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Les banques offrent divers produits et services financiers adaptés aux besoins
spécifiques des PME. Il peut s’agir de prêts , de marges de crédit , de financement
du commerce , de financement de factures , de crédit-bail et d’autres formes de
financement par emprunt et par actions . De plus , les banques offrent une expertise
dans l’évaluation de la solvabilité , la gestion des risques et les services de conseil
financier pour aider les PME à naviguer dans le paysage financier complexe.
Dans cette première section , nous abordons l’évolution historique du terme « PME »
, avant de donner quelques définitions de la « PME » à l’échelle international et
national.
L’évolution historique des PME (petites et moyennes entreprises) a été marquée par
différents facteurs économiques , sociaux et technologiques au fil du temps. Voici un
aperçu général de leur évolution historique :
Expansion et croissance (20e siècle) : au cours du 20e siècle , les PME ont
connu une expansion significative grâce à des avancées technologiques ,
telles que l’électricité , les transports améliorés et les communications. Les
entreprises ont pu s’agrandir et atteindre de nouveaux marchés , souvent en
se spécialisant dans des niches spécifiques.
Il convient de noter que l’évolution des PME peut varier d’un pays à l’autre en
fonction des spécificités économiques , politiques et culturelles de chaque région.
Les tendances et les défis auxquels sont confrontées les PME évoluent
également continuellement , influencés par des facteurs tels que les politiques
gouvernementales , les réglementations , les cycles économiques et les
avancées technologiques.
Les petites et moyennes entreprises (PME) sont définis différemment selon les pays
et le contexte dans lequel elles sont abordées. En général , les PME sont des
entreprises qui ont moins d’employés et moins de revenus que les grandes
entreprises.
L’Union européenne définit les PME comme une entreprise de moins de 250 salariés
, et d’un chiffre d’affaires annuel inférieur à 50 millions d’euros , ou d’un total de bilan
inférieur à 43 millions d’euros. Aux Etats Unis , la Small Business Administration
définit une petite entreprises comme celle qui compte moins de 500 employés , selon
le secteur.
La banque mondiale utilise également une définition basée sur le critère du nombre
d’employés. Selon leur classification , les PME sont des entreprises qui emploient
moins de 300 personnes.
Outre le nombre d’employés et les revenus , d’autres facteurs tels que la structure de
propriété , la part de marché et le niveau d’innovation peuvent également être prisent
en compte lors de la définition d’une PME.
La définition de la PME est l’un des problèmes les plus épineux , reconnu par les
auteurs qui depuis des dizaines d’années se posent la question : qu’est ce qu’une
PME ?
Une seconde , avait été proposée en septembre 2001 par les auteurs du
document ‘’Vision de l’avenir du Maroc – Quelle vision pour les
PME/PMI ?’’ rédigé à l’occasion du projet ‘’Maroc – Vision 2020’’. Suite à
une réflexion approfondie sur la notion de PME au Maroc et à partir de la
stratification d’un échantillon composé de prés de 10 000 entreprises , ceux-ci
proposaient de définir les PME/PMI marocaines sur la base des trois critéres
suivants :
Toutefois , depuis la lois 53-00 formant ‘’ Charte de la PME ‘’ du 23 juillet 2002 , cette
catégorie d’entreprise a une définition ‘’officielle’’.
Selon l’article premier de cette loi , la PME est une entreprise gérée et/ou
administrée directement par les personnes physiques qui en sont les propriétaires ,
copropriétaires ou actionnaires et qui n’est pas détenue à plus de 25% du capital ou
des droits de vote par une entreprise , ou conjointement par plusieurs entreprises ,
ne correspondant pas à la définition de la PME.
Par ailleurs , les PME doivent répondre aux deux conditions suivantes :
Cette même charte propose également des critères spécifiques aux entreprises
nouvellement créées ( c'est-à-dire celles qui ont moins de deux années d’existence
) : sont considérées comme PME les entreprises ayant engagé un programme
d’investissement initial inférieur à 25 millions de DH et respectant un ratio
d’investissement par emploi inférieur à 250 000 DH.
