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BANCAIRE
Le droit bancaire est l’ensemble des règles qui régissent l’activité bancaire ; ensemble des
règles fixant le statut des établissements qui se livrent au commerce de l’argent. C’est un droit
Droit Bancaire et du crédit
professionnel: celui des banques et établissements financiers, ces derniers assurant une mission
essentielle dans la vie économique.
En faisant circuler l'argent, en mettant par les crédits qu’elles consentent des moyens de
paiement à la disposition des agents économiques, les banques participent à une fonction que les
Etats ont toujours considérée comme un privilège régalien (émission monétaire). Il n'est alors pas
surprenant que l'activité bancaire soit l’objet de strict contrôle public indispensable à la fois pour
assurer le respect de la politique monétaire de l’Etat et pour protéger les intérêts des déposants. Le
droit s'est constitué sur une base de droit commun, civil, et commercial. Il a progressivement
acquis les traits originaux résultant d une part, de la spécificité des opérations bancaires, et d'autre
part, de sa liaison avec le droit privé.
Le droit bancaire régit une multitude d'opérations identiques répétées très rapidement. Les
techniques bancaires se transforment alors en mécanismes juridiques dans lesquelles un
formalisme rigoureux permet l’obtention d'effets automatiques. Ainsi par exemple, une inscription
en compte produit les mêmes effets qu'un paiement selon les règles du code civil. C'est également
l’originalité de la pratique bancaire qui explique l’importance des usages au sein des sources du
droit bancaire. Les banques sont par nature, en relation constante avec tous les secteurs de
l'économie au financement desquels elles contribuent par des crédits de divers types. Dans les
limites permises par la règlementation prudentielle, devenue très stricte, les banques prennent les
participations dans les entreprises non financières.
Les banques sont toutefois exposées à des risques qu'elles ne peuvent entièrement
maitrisée, le risque étant inhérent à l’activité bancaire: l’art du banquier est d'évaluer le risque de
sélectionner les opérations et de prendre les garanties appropriées pour couvrir le risque
d’insolvabilités du client.
Les règles auxquelles sont soumises les banques et établissements financiers ont pour
origine une série de texte qui en constitue donc les sources. Ces sources son de plusieurs ordres :
Droit Bancaire et du crédit
lois: on peut citer la loi n° 90-018 du 27 juillet 1990 portant règlementation bancaire, la loi
uniforme 2000-012 du 15 février 2001 portant Sur les instruments de paiement dans l’UEMOA ;
les décrets : on peut citer le décret n° 75-261 du 10 octobre 1975 fixant la procédure
d’agrément, de retrait d'agrément et d'autorisation de modification des conditions d’exploitation
des banques et établissements financiers, le décret n 90-194 du 10 septembre 1990 portant
ratification de la convention sur la création de la commission Bancaire de l’UEMOA
la jurisprudence: c’est l’ensemble des décisions rendu par les tribunaux et les cours. c'est une
source du droit qui n'est pas figée et qui évolue contrairement à un texte législatif ou
réglementaire.
Les activités des banques installées dans les Etats parties au traité de l’Union Monétaire
Ouest Africaine (UMOA) complété par celui de l’Union Economique et Monétaire Ouest
Africaine (UEMOA) du 10 Janvier 1994 sont actuellement soumises au contrôle des autorités
financières et monétaires de cet espace sous régional, notamment la Banque Centrale des Etats de
l’Afrique de l’Ouest (BCEAO), dont les pourvois ont été renforcés, et la Commission Bancaire de
l’UMOA. La réglementation bancaire béninoise est constitue des dispositions de la convention
portant création de la Commission Bancaire de l’Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA), du
Dispositif prudentiel applicable aux banques et établissements financiers de UMOA, des divers
textes et instructions émanant de la BCEAO, et de la loi 90-018 du 27 juillet 1990 portant
réglementation bancaire au Bénin. Cette dernière s applique aux banques et établissements
financiers exerçant leurs activités sur le territoire du Bénin quels que soient leur statut juridique, le
lieu de leur siège social et la nationalité de leurs dirigeants. Cette loi distingue les banques des
établissements financiers et donne une définition des différentes opérations qui sont réalisées.
Droit Bancaire et du crédit
La banque est alors, définie comme une entreprise qui fait profession habituelle de
recevoir des fonds dont il peut être dispose par cheque ou virement et qu'elle emploie pour son
propre compte ou pour son propre compte d'autrui, en opérations de crédit ou de placement
L’établissement financier quant à lui est une personne physique ou morale, autre qu'une banque,
qui fait profession. Habituelle d'effectuer pour son propre compte des opérations de crédit, de
vente a crédit ou de change, ou qui reçoit habituellement des fonds qu'elle emploie pour son
propre compte en opérations de placement, ou qui sert habituellement d’intermédiaire en tant que
commissionnaire ou courtier.
Il faut souligner que certaines dispositions de cette loi s'appliquent à des sociétés qui n'ont
pas la qualité de banque ou d’établissement financier. II s'agit des entreprises d’assurance et des
entreprises de retraite, des notaires et des officiers ministériels qui en exercent les fonctions, et des
agents de change.
Droit Bancaire et du crédit
ORGANISATION DU SYSTEME
BANCAIRE AU BENIN
l’UEMOA se positionne. Elles exercent son contrôle sur les activités des banques primaires. Ces
deux institutions ont un caractère régional.
A l’échelon national, il existe au ministère des finances une Direction des Affaires
monétaires et Financières (DAMF) qui intervient évidement dans les domaines bancaires,
monétaires et financiers.
Ces trois Institutions constituent donc les organes de tutelle des banques et établissements
financiers.
A l’échelon inferieur, nous retrouvons les établissements de crédit constitues par les
banques et les établissements financiers. Parallèlement à ce réseau, nous retrouvons les instituions
para bancaires ou les entreprises de micro finances.
A. La BCEAO
Dans les pays de l’UEMOA, C'est la BCEAO qui joue le rôle de banque des banques. A cette
fin, une agence est créée dans chaque Etat membre de manière à permettre a l8 50EAO de remplir
ses fonctions a l’échelon national.
La BCEAO est née du souci ressenti des pays membres de disposer une unité monétaire
commune et d'un institut d'émission commun afin que ce dernier puisse prêter son concours aux
économies nationales. La BCEAO est une institution de l’UEMOA dont la naissance remonte au
12 mai 1962, mais ce traité consacrant l’UEMOA 'a été remplacé par un autre en date du 14
Novembre 1973 puis enfin par le traité de l’UEMOA du 10 Janvier 1994.
