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Risque lié à l’internationalisation :

I. Appréhension des risques dans les opérations internationales :


1. Typologie des risques d’une opération internationale :
Il existe deux types de risques : risque spécifique et risque commercial.

2. Typologie des risques :


Risques liés au comm interne=gestion des risques des activité interne des entreprises.
L’appréhension des risques dans les opérations interne : deux éléments sont importants
Typologies des risques d’une opération internationale( macro risques et risques spécifique )
Risques spécifiques à chaque étape du processus d’internationalisation ( étudier la
chronologie d’une opération a l’international .
Risque pays : La notion de risque pays est importante pour toute entreprise ayant ou voulant
avoir une activité commerciale à l'étranger. Le risque pays recouvre les différents facteurs,
notamment politiques, économiques, sociaux qui peuvent entraîner un risque de sinistre lors
d'une opération avec un pays étranger. Ces risques font l'objet de mesure de la part de
plusieurs organismes comme la COFACE, l'OCDE, Ducroire

3. L’évaluation des risques :


Les analyses risque pays sont généralement précédées d’études sur le potentiel de marché, qui
prennent en compte une série de critères ayant trait au niveau de développement économique
des pays concernés. Les facteurs utilisés à cet effet, relèvent de la structure démographique,
du marché de l’emploi, de la production, des transactions commerciales, du poids du secteur
privé, de l’équilibre de l’offre et de la demande, ainsi que de la croissance. On y retrouve
entre autres des indicateurs macroéconomiques tel que le PIB, le solde courant, les flux de
capitaux, le taux d’inflation et le taux de chômage. Tous ont pour objectif de faire le point sur
la situation qui règne au sein des pays sujets au rating, sans toutefois émettre de jugement.
L’ensemble de ces indicateurs est à titre informationnel, la notation intervient bien après, par
le biais d’autres paramètres.
Les macros risques ( les risques pays) : il est souvent évalué par des agents de notations.
 Moody’s investor rating system
 standards and poor
 les assurances aussi notent le risque ( hermès Euler) smaex.
 COFACE : Compagnie Française d'Assurance pour le Commerce Extérieur. Créer en
1946, cet organisme a pour vocation de garantir les entreprises contre les risques
financiers à l'export. Le métier de base de COFACE est l'assurance-crédit qui prévient
et couvre les impayés des entreprises.
3. Déroulement du rating ICRG : une démarche méthodologique explicite.
La méthode empruntée pour le rating dépend directement de la nature des données prises en
compte. Elle peut donc suivre une démarche quantitative, qualitative ou encore un mix des
deux. En général, ce sont les critères politiques qui nécessitent un traitement d’ordre
qualitatif.
 FITCH ratings

Tableau 3 : Les familles de critères du rating Fitch


Thème Effectif
Politique et Etat 10 critères
Position internationale 5 critères
Facteurs démographiques, structurels et d’éducation 9 critères
Analyse du marché de l’emploi 7 critères
Structure de la production et du commerce 6 critères
Dynamisme du secteur privé 7 critères
Equilibre de l’offre et de la demande 7 critères
Balance des paiements 12 critères
Analyse des freins à la croissance à moyen terme 5 critères
Politique macroéconomique 10 critères
Commerce et politique en matière d’investissement étranger 8 critères
Banque et finance 5 critères
La

méthode des scénarios(prospectiviste ) : ou on se base sur des scénarios , une analyse macro
environnement de scénarios futurs d’évolution d’un macro environnement ,

C/c L’avantage décisionnel qu’offre la notation aux agents économiques, est incontestable.
En effet, les organismes de rating publient régulièrement une évaluation des risques,
dispensée sous forme de notes alphabétiques ou numériques, simples à interpréter,
synthétiques et directement accessibles. Elles sont souvent accompagnées de rapports
explicatifs, complétant les études de marché et permettant de procéder à un arbitrage entre
risque et rendement. Il s’agit donc d’un instrument tactique, tant pour les créditeurs
(investisseurs, banquiers, exportateurs), que pour les débiteurs (émetteurs de titres,
importateurs). Le contenu informationnel du rating permet ainsi aux agents pouvant subir le
risque pays mais aussi à ceux qui en sont à l’origine, de mieux l’appréhender.
II. Gestion du risque de non-paiement ou non crédit :
1. NATURE DES RISQUES DE NON-PAIEMENT DANS UNE TRANSACTION
INTERNATIONALE

