interne.
Du point de vue thermodynamique, un moteur à combustion interne
de même que tout autre moteur devrait fonctionner suivant le cycle de
Carnot, puisque ce cycle possède le rendement thermique le plus élevé.
Mais par suite de difficultés de construction, on n’a pas pu réaliser un
moteur à combustion interne dans lequel le fluide recevait et céderait sa
chaleur en transformations isothermes.
La pratique a montré qu’il est plus commode de fournir la chaleur au
fluide suivant une isochore ou une isobare, ou suivant une transformation
intermédiaire entre l’isochore et l’isobare.
On distingue :
– Les moteurs à allumage commandé (essence) : la combustion est produite
par une étincelle électrique.
– Les moteurs à allumage par compression (Diesel) : le début de la
combustion est produit par la haute température des gaz dans le cylindre
(taux de compression élevé). Le combustible est introduit dans la chambre
de combustion au moment où la combustion doit se produire. La phase
d’injection nécessite une pompe à injection haute pression.
22
1-2- Cycle de Beau de Rochas ou cycle d’Otto
1-2-1- Description
P 3
Qc
S= cte
2 4
Qf
S= cte
V
1
Figure 1.1
23
1-2-2- Calcul du rendement théorique
wcycle + Qc − QF = 0 (1.1)
Le rendement thermique s’écrit alors :
wcycle QF
ηth = = 1− (1.2)
Q23 Qc
Pour les processus isochores 2-3 et 4-1 et pour la masse gazeuse assimilée à
un gaz parfait à chaleur spécifique constante, on a :
Qc = mcv (T3 − T2 ) (1.3)
Et
QF = mcv (T4 − T1 ) (1.4)
Pour les processus isentropiques la traduction de l’invariant en variables (T,
V), conduit aux relations de Laplace :
24
Comme V1=V4 et V2=V3, on en déduit :
T1 T4 T1 − T4
= = = τ1−k
T2 T3 T2 − T3
V
τ = V1 est le taux de compression volumique
2
wcycle QF T4 −T1 1
ηth = = 1− = 1− = 1 − τk−1 (1.5)
Qc Qc T3 −T2
Figure 1.2
25
1-3- Cycle Diesel
Figure 1.3
Posons
𝑉
= 𝑉1 : taux de compression volumétrique
2
26
𝑉
𝑉3 : rapport de volume en fin et début de combustion ou rapport
2
d’injection
Le premier principe donne :
wcycle + Qc − QF = 0 (1.6)
La phase 2-3 est une combustion isobare
Qc = mcp (T3 − T2 ) (1.7)
La phase 4-1 est une évolution isochore, on a :
QF = mcv (T4 − T1 ) (1.8)
D’où le rendement thermique :
wcycle QF 1 T4 − T1
η= = 1− =1− (1.9)
Qc Qc k T3 − T2
Le long des processus isentropiques, l’invariant en variables (T, V) s’écrit :
T3 V3k−1 = T4 V4k−1 et T2 V2k−1 = T1 V1k−1
Avec :
V4 = V1 (Évolution isochore)
Et
V2 V3
=
T2 T3
Le rendement thermique devient :
1 εk − 1
ηth = 1 − k−1 (1.10)
kτ ε−1
27
Les variations de t du cycle Diesel en fonction de , pour
différentes valeurs de , pour k =1,35, sont présentées par
la figure1.4
Figure 1.4
Figure 1.5
28
𝑉
= 𝑉1 : taux de compression volumétrique
2
𝑉
𝑉4 : taux de détente volumétrique pendant la phase de combustion ou
3
rapport d’injection
𝑃
b= 𝑃3 : Rapport des pressions de combustion (isobare) et pression en fin de
2
Soit aussi
T T
mcv (T5 −T1 ) ( 5− 1)
T2 T2
η= 1− = 1− T3 T T (1.12)
mcv (T3 −T2 )+mcp (T4 −T3 ) −1+k( 4 − 3 )
T2 T2 T2
29
l’équation (1.13) se ramène à (1.10), expression du rendement thermique du
cycle Diesel.
1-5- Applications
1-5-1- Moteur à pistons d'Hélicoptère
L’étude porte sur un moteur d’un avion léger. Il s’agit d’un moteur à
pistons, à quatre temps et quatre cylindres opposés à plats.
30
2- La quantité de chaleur Q2-3 mise en jeu au cours de la phase 2-3, est
évaluée à 1500 J. La masse d’air admise dans un cylindre est 1,16 g. En
déduire la température T3, puis la pression P3 en fin d’explosion.
3- En fin de détente on a P4 =3,9 105 Pa et T4 =1115 K. En déduire la
quantité de chaleur Q41 mise en jeu au cours de la phase 4-1.
4- Monter que la quantité de chaleur mise en jeu au cours du cycle est
voisine de 815 J
5- Déterminer l’énergie mécanique Wcycle correspondante et le
rendement du cycle.
Solution et Démarche :
P1 V1 P2 V2 P2 V2
= ⇒ T2 = T = 625 K
T1 T2 P1 V1 1
On peut en tirer :
Q2−3
T3 = T2 + = 2440 K
mcv
P3 P2 T3
= ⇒ P3 = P2 = 59,3 105 Pa
T3 T2 T2
31
3- La transformation 4-1 est isochore
4- Le long du cycle :
Qcycle = QC − QF
D’où :
Qcycle = 815 J
Wcycle
Le rendement du cycle est : ηth = = 54%
Qc
32
2- Après simulation les résultats obtenus sont :
Etat 1 Etat 2
Etat 3 Etat 4
33
Le cycle thermodynamique Les performances du moteur
34
Le carburant est assimilé à de l’octane C8H18 de masse molaire 114
g, de densité par rapport à l’eau d=0,72, de pouvoir calorifique inférieur
PCI=43 103 kJ/kg, k=1,4, masse molaire de l’air M=29 g.
1
̅3
Pm = ρS Cx V
2
35
̅ = 110km/h
- Calculer Pm pour V
- La masse volumique de l’air est de 1,225 kg/m3.
6- Calculer Vmax et Vmin. En déduire que le nombre de moles d’air admises à
chaque cycle est égal à n= 0,08424
7- Calculer :
- la température T2.
- Exprimer la température T3 en fonction de T2, Qc, n, Cv (chaleur
spécifique à volume constant). Application numérique.
8- On considère, qu’après la combustion, le mélange est essentiellement
constitué de gaz diatomique dont le nombre de moles est à peu près égal au
nombre de moles d’air admis.
- calculer la température T4
- calculer la quantité de chaleur QF échangée
- Déduire la quantité de travail échangée au cours d’un cycle et le
rendement thermique théorique th du moteur.
Solution et Démarche :
6,3
Vc = 110 = 6,93 L/h
100
3200 ∗ 60
Nc = = 96000 cycles/h
2
36
m 5
mcycle = = = 5,2 10−5 kg/cycle
Nc 96000
- La quantité de chaleur dégagée par la combustion à chaque cycle :
Qcycle = mcycle PCI = 5,2 10−5 ∗ 43106 = 2230 J/cycle
- La puissance de combustion dégagée pendant la combustion
Qcycle Nc 2230 ∗ 96000
𝑃= = = 59,5 kW
3600 3600
4- On a :
P 101325
ρ= = = 1,225 kg/m3
rT 287 288
D’où :
1 3
1 110 3
𝑃𝑚 = ρS Cx V = ∗ 1,225 ∗ 0,62 ∗ ( ) = 10,83 kW
2 2 3,6
Le rendement réel du moteur est :
𝑃𝑚 10,83
ηm = = = 18,2%
𝑃 59,5
5- Les volumes sont :
Vmax = 9,8 Vmin
⇒
Vmax − Vmin = 1905 cm3
Vmax = 2121,4 cm3
{
Vmin = 216,47 cm3
- La température T3
37
Qc
Qc = ncv (T3 − T2 ) ⇒ T3 = T2 +
ncv
2227
T3 = 797,33 + = 2069 K
0,08424 ∗ 20,8
7- La température T4
- Le travail du cycle
38
Moteur Diesel sans turbo :
On donne le cycle idéal dans le diagramme de Watt, (voir figure)
- Transformation 1-2 : ouverture de la soupape d’admission, la soupape
d’échappement restant fermée, puis admission isobare de l’air sous la
pression atmosphérique P1=P2= 1bar, la soupape d’admission étant ouverte
et la soupape d’échappement fermée;
- Transformation 2-3 : compression isentropique, les deux soupapes étant
fermées ;
- Transformation 3-4 : après injection du carburant, phase d’allumage, les
deux soupapes étant toujours fermées ;
- Transformation 4-5 : détente isentropique, les soupapes étant fermées ;
- Transformation 5-2 : en 5, ouverture de la soupape d’échappement. On a
une détente isochore, avec une mise à la pression atmosphérique par
refroidissement sans échappement ;
- Transformation 2-1: échappement isobare à la pression atmosphérique.
En 1, fermeture de la soupape d’échappement et ouverture de la soupape
d’admission.
Le fluide (mélange+comburant) sera assimilé à un gaz parfait :
cp= 1,004kJ/kgK, r = cp-cv= 0,287 kJ/kgK, V2=2,1L ; T2=298K, rapport de
𝑉2 𝑉
compression volumétrique𝜏 = = 15, rapport d’injection 𝜀 = 𝑉4 = 3.
𝑉3 3
39
Figure 1.8
Figure 1.9
Figure 1.10
40
- Transformation 8-9 : compression isentropique ;
- Transformation 9-10 : phase d’allumage isobare ;
- Transformation 10-11 : détente isentropique ;
- Transformation 11-12 : détente isochore avec mise à l’équilibre
mécanique de suralimentation, par ouverture de la soupape d’échappement
vers la turbine ;
- Transformation 12-13 : détente isentropique dans la turbine, soupape
d’échappement vers l’extérieur ouverte, et soupape d’admission fermée ;
- Transformation 13-1 : échappement isobare à la pression atmosphérique.
Données : V11= V12= V8 = 2,1 L, pression de suralimentation P7= P8 = 1,6
𝑉 𝑉10
bar, T8=323 K, T6= 298 K, 𝜏 = 𝑉8 = 15, rapport d’injection 𝜀 = = 3.
9 𝑉9
41
Solution et Démarche :
1- On a :
k−1
V2 k−1
TV = cte ⇒ T3 = T2 ( ) = T2 τk−1 = 298 ∗ 150,4 = 880,3 K
V1
T V4
= cte ⇒ T4 = T3 = T3 ε = 880,3 ∗ 3 = 2640,9 K
V V3
42
W q c − q F cp (T4 − T3 ) − cv (T5 − T2 ) (T5 − T2 )
η= = = = 1−
qc qc cp (T4 − T3 ) k (T4 − T3 )
= 55,4%
6- La puissance est :
dW dm
Pui = = qm w
dm dt
P2 V2
m= = 2,45 g
rT2
2400
q m = N m = 0,0045 ∗ = 9,82 10 2 kg/s
60
qmW
Pui = = 48 kW
2
1-
𝑘−1 𝑘−1
T7 P7 𝑘 P7 𝑘
=( ) ⇒ T7 = T6 ( ) = 341 K
T6 P6 P1
w67 = cp (T7 − T6 )
43
De plus, la turbine ne sert qu’à entraîner le compresseur donc :
rT8 V2 0,579 m3
v8 = = ′= et m′ = 3,62 g
P8 m kg
V8
TV k−1 = cte et =τ
V9
TV −1 = cte
k−1
P13 k
T13 = T8 ( ) = 282 K
P8
44
T13<T6, donc il faudra réchauffer avant l’admission en 6. Le travail
massique total w’ (en valeur algébrique) est donc :
|w ′ |
η′ = = 0,558
q 9−10
La puissance
1 ′
Pui = q m |w ′ | = 77 kW
2
Avec q′m = m ′ N
Conclusions :
45
Chapitre 2
Turbines à Gaz
Turbines à gaz
La turbine à gaz est une installation motrice dans laquelle un gaz est
comprimé par un turbocompresseur avant d'être porté à haute température
de façon quasi isobare, puis détendu dans une turbine. Dans sa version la
plus répandue, la turbine à gaz aspire de l'air atmosphérique qui est
comprimé, puis se transforme en fumées à haute température par
combustion d'un carburant dans une chambre de combustion. Ces fumées
sont ensuite détendues dans la turbine, et enfin évacuées dans l'atmosphère.
Le schéma de principe d’une telle installation est illustré par la figure 2.1
Figure 2.1
46
L’évolution 1-2 correspond à la compression isentropique dans le
compresseur et la transformation 3-4 correspond à la détente isentropique
dans la turbine. Puisque les isobares divergent dans le sens des températures
croissantes, alors la chute de température au cours de la détente est
supérieure à celle qui correspond à la compression.
Figure 2.2
1−k
T1 T4 P2 k
On a : = T = (P )
T2 3 1
Si on pose :
k−1
k−1
P2 k T3
(P ) = (δ) k = α et =τ (2.5)
1 T1
47
est le rapport de pression, on obtient après transformation :
q ch = cp T1 (τ − α) (2.6)
α−1
wu = cp T1 (τ − α) (2.7)
α
En utilisant les notions de travail réduit et quantité de chaleur réduite, on
qch
aura : q∗ch = = (τ − α) (2.8)
cp T1
wu α−1
w∗ = = (τ − α) (2.9)
cp T1 α
Pour le rendement de l’installation, l’expression devient :
1−k
P2 k 1
ηth =1−( ) =1− (2.10)
P1 α
𝑘
𝑇
Le travail * est maximal pour 𝛿𝑚𝑎𝑥 = (𝑇3 )2(𝑘−1)
1
48
Dans un cycle réel de turbine à gaz, la compression et la détente sont
nécessairement polytropiques, par suite des pertes inévitables qui
accompagnent l’écoulement de l’air et des gaz dans la partie active. En
outre, la pression du gaz diminue quelque peu sous l’effet des pertes de
charge entre le compresseur et la turbine et après la sortie de la turbine.
C’est pourquoi le cycle réel est représenté par le contour 1-2’-3-4’-1 sur la
figure 2.2.
1
cp (T3 − T4 )ηisT − cp (T2 − T1 ) η
isc
ηtr = (2.11)
cp (T3 − T2 )
k−1 k−1
P k cp P k
cp T3 [1 − (P1 ) ] ηisT − η T1 [(P2 ) − 1]
2 isc 1
ηtr = k−1
(2.12)
T P2 k
cp {T3 − T1 − η 1 [(P ) − 1]}
isc 1
1 1 α
τ [1 − α] ηisT − η [α − 1] α − 1 τ ηisT − ηisc
isc
ηtr = = [ ] (2.13)
1 α τ−1−α−1
τ − 1 − η [α − 1]
isc ηisc
49
Figure 2.5
50
2-3 : Applications
T 3
P
2 2
4
1 P
1 s
51
1- En négligeant les variations d’énergie cinétique, exprimer les travaux
WTC et WTu ainsi que les transferts thermiques Qch et QF en fonction de cp et
des températures T1, T2, T3, T4 correspondant respectivement aux points (1),
(2), (3), (4) de la figure 2.6.
2- Quel est, en fonction de WTC et WTu, le travail Wu fourni par unité
de masse par le système au milieu extérieur au cours d’un cycle?
3- Définir le rendement thermique th de la turbine à gaz. Déterminer
l’expression de th en fonction des températures T1, T2, T3, T4, puis en
fonction des seules températures T1 et T2.
4- Déterminer l’expression de th en fonction du rapport des pressions
𝑃1
𝛿= et du coefficient k.
𝑃2
Figure 2.8
52
1-2′ : l’évolution de l’air dans le compresseur (TC) n’est plus
isentropique; l’air y reçoit, par unité de masse, le travail W1-2′.
w1−2 w3−4′
ηisc = et ηisTu =
w1−2′ w3−4
(w1-2 et w3-4 ayant été définis lors de la partie A pour des comportements
réversibles).
