Vous êtes sur la page 1sur 28

UNIVERSITE HASSAN II Casablanca

Faculté des Sciences Economique Juridique et


Sociale

Filière gestion

PROJET FIN D’ETUDES

L’importance de la gestion de trésorerie dans une


PME

Présenté par : malak ATIFI 1311320770

ismail AIT SALAH 1311344239

Encadré par : Pr. Mohamed ABOU EL JAOUAD

Année universitaire : 2016/2017

Sommaire
Avant-propos……………………………………………………………………………………1
Chapitre 1:
Présentation des PME marocaines et son rôle dans l’économie………………2
Section1 : La définition de la PME et différentes approches…………………..2
1. Les PME au Maroc…………………………………………………………..2
Section 2: Importance et rôle des PME au Maroc……………………………...3
1. Les PME en quelques chiffres clés………………………………………….4
Conclusion…………………………………………………………………..7
Chapitre2 :
La gestion de trésorerie appliquée à la PME…………..………………………8
Section 1:comprendre la gestion de trésorerie et les différentes approches de la
trésorerie……………………………………………………………………8
1. La gestion de trésorerie des
PME…………………………………………..8
1.1 Le tableau de trésorerie
mensuelle…………………………………….........8
1.2 Etudier l’équilibre du bas du
bilan…………………………………………8
1.2.1Le bilan fonctionnel : bilan vu par un gestionnaire……………………….9
A. intérêt du bilan fonctionnel…………………………………………………9
B. Résultat du bilan fonctionnel………………………………………………..9
Section2 : Les PME et la négociation bancaire…………………………..…...12
1. Le bilan financier, bilan vu par un banquier…...…………………………..12
1.1. intérêt du bilan financier….…………………………………….….…...12
2. Etablissement d’un bilan financier…...………..…………………………..12
2.1 Résultat du bilan financier…………………………………………….….14
Section3 : la liquidité au sein d’une entreprise………………………………..15
1. Les ratios de liquidité…………………………..…………………………..15
Chapitre3 :
Prévoir les besoins de trésorerie…………………………………………....17
Section1 : prévision financière à court terme : le budget de trésorerie….….17
1. Construction du budget de trésorerie…..
…………………………………19
1.1. Le solde de trésorerie…..……………………………………………19
1.2. Le budget de vente…………………………………………………..20
1.3. Le budget des achats…………………………………………………21
1.4. Budget de la TVA …………………………………………………..22
1.5. Budget de trésorerie………………………………………………….23
Conclusion…………………………………………………………………24
Remerciement

Nous tenons tout d’abord à remercier Dieu le tout puissant et


miséricordieux, qui nous a donné la force et la patience
d’accomplir ce Modeste travail.

En second lieu, nous tenons à remercier notre encadrant Pr.


Mohammed ABOU EL JAOUAD . Son précieux conseil et
son aide durant toute la période du travail

Enfin, nous tenons à remercier toutes les personnes qui ont


participé de près ou de loin à la réalisation de ce travail.
Avant propos

Qu’elle soit sa forme juridique ou sa taille. Toute entreprise gère des flux financiers
qu’elles encaissent ou décaissent ce qui nécessite une gestion quotidienne et prudente de
trésorerie.

De résultante chaque entreprise doit adopter une gestion de trésorerie c o m m e u n


critère principale afin de bien administrer ses flux, augurer les
d é f i c i t s e t l e s excédents, maintenir la croissance la pérennité et assurer sa solvabilité et
sa rentabilité. Ainsi chaque entité tient à se performer dans la gestion de ses disponibilités
dans le but de minimiser les risques et menaces des pressions financières aux quelles pourra-
t-elle être exposée .Et donc, gérer sa trésorerie, c’est être en permanence en prise ouverte avec
les flux réels et prévisionnels, entrants et sortants, et avec ses banques, pour pouvoir effectuer
rapidement les actualisations et ajustements nécessaires.