Au Maroc , les petites et moyennes entreprises (PME) sont définies par le ministère
de l’industrie , du commerce , du l’économie verte et numérique. Selon la définition
marocaine PME une entreprise est considérée comme une petite ou moyenne
entreprise si elle répond à un ou plusieurs critères :
Il est important de noter que ces définitions peuvent faire l’objet de modifications en
fonction des réglementations ou des politiques gouvernementales.
En outre , cette analyse a été plus tard enrichie par plusieurs approches qui
essayaient de trouver les caractéristiques essentielle qui pourraient différencier les
PME. Il en ressort que deux familles de critères sont utilisées pour décrire les PME :
les critères quantitatifs et les critères qualitatifs.
Il est important de noter que ces critères exacts ne sont pas universels et peuvent
varier en fonction du pays et du contexte réglementaire et qu’il peut y avoir des
différences spécifiques à chaque secteur industriel . Par conséquent , il est
essentiel de se référer aux définitions spécifiques utilisées dans chaque juridiction
pour déterminer si une entreprise est considérée comme une PME.
En conclusion , les critères utilisés pour définir les PME varient d’un pays à l’autre ,
mais ils se basent généralement sur des éléments tels que le nombre d’employés , le
chiffre d’affaires annuel , le total du bilan et l’indépendance de l’entreprise. Ces
critères sont utilisés pour distinguer les PME des grandes entreprises et leur
accorder des avantages spécifiques , tels que des régimes fiscaux favorables et un
soutien gouvernemental. Il est important de se référer aux définitions spécifiques du
pays concerné pour obtenir une compréhension précise des critères appliqués dans
ce contexte particulier.
Les critères des PME visent à reconnaitre le rôle essentiel que ces entreprises jouent
dans l’économie en tant que moteurs de croissance , créateurs d’emplois et
d’innovation.
Taille et structure : les PME sont caractérisées par leur taille relativement
petite par rapport aux grandes entreprises. Le critère exact de tailles varie
d’un pays à l’autre , mais en général , les PME emploient moins de personnes
et ont un chiffre d’affaires plus faible. Elles ont également une structure
organisationnelle plus simple et moins hiérarchisée.
Flexibilité et agilité : en raison de leur taille plus réduite , les PME sont
souvent plus flexibles et agiles dans leurs opérations. Elles peuvent prendre
des décisions plus rapidement et s’adapter plus facilement aux changement
du marché , ce qui leur confère un avantage concurrentiel.
Relations avec les clients : les PME ont souvent une proximité plus étroite
avec leurs clients. Elles peuvent offrir un service plus personnalisé , une
meilleure connaissance des besoins des clients et une relation clientèle plus
solide.
Risques et ressources limitées : les PME peuvent faire face à des risque
plus importants en raison de leurs ressources limitées. Elles sont souvent
plus vulnérables aux fluctuations économiques , aux changements
réglementaires ou à la concurrence accrue. La gestion des risques des
risques et la recherche de financements adéquats sont des défis majeurs
pour les PME.
Il est important de noter que ces spécificités ne s’appliquent pas à toutes les PME de
manière uniforme , car les caractéristiques peuvent varier en fonction de facteurs tels
que le secteur d’activité , la localisation géographique et la maturité de l’entreprise.
Dans cette deuxième section , nous explorerons certains des types de financement
les plus couramment utilisés , allant des sources traditionnelles aux méthodes plus
innovantes et émergentes.
Nous entendons toujours que les PME jouent un rôle déterminant sur les dynamisme
du tissu économique et social et contribuent à la croissance du PIB , à l’emploi et à
l’investissement.
Oui , le financement des PME peut souvent être un problématique majeurs. Les PME
, qui sont les petites et moyennes entreprises , rencontrent souvent des difficultés
pour accéder aux ressources financières nécessaires à leur croissance et à leur
développement.
Beaucoup de chercheurs ont opté pour une approche sectorielle et se sont focalisés
sur divers industries afin de fournir plus d’informations sur les difficultés des PME.