53
Solution et Démarche
A)
1-
Travail de compression :
wTc = Δ h1−2 = cp (T2 − T1 )
Travail de détente (algébrique):
wTu = Δ h3−4 = cp (T4 − T3 )
La quantité de chaleur massique fournie au gaz dans la chambre de
combustion :
Qch = Δ h2−3 = cp (T3− − T2 )
2-
Le travail fourni par unité de masse par le système au milieu extérieur au
cours d’un cycle
3-
Le rendement thermodynamique du cycle est défini par :
Energie utile
ηth =
Energie dépensée
Soit :
wu cp (T3 − T4 ) − cp (T2 − T1 ) T4 − T1
ηth = = =1−
Qch cp (T3 − T2 ) T3 − T2
4-
Avec l’invariant tout au long de la transformation isentropique :
54
1−k
TP k = cte
5-
1−k 1−k
T1 P2 k P2 k 10 0,2857
=( ) ⇒ T2 = T1 ( ) = 300 ( ) = 579,2 K
T2 P1 P1 1
1−k 1−k
T4 P2 k P2 k 10 −0,2857
=( ) ⇒ T4 = T3 ( ) = 1300 ( ) = 674,4 𝐾
T3 P1 P1 1
wTc = Δ h1−2 = cp (T2 − T1 ) =579,2 − 300 = 279,2 kJ/kg
wTu = Δ h3−4 = cp (T4 − T3 ) = 674,4 − 1300 = −625,6 kJ/kg
55
Qch = Δ h2−3 = cp (T3 − T2 )=1300 − 579,2 = 721 kJ/kg
wu 625,6 − 279,2
ηt = = = 48%
Qch 721
Utilisation du cycle PAD
Traçage de la configuration
S
i
m
Simulation et résultats obtenus
56
B)
T2 − T1 T2 − T1
ηisc = ′
⇒ T2′ = T1 +
T2 − T1 ηisc
T4′ − T3
ηisT = ⇒ T4′ = T3 − ηisT (T3 − T4 )
T4 − T3
T2 − T1 579 − 300
T1 − = 300 − = 882 K
ηisc ηisc
wu T4′ − T1
ηth = =1−
Qch T3 − T2′
4 - Application numérique :
T2 − T1 579 − 300
T2′ = T1 + = 300 + = 640 K = 367°C
ηisc 0,82
57
Utilisation du cycle PAD
Même configuration
58
2-3-2 : Turbine à gaz pour propulsion
Un ensemble moteur destiné à la propulsion d’un véhicule
automobile est représenté schématiquement sur la figure 2.9. On admet que
le fluide qui circule dans l’installation est de l’air assimilable à un gaz
parfait de chaleur massique à pression constante Cp=1kJ/kgK, et de k= 1,4.
Le débit massique de l’air vaut 𝑚̇ = 0,9kg/s.
Figure 2.9
L’installation comporte :
59
Température d’aspiration de l’air : T1 = 10°C
Pression d’aspiration de l’air: P1 = 1bar:
Rapport de compression : (P2/P1) = 4
Compression adiabatique
Rendement isentropique de la compression: isc = 0,9
b) Une turbine de caractéristiques suivantes :
Rendement mécanique : m= 0,95
Température d’admission de l’air: T4 = 927°C
Détente adiabatique
Rendement isentropique de la détente: isT = 0,81.
La turbine entraîne le compresseur et la transmission du véhicule.
𝑇 −𝑇
c) Un échangeur E adiabatique d’efficacité : 𝜀 = 𝑇3 −𝑇2 = 74%
5 2
Etude du turbocompresseur
60
1.2- Calculer la température finale T2’ de la compression idéale. En déduire
la température finale T2 de la compression réelle. Conclusion?
Etude de la turbine
61
2.5- On représente la détente réelle par une loi polytropique d’exposant kT.
Définir kT, puis le calculer numériquement, et comparer sa valeur à k.
Conclusion?
Etude de l’échangeur
A partir des propriétés de l’échangeur, calculer les températures T3
et T6.
Solution et Démarche
Etude du compresseur :
1.1 -
2 P2
T
2’
P1
1
s
P
1.2- Nous avons pour un gaz parfait : = rT
ρ
P
Pour une Transformation isentropique, nous avons également : ρk = cte
62
Entre l’état 1 et 2, on a :
wc
wcg = = 161 kJ/kg
ηm
cp k−1 0,4
k= et r = cp − cv d’où r = cp ( )=1 ( )
cv k 1,4
= 287 J /Kg K
dh vdP
dh = Tds + vdP ⇒ ds = −
T T
63
P
En utilisant : ρ = Pv = rT
dT rdP
ds = cp −
T P
T2 P2 436
s2 − s1 = cp ln ( ) − r ln ( ) = 1 ∗ ln ( ) − 0,287 ln(4)
T1 P1 283
= 0,034 kJ/Kg K
2
T2 + T1 436 + 283
q fc = ∫ T ds = (s2 − s1 ) ( ) = 0,034 = 12,3 kJ/kg
1 2 2
P
1−k k 1−k k kc ln( 2 )
P1
P1 c T1 c = P2 c T2 c ; D’où : = T
kc −1 ln( 2 )
T1
P
ln ( 2 ) ln(4)
P1
kc = = = 1,45 > k
P T 436
ln (P2 ) + ln (T2 ) ln(4) + ln (283)
1 1
Etude de la détente :
P1> P2
2. 1- T
P2
4
5
5’
s
k−1 k−1
’ T′5 P′5 k P1 k
2.2- Entre l’état 4 et 5 , on a : = (P ) = (P )
T4 4 2
k−1 0,4
P1 k 1 1,4
T5′ = T4 ( ) = 1200 ( ) = 808 K = 535 °C
P2 4
64
Du rendement isentropique, on détermine la température réelle du
refoulement.
T4 – T5
ηiT = ′
⇒ T5 = T4 − ηiT (T4 − T5′ ) = 1200 − 0,81(1200 − 808)
T4 − T5
= 882 K
2.4-
T5 P5 882 1
s5 − s4 = cp ln ( ) + r ln ( ) = 1 ∗ ln ( ) + 0,287 ln ( )
T4 P4 1200 4
= 0,09 kJ/kg K
2
T5 + T4 1200 + 882
q fc = ∫ T ds = (s5 − s4 ) ( ) = 0,09 = 92,1 kJ/kg
1 2 2
65
P
ln (P2 ) ln(4)
1
kT = = = 1,29 < k
P T 436
ln (P2 ) − ln (T5 ) ln(4) − ln (283)
1 4
Etude de l’échangeur :
T3 − T2
ε= ⇒ T3 = T2 + ε(T5 − T2 ) = 436 + 0,74(882 − 436) = 766K
T5 − T2
Pch 390
ṁc = = = 0,01 kg/s = 36,2 kg/h
ηc q cal 0,97 ∗ 4 104
Pu 127
Le rendement global est : ηg = = 390 = 0,33
Pcal
66
- Résulats de simulation
67
Figure : système de propulsion du cargo
Deux compresseurs : basse pression (BP) et haute pression (HP) ;
Un refroidisseur (Ech1) ; Un régénérateur ;Deux turbines (BP) et
(HP) ; Deux chambres de combustion à pression constante ; Les
deux turbines sont identiques
Le tableau, incomplet, représenté ci-dessous, indique les caractéristiques
connues du gaz à chacune des étapes du circuit.
Etat 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10
68
3- Définir et déterminer le rendement global du système de
propulsion. On désire obtenir, au niveau de l’hélice, une puissance de 3000
kW. Calculer alors le débit massique du gaz dans son circuit
- Cas idéal :
Etat 1 (S10) 2 (S1) 3(S2) 4(S3) 5(S4) 6(S5) 7S(6) 8S(7) 9S (8) 10S(9)
T (K) 283 352 300 396 743 943 735 955 744 397
h 284,1 353,6 301,2 397 745,5 949,4 738 958 747 399
(kJ/kg)
69
- Cas réel :
Etat 1 (S10) 2 (S1) 3(S2) 4(S3) 5(S4) 6(S5) 7S(6) 8S(7) 9S (8) 10S(9)
T (K) 283 363 300 412 697 943 760 955 769,8 484
h 284,1 364,9 301,2 413 700,1 946,4 763 958 772 486
(kJ/kg)
2-
Compresseurs :
- Idéal : W12 = 69,46 kJ/ kg W34= 96,75 kJ/kg
- Réel W12 = 80kJ/kg W34= 112,5 kJ/kg
Turbines
- Idéal : W67 = 208,1 kJ/ kg W89= 211,2 kJ/ kg
- Réel : W67 = 183,9 kJ/ kg W89= 185,5 kJ/ kg
Chambres de combustion
- Idéal : q56 = 200,7 kJ/ kg q78= 220 kJ/ kg
- Réel : q56 = 246,2 kJ/ kg q78= 195,2 kJ/ kg
3- D’après les résultats, le rendement thermique est de l’ordre de 39,8%
Pu 3000
Le débit massique du gaz 𝑚̇𝑔 : ṁg = = = 17,14 kg/s
wu 175
70
71
Chapitre 3
Chapitre 3
Turboréacteur
3.1- Principe
Figure 3.1
Les différentes phases du cycle sont :
0→1 : admission par une entrée d’air divergente. La compression qui
en résulte n’est importante que si la vitesse de vol est élevée.
1→2 : compression dans le compresseur (supposée isentropique) en
utilisant le travail fourni par la turbine
2→3 : l’augmentation de la température de l’air est obtenue par
combustion du kérosène (ou tout autre combustible) considérée comme
isobare.
3→4 : détente dans la turbine. Le but est d’entraîner le compresseur.
La détente est supposée isentropique.
72
4→5 : détente dans la buse ou tuyère. On suppose que les gaz se
détendent jusqu’à la pression extérieure. La vitesse d’éjection est
importante.
Dans le cas d’un turboréacteur avec Postcombustion, le gaz sortant
de la turbine est réchauffé. Cette réchauffe s’effectue à pression constante et
l’augmentation de température qui en résulte permet une plus grande
accélération du gaz à l’éjection.
- Compression
Elle se devise en deux :
Par effet statoréacteur (sauf aux très basses vitesses), il y’a une
compression dans l’entrée d’air ; cette compression est faible aux
vitesses moyennes mais prend de l’importance aux grandes vitesses ;
Dans le compresseur, très forte élévation de pression, le rapport de
pression r :
P2
r= (3.1)
P1
Le rapport est compris entre 7 et 30.
- Exemples :
Rolls-Royce Avon RA 29 installé en caravelle : r = 8,7
Pratt et Witney JT 8D installé sur Boeing 727 : r =16
Général Electric CF 6-50 E installé sur Airbus r =30.
- Combustion
Dans la chambre de combustion, la masse d’air va recevoir les
calories du carburant brûlé. La section de sortie de la chambre est
déterminée pour que l’échange de chaleur s’effectue à pression constante.
La température à la sortie de la chambre de combustion est limitée par la
résistance de la turbine. Cette température dépasse néanmoins 1000°C, et,
avec la nouvelle génération (amélioration des alliages, des procédés de
73
fabrication et des techniques de refroidissement interne), peut être comprise
entre 1350°C et 1400°C.
- Détente
Au niveau de la turbine, le fluide cède de l’énergie qui apparaît sur
l’arbre d’accouplement.
- Détente tuyère
Les gaz sortant de la turbine possède une pression supérieure à la
pression atmosphérique.
L’écoulement est dirigé suivant l’axe de poussée du réacteur dans la
tuyère ou la buse propulsive, qui forme un convergent, augmente la vitesse
d’éjection des gaz.
La masse m de gaz qui est éjectée vers l’arrière avec une accélération,
provoque par réaction une force de poussée vers l’avant appliquée à
l’organe accélérateur.
La relation fondamentale de la dynamique permet d’écrire :
Force de poussée = masse de gaz éjectée x accélération
augmentation de la vitesse
= masse x
temps
Ce qui peut s’écrire également :
masse
Force de poussée = x augmentation de la vitesse
temps
= debit x augmentation de la vitesse
74
̅5 ,
En tenant compte du carburant (de débit massique ṁc ) éjecté à la vitesse V
la relation générale de la poussée de turboréacteurs devient :
̅5 − V
F = ṁ (V ̅) + ṁc V
̅5 (3.3)
Le débit de combustible pouvant en première approximation être
négligé, la puissance transmise au fluide par le réacteur est :
V̅52 − V
̅2
𝑃 = ṁ ( ) (3.4)
2
La puissance de propulsion :
̅ = ṁ V
𝑃𝑝 = F V ̅ (V
̅5 − V
̅) (3.5)
Le rendement de propulsion:
𝑃𝑝 2𝑉̅
η𝑝 = = (3.6)
𝑃 V ̅5 − V̅
Le rendement thermique:
𝑃
ηth = (3.7)
ṁ PCI
Le rendement global
𝑃𝑝
ηg = = η𝑝 ηth (3.8)
ṁ PCI
75
3.3-Applications
Tuyère
3.3.1- Tuyère
1-Relations préliminaires
2-Etude la tuyère :
Le dernier organe d’un moteur de fusée est constitué par une tuyère à
parois adiabatiques et indéformables. La tuyère est parcourue par le flux des
76
gaz de combustion obtenus dans la chambre de combustion situé en amont
de la tuyère. Le régime d’écoulement des gaz est permanent, isentropique et
monodimensionnel. La pression P, la masse volumique , la température T
et la vitesse d’écoulement c du fluide sont uniforme et indépendantes du
temps dans une section droite circulaire quelconque d’aire A.
Le profil géométrique de la tuyère comprend entre la section d’entrée et
la section de sortie :
Une partie de section décroissante ou convergent,
Le col correspondant à la section d’aire minimale ou divergent,
Une partie de section croissante ou divergent.
77
2.1.4- A partir du résultat obtenu précédemment et dans le cas où la
vitesse d’écoulement est continument croissante entre la section d’entrée et
la section de sortie, montrer que le régime d’écoulement est subsonique
dans le convergent, sonique au col et supersonique dans le divergent.
2.2- On considère la partie du système comprise entre la section d’entrée et
la section quelconque.
2.2.1- Par application du premier principe expliciter la relation :
qm P
= f (P0, , ρ0 , k et τ) où τ représente le rapport
A P0
qm
2.2.2- Montrer que passe par un maximum lorsque varie et donner les
A
78
Solution et Démarche
1- Relations préliminaires
1.1-
L’équation de gaz parfait :
P = ρrT (1)
𝑎𝑣𝑒𝑐
R 1
r= et ρ= , v est le volume massique du gaz
M v
1.2-
Le gaz est parfait, l’évolution isentropique. Nous pouvons appliquer la loi
de Laplace :
T k P1−k = Cte
79
1.3-
1 ∂ρ
χs = ( )
ρ ∂P s
Dans 1.2, on a montré :
P
= Cte
ρk
Ecrivons la différentielle logarithmique de cette expression :
dP dρ
−𝑘 =0
P ρ
(2)
1 1 ∂ρ
Alors : = ρ (∂P) = χs
𝑘P s
2-Etude de la tuyère
Le débit massique :
dq m
q m = ρ c A = cte ⇒ =0
qm
Soit
dρ dc dA
+ + =0
ρ c A
* hypothèses :
- Ecoulement permanent, isentropique et monodimensionnel.