Le risque de non-paiement, ou risque de crédit, correspond aux situations dans lesquelles le


client, en l’absence de tout litige commercial, soit refuse de vous payer, soit est dans
l’incapacité financière ou technique de le faire. Ce risque est augmenté à l’international.

Dans l'enthousiasme des négociations d'une transaction d'exportation, ces vérités


simplistes à l'extrême sont quelques fois négligées par l'exportateur. Cette
négligence peut lui coûter cher car une créance non payée est non seulement une
perte de profit, c'est aussi une perte de l'argent investi par l'exportateur dans la
réalisation de l'opération. Conscient de cela, l'exportateur averti aura pour
préoccupation majeure et constante au cours des négociations d'une vente
internationale le paiement et les problèmes qu'il peut poser. Il recherchera les
moyens susceptibles d’éliminer le risque de non-paiement.

Tout au long des négociations d'un contrat international, l'exportateur doit garder en
tête ces différents risques pouvant aboutir au non-paiement et les soupeser pour mettre de son
côté toutes les chances d'être payé, en bonne monnaie, complètement et dans les délais fixés.
2. ÉVALUATION DU RISQUE DE NON-PAIEMENT DANS UN CONTRAT
SPÉCIFIQUE:

Après avoir identifié le risque du crédit en étudiant tous les partenaires qui influencent sur son
intensité, il y a lieu de le gérer, en suivant plusieurs démarches. La couverture de ce risque
peut être interne ou externe :
Interne :
 La clause de réserve de propriété :La clause de réserve de propriété prévoit la
suspension du transfert de propriété de la marchandise jusqu'au paiement intégral du
prix convenu.
  Les mesures comptables : (mchi darori t3rfha 😊)
Externe :
Ce sont des moyens de techniques qui sont externe à l'entreprise, elles fonts appel à ces
techniques pour mieux se protégées contre le risque de non-paiement.
A. Le recoure aux assurances
Le risque de non-paiement peut être transféré aux compagnies d'assurances.
L'exportateur a donc la possibilité de couvrir son risque de non-paiement par la souscription
d'assurance au près des assureurs crédit, qui présentent des gains de police d'assurance-crédit,
contre paiement d'une prime d'assurance.
B. Le recoure aux sociétés d'affacturage
L'entreprise exportatrice peut transférer son risque de crédit à un organisme financier pour le
court terme, la technique qui permet ce transfert est l'affacturage.
C. Le recours aux banques
Les garanties mises en place dans le commerce international sont dans leur majorité, émises
en faveur des acheteurs. Toutefois, les exportateurs peuvent parfois exiger de leurs acheteurs
des garanties, afin de s'assurer de la couverture du paiement.
D. La garantie de paiement
C'est l'engagement pris par la banque garante (banque de l'importateur) à rembourser ou à
garantir le paiement du montant du contrat dans le cas où l'acheteur serait défaillant à
échéance. Son montant correspond à tout ou à une partie du montant du contrat. Cette garantie
entre en vigueur à la date de son émission et reste valable jusqu'à la date prévue pour le
paiement, augmentée d'un délai afin de pouvoir constater l'impayé par l'importateur
E. La lettre de crédit « stand-by »
Les lettres de crédit stand-by sont nées de l'interdiction faite aux banques américaines de se
porter garante, c'est une activité réservé uniquement aux compagnies d'assurance et aux
sociétés de cautionnement
3. La Coface :
Ce marché oligopolistique est dominé par 3 acteurs qui représentent 80% du marché de
l’assurance-crédit court terme, largement dominé par Euler Hermès (35.7%) puis par
Atradius (24.5%) et Coface (19%). Les autres acteurs sont plus particulièrement spécialisés
sur un secteur d’activité, dans une zone géographique ou dans une technique assurantielle.
Les assurances travaillent avec 2 principes :
 Quotité ( le principe de a quotité garantie La quotité garantie, aussi appelée
pourcentage d’indemnisation, correspond à la somme prise en charge par l’assureur
sur une facture impayée. Dans le cadre d’un contrat d’assurance-crédit, la compagnie
d’assurance couvre le risque d’un impayé à hauteur d’un certain pourcentage.
 Délai constitutif de sinistre : c'est-à-dire la période entre quand vous allez recevoir
votre indemnité , le moment qui s’écoule entre le moment du sinistre et le moment ou
on va être indemnisé
Une police type de la COFACE destinée aux acheteurs privés (moyen terme) définit ainsi
dans son article 1er les risques qu’elle couvre16 : « 1. Risque politique : Il y a sinistre lorsque
le débiteur étranger ne s’est pas acquitté de sa dette par suite : - soit d’une guerre (civile ou
étrangère), d’une révolution ou d’une émeute survenue dans le pays de résidence du débiteur ;
- soit d’un moratoire général édicté par les autorités administratives de ce pays. 2. Risque
catastrophique : Il y a sinistre lorsque le débiteur étranger ne s’est pas acquitté de sa dette par
suite de la survenance, dans le pays de résidence de ce débiteur, d’un cataclysme (cyclone,
inondation, raz de marée, tremblement de terre, éruption volcanique). 3. Risque de non-
transfert : Il y a sinistre lorsque des événements politiques, des difficultés économiques, ou la
législation du pays de résidence du débiteur étranger empêchent ou retardent le transfert des
fonds versés par ce dernier. 4. Risque de perte consécutive à l’interruption du marché
file:///C:/Users/LENOVO/Downloads/AVB_Globalliance_CGEAVB_0613_05.pdf