Pissarides (1999) a prouvé que le manque de financement est devenus une barrière
à la croissance de PME des économies transitoires où se sont les grandes
entreprises qui bénéficient des prêts bancaires en raison de marchés financiers peu
développés.
Pissarides et al. (2003) ont pu analyser les données de 437 de PME en Russie et
en Bulgarie pour identifier les obstacles les plus importants à la croissances des
PME. Ils ont constaté que les quarte contraintes principales étaient : défaillance des
fournisseurs , problèmes de financement externe , accès aux terrains et d’autres
contraintes de production.
Selon Dietsch and Mhieux 2014 , il existe trois grands obstacles susceptibles de
freiner l’accès aux financement en crédit et en fonds propres et pénaliser ainsi leur
croissance. Tout d’abord , l’information sur la valeur des PME et leur potentiel de
croissance est trop coûteuse et difficile à obtenir. Ensuite , les PME font face à trop
de contraintes ou ne disposent pas des bonnes incitations pour choisir de développer
et atteindre une taille économiquement optimale et financièrement stable. Enfin , les
investisseurs ont réduit à des degrés divers leur appétit pour le risque PME depuis la
crise , ce qui constitue aujourd’hui un obstacle majeur à leur financement.
Les PME cherchent à éviter le recours au financement externe pour préserver leur
indépendance. Ce dilemme pose un problème d’organisation des systèmes
Pour Ekpu (2016) , les facteurs qui influencent la disponibilité des crédits pour les
PME peuvent être classés , d’une manière générale à 2 types de contraintes :
Cependant , il convient de noter qu’il existe également des initiatives et des solutions
visant à améliorer l’accès au financement pour les PME. Par exemple , certains
gouvernements proposent des programmes de subventions , des incitations fiscales
ou des garanties de prêts pour encourager les prêteurs à soutenir les PME. De plus ,
de nouvelles formes de financement , telles que le financement participatif
(crowdfunding) ou le capital-risque , offrent des alternatives aux sources de
financement traditionnelles pour les PME.
En résumé , bien que le financement des PME puisse représenter une problématique
, des efforts sont déployés pour faciliter leurs accès aux ressources financières
nécessaires à leur croissance et à leur succès.
Le financement des PME en Afrique est en effet une problématique majeurs. Les
PME jouent en rôle essentiel dans la croissance économique , la création d’emplois
et le développement social en Afrique. Cependant , de nombreux défis entravent leur
accès au financement.
« Les PME en Afrique souffrent d’un accès au financement limité qui contraint
leur émergence et leur développement ultérieur. L’autofinancement et les
associations informelles d’épargne et de crédit – les tontines – restent leurs
sources de financement principales. Ces mécanismes sont cependant peu
fiables, peu prévisibles et limités dans leur rôle de mutualisation du risque en
raison de leur concentration régionale ou sectorielle. L’accès aux
financements formels reste quant à lui médiocre, en raison du risque de défaut
important associé aux PME et de l’insuffisance des instruments financiers
Accès limité au crédit : les PME ont souvent du mal à obtenir des
prêts auprès des banques commerciales en raison de l’absence de
garanties suffisantes , de l’informalité de leurs opérations , de la
méconnaissance des procédures de demande de prêt ou de la
perception de leur risque élevé.
Le rapport de la banque mondiale (Rocha et al. 2010) indique que les pays ayant
les parts les plus élevées d’entreprises ont tendance à être les pays qui ont le plus
haut pourcentage de prêts accordés aux PME dans le total des prêts comme le
Maroc , le Liban.
Tandis que les pays ayant les parts les plus faibles d’entreprises ayant un prêt ont
tendance à avoir des parts plus petites en termes de prêts accordés aux PME
comme la Syrie , l’Egypte et la Palestine ( la corrélation entre les deux variables
est de 0,5 et la corrélation de classement est de 0,6).
Malgré l’ensemble des stratégies d’aide et des politiques étatiques menées pour
accompagner et soutenir les PME marocaines , leur situation devient de plus en plus
cruciale. Plusieurs récentes études ont mis en avant la faiblesse de la croissance
des PME marocaines , qui constituerait une faiblesse structurelle de notre économie.