La BCEAO a le statut d'institution Financière Publique Internationale. Son capital est évalué à
quatre cent milliards de francs CFA (400.000.000.000 FCFAJ Elle jouit d'une pleine capacité
juridique c'est-à-dire qu'elle peut contracter, acquérir des biens mobiliers et immobiliers, en
disposer librement et ester en justice. Les missions qui lui sont assignées sont nombreuses mais
nous les regroupons en trois catégories.
peut consentir au Trésor Public des Etats de l’Union à son taux d'escompte, des découverts
en compte courant ;
tient Sur les places ou elle est installée, les comptes des trésors des Etats de l’Union ;
assure gratuitement la gestion du portefeuille des effets souscrits a l’ordre des comptables
publics par les redevables d'impôts de taxes et de droits ;
intervient également dans relations des gouvernements des Etats membres avec les
instructions internationales Financières et Monétaires et dans les négociations qu’ils
entreprennent pour les accords financiers internationaux
A ce titre, elle:
assure la mobilisation des crédits bancaires, c’est-à-dire qu'elle fournit aux banques qui ont
accordé des crédits, les liquidités nécessaires pour reconstituer leurs disponibilités
rend en outre divers services aux établissements financiers notamment les transferts à
International ;
consent aux Banques et établissements financiers des avances sur les effets publics créés
ou garantis par les Etats de l'Union à concurrence d'un certain plafond ;
Il convient que ses: attributions font de la BCEAO une autorité monétaire. La Banque
Centrale peut mener des actions délibérées sur la masse monétaire et les actifs financiers en vue
de la régulation de l'économie à court et á moyen terme. En effet, la politique monétaire comprend
les politiques de crédit et la politique de change. La BCEAO dispose donc de différents
instruments à savoir les variations du taux de l’escompte, achat et revente d’effets publics sur le
marché monétaire, les variations des réserves obligatoires des banques, encadrement du crédit, le
contrôle administratif des taux d’intérêt
B. La Commission Bancaire
La Commission Bancaire de l'Union Monétaire Ouest Africaine (UMOA) a été créée par
une convention signée par les Ministres des Finances des Etats membres de l’UEMOA le 24 avril
1990 à Ouagadougou, dans le but de veiller à l’organisation et au contrôle des banques et
établissements financiers. Cette convention a été ratifiée par le Benin le 29 Aout 1990. En
application de la Réforme Institutionnelle de l’UEMOA et de la BCEAO, adopté par la conférence
des Chefs d'Etat et de Gouvernement de L’Union le 20 janvier 2007, une nouveau Convention
régissant la Commission Bancaire de l'UMOA a été signée par les Ministres des Finances des
Etats membres le 6 avril 2007 à Lomé. Elle procède ainsi de la volonté des Autorités de L’Union
de confier le contrôle de l’activité bancaire à une structure communautaire à laquelle ont été
dévolus, par les Etats, les pouvoirs nécessaires à l’exercice de ses attributions. Elle doit contribuer
à assurer une surveillance uniforme et plus efficace de l’activité bancaire.
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d’un représentant désigné ou nomme par chaque Etat membre participant à la gestion de la
Banque Centrale
de huit (08) membres nommes par le Conseil des ministres de L’Union en raison de leur
compétence essentiellement en matière bancaire et monétaire.
Elle se réunit aussi souvent que nécessaire sur convocation de son Président. Le Secrétariat
de la Commission Bancaire est assuré par la Banque Centrale qui a institué à cet effet un
Secrétariat Général installé à Abidjan.
Pour remplir les missions qui lui sont dévolues, la Commission Bancaire exerce trois types
de pouvoir :
un pouvoir consultatif
un pouvoir de contrôle
un pouvoir de décision.
1. Le pouvoir consultatif
Pour exercer une activité de banque ou d'établissement financier, entreprise intéressée doit
être agréée par le ministre des finances du pays ou veut se situer.
Pour aboutir à ce agrément, il faut que « les demandes d'agrément soient adressées au ministre des
finances et déposées auprès de la Banque Centrale qui les instruit.. ». Le dossier est étudié par la
Banque Centrale. Ce n'est qu'après cela que « l’agrément est prononcé par un arrêté du Ministre
des Finances après avis conforme de la commission bancaire ».
aux indications sur la politique générale et les objectifs poursuivis par les promoteurs en
créant le nouvel établissement ;
à l'étude de marché
aux moyens humains et matériels, ainsi que leur évolution prévisionnelle sur cinq ans au
moins
aux bilans et comptes de résultats prévisionnels sur 5 ans au moins, faisant ressortir
notamment la situation prévisionnelle de l'établissement au regard des règles de liquidité,
de solvabilité et de structure financière en vigueur
au plan de trésorerie.
• au calendrier d’installation
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• aux indications sur l’appartenance éventuelle à un groupe avec la liste des principales
sociétés du groupe, ainsi que sur le réseau de correspondants;
• les liens des promoteurs et actionnaires de référence avec d'autres établissements bancaires
ou financiers et foute autre société ;
Dans le cadre de ses attributions, la Banque Centrale pourra se faire communiquer tous
documents ou informations supplémentaires qu'elle estime nécessaires à instruction du dossier de
demande d'agrément.
donne son avis avant que l’attribution de l'agrément ne soit prononcée par le Ministre et
avant que son retrait ne soit également prononcé par arrêté du Ministre des Finances
(parallélisme des formes) ;
propose un liquidateur, pour une banque, au ministre des finances au cas l’entreprise met
en péril les fonds reçus en dépôt
1. Le pouvoir de contrôle
Mais elle n'a pas le monopole du contrôle des banques qui peut être effectué également
directement par la BCEAO. Alors, dans ce cas, la BCEAO « prévient la Commission Bancaire des
contrôles sur place. (cf. art 13 paragraphe 3 de la convention portant création de la Commission
Bancaire de l’UEMOA).
Dans le cadre des contrôles qu'elles effectuent, les autorités administratives judiciaires de
l’Etat concerné doivent lui prêter leur concours. De même l’entreprise contrôlée « est tenue de
fournir, a toutes réquisition de la commission bancaire et sur les supports souhaités, tous les
documents, renseignements, éclaircissements et Justifications nécessaires à l’exercice de ses
attributions ». (cf. art. 16 de la convention portant création de la Commission Bancaire de
l’UEMOA).
La même obligation s'impose aux commissaires aux comptes de l’entreprise contrôlée (of.
art. 17 de la convention portant création de la Commission Bancaire de l’UEMOA).
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Les conclusions des contrôles effectués sur place sont portées à la connaissance du
Ministre des Finances, de lia Banque Centrale, et de l’organe de gestion de l’établissement
concerné. (Ct. art 19 de la convention portant création de la Commission Bancaire de l’UEMOA)
2. Le pouvoir de décision
Dans l’une de ces hypothèses ainsi évoquée, la Commission Bancaire peut prendre des
mesures consistant soit à une mise en garde, soit à une injonction adressée à la banque ou à
l’établissement financier afin qu'il prenne e dans un délai déterminé les mesures de redressement
nécessaires ou foutes mesures conservatoires quelle juge approprie ou de faire procéder à un audit
externe ». (cf. art. 22 paragraphe 3 de la convention portant création de la Commission Bancaire
de l’UEMOA).
Ces mesures sont prises bien entendu après information du Ministre de tutelle en
occurrence le Ministre des Finances.
L’avertissement;
Le blâme ;
la suspension ou l’interdiction de tout ou une partie des opérations; toutes autres limitation
dans l’exercice de la profession ;
la suspension ou la démission d'office des dirigeants responsables
1e retrait de l’agrément.
Les décisions de la Commission Bancaire sont exécutoires de plein droit sur le territoire de
la république du Bénin. (Cf. art. 48 de la loi 90-018 du 27 juillet 1990).
