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À MADAGASCAR.
GUIDE DES
GARANTIES ET
DE L’UTILISATION
DES REGISTRES.
1
REGISTRE DE GARDE A VUE GARDE À VUE
À MADAGASCAR.
N° d’ordre :......................................................................................................................................................................................
Référence du dossier / Service responsable :.................................................................................................................................
Date (jour, mois, année) : …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
DESIGNATIONS Observations
signatures
- Nom et prénom et/ou surnom :……………………………………………………………………………………
- Sexe :……………………………………………………………………………………………………………………………
- Père :…………………………………………………………………………………………………………………………….
- Mère :……………………………………………………………………………………………………………………………
Identité
- Nom de la personne civilement responsable :………………………………………………………………
GUIDE DES
- Date et lieu de naissance :…………………………………………………………………………………………….
- Nationalité :………………………………………………………………………………………………………………….
- Numéro de pièce d’identité :…………………………………………………………………………………………
- Profession :……………………………………………………………………………………………………………………
- Domicile :………………………………………………………………………………………………………………………
2
GARANTIES ET
Motifs - Motifs :…………………………………………………………………………………………………………………………
d’arrestation - Personne privée de liberté informée ? : Oui : Non :
Date et lieu des
3 faits
DE L’UTILISATION
- Nom et téléphone de l’OPJ ayant ordonné l’arrestation :………………………………………………
4 Arrestation
- Cadre juridique de l’arrestation :…………………………………………………………………………………..
- Nom et téléphone de la personne qui a procédé à l’arrestation:…………………………………..
- Signature :
- Date et heure :……………………………………………………………………………………………………………….
DES REGISTRES.
5 Placement en
détention
- Officier de permanence :……………………………………………………………………………………………….
- N° du bon de violon :……………………………………………………………………………………………………..
- Signature :
- Qui est informé: ……………………………………………………………………………………………………………
Information de la - N° de téléphone de la personne de contact :…………………………………………………………………
6 famille ou d’un - Quand : ………………………………………………………………………………………………………………………..
proche - Comment la personne est-elle contactée ?: ………………………………………………………………….
- Si aucun proche n’est informé, pourquoi ?: …………………………………………………………………..
Information des - Quand :…………………………………………………………………………………………………………………………
7 droits/lecture de - Par qui :………………………………………………………………………………………………………………………..
la déclaration des - Langue :…………………………………………………………………………………………………………………………
droits
- La personne arrêtée a émis le souhait de contacter un défenseur : Oui : Non :
- La personne arrêtée a été assistée d’un défenseur : Oui : Non :
- Date et heure d’appel/de convocation du défenseur : ………………….. Par qui ?:…….......
8 Avocat/Défenseur - Date et heure d’arrivée du défenseur :………………………………………………………………………..
- Avocat s’est entretenu de manière confidentielle avec son client : Oui : Non :
- Avocat est présent lors des auditions : Oui : Non :
- Si non, pourquoi ?:…………………………………………………………………………………………………………
- Etat apparent :……………………………………………………………………………………………………………….
Santé (état - Maladie indiquée par la personne privée de liberté :……………………………………………………..
9 physique et - Traitement en cours :…………………………………………………………………………………………………….
mental) - Mesures prises (médecin appelé, évacuation sanitaire) ?:………………….............................
………………………………………………………………………………………………………………………………………
- Oui : Non :
10 Besoins
spécifiques
- Lesquels :………………………………………………………………………………………………………………………..
- Mesures prises: ……………………………………………………………………………………………………………..
N° d’enregistrement
2
TABLE DES MATIÈRES SECTION I: GARDE À VUE ET GARANTIES
FONDAMENTALES
04 Avant-Propos
10 Arrestation : quels droits et quelles obligations ?
06 Introduction
16 Bases juridiques : privation de liberté
18 Garde à vue – définition et domaine d’application
20 Garde à vue – durée et prolongations
22 Information aux personnes gardées à vue
AVANT-PROPOS
Les premières heures de la garde à vue sont cruciales pour l’enquête com- de justice pénale claires, transparentes, et homogènes à travers le pays,
me pour la protection des droits humains et de la dignité des personnes et entend consolider la confiance de la population envers ses institutions
gardées à vue. C’est au cours des premières heures suivant l’arrestation publiques, et plus particulièrement, les institutions du système judiciaire
que le succès d’une enquête peut se décider. C’est aussi au cours de ces comme la Police Nationale.
premières heures que les personnes privées de liberté se trouvent dans
la situation la plus vulnérable, où elles encourent le plus grand risque de Nous espérons que ce guide sera utile et servira de référence au quoti-
subir des mauvais traitements voire de la torture. dien pour tous les OPJ impliqué-e-s dans les premières heures de priva-
tion de liberté. Avec ce guide, nous sommes confiant-e-s en l’avenir, car
Madagascar a engagé des efforts significatifs pour prévenir et combat- cette étape marque un pas décisif sur le long chemin vers une société
tre ce risque. Le Ministère de la Sécurité Publique et l’Association pour malgache sans torture et mauvais traitements. Et ce, pour garantir l’in-
la Prévention de la Torture (APT) travaillent en collaboration depuis de stauration d’une autorité de l’Etat, au service de la promotion des droits
longues années en ce sens. humains en général, et des droits de la défense en particulier.
L’adoption de la loi 2008-008 ‘contre la torture et autres peines ou traite- Ensemble, nous pouvons prévenir la torture !
ments cruels, inhumains ou dégradants’, ainsi que la révision du code de
procédure pénale avec la loi 2017-013 attestent de ces avancées. Dans
son article 4, la loi 2008-008 énonce des garanties fondamentales pour Fanomezantsoa Randrianarison Barbara Bernath
prévenir la torture et autres mauvais traitements. Il est notamment ques- Contrôleur Général de Police, Secrétaire Générale, Association pour la
tion, à l’alinéa 5, de « l’obligation pour l’autorité de détention de remplir Ministre de la Sécurité Publique. Prévention de la Torture (APT)
un registre indiquant notamment la date, l’heure et le motif de la priva-
tion de liberté ».
4 5
GARDE À VUE À MADAGASCAR
INTRODUCTION
Ce guide se divise en deux sections. La première offre des informations L’orange fait référence à des explications
pratiques sur la garde à vue ainsi que sur les garanties fondamentales du- pratiques.
rant la garde à vue. La seconde prend la forme d’un « guide de l’utilisateur
» des registres de garde à vue, comportant des informations pratiques
et concrètes visant à assister l’OPJ dans le remplissage des registres de
garde à vue. Chaque section de ce guide est illustrée par des vignettes de
bande dessinée présentant des exemples de cas pratiques.
Ce guide est accompagné d’un « registre complété » visant à assister les Le jaune fait référence aux actions que
OPJ à remplir les registres de garde à vue. les OPJ doivent entreprendre.
6 7
GARDE À VUE À MADAGASCAR
GARDE À VUE
vue. C’est au cours des premières heures suivant l’arrestation que les
personnes privées de liberté se trouvent dans la situation la plus vul-
nérable, où elles encourent le plus grand risque de subir des mauvais
ET GARANTIES
traitements voire de la torture. La mise en oeuvre effective des garan-
ties permet de les protéger contre ces risques et contribue également au
succès de l’enquête judiciaire.