En 2017 , selon les chiffres révélés par le cabinet de conseil marocain Inforisk ,
8.088 entreprises marocaines ont officiellement fait faillite. Ce chiffre reste prudent
par rapport à la réalité.
Coût élevé du financement : les taux d’intérêt pratiqués par les banques
Marocaines peuvent être relativement élevés pour les PME , en particulier
pour celles qui sont considérées comme plus risquées. Cela rend le coût du
financement prohibitif pour de nombreuses petites entreprises.
On conclut alors , qu’une bonne structure financière et les choix rationnels des
stratégies et des objectifs dirigent l’entreprise vers des sources de financement
convenables et au moment opportun. Ces fonds empêchent l’entreprise de tomber
des situations de difficultés et assurent leur croissance. Dans ce sens , il existe
plusieurs études empiriques qui analysent la relation entre la croissance et le
Cette relation s’explique selon Rajan et Zingales (1995) , Gaud et Elion (2002) par
la détresse financière qui augmente avec la croissance obligeant les propriétaires
d’alléger le volume des dettes dans leur sociétés.
Au Maroc et dans la plupart des pays émergents, le segment des PME est la
locomotive de la croissance. Ceci explique largement le fait que les autorités
publiques, les décideurs et les donateurs sur le plan international s’intéressent
massivement aux conditions d’activités de ces entreprises et précisément aux
difficultés des PME à trouver un financement adéquat et suffisant durant les
premières étapes de leur développement. Au delà du capital initial nécessaire pour
développer et créer l’entreprise, toutes les PME ont fait face dans les premières
années de leurs vies à un besoin de financement, nécessaire pour développer leurs
offres et investir dans de nouvelles recrues. C’est principalement cette étape qui
représente le défi majeur des PME : obtenir un financement adéquat auprès des
banques ou des bailleurs de fonds, ou même avoir accès aux marchés financiers qui
sont généralement plus frileux et moins ouverts à leurs demandes qu’à celles des
entreprises de plus grande taille.
Les fonds propres permettent aux PME d’investir en capacité, en production et dans
l’innovation. Ils représentent également une barrière contre l’entrée d’investisseurs
vautours en permettant aux PME de garder leur indépendance et leur autonomie.
plus connu sous le nom du ‘’Private Equity’’ , il consiste pour l’investisseur à prendre
des participations en fonds propres ou quasi-fonds propres des sociétés non cotées.
Ces opérations sont réalisées par des investisseurs expérimentés ayant comme
objectif la réalisation de plus values dans un délai relativement court, généralement
entre 5-8 ans
c’est une technique de financement du haut de bilan des entreprises à fort potentiel.
Les contributions du capital investissement sont nombreuses, non seulement dans le
financement de leur création, leur accompagnement ou leur développement
Le capital risque est d’origine récente au Maroc. Néanmoins avec la loi relative aux
organismes de placement en capital risque (FPCR), cette méthode de financement
commence à se faire connaitre par les PME en croissance, d’autant plus dans un
contexte de manque de liquidité bancaire et de difficultés d’accès aux autres types
de financements (bancaires et via les marchés boursiers).
En dépit des importantes évolutions enregistrées depuis la réforme des marchés des
capitaux en 1993, le financement via la bourse reste donc très limité au Maroc étant
donné la structure actuelle du marché. Les PME se financent alors par le biais des
circuits classiques, principalement, les crédits bancaires.
Le financement des PME marocaines via les marchés financiers, capitaux et dette,
est très marginal en raison de l’étroitesse et des conditions exigées par ces marchés.
Malgré les incitations fiscales et financières adoptées, les mécanismes mis en place
ne sont pas particulièrement adaptés aux besoins des PME. Le facteur institutionnel
constitue aussi une importante barrière d’accès pour ces entreprises au marché
boursier, en raison notamment de la complexité des règles boursières comparé aux
moyens des PME marocaines.
