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Intitulé du Projet :
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Premier partie : les PME et la nouvelle charte
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Chapitre 1 : Différentes approches et
définitions de la PME
Il n'est pas facile de définir la PME qui se rapporte à la fois à une notion
économique et à une notion de structure, et d'organisation. Sur le plan
économique, la petite entreprise marocaine se caractérise par son incapacité à
exercer une influence significative sur son marché. Sur le plan de la structure,
elle est marquée par la prépondérance de la personnalité de l'entrepreneur «
propriétaire gérant ».
Plusieurs définitions de la PME ont été proposées, mais toute tentative d'une
définition universelle fut abandonnée au profit de définitions élaborées en
fonction des données propres à chaque pays.
On distingue traditionnellement deux types de critères d'identification. D'une
part, les critères quantitatifs, ils sont nombreux et portent sur les différents
éléments constitutifs de l'activité de l'entreprise. Il s'agit de l'effectif, du chiffre
d'affaires, de la valeur ajoutée, du capital social, de l'implantation et du marché.
D'autre part, des critères qualitatifs qui sont utilisés non seulement pour
compléter les premiers, mais aussi pour donner une idée précise de la PME,
puisqu'ils renseignent sur sa structure interne, son organisation et ses méthodes
de gestion.
Au Maroc, il n'existe pas de définition légale de la PME mais plusieurs
définitions. Dans les années 1983, le code des investissements industriels
limitait l'octroi des avantages fiscaux aux seules PMI, définies comme « toute
entreprise dont le programme d'investissement comporte des équipements de
production pour une valeur minimale de 100.000 DH et maximale de 5 millions
de DH et dont le coût d'investissement par emploi stable est inférieur à 70.000
DH ». Il faut souligner que cette définition ne tient pas compte du nombre des
emplois créés puisqu'elle insiste sur le coût par emploi.
Au cours de la même période, la Banque Mondiale, qui octroyait des crédits au
Maroc pour la promotion de la PMI (petite et moyenne industrie), avait aussi
retenu comme critère 5 millions de dirhams d'actif net. Depuis 1988, la Banque
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Mondiale avait porté ce montant à 8 millions de dirhams, actualisables tous les
six mois.
Le Ministère de l'industrie, du commerce et de l'artisanat, dans le cadre de ses
enquêtes annuelles sur les entreprises, définit la PMI comme celle qui emploie
moins de 200 salariés.
La Charte de l'investissement, entrée en vigueur en 1995, ne précisait pas non
plus la notion de PME. Elle prévoyait des incitations à caractère fiscal au profit
de toutes les entreprises indépendamment de leur taille.
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Dans le secteur artisanal, la PME prédomine encore plus dans la pêche, la
sylviculture, l'élevage, et surtout dans les métiers traditionnels à forte valeur
ajoutée culturelle et sociale (tapis, produits de terre, métaux, cuir, couture
traditionnelle, etc.).
La PME accuse également une présence très remarquée dans le secteur du BTP
où mis à part la production des matériaux de construction (sidérurgie,
cimenteries, fabrication de conduites) la grande majorité des entreprises
marocaines de construction entrent dans cette catégorie. Ainsi, l'ensemble de ce
secteur artisanal qui compte près de 2 millions d'emplois est constitué dans sa
plus grande majorité de PME.
Le secteur du commerce qui compte 888.000 emplois (hors informel) est
constitué dans presque son intégralité de PME. Dans le secteur des services, et
tout d'abord dans le tourisme qui compte près de 600.000 emplois, la PME
constitue un outil privilégié dans la promotion de l'hôtellerie, de la restauration
et des agences de voyages.
Par ailleurs, les grandes mutations liées aux technologies de l'information qu'a
connues le secteur des communications, combinées à sa privatisation, ont
engendré une apparition de PME nouvelles dans les services de l'Internet, des
publiphones, de la téléphonie sans fil, de l'audio-visuel et de la réception par
satellites, ...
La PME a également accusé une présence de plus en plus remarquée dans le
domaine des transports urbains et interurbains depuis leur privatisation au
milieu des années 90.
