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Travaux de Fin d’Exercice

(COMPTABILITE GENERALE)

OBJECTIF GENERAL :

A la fin de ce module, vous serez capable de :

 Réaliser l'inventaire extra-comptable ;


 Réaliser les travaux de régularisation ;
 Établir les états financiers en respectant les normes comptables
internationales.

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SOMMAIRE

LEÇON N°01 : NOTION DE COMPTABILITE ET BILAN

LEÇON 02 : LES AMORTISSEMENTS ET LES PERTES DEVALEURS

LEÇON N°03 : LA DEPRECIATION DES AUTRES ELEMENTS D’ACTIF

LEÇON N°04 : LES PROVISIONS POUR CHARGES - PASSIFS NON COURANTS


L’IAS 37

LEÇON N°05 : REGULARISATION DES CHARGES ET DES PRODUITS

LEÇON N° 06: GENERALITES SUR LES INVENTAIRES


LEÇON N° 07: L’ETAT DE RAPPROCHEMENT

LEÇON N°08 : DETERMINATION DU RESULTAT ET ETABLISSEMENTS DES ETATS


FINANCIERS

LEÇON N°09 : LES ECRITURES DE DETERMINATION DU RESULTAT ET

LA CLOTURE DE L’EXERCICE
LEÇON N°10 : REOUVERTURE DES COMPTES DE BILAN ET AFFECTATION DU
RESULTAT

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INTRODUCTION :
Ce module a pour objet de vous introduire de manière graduelle au module de comptabilité
générale ; il se veut simple et résumé et vous permettra de comprendre des concepts souvent
mal assimilés du monde économique dans lequel vit l’entreprise.
Par ailleurs, nous vous exposons plus loin les principes comptables généralement admis qui
doivent vous servir de base pour vos réflexions futures sur le module, ainsi qu’une partie
technique relative à la confection de bilans comptables simplifiés.

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LEÇON N°01 : NOTION DE COMPTABILITE ET BILAN

OBJECTIF DE LA LEÇON : Le stagiaire doit être capable de comprendre la


notion de l’entreprise et son environnement

PLAN DE LA LEÇON :

I- DEFINITION DE L’ENTREPRISE ET DE SON ENVIRONNEMENT


1- Etude des flux
1.1- Les flux réels
2.1- Les flux financiers
2- Définition et importance de la comptabilité
3- Les différents types de comptabilité

4- Les principes comptables généralement admis

5- Notion de bilan et du patrimoine

6- Variation des différents postes du bilan à la suite des opérations effectuées

7- Notion de bénéfice

8- Notion de perte

9- Notion de résultat net

II- EXERCICES D’APPLICATION

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I- DEFINITION DE L’ENTREPRISE ET DE SON ENVIRONNEMENT :
Nous pouvons définir l’entreprise, comme étant un système rassemblant des moyens
humains, matériels, financiers et juridiques, afin d’exercer une activité de production ou de
distribution de bien et/ou de services dans le but de réaliser des objectifs définis
préalablement.
Exemple 1 :
Prenons l’exemple d’une entreprise de production privée :

Moyens a - Moyens juridiques : Actes notariés ,


ou statuts, contrats,…
ensemble b - Moyens Matériels : Machines, divers , investissements,…
de c - Moyens financiers : Fonds de roulement,crédits,…
facteurs d - Moyens humains : Dirigeants , ouvriers,…

Exercer
une Production de biens divers
activité

Réaliser
des But = Profit (naissance d’un bien être,
objectif extension, …).
s

Ce système est ouvert sur l’environnement et entretient avec lui des relations d’échange et
de pressions constantes.

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Exemple 2 :
Le système comprend :
 Un département commercial Relations avec les clients
et fournisseurs.
 Un département Technique Relations avec tout
l’environnement
économique.
 Un département Personnel Relisation avec
l’environement socio-
culturel.

 Un département Finance Relation avec


l’environnement financier
(banque, assurance,.).

 Une administration Relation avec


l’environnement
administratif des autres
entreprises et celui de
l’Etat.