A cote de ces sanctions, il existe d'autres de nature civile ou pénale mais, elles ne sont pas
de la compétence de la Commission Bancaire.
C'est une direction technique du Ministère des Finances. Elle a pour rôle de surveiller
l’activité bancaire en collaboration avec les autres institutions de l’UEMOA.
Elle participe dans ce cadre à l’élaboration d'une politique monétaire. Elle assure le suivi
des relations financières de 'Etat et est en relation avec les organismes financiers internationaux et
sous régionaux. C'est cette direction qui contrôle les agrégats monétaire (les dettes, les crédits, les
dons, les ressources extérieurs du pays) et s’occupe de la gestion monétaire dans les affaires qui
concernent le ministère des finances. C’est elle qui assure les grands équilibres financiers en
ressources et en emplois. C’est encore elle qui donne l'autorisation de change en dehors de la zone
Euro.
Elles sont constituées de banques et établissements financiers. Elles sont règles par la loi
90-018 du 27 juillet 1990 qui réglemente l’accès à la profession bancaire par une réglementation
appropriée assortie de sanctions.
A. La règlementation bancaire
L’exercice de la profession bancaire n’est pas libre l’est règlemente a un double titre.
Une fois agréé, l’entreprise doit demander son adhésion à l’Association Professionnel les
Banques et établissements Financiers.
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NB : Il convient de noter que désormais, une banque ou un établissement financier agrée a le droit
d exercer une activité bancaire ou financière dans un Etat membre de l’UMOA et de s’établir dans
toute l’Union, sans être obligé de solliciter de nouveaux agréments. C’est ce qui résulte du
principe de l’agrément unique décidé par le Conseil des Ministres de l’UMOA le 03 janvier 1997
et des dispositions pratiques pour sa mise en œuvre arrêtées par cette institution le 25 septembre
1998.
Les Conditions régissant les Etablissements de Crédits peuvent être regroupées end eux
catégories les conditions relatives aux dirigeants et au personnel les conditions relatives la
structure des Banques et Etablissements Financiers.
n’avoir pas été condamné pour crime de droit commun, pour faux ou usage de faux en
écriture publique ou privée, de commerce ou de banque, vol, escroquerie, abus de
confiance, banqueroute, détournement de deniers publics, extorsion de fonds ou valeurs,
émission de chèque sans provision ou infraction a la législation des changes ;
n’avoir pas non plus été condamné pour tentative ou complicité dans la commission de
l’une des infractions Ci-dessus ;
n’avoir pas été faillis non-réhabilité, ni officier ministériel destitué, ni dirigeant suspendu
ou demis.
L’inobservation de ces interdictions est punie d'un emprisonnement d’un an à cinq ans et
d'une amende de 2 000 000 à 5 000 000 de FCFA ou de l’une de ces peines seulement. (ct art. 16
de la loi 90-018 du 27 juillet 1990).
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Quant à employeur qui utilise une personne frappée par ces interdictions, ii est puni d’une
amende de 5 000 O00 à 10 000 000 de FCFA. (cf. art.17 paragraphe 2 de la loi 90 018 du 27
juillet 1990).
Par ailleurs, les entreprises de crédit doivent déposer et tenir à jour auprès de la
commission bancaire et au greffier charge de la tenue du registre du commerce, la liste des
personnes exerçant des fonctions de direction, d'administration, ou de gérance de la banque ou de
l’établissement financier ou de leur agence. Tout projet de modification de la liste Susvisée doit
être préalablement notifie à la commission bancaire. (cf. art. 18 de la loi 90-018 du 27 juillet
1990).
Pour être reconnues comme entreprise du secteur bancaire c les banques doivent être
constituées sous forme de société anonyme à capital fixe ayant leur, siège social en République au
Benin, ou par autorisation spéciale du Ministre des Finances donnée après avis conforme de la
commission bancaire sous forme de société coopérative ou mutualiste à capital variable. (c. art.20
de la loi 90-018 du 27 juillet 1990). Les établissements financiers doivent revêtir les mêmes
formes juridiques que les banques. C'est le conseil des ministres de l’UMOA qui fixe le montant
minimum de leur capital. Toutefois, la décision agrément peut fixer pour les banques un montant
minimum supérieur au montant fixé par l’UMOA. Actuellement, et selon la loi 90-018 du 27
juillet 1990, leur capital social minimum des banques est fixé a un (1) milliard de Francs GFA et
celui des établissements financiers est fixé trois (03 cent millions de Francs CFA. Au jour d'entrée
en vigueur de l’agrément, le capital social doit être intégralement libéré a concurrence du montant
exigé par la décision d’agrément Le capital ainsi libéré devait rester à tout moment employé au
Benin. Toutefois, depuis l'adoption par le Conseil des Ministres de l'UEMOA du principe de
l’agrément unique, capital social d'une banque ou d'un établissement financier peut désormais être
employé dans tout quatre Etat de l’union.
de la dissolution anticipée ;
Cette réglementation découle du fait qu'une entreprise de crédit n'est pas une entreprise
comme les autres et qui importe d'assurer non seulement sa solvabilité et sa liquidité mais
également de la protéger contre l’imprudence voir la malhonnêteté de ses dirigeants.
Ces règles ont trait d'abord aux documents comptables. Les entreprises de crédit doivent
tenir une comptabilité particulière des opérations qu'elles effectuent.
Les comptes des banques doivent être tenus sous forme consolidée suivant les dispositions
arrêtées par la BCEAO. Ainsi, « les Banques et établissements financiers doivent arrêter leur
compte au 30 Septembre de chaque année, et, avant le 31 Mars l'année suivante, ils doivent
communiquer à la BCEAO, et à la Commission Bancaire.
Par ailleurs, les établissements de crédits, doivent, en cours d'exercice, dresser des
situations selon la périodicité et dans les conditions prévues par la Banque Centrale.
Il y a également des règles relatives aux réserves. En dehors des réserves légales exigées
de toutes entreprises commerciales, les banques et établissements financiers sont tenus de
constituer des réserves obligatoires, lesquelles sont déposées à la banque centrale en comptes non
rémunérés. Ces réserves sont fonction des dépôts reçus du public et des crédits accordés par les
banques à leur clientèle aux quels est affecté un pourcentage déterminé par la Banque Centrale. A
cette réserve obligatoire, la loi bancaire impose la constitution de réserve spéciale.
Cette réserve spéciale inclut la réserve légale mais son montant est fixé par une instruction
de la Banque Centrale (Ct. art. 27 paragraphe1 de la loi 90-018 du 27 juillet 1990). La réserve
spéciale est alimentée par un prélèvement annuel sur les bénéfices nets réalisés après amputation,
le cas échéant.
On rencontre ici des règles qui tendent à cantonner les banques dans leurs domaines stricts
d’activité. Ainsi, 1 est interdit aux banques de se livrer, pour leur propre compte ou pour le
compte d'autrui, à des activités commerciales, industrielles, agricoles ou de service, sauf dans 1a
mesure où ces Operations sont nécessaires ou accessoires à l’exercice de leur activité bancaire ou
nécessaire au recouvrement de leurs créances (Cf. art 33 de la loi 90-018 du 27 juillet 1990)
En ce qui concerne tout particulièrement les dirigeants, ils sont assujettis à un régime
Spécial concernant les prêts et garanties dont ils peuvent bénéficier de la part de l’entreprise dans
laquelle ils travaillent.