Enfin, la réforme du marché financier et la dynamisation de la bourse ont, aussi,
engendré la création de PME nouvelles tel que intermédiaires boursiers,
sociétés de crédit à la consommation, intermédiaires d'assurances,... Sur la base
de l'enquête réalisée par la Direction de la Statistique à travers le dépouillement
du fichier fiscal, et si l'on adopte la définition de la PME retenue lors de
l'élaboration du Plan Economique et Social, une image de celle-ci peut être
esquissée de la manière suivante
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Section 2- Poids des PME dans le tissu productif
national
En termes de nombre d'entreprises, le tissu des PME est composé d'abord par
les activités de commerce et réparations (30%), suivies des activités de
l'immobilier et services aux entreprises (22%), et des industries manufacturières
(15%).
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Malgré leur part de 15% dans la population des PME, Les industries
manufacturières génèrent la plus grande valeur ajoutée avec une contribution
de 37%. Elles sont suivies des activités de commerce et réparations (19%) et de
l'immobilier et services aux entreprises (13%).
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successions, et que l'exploitation s'effectue soit à titre individuel, soit dans le
cadre familial.
En revanche, les PME sont très fortement concentrées dans les activités
commerciales et de services. Si 72% des PME travaillent dans le secteur tertiaire
et 27% dans le secteur secondaire, on peut considérer que le développement du
secteur tertiaire au Maroc suit la tendance générale observée au cours de
l'évolution des pays industrialisés.
Selon les données de la Direction de la statistique - Ministère de la prévision
économique et du plan, l'analyse sectorielle de 1999 permet de conclure que les
activités primaires (agriculture, sylviculture et pêche) ont représenté 16,6% du
PIB, 29,7% pour les activités secondaires (mines, énergie et industries), 37,4%
pour le secteur tertiaire (commerce, droits et taxes à l'importation, transports et
télécommunications, services des institutions financières, hébergement et
autres services) et enfin 17% pour les administrations publiques. Un niveau plus
détaillé, on précisera que les mines ont contribué pour 2,1%, l'énergie et l'eau
pour 8,2%, l'industrie pour 17,2%, les bâtiments et travaux publics pour 4,5% et
les transports et communications pour 5,9%. Dans l'industrie, l'agro-alimentaire
occupe 35%, les textiles et cuir 17%, la chimie et parachimie 33%, l'industrie
mécanique et métallurgique 12% et l'industrie électrique et électronique 3%.
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1998, révèlent que le Grand Casablanca regroupe 41% des PME-PMI, les régions
de Tanger-Tétouan 9%, de Rabat-Salé-chemisette 8%, de Meknès-Fès 9% et que
les 33% restants se répartissent sur les 14 dernières régions. Ainsi, près de la
moitié des établissements œuvrant dans le secteur industriel, commercial et des
services est implantée dans la région du Grand Casablanca qui représente
également la part prépondérante dans la majorité des grandeurs économiques
relatives à ces secteurs.
En somme, pour réduire les inégalités sociales, relancer la croissance et créer du
travail, il faut mettre en place une politique d'aménagement du territoire qui
incite à la délocalisation des entreprises et une stratégie qui favorise
l'investissement et incite les PME à se regrouper pour constituer des grappes.
I- Les principes
Les petites et moyennes entreprises constituent la base du tissu économique du
Maroc. Numériquement de loin les plus nombreuses, elles participent de
manière positive à la croissance économique, à la création d'emplois et au
développement régional et local. Néanmoins, leur contribution reste largement
en delà des potentialités que cette catégorie d’entreprises peut faire valoir
Les pouvoirs publics, conscients de l'importance et du rôle que joue l'initiative
privée dans le développement économique et social, n'ont pas manqué de lui
apporter l'appui nécessaire, tant sur le plan du financement et de la formation
que des infrastructures d'implantation et des incitations fiscales à
l'investissement.