Notification à un tiers
GARANTIES
8 9
SECTION I GARDE À VUE À MADAGASCAR
En pratique :
Tout-e officier de
le droit pour cette personne d’être informée des
police judiciaire (OPJ)
droits ci-dessus énumérés dans une langue
se doit de lire la
qu’elle comprend
déclaration des
droits
10 11
SECTION I GARDE À VUE À MADAGASCAR
12 13
SECTION I GARDE À VUE À MADAGASCAR
14 15
SECTION I GARDE À VUE À MADAGASCAR
NON OUI
En pratique :
16 17
SECTION I GARDE À VUE À MADAGASCAR
Nécessité
Peut être gardée à vue une personne jugée utile où il existe
des indices graves et concordants de nature à motiver son
inculpation (CPP 136)
Enregistrement
Pour assurer le contrôle judiciaire, la garde à vue doit être
obligatoirement détaillée : (a) Sur le procès-verbal (b) Sur
un registre de garde à vue
En pratique :
18 19
SECTION I GARDE À VUE À MADAGASCAR
Rappel : La garde à vue est une privation de liberté temporaire avec des strictes
limitations temporelles
En pratique : En pratique :
S’il s’agit d’un.e enfant L’OPJ ne peut retenir Si le/la magistrat-e
La garde à vue entre 13 et 18 ans, pas une personne adulte en du ministère public À l’issue de toute
débute au moment plus de 24 heures et garde à vue pendant est absent-e de sa garde à vue, la
de l’arrestation, pas à comme ultime recours plus de 48 heures pour résidence, ce délai est personne retenue
l’arrivée au Commis- (art. 34-35 L2016-018) les besoins de l’enquête porté à trois jours. doit obligatoirement
sariat ou à l’heure du préliminaire (Art. 136 être relâchée ou
placement au violon. CPM) conduite devant le
magistrat ou l’offici-
Toute durée indiquée er du ministère
ici est maximale. Il se Tout e inculpé e faisant public compétent.
peut que la garde à l’objet d’un mandat et
vue prenne fin avant. ne pouvant être im-
médiatement interrogé
e peut être détenu e au
maximum 24 hr. Art.
24 hr. Art. 104 5 CPM
Toute prolongation doit être de- Si la résidence de l’OPJ Délai de route si l’arresta- La garde à vue ne peut jamais dé-
mandée par l’OPJ au/à la magistrat-e est hors de la ville siège tion se fait hors de la rési- passer douze jours entre le moment
ou à l’officier du ministère public, et d’un tribunal ou section dence habituelle de l’OPJ où la personne est appréhendée et
doit être confirmée par écrit. du tribunal peut demand- 1 jours /25k m (max total celui où elle est présentée au magis-
er extension - max 48h 12 jours) trat compétent.
+48H +12J
MAX. MAX.
20 21
SECTION I GARDE À VUE À MADAGASCAR
Afin que la personne gardée à vue puisse exercer ses droits pleinement, L’OPJ se doit de l’informer
de manière effective des motifs de son arrestation, des potentiels chefs d’inculpation, ainsi que
de ses droits ; et ce depuis le moment de l’arrestation, et tout au long de la procédure.
INFORMATION
SUR LES MOTIFS
INFORMATION DROIT À UNE INFORMATION
DE L’ARRESTATION
SUR LES DROITS L’INTERPRÉTATION EFFECTIVE
ET CHEFS
D’INCULPATION
La personne gardée à vue doit être La personne gardée à vue doit être Si la personne gardée à vue ne Il incombe aux autorités de trans-
informée des motifs de son informée de ses droits (art. 53 CPP) parle ni français ni malgache, mettre l’information sur les droits
arrestation et des chefs d’inculpa- un-e interprète sera nécessaire. dans une langue, un registre de
tion potentiels (PIDCP, Art. 9(2) ; (art. 214 CPP) et PIDCP 14(3)(f) langage, et un format accessibles,
14(3)(a)) compréhensibles, et adaptés. (art.
4 loi 2008-008) et PIDCP 14(3)(a) ;
Lignes directrices Luanda, 5.
Au moment de la privation de Informer de quels droits? Voir Ceci inclut également les tra- Les autorités doivent tout mettre en
liberté, l’officier en charge doit in- la déclaration des droits. ductions en braille, et l’inter- oeuvre pour que l’information soit
former le/la prévenu-e de ses droits prétation en langue des signes, comprise et assimilée par la per-
et des raisons de l’arrestation. Au par exemple. sonne privée de liberté. L’informa-
moment de remplir le registre, l’OPJ tion doit être « communiquée » et «
doit s’assurer que ces informations MINISTERE DE LA SECURITE PUBLIQUE
------------------
SECRETARIAT GENERAL
Vous avez le droit de contacter un membre de votre famille ou un ami pour les informer
expliquée » de façon adaptée l’âge,
au niveau d’éducation formelle, et/
que vous êtes arrêté. L’officier de police judiciaire fera le nécessaire pour les contacter.
Vous recevez ce document parce que vous avez été arrêté. Ce document explique vos droits
Si vous êtes étrangers, vous avez le droit, si vous le souhaitez, de contacter le consulat ou
l’ambassade de votre pays. Cette personne peut contacter vos proches, vous rendre visite
pendant votre privation de liberté et être présente pendant vos auditions.
ou à la situation de handicap.
fondamentaux pendant votre privation de liberté (garde à vue ou examen de situation), selon la loi.
saire. Vous avez le droit de connaître les raisons pour lesquelles vous êtes arrêté : par exemple, le type
d’infraction dont vous êtes soupçonné, la date et l’heure de l’infraction présumée. Vous avez le droit à une assistance médicale si vous en avez besoin. Un policier fera le
nécessaire pour qu’un examen médical soit organisé.
Votre privation de liberté (garde à vue ou examen de situation) ne peut dépasser 48 heures (ou 24 heures
si vous avez moins de 18 ans). Passé ce délai, vous devez être relâché ou conduit devant le Ministère
Public.
L’OPJ s’assure que la personne com-
Si vous ne parlez pas ou ne comprenez pas le malagasy ou le français, vous pouvez utiliser
Vous pouvez garder ce document avec vous pendant toute la durée de votre privation de liberté.
Pendant votre privation de liberté, vous avez le droit d’être traité humainement et sans violence.
votre langue maternelle ou toute autre langue que vous connaissez. Vous avez le droit
d’être assisté par un interprète lors des auditions avec la police et pour discuter avec votre
avocat.
prenne les information transmises,
Lors de l’audition, si vous décidez de ne pas parler, on ne peut pas vous forcer à répondre. L’enquête
continuera cependant contre vous. Vous devez quand même partager vos informations personnelles
Vous avez le droit, ainsi que votre avocat, d’avoir accès aux documents relatifs à votre cas
pendant votre garde à vue.
par exemple en lui demandant de lui
répéter ses droits.
(nom, prénom, adresse, date de naissance).
Si vous décidez de parler, vos déclarations pourront être utilisées aussi bien pour votre défense que
contre vous.
DECLARATION DES DROITS RELATIFS A LA DETENTION DURANT L’ENQUETE
PRELIMINAIRE AUPRES DE LA POLICE JUDICIAIRE
Si vous êtes gardés à vue, vous pouvez demander à être assisté par un avocat, avant votre première
audition, à vos frais. Vous pouvez choisir un avocat inscrit au barreau de Madagascar ou toute
personne de votre choix. L’officier de police judiciaire se chargera de le contacter pour vous. Je
soussigné …………………………………………………………………………………………………………………………
Demander un avocat ne signifie pas que vous êtes coupable. ,
Si vous souhaitez être assisté par un avocat, votre audition sera arrêtée et ne pourra commencer
Faisant l’objet d’une audition auprès du
qu’après son arrivée. Votre avocat à 3 heures pour être présent suivant la convocation ou
l’arrestation. Passé ce délai, l’audition devra débuter même sans votre avocat. ……………………………………………………………………………… pour …………………….………………..,
certifie, après lecture faite par moi-même ou par une tierce personne, que j’ai compris
A l’arrivée de votre avocat, vous avez le droit de discuter, en privé, avec lui pendant 30 minutes, avant
toute audition.
la teneur de la présente.
