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Risque de marché
- Crise éco
Risque de crédit
- Défaut de remboursement
Risque de liquidité
Soucis d’éthique
- Exemple : sub-prime
- Secret pro
Risque opérationnel
Risque d’image
Risque de non-ingérence
Risque de conformité
I/ Les obligations du banquier
a) Le secret professionnel
Définition : Est considérée comme secret toute information que l’on est seul à détenir avec le
client et que la tierce personne qui sollicite le banquier ne peut obtenir par d’autre moyens
(solde de compte, incident…)
La levée du secret :
b) La déontologie
Définition : Morale professionnelle, théorie des devoirs et des droits dans l’exercice d’une
profession
o Ne pas fournir à un confrère des renseignements de nature à le tromper sur les
qualités réelles de l’entreprise
o Ne pas éluder les questions d’un client lors de la vente d’un produit
La directive MIF :
Principe : Les prestataires de service d’investissement doivent s’assurer de la connaissance
de leurs clients en matière d’investissement ainsi que sur leur situation financière
Objectifs :
o Adapter l’offre de produits financiers au profil du client
o Mieux protéger les investisseurs
o Permettre une plus grande concurrence
c) Le code d’éthique
Si les règles de déontologie relèvent d’usages, le nombre et l’importance des textes législatifs
et réglementaires nécessitent la fixation de règles écrites
Exemple : Affichage des conditions appliquées aux OP / code d’éthique en collab avec le BVP
d) La non-ingérence
Le principe de non-ingérence interdit au banquier de s’immiscer dans les affaires de son
client en recherchant les causes des opérations réalisées. Il reçoit toute demande de son
client MAIS le devoir de prudence interdit au banquier de donner suite à des opérations
manifestement illicites. Il doit rester vigilant.
a) Généralité
Le banquier a le droit de refuser l’ouverture d’un compte :
o Pas obligé de motiver le refus
o Possibilité de limiter aux OP de caisse (pas de cb…)
o Peut exiger une somme de dépôt minimale
o Il peut consentir des conditions différentes à ses clients
Conditions et limites :
o Il ne doit pas commettre d’abus de droit (refus pour racisme etc…)
o Doit notifier par écrit le refus d’ouverture
o Informer le client sur les conditions d’utilisations du compte, prix des services…
o Il doit tenir à disposition des clients un guide tarifaire
o Il doit proposer d’effectuer les démarches auprès de la Banque de France dans le
cadre du droit au compte
b) Vérifications
Vérifications pour une ouverture de compte (CNI ou passeport, Justif domicile, 3 derniers
relevé B, dernier avis d’impôt ou attestation scolaire ou pôle emploi, capacité tutelle)
c) Obligations
Obligation de tenir le compte sans erreur ni omission
Obligation de surveillance dans le fonctionnement des comptes
Obligation de rendre compte par l’envoi de relevés périodiques
Obligation de conseil : information et renseignement
Prescription :
- Délai de présentation > 1 an
Irrégularité :
- Absence d’une mention obligatoire, signature non conforme, insuffisance de signature,
falsification, surcharge
Fraude :
- Faux chèque, absence d’endos sur un chèque non barré
La banque :
- Enregistre l’incident
- Le déclare à la BDF
- Adresse une lettre d’injonction au client
- Informe les mandataires éventuels
Pénalités :
- Désormais, pour retrouver le droit d’émettre des chèques suite à « une interdiction
bancaire », seul l’obligation de payer la provision pèsera sur la personne qui voudra
retrouver le droit d’émettre des chèques. Cependant, la banque peut continuer à percevoir
- Conséquences :
o X ne doit plus tirer de chèques sur le compte XY
o Y est interdit bancaire pour tout compte dont il est titulaire ou cotitulaire
V/ Lutte contre le blanchiment d’argent
- L’activité bancaire, par son rôle d’intermédiation financière et ses services connexes, expose
les établissements bancaires à de nombreux risques
- La mesure et le contrôle des risques sont réalisés à plusieurs niveaux dans la banque et sont
en général organisés par le département des risques et la direction financière (pour ce qui
concerne le risque de taux et de change)
- A ce jour on peut regrouper les risques liés à l’activité bancaire en trois familles
o Les risques bancaires (liquidité, crédit, marché…)
o Risques opérationnels (juridique…)
o Risques de gouvernance (risque de non-conformité, risque de management…)
- Au niveau global de la banque, la gestion des risques est pilotée via une allocation optimale
des fonds propres. Cette allocation prend en compte le couple rentabilité/risque de chaque
transaction. Une réglementation bancaire, négociée à un niveau supranational et adaptée
dans chaque pays par les autorités de tutelle, impose un niveau minimal de fonds propres
pour les banques
- Bâle 2 :
Sécurité et maîtrise des risques,
dispositions réglementaires par
les autorités de tutelle
- A pris forme dans l’espace
économique européen, il a
substitué au ratio de solvabilité
dit « McDonough »
- Ratio McDonough : maintenir un
taux plancher de 8% entre fonds
propres et risques pondérés
- Les 3 pilliers de Bâle II :
o Exigences minimales des
fonds propres
o Processus de surveillance
prudentielle
o Communication
financière renforcée
- A cet égard, chaque banque doit adopter les instruments de mesure et de gestion les plus
avancés, intégrer les risques opérationnels, choisir la méthode d’évaluation des risques la
plus appropriée à son contexte et mettre en œuvre des pratiques rigoureuses de gestion des
risques
- Bâle III :
Après la faillite de Lehman Bro en 2008, le G20 et les régulateurs ont pris l’engagement de
relever les exigences en fonds propres des établissements de crédit
Ainsi les accords de Bâle III publiés en décembre 2010 ont pour objectif de renforcer le
système financier via des propositions sur la réglementation bancaire, notamment sur les
points suivants ;
o Le renforcement et l’amélioration des fonds propres des banques
o Le ratio d’effet levier
o La réduction de la cyclicité
o L’introduction de nouveaux ratios de liquidités
VIII/ Le surendettement des particuliers
o Dispositif réglementaire
▪ Les commissions de surendettement du particulier (au moins une par
département) ont pour mission d’étudier la recevabilité des dossiers de
surendettement et d’élaborer des plans conventionnels de redressement
▪ Les fonctions du juge de l’exécution sont exercées par le président du
tribunal de grande instance
▪ Le FICP a pour objet de recenser les incidents de paiement caractérisés liées
aux crédits accordés aux particuliers, ainsi que les mesures de redressement
conventionnelles ou judiciaires.
▪ La consultation du FICP est une latitude offerte aux établissements de crédit.
L’existence d’une inscription dans le fichier ne met pas, en elle-même,
obstacle à l’octroi d’un crédit. Elle permet d’apprécier la solvabilité d’un
client sollicitant l’obtention d’un crédit
o Procédure de surendettement :
▪ Le dépôt du dossier auprès de la Banque de France
▪ L’évaluation du dossier de surendettement par la commission
▪ La procédure de rétablissement personnel
▪ La validation du plan de surendettement