La PME doit être différenciée dans son traitement par rapport à la grande
entreprise et un soutien spécifique, mieux adapté à ses besoins doit lui être
apporté. En raison de la fragilité de ses structures et la faiblesse de ses moyens,
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la PME demeure en effet plus exposée aux contraintes de son environnement
général dont elle subit, plus que la grande entreprise, les aléas et les
incertitudes. Cela se traduit par un taux d'échec élevé pour les nouvelles
entreprises et par un niveau de compétitivité et des performances insuffisantes
pour les PME existantes
Aussi une nouvelle politique de promotion spécifique à la PME doit-elle être
initiée. La loi formant charte de la PME constitue à cet égard, le cadre de
référence de l'action que compte mener l'Etat, en partenariat avec les acteurs
privés dans les années venir.
Le succès de cette politique ainsi que son efficacité exigent qu'elle soit élaborée,
mise en œuvre et coordonnée en relation avec toutes les parties concernées,
sur la base des principes de la concertation, de la participation et.de ? la
transparence.
Les P.M.E. doivent répondre aux conditions suivantes :pour les entreprises
existantes, avoir un effectif permanent ne dépassant pas deux cents personnes
et avoir réalisé, au cours des deux derniers exercices, soit un chiffre d'affaires
annuel hors taxes n'excédant pas soixante-quinze millions de dirhams, soit un
total de bilan annuel n'excédant pas cinquante millions de dirhams;
Lorsqu'il s'agit d'une PME. qui détient directement ou indirectement plus de
25% du capital ou des droits de vote dans une ou plusieurs entreprises, il est fait
addition des effectifs permanents et des chiffres d'affaires annuels hors taxes ou
des totaux des bilans annuels de ladite P.M.E. et des autres entreprises
précitées, sans toutefois que le total de chacun de ces critères dépasse les seuils
fixésCi-dessus.
Pour les entreprises nouvellement créées, engager un programme
d'investissement initial global n'excédant pas vingt-cinq millions de dirhams et
respecter un ratio d'investissement par emploi de moins de deux cent cinquante
mille dirhams
On entend par entreprise nouvellement créée, toute entreprise ayant moins de
deux années d'existence. La qualité de PME est reconnue, sur sa demande, à
l'entreprise qui remplit les conditions prévues à l'article premier ci-dessus.
La qualité de PME donne lieu à une identification dont la procédure est fixée par
voie réglementaire. Cette identification doit être produite pour bénéficier des
avantages prévus aux articles 22 et 24 de la présente loi. Au sens de la présente
loi, l'appui à la création de PME comprend
- l'assistance au promoteur dans la conception et la réalisation du projet
- le soutien pour le démarrage et le développement des activités au cours des
trois premières années de vie de l'entreprise.
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Section2: Cadre institutionnel de promotion de la PME
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Section3 : Mesures d'aide à la PME
Peuvent bénéficier d'une prise en charge par l'Etat d'une partie des
dépenses afférentes aux prestations de services qui leur sont rendues en
matière d'information, de conseil, d'assistance technique, d'expertise et de
formation en gestion de l'entreprise, les PME en cours de création ainsi que
celles qui justifient de trois années d'activité au plus et qui remplissent les
conditions suivantes
Lorsqu'il s'agit de création d'une entreprise, le promoteur doit présenter
une étude préliminaire du projet qui doit être retenue parmi les
programmes visés à l'article
Pour les entreprises nouvellement créées : le programme d'investissement
initial global ne doit pas excéder cinq millions de dirhams et le ratio
d'investissement par emploi doit être inférieur ou égal à cent mille dirhams
Pour les entreprises existantes : l'entreprise doit avoir pour les deux
derniers exercices un effectif permanent employé ne dépassant pas
cinquante personnes et justifier pour lesdits exercices :
- soit d'un total de bilan annuel n'excédant pas dix millions de dirhams
- soit d'un chiffre d'affaires annuel hors taxes n'excédant pas quinze
millions de dirhams.