- La tuyère a des parois adiabatiques et indéformables
- c0 est négligeable et le fluide est un gaz parfait
80
Appliquons, au système l’équation du bilan énergétique :
dh + dec = 0
L’évolution est isentropique :
dP dP
dh = vdP = ⇒ + c 𝑑𝑐 = 0 (3)
ρ ρ
En utilisant les relations (2) et (3), on a :
P dρ
dP = 𝑘 = krT dρ = a2 dρ
ρ
d’où :
dP dρ
+ c 𝑑𝑐 = a2 + c 𝑑𝑐 = 0
ρ ρ
A partir des deux relations établies précédemment :
dρ
a2 + c 𝑑𝑐 = 0
ρ
dρ dc dA
+ + =0
{ρ c A
On déduit la relation demandée :
dA dc 2 c
= (M − 1) avec M=
A c a
Si la vitesse est continûment croissante de l’entrée à la sortie : dc >0
Dans le convergent:
dA
<0⇒𝑐<𝑎
A
Au col
dA
=0⇒𝑐=𝑎
A
Dans le divergent
dA
>0⇒𝑐>𝑎
A
Nous avons
81
qm
q m = ρc A ⇒ = ρc
A
Premier Principe
c2
dh + dec = 0 ⇒ h − h0 + =0
2
1
k−1 2
k P0 P k
𝑐 = (2 (1 − ( ) )) (4)
k − 1 ρ0 P0
d’où :
1
k−1 2
qm k P0 P k
= ρ (2 (1 − ( ) ))
A k − 1 ρ0 P0
1
1 k−1 2
P k k P0 P k
= ρ0 ( ) (2 (1 − ( ) ))
P0 k − 1 ρ0 P0
82
1
qm k 1 k−1 2 P
= √2 P0 ρ0 τk (1 − τ k ) avec τ =
A k−1 P0
Montrons que f() passe par un maximum. Dérivons f() par rapport
à . On a :
df(τ) 1 k−1 k+1
= 1 (τ
k − )
dτ k−1 2 2
k (1 − τ k )
k
df(τ) k+1 k−1
Pour ≠ 1 : = 0 si prend une valeur ( 2 ) que nous appellerons c
dτ
k−1 T
τ k =
T0
T Tc 2
= =
T0 T0 k + 1
83
1
2 k−1 k − 1
f(τc ) = ( ) √
k+1 k+1
Et cc :
k P0
cc = √2
k + 1 ρ0
En remarquant que
P0 = ρ0 rT0
1+k
et en utilisant l’expression de Tc ci-dessus on obtient : P0 = ρ0 rTc ( )
2
C'est-à-dire cc = ac
2
𝑎c = a 0 ( )
1+k
qm 2k
Nous avons établi : = √k−1 P0 ρ0 f(τ)
A
k k
q m = A√2 P0 ρ0 f(τ) = A1 √2 P ρ f(τ1 )
k−1 k−1 0 0
k
= Ac √2 P ρ f(τc )
k−1 0 0
84
1
A1 cc ρc cc Pc 𝑘 1
qm = ρ c A = ρ1 c1 A1 = ρc cc Ac ⟹ = = ( ) = 1
Ac c1 ρ1 c1 P1
c1 P1 𝑘
cc (Pc )
k−1
k P0 P k
c2 = 2 (1 − ( ) )
k − 1 ρ0 P0
k P k 2
Or c 2 > 0 ⇒ P < P0 ⇒ c 2 < 2 k−1 ρ0 = 2 k−1 rT0 = k−1 a20
0
2
cL = a
k−1 0
1
k−1
qm k 2
= √2 P0 ρ0 ( ) = 3,4 103 kg/s m2
Ac k+1 1+k
k
2 k−1
Pc = P0 ( ) = 27,8 bar
1+k
2
Tc = T0 = 2667 K
1+k
cc = √krTc = 1053m/s
1−k
P0 k
T1 = T0 ( )
P1
1
k−1 2
kr P1 k
c1 = (2 rT (1 − ( ) )) = 2348 𝑚/𝑠
k−1 0 P0
85
1
A1 cc Pc k
= ( ) = 6,5
Ac c1 1
⃗
Le moteur équipé de 8 tuyères identiques, doit fournir une poussée, notée F
telle que F=8106 N.
⃗F = 8 𝑞𝑚 ⃗⃗⃗
c1
F
𝑞𝑚 = = 430 𝑘𝑔/𝑠
8 𝑐1
Nous avons trouvé :
qm A1
et
Ac Ac
Il vient donc :
𝐴𝑐 = 0,126 𝑚2 𝑒𝑡 𝑑𝑐 = 0,4 𝑚
𝐴1 = 0,82 𝑚2 𝑒𝑡 𝑑1 = 1 𝑚
3.3.2-Turboréacteur
On considère un turboréacteur à simple flux, figure 1 :
Figure 1
86
– Le débit nominal est 𝑚̇ = 71,2 kg/s
– Le rapport de pression du cycle est P2/P1 = 6,15
– La température d’entrée turbine est 925°C.
– Le rendement isentropique de compression est 85%
– Le rendement isentropique de la turbine est 88%, et de la tuyère est de
96%,
– Les propriétés de l’air sont : Cp = 1 kJ/kgK, k = 1,4.
– Les propriétés des gaz sont Cpg = 1,17 kJ/kgK, k = 1,34
– Le pouvoir calorifique inférieur du combustible est PCI = 42 103 kJ/kg
87
Solution et Démarche
1 288 1
2 518,5 6,15
3 1198 6,15
4 1001 2,72
5 785 1
88
T2is − T1 T2is − T1 484 − 288
ηisc = ⇒ T2 = T1 + = 288 + = 518,5 K
T2 − T1 ηisc 0,85
- Le travail de compression est égal au travail de détente- turbine
wc = cp (T2 − T1 ) = wt = cgp (T3 − T4 )
D’où
cp 1
T4 = T3 − (T2 − T1 ) = 1198 − (518,5 − 288) = 1001 K
cgp 1,17
T3 − T4 (T3 − T4 ) (1198 − 1001)
ηisT = ⇒ T4is = T3 − = 1198 −
T3 − T4is ηisT 0,88
= 974,14 K
D’où
kg kg
P4 T4is kg−1 T4is kg−1 974,14 3,94
=( ) ⇒ P4 = P3 ( ) = 6,15 ( ) = 2,72 bar
P3 T3 T3 1198
- Au niveau de la tuyère, on a :
kg −1 kg −1
T5is P5 kg P1 kg 1 0,2538
=( ) ⇒ T5is = T4 ( ) = 1001 ( ) = 776,5 K
T4 P4 P4 2,72
D’où T5 :
T5 = T4 + ηisTu (T5is − T4 ) = 785 K
Puissance de compression
𝑷c = ṁ cp (T2 − T1 ) = 71,2 ∗ 1 ∗ (518,5 − 288) = 16412 kW
Puissance de combustion
𝑷co = ṁ (cpg T3 − cp T2 ) = 62 881 kW
Puissance de détente-turbine
𝑷d = cp (T2 − T1 ) = cgp (T3 − T4 ) = 16412 kW
1- Au niveau de la tuyère
Puissance utile
𝑷u = ṁ cgp (T4 − T5 ) = 17993 kW
89
Vitesse à la sortie
Poussée
F = ṁ(Vs − V0 ) = 50619 𝑁
Poussée intrinsèque
F
Poussée = = 1,33
ṁ√cp T0
Détermination des rendements :
Rendement thermique :
𝐏u 17993
ηT = = 28,6%
𝐏co 62 881
Consommation du kérosène
𝐏co
𝐏co = ṁco PCI ⇒ ṁco = = 1,5 kg/s
PCI
2- Le dispositif de postcombustion permet une resurchauffe des gaz.
Le schéma de principe est donné par la figure suivante :
90
Etat T(K) P(bar)
1 288 1
2 518,5 6,15
3 1198 6,15
4 2180 2,72
4’ 2180 2,72
5’ 1710 1
La puissance de postcombustion
𝑷co = ṁ cpg (T4′ − T4 ) = 98215 kW
la puissance utile :
𝑷u = ṁ cgp (T4′ − T5′ ) = 39152 kW
Vitesse à la sortie
91
Poussée
F = ṁ(Vs − V0 ) = 74 688𝑁
Poussée intrinsèque
F
Poussée = = 1,95
ṁ√cp T0
- Détermination des rendements
Rendement thermique :
𝑷u 39152
ηT = = = 24,3%
𝑷cot 62 881 + 98215
Consommation du kérosène
𝑷cot
𝑷cot = ṁcot PCI ⇒ ṁcot = = 3,83 kg/s
PCI
92
Chapitre 4
Installations motrices à vapeur
93
saturation. Elle est ensuite surchauffée dans le surchauffeur jusqu’à la
température désirée.
Une turbine, dans laquelle la vapeur se détend en produisant un
travail moteur.
Un condenseur qui permet grâce à un fluide réfrigérant de liquéfier
totalement la vapeur.
Une pompe qui redonne au fluide la pression qu’il avait à l’amont de
la turbine.
- Deux isobares:
Evolution 1-2 : chauffage et vaporisation de l’eau liquide sous
pression constante dans la chaudière.
Evolution 3-4 : condensation isobare de toute la vapeur détendue
dans un condenseur refroidi par l’eau.
- Deux adiabatiques qui, dans l’hypothèse d’une machine idéale
fonctionnent réversiblement (isentropiques) :
Evolution 2-3 : détente de la vapeur dans la turbine
(transformation de l’énergie thermique en énergie mécanique)
Evolution 4-1 : compression du liquide par la pompe
d’alimentation.
94
Comme pour toute machine thermique, le rendement thermique du
cycle de Rankine th est le rapport du travail w sur la quantité de chaleur q1
fournie à la source chaude (chaudière) :
w (h2 − h3 ) − (h1 − h4 )
ηth = = (4.1)
q1 (h2 − h1 )
h3 − h4
ηth = 1 − (4.2)
h2 − h1
3600
Cs = (en kg/kJ) (4.3)
h2 − h3
95
réelle de la vapeur s’effectue donc de façon irréversible et est accompagnée
par un accroissement de l’entropie. Elle est représentée par la courbe 2-3’,
figure 4.3.
Figure 4.3
wrT h2 − h3′
ηisT = = (4.5)
wiT h2 − h3
wrP = h1 − h4 (4.6)
96
Et dans le cas réel avec pertes par irréversibilités :
wiP h1 − h4
ηisP = = (4.8)
wrP h1′ − h4
4.4.1-Cycle de Hirn
97
surchauffe la détente 4-5 de la vapeur dans la turbine, qui est réalisée
jusqu’à la même pression que précédemment se termine à l’intérieur du
domaine à deux phases pour des valeurs du titre plus élevées que dans le cas
de la figure 4.3. Grâce à cela, le rendement isentropique de la turbine et le
rendement du cycle augmentent. Le cycle de Hirn est le cycle principal
suivant lequel fonctionnent les centrales thermiques.
Pour éviter une forte teneur d’humidité dans la turbine qui exerce une
influence néfaste sur la tenue des aubes et sur le rendement isentropique de
la turbine, on accroit la température de surchauffe, ou bien on pratique la
surchauffe intermédiaire ou la resurchauffe. Le principe est le suivant :
après que la vapeur a été détendue dans les premiers étages de la turbine (2-
3 sur la figure 4.7), on lui fait subir une deuxième surchauffe à pression
constante jusqu’à une certaine température T4, dans un deuxième
réchauffeur ; ensuite, la vapeur est admise dans l’étage suivant de la turbine,
où elle se détend (4-5 sur la figure 4.7) jusqu’à la pression du condenseur.
Le resurchauffeur a également pour effet d’accroitre le rendement thermique
de la turbine.
98
4.4.3-Soutirage de vapeur-réchauffage de l’eau
Figure 4.8
99
Le point où se fait le soutirage et la quantité de vapeur soutirée
dépendent de la température du condensat à réchauffer et de sa quantité.
L’augmentation du nombre de soutirages fait croitre le rendement du cycle
de récupération. A la limite, on peut se rapprocher du rendement d’un cycle
de Carnot à récupération (en supposant que la turbine fonctionne avec de la
vapeur saturée). Dans les centrales modernes à rendement élevé, l’eau
d’alimentation est ainsi réchauffée par des soutirages de vapeur dont le
nombre peut atteindre 6 à 8.
100
𝑞𝑟𝑒𝑓 = 𝑞23 − 𝑤𝑢
𝑞𝑟𝑒𝑐
𝜂𝑅 =
𝑞𝑟𝑒𝑓
wTv ηR (q 23 − wu )
ηgl = ηg + = ηg + ηv ηR (1 − ηg ) (4.11)
q rec q 23
𝑤𝑇𝑣
𝜂𝑣 =
𝑞𝑟𝑒𝑐
Figure 4.9
101
il faut accroitre la pression de la vapeur sortant de la turbine. On réalise
ainsi des installations fonctionnant avec une contre pression. De telles
installations ont alors la double tâche qui consiste d’une part à produire de
l’énergie électrique et d’autre part à distribuer de la chaleur sous la forme
de vapeur ou d’eau chaude. On les appelle des installations à réseaux de
chauffage ou des installations de cogénération.
w + q2
ηcog = (4.10)
q1
102
4.7- Applications :
4’
103
8-1 : condensation isobare dans le condenseur ;
Le cycle C2 serait réalisé en détendant une seule fois le fluide (sans
resurchauffe) et le cycle C1 en détendant directement la vapeur saturée
sèche.
Tous les transferts de fluide dans les conduites de liaison sont supposés
isothermes et isobares.
Les pressions des changements de phase sont : P3=P4= 100 bars, P1=
P4’=P6’=P8=0,1 bar, et la pression dans le resurchauffeur vaut P6=P7= 30
bars. On utilisera le diagramme enthalpique ci-joint, et on redonne les
caractéristiques de l’eau liquide : v =10-3 m3/kg, et Cp=C1= 4,18kJ/kgK.
104
Solution et Démarche
1- Seule la partie à justifier est la partie 1-2-3. Confondre la courbe de
saturation avec l’isobare revient à négliger le travail dépensé par la pompe
pour la compression de l’eau à l’état liquide, ce qui revient à la considérer
comme incompressible.
On trace le cycle sur le diagramme entropique et on lit les températures
correspondantes :T3 = T4 = 310°C et T1 = T8 = T4′ = T6′ = 45°C
2- D’après le diagramme de Mollier : x1=66%, x2=83% et x3= 93%.
Le titre en vapeur est défini par :
mg
x=
mg + mliq
L’humidité est :
𝑚𝑙𝑖𝑞
1−𝑥 =
𝑚𝑔 + 𝑚𝑙𝑖𝑞
On constate que l’humidité passe de 0,34 kg/kg à 0,17 kg/kg avec la
surchauffe et de 0,17 kg/kg à 0,07 kg avec la resurchauffe.
105
w
ηt =
qf
D’après le premier principe, on a
qf − w − qr = 0
D’où :
qf − qr qr
ηt = =1−
qf qf
Pour le cycle 1 :
q f1 = h4 − h2 = 2500kJ/kg , q r = h4′ − h1 = 1600kJ/kg
ηt = 0,36
Pour le cycle 2 :
q f2 = h5 − h2 = 3425 kJ/kg , q r = h6′ − h1 = 1980 kJ/kg
ηt = 0,42
Pour le cycle 3 :
q f2 = h5 − h2 + h7 − h6 = 3935kJ/kg , q r = h8 − h1 = 2200 kJ/kg
ηt = 0,44
106
Utilisation du cycle PAD
On trace la configuration correspondant au cycle C1 :
Figure 4.12
Résultats de la simulation
107
L
e
cycl
e C3
Figure 4.13
108
4.7.2- Cycle à surchauffe et resurchauffe d’une centrale thermique
Figure 4.14
La vapeur est produite dans le générateur de vapeur. A la sortie, la vapeur
subit une première détente dans la turbine HP. Elle est ensuite réchauffée et
subit une seconde détente dans la turbine BP. Après passage dans le
condenseur, elle est réintroduite dans le générateur de vapeur à l’état liquide
par le Groupe Moto Pompe. Un circuit de refroidissement alimente le
condenseur (source froide provenant d’un aéroréfrigérant, d’un fleuve…).
On schématise le circuit comme suit :
On utilise les données suivantes, correspondant aux états numérotés
de 1 à 6 sur le schéma du circuit (x est le titre massique de vapeur) :
Etat 1 2 3 4 5 6
T (°C) 565 364 565 T4 T4
P (bar) 130 35,4 35,4 0,035 P1
X 0,94
h (kJ/kg)
109
2-Calculer la puissance cédée par le fluide au cours des 2 détentes et les
rendements isentropiques associés pour un débit de vapeur de 1kg s-1.