Droit Bancaire et du crédit
Ces sanctions frappent tout d'abord les personnes qui se livrent l’égaiement a la profession
de banque ou d'établissement financier (C’est-à-dire qui exercent une activité relevant du domaine
des entreprises de crédit sans requérir l’agrément et l’inscription sur la liste des banques et
établissements financiers). En ce qui concerne ces personnes, les sanctions prévues sont les
suivantes: l’emprisonnement d'un (01) mois à deux (02) ans et d'une amende de deux (02)
millions à vingt (20) millions de Francs CFA (CT. art paragraphe 1de la loi 90-018 du 27 Juillet
1990). En cas de récidive, peine d’emprisonnement est portée a cinq (05) ans et l’amende a
cinquante (50) millions de francs CFA [CÍ. art 49 paragraphe 2 de la loi 90-018 du 27 Juillet
1990).
Elles consistent en des peines pécuniaires infligées à l'entreprise bancaire par la banque
centrale. Ainsi, la non-constitution de réserves obligatoires donne lieu à un intérêt moratoire dont
le taux ne peut dépasser 1% par jour de retard (Cf. art. 53 de la loi 90-018 du 27 Juillet 1990).
Ainsi le retard dans l’établissement des documents comptable ou leur omission donne lieu
à des penalties à savoir :
Le produit de ces pénalités est recouvre par la Banque centrale pour le compte du trésor
(Ct. art. 54 de la loi 90-018 du 27 juillet 1990)
Par ailleurs le non-respect du coefficient de liquidité peut donner lieu à la constituons d’un
dépôt non rémunéré a la banque centrale et dont le montant est au plus égal à 200% des
irrégularités constatées et dont la durée sera au plus égale à celle de l'infraction (Cf. art. 55 de la
1oi 90-018 du 27 Juillet 1990).
Enfin, le non-respect des taux et conditions des opérations de crédit fixes par 1a banque
centrale entraine les mêmes pénalités. Toutefois, en cas de rémunération indument perçues ou
versées, le montant du dépôt est porté à 500%6 des dites rémunérations et la durée sera au plus
égale a un mois.
Ces différentes sanctions sont prises par la banque centrale et ne sont soumises à un
recours que devant le conseil des ministres de l’UEMOA.
Avec la crise bancaire béninoise et sous régionale de la fin des années 1980, le nouveau
cadre institutionnel mise en place dans les pays de l’UEMOA et utilise par la BCEAO dans la
conduite de la politique monétaire de l’Union n'a fait que favoriser 1a prolifération d'un système
bancaire « informel » mais malheureusement, plus proche des petites et moyennes entreprises et
des micro-entreprises. Il faut reconnaitre que ces « banques» de talle très modeste ont pu
Droit Bancaire et du crédit
mobiliser des ressources très importantes qui ont donné un poids non négligeable aux activités de
la micro finance.
Pour protéger le public contre les personnes indélicates opérant dans ce nouveau sous-
secteur en pleine effervescence, l’Etat béninois est intervenu avec la loi n°97-02 du 08 Aout 1997
portant réglementation des institutions mutualistes ou coopératives d’épargne et de Crédit (il
s’agit de la loi PARMEC) Pour procéder á la mise en ouvres effective de cette loi, le
gouvernement béninois a pris le décret n°98-60 du 09 Février 1998. Par la suite le Ministre en
charge des finances a pris l'arrêté n°465 / MF 7 DC / MICROFIN le 07 juin 1999 portant modalité
de conclusion de convention avec les structures ou organisations d'Epargne et de Crédit non
constituées sous forme mutualiste ou coopérative.
De ces différents textes relatifs aux institutions de micro finances opérant sur le territoire
de la République du Bénin, nous tenterons de dégager d'une part, les conditions de création et de
reconnaissance des instructions de micro finance et d'autre part, nous décrirons organisation et le
fonctionnement de ces institutions.
La loi PARMEC impose aux initiateurs et aux promoteurs des institutions de micro
finance, la forme mutualiste ou coopérative dont les principes clefs sont les suivants :
le vote par procuration n’est pas autorisé que dans des cas exceptionnels et dans les limites
prévues par le règlement ;
la rémunération des parts sociales est limitée ;
la constitution d'une réserve obligatoire est obligatoire ; les sommes ainsi mises en réserve
ne peuvent être partagées entre les membres ;
les actions visant l’éducation économique et sociale des membres de l’institution sont
privilégiées
a. L’agrément
Il confère aux institutions de micro finance « la personnalité morale » (Ct. art. 6 de la loi
n'97-027). L'agrément est donne par le ministre des finances. Il donne lieu à l’inscription de
l’institution concernée sur le registre des IMF.
Cette formalité est une formalité substantielle car e les institutions de base affiliées a un
réseau ne peuvent exercer leurs activités sur le territoire de la République du Benin, sans avoir été
au préalable agréés. Par le Ministre des finances (cf. art. 93 de la loi n°97-027)
b. La reconnaissance
C’est l’acte par lequel les pouvoirs publics reconnaissent officiellement l’intérêt qu'en
raison de son but une e association ou une institution privée quelconque présent pour la
collectivité ou le public et qui confère a l’association ou l’institution une capacité plus élargie ».
La reconnaissance des IMF est notifiée par décision du Ministre des Finances.
Cette hypothèse intervient avec les structures Ou organisation d'épargne et/ou de crédit
non constituées sous forme mutualiste ou coopératives. La convention avec le ministre des
finances ne peut excéder en principe cinq (05) ans. Elle peut être reconduite selon à modalités à
convenir entre les parties (c. art. 1 de l'arrêté n'465 / MF/DC / MICROFIN
Les structures ou organisations autorisées à exercer par convention des activés d’épargne
et/ou de crédit ne sont ni régies par la loi bancaire ni par la loi PARMEC. Elles ne sont régies que
Droit Bancaire et du crédit
par leurs textes consultatifs et par les dispositions de la convention qu'elles ont concluent avec le
Ministre des Finances.
Il convient de remarquer que c'est l'acte de signature de la convention par le ministre des
finances qui consacre officiellement la reconnaissance de ces institutions.
Les institutions de micro finance fonctionne à partir des structures spécialisées assez
légère (Conseil d'Administration, Comité de Crédit et son Comité de Surveillance ou de
recouvrement). Les statuts et le règlement intérieur précisent les règles de fonctionnement des
organes de chaque institution.
a. L’assemblé général
C’est t’instance suprême des institutions de micro finances. Elle est constituée de
l’ensemble des membres convoques et réunis à cette fin. Elle définit notamment la politique de
crédit de l’institution et veille à la saine administration et au bon fonctionnement des autres
organes de l’institution.
b. Le conseil d'administration
c. Le comité de crédit
membres. Toutefois, ils peuvent être désignés parmi les membres du conseil d'administration
conformément aux dispositions statutaires.
d. L’organe de contrôle
1. l’hypothèse de la fusion
La fusion est la réunion de deux ou plusieurs institutions préexistantes, soit que une
absorbe l'autre soit que l'une et l’autre se confondent pour constituer une institution unique.