Peuvent également bénéficier d'une prise en charge d'une partie des
dépenses afférentes aux actions qu'elles engagent en vue de
- l'amélioration de la qualité de leurs produits et services par un processus
de certification de la qualité, de normalisation ou d'acquisition de nouvelles
technologies;
- la recherche-développement et l'innovation dans le but de mettre au
point de nouveaux produits ou de nouveaux procédés
- la constitution de groupements ou d'associations de PME dont l'objet est
l'accès à la commande publique et aux marchés extérieurs ou
l'approvisionnement en produits et services.
Les PME qui justifient de plus de trois années d'activité après leur
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constitution et qui remplissent les conditions suivantes
justifier pour les deux derniers exercices, soit d'un total de bilan annuel compris
entre dix et cinquante millions de dirhams, soit d'un chiffre d'affaires annuel
hors taxes compris entre quinze millions de dirhams et soixante-quinze millions
de dirhams ;
Employer au cours des deux derniers exercices un effectif permanent compris
entre vingt et deux cents personnes.
La Société d'Investissement en Capital (SIC) est une société anonyme qui a pour
objet exclusif la gestion d'un portefeuille composé pour une part supérieure à la
moitié de son actif total, de valeurs mobilières sous forme de prises de
participations dans le capital de sociétés de capitaux ayant la qualité de PME au
sens de l'article premier de la présente loi, non inscrites à la cote de la bourse
Cette prise de participations ne peut dépasser un pourcentage du capital de la
société émettrice et de l'actif total de la société d'investissement.
Les conditions d'émission, de souscription et de rachat des actions de la SIC par
ses souscripteurs ou actionnaires sont fixées par ses statuts conformément à la
législation qui lui est applicable.
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Parallèlement à ces réformes à caractère général, les institutions financières
spécialisées comme le Crédit immobilier et hôtelier (CIH) ou la Caisse nationale
de crédit agricole (CNCA) ont vu leur activité élargie et interviennent maintenant
librement comme les autres banques. On soupçonne cependant le système
bancaire d'être insuffisamment concurrentiel.
Les préoccupations posées par le chômage et la persistance d'un pourcentage
élevé de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté incitent les
décideurs à chercher le moyen de créer une dynamique de production,
d'épargne et d'investissement.
Selon un ancien rapport de la Banque mondiale, 10% seulement des entreprises
figurant dans le portefeuille des banques ont un ratio « fonds empruntés sur
fonds propres » inférieur à 5% (83% de fonds empruntés, 17% de fonds
propres), ce que les banquiers considèrent comme le minimum pour qu'une
structure de capital soit saine. Les règles prudentielles suivies en Amérique du
Nord et en Europe retiennent un ratio de 1,8 (65% de fonds empruntés pour
35% de fonds propres).
Ce paradoxe (sous endettement de l'économie et surendettement des
entreprises « bancables ») est plus frappant par le fait que les banques sont en
surliquidités. Il apparaît ainsi qu'une grande partie des entreprises marocaines y
compris celles du secteur formel, n'a pas accès au capital, pourtant disponible.
Les raisons de ce paradoxe semblent de tenir à L'insuffisante circulation de
l'information.
Il semble que si les banques « ne sont pas de réels partenaires » (aux dires des
promoteurs et bureaux d'études), c'est parce qu'elles « ne disposent pas de
visibilité et d'information sur les secteurs ». Parmi les mesures
d'accompagnement nécessaires à la portée des réformes, signalons à ce propos,
la future création de l'Observatoire des industries. Les traitements des données
qu'il réunira permettront de fournir des informations de synthèse, comme le
rendement moyen par secteur, par dimension des unités de production, etc.
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1. Les effets des réformes du marché financier : des distorsions
défavorables aux PME
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Au Maroc, le crédit-bail a été doté par le législateur et les autorités monétaires,
d'un régime juridique et fiscal approprié. La profession se félicite de la
concurrence qui prévaut. Cependant, dans les financements extérieurs des PME-
PMI, les sociétés de crédit-bail sont insuffisamment présentes, comme c'est le
cas en Espagne, au Portugal et même en France. En conséquence, le
financement par le leasing ne représente actuellement que 5% de la FBCF, 15 à
20% en Europe.