3-Déterminer l’enthalpie h5.
4-Représenter schématiquement le cycle de l’eau complet sur le diagramme
entropique.
(-Compléter à partir de la lecture sur ce diagramme, le tableau des valeurs
caractéristiques ci-dessus.
6-Les centrales thermiques peuvent avoir une puissance de l’ordre de 250
MWe (Méga Watt électrique : puissance effectivement fournie au réseau ; le
rendement global est d’environ 40%, variable selon le type d’installation).
Quel est le débit de vapeur associé ?
110
Solution et Démarche :
2-La puissance cédée par le fluide au cours des 2 détentes et les rendements
isentropiques associés pour un débit de vapeur de 1kg s-1 est :
5-
Etat 1 (S5) 2 (S6) 3(S7) 4(S8) 5(S3) 6(S4)
T (°C) 565 364 565 26,68 26,68 26,94
P (bar) 130 35,4 35,4 0,035 0,035 130
X - - - 0,94 0 -
h (kJ/kg) 3500 3160 3600 2400 100 100
1- Le rendement global est défini par le rapport de la puissance
effectivement fournie au réseau 𝑃𝑒 et puissance fournie 𝑃𝑓 (à la
source chaude):
𝑃𝑒
ηg =
𝑃𝑓
𝑃𝑓 𝑃𝑒
𝑚̇ = =
(ℎ1 − ℎ6 ) + (ℎ3 − ℎ2 ) ηg [(ℎ1 − ℎ6 ) + (ℎ3 − ℎ2 )]
111
250 106 625 106
ṁ = = = 162,7 kg/s
0,4[(3500 − 100) + (3600 − 3160)] 3859,2 103
Figure 4.15
112
4- A partir des résultats de simulation, on a : h5 (S3)= 111,7 kJ/kg
5-
6-
A partir du logiciel CyclePAD, on déduit les valeurs :
Etat 1 (S5) 2 (S6) 3(S7) 4(S8) 5(S3) 6(S4)
T (°C) 565 364 565 26,68 26,68 26,94
P (bar) 130 35,4 35,4 0,035 0,035 130
X - - - 0,94 0 -
h (kJ/kg) 3509 3136 3598 2403 111,7 111,8
113
7- Le rendement global est défini par le rapport de la puissance
effectivement fournie au réseau 𝑃𝑒 et puissance fournie 𝑃𝑓 (à la
𝑃
source chaude) : ηg = 𝑃 𝑒
𝑓
𝑃𝑓 𝑃𝑒
𝑚̇ = =
(ℎ1 − ℎ6 ) + (ℎ3 − ℎ2 ) ηg [(ℎ1 − ℎ6 ) + (ℎ3 − ℎ2 )]
Figure 4.16
114
1- Exprimer, en fonction des enthalpies massiques aux points 2, 3 et
4 du cycle, le travail massique de la turbine (noté wT), et la
quantité de chaleur massique fournie par le générateur de vapeur
(notée q2-3). En déduire l’expression littérale du rendement
thermique de l’installation (noté ηth).
Figure 4.17
115
En cours de détente (point 5), de la vapeur humide (fluide diphasé)
est soutirée à une pression intermédiaire P5 (P3>P5>P4), pour alimenter le
réchauffeur.
Déterminer :
116
Tableau à compléter
1 2 3 4 5 6
P(bar) 0,091 54,2 54,2 0,091 3,614 54,2
T(°C) 44 44 269 44 140 140
Titre x 0 1
h (kJ/kg)
Figure 4.18
wT = h3 − h4 = 922 kJ/kg
117
Et le rendement thermique de l’installation th est donné par ::
wT
ηth = = 0,355
q 3−2
Figure 4.19
Tableau
1 2 3 4 5 6
118
Le travail massique :
La quantité de chaleur
Le rendement :
WT
ηth = = 38%
Q3−2
119
thermique au cycle à vapeur, au niveau du générateur de vapeur (GV), puis
rejette des gaz dans l’atmosphère.
- Le cycle à vapeur consomme de l’énergie thermique au niveau du
générateur de vapeur (GV) et de l’énergie mécanique au niveau de la
pompe (P). Il fournit de l’énergie mécanique à l’arbre de la turbine à vapeur
(TV) et cède de l’énergie thermique à l’atmosphère, au niveau du
condenseur (Cd).
Hypothèses :
120
- Etats Thermodynamiques de l’eau
Travail demandé :
121
Solution et Démarche
Méthode 1 : utilisation des diagrammes
𝑃𝑉 𝑘 = 𝑐𝑡𝑒,
Et
1−k
TP k = cte
D’où
k−1 k−1
T2is P2 k P2 k 6 0,2857
=( ) ⇒ T2is = T1 ( ) = 293 ( ) = 488 K = 216 °C
T1 P1 P1 1
2- (Voir diagrammes)
3-
- Rendement isentropique du compresseur :
h2is − h1
ηisc = = 65%
h2 − h1
- Rendement isentropique de la turbine à gaz :
h3 − h4
ηisTg = = 82%
h3 − h4is
122
- Rendement isentropique de la turbine à vapeur :
h8 − h9
ηisTv = = 86%
h8 − h9is
- D’après le cycle, le titre vapeur est de 90.3%
4- Le travail massique utile récupéré sur l’arbre de la turbine à gaz.
wu = wT − wc = (h4 − h3 ) − (h2 − h1 ) = 109 kJ/kg
5- La chaleur massique apportée par la combustion :
q 3−2 = h3 − h2 = 1224 − 594 = 630 kJ/kg
6- Le rendement moteur v du cycle à gaz est :
wu
ηg = = 17.9%
q 3−2
7- Le rendement moteur v du cycle à vapeur est donné par la relation
suivante :
h8 − h9
ηisTg = = 32%
(h8 − h7 )
8- La puissance fournie à la pompe alimentaire est :
𝑃P
𝑃P = ṁeau (h7 − h6 ) ⇒ ṁeau = = 6.58 kg/s
h7 − h6
9- Nous avons au niveau de l’échangeur :
ṁeau (h8 − h7 ) = ṁg (h4 − h5 )
D’où :
ṁeau (h8 − h7 )
ṁg = = 52.85 kg/s
h4 − h5
10- Le rendement global du système combiné est :
ṁeau wTv + ṁg wu
ηgl = = 41.1%
ṁg ( h3 − h2 )
Utilisation du Logiciel Cycle PAD
123
Figure 4.21
- Les résultats de la simulation sont :
124
chaudière, soit 70 bars. Lorsque la demande en chaleur industrielle est
grande, une partie de la vapeur qui sort de la chaudière est détournée vers
l’échangeur de chaleur industrielle en traversant un détendeur. Les fractions
de vapeur soutirée sont réglées de façon que la vapeur d’eau sortant de
l’échangeur de chaleur industrielle soit sous forme de liquide saturé à 5bars.
Ce liquide est en suite pompé dans la chaudière à 70 bars. Le débit massique
de vapeur d’eau dans la chaudière est de 15 kg/s. Les pertes de chaleur et les
chutes de pression dans les conduites sont négligeables.
1- Déterminer la puissance thermique industrielle maximale
2- Déterminer la puissance mécanique et l’efficacité de l’installation de
cogénération lorsqu’il n’ya pas de chaleur industrielle produite
Figure 4.22
3- Déterminer la puissance thermique industrielle lorsque 10% de
vapeur qui sort de la chaudière est détournée vers l’échangeur et que
70% de la vapeur est soutirée de la turbine à 5 bars pour alimenter
l’échangeur.
4- Déterminer dans ce cas l’efficacité de l’installation de cogénération
Utilisation du cyclePad.
125
n’y a aucune chute de pression dans la chaudière, le condenseur et
l’échangeur de chaleur industrielle. La vapeur sort du condenseur et de
l’échangeur à l’état saturé. La figure ci-dessous donne la configuration
tracée à l’aide du CyclePad.
Figure 4.23
- Les enthalpies aux différents états du cycle obtenues à partir des
résultats de simulation du CyclePad
Pompe 1
Pp1 = ṁ1 v8 (P9 − P8 ) = 105 kW
126
P − Pp1
η= = 40,9%
Pf
127
Chapitre 5
Systèmes frigorifiques à compression de vapeur
128
5.1- Description de la machine frigorifique à compression de vapeur
129
Dans lesquelles circule en circuit fermé étanche, le fluide
frigorigène. Ce dernier est successivement à l’état :
Figure 5.1
130
Partie basse pression : Les organes depuis la sortie du détendeur, soit
évaporateur, ligne d'aspiration bouteille anti-coup de liquide et compresseur
jusqu'au clapet d'aspiration du compresseur.
Partie haute pression : Organes depuis le clapet de refoulement, soit
condenseur, réservoir et ligne liquide jusqu'à l'entrée du détendeur.
Le cylindre du compresseur et le détendeur sont les deux éléments
séparant les cotés HP et BP du circuit.
BP HP 2
eau
5
8
saumur
3 e
1
7
6
Figure 5.2
131
5-3- Le diagramme de Mollier
132
fluide frigorigène. Le diagramme de Mollier est limité par deux courbes
(courbe de liquide saturé et courbe de vapeur saturée) qui se rencontrent au
point critique, point le plus élevé ainsi formé.
Figure 5.3
133
La courbe de liquide saturé indique en fait la pression et l’enthalpie du
liquide saturé. Pour représenter la courbe du liquide saturé sur la figure
5.3, les valeurs des colonnes 2 et 5 du tableau 5.1 sont portées sur les
échelles de la pression et de l’enthalpie et les points sont reliés par une
courbe. De même les lignes indiquées vapeur saturée est une courbe
tracée par les points trouvés en reportant les indications des colonnes 2 et 6
sur les coordonnées correspondant à la pression et à l’enthalpie sur le
tableau 5-1.
134
Le diagramme de Mollier est divisé en trois grandes zones. La partie
située à gauche de la courbe liquide saturé est désignée par la région sous-
refroidie. La partie située à droite de la courbe de vapeur saturée est appelée la
région surchauffée et la région située entre les deux courbes est appelée la
région humide.
Dans la région humide et dans le cas des fluides purs, les lignes de
température sont horizontales. Il se représente comme une isobare. Ceci est
illustré par l’exemple du réfrigérant 134a à une température de 0°C, figure 5.4.
Il est clair, d’après le diagramme de Mollier, figure 5.3, que -30°C sur la
courbe de liquide saturé et-30°C sur la courbe de vapeur saturée sont sur la
ligne de pression horizontale de 0,847 bar.
Figure 5.4
135
Dans la région de surchauffe, les lignes de températures sont presque
verticales aux pressions base, mais elles s’incurvent vers la gauche au dessus
du milieu du diagramme. Dans la région de surchauffe, les courbes de
température constante écartées de 10°C et sont indiquées par des nombre qui
s’élèvent en diagonale vers la droite à coté du diagramme de -40°C à 160°C.
Figure 5.5
136
Figure 5.6
137
Figure 5.7
Figure 5.8
138
T P Vl Vg Hl Hg L Sl Sg
139
65,00 18,893 0,9739 0,00993 295,71 427,34 131,63 1,3085 1,6978
Tableau 5.1
Figure 5.9
140
Le processus de détente intervient quant le liquide traverse le détendeur.
D’après le diagramme de Mollier on remarque que la pression se réduit de la
pression de condensation à la pression d’évaporation. L’enthalpie au niveau du
détendeur reste le même, de sorte que la détente apparaît sous forme d’une
verticale 3-4. Au cours de cette transformation une fraction du réfrigérant est
vaporisée tandis que le reste, qui demeure à l’état liquide se refroidit. La
chaleur cédée dans ce refroidissement fournit la chaleur latente qui vaporise la
petite partie qui se transforme en vapeur. Par conséquent seule la fraction
liquide restante qui participera à la production d’effet frigorifique.
141
La quantité de chaleur absorbée par chaque kilogramme de réfrigérant
quand il traverse l’évaporateur est désignée par l’effet frigorifique.
Figure 5.10
142
Le cycle pratique de l’installation est représenté par les points 1 2 3 4.
Généralement, il est tracé à partir des relevés de température et pressions
réelles et il permet de faire un bilan thermique de l’installation.
Figure 5.11
143
Condenseur
Compresseur
Échangeur
Evaporateur
Détendeur
Figure 5.12
144
l’installation frigorifique de réaliser un réglage de la surchauffe après la
phase d’évaporation dans l’évaporateur.
145
théorique en appliquant un facteur appelé le rendement global. Le rendement
global d’un compresseur est défini par la formule suivante :
𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑡ℎé𝑜𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒
𝜂𝑔 =
𝑃𝑢𝑖𝑠𝑠𝑎𝑛𝑐𝑒 𝑟é𝑒𝑙𝑙𝑒
146
Figure 5.13
Bilan du détendeur
Le fluide condensé arrive au détendeur à l’état3 ou il subit une
détente isenthalpique à travers le détendeur. Au cours de cette
transformation la variation d’enthalpie est nulle, nous avons :
ℎ4 = ℎ3 (5.1)
- du taux de compression
- de la nature du fluide
Bilan de l’évaporateur
Δℎ𝑒𝑣 = ℎ1 − ℎ4 (5.2)
147
La puissance frigorifique produite est :
Bilan du compresseur
𝑊𝑖𝑠𝑒𝑛
𝑊̇𝑟 = (5.5)
𝜂𝑖 𝜂𝑚
Bilan du condenseur
148
Par définition le coefficient de performance d’une machine
frigorifique est défini comme le rapport des du froid au niveau de
l’évaporateur au travail de compression :
𝑄̇𝑒𝑣
𝜀 = 𝐶𝑂𝑃 = (5.7)
𝑊̇𝑟
𝜀
𝜂=𝜀 (5.8)
𝑐
149
Chapitre 6
Systèmes à compression de vapeur étagés
k−1
T2 PC k
= ( ) (6.1)
T1 Pev
1
ϵ PC k
ηv = 1 − [( ) − 1] (6.2)
Vb Pev
150
Par conséquent, lorsque la pression d’évaporation diminue, le
rapport de compression augmente, les dimensions du compresseur
augmentent pour un même volume aspiré, le titre en vapeur après la détente
isenthalpique augmente également ainsi que la température de refoulement.
En pratique on limite la température de refoulement à 135°C de façon à ne
pas altérer le pouvoir lubrifiant des huiles et pour la bonne tenue de certains
organes.
151
Il existe de nombreux types d’installations étagées qui se différencient par le
mode de refroidissement intermédiaire. Nous n’en étudions que quelques
unes.
152
Figure 6.3 : Cycle frigorifique du système de la figure 6.2
Si on désigne par :
𝑚̇1 = 𝑚6̇ ′ le débit massique de fluide qui entre dans la bouteille
intermédiaire
𝑚̇2 = 𝑚̇é𝑣𝑎𝑝 le débit massique passant dans l’évaporateur et le corps
BP du compresseur
Le corps HP et le condenseur sont traversés par la totalité du fluide.
153
Q̇ ev = ṁ2 (h1 − h6 ) (6.4)
(h1 − h6 )
εf =
h − h3
(h2 − h1 ) + ( 2 + 1) (h4 − h3 )
h3 − h5
(h1 − h6 )
= (6.7)
h − h5
(h2 − h1 ) + ( 2 ) (h4 − h3 )
h3 − h5
154
le diagramme enthalpique correspondant sont représentés sur les figures 6.4
et 6.5.