III. Le marché de change et gestion du risque de change  :

Le marché de change est un marché qui n’est pas physique , il assure la confrontation de
l’offre et la demande ( devise ) , c’est un marché global et le plus important en termes de
volume échangé , les opérations sur le marché de change répondent a un certain nombre de
besoin :

 Transaction( achat de devise ) Pour l’importation et vente de devise en cas


d’exportation .

 Besoin en couverture : protection des créances contre les risques de hausses et baisses
de devises.

 L’arbitrage entre les agents qui effectuent des opérations qui sont destinés a tiré profit
d’une divergence non justifié dans l’évolution des cours de changes.
 Ou spéculatif ( investissement ) en anticipant le taux de change.

1) Les composantes du marché des changes :


Le volume journalier moyen des transactions sur le marché des changes représente trois (3)
plus le volume de tous les marchés futures et actions mondiaux combinés. En 2007, c'était
l'équivalent de 3 500 milliards de dollars qui ont ainsi été échangés chaque jour sur le marché
des changes.Les volumes échangés ont connu une croissance très rapide à la fin des années
1990 avec la création de l'euro et le développement de l'Internet haut-débit qui a rendu l'accès
à ce marché beaucoup plus simple pour les investisseurs, qu'ils soient institutionnels ou
particuliers.

Le marché des changes peut être scindé en trois catégories :

· Le marché au comptant

· Le marché du dépôt

· Le marché à terme

A. Le marché au comptant
Le marché au comptant, appelé aussi « marché spot », est le marché sur lequel des devises
sont échangées entre banques. Le marché est qualifié de comptant car les livraisons de devises
s'effectuent dans les deux jours ouvrables. Le cours d'une devise représente le prix d'une
devise par rapport à une autre. Cette cotation résulte de la confrontation des demandes (par les
importateurs, les emprunteurs de devises, les touristes se rendant à l'étranger, les investisseurs
à l'étranger, ...) et des offres (par les exportateurs, les prêteurs de devises, les touristes qui
viennent dans le pays, les investisseurs qui rapatrient des fonds, ...).
B. Le marché du dépôt
C'est le marché sur lequel se traitent des opérations de trésorerie en devises sous forme
d'emprunts et de prêts.
C. Le marché à terme :
Le marché des changes à terme est un marché où les devises s'échangent pour un montant et à
une cour déterminée immédiatement, mais pour une livraison à une date future et
prédéterminée. Ce marché peut être utile pour un exportateur qui va recevoir des devises à
une échéance donnée et qui souhaite dès maintenant figer le cours de change de son
exportation afin de garantir le produit de ses ventes en devises nationales. On peut bien
évidemment appliquer le même raisonnement à un importateur qui veut fixer d'avance le coût
de son approvisionnement.
1) Les intervenants sur le marché de change :