L'explication nous semble résider dans le fait que les PME-PMI au Maroc qui ne
disposent pas des garanties nécessaires pour accéder à un financement
extérieur, ont quelques marges de manœuvre et recourent au crédit bancaire
traditionnellement moins cher (autour de 12% actuellement, contre 15,63%
pour les sociétés de crédit-bail ; mais pendant longtemps, ces sociétés étaient à
24% alors les banques pratiquaient des taux entre 15 et 18%). Il semble qu'il y
ait un phénomène d'inertie qui s'estompera au fur et à mesure que le
différentiel de taux va diminuer. L'information des opérateurs est peut-être
insuffisante également.
L'introduction d'une « culture » de l'information est un moyen efficace de
dynamiser l'activité économique. A côté de l'effet sur l'octroi de crédit par les
banques ou les sociétés de crédit, il y a également un effet sur l'amont.
L'obligation de publier les comptes certifiés permettra au marché de reconnaître
les performances réelles de celles-ci et la mobilisation de fonds (via le
lancement d'obligations) sera facilitée.
Les besoins de financement des PME concernent soit les investissements lors de
la création ou l'extension, soit le fonds de roulement en cours d'activité, cela
rejoint les travaux de qui a décrit les besoins de financement des PME au cours
de leur « cycle de vie ». Durant la première phase, il s'agit de besoins à long
terme pour financer les équipements. Ensuite, les besoins en fonds de
roulement sont les plus pressants. Si la PME se maintient, des besoins de
financement à moyen et long terme vont se faire à nouveau sentir, pour
permettre une extension des capacités de production. Dans la même logique,
Mc Cléon a lié l'âge et la réputation de la PME à l'origine de son financement.
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On observe ainsi que plus la PME donne une image de pérennité, plus l'accès au
financement par des tiers devient possible : les crédits fournisseurs d'abord, les
banques ensuite, quand l'entité est une « petite entreprise » . .
La perception des banques par les gestionnaires des PME
Les résultats des études faites à la base d'une enquête ont montré qu'à propos
des relations avec les banques font valoir que les problèmes posés aux PME
concernent plus l'accès au financement (garanties excessives exigées par les
banques, retard dans les études de dossier) que le niveau des taux d'intérêt, et
que les gestionnaires souhaitent aussi des délais de grâce, le temps que leur
activité prenne une « vitesse de croisière ».
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La liberté du commerce et de l'industrie est une liberté publique qui a une
valeur constitutionnelle. Cela signifie que la loi qui aménage les modalités
d'exercice de cette liberté reste soumise à cette liberté constitutionnelle. Cela
signifie aussi que l'administration chargée par la loi d'exercer un contrôle de
légalité ou de conformité lors d'une demande d'autorisation, ne dispose d'aucun
pouvoir d'appréciation discrétionnaire. Autrement dit, la consécration
jurisprudentielle du principe constitutionnel de la liberté du commerce et de
l'industrie implique que chaque fois que l'administration exerce un contrôle de
légalité ou de conformité sa compétence reste toujours une compétence liée.
D'une manière générale, l'organe juridictionnel marocain, composé de
juridictions civiles, pénales, commerciales et administratives, est doté de codes
et de règles de procédures très convenables. Il appartient donc aux juges de
faire valoir leur fonction pour que l'organe dont ils font partie assume sa mission
et contribue ainsi avec les autres pouvoirs publics au renforcement de l'Etat de
droit.
C'est dans cet esprit et cette logique que s'inscrivent toutes les réformes
amorcées depuis la dernière décennie. Il s'agit de « réformes qualitatives post-
ajustement structurel
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Les raisons de cet intérêt ont particulièrement trait au rôle de cette catégorie
d'entreprises dans le développement socio-économique, si l'entreprise pense à
l'innovation, elle rentre dans un cercle de renouvellement qui assure son
existence ,car elle cherchera toujours de nouvelles stratégies, de part leur
capacité à générer les richesses et l'emploi ,la faiblesse relative des
investissements requis pour leur lancement, leur aptitude à s'adapter aux
évolutions technologiques, à répondre de façon souple aux besoins de certains
marchés et à valoriser les ressources locales voire à favoriser l'intégration
progressive du tissu industriel. Une panoplie de plus en plus diversifiée de
moyens de financement est mise en œuvre par les établissements bancaires et
les organismes financiers spécialisés. Sauf des cas exceptionnels
d'autofinancement à 100% de son projet d'investissement, une entreprise (PME
ou grande entreprise) surtout en création, ne réalise son projet par les seuls
fonds propres.