C’est avant tout anticiper !vu la sensibilité de la notion de trésorerie, une mauvaise
gestion entrainera la dégradation de la santé de l’entreprise. A travers ce rapport, notre
problématique portera sur l’analyse du comportement des PME envers leur trésorerie et
comment elles réagissent dans un environnement présentant un grand nombre des menaces et
probable.
Fiche signalétique
Fonderies et Aciéries du Maroc (FAM)

FAM est certifiée ISO9001/2000, elle s’est spécialisée et a réussi entre autres la
fabrication des pièces résistantes à l’usure, à l’abrasion avec des alliages de hautes
performances. La société est leader à l’échelle nationale et opère à l’échelle internationale,
elle a pu conclure des partenariats avec plusieurs entreprises européennes de renommée
(MAGOTTEAUX, BROYEURS POITEMILL INGENIEURIE…) et exporte vers plusieurs
pays d’Afrique du Nord et d’Amérique latine.
 Chapitre 1: présentation des PME marocaines et son rôle
dans l’économie.
De nos jours la PME marocaine occupe une place importante au sein de l’économie
nationale ,de nombreuses mesures de soutien et d’encouragement sont attribuées aux PME en
vue de leur forte contribution dans la création de l’emplois et de la richesse, or cette forme
reste un peu limité et fragile .Une PME n’a jamais les moyens de tout faire .Elle ne peut
poursuivre qu’un nombre limités d’objectifs, simultanément, donc les PME doit strictement
détecter les facteurs de vulnérabilité et tenter de les éliminer. les facteurs de vulnérabilité,
toutes le menaces, internes ou externes, qui font courir des risques graves à l’entreprise

(par exemple, une gestion de trésorerie traditionnelle).

Ce projet sera dédié aux PME pour une meilleure gestion de la trésorerie afin de
permettre une valorisation de leurs recettes et emplois et montrer comment assurer une
gestion optimale.

 Section 1 : La définition de la PME et différentes approches.


Traditionnellement, les PME (Petites et Moyennes Entreprises) constituent la
principale composante du tissu économique et commercial des pays. Toutefois, compte tenu
de leur taille, elles rencontrent des difficultés particulières, que les législations nationales et
internationales cherchent à compenser par l'octroi de divers avantages.
Si la plupart des pays se réfèrent aux mêmes critères pour définir cette catégorie d'entreprises
(taille de l'effectif, montant du CA et/ou du total du bilan), les seuils utilisés variaient
considérablement d'un pays à l’autre. Cependant, sa signification aux pays développés n’est
pas identique à celle aux pays en voie de développement.

1. Les PME au MAROC


Jusqu'en juillet 2002, il n'existait pas de définition "officielle" de la PME au Maroc.
Ce qui explique la difficulté de définir la PME qui se rapporte à la fois à une notion
économique et à une notion de structure, et d'organisation. Sur le plan économique, la petite
entreprise marocaine se caractérise par son incapacité à exercer une influence significative sur
son marché. Sur le plan de la structure, elle est marquée par la prépondérance de la
personnalité de l'entrepreneur « propriétaire gérant ».
Plusieurs définitions de la PME ont été proposées, mais toute tentative d'une définition
universelle fut abandonnée au profit de définitions élaborées en fonction des données propres
à chaque pays.

Jusqu'alors deux approches prévalaient : la première, largement répandue et se focalise


sur les critères quantitatifs, ils sont nombreux et portent sur les différents éléments constitutifs
de l'activité de l'entreprise. Il s'agit de l'effectif, du chiffre d'affaires, de la valeur ajoutée, du
capital social, de l'implantation et du marché. Une seconde, se centralise sur des critères
qualitatifs qui sont utilisés non seulement pour compléter les premiers, mais aussi pour donner
une idée précise de la PME, puisqu'ils renseignent sur sa structure interne, son organisation et
ses méthodes de gestion.

Tout récemment, et lors de la préparation du Plan de Développement Économique et


Social, la sous-commission en charge de la PME a retenu les critères suivants pour la
définition de celle-ci(1) :Moins de 200 personnes comme effectif employé,

Un chiffre d’affaires inférieur à 5 millions de DH en phase de création, à 20 million de DH


pour la phase de croissance et à 50 millions de DH pour la phase de maturité.

-(1) :
MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES FINANCES, Direction de la politique
économique et générale ; Les PME au Maroc éclairage et proposition

 Section 2: Importance et rôle des PME au Maroc.


