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DAHED HAJAR
Tuteur Professionnel :
Brest Business School est une école prometteuse en termes de formation et d'encadrement
professionnel, grâce à un corps professoral hautement qualifié et dévoué, offrant une formation
qui vise à instruire des cadres polyvalents dans un domaine d'expertise couvrant la plupart des
aspects pertinents pour les jeunes et futurs managers.
Son expertise incorpore une diversité en filières proposés, et en matières enseignées. C’est dans
ce contexte que je mène cette étude étant destiné à compléter mon programme d’étude.
A l’instar, je tiens à préciser que j’ai eu la prétention d’avoir aborder le sujet de la microfinance
et concentrer mes efforts sur l’étude du risque de crédit pour apporter une valeur ajoutée à ce
domaine qui est loin d’être souverain dans les pays concernés.
Ce travail peut contenir des insuffisances et des manquements d’appréciation comme toute
œuvre humaine. J’accepte avec décence et ouverture d’esprit les commentaires et les
propositions.
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Je tiens à exprimer mes sincères remerciement à tous ceux qui ont contribué à l’élaboration
d’un rapport à tel hauteur.
Tout d’abord un grand merci à mon école Brest Business School qui m’a donné l’opportunité à
effectuer ce mémoire, avec tout le support de son cadre professoral qui veillent à l’organisation
pour la préparation de recherche et notre réussite pédagogique.
Je tiens particulièrement à remercier mon encadrant le Professeur Thibault LE FLANCHEC,
qui m’a accordé le temps et l’accompagnement pour cette recherche.
Je souhaite aussi remercier chaleureusement les participants, les institutions et les experts qui
ont généreusement partagé leurs connaissances et expériences, fournissant ainsi des
informations précieuses pendant les enquêtes.
Enfin, je manifeste ma gratitude à mes proches et mes amis de m’avoir supporter tout au long
de cette période, à travers leurs conseils et leurs effort inlassable, un grand merci pour mes
parents en particulier qui ont collaboré à cette recherche mentalement et financièrement, votre
contribution a été inestimable et a grandement enrichi ce rapport.
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Avant-propos :........................................................................................................................2
Remerciement : ......................................................................................................................3
Table des matières ..................................................................................................................4
Introduction Générale : ...........................................................................................................6
Problématique : ......................................................................................................................8
Première partie : .....................................................................................................................9
I. Historique : l’évolution de la microfinance éthique et responsable à travers le temps. ..9
II. Les opérations de la microfinance : Particularité du fonctionnement.......................... 11
Crédit solidaire : ........................................................................................................... 12
Crédit individuel : ......................................................................................................... 14
III. Situation actuelle de la microfinance : État de lieux de la microfinance mondiale ..15
IV. Risque de la microfinance : ................................................................................... 18
Risque institutionnel : ................................................................................................... 18
Risque opérationnel : .................................................................................................... 19
Risque de gestion financière : ....................................................................................... 19
V. La gestion de risque de crédit : .................................................................................. 21
VI. Analyse de risque de crédit .................................................................................... 24
Deuxième partie : ................................................................................................................. 26
I. Présentation du cadre de recherche : .......................................................................... 26
II. Hypothèses des recherches : ...................................................................................... 28
III. Objectif de l’étude et méthodologie : ..................................................................... 28
IV. Présentation des Institutions de microfinance : ...................................................... 29
Alamana microfinance ..................................................................................................29
Fondation ARRAWAJ: ................................................................................................. 30
Atlantique filiale de la banque populaire ....................................................................... 31
V. Échantillonnage : ...................................................................................................... 32
VI. Techniques de dépouillement : .............................................................................. 33
VII. Méthode statistique d’analyse des données : .......................................................... 34
VIII. Résultats obtenus : ................................................................................................ 36
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À travers le circuit de financement de l’économie, la banque centrale exerce une action sur
l’évolution de l’octroi de crédit allant des banques centrales jusqu’aux agents économiques.
Ces banques exercent énormément d’opérations financières permettant la circulation d’argent,
favorisant des relations entre les agents économiques et les banques, notamment les
établissements de crédit qui accordent en premiers lieu des prêts aux personnes ayant besoins
de financement. Cependant, ce rôle n’est pas sans risque particulièrement le risque de non-
remboursement. Pour cette raison, les institutions bancaires exigent des garanties permettant la
protection contre ce risque.
Depuis quelques décennies, à la vue des résultats procurant les banques classiques, des
nouveaux organismes ont vu le jour répondant aux besoins des populations discriminées et
souffrant de la pauvreté. D’où la naissance des microfinances ; des systèmes financiers
décentralisé qui fournit des produits financiers à toutes les populations exclus du système
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Les microfinances offrent des méthodes de financement adaptées aux situations des gens en
assurant également des solutions de garanties qui leurs conviennent, proposant des produits
financiers qui ne cessent de s’élargir et qui sont adaptés à la réalité et la culture de pays.
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De ce fait une gestion des risques de crédit doit être mis en place afin de contrôler toute sorte
de défaillance au niveau de la gestion financière accompagné de politique réglementaire et
stratégies performantes.
Le crédit peut présenter également un risque d’affaire pour les organismes avec la dispersion
des actifs entre les mains des emprunteurs.
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Pendant les débuts des années 2000, les banques commencent a intégré le département de
microfinance à la fonction bancaire notamment pour BNP PARISBAS.