Elle recourt souvent à un dosage d'emprunt bancaire et de leasing promoteur
sur les différentes formules de crédits d'investissement et de fonctionnement
actuellement en vigueur
2. Avantages de l'autofinancement
Les avantages de l'autofinancement sont représentés par les ressources
annuelles ainsi dégagées, dont l'accumulation au sein d'une entreprise peut
permettre:
La reconstitution, la modernisation, voire même l'accroissement des
capacités de production;
La substitution progressive des capitaux propres à l'endettement externe
onéreux;
L'atténuation des frais financiers en même temps que le renforcement de
l'autonomie financière.
a) Inconvénients de l'autofinancement
Parmi les reproches relevés à l'encontre de l'autofinancement, on notera que la
notion de l'amortissement linéaire, sur laquelle elle repose essentiellement, ne
tient pas compte de la dépréciation monétaire et de l'évolution des techniques
dont la conjugaison :
provoque des évaluations importantes et quasi-permanentes des prix;
Rend insuffisants les capitaux secrétés sur une longue période;
entraîne implicitement l'impossibilité des renouvellements envisagés .
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c) Les prélèvements sur le fonds de roulement
Lorsque le fonds de roulement d'une affaire est supérieur à ses besoins
d'exploitation, celle-ci peut en prélever certaines sommes pour réaliser des
investissements.
Ces retraits de fonds doivent être opérés sans préjudice de l'équilibre financier
en n'entraînant pas, notamment, un déficit de trésorerie au-delà de ce qui est
raisonnable et également admis c'est-à-dire :15 à1 mois de chiffre d'affaires.
1) Le capital de départ
Nous nous contenterons de rappeler que c'est le moyen de financement le plus
stable compte tenu:
2) L'augmentation de capital
L'augmentation de capital revêt plusieurs formes qui n'ont pas toutes les mêmes
implications en terme de ressources et de structure financière .On distingue
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a) L'augmentation par apports en numéraire
L'augmentation de capital en numéraire représente la forme la plus intéressante
parmi les différents types d'augmentation de capital et présente un intérêt
stratégique pour le financement de l'entreprise précisément, elle:
assure l'autonomie financière de l'entreprise et augmente le fonds de
roulement par des apports en trésorerie;
améliore la capacité d'endettement à terme (en augmentant le ratio fonds
de roulement /dettes financières)
transmet un signal fort au marché et renforce la crédibilité de l'entreprise
vis-à-vis des tiers et des pourvoyeurs de fonds.
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L'évolution des augmentations brutes de capital opérées
par les sociétés marocaines (millions de DH)
Dont Apports en trésorerie 8129 6073 4707 3538 2394 2881 3841 309
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Dans le cas où la quotité de financement n'atteint pas 90% du montant du
projet, les crédits se répartissent à parts égales entre l'Etat et la banque.
En cas de société, les personnes éligibles qui ne doivent pas dépasser 3,
peuvent demander, chacune en ce qui la concerne, un prêt pour financer
sa part dans ladite société : le montant de ces prêts ne peut dépasser 3
millions de DH pour un même projet.
Durée : 12 ans minimums et 15 ans maximum pour les prêts de 'Etat. 7ans
minimums pour les prêts des banques.
Taux: 5% pour les prêts de l'Etat. 9% pour les prêts des banques.
Garantie : Fonds de garantie, Eléments d'actif, Assurance vie.
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Taux d'intérêt : taux de référence bancaire (TRB) + 3 points Si la durée est
inférieure ou égale à 7 ans. TRB+4 Si la durée est supérieure à 7 ans.