Lors de l’audition, votre avocat a le droit de poser des questions. Date et heure :
Votre avocat a le droit de consulter toutes les pièces du dossier et les faire photocopier à ses frais.
Si vous avez moins de 18 ans, vous avez le droit d’être assisté par un de vos parents ou votre tuteur
pendant votre privation de liberté et pendant chaque audition.
22 23
GARDE À VUE À MADAGASCAR
GUIDE DE
besoin de l’enquête en attente de la présentation au parquet ou la remise
en liberté. L’OPJ se doit d’inscrire tous les examens de situation, sans
exception aucune. En outre, si les mentions concernant une garde à vue
L’UTILISATEUR
ont été saisies par un OPJ de permanence, et doivent être complétées
par un-e autre OPJ chargé de poursuivre l’enquête, ce-tte dernier-ère as-
sure la continuité de la prise en charge de la garde à vue en contresig-
DU REGISTRE
nant également le registre et précise son nom, son grade, sa fonction et
son service.
DE GARDE À VUE
Lorsqu’une personne est conduite au poste de police, l’OPJ responsable
de l’arrestation est chargé-e de remplir le registre de garde à vue dès
que possible. L’OPJ de permanence est chargé-e de s’assurer qu’il est
rempli de manière complète et précise par l’OPJ qui procède à l’arresta-
tion. L’OPJ se doit de mettre le registre de garde à vue à la disposition
de la personne gardée à vue et de son avocat-e/défenseur-e , ainsi qu’à
tout organe oeuvrant dans le domaine de protection et/ou promotion
des droits humains, notamment la Commission nationale des droits de
l’homme, lors de ses visites dans les services de police.
Chaque rubrique doit être signée par la personne gardée à vue ainsi
que l’OPJ. Toute personne gardée à vue doit obligatoirement procéder
à la lecture de cette fiche. Afin d’attester de la véracité des informations
24 25
SECTION II
26 27
SECTION II GARDE À VUE À MADAGASCAR
REGISTRE DE GARDE A VU
Toute personne emmenée au poste et placée en 93 _ DPJ / SCAC / BC3
N° d’ordre :....................................................................................................
garde à vue / au violon doit figurer dans
Référence du dossier / Service responsable :..............................................
601 / SCAC / BC3
ce registre:
REGISTRE DE GARDE A VUE Date (jour, mois, année) : ………………………………………………………………………… 15 octobre 2019
Quel que soit le motif de sa privation de liberté
N° d’ordre :......................................................................................................................................................................................
DESIGNATIONS
Référence du dossier / Service responsable :.................................................................................................................................
Quelle que soit l’issue de sa garde à vue (remise en
liberté ou transférée au parquet)
Date (jour, mois, année) : ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………… - Nom et prénom et/ou surnom :………………………………
- Sexe :………………………………………………………………………
30 31
SECTION II GARDE À VUE À MADAGASCAR
- LANNI Antsa
Nom et prénom et/ou surnom :………………………………………………………
Notez la date et le lieu de naissance du détenu.
L’âge de la personne gardée à vue aura une influ- - Féminin
Sexe :………………………………………………………………………………………………
ence sur la légalité de la garde à vue, sa durée, - Non déterminé
Père :…………………………………………………………………………………………………
ainsi que sa responsabilité pénale.
- Domoina Otissa
Mère :………………………………………………………………………………………………
Identité N/A
- Nom de la personne civilement responsable :…………………………………
La majorité pénale est fixée à dix-huit ans. - 19/11/1979 à Tana
Date et lieu de naissance :…………………………………………………………………
- Malagasy
Nationalité :………………………………………………………………………………………
En l’absence d’une CIN ou autre document officiel
- 123 456 789 000 du 02/06/2019 à Tana III
Numéro de pièce d’identité :…………………………………………………………… 1
d’identité, la preuve de la minorité résulte, soit d’un
Vente de fleurs au Bleuet Coquelicot
IDENTITÉ
acte de naissance, soit d’un jugement supplétif - Profession :………………………………………………………………………………………
de naissance, soit d’un examen somatique délivré
- 17 Rue Printsy Ratsimamanga, Haute-Ville, Antananarivo, MG 101
Domicile :…………………………………………………………………………………………
par un-e médecin agréé qui tient lieu d’acte de
naissance. Motifs - Motifs :……………………………………………………………………………………………
d’arrestation - Personne privée de liberté informée ? : Oui : Non :
Dans l’attente d’une détermination, la personne
doit être considérée et traitée comme mineure. Date et lieu des
L’enfant de moins de treize ans ne peut être gardé-e faits
à vue.
SITUATIONS DE VULNÉRABILITÉ
QUELLES ACTIONS ENTREPRENDRE ?
Si la personne est
réfugiée, avez-vous
Avez-vous contacté Parle-t-elle français ou
contacté le Haut
l’ambassade ou les malgache? A-t-elle besoin
Commissariat des Nations
service consulaires? d’un-e interprète?
Unies pour les Réfugiés?
(ONU-HCR)
SI LA PERSONNE:
La personne a-telle Si la détention est
moins de 13 ans? (si c’est absolument nécessaire,
Avez-vous contacté le
• EST ÉTRANGÈRE le cas, la personne ne
parent ou tuteur-trice
avez-vous veillé à ce que
peut en aucun cas être l’enfant soit séparé-e des 1
détenue) adultes?
• EST MINEURE
IDENTITÉ
• EST UNE FEMME
La personne est-elle A-t-elle des besoins La fouille est-elle effec-
• A DES BESOINS MÉDICAUX détenue séparément médicaux et/ou sani- tuée par un agent de
des hommes? taires spécifiques ? même sexe ?
• A UN HANDICAP
34 35
- Nom et prénom et/ou surnom :…………………………………………………
- SexeGARDE
:…………………………………………………………………………………………
À VUE À MADAGASCAR
MOTIFS D’ARRESTATION
raisons de l’arrestation
- Signature :
enregistrées ici.
- Date et heure :……………………………………………………………………………
Placement en - Officier de permanence :……………………………………………………………
détention - N° du bon de violon
En pratique : :…………………………………………………………………
- Signature :
Ici, il s’agit de noter les raisons factuelles, plutôt
- Qui estque
informé: ………………………………………………………………………
légales, ayant mené à l’arrestation. Qu’est-ce
qui justifie l’arrestation de cette personne ?
Information de la - N° de téléphone de la personne de contact :……………………………
famille ou d’un - Quand : ……………………………………………………………………………………
proche - Comment la personne est-elle contactée ?: ………………………………
- Si aucun proche n’est informé, pourquoi ?: ………………………………
Information des - QuandL’OPJ:………………………………………………………………………………………
a l’obligation d’informer la personne gardée à
droits/lecture de - Par quivue
:………………………………………………………………………………………
des motifs de son arrestation et de sa déten-
la déclaration des - Languetion. L’OPJ pourra donc cocher ‘OUI’ qu’après avoir
:……………………………………………………………………………………
transmis cette information de façon effective,
droits dans une langue que la personne privée de liberté
comprend.