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Une croissance prépandémique après la crise de 2020 qui était marqué par l’amélioration du
risque de crédit qui était en tendance négative depuis l’année de la pandémie qui se traduit par
la baisse de rendement de portefeuille qui était de 23,3% en 2019 passant à 17,2% en 2020 et
depuis il s’est amélioré légèrement en 2021 pour atteindre 18,2%.
Au fil des années, la microfinance a trouvé sa voie de succès dans l’économie mondiale en
s’adaptant devant les différentes situations conjecturelles qui ont pu émerger et ont permis à ce
modèle de se redéfinir et s’adapter aux exigences de la société et ses acteurs afin de leurs offrir
un service éthique et responsable tout en améliorant son risque de crédit et générer plus de
rentabilité.
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Les institutions de microfinance reposent particulièrement sur l’accord des microcrédits, elles
proposent également d’autres services tel que l’épargne, l’assurance et le transfert des fonds,
adressés aux personnes exclus du système bancaire classique.
De façon générale, les IMF se réfèrent à des mutuelles, des coopératives et des associations
permettant la réinsertion bancaire et sociale dans l’économie des personnes vulnérable aux
système formel bancaire.
La différence réside sur le montant faible prêter au profit des emprunteurs à faible garantis de
remboursement, le mécanisme de ce système dépend du rendement généré par les micro-
emprunteurs qui contribuent à la croissance de l’activité économique et qui par conséquent
permet le remboursement des micro-crédit.
Les IMF proposent également des accompagnements pour les emprunteurs concernant leurs
projets d’investissement ainsi que des ateliers d’apprentissage permettant la bonne gestion des
entreprises, cela permet également de nouer une relation forte entre les deux acteurs afin que
chacun puisse bénéficier du service et assurer son profit.
L’offre en solution proposé par la microfinance exige certains principes de critères d’éligibilité
qui s’explique par une examinassions de la viabilité du projet de l’emprunteur et cela en faisant
des entretiens avec les investisseurs afin de bien évaluer le rendement du projet. Il existe aussi
la garantie réelle qui repose sur l’extension de la solvabilité des emprunteurs c’est-à-dire chaque
emprunteur doit se porter garant pour l’un et l’autre sur un prêt.
L’octroi de crédit dans les microfinances se procède à travers une concertation d’un comité qui
examine la demande en terme social et humain ainsi que l’éligibilité et la viabilité du projet afin
d’assurer son remboursement, cette méthode est aboutissante puisqu’elle a généré un taux de
97% d’efficacité des pays émergents qui ont remboursé leurs prêts.
Les sources des fonds des IMF proviennent généralement des dons et subventions ainsi que des
dépôts des clients ou même des fonds propres de l’IMF.
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Crédit solidaire :
Le crédit solidaire ; ce type de crédit était initié par le GRAMEEN qui est l’acte fondateur de
la microfinance, il repose sur la solidarité des emprunteurs, un principe simple et pratique, il
s’agit de faire porter les membres de groupe en caution solidaire, c’est-à-dire chaque
emprunteur du groupe doit se porter garant pour l’un et l’autre ce qui génère une part de
responsabilité pour chacun afin d’assurer un grand pourcentage de solvabilité.
L’opération du crédit solidaire se déroule autour des caractéristiques suivant à savoir :
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Ce modèle de crédit est assuré également à travers des techniques permettant la viabilité de
cette forme que ce soit pour les emprunteurs ainsi que pour les prêteurs.
Du point de vue de ce derniers, les IMF appliquent une certaine procédure afin d’atteindre ces
objectifs, et cela à travers la commercialisation identique de ces produits qui fait rapprocher les
clients avec les institutions financiers de microfinance, et leurs proposent des produits adéquat
avec leurs besoins, ainsi que pour chaque demande de crédit elles veillent à ce qu’il y aura un
suivi de l’emprunteur concernant l’utilisation de l’argent et propose des formation et des
conseils à l’égard du bénéficiaire et tout cela afin de nouer une relation forte entre les deux
partie qui donne à cet acte un aspect social et humain pour le développement de la communauté
ce qui représente un intérêt générale et par conséquent les deux partie doivent implicitement
faire preuve de responsabilité l’un envers l’autre. Ce qui explique le taux qui est proche de
100% des remboursement. Aussi bien grâce au crédit solidaire qui implique les membres de
groupe de caution solidaire à faire preuve de solvabilité afin de ne pas mettre en cause l’arrêt
d’emprunt, ainsi que le groupe est plus susceptible à être solvable à cause de la pression sociale
ils évitent qu’ils soient une pénalisation du reste des membres. De ce fait on peut se dire que ce
type de crédit est efficace pour les IMF.
Cependant aucune méthodologie n’est parfaite, puisqu’elle représente également un
pourcentage de risque, qui se concentre autour du non-remboursement à l’échéance, cela vient
du fait qu’il arrive des fois que les agents de crédit ne s’assurent pas de la solidarité existante
entre les membres de groupes si elle est réelle ou pas, et ils orientent leurs intéressements plus
vers les objectifs ambitieux du projet pour mesurer l’efficacité du succès de l’investissement.
Le risque dans ce cas-là devient réelle puisque la solidarité est fictive.
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Crédit individuel :
L’apparition de crédit individuel vient après la méthode de crédit solidaire afin de diversifier
l’offre et étendre les règles de ce régime en attribuant des prêts à titre individuel et non pas qu’à
un groupe.