Actuellement, l'importance de la PME, considérée comme le moteur de la croissance
économique, se situe dans le fait qu'elle soit capable par sa structure à supporter les effets de
la mondialisation, de s'implanter dans toutes les régions et essentiellement qu'elle soit forte
pour voyeuse de l'emploi. La PME est présente dans tous les secteurs de l’activité
économique marocaine : l’industrie, L’artisanat et le BTP, les commerces et enfin les services
qui englobent le tourisme, les communications, les transports, les services financiers,…Dans
le domaine industriel en particulier, parmi les 500.000 emplois que compte aujourd’hui le
secteur, la PMI représente près de la moitié répartie comme suit : textile et habillement
(35%), chimie et parachimie (26%), agro-alimentaire (24%), mécanique et la métallurgie
(12%), électrique et électronique (3%) .
Dans le secteur artisanal, la PME prédomine encore plus dans la pêche, la
sylviculture, l’élevage, et surtout dans les métiers traditionnels à forte valeur ajoutée
culturelle et sociale (tapis, produits de terre, métaux, cuir, couture traditionnelle, etc.). La
PME accuse également une présence très remarquée dans le secteur du BTP où mis à part la
production des matériaux de construction (sidérurgie, cimenteries, fabrication de conduites)
la grande majorité des entreprises marocaines de construction entrent dans cette catégorie.
Ainsi, L’ensemble de ce secteur artisanal qui compte près de 2 millions d’emplois est
constitué dans sa plus grande majorité de PME. Le secteur du commerce qui compte 888.000
emplois (hors informel) est constitué dans presque son intégralité de PME. Dans le secteur des
services, et tout d’abord dans le tourisme qui compte près de 600.000 emplois, la PME
constitue un outil privilégié dans la promotion de l’hôtellerie, de la restauration et des agences
de voyages. Par ailleurs, les grandes mutations liées aux technologies de l’information qu’a
connues le secteur des communications, combinées à sa privatisation, ont engendré une
apparition de PME nouvelles dans les services de l’internet, des publiphones, de la
téléphonie sans fil, de l’audio-visuel et de la réception par satellites, …La PME a également
accusé une présence de plus en plus remarquée dans le domaine des transports urbains et
interurbains depuis leur privatisation au milieu des années 90.

Enfin, la réforme du marché financier et la dynamisation de la bourse ont aussi,


engendré la création de PME nouvelles tel que intermédiaires boursiers, sociétés de crédit à
la consomation, intermédiaires d’assurances,…« D'après la Fédération de la PME (affiliée à
la CGEM), l’amélioration de la croissance de l’économie du Maroc qui s’est appuyée, ces
dernières années, essentiellement sur la dynamisation de l’investissement des PME. La PME
au Maroc représente plus de 95% des entreprises, et occupe 50% des salariés. Elle réalise 31%
des exportations, 51% des investissements nationaux et 40% de la production. Mais sa
participation au PIB se limite à environ 20% contre 60% dans certains pays. » (2)
1. Les PME en quelques chiffres clés.
Poids de la PME dans le tissu économique marocain :

(2) : (L’économiste, le 19/03/2010 ; Hafsa BENMCHICH)

Répartition des entreprises par secteur et par nombre d’employés


Conclusion
Les PME restent un acteur majeurs de l'économie marocaine or elles souffrent de
nombreuses difficultés qui handicapent leur mise à niveau :

- Manque de transparence des comptes

- Sous- bancarisation et difficultés d’accès au financement* (coût du crédit et garanties


exigées souvent rédhibitoires)

- Faible productivité et obstacles culturels à l’amélioration de la compétitivité (forte


centralisation du pouvoir décisionnel, faible taux d’encadrement, culture orale des affaires,
absence de comptabilité rigoureuse, culture financière insuffisante)

- Absence de préparation.