- La personne arrêtée a émis le souhait de contacter un défenseu
- La personne arrêtée a été assistée d’un défenseur : Oui :
- Date et heure d’appel/de convocation du défenseur : ………………
Avocat/Défenseur - Date et heure d’arrivée du défenseur :………………………………………
- Avocat s’est entretenu de manière confidentielle avec son clien
- Avocat est présent lors des auditions : Oui : Non :
- Si non, pourquoi ?:……………………………………………………………………
- Etat apparent :……………………………………………………………………………
Santé (état - Maladie indiquée par la personne privée de liberté :…………………
physique et - Traitement en cours :…………………………………………………………………
mental) - Mesures prises (médecin appelé, évacuation sanitaire) ?:…………
36 37
……………………………………………………………………………………………………
- Oui : Non :
Besoins
- Sexe :…………………………………………………………………………………
- Père :…………………………………………………………………………………
- GARDE
MèreÀ:…………………………………………………………………………………
VUE À MADAGASCAR
Identité
SECTION II - Nom de la personne civilement responsable :……………………
- Date et lieu de naissance :…………………………………………………
- Nationalité :………………………………………………………………………
3. DATE
- Numéro ET LIEUde pièceDES FAITS :………………………………………………
d’identité
- Profession :…………………………………………………………………………
- Domicile :……………………………………………………………………………
Motifs - Motifs :………………………………………………………………………………
d’arrestation - Personne privée de liberté informée ? : Oui : Non :
Date et lieu des
Les 2 et 5 septembre 2020, Pavillons Analakely, Antananarivo
faits
Notez la date, le lieu et l’heure de l’arrestation. Le 5 septembre 2020, à 10:30, Pavillons Analakely
- Date/heure/lieu de l’arrestation :…………………………………………………………………………………..
IPPCE Thomson 023422363
- Nom et téléphone de l’OPJ ayant ordonné l’arrestation :………………………………………………
Arrestation Flagrant délit
- Cadre juridique de l’arrestation :…………………………………………………………………………………..
- Nom et téléphone de la personne qui a procédé à l’arrestation:…………………………………..BCP Macaron 02342234324
- Signature :
La garde à vue débute au moment de - Date et heure :……………………………………………………………………………………………………………….
l’arrestation pas à l’arrivée au Commissariat ou Placement en - Officier de permanence :……………………………………………………………………………………………….
à l’heure du placement au violon. détention - N° du bon de violon :……………………………………………………………………………………………………..
- Signature :
- Qui est informé: ……………………………………………………………………………………………………………
Information de la - N° de téléphone de la personne de contact :………………………………………………………………… 4
famille ou d’un - Quand : ………………………………………………………………………………………………………………………..
ARRESTATION
proche - Comment la personne est-elle contactée ?: ………………………………………………………………….
- Si aucun proche n’est informé, pourquoi ?: …………………………………………………………………..
Information des - Quand :…………………………………………………………………………………………………………………………
En pratique : droits/lecture de - Par qui :………………………………………………………………………………………………………………………..
Notez l’une des bases juridiques suivantes pour la
la déclaration des - Langue :…………………………………………………………………………………………………………………………
détention:
Lorsque l’OPJ complète le registre, il lui est droits
demandé d’entrer différentes dates et heures: le • Préliminaire
- La personne arrêtée a émis le souhait de contacter un défenseur : Oui : Non :
moment des faits, le moment de l’arrestation, le • flagrant
- La personne arrêtée a étédélit (CPP
assistée d’un136)
défenseur : Oui : Non :
moment où le registre est complété, le moment • commission
- Date et heure d’appel/de rogatoire
convocation du(CPP 251) : ………………….. Par qui ?:…….......
défenseur
de la lecture des droits, le moment du placement • délégation
Avocat/Défenseur - Date et heure d’arrivée judiciaire
du défenseur (CPP 225)
:………………………………………………………………………..
(physique) en garde à vue, le moment de la notifica- • délégation
- Avocat s’est entretenu administrative
de manière (CPP
confidentielle 145)
avec son client : Oui : Non :
tion de la famille, le moment de la notification et de - Avocat est présent lors des auditions : Oui : Non :
l’arrivée de l’avocat-e / défenseur-e, et le moment - Si non, pourquoi ?:…………………………………………………………………………………………………………
de la fin de la garde à vue. - Etat apparent :……………………………………………………………………………………………………………….
Santé (état - Maladie indiquée par la personne privée de liberté :……………………………………………………..
Il est important de noter avec le plus de précision physique et - Traitement en cours :…………………………………………………………………………………………………….
possible ces différentes dates et heures. Il est mental) - Mesures prises (médecin appelé, évacuation sanitaire) ?:………………….............................
impossible que certaines de ces dates et heures ………………………………………………………………………………………………………………………………………
soient les mêmes. - Oui : Non :
Besoins
- Lesquels :………………………………………………………………………………………………………………………..
L’heure exacte de l’arrestation est particulièrement spécifiques
- Mesures prises: ……………………………………………………………………………………………………………..
importante car elle marque le début légal de la gar- N° d’enregistrement
de à vue et servira donc à calculer la durée totale de des effets personnels
la privation de liberté. et service
responsable
Veuillez noter que la durée pendant laquelle il est - Si prolongation, pour quelles raisons, durée, sur ordre de :…………………………………………… I
permis de détenir une personne dépend de plu- - Date et heure de fin de garde à vue/privation de liberté :……………………………………………..
Fin de la garde à
sieurs facteurs mentionnés à la page 22 ci-dessus. - libéré par/sur ordre de :…………………………………………………………………………………………………
vue ou de la
- transféré vers/sur ordre de :…………………………………………………………………………………………..
privation de
- Durée totale de la garde à vue/privation de liberté :………………………………………………………
liberté
- Signature de la personne privée de liberté :
Signature de l’OPJ :
40 41
- Date et lieu de naissance :…………………………………………………………………………………………….
- Nationalité :………………………………………………………………………………………………………………….
- Numéro de pièce d’identité :…………………………………………………………………………………………
SECTION II GARDE À VUE À MADAGASCAR
- Profession :……………………………………………………………………………………………………………………
- Domicile :………………………………………………………………………………………………………………………
Motifs - Motifs :…………………………………………………………………………………………………………………………
d’arrestation - Personne privée de liberté informée ? : Oui : Non :
Date et lieu des
faits
5. PLACEMENT EN DÉTENTION
- Date/heure/lieu de l’arrestation :…………………………………………………………………………………..
- Nom et téléphone de l’OPJ ayant ordonné l’arrestation :………………………………………………
Arrestation
- Cadre juridique de l’arrestation :…………………………………………………………………………………..
- Nom et téléphone de la personne qui a procédé à l’arrestation:…………………………………..
- Signature :
5 Septembre 2020, à 11:30
- Date et heure :……………………………………………………………………………………………………………….
Placement en IPPCE Delarue
- Officier de permanence :……………………………………………………………………………………………….
détention 3445 BC3
- N° du bon de violon :……………………………………………………………………………………………………..
- Signature :
- Qui est informé: ……………………………………………………………………………………………………………
Information de la - N° de téléphone de la personne de contact :…………………………………………………………………
famille ou d’un - Quand : ………………………………………………………………………………………………………………………..
proche - Comment la personne est-elle contactée ?: ………………………………………………………………….