L’appui financier aux PME s’est concrétisé par la création et le déblocage de fonds
de garantie à caractère général et sectoriel :
de Garantie (CCG).
IMITIAZ :
Une des mesures prises par le pacte national de l’émergence industrielle (PNEI) est
le programme Imtiaz. Ce dernier a comme objectif d’aider les PME à renforcer leurs
actifs corporels et incorporels. Il prévoit d’accompagner 50 entreprises à fort potentiel
chaque année sur la période 2009-2015 en leur attribuant une prime à
l’investissement matériel et immatériel qui couvre 20% du montant total de
l’investissement et peut atteindre la somme de 5 millions de dirhams.
MOUSSANADA :
TATWIR :
RAWAJ :
L’analyse des réalisations par (HAMIMIDA and KHIHEL 2016) révèle l’existence des
défaillances propres de la structure de l’ANPME elle-même. Une insuffisance de
suivi a été constaté par la Cour des comptes relative aux programmes Imtiaz et
Moussanada. En sus, les réclamations de la part des PME ne sont pas traitées. Un
manquement est aussi observé au niveau de la proximité des PME qui est dû à
FORSA :
est un programme ambitieux et novateur qui s'adresse à tous les résidents au Maroc
et MRE de 18 ans et plus, qu'ils soient porteurs d'idées ou de projets
d'entrepreneuriat, auto-entrepreneurs, ou fondateurs d'entreprise ayant moins de 3
ans et n'ayant pas bénéficié du financement dans le cadre de la 1ère édition.
Autres produits :
Ce dispositif a été enrichi par les produits destinés aux entreprises et aux jeunes
entrepreneurs :
Moussanada
• Développement :
Toutes les solutions de financement précédentes sont efficaces pour les PME. Le
Maroc travaille sur plusieurs de ces solutions pour aider les entreprises à obtenir les
fonds nécessaires pour leur croissance. Cependant, il existe également d'autres
solutions innovantes qui peuvent être utilisées pour aider les PME à obtenir des
fonds rapidement et facilement. Dans la partie suivante, nous allons explorer plus en
détail le Small Business Administration Loan Guarantee Program aux États-Unis , qui
ARTICLE INTRODUCTIF :
D'autre part, certaines fabrications ont atteint un tel degré de complexité que
des engins représentent la mise en œuvre de milliers de pièces différentes
dont la fabrication peut être décentralisée.
Ces disparitions ne sont cependant pas toutes imputables aux faillites qui se
produisent à la cadence moyenne de 1.100 à 1.200 par mois. Les fusions et les
ventes de fonds y jouent aussi un grand rôle. Au total, la petite entreprise a
plus souvent besoin encore que la grande, d'une assistance extérieure ,
surtout dans les premières années de son développement. comment la lui
______________
(2) Ces enregistrements et beaucoup d'autres qui ont été utilisés dans le présent
articulation été aimablement fournis par M.Grant C. Moon. Chef de la "Management
Development Dvision " de la S.B.A, en mai 1963
PAGE 303.
DEFINITION :
La SBA propose des ressources pédagogiques pour aider les entrepreneurs à gérer
la complexité de la croissance d'une entreprise.
La SBA offre un service et une assistance par le biais de quatre méthodes principales, dont
beaucoup peuvent aider les petites entreprises à survivre pendant leurs premières années :
Marchés publics :
Si une entreprise donnée offre un service que le gouvernement trouverait utile, la Small
Business Administration peut l'aider à soumissionner et à recevoir un contrat pour fournir ce
service. Le gouvernement s'est fixé pour objectif statutaire que 23 % des dollars des contrats
principaux reviennent aux petites entreprises - ce qui représente environ 100 milliards de
dollars pour les petites entreprises chaque année. Même une petite fraction de cet argent suffit
à aider de nombreuses petites entreprises à survivre, ce qui en fait une opportunité inestimable
pour toute entreprise à laquelle elle s'applique.