155
ṁ2 h2 + (ṁ1 + ṁ2 )h7 = (ṁ1 + ṁ2 )h3 + ṁ2 h8 (6.8)
d’où
Alors
Et
Ẇ = ṁ2 (h2 − h1 ) + (ṁ1 + ṁ2 ) (h4 − h3 ) (6.11)
𝑚̇2 (ℎ1 − ℎ6 )
εf =
𝑚̇2 (ℎ2 − ℎ1 ) + (𝑚̇1 + 𝑚̇2 ) (ℎ4 − ℎ3 )
(ℎ1 − ℎ6 )
= (6.12)
𝑚̇ + 𝑚̇2
(ℎ2 − ℎ1 ) + ( 1 (ℎ )
𝑚̇2 ) 4 − ℎ3
156
6.1.4. Cycle en cascade
157
Figure 6.7 : Cycle thermodynamique du système de la figure 6.6
Q̇ev
εf = (6.15)
ẆBP + ẆHP
Ce qui donne
158
6.2. Installation frigorifique à plusieurs postes de froid
159
Q̇ev1 +Q̇ ev2 ṁ1 (h7 − h5 ) + ṁ2 (h6 − h4 )
εf = = (6.19)
Ẇ (ṁ1 + ṁ2 ) (h2 − h1 )
𝑚̇1 ℎ7 + 𝑚̇2 ℎ6
ℎ1 = (6.20)
(𝑚̇1 + 𝑚̇2 )
160
D’où
𝑄̇𝑒𝑣1 +𝑄̇ 𝑒𝑣2 𝑚̇1 (ℎ8 − ℎ6 ) + 𝑚̇2 (ℎ7 − ℎ4 )
𝜀= = (6.21)
𝑊̇ (𝑚̇1 + 𝑚̇2 ) (ℎ2 − ℎ1 )
161
Figure 6.13 : cycle thermodynamique de système de la figure 6.12
162
Chapitre 7
Systèmes frigorifiques à absorption
7.1 Introduction
C’est suite aux travaux de Duhem vers 1899, relatifs aux mélanges binaires,
que les machines frigorifiques à absorption ont connu un développement notable.
La machine à absorption utilise un mélange binaire, dont l’un des fluides est
plus volatile que l’autre et constitue le fluide frigorigène.
Les éléments d’une machine à absorption sont représentés sur la figure 7.1.
Il s’agit du :
163
- Bouilleur ou générateur : la solution riche en frigorigène est chauffée à la
température Tg, qui est supérieure à la température de vaporisation du frigorigène
pour la pression considérée.
Cet échangeur permet de préchauffer la solution riche avant son entrée dans le
bouilleur.
Q F
COP = (7.1)
Q générateur WP
F
Q
COP = (7.2)
Q générateur
au générateur.
164
Le bilan massique au niveau du générateur, donne pour 1kg de vapeur de
fluide frigorigène, (f) kg de solution tel que :
1 xp
f (7.3)
xr x p
f est appelé facteur d’entraînement, il doit avoir des valeurs raisonnables afin de
limiter la consommation énergétique de la pompe.
Condenseur
Q c
2
4
4
Générateur
1’’
Q g
4’ Evaporateur
3
Echangeur
Q f
3’ H2O
Détendeur
Solution riche
Solution
3’’ 1 pauvre
5
1’ Pompe 1
Absorbeur
Q a
165
7.2.1 Diagramme d’Oldham
1
Le cycle frigorifique est représenté sur le diagramme d’Oldham, (Log P, )
T
sur lequel on peut tracer les isotitres massiques de la solution.
P
x =1 0.44 0.34 0
Pc
Pé
Té Tc=Ta Ts Tg T (°C)
Figure 7.2 : Diagramme d’Oldham
166
7.2.2 Exemple d’installation utilisant le couple NH3/H2O
Dans les installations à absorption, on choisit généralement une différence
de titre de 0,1 (xrp=0,1). Il s’ensuit une température Tg pour chaque couple de
températures (Té,Tc).
Tableau 7.1 : Température du générateur pour différents couples (Té,Tc) et xrp =0,1
167
La température Tg de l’installation à LiBr/H2O, pour une température de
condensation de 30°C, une température d’évaporation de 14°C et une différence des
titres massiques de 0,05, est Tg =54°C.
Pour le couple (TC, Tév) considéré, l’énergie frigorifique par kg d’eau est Qe, donnée
par :
e m
Q ff Δh év (7.4)
e COPQ
Q g (7.5)
g m
Q ff [-f h abs (f 1)hg h v ] (7.6)
168
habs est l’enthalpie de la solution riche à la sortie de l’absorbeur.
169
Qc Qf
2 8’
(1kg NH3, Ts , h2)
4 Evaporateur
Condenseur
1’’ Générateur
Qg R134a
4’ 8
NH3
3
Echangeur Evapo-condenseur
3’
Détendeur 6
3’ 5
7
’ W
(f-1, xp , h3’) 1
Compresseur
(1kg NH3, Té, h5)
1’ Pompe 1
Absorbeur
( f , xr , Ta ,h1’) Qa
170
Dans cette installation, le premier thermo-compresseur transporte le frigorigène de
la basse pression PF jusqu’à une pression intermédiaire Pi correspondant à une
température de saturation du fluide frigorigène T i. Les titres massiques des
solutions en fluide frigorigène sont respectivement xr1 pour la solution riche et xp1
pour la solution pauvre.
3
C b2 Ge2
4
c2
d2 2
Ab2 a2 b1
Ge1
6 c1
Pompe
7
d1 1
Ev 1 Ab1
a1
Pompe
171
L’annexion d’un ou de plusieurs étages intermédiaires, a une influence
directe sur l’abaissement de la température de fonctionnement du système. Mais
également si le nombre des étages augmente, le coefficient de performance décroît.
Les modèles étagés ont été étudiés par plusieurs auteurs, les résultats montrent que
le COP est d’environ 0,37 avec une température des générateurs plus basse que
celle d’un seul étage. La température des générateurs Tg peut atteindre 65°C avec
TC de 40°C, et le COP de l’installation est de 0,26 qui est relativement supérieur à
celui d’un simple étage qui ne dépasse pas 0,25 pour une température
d’évaporation de -10°C.
172
Figure 7.5b : Représentation (en couleur verte) d’un cycle à absorption sur le
diagramme de Merkel
173
7.3.3 Autres systèmes à multi-étages
Nous développons d’autres configurations à double étages, nous détaillerons le
calcul des bilans d’énergie et de masse pour certaines d’entre elles.
Ge2
Ec2
Ab2
Ec3 Ge1
pompe
Ec1
Ev Ab1
pompe
174
- Bilan d’énergie et de masse :
Les facteurs d‘entraînement sont déterminés en fonction de xr1, xp1, xr2, xp2
qui sont les titres des solutions riches et pauvres circulant dans le premier et du
deuxième étage.
f
f1 .m
x v1
Ge1
f
m
f1 1m f1 x p1
Ev
f
m Ab1
x r1
f1
f1.m
f2
m x v2
f
m C Ge2
x p2
(f 2 1).m
f2
f2
f 2 .m
Ab2 x r2
175
f1 et m
m f2 sont les débits massiques du fluide frigorigène au niveau du 1er et du
2ème étage. Ces deux débits sont égaux.
- Bilans d’énergie
Le condenseur
m
Q NH3(h v2 h1 ) (7.7)
C
L’évaporateur
m
Q f (h2 h1) (7.8)
Ev
Les générateurs
m
Q f (h v1 (f1 1) h sge1 f1 h seuil1) (7.9)
Ge1
m
Q f (h v2 (f 2 1) h sge2 f 2 h seuil2) (7.10)
Ge2
Les absorbeurs
176
m
Q (hsev (f1 1) h en ab1 f1 h sab1) (7.11)
Ab1
Q Ab2 m
f (h v1 (f2 1) h en ab2 f 2 h sab2) (7.12)
Le coefficient de performance
Q
COP Ev
(7.13)
QGe1 Q
Ge2
(h2 h1 )
COP (7.14)
h v1 (f1 1)hsge1 f1h seuil1 h v2(f2 1)hsge2f 2 h seuil2
177
La liaison entre les deux étages se fait entre les absorbeurs Ab1 et Ab2.
C Ge1
Ev2 Ab2
Ev1 Ab1
178
d’une pompe, puis elle est introduite dans un deuxième générateur Ge2,
fonctionnant à une pression plus élevée PC2.
(1-y)
C2
(1-y) Ge2
(1-y)
y
C1 (f-y)
Ge1
1
f f
E1
Ev Ab1 (f-1)
179
La fraction massique du fluide frigorigène (y), en provenance du
générateur Ge1 et le facteur d‘entraînement (f) sont déterminés à partir du bilan
massique présenté dans la figure 7.10.
B
LogP A (7.15)
T
Avec :
180
A 7.44 1.767x 0.9823x 2 0.3627x 3
et
B 2013.8 2155.7 x 1540.9 x 2 194.7 x 3
m
T i ni
hL (T , x) h0 i ai 1 x (7.16)
T0
T est exprimée en (K), hL en (kJ/kg) et (ai, mi, ni, T0 et h0) sont des constantes
déterminées à partir du tableau 7.3.
i mi ni ai
1 0 1 - 0.761 080 10
181
2 0 4 + 0.256 905 102
3 0 8 - 0.247 092 103
4 0 9 + 0.325 952 103
5 0 12 - 0.158 854 103
6 0 14 + 0.619 084 102
7 1 0 + 0.114 314 102
8 1 1 + 0.118 157 10
9 2 1 + 0.284 179 10
10 3 3 + 0.741 609 10
11 5 3 + 0.891 844 103
12 5 4 - 0.161 309 104
13 5 5 + 0.622 106 103
14 6 2 - 0.207 588 103
15 6 4 - 0.687 393 10
16 8 0 + 0.350 716 10
h0 = 100 kJ/kg T0 = 273.16 K
On a d’après (7.15) toutes les pressions, les titres massiques des solutions
et les températures aux différents composants de l’installation.
P i ni 3
m
182
P est exprimée en (kPa) et (ai, mi, ni et P0) sont des constantes déterminées à partir
du tableau 7.4.
183
i mi ni ai
1 0 0 + 1.980 220 17 10
2 0 1 - 1.180 926 69 10
3 0 6 + 2.774 799 80 10
4 0 7 - 2.886 342 77 10
5 1 0 - 5.916 166 08 10
6 2 1 + 5.780 913 05 102
7 2 2 - 6.217 367 43
8 3 2 - 3.421 984 02 103
9 4 3 + 1.194 0.31 27 104
10 5 4 - 2.454 137 77 104
11 6 5 + 2.915 918 65 104
12 7 6 - 1.847 822 90 104
13 7 7 + 2.348 194 34 10
14 8 7 + 4.803 106 17 103
P0 = 2 MPa
Cette équation est utilisée seulement pour déterminer le titre de vapeur à la sortie
des générateurs.
h est exprimée en (kJ/kg), T en (K) et (ai, mi, ni, T0 et h0) sont des constantes
déterminées à partir du tableau 7.5.
i mi ni ai
1 0 0 + 0.128 827 10
2 1 0 + 0.125 247
184
3 2 0 - 0.208 748 10
4 3 0 + 0.217 696 10
5 0 2 + 0.235 687 10
6 1 2 - 0.886 987 10
7 2 2 + 0.102 635 102
8 3 2 - 0.237 440 10
9 0 3 - 0.670 155 10
10 1 3 + 0.164 508 102
11 2 3 - 0.936 849 10
12 0 4 + 0.842 254 10
13 1 4 - 0.858 807 10
14 0 5 - 0277 049 10
15 4 6 - 0.961 248
16 2 7 + 0.988 009
17 1 10 + 0.308 482
h0 = 1000 kJ/kg T0 = 324 K
185
7.5. Cycle moteur de Kalina
Le cycle Kalina a d'abord été développé par Aleksandr Kalina à la fin des
années 1970. Depuis, plusieurs cycles de Kalina ont été proposés sur la base
de différentes applications. Le cycle de Kalina utilise un fluide de travail
composé d'au moins deux entités différentes, typiquement de l'eau et de
l'ammoniac. Les proportions entre ces composantes varient dans différentes
parties du système. Une configuration de base du cycle Kalina est
représentée sur la Figure 7-11
3 4
2 surchauffeur T WT
QGén
détendeur
7 5
1 générateu 6
r Qabs
pompe Absorbeur
186
de détente est liée au médium de condensation (Tc d’environ 30°C et Pc de
l’ordre de quelques bars).
= m
Q (h3+(f-1)h6-f h2) (7-20)
gén
=m
Q (h4-h3) (7-21)
sur
1- x p
f (7-22)
xr xp
187
Chapitre 8
Les échangeurs de chaleur
8.1. Introduction
188
les échangeurs à double-tube
les échangeurs à faisceau et calandre.
189
Figure 8.1
8.2.1. Conventions
Le fluide chaud entre dans l’échangeur à la température T1e et sort à
la température T1s, le fluide froid entre à T2e et sort à T2s.
Deux modes de fonctionnement sont réalisables :
- Fonctionnement à Co-courant : échangeur anti-méthodique
- Fonctionnement à contre courant : échangeur méthodique
Figure 8.2
Quel que soit le type d'échangeur, si on ne tient compte que des conditions
d'entrée et de sortie des deux fluides, le débit de chaleur transféré du fluide 1
(fluide chaud) au fluide 2 (fluide froid), en régime stationnaire et en
l'absence de source de chaleur interne, s'écrit :
𝜑 = 𝑚̇1 𝐶𝑝1 (𝑇1𝑒 − 𝑇1𝑠 ) = 𝑚̇2 𝐶𝑃2 (𝑇2𝑠 − 𝑇2𝑒 ) (8.1)
190
𝑞𝐶1 = 𝑚̇1 𝐶𝑃1 et 𝑞𝐶2 = 𝑚̇2 𝐶𝑃2 sont appelés les débits calorifiques des deux
fluides. Le flux de chaleur peut donc finalement s’écrire :.
∆𝑇
𝜑= 𝑟2 (8.3)
𝑙𝑛 (
1 𝑟1 ) 1
+ +
2𝜋𝑟1 ℎ1 𝐿 2𝜋𝜆𝐿 2𝜋𝑟2 ℎ2 𝐿
1
U= r (8.4)
ln (r2 )
1 1 1
+ 2πλL + + R en
2πr1 h1 L 2πr2 h2 L
191
8.2.3. Fonctionnement à Co-courant :
Dans ce type d’échangeur les deux fluides circulent dans le même
sens, figure 8.3
T2 T2+dT2
T1 T1+dT1
x x+dx L
Figure 8.3
1 1
d(T1 − T2 ) = −UdS2 (T1 − T2 ) ( − ) (8.8)
q C1 q C2
Ou encore
192
d(T1 − T2 ) 1 1
= −U ( − ) dS2 (8.9)
(T1 − T2 ) q C1 q C2 2
L'intégration de (8.9) donne :
x
d(T1 − T2 ) T1 (x) − T2 (x) 1 1
∫ = ln = −U ( − ) S (x) (8.10)
x=0 (T1 − T2 ) T1e − T2e q C1 q C2 2
soit
ΔTs − ΔTe
φ = US2 = US2 ΔTML (8.13)
ΔT
ln s
ΔTe
avec
ΔTs = T1s − T2s
ΔTe = T1e − T2e
Remarques :
En aucun cas on ne peut
avoir T2s >T1s, car à partir
de l’abscisse ou les deux
fluides seraient à la même
température il n’y aurait
193
plus d’échange de chaleur possible.
Les deux fluides voient leurs températures se rapprocher d’une
température limites Tlim cette température est telle que :
Tlim
q C1 T1e + q C2 T2e
= (8.14)
q C1 + q C2
Dans ce type d’échangeur, les deux fluides circulent dans le sens contraire,
l’entrée de l’un des fluides étant à l’opposé de l’autre. Compte tenu que dT2
< 0, on obtiendrait, à la place des relations
dφ = −q C1 dT1 = − q C2 dT2
L’expression (8.1) est remplacée, dans ce cas, par une expression identique
mais les expressions Ts et Te ne sont pas les mêmes dans les deux cas.
194
Pour un échangeur à contre courant très long et sans pertes, T2s dépasse
couramment T1s ce qui montre bien que cet échange est plus efficace que
l’échangeur à co-courant.