Contrairement au crédit en groupe, le prêt individuel implique une procédure particulière pour
l’octroi de ce type de crédit, initié par une étude des dossiers qui doit porter sur un projet
d’investissement précis, bien que l’analyse et l’étude appropriée de ce projet soit fondamentale
afin de déterminer l’étendue de remboursement qui dépend en premier lieu de la rentabilité de
projet. Les agents de crédit simplifient les démarches de dossier pour les emprunteurs sur la
base des questions posées afin de collecter toutes les informations nécessaires permettant la
constitution de dossier et ses éléments à savoir le bilan, flux de trésorerie, compte de résultat…
Ce qui leurs permet par la suite de pouvoir traiter le dossier avec tous les éléments
complémentaires afin de juger la fiabilité de l’investissement.
Dans certains pays pauvres ou en voie de développement, les garantis matériels proposés par
les emprunteurs ne sont pas toujours à leurs valeurs réelles à cause des situations économique
ou même politique instable, ainsi que les clients des IMF souvent ne disposent pas des garantis
physique solides, d’autant plus que cela peut pour couteux pour faire appel à la justice en cas
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En moyenne la solvabilité est resté stable à l’échelle mondial, cependant certains segments de
marché souffrent des accrues baisses de solvabilité, les plus touchés par cette baisse figurent
des résultats négatives avant la pandémie s’étalant sur les années suivantes et continuent
d’endurer des baisses et expriment également des signes d’inquiétudes pour les prochaines
années relative aux risques de crédit et de solvabilité.
D’un point de vue régional, l’Asie de sud est en tête de marché occupant une part de 49,8% en
2021 une augmentation de 6,7% par rapport à 2020 avec 72,5% emprunteurs en 2021
Tandis que le PAR30 n’a pas changé à 3,7%. Cela est a dû à la mise en œuvre et la
réorganisation des nouveaux structures organisationnelles qui ont eu leurs résultats sur le
rendement en améliorant la qualité du portefeuille.
En Amérique latine les IMF possède la deuxième place du marché soit 38,8% avec un
pourcentage d’emprunteurs de 17,4%, en ce qui concerne le PAR30 est d’une amélioration
faible de 0,8% même si on remarque une évolution positive de la qualité du portefeuille avec
un rendement de 15,8% en 2021.
La région de l’Afrique subsaharienne a connu une augmentation en termes de de portefeuille
atteignant 5,1% soit 9,6 milliards de dollars pour 2021 et 6,5% des emprunteurs du monde
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Compte tenu des données citées, la microfinance approuve un voie de développement certain
permettant l’évolution de différents régions en terme de micro-investissement durant les
dernières années, malgré la crise pandémique les IMF se sont démontré rigide pour maintenir
leurs positions économique mondiale ainsi de continuer à offrir aux emprunteurs plus de fonds
qui pourraient par la suite ne pas freiner l’activité et la productivité économique afin de protéger
le niveaux de remboursement et à ne pas atteindre les niveaux les plus bas et recourir à des
mesures de recessions qui peuvent empêcher le relancement économique rapidement et cela ne
peut être qu’au détriment des demandeurs de fonds.
Néanmoins, le portefeuille mondial des IMF est impacté par le risque de crédit qui s’est dégradé
en 2021 par rapport à 2020 passant à 14%, une hausse remarquable et qui reflète des défaillances
et insuffisances du système.
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Risque institutionnel :
Ces risques sont typiquement liés à la fonction de base de l’institution à savoir la fonction
primordiale commerciale et la fonction complémentaire sociale qui prédéfinit les IMF.
Cette combinaison peut avoir une définition contradictoire en raison de fournir des services de
nature financiers à une population avec un revenus faible. La dualité des deux objectifs
commercial et social présente des défis qui peuvent devenir des risques par la suite et menacer
la viabilité de l’institution.
Le risque sociétal se présente surtout pour les institutions bancaires commerciale qui veulent
étendre leurs missions à des services de forme social par conséquent cela peut être un handicap
pour ce type d’institution puisque les structures de fondation et ces gènes ne reflètent pas une
vision sociale réelle et ne respecte pas les normes sociales complètement.
Par conséquent les IMF se trouvent par la suite exposer à des risques relatifs aux offres qui ne
sont pas adéquates à la demande et cela est dû à une méconnaissance réelle de la population.
Les risques commerciaux sont également omniprésents pour certaines IMF qui rapprochent
autant le fonctionnement commercial à une approche sociale pour le marché cible et qui porte
une concentration sur une population pauvre au cœur de son objet, cela dans certains cas
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Risque opérationnel :
Le patrimoine des IMF n’est non plus à l’ombre et suite aux aléas, sa défaillance peut être
atteindre par trois formes de menaces à savoir le risque de la dégradation du portefeuille, le
risque des pratiques non morale des employés ou bien la défaillance su système de sécurité.
Les menaces liées à la qualité de portefeuille se sont relatives généralement aux risques de
crédit concernant les remboursements impayés d’un prêt contractuel avec un emprunteur.
La défaillance dans ce point réside dans le nombre des clients qui affectent considérablement
le portefeuille de façon négatives suites à ce type d’incident à ce que le poids de cette défaillance
devient contagieux en affectant le portefeuille entier, ceci est dit dans les cas de la concentration
pour un seul domaine d’activité.
Les IMF généralement procèdent à des mesures préventives pour contenir le risque, en
s’accentuant sur le produit offert, l’emprunteur, le comité d’analyse de l’offre et la gestion de
la défaillance.