-Dégradation de la trésorerie

En avril 2004, d'après A. Kessal (président de la Fédération PME), sur les 70000 PME
affiliées à la Caisse Nationale de Sécurité Sociale (CNSS), seulement 40 000 déposent un
bilan auprès de l'administration fiscale et 1 500 remplissent les conditions nécessaires à un
financement par les circuits bancaires classiques. les PME marocaines souffre de la non
maîtrisassions de la gestion de trésorerie ce qui pose un problème d’optimisation des recettes
et des dépenses.
 Chapitre2 : La gestion de trésorerie appliquée à la PME.
Chaque entreprise doit avoir des objectifs clairs pour assurer sa rentabilité, sa
solvabilité et son développement peu importe l’étape de son cycle de vie. Ces objectifs et les
moyens nécessaires pour les atteindre sont traduits dans le suivi des flux financiers, le budget
prévisionnel et une stratégie efficace de gestion de trésorerie.

 Section 1:comprendre la gestion de trésorerie et les


différentes approches de la trésorerie

1.La gestion de trésorerie des PME.


La gestion de trésorerie consiste à faire la balance continue entre sécurité et rentabilité.
Le trésorier au souci du non-endettement de l’entreprise c’est à dire la préoccupation
d’honorer ses échéances au moindre coût.

Une comptabilité de la trésorerie à jour permet d’approuver une conscience quotidienne


du niveau d’encaissement. La préoccupation de la gestion de trésorerie au jour le jour est
d’optimiser le coût global du

Financement à court terme .Le financier est confronté quotidiennement aux décisions
relatives au choix du moyen de paiement(Chèque, virement, effet ...) et du mode de
financement.

1.1 : Le tableau de trésorerie mensuelle.


Il dénombre les encaissements et décaissements mensuels de l’entreprise. Il se compose de
deux parties : les encaissements qui comptabilisent les entrées financiers et les décaissements
qui catalogue les paiements de l’entreprise. A la fin du tableau les disponibilités financières
sont évaluées. C’est un instrument qui examine à court terme la complexion financière de
l’entreprise et sa capacité à honorer ses engagements.

1.2 : étudier l’équilibre du bas du bilan


L’analyse financière s’exécute à partir de bilans retraités. Le modèle ci-après servira de
matrice pour définir les soldes et les équilibres fondamentaux auxquels se réfère tout
diagnostic financier. Il est impérieuse de replacer la gestion de trésorerie dans la gestion
financière générale de l’entreprise, et en particulier de fixer et déterminer les besoins de
financement liés à son activité.

1.2.1 : Le bilan fonctionnel : bilan vu par un gestionnaire

Le bilan fonctionnel archive les opérations effectuées par l’entreprise selon les fonctions
auxquelles elles se rapportent, soit :

Investissement
Exploitation
Financement

Bilan fonctionnel de la société Fonderies et Aciéries du Maroc (FAM)


A : Intérêt du bilan fonctionnel
Le bilan fonctionnel permet d’évaluer la situation financière de l’entreprise, et
notamment son équilibre financier à travers la notion de fonds de roulement (FR) besoin en
fonds de roulement, (BFR) et trésorerie nette (TN).

B : Résultats du bilan fonctionnel


Le bilan fonctionnel permet de dégager trois grandeurs :

 Le fonds de roulement (FR) fonctionnel :


Le fonds de roulement fonctionnel doit permettre la couverture des besoins en fonds de
roulement. C'est un excèdent des capitaux permanents sur les actifs immobilisées ou un
excèdent des actifs circulants sur les dettes à Court Terme. Bien que le FR ne soit pas un ratio
en tant qu’il représente les actifs disponibles pour garantir la capacité de l'entreprise à faire
face à ses dettes à court terme. Il doit être supérieur ou égal à 1. (4)

Calcul :
Le FR fonctionnel est égal à la différence entre les ressources stables et les emplois stables :

FR Fonctionnel FP - AI 15 663 657.8

FP : financement permanent : 32 149 721.08

AI : actif immobilisé : 16 486 063.28

Le besoin en fonds de roulement (BFR):


Le besoin en fond de roulement d’exploitation correspond en fait au décalage
temporel qui existe entre les encaissements liés à la vente de produits et de services et les
décaissements nécessités par la production de ces même produits et services.(5)

Phase d’achat : Cette phase donne naissance aux dettes fournisseurs ;

(4) : (MBAHWEKA, cours inédit uniluk 2007.)

(5) :(Analyse financière ; JACK FORGET. édition d’organisation .Eyrolles.)