Le calcul de TML peut s’effectuer analytiquement suivant la relation
ou à partir des abaques, par exemple celles données sur la figure 8.4.
Exemple d'application :
T1e = 200 °C T1s= 100°C
T2e = 20 °C T2s= 70°C
Echangeur Co-courant :
ΔTs − ΔTe 180 − 30
ΔTML = = = 83,71°C
ΔT 180
ln ΔTs ln 30
e
195
Figure 8.7 : Détermination graphique de TML
196
passes et de l’écoulement imparfait sur l’hypothèse de l’échange de chaleur
à contre courant. Le flux échangé est donné par la relation suivante :
Q = FUS∆TML (8.15)
TML : est déterminé comme si l’échangeur était en contre courant
ts − te Te − Ts
P= , R=
Te − t e ts − te
Avec :
(a)
Te
ts
te
Ts
197
(b)
Te
ts
te
Ts
te
ts
s
Ts
(d)
Te
te ts
Ts
198
Exemple d'application :
Déterminer pour chacun de ces cas suivants, la surface d’échange nécessaire
pour refroidir en continu 𝑚̇𝑠𝑜𝑙𝑢 =30000 kg/h d‘une solution de 66°C à
39°C en utilisant 𝑚̇𝑒𝑎𝑢 =29500 kg/h d’eau de refroidissement à une
température de 12°C.
Ecoulement co-courant
Ecoulement contre courant
Echangeur 1 calandre et 2 passes de tubes
Echangeur 1 calandre et 2 passes de tubes
Données :
CPsolution= 0,9 kcal/kgK, CPeau= 1kcal/kgK , U= 2100 kcal/hm-2K
Solution :
D’où :
A.N. :
Ecoulement Co-courant
199
(𝑇1𝑠 − 𝑇2𝑠 ) − (𝑇1𝑒 − 𝑇2𝑒 ) (39 − 36,7) − (66 − 12)
∆𝑇𝑀𝐿 = = = 16,38 °𝐶
𝑇1𝑠 − 𝑇2𝑠 39 − 36,7
𝑙𝑜𝑔 (𝑇 − 𝑇 ) 𝑙𝑜𝑔 ( 66 − 12 )
1𝑒 2𝑒
𝑄 729000
𝑆= = = 21,2 𝑚2
𝑈∆𝑇𝑀𝐿 2100 16,38
Ecoulement Contre-courant
𝑄 729000
𝑆= = = 12,34 𝑚2
𝑈∆𝑇𝑀𝐿 2100 28,13
Te − Ts
, R= t −t =
s e
𝑄 729000
𝑆= = = 12,34 𝑚2
𝑈∆𝑇𝑀𝐿 2100 28,13
200
Echangeur 2 calandre et 4 passes de tubes
ts − te
P= = ,
Te − t e
Te − Ts
R= t −t =
s e
𝑄 729000
𝑆= = = 12,34 𝑚2
𝑈∆𝑇𝑀𝐿 2100 28,13
T1e − T1s
ε = εr = (8.17)
T1e − T2e
201
Cas ou qc2 < qc1, le fluide chaud commande le transfert :
Si L → ∞ alors T2e − T1e d′ où φmax = q c2 (T1e − T2e )
et φ = q c2 (T2s − T2e )
T2s − T2e
εc = (8.18)
T1e − T2e
8.5.1. Définition
Le nombre d’unité de transfert est définit comme étant le rapport du produit
du coefficient global de transfert U par la surface d’échange S et de débit
calorifique minimum. On a :
US
NUT = (8.19)
q cmin
On a vu précédemment que :
202
T1s − T2s 1 1 US q C1
ln ( ) = −US ( + )=− (1 + )
T1e − T2e q C1 q C2 q C1 q C2
que l’on peut écrire :
T1s − T2s US q
− (1+ C1 )
= e qC1 qC2 (8.20)
T1e − T2e
T1e − T1s
ε=
T1e − T2e
D’où on tire :
q C1
T2s = T2e + (T1e − T1s )
q C2
Ainsi l’équation (8.20) s’écrit encore :
q
US q T1s − T2e − q C1 (T1e − T1s )
− (1+ C1 ) C2
e q C1 qC2 =
T1e − T2e
q
T1s − T1e + T1e − T2e − q C1 (T1e − T1s )
C2
=
T1e − T2e
203
US q
− (1+ C1 )
1−e qC1 qC2
ε= q (8.21)
(1 + qC1 )
C2
Il est aisé de constater que dans le cas inverse où qcmin = qc2, la valeur de
l’efficacité est donnée par :
US q
− (1+ c2 )
1−e qc2 qc1
ε= q (8.22)
(1 + qc2 )
c1
q c2
T1s − T2e = (T1e − T2s ) + (T2s − T2e ) (1 − )
q c1
204
Où encore :
q c1
T1e − T2s q c2 − 1
= 1 1 (8.25)
T1e − T1s −US( −
qc1 qc2
)
e −1
US q
− (1− cmin )
1−e qcmin qcmax
ε= US q (8.27
q − (1− cmin )
1 − q cmin e qc1 qcmax
cmax
205
Corrélation utilisées et abaques pour déterminer l’efficacité de l’échangeur
par la méthode de NUT
Co-courant
ε=
1−e−NUT(1+C)
(1+C)
Contre courant
1 − e−NUT(1−C)
ε=
1 − C e−NUT(1−C)
206
Une passe de calendre- multiple de 2 passes de tubes
2
ε= 2
1 + e−NUT√1+C
1 + C + √1 + C2 2
1 + e−NUT√1+C
207
8.5.3. Exemple d'application
On demande :
1- de déterminer la puissance théorique échangée
2- de déterminer les températures réelles de sortie des deux fluides.
208
Solution :
1- Le tableau suivant rassemble les données et les résultats obtenus
Te (°C) Cp (J/kg K) V̇ (m3/s) (kg/m3) ṁ(kg/s) qcal (W/K)
huile 40 1964 528 10-4 876 0,462 908
eau 7 4190 3,81 10-4 1000 0,381 1595
Nous avons :
φ = ε φmax
Pour déterminer la puissance échangée, on calcule l’efficacité de
l’échangeur et la puissance maximale échangeable.
- Détermination de
On utilise soit la relation suivante pour un échangeur à contre courant ou
méthodique :
1 − e−NUT(1−C)
ε=
1 − C e−NUT(1−C)
Soit l’abaque donnant l’efficacité en fonction du NUT, avec :
US 2000. 0,2
NUT = = = 0,44
q cmin 809
Et
𝑞 𝑞𝑐ℎ 908
C= 𝑞 𝑐𝑚𝑖𝑛 = = = 0,57
𝑐𝑚𝑎𝑥 𝑞𝑐𝑒 1595
On a :
1 − e−NUT(1−C) 1 − e−0,44(0,43)
ε= = = 0,327
1 − C e−NUT(1−C) 1 − 0,57 e−0,44(0,43)
209
φ = εφmax = ε q cmin (T1e − T2e ) = 0,327.908. 33 = 9,798 𝑘𝑊
210
8.6. Exercices d'application
Exercice 1 :
Une Centrale de traitement d’air, de type double flux, est équipée d’un
récupérateur aéraulique qui assure un échange de chaleur entre l’air neuf et
l’air repris. Le modèle installé est un échangeur à plaques à courant croisés
sans brassage sur les deux flux.
On se propose de déterminer les caractéristiques des fluides,
d’évaluer les performances de l'appareil et d’étudier une variante.
Hypothèses :
Les débits massiques cotés Air Neuf et Air Repris sont sensiblement
identiques
Le rendement d’échange est égal à 100%.
Données de calcul
Température d’entrée d’air neuf - 9°C
Température d’entrée d’Air Repris 19°C
Débits massiques sur deux veines d’air 12000 kg /h
Coefficient global d’échange 200W/m2K
Chaleur spécifique de l’air 1005 J/kgK
L’échangeur installé possède une surface d’échange égale à 21 m2.
1. Calculer son efficacité et en déduire la puissance d’échange.
2. Déterminer les températures en sortie d’échangeur sur les deux veines de
l’air.
La température de sortie de l’air neuf après le récupérateur est jugée
insuffisante. Pour récupérer plus d’énergie, on envisage, en variante, de
préchauffer cet air jusqu’à 10°C. Il nous faut donc redimensionner
l’échangeur.
3. Calculer la nouvelle puissance échangée.
4. Evaluer en conséquence la nouvelle surface à mettre en ouvre.
211
Exercice 2
Une laiterie reçoit par camion, du lait entier à la température de 5°C. Le lait
entier va être :
réchauffé de la température de 5 °C à 58°C,
écrémé.
Après écrémage, on obtient 5 m3/h de crème et 40 m3/h de lait écrémé. La
crème va être dirigée vers une autre unité de l’usine pour être transformée
en beurre. Le lait écrémé va être stocké en cuve.
Réseau eau
chaude Vers stockage de
Arrivée lait lait écrémé
entier
5°C
Lait entier 1°C
5°C Réseau eau
glacée
Echangeur 6°C
refroidisseur de lait
écrémé
Lait entier
58°C Lait écrème
Ecrémé 58°C
use 40 m3/h
Vers Fabrication du
Crème beurre
58°C
5 m3/h
On demande de déterminer :
1. la puissance thermique de l’échangeur de refroidissement du lait écrémé,
2. le débit massique dans le réseau d’eau glacée,
3. l’efficacité de l’échangeur.
On dispose à l’atelier d’un échangeur à plaques ayant une surface d’échange
de S=95 m2. On désire vérifier les performances de cet échangeur
Les débits massiques et température d’entée des deux fluides restent
inchangés
212
On demande de déterminer
4. Le nombre d’unité de transfert (NUT),
5. L’efficacité de cet échangeur (à partir de l’abaque fourni).
6. Les températures de sorties des deux fluides.
Données complémentaires :
* Eau glacée Capacité calorique : cp = 4,21 kJ/kgK
Masse volumique : = 998 kg/m3
* Lait écrémé Capacité calorifique : cp = 4,02 kJ/kgK
Masse volumique : = 998 kg/m3
Coefficient global d’échange U= 1250 W/m2K.
Exercice 3
La production d’énergie est réalisée par deux thermo-frigo-pompes qui
échangent de la chaleur avec l’eau de la nappe phréatique. Pour des
questions de maintenance et de prix, deux échangeurs de chaleur séparent
l’eau brute de l’eau primaire alimentant les évaporateurs ou les condenseurs,
un jeu de vannes permet de basculer les alimentations. La puissance à
évacuer par chaque échangeur varie suivant les différentes périodes de
l’année.
Le coefficient d’échange de l’échangeur à plaque neuf est U= 2850 W/m 2K.
L’eau brute est chargée en limons et boues, ce qui va altérer le coefficient
d’échange en fonctionnement. La résistance additionnelle est évaluée à 10
m2K/W du coté eau brute, on suppose qu’il n’ya pas de variation coté eau
primaire.
Déterminer le coefficient d’échange après quelque semaine de
fonctionnement
Dimensionnement été
213
On vous demande de dimensionner l’échangeur en période été, salles
accueillant des spectateurs. Le coefficient d’échange à prendre en compte
est de 1250 W/m2K. Les régimes d’eau à prendre en compte sont:
Vérification hiver
Ayant choisi un échangeur de S=21m2 il faut vérifier si ce dimensionnement
reste valable en hiver, lorsque les salles de cinéma sont occupées.
214
Le débit d’eau primaire est réduit pour maintenir une température suffisante
à l’entrée des évaporateurs
Surface
Exercice 4
Pour refroidir un débit 𝑚̇𝐶 = 9,4 kg/h d’air de la température TCe= 616°C à
TCs= 178°C, on le fait passer dans le tube central d’un échangeur bitube à
contre-courant de longueur L=1,5m, de diamètre Di=2 cm et de faible
épaisseur.
1- Déterminer la puissance calorifique à évacuer. La chaleur spécifique
de l’air est CPC= 1,060 kJ/kgK
2- Le fluide de refroidissement est l’eau, qui entre dans la section
annulaire à la température TFe= 16°C avec un débit 𝑚̇ 𝐹 =0,6 kg/mn. Calculer
la température de sortie de l’eau, TFs. La chaleur spécifique de l’eau est CPF=
4,18 kJ/kgK
3- Calculer le coefficient de convection de l’air, hC.
215
Utiliser la formule suivante : 𝑁𝑢𝐷 = 0,116 (𝑅𝑒 0,666 − 125)𝑃𝑟 0,333
Les propriétés thermo physiques de l’air sont : la masse volumique
=0,525kg/m3, la viscosité cinématique : =6, 2 10-5m2/s, la conductivité
thermique : =0,0505 W/mK, le nombre de Prandtl : Pr=0,68.
4- ̇
Déterminer le débit unitaire minimal : 𝐶𝑃𝑚𝑖𝑛
5- ̇
Déterminer le débit unitaire maximal : 𝐶𝑃𝑚𝑎𝑥
6- Déterminer l’efficacité de cet échangeur :
7- Déterminer le nombre d’unités de transfert : NUT
On rappelle que pour un échangeur bitube à contre-courant, le nombre
d’unités de transfert est :
1 1−𝑅𝜀 𝐶̇
𝑁𝑈𝑇 = 1−𝑅 𝐿𝑜𝑔( 1−𝜀 ) avec 𝑅 = 𝐶̇ 𝑝𝑃𝑚𝑖𝑛
𝑚𝑎𝑥
eau
eau
air
Exercice 5
Un échangeur tubulaire à contre-courant est utilisé pour chauffer 9000 kg/h d’eau
de 5°C à 85°C en refroidissant une huile de 180°C à 80°C. Le coefficient global
d’échange est K=1000W/m2K.
Déterminer :
1- Le flux de chaleur échangé, q (kW)
2- Le débit d’huile mh en kg/h
3- La surface d’échange S1
216
Eau à 85°C
Eau à 5°C
On veut comparer les performances de cet échangeur avec celles de deux mini-
échangeurs à contre-courant, les circuits d’eau sont placés en série et les circuits
d’huile sont placés en parallèle.
Huile à 180°C ; mh
mh/2 mh/2
Eau à 5°CqF
Echangeu Echangeu
r2
Eau à 85°Cqc
mh
Huile à 80°C ;
Le débit total d’huile (mh) est réparti entre ces deux mini-échangeurs. Les
coefficients globaux d’échange sont K1= K2=1000W/m2K, pour les deux
mini-échangeurs.