 Une direction Relation avec les


actionnaires,
administrateurs
d’entreprises, sponsors.

Résumé
L’entreprise est la combinaison d’un ensemble de facteurs agencés en vue
de produire et d’échanger des biens et des services avec d’autres agents
économiques se trouvant dans son environnement.

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1- Etude des flux :
Si on écarte l’image traditionnelle du Troc, (échanges de biens contre d'autres biens ) tous les
échanges de biens et de services entre agents économiques s’effectuent par l’intermédiaire
de la monnaie.
Tout échange implique donc deux mouvements de sens inverse : L’un créé par le transfert de
biens ou de services, l’autre par un transfert de monnaie. L’échange se présente
schématiquement de la manière suivante :
Biens ou services

A
A B

Monnaies

On appelle “Flux” la quantité de biens et services ou de monnaie, transférée pendant une


période donnée (to) , (t1) entre deux agents économiques. On distingue ainsi deux catégories
de Flux : Les flux réels et les flux financiers.
1.1- Les Flux réels :
Ce sont les flux de biens et services, leur mesure est faite sur la base d’une évaluation en
termes monétaires.
1.2- Les flux financiers :
Ce sont les flux de monnaie, ils peuvent être de nature différente. On distingue les flux
financiers de contrepartie et les flux financiers autonomes.
a- Les flux financiers de contrepartie :
Ce sont des flux qui n’apparaissent qu’en contrepartie de flux réels préalables. Cette contre
partie peut être immédiate ou décalée dans le temps. Elle peut mettre en présence, entre les
échangistes, un intermédiaire.

 Les flux financiers immédiats :


C’est le cas le plus simple, celui du règlement comptant ; le flux financier est la contrepartie
immédiate du flux réel.
 Les flux financiers décalés :
C’est le cas le plus fréquent dans la vie de l’entreprise. Au flux physique intervenant en (t 1)
correspond un flux financier en (t2) .
Le déséquilibre observé par ce décalage (entre t 1 et t2) se traduit juridiquement par une
créance et une dette.
Exemple : Une opération commerciale accompagnée d’un crédit.
 Les flux financiers multiples :
Pour compenser les effets des décalages, l’entreprise peut échanger sa créance contre de la
monnaie. Elle fait alors appel à un tiers, généralement un intermédiaire financier.

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Exemple : t1
Flux réel (100 DA)
A B
100 DA + 10 DA
Flux
Financier Flux Financier
(100 DA) t2
t1

C 100 DA + 10 DA t2
Flux Financier
Avec les hypothèses suivantes :
- Prêt de 100 DA à un instant t1 ;
- Remboursement en t2 avec un taux d'intérêt de 10% soit
10 DA ;
- Echange de la créance de A à l'instant t1 avec C .

b- Les flux financiers autonomes :


Tous les flux financiers ne sont pas la contrepartie directe, décalée ou indirecte d’un flux
réel. Il existe des flux financiers dits autonomes qui résultent des opérations financières de
prêt ou d’emprunt.
Exemple :

Monnaie Monnaie

A B

Naissance Naissance
d’une créance d’une dette

C’est le cas où A prête à B


Résumé :
D’une manière générale, on peut schématiser l’activité de l’entreprise avec le tableau
suivant :
Les processus relatifs au cycle d’exploitation.
 Les opérations d’achat ;
 Les opérations de production ;
 Les opérations de vente.
Les activités Le processus relatifs au cycle d’investissement immobilisation
courantes de  Les immobilisations, nature, méthode d’évaluation et de
l’entreprise comptabilisation ;
 Amortissement et perte de valeur des immobilisations.
Les processus relatifs au cycle de financement
 Le financement par fonds propres ;
 Le financement par endettement.
Les activités Les processus de traitement de fin d’exercice
d’inventaires de  Le traitement des stocks ;
l’entreprise  Le traitement des créances et des dettes ;

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 Le traitement des charges et des produits propres à l’exercice.
L’élaboration des Les processus relatifs aux comptes annuels
comptes annuels  L’élaboration du bilan ;
 L’élaboration du compte de résultat ;
 L’élaboration du tableau de flux de trésorerie, le tableau de
variation des capitaux propres et l’annexe.