- Si aucun proche n’est informé, pourquoi ?: …………………………………………………………………..
Information des - Quand :…………………………………………………………………………………………………………………………
Notez la date de l’heure exact de placement en
droits/lecture de - Par qui :………………………………………………………………………………………………………………………..
garde à vue. 5
la déclaration des - Langue :…………………………………………………………………………………………………………………………
PLACEMENT EN DÉTENTION
droits Ce sera probablement différent du moment de
- La personne arrêtée a émis le souhait de contacter un défenseur : Oui :
l’arrestation. Non :
- La personne arrêtée a été assistée d’un défenseur : Oui : Non :
- Date et heure d’appel/de convocation du défenseur : ………………….. Par qui ?:…….......
Avocat/Défenseur - Date et heure d’arrivée du défenseur :………………………………………………………………………..
- Avocat s’est entretenu
En pratiquede manière
: confidentielle avec son client : Oui : Non :
- Avocat est présent lors des auditions : Oui : Non :
- Si non, pourquoi ?:…………………………………………………………………………………………………………
Il s’agit ici d’inscrire le moment du placement
- Etat apparent :……………………………………………………………………………………………………………….
physique en garde à vue. Ce moment est indicatif
Santé (état - Maladie indiquée parpas
et n’a la personne
de valeur privée de liberté
juridique. C’est:……………………………………………………..
le moment de
physique et - Traitement en cours :…………………………………………………………………………………………………….
l’arrestation qui marque le début légal de la garde
mental) - Mesures prises à(médecin
vue. appelé, évacuation sanitaire) ?:………………….............................
………………………………………………………………………………………………………………………………………
- Oui : Non :
Besoins
- Lesquels :………………………………………………………………………………………………………………………..
spécifiques
- Mesures prises: ……………………………………………………………………………………………………………..
N° d’enregistrement
des effets personnels Il est important d’enregistrer le nom de l’agent, sa
et service signature et son numéro d’enregistrement pour des
responsable
raisons de transparence, de responsabilité et de
- Si prolongation,professionnalisme
pour quelles raisons,de
durée, sur ordre de :……………………………………………
la police.
I
- Date et heure de fin de garde à vue/privation de liberté :……………………………………………..
Fin de la garde à
- libéré par/sur ordre de :…………………………………………………………………………………………………
vue ou de la
- transféré vers/sur ordre de :…………………………………………………………………………………………..
privation de
- Durée totale de la garde à vue/privation de liberté :………………………………………………………
liberté
- Signature de la personne privée de liberté :
Signature de l’OPJ :
Signature de l’officier de permanence
42 43
- Domicile :………………………………………………………………………………………………………………………
Motifs - Motifs :…………………………………………………………………………………………………………………………
d’arrestation - Personne privée de liberté informée ? : Oui : Non :
SECTION II GARDE À VUE À MADAGASCAR
Date et lieu des
faits
44 45
- Date/heure/lieu de l’arrestation :…………………………………………………………………………………..
- Nom et téléphone de l’OPJ ayant ordonné l’arrestation :………………………………………………
SECTION II Arrestation GARDE À VUE À MADAGASCAR
- Cadre juridique de l’arrestation :…………………………………………………………………………………..
- Nom et téléphone de la personne qui a procédé à l’arrestation:…………………………………..
- Signature :
- Date et heure :……………………………………………………………………………………………………………….
7. INFORMATION OU LECTURE DE LA DÉCLARATION
Placement en
détention
- Officier de permanence :……………………………………………………………………………………………….
- N° du bon de violon :……………………………………………………………………………………………………..
DES DROITS
- Signature :
- Qui est informé: ……………………………………………………………………………………………………………
Information de la - N° de téléphone de la personne de contact :…………………………………………………………………
Écrivez la date et l’heure exactes de la lecture. famille ou d’un - Quand : ………………………………………………………………………………………………………………………..
Il ne suffit pas d’écrire «après l’arrestation» ou proche - Comment la personne est-elle contactée ?: ………………………………………………………………….
«avant l’audition». Il faut être plus précis. - Si aucun proche n’est informé, pourquoi ?: …………………………………………………………………..
5 septembre 2020, à 11:40
Information des - Quand :…………………………………………………………………………………………………………………………
IPPCE Delarue
droits/lecture de - Par qui :………………………………………………………………………………………………………………………..
Malgache
la déclaration des - Langue :…………………………………………………………………………………………………………………………
Lorsqu’une personne gardée à vue arrive, elle doit droits
être informée clairement de ses droits et dans une - La personne arrêtée a émis le souhait de contacter un défenseur : Oui : Non :
langue (et un registre de langue) qu’elle comprend. - La personne arrêtée a été assistée d’un défenseur : Oui : Non :
Cela devrait être fait sur la base de [enlisant] la - Date et heure d’appel/de convocation du défenseur : ………………….. Par qui ?:…….......
déclaration des droits. La personne gardée à vue Avocat/Défenseur - Date et heure d’arrivée du défenseur :………………………………………………………………………..
devrait également recevoir une copie écrite et avoir - Avocat s’est entretenu de manière confidentielle avec son client : Oui : Non :
la possibilité de le lire et de poser des questions. - Avocat est présent lors des auditions : Oui : Non :
- Si non, pourquoi ?:………………………………………………………………………………………………………… 7
Il incombe aux autorités de prendre les mesures - Etat apparent :……………………………………………………………………………………………………………….
nécessaires pour communiquer l’information de Santé (état - Maladie indiquée par la
la personne privée et
deindiquez
liberté :……………………………………………………..
46 47
SECTION II GARDE À VUE À MADAGASCAR
48 49
- Nom et téléphone de la personne qui a procédé à l’arrestation:…………………………………..
- Signature :
SECTION II
- Date et heure GARDE
:……………………………………………………………………………………………………………….
À VUE À MADAGASCAR
Placement en - Officier de permanence :……………………………………………………………………………………………….
détention - N° du bon de violon :……………………………………………………………………………………………………..
- Signature :
- Qui est informé: ……………………………………………………………………………………………………………
Information de la - N° de téléphone de la personne de contact :…………………………………………………………………
proche
8. AVOCAT-E / DÉFENSEUR-SE
famille ou d’un - Quand : ………………………………………………………………………………………………………………………..
- Comment la personne est-elle contactée ?: ………………………………………………………………….
- Si aucun proche n’est informé, pourquoi ?: …………………………………………………………………..
Information des - Quand :…………………………………………………………………………………………………………………………
droits/lecture de - Par qui :………………………………………………………………………………………………………………………..
la déclaration des - Langue :…………………………………………………………………………………………………………………………
droits
- La personne arrêtée a émis le souhait de contacter un défenseur : Oui : Oui Non :
- La personne arrêtée a été assistée d’un défenseur : Oui : Non : Non
- Date et heure d’appel/de convocation du défenseur : ………………….. Par qui ?:…….......
Avocat/Défenseur - Date et heure d’arrivée du défenseur :………………………………………………………………………..
- Avocat s’est entretenu de manière confidentielle avec son client : Oui : Non : Non
- Avocat est présent lors des auditions : Oui : Non : Non
Le détenu voulait un avocat mais n’avait pas les moyens d’en engager un
- Si non, pourquoi ?:…………………………………………………………………………………………………………
- Etat apparent :……………………………………………………………………………………………………………….