De ce fait une maitrise d’offre ciblé doit intégrer le processus opérationnel en analysant les
paramètres de crédit qui devraient être adapté à la demande par rapport à la taille, le coût de
crédit, la méthode de remboursement et bien d’autres exigences qui doivent être revue afin
d’éviter la défaillance. Il faut considérer les différents types de profils de crédit et les classifié
selon secteurs d’activité et utilité de crédit.
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Compte tenu des aléas de l’environnement incertain, les IMF déploient des mesures afin
d’éviter et gérer au mieux les risques auxquelles elles peuvent faire face vis-à-vis son activité.
Comme on a cité auparavant les risques se sont d’origine soit institutionnels ou opérationnels
ou bien même de la gestion financière.
Dans cette partie on s’intéresseras plus sur les risques de type opérationnels et de la gestion
financières afin de mieux comprendre la conception de l’offre de crédit.
La gestion de risque diffère pour chaque IMF par rapport à son domaine d’activité et son
environnement d’insertion, cependant il existe certains prototypes standardisés pour toutes
types d’institution, en étant des mesures de base.
Par rapport aux risques de défaillance de la qualité de portefeuille relatives directement par les
contrats de prêt, et afin de gérer au mieux les risque de crédit, les IMF accentuent ses efforts
sur les points suivants qui apparaissent fondamentaux.
Le critère d’éligibilité requiert de la part des emprunteurs en fournissant un plan d’affaire ou
bien des documents officiels prouvant l’activité professionnelle.
Le crédit accordé doit être adapté à la surface de client ; c’est-à-dire la taille de crédit doit être
compatible avec le pouvoir de remboursement et il faut éviter le cumul de plusieurs crédits pour
le même client.
L’approche de de l’encouragement au renouvellement d’emprunt consiste également à une
forme de freiné les échéances impayées à travers la rejection des demandes de ligne de crédit à
ce que les remboursements du crédit en cours seront prédisposés.
Il faut veiller également aux fréquences de remboursement qui peuvent être comme des
déclencheurs d’alerte de défaillance.
L’aspect important du sujet c’est également les garantis même si les IMF ne demande pas des
garantis réelle mais faut veiller à ce que les gages personnels et les cautions solidaires soit
respecté selon les normes dictées.
Sans oublier le taux d’intérêt qui affecte en grande partie l’offre et représente la marge de profit
pour les IMF, en intégrant le coût de risque et du prêt.
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- Le capital : l’analyse pour cet élément peut se faire à travers la valeur du patrimoine
de l’entreprise. Cette information permet d’identifier la solvabilité de l'entreprise et,
surtout, d’apprécier la valeur du fond propre.
- Le cautionnement : Une autre option pour assurer le remboursement d'un emprunt est
le cautionnement. Cette solution consiste à fournir une personne de bonne réputation
qui s'engage à payer l'emprunt en cas de manquement de la part du débiteur. Le
cautionnement peut se manifester sous différentes formes, comme une garantie
matérielle ou un cautionnement conventionnel, avec ou sans remise de possession.
Cependant les emprunteurs d’une IMF ont généralement peu ou pas de fond à utiliser
comme garantie pour avoir un prêt. Pour remédier à cette difficulté, les IMF ont
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- Les conditions : Une autre condition à prendre en compte lors de l'évaluation d'un
emprunt est la pertinence du plan d’action pertinent doit tenir en considération les
difficultés que peut envisager le projet, telles que la concurrence, la situation du
secteur d’activité du produit en question et l’environnement entier de l'entreprise. Il est
pourtant difficile d’apprécier avec pertinence cet élément.
Pour réduire le risque de défaillance, la mise en place d’un comité de crédit doit être assurer,
composé de plusieurs personnes chargées de vérifier chaque demande d'emprunt avant de
prendre une décision. En constituant un comité de ce type, on peut éviter les risques d'erreur
d'appréciation. Les experts recommandent que le comité chargé de l'évaluation des prêts soit
composé des dirigeants qui ont la capacité d’analyser en pertinence des accords de crédit ainsi
que leurs risques. Selon eux, leur rôle ne se limite pas à l'approbation des crédits, mais inclut
également la surveillance des défaillances de paiement et une implication dans leur gestion. En
agissant de cette manière, le comité de crédit assume pleinement sa responsabilité de décider
l'accord d'un crédit à un emprunteur.
Les experts du métier utilisent également six méthodes pour gérer efficacement les défaillances
de paiement :
1. Mettre en place une culture institutionnelle tolérant aucun retard de paiement et suivre
automatiquement les comptes accusant des retards de remboursement. A travers
l’utilisation des méthodes techniques comme l'envoi de rappels aux clients ayant
récemment été en défaut de paiement.
2. Communiquer cette culture de tolérance zéro aux nouveaux clients.
3. Offrir des primes de récompenses aux personnels, qui jouent un rôle clé dans la
réduction des défaillances de paiement des clients douteux.
4. Imposer des pénalités aux clients en cas de défaut de paiement.
5. Respecter les termes du contrat, afin de préserver la réputation de l'IMF et de
conserver le contrôle sur la qualité de son portefeuille.
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Le risque de crédit est un paramètre central que doit gérer une IMF et qui requiert un suivi
particulier et régulier.
