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1.

Les organismes assureurs des activités du commerce international

Les organismes assureurs des activités du commerce international sont des entités qui offrent des
garanties aux entreprises qui exportent ou importent des biens ou des services. Ces garanties
peuvent couvrir les risques politiques, commerciaux, juridiques ou financiers liés aux transactions
internationales. Les organismes assureurs peuvent être publics, privés ou mixtes, selon le pays et le
secteur d'activité. Ils ont pour objectif de faciliter le développement du commerce international en
réduisant l'incertitude et le coût des opérations.

Les organismes assureurs des activités du commerce international sont des entités qui proposent des
solutions de couverture des risques liés aux échanges commerciaux entre les pays. Ces organismes
peuvent être publics ou privés, et offrent des garanties financières, juridiques ou techniques aux
exportateurs et aux importateurs. Parmi les exemples d'organismes assureurs des activités du
commerce international, on peut citer :

- La Coface, qui est un organisme public français spécialisé dans l'assurance-crédit à l'exportation. Elle
assure les entreprises françaises contre le risque de non-paiement de leurs clients étrangers, et les
accompagne dans le développement de leurs marchés à l'international.

- Euler Hermes, qui est un organisme privé allemand leader mondial de l'assurance-crédit. Il propose
des solutions de protection contre les risques commerciaux, politiques et catastrophiques, ainsi que
des services de recouvrement et de renseignement commercial.

- L'ONDD, qui est un organisme public belge chargé de l'assurance-crédit à l'exportation. Il garantit les
transactions commerciales des entreprises belges avec les pays à risque, et soutient la politique
extérieure de la Belgique en matière de coopération au développement.

- Atradius, qui est un organisme privé néerlandais spécialisé dans l'assurance-crédit et le


cautionnement. Il offre des solutions sur mesure pour couvrir les risques de crédit, de change, de
fraude ou de litige liés aux activités du commerce international.

2. Les risques financiers du commerce international

Le commerce international présente de nombreux avantages, mais aussi des risques financiers qu'il
faut savoir gérer. Parmi ces risques, on peut citer le risque de change, le risque de crédit, le risque de
transfert et le risque politique.

 Le risque de change est lié aux fluctuations des taux de change entre les devises utilisées par
les partenaires commerciaux. Il peut entraîner des gains ou des pertes de valeur pour les
transactions réalisées en devises étrangères.
 Le risque de crédit est lié à la possibilité que le débiteur ne respecte pas ses engagements de
paiement, en totalité ou en partie. Il peut être dû à des difficultés financières, à une
insolvabilité ou à une faillite du débiteur.
 Le risque de transfert est lié à la possibilité que le pays du débiteur impose des restrictions au
transfert des fonds vers l'étranger, en raison d'une crise économique, d'un contrôle des
changes ou d'une instabilité politique.
 Le risque politique est lié à la possibilité que le pays du débiteur modifie les règles du jeu en
matière de commerce international, en imposant des mesures protectionnistes, des sanctions
économiques, des expropriations ou des nationalisations. Ces risques financiers peuvent
avoir un impact négatif sur la rentabilité et la compétitivité des entreprises qui se lancent
dans le commerce international. Il est donc essentiel de les identifier, de les évaluer et de les
couvrir par des stratégies appropriées, telles que le recours à des instruments financiers
(contrats à terme, options, swaps), à des assurances ou à des garanties publiques.

3. Les différentes techniques de paiement

Les différentes techniques de paiement sont des moyens permettant aux clients de régler leurs
achats auprès des commerçants. Il existe plusieurs types de techniques de paiement, parmi lesquels
on peut citer :

- Le paiement en espèces : il s'agit du mode de paiement le plus simple et le plus ancien, qui consiste
à remettre des billets ou des pièces de monnaie au vendeur en échange du produit ou du service
acheté. Le paiement en espèces est généralement accepté partout, mais il présente des
inconvénients comme le risque de perte, de vol ou de fausse monnaie.

- Le paiement par carte bancaire : il s'agit du mode de paiement le plus répandu et le plus sécurisé,
qui consiste à utiliser une carte plastique munie d'une puce électronique ou d'une bande
magnétique, reliée à un compte bancaire. Le paiement par carte bancaire nécessite l'utilisation d'un
terminal de paiement électronique (TPE) qui vérifie la validité de la carte et autorise la transaction. Le
paiement par carte bancaire offre des avantages comme la rapidité, la traçabilité et la protection
contre les fraudes.