2- Définition et importance de la comptabilité financière :


2.1- Définition :
La comptabilité peut être définie comme un système d’organisation de l’information
financière permettant de classer, saisir, évaluer, enregistrer, des données de base chiffrés
correspondants aux opérations de l’entité et de présenter les états financiers, donnant une
image fidèle de la situation financière de l’entité à la date de clôture des comptes, Art 03 de
la loi 07-11.du 25 novembre 2007 portant système comptable financier.
Sont astreintes à la tenue d’une comptabilité financière les entités suivantes :
- Les sociétés soumises aux dispositions du code de commerce ;
- Les coopératives ;
- Les personnes physiques ou morales produisant des biens ou des services marchands ou
non marchands dans la mesure ou elles exercent des activités économiques qui se
fondent sur des actes répétitifs et toutes autres personnes physiques ou morales qui y
sont assujetties par voie légale au réglementaire.
- Les petites entités dont le chiffre d’affaire, l’effectif et l’activité ne dépassent pas des
seuils déterminés, peuvent tenir une comptabilité financière simplifiée.
2.2- Importance de la comptabilité financière :
- La comptabilité a pour objectif de produire les états financiers prévus par le SCF ;
- La comptabilité traite des réalisations et alimente en donnée l’analyse financière
«diagnostic » qui permet de porter un jugement sur la santé financière de l’entreprise
et sa rentabilité globale, et sur le plan de trésorerie ;
- La comptabilité est aussi fournisseur de données à la comptabilité analytique qui permet
l’établissement des coûts et prix de revient et l’étude analytique de la rentabilité dans
une optique de prise de décision ;
- La comptabilité financière sert aussi de cadre référentiel à la préparation des budgets
en facilitant les estimations et prévision et la planification à moyen terme ;
- La comptabilité apparait comme un élément du système global de contrôle de gestion de
l’entreprise.

3- Les différents types de comptabilité :


3.1- La comptabilité de l’entreprise :
a- La comptabilité financière :
A pour vocation d’enregistrer les transactions des organisations, principalement les
entreprises, avec leur environnement afin de déterminer périodiquement sous forme
systématique leur situation patrimoniale et financière ainsi que le résultat global de leurs
opérations. La comptabilité financière a un caractère obligatoire.
b- La comptabilité analytique :
Son but est d’arriver à connaître des résultats détaillés et précis tout au long des différentes
étapes de l’activité de l’entreprise.
Elle analyse le résultat général calculé par la comptabilité financière.

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c- La comptabilité des sociétés :
Elle traite principalement de la constitution et la liquidation des entreprises, des fusions de
sociétés et de la consolidation des bilans et comptes de résultat.
d- La comptabilité spéciale :
Elle traite entre autre de la comptabilité des banques et des assurances.
e- La comptabilité budgétaire :
Elle traite des données prévisionnelles.

3.2- La comptabilité publique :


Elle concerne toutes les administrations publiques dont le but est l’intérêt public .Elle est
considérée comme la comptabilité de l’agent économique « Etat ».
3.3- La comptabilité de nation :
Elle saisit statistiquement les opérations économiques entre les principaux acteurs de
l’activité économique par une comptabilisation ordonnée des faits économiques et sociaux
qui se déroulent au sein du circuit économique.

4- Les principes comptables généralement admis :


Selon le SCF on distingue :
4.1- Les conventions de base :
a- Comptabilité d’exercice :(ou comptabilité d’engagement-comptabilité des droits
constatés) :
Sous réserve des dispositions spécifiques concernant les très petites entités, les effets des
transactions et autres événements sont comptabilisés sur la base des droits constatés, c'est-à-
dire au moment de la survenance de ces transactions ou événements, et non quand
interviennent les flux monétaires correspondants.
Ils sont présentés dans les états financiers des exercices auxquels ils se rattachent.
b- Continuité d’exploitation :
Les états financiers sont établis sur une base de continuité d’exploitation, c'est-à-dire en
présumant que l’entité poursuivra ses activités dans un avenir prévisible, à moins que des
événements ou des décisions survenus avant la date de publication des comptes rendent
probable dans un avenir proche la liquidation ou la cessation d’activités.
Lorsque les états financiers ne sont pas établis sur cette base, les incertitudes quant à la
continuité d’exploitation sont indiquées et justifiées, et la base sur laquelle ils ont arrêtés est
précisée.
4.2- Les principes comptables fondamentaux :