Le ratio de portefeuille à risque (RPR) est un indicateur important qui permet d’identifier le
pourcentage de l'encours de crédit considérée comme à risque de l’ensemble des crédits.
Le taux de créances irrécouvrables (TCI) est défini comme les proportions de créances qui ont
été déclarées irrécouvrable sur la période précédente.
Le taux de provisionnement des créances (TPC) mesure l'adaptation des provisions pour pertes
sur créances (dotations aux provisions) portefeuille de crédits.
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Il est effectivement important pour une IMF de contrôler précieusement l'évolution de son
portefeuille de crédits afin de prévenir toute dégradation de sa qualité et de renforcer sa
résistance face aux risques externes. Pour cela, il est recommandé de suivre les éléments du
portefeuille de crédits selon différentes dimensions, telles que le territoire, le secteur d’activité,
le nombre et le montant d’emprunt octroyés. Cela permet de mieux comprendre l’état financièr
des emprunteurs et d'identifier les éventuels risques de défaillance de remboursement à temps.
Il faut noter que le suivi minutieux de gestion de risque est fondamental pour atténuer les effets
de la fragilité de certains clients sur l'organisation.
Il se fait des fois que la prise de risque peut être nécessaire pour atteindre certains objectifs et
progresser dans certains domaines, mais il est nécessaire de le faire de manière calculée et
contrôlée.
Sans doute, toute activité humaine comporte un certain degré de risque, et cela est
considérablement vrai dans le domaine de l'activité commerciale. En effet, les entreprises
doivent prendre des décisions qui impliquent souvent des investissements à long terme, et il y
a toujours le risque que ces décisions ne se traduisent pas par le retour sur investissement
escompté. Cela est toute évidence en domaine bancaire, où le risque de crédit est fort présent
pour une opération d’emprunt. Les banques prennent des risques en accordant des prêts à des
clients, en espérant que ces clients seront en capable de rembourser leurs emprunts dans les
délais convenus. Si les clients ne parviennent pas à rembourser leurs dettes, cela peut entraîner
des pertes pour la banque. En outre, le fait que le processus de crédit implique un délai entre
l'octroi du prêt et le remboursement peut ajouter au risque pour la banque, car il y a toujours le
risque que les circonstances changent de manière imprévue pendant ce laps de temps. De ce fait
une maitrise pertinente des risques doit être appréhender.
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De ce fait on peut en déduire qu’une maitrise efficace des risques de crédit est relativement liée
aux performances des institutions de la microfinance, il convient alors de s’intéresser à l’analyse
le risque de crédit qui peut être caractérisé par les problématiques suivantes :
La non-gestion efficace du portefeuille
L’offre de crédit inadapté à la demande
La couverture de crédit insuffisante
En effet en ce qui concerne la gestion des risques de crédit il s’agit souvent de la mauvaise
couverture des risques d’emprunts en se référant à des techniques d’analyses et de certification
inconvenable pour juger la fiabilité ainsi que la solvabilité de la demande.
Prenons pour illustration les garanties personnelles, couramment employées pour garantir les
prêts. Toutefois, la valeur de ces garanties est tributaire de la situation financière et de la
moralité de l’emprunteur. La forme de garantis de caution solidaire s’avère aussi dans certains
cas imparfaits, notamment entre membres de faible condition sociale. Si l'évaluation des
garanties n'est pas rigoureuse, le recouvrement des impayés peut être entravé, conduisant à des
créances irrécouvrables. Pour résoudre cette problématique, une approche globale reposant sur
des mesures de la gestion efficace de crédit pourrait être envisagée.
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Fondation ARRAWAJ:
Arrawaj est une association de microfinance en lien avec des activités de microcrédit, créée en
1996 sa principale mission est d'apporter sa contribution à l'insertion économique et sociale.
Son objectif est de leur offrir un accès facile aux ressources financières.
L’offre en service de la fondation se définit comme suit :
Le prêt "Solidaire" est une proposition destinée aux groupes composés de 2 à 3 micro-
entrepreneurs partageant un besoin commun de développer leur micro-entreprise et de se porter
caution mutuellement pour le remboursement du prêt. Les montants accordés varient de 3 000
à 30 000 Dhs, et ils peuvent être remboursés par des versements mensuels sur une période
s'échelonnant de 3 à 36 mois.
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Source : http://www.fondation-arrawaj.ma/dev/chiffres-cles/
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Afin de bien définir l’échantillonnage, l’instruction sur différents éléments représentatifs était
primordiale pour aboutir à la collecte d’information riche et fiable, pouvant par la suite donner
un raisonnement et une pertinence à mon analyse dont le but d’apporter une contribution
précieuse à ce domaine.
De plus, il était important de respecter les principes éthiques en informant les participants de
l'étude et en obtenant leur consentement éclairé.
Vous trouverez sur le tableau ci-dessous les différentes informations concernant chaque
interviewée :
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Les résultats de l’enquête feront objet par la suite d’une analyse approfondie afin de mieux
comprendre et interpréter les résultats.
Vous trouverez sur le tableau ci-dessous le guide d’entretien utilisé pour l’étude et la collecte
des données :
Thème abordé Questions
Renseignement sur le répondant Quel post occupez-vous au sein de
l’institution ?
Quelle formation académique avez-vous ?
Bénéficiez-vous de combien d’année
d’expérience dans le domaine bancaire ?
Depuis combien de temps œuvrez-vous dans ce
poste ?