En effet, la fusion d’institution doit être approuvée par les conseils d’administration des
institutions concernées, puis adopte par leurs assemblées générales extraordinaires respectives.
Dans le cas d institutions affiliées, la fusion requiert l’avis de l’institution mère. La décision de
fusion est soumise a l'autorisation du ministre des Finances qui assure que les intérêts des
membres et des tiers sont préserves. La décision du ministre des finances est notifiée par arrêté qui
fixe notamment les modalités de scission.
2. hypothèse de la scission
Cette hypothèse c’est l'inverse de la 1. Ainsi une grosse institution de micro finance peut
se transformer en deux plusieurs autres. Dans ce cas la scission doit être approuvée par décision o
une assemblée générale extraordinaire spécialement convoquée à cet effet. Dans ce cas
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d’institutions affiliées, la fusion requiert l'avis de l’institution mère. La décision de scission est
Soumise a l’autorisation du Ministre des Finances qui assure que les intérêts des membres et des
tiers sont préservés. La décision du ministre des finances est notifiée par arrêté qui fixe
notamment les modalités de scission.
Droit Bancaire et du crédit
LE SECRET BANCAIRE ET LA
DEONTOLOGIE
Droit Bancaire et du crédit
I. LE SECRET PROFESSIONNEL
Chaque pays a des os qui prévoient que, toute personne dépositaire par état, ou aya une
parcelle de pouvoir de décision ou occupant un poste de responsabilité ou appartenant à un corps
de métier spécifique, a l'obligation du secret professionnel, sauf pour des cas spécifiques ou elle
est autorisée à lever le secret professionnel est même prévu des amendes et des peines
d'emprisonnement au cas où le secret profession est trahi. La banque, par conséquent, les
banquiers sont tenues au secret professionnel saut si des demandes émanent de certaines
organisations telles que la Commission Bancaire, la banque centrale, l’administration fiscale et les
autorités judiciaires.
- lorsque le banquier confie a une personne donnée, que son client X entretient des relations de
compte avec lu, na pas encore viole le secret professionnel, car cette tierce personne peut être
informée autrement (par exemple lorsque le client émet un chèque a son ordre). Par contre, le
secret professionnel est suppose être violé si le banquier indiquait le solde du compte de son client
X car cette information est n'est accessible qu'auprès du banquier ou du client.
- lorsque le banquier communique le Chiffre d'Affaire d'une société à une tierce personne ceci
n'engage pas sa responsabilité. Par contre, lorsqu'il fourmi des informations sur les incidents de
fonctionnement du compte cedi le conduit a un manquement du secret professionnel.
Droit Bancaire et du crédit
Il arrive que le banquier soit autorisé a lever particulièrement le secret professionnel doit
So doit de connaitre ses cas et savoir ou connaissent ces révélations. Il n'existe pas une liste
exhaustive de ces cas mais la réglementation ou 1a législation propre à chaque Etat sen occupe.
Cependant on peut citer quelques cas les puis remarquables :
Il est difficile pour le banquier d'apprécier la limite qu'il ne doit pas franchir. Lorsqu'il donne ces
informations ou renseignements, il est tenu de communiquer.
Dans ce cas ou H ne fournit pas assez. Il est considéré comme responsable ayant entrave la
bonne marche des investigations ou enquête ;
dans le cas ou il fournit trop. Le client lui retourne la responsabilité parce qu'il peut subir
des préjudices qui n’auraient pas subi en raison de la clarté et de l’exhaustivité de
l’information fournie.
Compte tenu de la complexité et de la variété des cas qui se présentent, le banquier doit
suivre toutes les précautions avant de fournir des informations à une personne.
II. LADEONTOLOGIE
La déontologie signifie étymologiquement, la théorie des obligations morales qui agissent
une procession. Cet donc l’ensemble des règles morales qui guide le banquier dans sa profession.
Le terme essentiel a retenir est la morale qui oblige les banquiers a ne jamais agir au
détriment d'un client ou d'un tiers. En effet :
Les renseignements fournies a un confrère ne doivent pas être de nature à tromper leur
destinataire sur les qualités réelles d’un client ;
Les informations communiquées á un client lors de la vente d'un produit doivent être
fournir avec les questions qui pose.
La déontologie amène le banquier à respecter les règles de bonne conduite de la profession.
Elle ne doit pas être considéré comme une contrainte ni comme une démarche volontaire, car les
domaines des ses applications sont nombreux et divers.
Traditionnellement, est interdit au banquier de s'immiscer dans la gestion des comptes de
ses clients. Il se charge seulement de l'enregistrement des opérations, avoir à se préoccuper de leur
origine ni de leur destination. C’est le principe do non ingérence. Ce principe trouve ses limites
dans l’anomale de fonctionnement du compte selon le devoir de prudence du banquier, il doit
révéler les anomales apparents. C’est pourquoi on ait que l’anomalie apparente n’échappe pas au
banquier vigilant.
Les banques sont tenues de respecter les dispositions de la loi qui régit la forme Junaique
Sous lequel elles sont constitues. Il s'agit essentiellement de la règlementation sur les sociétés
commerciales et le droit commercial général. Au Bénin, les banques doivent être constituées sous
forme de société anonyme à capital fixe ayant leur siège sociale en République du Bénin
2. Sur le plan comptable
Les banques doivent tenir une comptabilité régulière. I faut souligner qu'un plan comptable
bancaire commun du pays membres de l’UEMOA est en vigueur depuis le 1er Janvier 1996. Ce
plan est établit pour permettre l’harmonisation des procédures de traitement comptables des
opérations bancaires et financière. Par ailleurs, la loi bancaire prévoit la publication au Journal
officiel et à lg diligence de la Banque Centrale, des comptes annuels de chaque banque.
3. Sur le plan fiscal
Les banques doivent respecter les dispositions du Code Général des Impôts. Les
Banques doivent notamment :
établir et déposer la déclaration des BIC au plus tard le 30 Avril de chaque année ;
établir et déposer les autres déclarations taxes sur salaires, taxe sur les activités
financières (TAF), IRC. IRVM, etc.
Les opérations bancaires sont soumises à la TAF, au taux de 10%. Tandis que les produits
des placements sont soumis à IRC au taux de 15%. Cet impôt qui est a la charge exclusive du
Droit Bancaire et du crédit
créancier est en principe prélevé à la source par l’entité qui paie les intérêts, pour être reverse à
l’administration Fiscale. C’est la raison pour laquelle on dit que la banque est un auxiliaire du fisc.
4. Surie plan social
Les Banques sont soumises à la règlementation du travail et de la sécurité sociale. Il faut
souligner qu'une convention collective des banques et établissements financiers et depuis le 28
mars 1894. Ce texte a fait l’objet d'une révision en 2001 et une et une nouvelle collective signée le
13 aout 2001 a été adoptée. Cette dernière est entrée en vigueur depuis le 1er janvier 2001.
Pour faire fonctionner son compte, le client peut effectuer toutes sortes d'opérations
notamment avec des moyens de paiement. Dans ce Chapitre nous dirons les moyens de paiement
les plus Usuels. Il S’agira dans un premier temps d’étudier le cheque et ensuite les cartes
bancaires.