La chaleur spécifique de l’huile est Ch= 2090 J/kgK et celle de l’eau est Ce=
4180 J/kgK
4- Calculer la température de l’eau à la sortie de l’échangeur 1 ; Ts1
5- La surface d’échange de l’échangeur 1 ; S21
6- La surface d’échange de l’échangeur 2 ; S22
7- La surface d’échange totale ; S2
8- Comparez les deux solutions de point de vue économique sachant
que le prix de l’échangeur () en dinars est donné par : = 1200(1 +
0,5S0,6), S est la surface en m2
217
Bibliographie
http://solkane-refrigerants.software.informer.com/download/
http://coolpack.software.informer.com/1.5/
218
Annexe A
Tableau A1 : Propriétés de l'eau saturée
219
38 66,32 1,0071 21602 159,20 2427,4 159,21 2570,7 0,5458 8,2950
40 73,84 1,0078 19523 167,56 2430,1 167,57 2574,3 0,5725 8,2570
45 95,93 1,0099 15258 188,44 2436,8 188,45 2583,2 0,6387 8,1648
50 123,5 1,0121 12032 209,32 2443,5 209,33 2592,1 0,7038 8,0763
55 157,6 1,0146 9568 230,21 2450,1 230,23 2600,9 0,7679 7,9913
60 199,4 1,0172 7671 251,11 2456,6 251,13 2609,6 0,8312 7,9096
65 250,3 1,0199 6197 272,02 2463,1 272,06 2618,3 0,8935 7,8310
70 311,9 1,0228 5042 292,95 2469,6 292,98 2626,8 0,9549 7,7553
75 385,8 1,0259 4131 313,90 2475,9 313,93 2635,3 1,0155 7,6824
80 473,9 1,0291 3407 334,86 2482,2 334,91 2643,7 1,0753 7,6122
85 578,3 1,0325 2828 355,84 2488,4 355,90 2651,9 1,1343 7,5445
90 701,4 1,0360 2361 376,85 2494,5 376,92 2660,1 1,1925 7,4791
95 845,5 1,0397 1982 397,88 2500,6 397,96 2668,1 1,2500 7,4159
100 1014 1,0435 1673 418,94 2506,5 419,04 2676,1 1,3069 7,3549
110 1433 1,0516 1210 461,14 2518,1 461,30 2691,5 1,4185 7,2387
120 1,985 1,0603 891,9 503,50 2529,3 503,71 2706,3 1,5276 7,1296
130 2,701 1,0697 668,5 546,02 2539,9 546,31 2720,5 1,6344 7,0269
140 3,613 1,0797 508,9 588,74 2550,0 589,13 2733,9 1,7391 6,9299
150 4,758 1,0905 392,8 631,68 2559,5 632,20 2746,5 1,8418 6,8379
160 6,178 1,1020 307,1 674,86 2568,4 675,55 2758,1 1,9427 6,7502
170 7,917 1,1143 242,8 718,33 2576,5 719,21 2768,7 2,0419 6,6663
180 10,02 1,1274 194,1 762,09 2583,7 763,22 2778,2 2,1396 6,5857
190 12,54 1,1414 156,5 806,19 2590,0 807,62 2786,4 2,2359 6,5079
200 15,54 1,1565 127,4 850,65 2595,3 852,45 2793,2 2,3309 6,4323
210 19,06 1,1726 104,4 895,53 2599,5 897,76 2798,5 2,4248 6,3585
220 23,18 1,1900 86,19 940,87 2602,4 943,62 2802,1 2,5178 6,2861
230 27,95 1,2088 71,58 986,74 2603,9 990,12 2804,0 2,6099 6,2146
240 33,44 1,2291 59,76 1033,2 2604,0 1037,3 2803,8 2,7015 6,1437
250 39,73 1,2512 50,13 1080,4 2602,4 1085,4 2801,5 2,7927 6,0730
260 46,88 1,2755 42,21 1128,4 2599,0 1134,4 2796,6 2,8838 6,0019
270 54,99 1,3023 35,64 1177,4 2593,7 1184,5 2789,7 2,9751 5,9301
280 64,12 1,3321 30,17 1227,5 2586,1 1236,0 2779,6 3,0668 5,8571
290 74,36 1,3656 25,57 1278,9 2576,0 1289,1 2766,2 3,1594 5,7821
300 85,81 1,4036 21,67 1332,0 2563,0 1344,0 2749,0 3,2534 5,7045
320 112,7 1,4988 15,49 1444,6 2525,5 1461,5 2700,1 3,4480 5,5362
340 145,9 1,6379 10,80 1570,3 2464,6 1594,2 2622,0 3,6594 5,3357
360 186,5 1,8925 6,945 1725,2 2351,5 1760,5 2481,0 3,9147 5,0526
374,14 220,9 3,155 3,155 2029,6 2029,6 2099,3 2099,3 4,4298 4,4298
Source : Keenan, J. H., F. G. Keyes, P. G. Hill, and J. G. Moore, "Steam Tables", Wiley, New York,
1969.
220
Tableau A2 : Propriétés de l'eau saturée, (Table de pression)
221
50,0 264,0 1,2859 39,44 1147,8 2597,1 1154,2 2794,3 2,9202 5,9734
60,0 275,6 1,3187 32,44 1205,4 2589,7 1213,4 2784,3 3,0267 5,8892
70,0 285,9 1,3513 27,37 1257,6 2580,5 1267,0 2772,1 3,1211 5,8133
80,0 295,1 1,3842 23,52 1305,6 2569,8 1316,6 2758,0 3,2068 5,7432
90,0 303,4 1,4178 20,48 1350,5 2557,8 1363,3 2742,1 3,2858 5,6772
100 311,1 1,4524 18,03 1393,0 2544,4 1407,6 2724,7 3,3596 5,6141
110 318,2 1,4886 15,99 1433,7 2529,8 1450,1 2705,6 3,4295 5,5527
120 324,8 1,5267 14,26 1473,0 2513,7 1491,3 2684,9 3,4962 5,4924
130 330,9 1,5671 12,78 1511,1 2496,1 1531,5 2662,2 3,5606 5,4323
140 336,8 1,6107 11,49 1548,6 2476,8 1571,1 2637,6 3,6232 5,3717
150 342,2 1,6581 10,34 1585,6 2455,5 1610,5 2610,5 3,6848 5,3098
160 347,4 1,7107 9,306 1622,7 2431,7 1650,1 2580,6 3,7461 5,2455
170 352,4 1,7702 8,364 1660,2 2405,0 1690,3 2547,2 3,8079 5,1777
180 357,1 1,8397 7,489 1698,9 2374,3 1732,0 2509,1 3,8715 5,1044
190 361,5 1,9243 6,657 1739,9 2338,1 1776,5 2464,5 3,9388 5,0228
200 365,8 2,036 5,834 1785,6 2293,0 1826,3 2409,7 4,0139 4,9269
220,9 374,1 3,155 3,155 2029,6 2029,6 2099,3 2099,3 4,4298 4,4298
Source: Keenan et al., " Steam Tables, " Wiley, New York, 196
222
Tableau A3 : Propriétés de la vapeur d'eau surchauffée
[v] : cm3/g ; [u] : kJ/kg ; [h] : kJ/kg ; [s] : kJ/kgK
Temp. v u h s
Sat. 23739 2425,0 2567,4 8,3304
80 27132 2487,3 2650,1 8,5804
120 30219 2544,7 2726,0 8,7840
160 33302 2602,7 2802,5 8,9693
200 36383 2661,4 2879,7 9,1398
240 39462 2721,0 2957,8 9,2982
280 42540 2781,5 3036,8 9,4464
320 45618 2843,0 3116,7 9,5859
360 48696 2905,5 3197,7 9,7180
400 51774 2969,0 3279,6 9,8435
440 54851 3033,5 3362,6 9,9633
500 59467 3132,3 3489,1 10,134
Temp. v u h s
Sat. 4526 2473,0 2631,4 7,7158
80 4625 2483,7 2645,6 7,7564
120 5163 2542,4 2723,1 7,9644
160 5696 2601,2 2800,6 8,1519
200 6228 2660,4 2878,4 8,3237
240 6758 2720,3 2956,8 8,4828
280 7287 2780,9 3036,0 8,6314
320 7815 2842,5 3116,1 8,7712
360 8344 2905,1 3197,1 8,9034
400 8872 2968,6 3279,2 9,0291
440 9400 3033,2 3362,2 9,1490
500 10192 3132,1 3488,8 9,3194
223
P = 0,7 bar (0,07 MPa) (Tsat. = 89,95°C)
Temp. v u h s
Sat. 2365 2494,5 2660,0 7,4797
100 2464 2509,7 2680,0 7,5341
120 2571 2539,7 2719,6 7,6375
160 2841 2599,4 2798,2 7,8279
200 3108 2659,1 2876,7 8,0012
240 3374 2719,3 2955,5 8,1611
280 3640 2780,2 3035,0 8,3162
320 3905 2842,0 3115,3 8,4504
360 4170 2904,6 3196,5 8,5828
400 4434 2968,2 3278,6 8,7086
440 4698 3032,9 3361,8 8,8286
500 5095 3131,8 3488,5 8,9991
Temp. v u h s
Sat. 1694 2506,1 2675,5 7,3594
100 1696 2506,7 2676,2 7,3614
120 1793 2537,3 2716,6 7,4668
160 1984 2597,8 2796,2 7,6597
200 2172 2658,1 2875,3 7,8343
240 2359 2718,5 2954,5 7,9949
280 2546 2779,6 3034,2 8,1445
320 2732 2841,5 3114,6 8,2849
360 2917 2904,2 3195,9 8,4175
400 3103 2967,9 3278,2 8,5435
440 3288 3032,6 3361,4 8,6636
500 3565 3131,6 3488,1 8,8342
224
P = 1,5 bar (0,15 MPa) (Tsat. = 111,37°C)
Temp. v u h s
Sat. 1159 2519,7 2693,6 7,2233
120 1188 2533,3 2711,4 7,2693
160 1317 2595,2 2792,8 7,4665
200 1444 2656,2 2872,9 7,6433
240 1570 2717,2 2952,7 7,8052
280 1695 2778,6 3032,8 7,9555
320 1819 2840,6 3113,5 8,0964
360 1943 2903,5 3195,0 8,2293
400 2067 2967,3 3277,4 8,3555
440 2191 3032,1 3360,7 8,4757
500 2376 3131,2 3487,6 8,6466
600 2685 3301,7 3704,3 8,9101
Temp. v u h s
Sat. 606 2543,6 2725,3 6,9919
160 651 2587,1 2782,3 7,1276
200 716 2650,7 2865,5 7,3115
240 781 2713,1 2947,3 7,4774
280 844 2775,4 3028,6 7,6299
320 907 2838,1 3110,1 7,7722
360 969 2901,4 3192,2 7,9061
400 1032 2965,6 3275,0 8,0330
440 1094 3030,6 3358,7 8,1538
500 1187 3130,0 3486,0 8,3251
600 1341 3300,8 3703,2 8,5892
225
Suite Tableau A3
Temp. v u h s
Sat. 374,9 2561,2 2748,7 6,8213
180 404,5 2609,7 2812,0 6,9656
200 424,9 2642,9 2855,4 7,0592
240 464,6 2707,6 2939,9 7,2307
280 503,4 2771,2 3022,9 7,3865
320 541,6 2834,7 3105,6 7,5308
360 579,6 2898,7 3188,4 7,6660
400 617,3 2963,2 3271,9 7,7938
440 654,8 3028,6 3356,0 7,9152
500 710,9 3128,4 3483,9 8,0873
600 804,1 3299,6 3710,7 8,3522
700 896,9 3477,5 3925,9 8,5952
Temp. v u h s
Sat. 272,9 2572,5 2763,5 6,7080
180 284,7 2599,8 2799,1 6,7880
200 299,9 2634,8 2844,8 6,8865
240 329,2 2701,8 2932,2 7,0641
280 357,4 2766,9 3017,1 7,2233
320 385,2 2831,3 3100,9 7,3697
360 412,6 2895,8 3184,7 7,5063
400 739,7 2960,9 3268,7 7,6350
440 466,7 3026,6 3353,3 7,7571
500 507,0 3126,8 3481,7 7,9299
600 573,8 3298,5 3700,2 8,1956
700 640,3 3476,6 3924,8 8,4391
226
P= 10,0 bars (1,0 MPa) (Tsat. = 179,91°C)
Temp. v u h s
Temp. v u h s
227
P = 20,0 bars (2,0 MPa) (Tsat. = 212,42°C)
Temp. v u h s
Sat. 99,6 2600,3 2799,5 6,3409
240 108,5 2659,6 2876,5 6,4952
280 120,0 2736,4 2976,4 6,6828
320 130,8 2807,9 3069,5 6,8452
360 141,1 2877,0 3159,3 6,9917
400 151,2 2945,2 3247,6 7,1271
440 161,1 3013,4 3335,5 7,2540
500 175,7 3116,2 3467,6 7,4317
540 185,3 3185,6 3556,1 7,5434
600 199,6 3290,9 3690,1 7,7024
640 209,1 3362,2 3780,4 7,8035
700 223,2 3470,9 3917,4 7,9487
Temp. v u h s
Sat. 66,7 2604,1 2804,2 6,1869
240 68,2 2619,7 2824,3 6,2265
280 77,1 2709,9 2941,3 6,4462
320 85,0 2788,4 3043,4 6,6245
360 92,3 2861,7 3138,7 6,7801
400 99,4 2932,8 3230,9 6,9212
440 106,2 3002,9 3321,5 7,0520
500 116,2 3108,0 3456,5 7,2338
540 122,7 3178,4 3546,6 7,3474
600 132,4 3285,0 3682,3 7,5085
640 138,8 3357,0 3773,5 7,6106
700 148,4 3466,5 3911,7 7,7571
228
P= 40 bars (4,0 MPa) (Tsat. = 250,40°C)
Temp. v u h s
Sat. 49,78 2602,3 2801,4 6,0701
280 55,46 2680,0 2901,8 6,2568
320 61,99 2767,4 3015,4 6,4553
360 67,88 2845,7 3117,2 6,6215
400 73,41 2919,9 3213,6 6,7690
440 78,72 2992,2 3307,1 6,9041
500 86,43 3099,5 3445,3 7,0901
540 91,45 3171,1 3536,9 7,2056
600 98,85 3279,1 3674,4 7,3688
640 103,7 3351,8 3766,6 7,4720
700 111,0 3462,1 3905,9 7,6198
740 115,7 3536,6 3999,6 7,7141
Temp. v u h s
Sat. 32,44 2589,7 2784,3 5,8892
280 33,17 2605,2 2804,2 5,9252
320 38,76 2720,0 2952,6 6,1846
360 43,31 2811,2 3071,1 6,3782
400 47,39 2892,9 3177,2 6,5408
440 51,22 2970,0 3277,3 6,6853
500 56,65 3082,2 3422,2 6,8803
540 60,15 3156,1 3517,0 6,9999
600 65,25 3266,9 3658,4 7,1677
640 68,59 3341,0 3752,6 7,2731
700 73,52 3453,1 3894,1 7,4234
740 76,77 3528,3 3989,2 7,5190
Temp. v u h s
Sat. 23,52 2569,8 2758,0 5,7432
320 26,82 2662,7 2877,2 5,9489
360 30,89 2772,7 3019,8 6,1819
229
400 34,32 2863,8 3138,3 6,3634
440 37,42 2946,7 3246,1 6,5190
480 40,34 3025,7 3348,4 6,6586
520 43,13 3102,7 3447,7 6,7871
560 45,82 3178,7 3545,3 6,9072
600 48,45 3254,4 3642,0 7,0206
640 51,02 3330,1 3738,3 7,1283
700 54,81 3443,9 3882,4 7,2812
740 57,29 3520,4 3978,7 7,3782
Temp. v u h s
Sat. 18,03 2544,4 2724,7 5,6141
320 19,25 2588,8 2781,3 5,7103
360 23,31 2729,1 2962,1 6,0060
400 26,41 2832,4 3096,5 6,2120
440 29,11 2922,1 3213,2 6,3805
480 31,60 3005,4 3321,4 6,5282
520 33,94 3085,6 3425,1 6,6622
560 36,19 3164,1 3526,0 6,7864
600 38,37 3241,7 3625,3 6,9029
640 40,48 3318,9 3723,7 7,0131
700 43,58 3434,7 3870,5 7,1687
740 45,60 3512,1 3968,1 7,2670
Temp. v u h s
Sat. 14,26 2513,7 2684,9 5,4924
360 18,11 2678,4 2895,7 5,8361