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Les techniques d'évaluation des Quels sont les critères de base que votre
institution utilise pour évaluer les demandes
dossiers de crédit :
de crédit ?
La couverture contre les risques Quels sont les principaux risques auxquels
d’emprunts : votre institution est confrontée lorsqu'elle
octroie des crédits aux emprunteurs ?
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Compte tenu des résultats obtenus à partir des entretiens réalisés avec des fonctionnaires des
institutions de microfinance dans diverses organisations, nous avons opté pour une approche de
traitement des thèmes similaire à celle utilisée lors des entretiens. Ainsi, pour présenter ces
résultats, nous les répartirons en trois thèmes principaux, à savoir :
La gestion du portefeuille
Les techniques d’évaluation des dossiers de crédit
L’adoption d’un système de protection contre les risques d’emprunts
La gestion de portefeuille :
A travers les entretiens effectuées avec les différents interviewées, une partie de question était
dédiée aux collectes d’informations par rapport à la gestion de portefeuille de chaque institution,
de ce fait divers informations étaient abordées, j’ai décidé de retenir les plus intéressantes parmi
eux.
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En outre, d’après les échanges on constate que toutes les institutions opèrent avec différents
indicateurs qui permettent d’évaluer la performance de leurs portefeuilles, il s’agit notamment
de 3 indicateurs primordiales pour toutes les institutions à savoir PAR 30 JOURS, le cout de
risque, le taux d’impayé journalier, qui étaient expliqués ainsi :
« Taux de journalier (TIJ) : Le TIJ mesure le pourcentage de prêts qui ont non payé sont traites
dans la journée de payement. Les clients qui ont non payé sont échéances dans la journée de
payement. Le coût de risques : Le CR mesure le pourcentage des pertes dues aux prêts non
récupérables et cela calculer selon les jours de retard. Capital à Risques (PAR): c'est
l'ensemble des montants des prêts qui ont non encore payés . Un taux de PAR élevé peut
indiquer une qualité de crédit médiocres » I1
Il existe aussi d’autres indicateurs qui sont paramétrés selon le besoin d’analyse de chaque
institution tels que le taux de remboursement, le montant des arriérés, le nombre de prêts en
défaut et la qualité des garanties.
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En ce qui concerne la partie de défaillance d’emprunt et son impact sur le portefeuille, les
répondeurs affirment qu’ils mettent en œuvre des procédures de gestion des retards de paiement
généralement ce sont des accompagnements des clients journaliers pour savoir et comprendre
les raisons de retard pour une période au cas échéant càd si les retards persistent ils auront
recours à des procédures administratives voir judiciaires.
D’un côté plus opérationnel, les institutions recourent à des mesures financières afin d’anticiper
les défaillances et cela à travers la consolidation des retards ou bien le report de l’échéance.
« D’abord la prévention : Avant déblocage : Bonne étude de dossier crédit : Bonne analyse des
risques, bonne étude des garanties, une analyse financière dans les normes, et finalement une
étude de moralité du client. Ce sont les quatre piliers d'un dossier crédit. Puis poste déblocage
: Suivi de l'utilisation de prêt, ensuite le recouvrement : Si le client est impayé soit recouvrement
à l'amiable sinon recouvrement judicaire » I8
En termes de liquidité d’offre des institutions, le crédit avec garantit solide est l’un des prêts
qui connait le meilleur délai de remboursement ainsi que les crédits avec le taux d’intérêt à long
terme.
« En général, les crédits à faible taux d'intérêt et à long terme ont tendance à être plus faciles
à rembourser, car ils offrent des paiements mensuels plus bas et plus abordables. Les crédits à
taux d'intérêt élevé et à court terme, peuvent être plus difficiles à rembourser car les intérêts
peuvent rapidement s'accumuler et augmenter la dette totale. » I3
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Il s’avère qu’il existe une similitude des techniques d’évaluation pour les différentes institutions
à travers les réponses des répondants qui se présume comme suit :
Étude d’historique de crédit : cela en vérifiant l'historique de crédit d'un demandeur pour
évaluer sa capacité à rembourser un prêt à travers les traits de paiement des traits, la durée des
antécédents de crédit et le montant de la dette actuelle.
D’autre techniques qui sont envisageable aussi pour tous les clients notamment :
- Revenu : Le revenu du demandeur considère un justif pour déterminer sa capacité à
rembourser le prêt. Plus le revenu est élevé, plus le demandeur peut être en mesure de
rembourser un prêt.
- Ratio d'endettement : c’est la quantité de dette qu'un demandeur a par rapport à son revenu.
Nous utiliserons cette mesure pour identifier si l’emprunteur est capable de rembourser le crédit.
- Stabilité de l'emploi : peut également examiner la stabilité de l'emploi du demandeur pour
évaluer sa capacité à rembourser le prêt.
- Garanties : Dans certains cas une exigence de garanties pour le prêt, tels qu'une hypothèque
ou une voiture, pour minimiser leur risque en cas de non-remboursement.
« Les critères de base que notre institution utilise pour évaluer les demandes de crédit
comprennent la capacité de remboursement, la solvabilité, la viabilité financière et la garantie.