Phase de production : L’entreprise assure dans cette phase les dépenses d’énergie, de
salaires, la TVA, les services extérieurs, certaines de ces

charges peuvent n’être réglées qu’après un certain délai ;

Phase de commercialisation : C’est la phase où apparaissent la facturation et le délai de


règlement accordé. Dans le cas d’établissement d’effet de commerce, l’entreprise peut soit les
conserver jusqu’à échéance, soit les mobiliser pour les transformer en liquidités
Calcul :

Le calcul des BFR doit donc tenir compte de ces deux types de besoins et ressources :

BFR d’exploitation (BFRE) Ils sont équivalents à la différence entre les besoins d’exploitation et les
ressources d’exploitation :

Le BFR d’exploitation correspond à un besoin de financement d’exploitation non assuré par les ressources
nées du cycle d’exploitation.

Le besoin en fonds de roulement hors exploitation (BFRHE):


Le besoin en fond de roulement hors exploitation (B.R.E.H.E) est égal au total des emplois hors
exploitation à moins d’un an (créances hors exploitation à court terme) moins les ressources hors
exploitation à moins d’un an (dettes hors exploitation à court terme).

La trésorerie nette :
TN égale aux liquidités à court terme (trésorerie et placement à court terme) moins les dettes bancaires et
financière à court terme.

Trésorerie nette FR -BFR 5 243 721.96

 Section2 : Les PME et la négociation bancaire .


La libéralisation des taux a ouvert la voie à la négociation avec la banque.
L’entreprise connaît l’enjeu financier qui en déroule. Le domaine de la négociation est large,
le financier peut négocier les taux, voire supprimer certaines commissi
ons. Mais, la négociation doit être ciblée et adonnée selon des priorités pour être efficace.
Pour négocier avec le banquier il est utile de construire un dossier de négociation contenant
les pièces justifiant la solvabilité de l’entreprise.

1.Le bilan financier : Bilan vu par un banquier :


Il s’agit de l’étude de l’évolution de la structure financière. C’est le bilan retraité en fonction
des critères qui intéressent principalement les banques. Le bilan financier est principalement
établi par les banques qui cherchent à apprécier la solvabilité d’une entreprise avant de
s’engager vis-à-vis d’elle. Il se base sur les trois mots clés :

-Liquidité - Exigibilité - Solvabilité

1.1 Intérêt du bilan financier :

Le bilan financier permet une analyse en termes de liquidité et d’exigibilité. Il est encore très
utilisé dans les entreprises, et notamment pour l’étude de la liquidité et de l’équilibre
financier.

1.2 L’établissement d’un bilan financier:

L’établissement d’un bilan liquidité- exigibilité vise à une meilleure connaissance des emplois
de fonds de l’entreprise et de ses engagements. Ceci dit, les éléments de l’actif sont donc
classés par ordre de liquidité croissante, les éléments du passif quant à eux sont classés par
ordre d’exigibilité.

Etablissement d’un tableau de reclassements et de redressements :

Rubriques AI AC (HT) TA CP Provisions DF PC (HT)


pour
R&C
Totaux 16486063,28 29446399,56 5243721,96 24787677,87 346968,40 7015074,81 19026463,7
Comptables 2

Retraitements
- 31 043,44 -31 043,44
Actifs fictifs

Ecart de
conversion -120 296,66 -120296,66
Actif

Stock outil 1 695 000 -1695000


Créance
Provisionnée +430 500 -430 500
Autres
Débiteurs 40 340,00 -40 340
Prov sans objet
108010 -154 300 46290
Prov pour litige
-192668,4 192 668,40
Autre dettes de
Fin -840694,12 +840694,12

Subv inves -144556,8 144556,8


-
FRS et CR 4345000,12 4345000,12

Ecart Passif 15919,36 -15919,36

TOTAUX 18070063,18 27711059,56 5243721,96 24599790,97 0,00 7223662,57 19201391,1


6

Établissement d’un bilan financier selon l’approche financière :


1.3Résultats du bilan financier :

A partir du bilan financier on peut dégager les grandeurs suivantes :

Fonds de roulement financier

Le fonds de roulement (FR) financier représente une marge de sécurité dont dispose
l’entreprise au cas où se produiraient différents risques qui diminueraient la liquidité de
l’entreprise : baisse de rotation de stocks, créances irrécouvrables…