 Périodicité :
Un exercice comptable a normalement une durée de douze mois couvrant l’année civile ; une
entité peut être autorisée à avoir un exercice se clôturant à une autre date que le 31
décembre dans la mesure où son activité est liée à un cycle d’exploitation incompatible avec
l’année civile.

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Dans les cas exceptionnels où l’exercice est inférieur ou supérieur à 12 mois et notamment en
cas de création ou de cessation de l’entité en cours d’année ou en cas de modification de la
date de clôture, la durée retenue doit être précisée et justifiée.
 Indépendance des exercices :

Le résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui le précède et de celui qui le
suit : Pour sa détermination, il convient donc de lui imputer les événements et opérations qui
lui sont propres, et ceux-là seulement.
Dans l’hypothèse où un événement, ayant un lien de causalité direct et prépondérant avec
une situation existant à la date d’arrêts des comptes d’un exercice, est connu entre cette
date et celle de l’établissement des comptes dudit exercice, il convient de rattacher cet
événement à l’exercice clos.
Ce rattachement s’effectue sur la base des informations connues à la date d’établissement
des comptes.
Si un événement se produit après la date de clôture de l’exercice et n’affecte pas la situation
de l’actif ou du passif de la période précédent la clôture, aucun ajustement n’est à effectuer.
Cependant cet événement fait l’objet d’une information dans l’annexe s’il est d’une
importance telle qu’il pourrait affecter les décisions des utilisateurs des états financiers.
 Convention de l’entité :
L’entreprise est considérée comme étant une entité comptable autonome et distincte de ses
propriétaires.
La comptabilité financière est fondée sur la séparation entre les actifs, passifs, charges et
produits de l’entité et ceux de participants à ses capitaux propres ou actionnaires.
Les états financiers de l’entité ne doivent prendre en compte que les transactions de
l’entreprise, et non celles des propriétaires.

 Convention de l’unité monétaire :


La nécessité d’une unité de mesure unique pour enregistrer les transactions d’une entreprise
a été à l’origine du choix de la monnaie (Dinar Algérien) comme unité de mesure de
l’information véhiculée par les états financiers.
Seules les transactions et événements susceptibles d’être qualifiés monétairement sont
comptabilisés. Cependant les informations non quantifiables mais pouvant avoir une incidence
financière sont également mentionnées dans l’annexe.

 Principe d’importance relative :


Les états financiers mettent en évidence toute information significative, c'est-à-dire toute
information pouvant avoir une influence sur le jugement que les utilisateurs de l’information
peuvent porter sur l’entité.
Les montants non significatifs peuvent être regroupés avec des montants correspondant à des
éléments de nature ou de fonction similaires.
L’image fidèle des états financiers s’apprécie par rapport à la traduction de la connaissance
que les dirigeants ont de la réalité et de l’importance relative des événements enregistrés.
Les normes comptables ne sont pas censées s’appliquer aux éléments sans importance
significative.

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 Principe de prudence :
La prudence est l’appréciation raisonnable des faits dans des conditions d’incertitude afin
d’éviter le risque de transfert, sur l’avenir, d’incertitudes présentes susceptibles de grever le
patrimoine ou le résultat de l’entité.
Les actifs et les produits ne doivent pas être surévalués, et les passifs et les charges ne
doivent pas être sous-évalués.

Toutefois, l’application de ce principe de prudence ne doit pas conduire à la création de


réserves occultes ou de provisions excessives.
 Principe de permanence des méthodes :
La cohérence et la comparabilité des informations comptables au cours des périodes
successives impliquent une permanence dans l’application de règles et procédures relatives à
l’évaluation des éléments et à la présentation des informations.
Toute exception à ce principe n’est justifiée que par la recherche d’une meilleure
information ou par un changement de la réglementation.