Santé (état - Maladie indiquée par la personne privée de liberté :……………………………………………………..
physique et - Traitement en cours :…………………………………………………………………………………………………….
mental) - Mesures prises (médecin appelé, évacuation sanitaire) ?:…………………............................. 8
………………………………………………………………………………………………………………………………………
AVOCAT-E / DÉFENSEUR-SE
- Oui : NonDans
: les cas où la personne gardée à vue n’est pas
Besoins
- Lesquels :………………………………………………………………………………………………………………………..
assistée par un-e avocat-e, il est très important d’in-
spécifiques
- Mesures prises:diquer
……………………………………………………………………………………………………………..
clairement toutes les raisons pour lesquelles
N° d’enregistrement ce n’est pas le cas. Tant si la personne gardée à
des effets personnels vue ne veut pas d’avocat-e que si elle souhaite être
et service
assistée par un-e avocat-e défenseur-se mais n’en a
responsable
pas les moyens.
- Si prolongation, pour quelles raisons, durée, sur ordre de :…………………………………………… In
- Date et heure de fin de garde à vue/privation de liberté :……………………………………………..
Fin de la garde à
- libéré par/sur ordre de :…………………………………………………………………………………………………
vue ou de la
- transféré vers/sur ordre de :…………………………………………………………………………………………..
privation de
- Durée totale de la garde à vue/privation de liberté :………………………………………………………
liberté
En pratique : - Signature de la personne privée de
Toute personne liberté
privée de: liberté doit être informée
Signature de l’OPJde: son droit à un-e avocat-e dès le moment de sa
Il est important privation de liberté. Les autorités sont alors tenues
de souligner à la de faciliter cet accès sans délai, en mettant à dispo-
personne gardée à sition les moyens de communication nécessaires.
vue que demander
un-e avocat-e n’est Tout enfant privé de liberté doit bénéficier d’une
pas un aveu de assistance juridique gratuite et appropriée. Tout en-
culpabilité. fant doit également recevoir le soutien additionnel
de personnes ou institutions appropriées. Il en va de
même pour les personnes en situation de handicap
intellectuel ou psychosocial.
Toute personne privée de liberté a le droit à une assistance juridique. Cela devrait
s’appliquer à toute personne privée de liberté, quel que soit son statut, dès le
moment où elle n’est pas autorisée à quitter le lieu dans lequel elle se trouve. Le
droit à l’avocat-e ne devrait dépendre ni du statut de la personne (« suspect ») ni du
caractère « officiel » de l’entretien.
50 51
SECTION II GARDE À VUE À MADAGASCAR
En pratique :
DEVOIR
DROIT À DROIT À UN
Même s’il existe très D’INFORMER LA DROIT À L’AVOCATE
UN-E AVOCAT-E OU ENTRETIEN AVEC
peu d’avocat-e-s dans PERSONNE DURANT
la ville/région, l’OPJ À L’ASSISTANCE D’UNE DÉLAI D’ATTENTE L’AVOCAT-E AVANT
AUDITIONNÉE DE L’ENTRETIEN/
peut, au sein du poste PERSONNE LE DÉBUT DE
de police, compiler SON DROIT À LA CONFRONTATION
DE SON CHOIX L’ENQUÊTE/AUDITION
une liste d’avocat-e-s UN-E AVOCAT-E
locaux-ales que les per-
sonnes gardées à vue 8
pourront contacter si
AVOCAT-E / DÉFENSEUR-SE
elles le souhaitent. Quoi
qu’il arrive, l’OPJ se doit
d’informer la personne
gardée à vue de son
droit à l’avocate.
Si la personne gardée
à vue souhaite l’assis- Art. 4 Loi 2008-008 Art.53 al. 1er (CCP) Loi Art.53 al.8 (CCP) Loi Art. 4 Loi 2008-008 Art. 4 Loi 2008-008
tance s’un-e avocat-e/ 2017-013 2017-013
défenseurse, il faut Dès l’instant où Dès l’instant où Dès l’instant où
contacter un-e avocat/ intervient la priva- l’officier de police L’audition du suspect intervient la priva- intervient la priva-
défenseu-se le plus tion de liberté d’une judicaire, lors de la ne doit commencer tion de liberté d’une tion de liberté d’une
rapidement possible. personne, des garan- première audition qu’après l’arrivée de personne, des garan- personne, des garan-
ties fondamentales de toute personne son Avocat lorsqu’il ties fondamentales ties fondamentales
Si la personne gardée doivent être appli- soupçonnée d’avoir manifeste sa volonté doivent être appli- doivent être appli-
à vue souhaite une as- quées, notamment : commis un crime ou d’être assisté. quées, notamment: quées, notamment:
sistance juridique mais [...] le droit à un avocat un délit, doit l’avertir L’ Avocat doit être [...] le droit à un avocat [...] le droit à un avocat
n’a pas les moyens de ou à l’assistance de son droit de choisir présent dans les trois ou à l’assistance d’une ou à l’assistance d’une
payer un-e avocat-e, elle d’une personne de un défenseur parmi heures de l’ heure personne de son personne de son
devrait se voir fournir son choix ; les avocats inscrits au indiquée dans la con- choix ; choix ;
l’assistance d’un-e avo- barreau de Madagas- vocation et /ou de l’
cate commis-e d’office, car ou toute personne arrestation . Passé ce
gratuitement. de son choix sous délai de trois heures,
réserve des dispo- l’absence de l’Avocat
Tout entretien entre la sitions légales en ne peut pas retarder
personne gardée à vue vigueur sous peine le déroulement de
et son avocat-e doit de nullité. l’enquête. Elle ne peut
êtreconfidentiel et commencer que
laisser suffisamment pendant les heures
de temps. de travail.
52 53
Information de la - N° de téléphone de la personne de contact :…………………………………………………………………
famille ou d’un - Quand : ………………………………………………………………………………………………………………………..
proche - Comment la personne est-elle contactée ?: ………………………………………………………………….
SECTION II GARDE À VUE À MADAGASCAR
- Si aucun proche n’est informé, pourquoi ?: …………………………………………………………………..
Information des - Quand :…………………………………………………………………………………………………………………………
droits/lecture de - Par qui :………………………………………………………………………………………………………………………..
Toute personne gardée à vue doit recevoir des soins la déclaration des - Langue :…………………………………………………………………………………………………………………………
médicaux appropriés si : droits
• elle le demande,
• elle semble malade ou blessé 9. ÉTAT DE SANTÉ (PHYSIQUE ET MENTALE)
- La personne arrêtée a émis le souhait de contacter un défenseur : Oui :
- La personne arrêtée a été assistée d’un défenseur : Oui : Non :
Non :
En pratique :
54 55
SECTION II GARDE À VUE À MADAGASCAR
56 57
droits/lecture de - Par qui :………………………………………………………………………………………………………………………..
la déclaration des - Langue :…………………………………………………………………………………………………………………………
droits
SECTION II GARDE À VUE À MADAGASCAR
- La personne arrêtée a émis le souhait de contacter un défenseur : Oui : Non :
- La personne arrêtée a été assistée d’un défenseur : Oui : Non :
- Date et heure d’appel/de convocation du défenseur : ………………….. Par qui ?:…….......
Avocat/Défenseur - Date et heure d’arrivée du défenseur :………………………………………………………………………..
- Avocat s’est entretenu de manière confidentielle avec son client : Oui : Non :
Sélectionnez ‘oui’ lorsque la personne détenue a un 10. BESOINS SPÉCIFIQUES
- Avocat est présent lors des auditions : Oui : Non :
- Si non, pourquoi ?:…………………………………………………………………………………………………………
besoin particulier ou se trouve dans une situation
- Etat apparent :……………………………………………………………………………………………………………….
de vulnérabilité.