I. LE CHEQUE
Si les opérations en espèces ont le mérite de la simplicité, elles ne sont pas très utiles des
qu’il s’agit d'opérer des règlements à distance ou pour des montants très importants. Le chèque
offre pour cela plus d'avantages.
A. Définition
Chèque est un écrit par lequel une personne dénommée le tireur donne ordre a autre
personne dénommée le tiré de payer une certaine somme au titulaire Ou a un tiers appelé
bénéficiaire a concurrence des fonds déposés chez le tiré.
Le cheque fait donc intervenir 3 personnes
Le tireur: c’est lui qui établit et signe le chèque doit être capable ;
Le tireur C’est lui qui détient les fonds et paye (généralement la banque) ;
Le bénéficiaire C’est lui qui reçoit le paiement.
B. Délivrance de chequier
Après avoir vérifié l’identité et le domicile du client demandant l’ouverture d’un compte,
le banquier ne peut délivrer de carnet de cheque a un nouveau client, qu’âpres consultation du
fichier centrale de la Banque Centrale, pour voir si l’intéressé n'est pas sous le coup d'une
interdiction d'émission de chèque prononcée par une banque ou les autorités judiciaires.
Dans tous les cas, le banquier peut refuser dé délivré au titulaire d'un compte des formules
de chèque.
C. Aspects formels
1. Mentions obligatoires
le mot « cheque » ;
Droit Bancaire et du crédit
L’omission de l’une des mentions énumérées ci-dessus (sauf le lieu de paiement et le lieu
de création) a pour conséquence, la non-validité du cheque. Le cheque perd alors sa qualité de
chèque et les prérogatives particulières qui lui sont attachées.
2. Mentions facultatives
Parmi los mentions facultatives sur le chèque, il y a le nom du bénéficiaire. Cette mention
est facultative car certains chèques peuvent être émis au porteur dans la mesure où lis ne sont pas
barrés. Le barrement s'effectue au moyen de deux barres parallèles apposées du recto. Peut être
général ou spécial. Le barrement est général lorsqu’il ne porte, entre les barres, aucune,
désignation. Il est spéciale si le nom du banquier est indique entre les deux barres. Dans Ce
dernier cas le Cheque ne peut être paye par le tireur au banquier désigné. Le barrement général
peut être transforme en barrement spéciale mais le barrement spécial ne peut être transforme en
barrement général.
E. La provision
Emettre un chèque c'est donner Tordre au tiré de remettre au bénéficiaire d’une certaine
somme d'argent. L'existence des fonds chez le banquier constitue la provision du chèque. Celle-ci
doit être préalable et disponible, c’est-à-dire exister au moment de la création de cheque. Un
cheque pouvant être émis sans provision par certains individus indélicats, le bénéficiaire peut
souhaiter être rassure sur existence de la provision. Il existe de ce fait trois formes de chèques qui
garantissent la provision : le chèque vise, le cheque certifié et le chèque de banque.
1. Le cheque visé
Le chèque visé est un chèque ordinaire dont le tiré garantit, á la création, l’existence de la
provision. Cette garantie est effectuée par l'apposition d'un visa.
2. Le chèque certifié
Les cheque certifié est un chèque ordinaire émis par le titulaire du compte dont la Banque
atteste l’existence de la provision pendant le délai légal d'encaissement en apposant la mention e
certifié pour la somme de... ». Le bénéficiaire est assuré dans ce cas qui sera paye sil se présente
dans les délais légaux de présentation.
Droit Bancaire et du crédit
3. Le chèque de banque
Le chèque de banque est un cheque émis par une banque soit sur une de ces agences
soit sur une autre banque. Compte tenu de la qualité du tireur, le porteur du chèque est assuré du
paiement pendant toute la durée de validité du chèque.
F. Encaissement du cheque
Le cheque peut être paye, sous certaines conditions, contre espèces ou par crédit compte.
Un cheque est payable a vue: toute mention contraire est réputée non écrite. Le Cheque doit,
d'autre part, être présenté au paiement dans un délai très court dit délai de présentation. Ce délai
est de :
8 Jours, Si le cheque est émis dans une ville ;
20 payable dans la même ville 20 jours, si le chèque est émis dans une vile et payable dans
une autre ville du même pays ;
45 jours si le cheque est émis au Benin et payable dans un autre pays de l’UEMOA ;
70 jours si le cheque est émis au Benin et payable dans un pays en dehors de l’UEMOA
Passé ce délai, le chèque reste encore valable pendant 1 an: on parle de déliai de validité. Il
faut remarquer que le décès du tireur, survenant après l'émission ne peuvent faire opposition au
paiement.
H. Opposition au paiement
Il ne peut être opposition au paiement d'un cheque par le tireur qu'en cas de perte, ce vol,
d'utilisation frauduleuse du chèque, de redressement ou liquidation judiciaire ou bénéficiaire.
I. Paiement partiel
Si la provision est inférieure au montant du chèque, le porteur à le droit d’exiger le
paiement Jusqu’a a concurrence de la provision: il ne peut refuser un paiement partiel. En cas de
paiement partiel, le tire peut demander, que mention de ce parement soit tacite sur le cheque.
Droit Bancaire et du crédit
A. Définition
La carte bancaire est un support électronique de données, dotée dune capacité de
traitement et qui se présente sous forme de carte a format réduit possédant un microprocesseur et
son environnement constitué de la mémoire, de rentré qui représente la voie d’accès des
informations sur la carte depuis le serveur de la banque, et de la sorte qui représente le chemin
poursuivi par les informations contenues sur la carte pour être transmis aux distributeurs de billets.
On distingue plusieurs types de cartes bancaires
B. Les types de cartes bancaires
Dans ce chapitre, nous étudierons tour à tour la lettre de change et le billet à ordre.
I. LA LETTRE DE CHANGE
La lettre de change ou traite remonte au moyen âge. Elle était utilisée par les banquiers pour
permettre à leurs clients commerçants de se procurer des fonds Sur une autre place, et leur éviter
ainsi un transport de monnaie onéreux et dangereux.
A. Définition
La lettre de change est un écrit par lequel une personne appelée tireur (le créancier, C’est-
a-dire le fournisseur), invite une autre personne appelée tire (le débiteur c’est-a-dire le client) à
payer une certaine somme, à une date déterminée (date d'échéance). A une troisième personne
appelée bénéficiaire (souvent le tireur ou son banquier)
le bénéficiaire: c’est a lui que le tire doit payer, le bénéficiaire peut être le tireur lui même
ou une tierce personne désignée par lui généralement sa banque.