Durée et Taux : Les mêmes que ceux prévus pour le crédit jeunes promoteurs
Critères d'éligibilité : Toute PME dont le total bilan n'excède pas 15 millions
DHS avant investissement et le programme d'investissement (PI) doit être égal
ou inférieur à 7,5 millions DHS avec possibilité d'inclure la valeur du terrain pour
un maximum respectivement de 25% et 20% du PI.
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Critères d'éligibilité : Toute entreprise en démarrage ou en développement et
à fort potentiel de croissance à l'exclusion des activités de services liés à
l'industrie, du secteur de l'immobilier et des entreprises en difficulté.
Les obligations
Au Maroc, les obligations ne sont pas encore couramment utilisées par les
sociétés privées. L'émission d'obligation est essentiellement le fait de l'Etat, à
travers les bons de trésor, ou de certaines entreprises publiques bénéficiant de
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la garantie de l'Etat. Comme le CIH, par exemple, la part des transactions sur les
obligations enregistrées à la bourse de Casablanca, n'a présenté en 2004 que 4%
de l'ensemble des transactions.
Ainsi, les privatisations effectuées par l'Etat marocain en ayant recours à des
introductions en bourse lui ont permis, depuis 1993, de générer des recettes de
près de 3,5 Milliards de Dirhams.
Cette mesure est d'autant plus importante qu'elle reflète les anticipations des
investisseurs sur les perspectives de croissance de l'entreprise.
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Le marché financier marocain a été pendant longtemps marqué par un
manque de dynamisme et d'efficacité dans l'allocation des ressources.
2. L'introduction en bourse
L'introduction en bourse consiste dans la vente ou l'émission d'une partie du
capital de la société par ses actionnaires d'origine auprès d'investissements
extérieurs à l'entreprise.
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Marché officiel ou Second
premier compartiment ou Troisième compartiment
compartiment second marché
Niveau de
15 M DH 10 M DH 5 M DH
capital social
40% du capital après
augmentation de capital de 3 M
Taux de diffusion
20% 15% DH minimum au moment de
du capital
l'introduction réalisé pour
moitié auprès du public
Documents
comptables Sur 3 ans minimum
certifiés
Communication Donner une information contrôlée par les autorités de bourse permettant aux
financière investisseurs de se forger une opinion fondée sur la valeur du titre
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Conclusion
Dans le cadre d'une stratégie de mobilisation de l'épargne, le Maroc à l'instar de
maints pays en développement est engagés dans un vaste programme de
dynamisation, d'ouverture et d'amélioration du fonctionnement du marché
boursier. Or le marché boursier est considéré comme un moyen extrêmement
coûteux : Les coûts de transactions (les ressources engagées pour le
fonctionnement des marché financier montant à 25% de tout l'investissement
nouveau).
Donc c'est une bonne orientation pour les entreprises désirantes être cotées en
bourse .L'inconvénient majeur à cette démarche est le caractère très sélectif
concernant l'introduction des entreprises en bourse et cela en raison des
contraintes du marché financier d'une part et des conditions des emprunts
contractés auprès des établissements bancaires d'autre part .Les intérêts élevés
sur les emprunts viennent également entraver la croissance de l'entreprise ,sans
oublier que la majorité des sociétés familiales refusent d'être cotées en bourse
pour éviter leur ouverture aux publics.
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Bibliographie
Ouvrage:
Berrada Mohamed Azzedine :
Les nouveaux marchés des capitaux au Maroc" édition SECEA 1998
Les techniques de banques et de crédits au Maroc " édition africaine
1985
Revues:
N°2469 du 21 février
N°2463 du 13 février
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c) Le rôle économique de la bourse.........................................................................................................39
d) La BVC un rôle sommaire dans le financement de l'économie........................................................40
e) Les caractéristiques de ce marché.......................................................................................................40
2. L'introduction en bourse.........................................................................................................................40
a) Les conditions de l'introduction en bourse..........................................................................................40
b) Le contexte économique des émissions des valeurs mobilières......................................................41
Conclusion.............................................................................................................................................................42
Bibliographie.........................................................................................................................................................43
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