Nous évaluons également le caractère du client et son expérience professionnelle » I2
« Age, activité, expérience dans le métier et dans le même local, minimum des garanties exigées
en fonction de montant demandé et de l'utilisation de prêt » I8
On remarque aussi que l’analyse de risque pour les institutions est fondée sur l'examen des
informations financières des emprunteurs, telles que les états financiers, les rapports de crédit
et les informations sur les revenus et les dépenses. Ils utilisent aussi des outils d'évaluation de
crédit pour aider à automatiser ce processus d'analyse de crédit, et l’intégration aussi des
données externes. En revanche, les méthodes citées ne prennent pas souvent en compte
l’évolution du suivi des projets d’investissement des emprunteurs qui permettent aussi
d’anticiper le risque de non-remboursement suite à la situation financière qui est en changement
perpétuelle.
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D’après les réponses on remarque que l’étude de la viabilité des projets des emprunteurs s’arrête
généralement sur la première phase d’analyse de dossier, après que le prêt est accordé, les agents
de crédit n’intégré aucune information sur l’évolution de projet dans le temps pour l’analyse de
risque.
Cependant quelques institutions proposent des formations financières à ses clients pour les aider
à gérer leurs finances et comprendre les implications des crédits.
-Risque de taux d'intérêt : ce risque se manifeste lorsque les taux d'intérêt fluctuent, ce qui peut
affecter la capacité d'Al Amana à rembourser ses propres dettes.
Ce sont aussi des risques qui ont eu un impact sur les opérations des institutions par le passé.
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Pour la gestion des risques de crédit liés aux clients qui ne sont pas en mesure de rembourser
leurs dettes, les institutions répondent qu’ils mettent en place plusieurs mesures préventives.
Tout d'abord, l’analyse minutieuse du profil de crédit de chaque client potentiel pour évaluer sa
solvabilité, sa capacité à générer des revenus, sa stabilité financière et sa capacité à rembourser
les dettes. De plus, la proposition des formations financière pour aider les clients à gérer leurs
finances et à comprendre les implications du crédit. Le suivi rigoureux des remboursements est
également crucial et est réalisé grâce à des systèmes de gestion de prêts et des bases de données
pour surveiller les retards de paiement et les échéances des remboursements. De plus les
institutions appliquent une politique de prêts responsables qui garantit que les crédits soit
approchable à la capacité de remboursement des clients, avec des taux d'intérêt modérés et des
délais de remboursement adaptés.
Dans le cas échéant, les institutions recourent aux garantis morales pour compenser les risques,
voir même les garantis physiques.
« Dans l'ensemble, Al Amana Microfinance prend des mesures préventives pour éviter les
risques de crédit en effectuant une analyse minutieuse du profil de crédit de ses clients, en leur
offrant des formations financières, en surveillant rigoureusement les remboursements et en
appliquant une politique de prêts responsables. En cas de difficultés de remboursement, Al
Amana essaie de trouver des solutions adaptées en travaillant en collaboration avec ses
clients. » I4
« On propose au client la substitution, le report d'échéance après le règlement du montant
impayé, déclencher la poursuite judiciaire dès que le traitement amiable n'a pas abouti à des
résultats de règlement » I5
« La compensation de risque à travers des garanties morales à travers l'engagement des
membres de la famille » I8
On peut dire que les institutions appliquent des mesures pour assurer un système de protection
juridique et minimiser les risques d'emprunt pour ses clients. Il s'agit notamment de fournir des
contrats clairs et transparents pour que les clients comprennent les termes et conditions de leur
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Après avoir ressortir l’ensemble des réponses pertinentes à travers les enquêtes, on va essayer
de répondre sur les hypothèses qui découlent du sujet afin de répondre à la problématique et
apporter une contribution à cette recherche.
La gestion de portefeuille :
H1 : non-remboursement des crédits, ce qui peut entraîner une dégradation de la qualité du
portefeuille de crédits.
D’après les réponses des interlocuteurs, on peut valider cette hypothèse manifestement, il
semble clair que la qualité de portefeuille est fortement perturbée par le risque de non-
remboursement de l’offre, d’ailleurs presque la majorité craint ce risque le plus, puisque ceci
reste le premier déclencheur de la dégradation de la qualité de portefeuille. En toute évidence
les conjonctures économiques sont aussi un élément perturbateur de la qualité de portefeuille
pour une institution, mais il existe des fois que la prospérité économique n’est pas reflétée
également sur la situation financière d’un emprunteur, de ce fait on peut dire que la vigilance
du risque de non-remboursement des clients doit être primordiale pour toute institution vu son
effet sur la qualité de portefeuille.
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En ce qui concerne cette assomption, une nuance découle d’après les réponses des interviewés,
du fait qu’il existe d’abord une méthodologie d’analyse commune entre toutes les IMF en partie,
prenant en compte des indicateurs standardisé de ce qu’on a remarqué , hormis quelques-uns
qui peuvent prendre une forme personnalisé pour chaque institution et c’est ici qu’on remarque
un échappement de l’analyse de quelques risques qui doivent aussi enraciner toute analyse de
dossier, on a pu constater que les IMF n’utilisent pas toutes les même indicateurs d’analyse de
risque, ceci peut être argumenter à la fois par l’objectif de chaque institution ce qui est légitime.
Un autre point aussi qui a attiré mon attention c’est que toutes les IMF n’intègrent pas des
informations sur l’évolution de la viabilité de projet dans le temps afin d’anticiper le risque, on
reviendra sur ce point dans les recommandations.
Il s’avère que toutes les IMF appliquent des mesures d’appréciation et de couverture contre les
aléas de crédit allant de l’analyse et le suivie minutieux des profils jusqu’à l’application des
ordres juridiques en cas de litige, qui mettent en question les garanties pour la sureté de
remboursement, cependant ces garantis ne sont pas toujours moduler selon l’importance de prêt.