Santé (état - Maladie indiquée par la personne privée de liberté :……………………………………………………..
physique et - Traitement en cours :…………………………………………………………………………………………………….
mental) - Mesures prises (médecin appelé, évacuation sanitaire) ?:………………….............................
………………………………………………………………………………………………………………………………………
En pratique : - Oui : Non :
Besoins
spécifiques
Médicaments
- Lesquels :………………………………………………………………………………………………………………………..
Les types de personnes que vous devez inclure dans cette section incluent toute Prendre des médicaments deux fois par jour
- Mesures prises: ……………………………………………………………………………………………………………..
personne qui, par exemple: N° d’enregistrement
des effets personnels
• ne parle ni français ni malgache ou ne sait pas lire et service
• a un handicap physique ou mental/psycho-social responsable
- Si prolongation, pour quelles raisons, durée, sur ordre de :……………………………………………
• a moins de 18 ans, - Date et heure de fin de garde à vue/privation de liberté :……………………………………………..
Fin de la garde à
• est enceinte, - libéré par/sur ordre de :…………………………………………………………………………………………………
vue ou de la
- transféré vers/sur ordre de :…………………………………………………………………………………………..
• est étranger, ou appartient à une minorité ethnique, linguistique ou religieuse ou privation de
- Durée totale de la garde à vue/privation de liberté :………………………………………………………
10
toute autre raison qui, selon l’OPJ, pourrait mériter une attention ou des mesures liberté Notez ici les détails de tout ce que vous avez fait ou
- Signature de la personne privée de liberté :
BESOINS SPÉCIFIQUES
particulières. prévoyez de faire par rapport aux besoins
Signature de l’OPJ :
particuliers de la personne gardée à vue.
En pratique :
Notez ici les détails des besoins particuliers de
la personne gardée à vue. Incluez autant de détails Des exemples de besoins spécifiques à noter
que nécessaire. ici, incluent :
- Si elle a moins de 18 ans, notez quelles me-
Notez que le fait d’adresser les besoins spécifiques sures ont été prises pour trouver et informer
peut être important pour assister l’enquête. une tuteur-trice et ce qui a été fait pour la
séparer des autres personnes gardées à vue.
- Si elle ne parle ni français ni malgache,
notez ce qui a été fait pour trouver un-e
En pratique : interprète.
- Lorsque la personne détenue est étrangère,
Tout les détails notés ici aideront tout autre officier ou organe de surveillance à notez ce qui a été fait pour contacter
comprendre exactement quelle est la situation et pourquoi cette personne a besoin l’ambassade ou le service consulaire com-
d’une attention particulière. Si vous ne savez pas si un problème est “trop petit” pétent.
pour être inclus, inscrivez-le quand même. Mieux vaut avoir trop d’information que - Si la personne détenue, pour une raison
trop peu. quelconque, y compris une situation de vul-
nérabilité, doit être détenue séparément des
Il est important d’inscrire l’existence de besoins spécifiques, même si vous esti- autres, notez ce qui a été fait.
mez que ces besoins ne requièrent pas de mesures spécifiques, ou que vous n’avez - Si la personne détenue présente un risque
pas les capacités pour prendre de telles mesures. potentiel de suicide ou d’automutilation,
notez les procédures qui ont été suivies pour
L’OPJ doit prendre conscience qu’en portant une attention adéquate aux besoins garantir sa sécurité.
spécifiques de la personne gardée à vue, il/elle agit dans l’intérêt de l’enquête. En
créant un environnement de confiance, il est plus probable de recueillir des informa-
tions utiles lors des entretiens, dans le respect des procédures en place.
58 59
- La personne arrêtée a émis le souhait de contacter un défenseur : Oui : Non :
- La personne arrêtée a été assistée d’un défenseur : Oui : Non :
- Date et heure d’appel/de convocation du défenseur : ………………….. Par qui ?:…….......
SECTION II GARDE À VUE À MADAGASCAR
Avocat/Défenseur - Date et heure d’arrivée du défenseur :………………………………………………………………………..
- Avocat s’est entretenu de manière confidentielle avec son client : Oui : Non :
- Avocat est présent lors des auditions : Oui : Non :
- Si non, pourquoi ?:…………………………………………………………………………………………………………
- Etat apparent :……………………………………………………………………………………………………………….
Santé (état
physique et
11. EFFETS PERSONNELS
- Maladie indiquée par la personne privée de liberté :……………………………………………………..
- Traitement en cours :…………………………………………………………………………………………………….
mental) - Mesures prises (médecin appelé, évacuation sanitaire) ?:………………….............................
………………………………………………………………………………………………………………………………………
- Oui : Non :
Besoins
- Lesquels :………………………………………………………………………………………………………………………..
spécifiques
- Mesures prises: ……………………………………………………………………………………………………………..
N° d’enregistrement
des effets personnels
et service
Aucun objet à enregistrer, Brigade criminelle, 3e section
responsable
- Si prolongation, pour quelles raisons, durée, sur ordre de :…………………………………………… I
- Date et heure de fin de garde à vue/privation de liberté :……………………………………………..
Fin de la garde à
- libéré par/sur ordre de :…………………………………………………………………………………………………
vue ou de la
- transféré vers/sur ordre de :…………………………………………………………………………………………..
privation de
- Durée totale de la garde à vue/privation de liberté :………………………………………………………
liberté
- Signature de la personne privée de liberté :
Signature de l’OPJ :
11
S’il est nécessaire de confisquer des objets à une
EFFETS PERSONNELS
personne en garde à vue, le numéro de référence et
le service responsable doivent être indiqués ici.
En pratique :
Toute décision concernant les articles à confisquer doit être fondée sur une évalua-
tion du risque qu’ils peuvent présenter pour la personne gardée à vue ou pour autrui.
En règle générale il n’est pas nécessaire de confisquer tous les effets personnels. Par
exemple, les produits d’hygiène et les autres produits de bien-être ne doivent pas
être confisqués.
La fouille systématique de toutes les personnes en garde à vue n’est pas toujours
nécessaires. Les recherches doivent elles aussi être basées sur une évaluation
individuelle des risques. Si une fouille est considéréenécessaire, elle doit avoir lieu
en privé et par un-e agent du même sexe que la personne détenue.
60 61
Avocat/Défenseur - Date et heure d’arrivée du défenseur :………………………………………………………………………..
- Avocat s’est entretenu de manière confidentielle avec son client : Oui : Non :
- Avocat est présent lors des auditions : Oui : Non :
SECTION II - Si non, pourquoi ?:…………………………………………………………………………………………………………
GARDE À VUE À MADAGASCAR
- Etat apparent :……………………………………………………………………………………………………………….
Santé (état - Maladie indiquée par la personne privée de liberté :……………………………………………………..
physique et - Traitement en cours :…………………………………………………………………………………………………….
DE LA PRIVATION DE LIBERTÉ
- Oui : Non :
Besoins
- Lesquels :………………………………………………………………………………………………………………………..
spécifiques
- Mesures prises: ……………………………………………………………………………………………………………..