 L’intervention s’effectue a deux niveaux : le marché du gros( strictement


interbancaires constitué des grandes banques et les banques centrale) ils peuvent
intervenir directement ou indirectement ils jouent le rôle de meneur de marché

 le marché du détail constitué de petite banque de transaction ou des clients commercial


( entreprises fournisseurs particulier ect ...)

Plusieurs intervenants contribuent dans ce marché et son fonctionnement ( Les courtiers ,


les banques commerciales , les clients et les banques centrales( autorité monétaire ). ( For
the définition click on the LINK).

Nostro account :
Terme comptable qui désigne un compte bancaire détenu par une banque au sein d'une autre
banque. Ce type de comptes est fréquent, et peut se retrouver au sein d'établissements
bancaires de nationalité différente. Le compte nostro peut alors être calculé dans la devise où
est implantée la banque qui tient les comptes.

The opposite term "vostro accounts," derived from the Latin word for "yours," is how a
bank refers to the accounts that other banks have on its books in its home currency.

2) Les codes de changes :

Sur le marché des devises, il y a deux manières d'exprimer le taux de change d'une monnaie.
La plus connue est la cotation au certain.
Cette dernière exprime le nombre d'unités monétaires étrangères correspondant à une monnaie
locale. A l'inverse, la cotation à l'incertain exprime le nombre d'unités monétaires locales
équivalent à une unité de devise étrangère.
C.au certain : c’est lorsque vous exprimer le nombre de monnaie étrangère avec une unité de
monnaie national . 1Mad = …$
C. a l’incertain : 1$=..Mad.
3) Cours croisés :
L’INTÉRÊT DE CE COURS CROISÉ
 Un cours croisé est celui d'une devise contre
une autre, calculé à partir du cours de ces (« CROSS RATE ») EST DE
deux devises contre une devise commune. PERMETTRE D’ÉVALUER LE
C’est que l’on appelle la méthode du cours COURS DE LA TOTALITÉ DES
croisé ou encore cotation indirecte. DEVISES, MÊME SI ELLES NE
SONT PAS DIRECTEMENT COTÉES
ENTRE ELLES SUR LE MARCHÉ
DES CHANGES.
 La plupart des monnaies des cotations indirectes s’effectuent à travers le dollar qui est
la devise de « base » du système monétaire international.

Concrètement (cours croisé simple), le cambiste appliquera la formule suivante :

Devise A     Devise A      Devise C

---------- = ----------- x ----------

Devise B      Devise C     Devise B

4) Le marché des changes à termes :


Le marché des changes à termes est un marché dont les conditions de la transaction (quantité
et cours) sont immédiatement déterminées, mais dont la livraison et le paiement
interviendront à une échéance convenue et prédéterminée.
Ce marché peut être utile pour un exportateur qui va recevoir des devises à une échéance
donnée et qui souhaite dès maintenant figer le cours de change de son exportation afin de
garantir le produit de ses ventes en devises nationales.
On peut bien évidemment appliquer le même raisonnement à un importateur qui veut fixer
d'avance le coût de son approvisionnement.
On retrouve également sur le marché des changes à terme l'existence des contrats de Swaps
(d'échanges) de devises. Ceux-ci constituent un engagement d'acheter (ou de vendre) au
comptant un montant de devises et de revendre (ou racheter) à terme ce même montant de
devises.