De ce fait on peut dire qu’il existe encore des paramètres à prendre en compte sur l’évaluation
des garantis pour la couverture de risque de crédit afin d’évoluer l’analyse.
Les interviewés sont tous conscient de la difficulté de la gestion de risque de crédit puisqu’ils
ont exprimé que ce risque est le plus redoutable pour les IMF, on remarque aussi qu’ils essayent
d’évoluer constamment leurs processus d’analyse de risque et le modéliser avec la conjoncture
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X. Recommandation :
Grâces aux enquêtes menés on arrives à des conclusions qui permettent de mieux comprendre
la situation d’analyse de risque au sein de différentes institutions de la microfinance, qui sont
confronté régulièrement à des écueils liés l’octroi de crédit. C’est à travers ces constats qu’on
va formuler les recommandations suivantes :
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En vue de générer des informations pertinentes et riches, on a mené une enquête qualitative
auprès des IMF et avec différents fonctionnaires dans ce domaine afin de collecter toutes les
réponses citées auparavant, qui ont fait l’objet par la suite d’une étude et analyse des données
dont le but est de ressortir avec des résultats contribuant à la réponse à cette recherche.
Afin d’assimilé les résultats obtenus avec la revue de littérature, on a présenté trois hypothèses
qui devraient répondre à la question de la recherche.
De ce fait les réponses obtenus ont été présenté sous forme des extraits des échanges avec les
interlocuteurs, afin de soutenir les affirmations mentionnées, par la suite une analyse des
affirmations était faites afin de répondre aux trois hypothèses développées.
Il s’avère que les IMF sont impactées considérablement en premier lieu avec le risque de crédit,
qui se manifeste lorsque les emprunteurs ne remboursent pas leurs prêts à temps ou ne
remboursent pas du tout, les défauts de paiement peuvent entraîner des pertes financières
importantes pour les IMF.
L’étude répond sur la problématique de ce risque suite à la non-gestion efficace en premier lieu
qui peut perturber l’activité financière de l’institution en grande partie suite à l’ignorance de
quelques paramètres dans l’analyse des dossiers à savoir l’étude personnel de chaque dossier
de prêts avec l’utilisation des indicateurs adéquats pour chaque sorte d’offre et de clients. Aussi
bien le développement des outils d’analyse financière que doit adopter chaque institution afin
de répondre aux exigences et aux évolutions de marché qui sont en perpétuelle changement, et
supporter les équipes d’analyse de risque avec des formations complètes qui répondent aux
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La politique d’appui pour les IMF est fondée sur une contribution sociale économique
pour les personnes de faibles revenus, il s’agit de la mission primordiale de ces institutions, qui
permet d’offrir un recouvrement pour les personnes exclus du régime classique. Bien que la
microfinance est considéré comme un dispositif de développement socio-économique, elle est
aussi bien confronter à des risques dû à l’octroi de crédit.
La revue de littérature a démontré que la gestion de risque de crédit est liée à plusieurs aspects
parmi eux des risques opérationnels qui peuvent se présenter comme risque de liquidité, risque
de crédit ou la maitrise de coût. Un autre enjeu majeur réside dans le risque de surendettement
pour les emprunteurs, qui peuvent se retrouver face à des obligations de remboursement
excessives. Cette situation peut entraîner une spirale de pauvreté pour les emprunteurs, au lieu
de les aider à émerger de la précarité.
L’évolution de cette réforme bancaire sociale a pu prendre différentes formes au fil de temps
afin qu’elle soit opérationnelle de la manière actuelle. Sans oublier la contribution de chaque
continent sur la contribution au développement persistant de cette offre, qui a démontré sa
profitabilité sur les emprunteurs qui dirigent avec succès leurs projets grâce à la microfinance.
Une offre qui a pu se diversifier sous différent formes dans l’intention d’assurer les besoins de
ses clients et qu’elle soit convenable surtout à leurs profils à travers le crédit solidaire et le
crédit individuel qui sont les émîtes des institutions.
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A travers l’étude on a pu dégager des conclusions qui expliquant l’origine de risque de crédit
qui se propage sur la gestion non efficace de portefeuille en grande partie et aussi bien
l’utilisation des techniques non adéquate à l’offre de crédit qui peuvent contribuer à l’analyse
erroné des dossiers de crédit ce qui peut par la suite conduire au risque de défaillance de
remboursement aussi l’ajustement de formes de crédit par rapport à l’offre et le client. On a
remarqué qu’en conséquence, les IMF sont exposées à des risques liés à des offres qui ne
répondent pas adéquatement à la demande, principalement en raison d'une méconnaissance
réelle de la population ciblée.
Ceci dit, pour assurer la pérennité des institution de microfinance et afin de ne pas tomber dans
des risques futurs endogènes ou même exogène, il me semble que l’évolution technologique
doit intégrer en grande partie les procédures d’analyse de risque en automatisant toute sorte
d’information qui peut contribuer à l’évaluation des clients ainsi que de l’environnement, de
cet effet une autre approche de solution doit être approfondi sur ce sujet par rapport à l’impact
des systèmes informatiques sur la gestion de risque.
Bien que nous ayons dressé un vaste panorama, il est certain que nous n'avons pas abordé tous
les points, car il est intellectuellement impossible de tout mentionner.
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