En effet la lettre de change est toujours est un acte de commerce, quelle que soit la qualité
ses signataires ou quel que soit le motif de sa création Seules les personnes m’ajourés peuvent
s’engager par lettre de change
B. Forme de la lettre de chans
a. L’échéance
Si l’échéance n'est pas précisée, la lettre de change est supposée dtre a vue. On a ainsi
plusieurs possibilités d'échéances
à une certaine date : dans ce cas, la date est indiquée avec précision (par exemple le 25
Février 2013). Il s’agît du cas le plus fréquent ;
Droit Bancaire et du crédit
a un certain délai de date : dans ce cas, le délai court à compter de la date de l’opération. A
30 jours de date signifiera a 30 jours de la création, donc, si l’effet est par exemple créé le
30 juin, il sera à échéance le 30 juillet ;
a vue c’est-a-dire des sa présentation au paiement;
a un certain délai de vue, dans ce cas, le délai court à compter de l’acceptation de la traite
c'est-a-dire à compter de l’engagement de payer du tire (par exemple, pour une lettre de
change créée le 02 juillet et acceptée le 15 Août avec paiement a 30 jours du vue, son
échéance sera l0 14 septembre.
L’échéance, foxée à un certain nombre de jours de date ou à vue sera calculée sur le
nombre exact de jours de chaque mois. Au contraire, l’échéance fixée a un certain nombre de
mois de date ou vue sera calcule sur le nombre de mois quel que soit le nombre de jours de chaque
mois.
b. Le lieu paiement
L’effet payable au domicile du tire, mais presque toujours, pour des raisons pratiques,
celui-ci chargera sa banque de le régler par le débit de son compte. On dit dans ce cas que effet est
domicilie. Domicilie un effet, c'est donc faire assurer le paiement de cet effet par un tiers
(généralement la banque) qui débitera le compte du tiré du montant porte sur l'effet.
c. L'acceptation
Dans la pratique, pour-conforter sa créance et surtout pour faciliter l’escompte de traite, le
tireur demandera au tire l’engagement de la payer a l’échéance. On dit alors qu’il a acceptation.
Accepter donc une traite, c’est signer pour reconnaitre l’existence de la créance et s’engager à
régler à son échéance.
L’acceptation de la lettre de change se fait au recto de la lettre de change (en générale
gauche) avec la mention « accepte pour la somme de… » Suivi de la date et de la signature du tire.
Toutefois la simple signature du tiré au recto vaut acceptation.
d. L’aval
Droit Bancaire et du crédit
Comme le tire peut être défaillant, le tireur peut demander la garante d'une terce personne,
autre que le ure. Lorsque cette garante est donnée par signature sur l’effet, on pane alors d’aval.
En général, la signature est précédée de la mention bon pour aval », Celui qui donne l'aval,
appelé avaliste ou avaliseur devra donc payer la lettre de change au porteur si le tire ne le faisait
pas. On dit que l'avaliste est solidaire du tiré. L'aval peut également être donné sur un document
qui accompagne la traite et que l’on appelle « allonge ».
e. Valeur en…
Cette mention figure couramment sur les effets, elle exprime l'obligation entre tireur et tire
et prend une forme de ce genre: «valeur en compte », « valeur en marchandise », « valeur en notre
facture n°...du... ». En cas d'escompte, cette clause a l'avantage de renseigner le banquier sur la
cause du tirage de la traite, autrement dit, sur la réalité de la créance du tireur sur le tire.
3. La provision
On appelle provision d'une lettre de change, la créance du tireur sur le tiré. Il a donc
provision si, a l'échéance, le tiré est débiteur à l'égard du tireur d'une somme au moins égale au
montant de la lettre de change.
4. L'endossement
Si la lettre de change peut être payée au bénéficiaire lui-même, elle peut également être
payée a un tiers désigné par lui au moyen de ce que 'on appelle endossement.
Endosser une traite, C’est signer au dos pour la transmettre en ajoutant la mention « payer
a l’ordre de... », Toutefois, une simple signature au dos de la traite vaut endossement. Celui qui
endosse la traite est appelé l’endosseur, tandis que celui qui bénéfice de l’endossement est appelé
endossataire. Par cette formule, le bénéficiaire de l’effet donne l’ordre au tiré de payer au
cessionnaire (c'est-a-dire l'endossataire) le montant de la lettre de change à l'échéance. Ce dernier,
en endossant l’effet, transmet le bénéfice de l’ordre a un nouveau cessionnaire qui pourra, par le
même, le transmettre à une nouvelle personne, et ainsi de suite.
L’endos apposé au dos de la lettre de change, peut-être
Nominatif : l'endossataire est nommément désignée
Droit Bancaire et du crédit
L’endossement peut être fait dans des buts différents, d’où trois sortes d'endossements :
l’endossement translatif de propriété : à travers ce type d'endossement, le tireur transmet
la propriété de la créance à l'endossataire
l’encossement.de procurations (ou endossement d'encaissement) : dans ce cas, le
bénéficiaire de l’endossement est simplement mandate pour encaisser les fonds pour le
compte e endosseur L’endos de procuration est utilisé lorsque l’on charge le banquier
d’encaisser les effets qu’on lui remet ;
l’endossement pignoratif : beaucoup moins courant, ce type d'endos permet de remettre un
effet en garantie à un créancier quelconque. Si le créancier n'est pas payer, il pourra
encaisser les fonds a la place de l'endosseur,
a. Délai de présentation
Pour préserver ses droits, le porteur de l’effet (le bénéficiaire final) doit présenter la lettre
de change dans les délais très stricts :
soit le jour de l'échéance ;
soit dans les 10 jours qui suivent l'échéance si celle-ci est connue;
soit dans un délai d’un an si la traite est a vue
a. modalités de paiement
Droit Bancaire et du crédit
Lors du paiement, le porteur remet la lettre de change au tiré. i ne peut refuser un paiement
partiel qui sera dans ce cas mentionné sur la lettre de change. Le paiement d'une être de change,
dont l’échéance tombe un jour férie légal ou assimilé, ne peut d’être exigé que le 1 jour ouvrable
qui suit.
c. Protêt
Le protêt est un acte établi par un huissier dans les deux cas suivants non-paiement ou
refus d'acceptation.
le non-paiement
Lorsque l’effet n'est pas paye à l'échéance, l’huissier se présente à la banque sur demande
du porteur dans les dix jours ouvrables qui suivent l'échéance, afin de demander le paiement de
l’effet. Si le paiement ne peut être effectue, l constate le refus de paiement en dressant un protêt
pour défaut de paiement.
Le refus d'acceptation
Si le tire d'une lettre de Change refuse de l'accepter, le tireur peut demander a un huissier
de présenter le titre à l'acceptation Si le tiré refuse d'accepter l’effet, huissier dressera un protêt
pour refus d'acceptation.
Le refus d’acceptation sera alors assimilé à un refus de paiement et le porteur pourra pour
récupérer les fonds qui lui sont dus, et ceci sans avoir besoin d’attendre l’échéance
c. Le recours du porteur en cas d'impayé
Si le porteur a présenté la traite dans les délais légaux de présentation, il dispose de recours
très précis.
Si la mention « avec protêt » est indiquée, il devrait faire constater le non-paiement par
protêt avant d’intenter une action en justice. Si la mention, « sans protêt (ou sans frais) » est
mentionnée, il peut agir immédiatement
Le porteur d'une traite impayée doit alors avertir son endosseur (celui qui lui a remis) dans
les 4 jours qui suivent la présentation au paiement ou qui suivent l’établissement du protêt.