Les périodes standardisées sur ce marché sont :


L’over night qui correspond au jour le jour , d’aujourd’hui a demain .
Le tom Next ( de demain a après demain )
Le spot Next (d’après demain au jour suivant )

IV. Gestion de risque de change :

1) Position de change :
La position de change de l'entreprise est un inventaire de toutes les opérations comptables en
devises avec l'étranger. Elle est liée aux avoirs et dettes de l'entreprise exprimés en devises.
Elle recouvre les créances sur clients, les dépôts en devises, les achats ou ventes à terme, les
dettes fournisseurs.
Calculée plus ou moins régulièrement selon la fréquence des opérations commerciales et
financières de l'entreprise, elle peut se présenter sous la forme suivante (en supposant que les
avoirs et engagements arrivent à échéance au même moment) :

Tableau : Position de change

Libellés des opérations Montant (en 1 000 Cours USD/EUR lors de Valorisation
USD) l'opération

AVOIRS
Créances détenues sur des tiers 150 0,8652 129,78
Dépôts ou prêts en devises 50 0,9710 48,55
Achats à terme 70 0,9210 64,47
(a) Total avoirs valorisés au cours 270 0,8992 242,80
moyen (1)

ENGAGEMENTS
Dettes clients 5 0,8715 4,36
Emprunts en devises 40 0,8856 35,42
Vente à terme 135 0,8652 116,80
(b) Total engagements valorisés au 180 0,8699 156,58
cours moyen (1)
(a) - (b) Position nette 90 1,0174 86,22

Source : Exporter (COFACE)

(1) Cours moyen = moyenne des cours pondérés

La position de change ainsi déterminée est dite :

· nulle ou fermée si les engagements sont égaux aux avoirs ;

· ouverte dès qu'il y a une différence. La position est appelée « longue » s'il y a un excédent
de créances en devises (ce qui est le cas dans l'exemple) et « courte » si l'excédent correspond
à des dettes.

Ø Une entreprise en position courte par rapport à une devise, redoute la hausse de cette
devise, car, en cas de hausse, elle devrait rembourser ses dettes à un cours supérieur à celui
auquel elle a emprunté.
Ø Une entreprise en position longue craint une baisse de cours de cette devise car se
créances lui seront remboursées à un cours inférieur à celui auquel elle a prêté.

Une entreprise uniquement exportatrice disposera toujours d'une position de change dite
longue, recouvrant principalement des créances sur clients. Une entreprise uniquement
importatrice, quant à elle, aura une position de change dite courte, matérialisée quasi-
exclusivement par des dettes fournisseurs.

2) Techniques de réduction de réduction du risque de change :


Une fois la position est calculée l’entreprise est en mesure de couvrir sont risques de change
en utilisant les techniques de couvertures appropriées ( couverture interne et externe ).

a. Les techniques interne de réduction de risque de change ,


Ses techniques qui ne permettent pas de couvrir le risque de change mais de le réduire sont :
 Le choix de la monnaie de facturation
 Les clauses d’indexation monétaire
 Termaillage
 Netting
 Centre de refacturation

La monnaie de facturation :
Le choix d’une devise de facturation peut être lié aux usages commerciaux ou une négociation
entre les deux parties
Il faut noter que les intérêts de l’acheteur et le vendeur sont divergentes en effet le vendeur a
intérêt à être payer dans une devise susceptible de s’apprécier . cependant qu’elle que soit la
position dans la transaction il y’a des contraintes qui s’appliquent sur les deux .
Il faut que la monnaie soit liquide . éviter d’utiliser des devises dont le marché est étroit.
Faites attention à ne pas utiliser bcp de devises ( optimiser).

Clauses d'indexation
Les clauses d'indexation rédigées dans les contrats d'achat ou de vente internationale visent à
prévoir contractuellement les modalités de partage du risque de change de transaction entre
l'acheteur et le vendeur, dans l'hypothèse où une variation du cours de change de la devise
choisie par les parties interviendrait.