Accès au capital :
Cependant, les petites entreprises ont tendance à avoir besoin d'argent, et c'est là
qu'intervient le deuxième bureau. Cette partie de la Small Business Administration se
concentre sur la connexion des entreprises avec un accès à tous les niveaux de
financement, des micro-transactions au capital-risque. Compte tenu de la facilité relative de
ce système, de nombreuses petites entreprises préfèrent gérer leurs besoins initiaux via la
SBA et ne commencent à acquérir des capitaux par elles-mêmes qu'une fois qu'elles sont
établies.
En plus des deux catégories ci-dessus, la Small Business Administration propose des
formations pour les entrepreneurs, avec un accent particulier sur l'éducation, la formation et
l'assistance technique pour les nouvelles entreprises. Une grande partie de ce travail de
développement est fournie gratuitement, soit sur Internet, soit en face à face dans l'un des
(nombreux) sites de formation SBA. Quelques sessions de formation ont des frais minimes,
mais le prix est bien maintenu dans une fourchette que même les nouvelles entreprises
peuvent se permettre.
S'il est vrai que les grandes entreprises ont tendance à avoir beaucoup de poids
réglementaire, les petites entreprises ne sont pas les seules - la SBA est fréquemment
appelée au Congrès pour témoigner de la manière dont la législation proposée pourrait
affecter les petites entreprises, et elle mène des recherches indépendantes importantes sur
les petites les entreprises peuvent utiliser pour avoir une meilleure idée de leur
environnement actuel et comment surmonter les défis auxquels elles sont confrontées.
Le SBA est un point de départ idéal pour les nouvelles entreprises et celles qui n'ont pas
encore été lancées afin de revoir leur plan d'affaires et de comprendre leurs options.
Mission :
Direction de l'ASB :
Quel que soit l'endroit où se trouve notre personnel, son engagement est universel :
aider les Américains à démarrer, créer et développer des entreprises. Dans la
réalisation de la mission de SBA chaque jour, nous travaillons collectivement pour
défendre les petites entreprises, renforcer l'esprit d'entreprise au sein de chaque
communauté et fournir les résultats nécessaires pour aider les petites entreprises
américaines à réussir. Rencontrez quelques-uns de nos leaders dans cette section.
Initiatives SBA :
Découvrez comment les initiatives SBA aident les petites entreprises à réussir et à
autonomiser les futurs dirigeants.
Plus de la moitié des Américains possèdent ou travaillent pour une petite entreprise,
et les petites entreprises créent environ les deux tiers des nouveaux emplois aux
États-Unis chaque année.
Le CUC fait partie des efforts continus de la SBA pour étendre sa portée dans les
communautés mal desservies. Alors que la reprise économique du pays progresse,
cette reprise a été inégale, en particulier pour les propriétaires de petites entreprises
socialement, économiquement et géographiquement défavorisés. Pour aider la SBA
à mieux relever les défis auxquels sont confrontés les propriétaires de petites
entreprises dans les communautés mal desservies, le CUC se réunira régulièrement
et conseillera la SBA sur les moyens d'accroître l'accès au capital et de promouvoir
la durabilité, la croissance et la création d'emplois.
Il offre des options de financement pour répondre à des besoins spécifiques, tels que
la location d'équipement ou le refinancement d'une dette existante.
Le programme permet aux banques d'offrir des prêts aux entreprises qui ne satisfont
peut-être pas aux exigences strictes fixées par les prêteurs traditionnels.
Notez cependant que le fait de remplir ces conditions ne garantit toujours pas
l'approbation de la SBA.
Les candidats doivent être des entités à but lucratif en activité depuis au moins deux
ans.
Les entreprises à but non lucratif et les agences gouvernementales ne sont pas
éligibles pour participer au programme de prêt Community Advantage.
L'entreprise doit être située aux États-Unis et exercer ses activités dans le pays.
Pour être considérée comme une petite entreprise, elle doit compter moins de 500
employés et avoir des actifs inférieurs à 15 millions de dollars.
Dans la plupart des cas, cela signifie que les entreprises doivent avoir une cote de
crédit d'au moins 640 ou plus.
Les candidats peuvent demander des prêts d'avantage communautaire par le biais
de divers canaux. Certaines banques offrent ce service sur leur propre site Web
tandis que d'autres travaillent exclusivement avec SBA.