Chacun doit à son tour avertir son endosseur dans les 2 jours et ceci en remontant jusqu'au tireur
(recours cambiaire). Tous les signataires de la traite sont responsables de son non-paiement et le
porteur peut en réclamer le paiement intégral à n’importe lequel d’entre eu, car ils sont solidaires.
e. Délai de recours
Droit Bancaire et du crédit
Le porteur d'un effet impayé a un an pour agir contre les endosseurs et le tireur à compter
de l'échéance ou du protêt. Les endosseurs ont 6 mois pour agir les uns contre les autres ou contre
le tireur à compter du jour où ils ont été mis en cause, ou du jour où ils ont eux-mêmes payé l'effet.
Le billet à ordre est un écrit par le quel une personne appelée souscripteur (le débiteur,
c'est-á-dire le client), reconnait sa dette et s'engage à payer a une autre personne appelé
bénéficiaire (le créancier, c'est-à-dire le fournisseur ou un tiers désigne par lu) une certaine somme
à une échéance donnée.
du point de vue initiative c’est le tireur (fournisseur) qui prend initiative de la lettre de
change alors que c'est le souscripteur (client) qui prend l’initiative du billet a ordre ;
du point de vue de la création : la lettre de change est une invitation à payer, alors que 1e
billet a ordre est une reconnaissance de dette et un engagement à payer ;
du point de vue acceptation: seule la lettre de change est soumise à la formalité d'acception.
l’engagement de payer du souscripteur, tient lieu d'acceptation au niveau du billet à ordre.
du point de vue nature de l'acte: seule la lettre de change est un acte commercial, le billet à
ordre peut, selon les cas, être un acte commercial ou civil ;
L’activité économique est animée par les agents économiques. Parmi ceux-ci, les banques
figurent en bonne position. Elles sont investies d’une mission de financement de l’économie qui
leur permet de collecter des fonds, auprès des agents à capacité de financement (épargnants) et de
les octroyer aux agents à besoin de financement (emprunteurs), sous forme de crédit. Ces derniers
sont donc normalement tenus de rembourser le capital et les intérêts selon les clauses du contrat
de prêt. Cependant, plusieurs facteurs, par exemple une conjoncture économique, peuvent
empêcher les emprunteurs à faire face à leur engagement. Pour limiter ces risques d’insolvabilité
et permettre aux banques d’être efficace, les banquiers essaient de se protéger par des garanties
(suretés). L’obtention d’un prêt bancaire peut donc être facilitée si vous fournissez à votre
banquier ce qui lui assure le remboursement du crédit en cas de défaillance de votre part.
A. Définition
La garantie est une obligation légale en vertu de laquelle une personne, doit assurer ou
indemniser une autre, des risques probables qui pourraient découler d’un contrat. Il ressort que les
garantie bancaires sont des obligation que la loi ou le contrat de prêt impose au créancier qu’est la
banque de prendre en pension une valeur ou un bien… qui assurera lez paiement en cas de
défaillance de la part du débiteur principal.
De façon classique, on distingue, les garanties réelles et les garanties personnelles.
B. Les différents types de garanties bancaires
Nous distinguons ici les garanties réelles, les garanties personnelles et les autres types
de garanties.
1. Les garanties personnelles
Les suretés personnelles sont définies comme tout engagement pris par un tiers,
personne physique ou morale, de se substituer au débiteur, si celui-ci n’exécute pas ses obligations
Droit Bancaire et du crédit
envers le créancier. Elles sont diverses, mais nous retiendrons classiquement deux types de sureté
personnelles.
a. Le cautionnement
b. L’aval
Droit Bancaire et du crédit
L'aval est la garantie donnée sur un effet de commerce par une personne appelée donneur
d'aval ou avaliste qui s'engage a en payer le montant a l’échéance si les signataires ne le font pas.
L'avaliste est donc solidaire au débiteur principal. C’est donc une forme particulière de
cautionnement.
Une sureté réelle est l'affectation d'un bien du débiteur ou d'un tiers en garantie d'une dette.
Les biens affectés sont soit des immeubles, soit des meubles. On distingue alors les garanties
réelles mobilières (nantissement) et les garanties réelles immobilières (Hypothèque)
a. hypothèque
Prise sur un bien immeuble nettement identifié, existant ou en cours de construction, elle
garantit le paiement d'une dette sans que le débiteur ne soit toutefois dessaisi de cet immeuble.
Bien que l’hypothèque porte sur des biens immeuble, elle porte aussi et par exception sur les
navires de mer, les bateaux de rivière et les aéronefs qui sont des biens meubles ayant une
certaines fixité. Le droit que donne I ‘hypothèque est celui de vendre aux enchères publiques sans
jugements de condamnation, le bien affecté et de se payer sur le prix de vente par préférence aux
autres créanciers. L'hypothèque accorde au créancier un droit de suite et un droit de préférence.
authentique (devant le notaire), Etant donnés sa portée et son cout, elle concerne à priori que les
financements à plus de 7 ans.
b. Le nantissement
Le nantissement est un contrat par lequel un débiteur remet bien meuble (corporel ou
incorporel) à son créancier en garantie de sa dette. Il ressort que le nantissement peut porter sur un
bien meuble corporel (dans ce cas on parle de gage) ou un bien meuble incorporel (C’est le
nantissement proprement dit). Le nantissement porte exceptionnellement sur les revenus d’un
immeuble (on parle de l’antichrèse). Le page peut se faire avec ou sans dépossession. Lorsque le
gage se fait sans dépossession, le banquier est protégé par une inscription de sa garantie. Il
convient de rappeler que le créancier nanti dispose également d’un droit de suite. Les
nantissements les plus connus sont:
Incluse dans l’acte de prêt, cette garantie permet à la banque de faire vendre le matériel
financé et d’en percevoir le prix pour se rembourser. Elle couvre le capital restant du et deux ans
d’intérêt au taux du contrat. Cette garantie est de rigueur pour les crédits d'équipement.
Cette garantie est demandée pour des crédits non directement affectes a un investissement
précis ou lorsque le volume des crédits atteint un niveau jugé risqué par la banque. Il porte sur le
nom commercial, la clientèle, l'achalandage, le droit au bal, la propriété intellectuelle.il couvre
aussi le capital dû plus deux ans d'intérêt.
a. Les privilèges
Le privilège est un droit donné par la loi à certains créanciers en raison de la qualité de
leur créance d’être préféré aux autres créanciers même si ces derniers sont garantis par
hypothèque ou le nantissement.
b. assurance-crédit
Lors de la demande d’un crédit à la banque, vous avez aussi la possibilité de souscrire a un
contrat d’une compagnie d’assurances qui se substituera à vous, notamment en cas de décès ou
d'accident entrainant une incapacité de travail ou une invalidité.
En définitive, dans tous les cas de figure, que la garantie soit personnelle ou réelle, elle
affecte psychologiquement l’emprunteur l’obligeant à faire face à ses engagements. Ce faisant, les
garanties jouent un rôle de protecteur des banquiers contre les risques d'insolvabilité. Par ailleurs,
elles permettent à l’emprunteur de bénéficier de la confiance du banquier.
Enfin, il faut noter que les garanties peuvent en aucun cas être à la base de la décision de
crédit. Le banquier ne saurait mettre en place un crédit sous prétexte que les garanties qui lui sont
proposées sont satisfaisantes.