 Clause d'adaptation des prix proportionnelle aux fluctuations des


cours de change :
dès la signature du contrat, le vendeur fixe la valeur des marchandises dans sa monnaie. Si le
cours de la monnaie de facturation du contrat augmente, le prix de l'exportation est augmenté
pour l'acheteur sur base du nouveau taux de change. Le risque de change est donc totalement
supporté par ce dernier.

 Clause d'indexation « tunnel » :


l'entreprise peut introduire un tunnel, présentant un cours minimum et maximum à l'intérieur
desquels le cours de la monnaie de facturation peut fluctuer sans aucune incidence sur le prix
des marchandises. Si les variations de cours de change dépassent ces limites, le prix est revu à
la hausse ou à la baisse selon les modalités prévues dans la clause. Exemple : « Dans le
présent contrat, les prix sont basés sur la parité dollar par rapport à l'euro du 13 avril 2000.
Toute variation du taux de change de plus ou moins 2,5 % donnera lieu à une diminution ou à
une augmentation automatique et proportionnelle des prix. »

A connaitre aussi :

Le Termaillage
Le termaillage consiste à accélérer ou retarder les encaissements ou les décaissements des
devises étrangères selon l'évolution anticipée de ces devises. Cette technique vise donc à faire
varier les termes des paiements afin de profiter de l'évolution favorable des cours. Les
situations suivantes peuvent se présenter :
Netting : ( compensation)
La Compensation La compensation est une technique de couverture par laquelle une
entreprise limite son risque de change en compensant les encaissements et les décaissements
dans une même monnaie . Ainsi, le règlement d'une créance en devise sera affecté au
paiement d'une dette libellée dans la même unité monétaire. La position de change ne porte
alors que sur le solde.

6.3. Les centres de refacturation

Dans le système des centres de refacturation, les différentes sociétés du groupe ne sont plus en
contact avec leurs clients, elles établissent leurs factures à l'ordre du centre de refacturation
qui leur règle les factures dans leurs monnaies. Le centre de refacturation se fait payer par les
clients.

Ce système prend en compte tous les paiements (intra ou extra groupe), et le risque de change
est reporté sur le centre de refacturation qui doit établir régulièrement un cours de change
interne au groupe.

b. Techniques externes de couverture de risque de change :

L‘avance en devises est une opération par laquelle une banque prête des devises à une
entreprise exportatrice ou à une entreprise importatrice. A l’exportation, ce financement est
appelé avance en devises export. A l’importation, on parlera d’avance en devises import.
L’entreprise peut aussi procéder à l’ouverture d’un compte en devises.

Marché des changes à terme La couverture sur le marché à terme est une des
techniques les plus utilisée par les entreprises étant donnée sa simplicité d'emploi. La
couverture à terme se fonde sur un échange d'une devise contre une autre, sur la base d'un
cours comptant fixé avec livraison réciproque à une date convenue. Deux opérations sont
possibles : l'achat à terme (couverture des importations) et la vente à terme (couverture des
exportations).

Assurance change L'entreprise peut se couvrir contre le risque de change via des
assurances que proposent des organismes externes. Ces assurances ont pour objet de permettre
aux entreprises exportatrices d'établir leurs prix de vente et de passer des contrats en devises
sans encourir le risque de variation des cours de change.

Les Swaps : Le swap de devises est un accord conclu entre deux parties qui s'échangent un
montant déterminé de devises étrangères et s'engagent mutuellement à effectuer régulièrement
des paiements correspondant aux intérêts ainsi qu'à se rendre le montant échangé à une
échéance déterminée. Dans la plupart des cas, une banque sert d'intermédiaire pour la
transaction.

Option de change : s3iba chwia

Bib :
https://www.desjardins.com/ressources/pdf/brogestion-durisque-dechange-f.pdf
LA GESTION DU RISQUE DE CHANGE. A. Bendriouch. PLAN. LE MARCHE DES CHANGES.

https://www.memoireonline.com/06/09/2201/m_Gestion-des-risques-de-change.html
https://www.memoireonline.com/08/09/2504/m_Les-instruments-de-couverture-du-risque-de-
change.html

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