Calcul

Le FR financier peut se calculer de deux façons différentes :

o Le haut du bilan :

o Le bas du bilan :

Eléments Formule Calcul


FR Financier FP _ AI 13 753 390,36
BFR Financier AC _ PC 8 509 668,40
Trésorerie nette FR _ BFR 5 243 721,96

Établissement d’un tableau de comparaison :


approche approche
Eléments comptable financière Constat Causes
Exigibilité des
FR 15663657,80 13753390,36 FR fonct° > FR fin éléments de
passifs.
Exigibilité des
BFR 10419935,84 8509668,40 BFR fonct° > BFR fin éléments de
passif à
plus d'un an.
L'équivalence
au niveau de la
trésorerie, il n'y
a pas des
reclassements
TN 5 243 721,96 5 243 721,96 TN fonct° = TN fin majeurs qui
vont
modifier les
composantes de
la
trésorerie

 Section3 :La liquidité au sein d’une entreprise.


La liquidité pour une entreprise est le degré de possibilité de transformer les biens se trouvant
à l'actif en monnaie, ceci s'explique par les critères de classement des postes de l'actif qui est
la liquidité de ses éléments au bilan. C'est donc la vitesse de transformation d'un bien en
monnaie(6).

La liquidité permet a savoir la solvabilité de l’entreprise et sa capacité à régler ses dettes avec
des actifs liquides ou disponibles. La notion de liquidité nécessite un rapprochement des
postes d’actif et les postes du passif. On distingue :
 Ratio de liquidité générale :
Actif circulant (y compris la trésorerie)/passif circulant.

Il renseigne sur le financement des actifs circulants par les dettes à court terme

et le remboursement des dettes à court terme par les actifs circulant. S'il est inférieur à ce que
les actifs circulants sont incapable s de payer ou rembourser les dettes à court terme.

Ratio de liquidité réduite :

Valeurs réalisables + valeurs disponibles/dettes à court terme.

Ce ratio détermine la part des valeurs disponibles dans le remboursement probable des DCT.
C'est pourquoi il est dit ratio de trésorerie relative.

Ratio de liquidité immédiate.

Valeurs disponibles/passif circulant.

Ce ratio est une comparaison des disponibles aux dettes à court terme. Il exprime la capacité
dont dispose l'entreprise à honorer ses engagements à court terme à ses moyens disponibles.

(6): (Augustin NGURAMO, 2004-2005)

Calcul et appréciation des ratios de liquidité :

Ratios Formule Calcul Commentaire


Liquidité générale ACTIF CIRC 1 ,44 Ratio satisfaisant.
DCT
Créance + TA 1,16 Ratio fort
Liquidité réduite DCT démontre le niveau
faible du stock.
Liquidité TA 0,27 Liquidité
immédiate DCT satisfaisante et
acceptable.

L’analyse de la structure financière de la société FAM (SA) montre que le fonds de


roulement est toujours positif quelque soit l’approche. La société est en équilibre financier
signe pérennité structurelle.

Le besoin à financier généré par le cycle d’exploitation s’avère acceptable vue

la nature de l’activité de la société. En effet, le FR peut couvrir en totalité le BFR


d’exploitation qui permet d’avoir un solde logique et tolérable de la trésorerie nette dans le
cadre de cette situation.

Conclusion
Toute entreprise doit disposer en permanence des ressources suffisantes pour
pouvoir faire face à ses besoins (salaires, fournisseurs, charges sociales et fiscales…) ce qui
impose une gestion des flux financiers efficace. La gestion de trésorerie est donc une
responsabilité très sensible qu’il faut gérer de façon quotidienne avec quelques outils et
surtout une véritable stratégie. Mais si la problématique semble basique : «recettes doivent
être égales aux dépenses », la combinaison des contraintes rend les choses plus complexes. A
la maîtrise des échéances sociales et fiscales s’ajoute, entre autres, la planification des
paiements fournisseurs (dont les délais doivent être compatibles avec la capacité à recouvrer
les créances clients), le climat de confiance à instaurer avec les banquiers, les prévisions de
l’activité de l’entreprise et la disponibilité de fonds propres suffisants. Gérer sa trésorerie,
savoir gérer les flux réels et prévisionnels, entrants et sortants, et avec ses banques, pour
pouvoir effectuer rapidement les rotations nécessaires et mettre une stratégie d’urgence.
 Chapitre 3 : prévoir les besoins en trésorerie.
L’horizon de la gestion budgétaire est l’année, durée classique de l’exercice comptable. Le
budget annuel de trésorerie exprime la première année du plan prévisionnel de financement.
Les prévisions de trésorerie visent à évaluer la progression de son solde de la manière la plus
exacte. L’intervalle de temps requis pour établir cette catégorie de prévision est le mois, la
décade, voire la journée. La gestion de trésorerie suppose une démarche en deux temps :