Dans certains cas, les emprunteurs qui ont été approuvés pour d'autres prêts
Voici les exigences que les candidats doivent respecter pour demander le prêt :
Bien que le programme de prêt d'avantage communautaire soit basé sur la mission,
il est toujours rigoureux en termes de crédit.
En règle générale, votre entreprise doit avoir une cote de crédit de 640 ou plus pour
être admissible à ce prêt.
Afin de vérifier les antécédents financiers de votre entreprise, vous devrez soumettre
un état des revenus et des bénéfices .
Cela devrait inclure une liste complète de toutes les ventes des trois dernières
années ainsi qu'une projection actuelle des profits et pertes.
Lors de la demande de prêt, vous devrez fournir la preuve que votre entreprise est
une personne morale.
Cela peut être fait en fournissant des statuts constitutifs, un contrat de société ou tout
autre document similaire.
Pour évaluer la solvabilité de votre entreprise, les prêteurs voudront voir un relevé
des dettes et de l'historique des paiements.
Cela devrait inclure des informations sur tous les prêts et marges de crédit en cours
ainsi que sur la fréquence à laquelle vous avez effectué des paiements à temps.
Pour évaluer la viabilité à long terme de votre entreprise, les prêteurs voudront voir
une vision d'affaires et un plan de croissance.
Dans le cadre du plan de croissance de votre entreprise, vous devrez fournir des
projections détaillées des flux de trésorerie.
Cela devrait inclure des relevés mensuels pour les deux prochaines années ainsi
qu'une ventilation de toutes les dépenses et recettes.
Les taux d'intérêt de ces prêts sont souvent déterminés par des facteurs de marché
plutôt que par la SBA. Dans la plupart des cas, le taux d'intérêt est fixé entre 8 et 11
%.
Chaque banque qui propose ce type de prêt a son propre processus et son propre
calendrier pour approuver les demandes. En général, il faut généralement une à
deux semaines pour obtenir une approbation ou un refus après avoir rempli un
formulaire de demande.
En règle générale, la garantie de la SBA est de 85 % du montant total du prêt s'il est
inférieur à 150 000 $ et de 75 % s'il est supérieur à ce montant.
Dernières pensées :
V Conclusion :
En outre, les banques marocaines ont un rôle important à jouer dans le financement
des PME. Les banques doivent aider les PME à se développer en leur offrant des
financements adaptés à leurs besoins. Les PME ont souvent besoin de financements
à court terme pour répondre à leurs besoins de trésorerie, et les banques doivent
être en mesure de leur offrir ces financements rapidement. Les banques doivent
également être en mesure de fournir des financements à long terme pour aider les
PME à se développer et à investir dans leur croissance.
Il est important de souligner que le financement des PME ne doit pas être la seule
préoccupation des autorités marocaines et des banques. Il est également important
de mettre en place des politiques publiques qui favorisent l'entrepreneuriat et la
création d'emplois dans les secteurs porteurs de croissance. Le Maroc a un potentiel
énorme en matière d'entrepreneuriat et d'innovation, et il est essentiel de soutenir les
entrepreneurs marocains pour qu'ils puissent développer leur entreprise et créer des
emplois.
Bibliographie :
Revenue internationale P.M.E. ,vol 23 , no 2 2010
Les difficultés des PME au Maroc : Une alerte a la défaillance. Par Fadoua
Anairi ; chercheur en FSJES Rabat-Souissi, université Mohammed V
https://marocpme.gov.ma/.
https://www.bigcommerce.com/ecommerce-answers/what-is-the-small-business-
administration-growing-your-business-with-the-sba/.
Bentaleb, Chafik, and Abdenbi Louitri. 2011. “La Construction de La Croissance Des
PME Au Maroc.” Management & Avenir. doi:10.3917/mav.043.0077.
https://www.cg.gov.ma/fr/node/10591
“La Construction de La Croissance Des PME Au Maroc.” Management & Avenir. Doi
: 10.3917/mav.043.007.