- Le paiement par chèque : il s'agit d'un mode de paiement écrit, qui consiste à remplir un document
appelé chèque, sur lequel on indique le montant, le bénéficiaire et la date de paiement. Le paiement
par chèque implique la remise du chèque au vendeur, qui le dépose ensuite à sa banque pour
encaisser le montant. Le paiement par chèque présente des avantages comme la possibilité de
différer le paiement ou de payer à distance, mais il comporte aussi des risques comme le rejet du
chèque pour défaut de provision ou la falsification du chèque.

- Le paiement par virement : il s'agit d'un mode de paiement électronique, qui consiste à transférer
des fonds d'un compte bancaire à un autre, sans passer par un intermédiaire physique. Le paiement
par virement nécessite l'utilisation d'un service en ligne ou d'une application mobile, qui permet au
client de saisir les coordonnées bancaires du bénéficiaire et le montant à virer. Le paiement par
virement offre des avantages comme la simplicité, la rapidité et la sécurité, mais il requiert aussi une
certaine confiance entre les parties.

- Le paiement par prélèvement : il s'agit d'un mode de paiement automatique, qui consiste à
autoriser un créancier à prélever directement sur le compte bancaire du débiteur le montant dû à
une date fixée. Le paiement par prélèvement nécessite la signature d'un mandat de prélèvement
entre les deux parties, qui précise les conditions du prélèvement (montant, fréquence, durée). Le
paiement par prélèvement présente des avantages comme la facilité, la régularité et la fidélisation,
mais il implique aussi une vigilance sur les opérations effectuées.

4. Instruments de paiement à l’international :

1. Virement bancaire SEPA (européen) :


o Utilisé pour les paiements entre pays de la zone SEPA (Single Euro Payments Area).
o Permet des transferts rapides et peu coûteux.
o Le virement SEPA est largement accepté en Europe.
2. Virement bancaire SWIFT (international) :
o Utilisé pour les paiements hors de la zone SEPA.
o Implique des frais plus élevés et peut prendre plus de temps.
o Cependant, il est essentiel pour les transactions internationales.
3. Lettre de change :
o Document écrit par le créancier (le tireur) demandant au débiteur (le tiré) de payer
une somme à une date précise.
o Souvent utilisée dans le commerce international pour sécuriser les paiements.
4. Chèque international :
o Émis par un acheteur importateur dans un pays étranger.
o Le vendeur (l’exportateur) peut l’encaisser dans sa propre banque.
5. Crédit documentaire :
o Garantie de paiement émise par une banque au nom de l’acheteur.
o Le paiement est effectué lorsque les conditions spécifiées sont remplies (par
exemple, la livraison des marchandises).
6. Carte bancaire :
o Utilisée pour les paiements internationaux en ligne ou en personne.
o Offre commodité et sécurité.
7. Compte multi-devises Wise :
o Permet de diminuer les frais en appliquant le taux de change réel du marché.
o Idéal pour les transactions en zone euro et/ou à l’international.

En résumé, ces instruments de paiement facilitent les échanges commerciaux internationaux en

gérant les risques liés au change et en assurant la sécurité des transactions. 🌍💳🤝

En effet, le commerce international expose les entreprises à divers risques financiers. Voici une
analyse des risques mentionnés:

1. Risque de change:

o Ce risque découle des fluctuations des taux de change entre les devises utilisées dans
les transactions internationales.

o Il peut entraîner des gains ou des pertes de valeur pour les opérations réalisées en
devises étrangères.

o Pour gérer ce risque, les entreprises peuvent mettre en place une politique de
change et utiliser des instruments financiers tels que les contrats à terme.

2. Risque de crédit:

o Ce risque est lié à la possibilité que le débiteur ne respecte pas ses engagements de
paiement.

o Il peut résulter de difficultés financières, d’insolvabilité ou de faillite du débiteur.

o Les entreprises doivent évaluer la solvabilité de leurs partenaires commerciaux et


prendre des mesures pour réduire ce risque.

3. Risque de transfert:

o Ce risque survient lorsque le pays du débiteur impose des restrictions au transfert


des fonds vers l’étranger.
o Des crises économiques, des contrôles des changes ou des instabilités politiques
peuvent entraîner ce risque.

4. Risque politique:

o Ce risque est lié aux modifications des règles du jeu en matière de commerce
international par le pays du débiteur.

o Mesures protectionnistes, sanctions économiques, expropriations ou nationalisations


peuvent impacter la rentabilité et la compétitivité des entreprises.

o Pour atténuer ce risque, les entreprises peuvent recourir à des instruments


financiers, des assurances ou des garanties publiques123.

Il est essentiel d’identifier, d’évaluer et de couvrir ces risques pour assurer le succès des activités
internationales des entreprises.

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