400 21,08 2798,3 3051,3 6,0747
440 23,55 2896,1 3178,7 6,2586
480 25,76 2984,4 3293,5 6,4154
520 27,81 3068,0 3401,8 6,5555
560 29,77 3149,0 3506,2 6,6840
600 31,64 3228,7 3608,3 6,8037
640 33,45 3307,5 3709,0 6,9164
230
700 36,10 3425,2 3858,4 7,0749
740 37,81 3503,7 3957,4 7,1746
Temp. v u h s
Sat. 11,49 2476,8 2637,6 5,3717
360 14,22 2617,4 2816,5 5,6602
400 17,22 2760,9 3001,9 5,9448
440 19,54 2868,6 3142,2 6,1474
480 21,57 2962,5 3264,5 6,3143
520 23,43 3049,8 3377,8 6,4610
560 25,17 3133,6 3486,0 6,5941
600 26,83 3215,4 3591,1 6,7172
640 28,43 3296,0 3694,1 6,8326
700 30,75 3415,7 3846,2 6,9939
740 32,25 3495,2 3946,7 7,0952
Temp. v u h s
Sat. 9,31 2431,7 2580,6 5,2455
360 11,05 2539,0 2715,8 5,4614
400 14,26 2719,4 2947,6 5,8175
440 16,52 2839,4 3103,7 6,0429
480 18,42 2939,7 3234,4 6,2215
520 20,13 3031,1 3353,3 6,3752
560 21,72 3117,8 3465,4 6,5132
600 23,23 3201,8 3573,5 6,6399
640 24,67 3284,2 3678,9 6,7580
700 26,74 3406,0 3833,9 6,9224
Temp. v u h s
Sat. 7,49 2374,3 2509,1 5,1044
360 8,09 2418,9 2564,5 5,1922
400 11,90 2672,8 2887,0 5,6887
231
440 14,14 2808,2 3062,8 5,9428
480 15,96 2915,9 3203,2 6,1345
520 17,57 3011,8 3378,0 6,2960
560 19,04 3101,7 3444,4 6,4392
600 20,42 3188,0 3555,6 6,5696
640 21,74 3273,3 3663,6 6,6905
700 23,62 3396,3 3821,5 6,8580
Temp. v u h s
Sat. 5,83 2293,0 2409,7 4,9269
400 9,94 2619,3 2818,1 5,5540
440 12,22 2774,9 3019,4 5,8450
480 13,99 2891,2 3170,8 6,0518
520 15,51 2992,0 3302,2 6,2218
560 16,89 3085,2 3423,0 6,3705
600 18,18 3174,0 3537,6 6,5048
640 19,40 3260,2 3648,1 6,6286
700 23,13 3386,4 3809,0 6,7993
232
P = 280 bars (28,0 MPa)
Temp. v u h s
400 3,83 2223,5 2330,7 4,7494
440 7,12 2613,2 2812,6 5,4494
480 8,85 2780,8 3028,5 5,7446
520 10,20 3906,8 3192,3 5,9566
560 11,36 3015,7 3333,7 6,1307
600 12,41 3115,6 3463,0 6,2823
640 13,38 3210,3 3584,8 6,4187
700 14,73 3346,1 3758,4 6,6029
740 15,58 3433,9 3870,0 6,7153
800 16,80 3563,1 4033,4 6,8720
900 18,73 3774,3 4298,8 7,1084
233
Annexe B
Propriétés saturées du R134a
234
28 7,269 0,8367 28,3 90,70 175,00 265,69 0,3385 0,9196
30 7,702 0,8421 26,6 93,58 173,09 266,67 0,3479 0,9189
32 8,154 0,8478 25,1 96,48 171,16 267,64 0,3573 0,9182
34 8,626 0,8536 23,7 99,40 169,18 268,58 0,3667 0,9175
36 9,119 0,8595 22,4 102,33 167,17 269,50 0,3761 0,9168
38 9,632 0,8657 21,1 105,29 165,12 270,41 0,3855 0,9162
40 10,166 0,8720 20,0 108,27 163,01 271,28 0,3949 0,9155
42 10,722 0,8786 18,9 111,26 160,88 272,14 0,4043 0,9147
44 11,301 0,8854 17,8 114,28 158,69 272,97 0,4136 0,9140
48 12,529 0,8997 16,0 120,39 154,16 274,55 0,4324 0,9125
52 13,854 0,9150 14,3 126,60 149,41 276,01 0,4513 0,9108
56 15,282 0,9317 12,8 132,92 144,40 277,32 0,4702 0,9089
60 16,818 0,9498 11,4 139,13 139,49 278,49 0,4892 0,9068
70 21,168 1,0038 8,7 156,14 124,37 280,51 0,5376 0,9000
80 26,332 1,0773 6,4 174,25 106,42 280,67 0,5880 0,8894
90 32,442 1,1936 4,6 194,78 82,49 277,27 0,6434 0,8706
100 39,724 1,5357 2,7 225,15 34,39 259,54 0,7232 0,8153
101,06 40,591 1,9535 2,0 241,49 0 241,49 0,7665 0,7665
235
2,4 -5,4 0,7620 83,9 44,7 202,6 247,3 0,1780 0,9347
2,6 -3,2 0,7661 77,7 47,5 201,0 248,6 0,1885 0,9333
2,8 -1,2 0,7699 72,4 50,2 199,5 249,7 0,1984 0,9322
3 0,7 0,7737 67,7 52,8 198,1 250,9 0,2077 0,9311
3,2 2,5 0,7773 63,6 55,2 196,7 251,9 0,2165 0,9301
3,4 4,2 0,7808 60,0 57,5 195,4 252,9 0,2248 0,9293
3,6 5,8 0,7842 56,7 59,8 194,1 253,8 0,2328 0,9284
4 8,9 0,7907 51,2 64,0 191,6 255,6 0,2477 0,9270
5 15,7 0,8060 41,1 73,4 186,0 259,3 0,2803 0,9241
6 21,6 0,8200 34,3 81,5 180,9 262,4 0,3081 0,9219
7 26,7 0,8332 29,4 88,8 176,2 265,1 0,3324 0,9200
8 31,3 0,8459 25,6 95,5 171,8 267,3 0,3541 0,9184
9 35,5 0,8581 22,7 101,6 167,7 269,3 0,3739 0,9170
10 39,4 0,8701 20,3 107,4 163,7 271,0 0,3920 0,9157
12 46,3 0,8935 16,7 117,8 156,1 273,9 0,4245 0,9131
14 52,4 0,9167 14,1 127,3 148,9 276,2 0,4533 0,9106
16 57,9 0,9401 12,1 136,0 141,9 277,9 0,4792 0,9080
18 62,9 0,9640 10,6 144,1 135,1 279,2 0,5031 0,9051
20 67,5 0,9888 9,3 151,8 128,3 280,1 0,5252 0,9020
25 77,6 1,0569 6,9 169,7 111,2 280,9 0,5755 0,8925
30 86,2 1,1413 5,3 186,6 92,6 279,2 0,6215 0,8792
236
Propriétés de la vapeur du R134a surchauffée
Temp. v h s v h s v h s
°C 0,6 bar (Tsat. = - 36,9°C) 1,0 bar (Tsat. = - 26,4°C) 1,4 bar (Tsat. = - 18,8°C)
Sat. 311,2 227,8 0,964 192,6 234,5 0,952 140,2 239,18 0,94462
-20 336,1 240,8 1,018 198,4 239,5 0,972
-10 350,5 248,6 1,048 207,4 247,5 1,003 146,1 246,4 0,972
0 364,8 256,5 1,077 216,3 255,6 1,033 152,6 254,6 1,003
10 378,9 264,7 1,107 225,1 263,8 1,063 159,1 262,9 1,033
20 393,0 272,9 1,135 233,7 272,2 1,092 165,4 271,4 1,062
30 407,1 281,4 1,164 242,3 280,7 1,120 171,7 280,0 1,091
40 421,0 290,0 1,192 250,9 289,3 1,149 178,0 288,7 1,120
50 435,0 298,7 1,219 259,4 298,2 1,176 184,1 297,6 1,147
60 448,8 307,7 1,246 267,8 307,1 1,204 190,3 306,6 1,175
70 462,7 316,8 1,273 276,3 316,3 1,231 196,4 315,8 1,202
80 476,5 326,0 1,300 284,7 325,6 1,257 202,4 325,1 1,229
90 490,3 335,4 1,326 293,0 335,0 1,284 208,5 334,6 1,255
100 504,1 345,0 1,352 301,4 344,6 1,310 214,5 344,2 1,282
1,8 bar (Tsat. = - 12,7°C) 2,0 bars (Tsat. = - 10,1°C) 2,4 bars (Tsat. = - 5,4°C)
Sat. 110,4 242,9 0,940 99,9 244,5 0,938 83,9 247,3 0,935
-10 111,9 245,2 0,948
0 117,2 253,6 0,980 104,8 253,1 0,970 86,2 252,0 0,952
10 122,4 262,0 1,010 109,6 261,6 1,001 90,3 260,7 0,983
20 127,5 270,6 1,040 114,2 270,2 1,030 94,2 269,4 1,013
30 132,5 279,3 1,069 118,7 278,9 1,060 98,1 278,2 1,043
40 137,4 288,1 1,098 123,2 287,7 1,088 101,9 287,1 1,072
50 142,3 297,0 1,126 127,7 296,7 1,116 105,7 296,1 1,100
60 147,2 306,1 1,153 132,1 305,8 1,144 109,4 305,2 1,128
70 152,0 315,3 1,181 136,4 315,0 1,171 113,1 314,5 1,156
80 156,7 324,6 1,207 140,7 324,4 1,198 116,8 323,9 1,183
90 161,5 334,1 1,234 145,1 333,9 1,225 120,4 333,5 1,209
100 166,2 343,8 1,260 149,3 343,6 1,251 124,0 343,2 1,236
2,8 bars (Tsat. = - 1,2°C) 3,2 bars (Tsat. = 2,5°C) 4,0 bars (Tsat. = 8,9°C)
237
Sat. 72,4 249,7 0,932 63,6 251,9 0,930 51,2 255,6 0,927
10 76,5 259,7 0,968 66,1 258,7 0,954 51,5 256,6 0,931
20 80,0 268,5 0,999 69,3 267,7 0,986 54,2 265,9 0,963
30 83,4 277,4 1,029 72,3 276,7 1,016 56,8 275,1 0,994
40 86,7 286,4 1,058 75,3 285,7 1,045 59,3 284,3 1,024
50 90,0 295,5 1,086 78,2 294,9 1,074 61,7 293,6 1,053
60 93,2 304,7 1,114 81,1 304,1 1,102 64,1 301,0 1,081
70 96,4 314,0 1,142 83,9 313,5 1,130 66,4 312,4 1,109
80 99,6 323,5 1,169 86,8 323,0 1,157 68,7 322,0 1,137
90 102,8 333,1 1,196 89,5 332,6 1,184 71,0 331,7 1,164
100 105,9 342,8 1,222 92,3 342,4 1,211 73,5 341,6 1,191
110 109,0 352,7 1,248 95,0 352,3 1,237 75,5 351,5 1,217
120 112,1 362,7 1,274 97,8 362,4 1,263 77,7 361,6 1,243
Temp. v h s v h s v h s
°C 5,0 bars (Tsat. = 15,7°C) 6,0 bars (Tsat. = 21,6°C) 7,0 bars (Tsat. = 26,7°C)
Sat. 41,1 259,3 0,924 34,3 262,43 0,922 29,4 265,05 0,920
20 42,1 263,5 0,938
30 44,3 273,0 0,970 36,0 270,8 0,950 30,0 268,45 0,931
40 46,5 282,5 1,001 37,9 280,6 0,982 31,7 278,58 0,964
50 48,5 292,0 1,031 39,7 290,3 1,012 33,3 288,53 0,995
60 50,5 301,5 1,060 41,4 300,0 1,042 34,9 298,43 1,026
70 52,4 311,1 1,088 43,1 309,7 1,071 36,4 308,33 1,055
80 54,3 320,8 1,116 44,7 319,6 1,099 37,9 318,28 1,084
90 56,2 330,6 1,144 46,3 329,5 1,126 39,3 328,3 1,111
100 58,3 340,5 1,171 47,9 339,5 1,154 40,6 338,4 1,139
110 60,0 350,6 1,197 49,5 349,6 1,180 42,0 348,6 1,166
120 61,7 360,7 1,223 51,0 359,8 1,207 43,4 358,01 1,192
130 63,5 371,0 1,249 52,5 370,2 1,233 44,7 369,32 1,219
140 65,3 381,5 1,275 54,0 380,7 1,258 46,0 379,86 1,244
8,0 bars (Tsat. = 31,3°C) 9,0 bars (Tsat. = 35,5°C) 10,0 bars (Tsat. = 39,4°C)
Sat. 25,6 267,3 0,918 22,7 269,3 0,917 20,3 271,0 0,916
40 27,0 276,5 0,948 23,4 274,2 0,933 20,4 271,7 0,919
50 28,5 286,7 0,980 24,8 284,8 0,966 21,8 282,7 0,953
238
60 30,0 296,8 1,011 26,1 295,1 0,998 23,1 293,4 0,985
70 31,3 306,9 1,041 27,4 305,4 1,028 24,3 303,9 1,016
80 32,7 317,0 1,070 28,6 315,6 1,057 25,4 314,3 1,046
90 33,9 327,1 1,098 29,8 325,9 1,086 26,5 324,7 1,075
100 35,2 337,3 1,126 31,0 336,2 1,114 27,6 335,1 1,103
110 36,4 347,6 1,153 32,1 346,6 1,141 28,6 345,5 1,131
120 37,6 358,0 1,180 33,2 357,0 1,168 29,6 356,1 1,158
130 38,8 368,5 1,206 34,2 367,6 1,195 30,6 366,7 1,185
140 40,0 379,1 1,232 35,3 378,2 1,221 31,6 377,4 1,211
150 41,1 389,8 1,258 36,3 389,0 1,247 32,5 388,2 1,237
160 42,3 400,6 1,283 37,4 399,9 1,272 33,5 399,2 1,262
12,0 bars (Tsat. = 46,3°C) 14,0 bars (Tsat. = 52,4°C) 16,0 bars (Tsat. = 57,0°C)
Sat. 16,7 273,9 0,913 14,1 276,2 0,911 12,1 277,9 0,908
50 17,2 278,3 0,927
60 18,4 289,6 0,961 15,0 285,5 0,939 12,4 280,7 0,916
70 19,5 300,6 0,994 16,1 297,1 0,973 13,4 293,3 0,954
80 20,5 311,4 1,025 17,0 308,3 1,006 14,4 305,1 0,987
90 21,5 322,1 1,056 17,9 319,4 1,036 15,2 316,5 1,019
100 22,4 332,7 1,084 18,8 330,3 1,066 16,0 327,8 1,050
110 23,3 343,4 1,112 19,6 341,2 1,095 16,8 338,9 1,080
120 24,2 354,1 1,139 20,4 352,1 1,123 17,5 350,0 1,108
130 25,1 364,9 1,166 21,2 363,0 1,150 18,2 361,1 1,136
140 25,9 375,7 1,193 21,9 374,0 1,177 18,9 372,3 1,163
150 26,8 386,7 1,219 22,6 385,1 1,204 19,5 383,5 1,190
160 27,6 397,7 1,245 23,4 396,2 1,230 20,2 394,7 1,216
170 28,4 408,8 1,270 24,1 407,4 1,255 20,8 406,0 1,242
180 29,2 420,1 1,295 24,7 418,8 1,281 21,5 417,4 1,268
239
SYMBOLES & NOTATIONS
H, h : enthalpie, J ; J/kg
m : masse, kg
P : pression, Pa
𝑄̇ : puissance calorifique, W
T : température, K
V, v : volume, m3 ; m3 /kg
240
𝑉̅ : vitesse, m/s
W, w : travail, J ; J/kg
𝑊̇ : puissance mécanique, W
: efficacité
: rendement
241
Lakdar Kairouani, Professeur à l’Ecole Nationale d’Ingénieurs de
Tunis, est diplômé de la Faculté des Sciences de Tunis et de l’Université Pierre &
Marie Curie (Paris VI), ancien directeur de l’Institut Préparatoire aux Etudes
d’Ingénieurs El Manar et du département génie mécanique de l’ENIT. Ses
enseignements portent sur la thermodynamique appliquée, les transferts
thermiques, le froid industriel, le chauffage et la climatisation. Ses activités de
recherche sont focalisées sur la réfrigération, l'utilisation rationnelle de l'énergie,
les systèmes énergétiques et thermiques, les énergies renouvelables et leurs
applications dans la production du froid, par absorption et adsorption, et de
l'énergie mécanique par les cycles de Rankine, Hirn, Kalina…
242