Notez l’une des raisons légales de prolongation de N° d’enregistrement
la garde à vue. Cela doit des effets personnels
être l’une des raisons énumérées ci-dessus (voir et service
page 10). Par ex : Le/la magistrat-e du ministère responsable
public est absent-e de sa résidence / la résidence - Si prolongation, pour quelles raisons, durée, sur ordre de :…………………………………………… I
de l’OPJ est hors de la ville siège, délai de route. Fin de la garde à
9/9/2020 à 9h
- Date et heure de fin de garde à vue/privation de liberté :……………………………………………..
vue ou de la
M. Tsiranana chef de la brigade criminelle
- libéré par/sur ordre de :…………………………………………………………………………………………………
privation de
Libéré de détention le 9 septembre
- transféré vers/sur ordre de :…………………………………………………………………………………………..
liberté
95h (48h +47h)
- Durée totale de la garde à vue/privation de liberté :………………………………………………………
En pratique : - Signature de la personne privée de liberté :
Signature de l’OPJ :
Dans les rares cas où cela se produit, les
registres doivent permettre de savoir
exactement pourquoi certain-e-s détenu-e-s
ont été détenu-e-s pendant plus de 48 heures.
(se rapporter à la page 22).
12
62 63
DOCUMENTS DE RÉFÉRENCE :
TRAITÉS INTERNATIONAUX
- Pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP), A/RES/2200A (XXI), 1966, ratifié
en 1979
- Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants
(UNCAT), A/RES/39/46, 1984, ratifiée en 1993
- Convention relative aux droits de l’enfant (UNCRC), A/RES/44/25, 1989, ratifiée en 1993
- Convention relative aux droits des personnes handicapées (CRPD), A/RES/61/106, 2006, ratifiée
en 2009 Publié en février 2021 par l’Association pour la Prévention de la Torture
Convention sur l’élimination de toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes (CEDAW),
A/RES/34/180, 1979, ratifiée en 1993 Pour des copies de cette publication et pour plus d’information:
Convention internationale pour la protection de toutes les personnes contre les disparitions Association pour la Prévention de la Torture
forcées (UNCED), A/RES/61/177,2007, ratifiée en 2013 Centre Jean-Jacques Gautier
- Protocole facultatif à la Convention contre la torture et autres peines ou traitements cruels, inhu 10 route de Ferney, Genève, CH–1211
mains, ou dégradants (OPCAT), A/RES/57/199, 2006, ratifié en 2014 apt@apt.ch ∙ www.apt.ch
RÈGLES, PRINCIPES ET DIRECTIVES L’Association pour la Prévention de la Torture (APT) est une organisation indépendante non-gouvernementale basée à
- Ensemble de principes pour la protection de toutes les personnes soumises à une forme quelcon Genève. Depuis 1977, l’APT œuvre en faveur de la prévention de la torture et autres mauvais traitements dans le monde
que de détention ou d’emprisonnement (Ensemble de principes), A/RES/43/173, 9 décembre 1988 entier. L’APT est une organisation leader dans son domaine, son expertise et ses conseils sont recherchés par des or-
- Résolution Sur Les Lignes Directrices et Mesures d’interdiction et de Prévention de La Torture et ganisations internationales, des gouvernements, des institutions des droits humains et d’autres acteurs. L’APT a joué un
des Peines ou Traitements Cruels, Inhumains ou Dégradants en Afrique (Lignes directrices de rôle central dans la mise en place de normes et de mécanismes internationaux et régionaux visant à prévenir la torture,
Robben Island), 2ème edition, 2008 tels que le Protocole facultatif à la Convention des Nations Unies contre la torture.
- Directives et Principes sur le Droit à un Procès Equitable et à L’assistance Judiciaire en Afrique, Ensemble, nous pouvons prévenir la torture et les mauvais traitements.
Commission Africaine des Droits de l’Homme et des Peuples, 2003.
- Lignes directrices sur les conditions d’arrestation, de garde à vue et de détention provisoire en © 2021, Association pour la Prévention de la Torture (APT). Tous droits réservés. Le contenu de cette publication peut
Afrique (Lignes Directrices de Luanda), Commission Africaine des Droits de l’Homme et des être librement cité ou réimprimé, à condition de citer la source.
Peuples, 2014 Les demandes d’autorisation de reproduction et/ou de traduction de la publication doivent être adressés à l’APT.
- Ensemble de règles minima des Nations Unies pour le traitement des détenus (Règles Nelson
Mandela), A/RES/70/175, 17 décembre 2015. Conçu par : Nadine Kessler www.nadinekessler.com
Photographie : Ben Buckland pour l’APT www.benbuckland.photo
Dessins : Shazeera Zawawi pour l’APT www.shazeeraaz.onfabrik.com
Imprimé par : L’imprimerie Villière www.imprimerie-villiere.com
Remerciements
Ce guide a été écrit par Ben Buckland, Conseiller principal de l’APT pour le monitoring, et Alexis Comninos, Conseiller
juridique, avec la précieuse coopération et le soutien infatigable de CDP Mandimbin’ny Aina Mbolanoro Randriambelo,
Directrice de Cabinet du Ministre de la Sécurité Publique à Madagascar.
Les membres suivants du personnel de l’APT ont contribué à l’élaboration de ce guide durant les différentes étapes du
processus : Barbara Bernath, Secrétaire générale, Audrey Olivier-Muralt Secrétaire générale adjointe, et Shazeera Zawa-
wi, Conseillère principale pour la recherche et l’innovation et artiste de bande dessinée indépendante.
Nous tenons également à remercier, Jean-Sébastien Blanc, Anne Lardy, et Jean-Baptiste Niyizurugero, anciens mem-
bres du personnel de l’APT qui ont travaillé pendant de nombreuses années à faire de ce projet un succès.
Nos remerciements également à Nadine Kessler pour son travail sur la conception et la mise en page.
L’APT remercie également les référents et membres de la police malgache qui ont été impliqués dans le projet, notam-
ment en pilotant les registres et les lettres de droits dans les commissariats de la grande région de Tana : CDP Simon
Rakotomalala, CPP Jean Marcel Rabenandrasana, CP Ted Stevens Randriamparany, CGP Hajanomena, CP James
Pizarre Pemba, CP Tsara Razafimanantsoa, CP Tantely Ramamonjisoa, CPP Hector Rakotondrazaka, CPP Haminiaina
Andrianalison, CP René Roland Andriatianiaina, CPP Jean de Matha Rakotondrasoa, CP Bernicot Ranaivomanana, et CP
Nivoherifidy Andriamiandra.
L’APT souhaite exprimer sa gratitude au Canton de Genève pour le soutien apporté à la réalisation de ce guide et pour
leur soutien à notre projet plus large sur les garanties en détention à Madagascar, en Thaïlande et au Brésil.
64
L’Association pour la Prévention de la Torture (APT) et le Ministère de la
Sécurité Publique ont produit ce guide d’utilisation des registres de garde à
vue et de la déclaration de droits à Madagascar. Ces deux outils participent
à la mise en œuvre des garanties fondamentales durant la garde à vue.
« Si elles sont là pour garantir le respect des droits fondamentaux des per-
sonnes, ces mesures sont également dans l’intérêt des sociétés en général,
car elles favorisent la confiance dans les institutions, insistent sur la fiabil-
ité des éléments de preuve et facilitent l’efficacité des procédures judici-
aires nationales. De la même manière, les garanties […] aident à prévenir la
torture en réduisant les possibilités de mauvais traitements et de coercit-
ion et les incitations à y recourir pendant la détention »
Juan E. Méndez
Rapporteur Spécial des Nation Unies sur la torture
et autres peines ou traitements cruels, inhumains ou
dégradants (2010-2016), A/71/298, 2016, para. 60.