L’élaboration du budget de trésorerie document prévisionnel récapitulatif des encaissements


et des décaissements de l’entreprise sur une période donnée.

L’élaboration du plan de trésorerie document issu du précèdent et intégrant les moyens de


financement à court terme ainsi que leur coût ou indiquant les placements envisageable.

Section1 : Prévisions financières à court terme : Le budget de trésorerie :

Le budget de trésorerie est un tableau prévisionnel des recettes et des dépenses de trésorerie,
qui présente les soldes des périodes sur la durée de la prévision. Son objectif est de prévoir, au
cours de l'année à venir, le niveau de trésorerie et les variations mensuelles.

Le budget est réalisé en début de période comptable avec l'aide de tous les services concernés
de l'entreprise, notamment le service de contrôle de gestion. Les prévisions sont faites à partir
des données fournies par les différents services de l'entreprise. Ces prévisions de trésorerie ne
sont pas établies uniquement par le service financier. Les prévisions propres à chaque service
sont regroupées et consolidées. Le budget de trésorerie est obtenu à partir de tous les budgets
réalisés par l'entreprise.
Schéma du processus budgétaire

1. Construction du budget de trésorerie


1.1. Le solde de trésorerie
Le solde de trésorerie est déterminé à partir des encaissements et des décaissements
prévisionnels. Les encaissements et les décaissements sont la traduction en terme de flux des
éléments de l'exploitation. Le résultat du solde est rarement équilibré, il comporte
généralement un déficit de trésorerie ou un excédent. Le trésorier est appelé à optimiser la
trésorerie, ceci revient à trouver les meilleurs financements en cas de besoin, ou les meilleurs
placements en cas d'excédents de trésorerie.

1.2. Le budget des ventes


C'est le budget le plus important. Il est la base à partir de laquelle on procède à toutes les
prévisions. Le budget des ventes permet d'établir le programme de production, donc de
prévoir tous les facteurs de production nécessaires. La prévision des ventes prend en
considérations plusieurs éléments importants. Il s’agit de passer des ventes aux encaissements,
des dates comptables aux dates de flux. Le trésorier applique aux ventes les délais de
paiement constatés antérieurement.

Le budget des ventes du premier semestre (en milliers de DH)


Rubriqu Total Janvier Février Mars Avril Mai juin
e
Créance 18723 6241 6241 6241
du bilan
Ventes 2400 1680 480 240
de
janvier
Ventes 3600 2520 720 360
de
février
Ventes 6000 4200 1200 600
de mars
Ventes 7200 5040 1440 720
d’avril
Ventes 8400 5880 1680 840
de mai
Ventes 2400 1680 720
de juin
Total 48723 7921 9241 11401 6600 7920 4080 1560

1.3 Budget des achats


Dans ce budget sont concentrées toutes les dépenses anticipées à court terme de l’entreprise. Il
existe une multitude de sources de décaissements au sein d’une entreprise, dont les origines se
trouvent dans les différents budgets recensant les charges d’exploitation. Dans ces dernières,
Il faut nécessairement ajouter les décaissements issus du budget de TVA, voire ceux du
budget des investissements. Comme cela a été vu pour les encaissements, certains
décaissements proviennent des engagements de la période antérieure.

Le budget des achats du premier semestre ( en milliers de DH)

Rubrique Total Janvier Février Mars Avril Mai juin


Dettes du 8055 2685 2685 2685
bilan
Achat de 1200 60 60 120 960
janvier
Achat de 2400 120 120 240 1920
février
Achat de 4800 240 240 480 3840
mars
Achat 3600 180 180 360 2880
d’avril
Achat de 1200 60 60 1080
mai
Achat de 1140 57 1083
juin
Total 22395 2745 2865 3165 1620 2640 4317 5043

Établissement de budget des autres charges :

le budget des autres charges du premier semestre (en milliers de DH)

Rubrique Total Janvier Février Mars Avril Mai juin


Montant 3400 500 600 600 700 500 500
(H.T)
TVA 680 100 120 120 140 100 100
Montant 4080 600 720 720 840 600 600
(TTC)
1.4Budget de la TVA
Le budget de TVA est à déterminer car il a un impact sur la trésorerie immédiate de
l'entreprise. L'objet de ce budget est de calculer la TVA à payer au fisc.

(FAM est soumise au taux TVA normal 20%)

Le budget de TVA du premier semestre (en milliers de DH)


Rubrique Total Janvier Février Mars Avril Mai juin
TVA
collectées 7860,51 1320,17 1540,17 1900,17 1100 1320 680

TVA
déductibles 3572 557,5 597,5 647,5 410 540 819,5

Sur achat 2892 457,5 477,5 527,5 270 440 719,5


Sur autres
charge 680 100 120 120 140 100 100

Crédit de
TVA
TVA due 1320,17 982,67 1302,67 452,5 910 140

TVA à 1320,17 982,67 1302,67 452,5 910


décaissé

1.5Budget de trésorerie :
Le budget de trésorerie réalise la synthèse de l’ensemble des budgets de l’entreprise. Il rend
possible la détermination du solde de trésorerie pour la période à venir Il se compose du solde de
trésorerie qui s trouve dans le bilan de début de période et des encaissements et des décaissements
précédemment établis.
Le budget de trésorerie de la société FONDRIE du premier semestre
Rubrique Total Janvier Février Mars Avril Mai Juin
Encaissement 47163 7921 9241 11401 6600 7920 4080
s
Ventes 47163 7921 9241 11401 6600 7920 4080
Décaissement 33374,01 4187 6032,17 6075,17 4977,67 4922,5 7179,5
s
Achats 17232 2745 2745 3165 1620 2640 4317
Autres 4080 600 720 720 840 600 600
charges
Salaires 4860 780 795 810 810 825 840

Charges 2010 390 397,5 405 405 412,5


sociales
Charges de 124 62 62
régularisation
Dette de 100 100
financement
TVA 4968,01 1320,17 982,67 1302,67 452,5 910
Solde 5243721,9 373400 320900 532600 162200 299700 -
mensuel 6 0 0 0 0 0 309900
0
Soldes 5243721,9 8977 12 186 17 512 19 134 22 131 19 032
cumulés 6 721,96 721,96 721,96 721,96 721,96 721,96
Pour la première année de l’existence de l’entreprise ce tableau permet de calculer de manière
empirique les capitaux nécessaires pour le lancement d’une entreprise, lors de sa création l’entreprise
doit financer non seulement l’achat d’immobilisation mais aussi les premiers mois de son exploitation :
son besoin en fonds de roulement(BFR).

Conclusion
La gestion de trésorerie consiste à veiller à maintenir une liquidité efficiente pour répondre
aux besoins aux échéances, tout en maximalisant la rentabilité des fonds. Le trésorier doit prévoir,
assurer et maîtriser les échéances, il doit optimiser de façon à avoir :

Le moins possible de fonds non rentrés (surveillance des encaissements) ou dispersés ;

Le moins possible de fonds liquides rapportant peu ou pas assez d'intérêts; on parle à ce sujet
de gestion en trésorerie zéro ;
Mais suffisamment d'argent disponible ou de lignes de crédit pour assurer les paiements à
temps pour éviter la l’il liquidité.

Il doit par ailleurs assurer la relation avec les banques pour bénéficier :

Des circuits d'encaissement et de paiement les plus rapides, sûrs et rentables ;

Et des taux d'intérêt les plus bénéfique.

Au total il doit :

Optimiser la gestion financière à court terme (bas du bilan), voire celle à long terme (haut de
bilan), encore que cette dernière mission entre plutôt dans le domaine d'attribution du directeur
financier s'il existe.

Vous aimerez peut-être aussi