 Méthode d’évaluation : Convention du coût historique :


Sous réserve des dispositions particulières concernant certains actifs et passifs, les éléments
d’actifs, de passifs, de produits et de charges sont enregistrés en comptabilité et présentés
dans les états financiers au coût historique, c'est-à-dire sur la base de leur valeur à la date de
leur constatation sans tenir compte des effets de variations de prix ou d’évolution du pouvoir
d’achat de la monnaie.
Cependant des actifs et passifs particuliers tels que les actifs biologiques ou certains
instruments financiers sont valorisés à leur juste valeur.
 Intangibilité du bilan d’ouverture :
Le bilan d’ouverture d’un exercice correspond au bilan de clôture de l’exercice précédent.

 Prééminence de la réalité économique sur l’apparence juridique :


Les opérations sont enregistrées en comptabilité et présentées dans les états financiers
conformément à leur nature et à leur réalité financière et économique, sans s’en tenir
uniquement à leur apparence juridique.

 Non-Compensation :
Les compensations entre éléments d’actifs et éléments de passif au bilan ou entre éléments
de charges et éléments de produits dans le compte de résultat, ne sont pas autorisées sauf si
cette compensation est imposée ou autorisée par le présent règlement.
Des charges et produits liés résultant de transactions et d’événements similaires et ne
présentant pas de caractère signifiant peuvent être compensés.
 Image fidèle :
Les états financiers doivent donner une image fidèle de la situation financière de l’entité.
L’image fidèle est l’objectif auquel satisfont, par leur nature et leurs qualités, et dans le
respect des règles comptables, les états financiers de l’entité qui sont en mesure de donner
des informations pertinentes sur la situation financière, la performance et la variation de la
situation financière de l’entité.

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L’image fidèle implique notamment le respect des règles et des principes comptables.
Toutefois, dans le cas exceptionnel où l’application d’une règle comptable se révèle impropre
à donner une image fidèle de l’entité, il doit y être dérogé.
Il est alors nécessaire de mentionner dans l’annexe aux états financiers les motifs de cette
dérogation.
Les traitements comptables inappropriés ne sont corrigés ni par l’indication des méthodes
comptables utilisées, ni par des informations en annexe ou d’autres textes explicatifs.
4.3- Caracteristiques qualitatives de l’information financières :
Pour les besoins de la prise de décision, les états financiers doivent garantir la transparence
sur la réalité de l’entité en présentant une information complète et utile.
Cette information doit répondre aux caractéristiques suivantes :
 La pertinence : Une information est pertinente dans la mesure où elle peut influencer ses
utilisateurs dans leurs décisions économiques en les aidant à évaluer les événements
passés, présents ou futurs. La pertinence d’une information est liée à sa nature et à son
importance relative.
 La fiabilité : Une information est fiable lorsqu’elle est exempte d’erreurs et de préjugés
significatifs, et lorsque son élaboration a été effectuée sur la base des critères suivants :
- Recherche d’une image fidèle ;
- Prééminence de la réalité économique sur l’apparence ;
- Juridique ;
- Neutralité ;
- Prudence ;
- Exhaustivité.
 La comptabilité : Une information est comparable lorsqu’elle est établie et présentée de
manière suffisamment cohérente pour permettre à son utilisateur de faire des
comparaisons significatives dans le temps et entre entreprises.
 L’intelligibilité : Une information intelligible est une information facilement
compréhensible par tout utilisateur ayant des connaissances de base en gestion, en
économie et en comptabilité, et ayant la volonté d’étudier l’information.

5- Notion de bilan et du patrimoine :


5.1- Définition du bilan :
Le bilan est un état financier qui refléte l’image du patrimoine de l’entité à un moment
donnée.
Deux approches sont traditionnellement proposées :
a- Approche financiére :
Emplois = Ressources
« utilisation des ressources » « origine des ressources »
b- Approche juridique :
Droits = Obligations
« droits de propriétés et « vis-à-vis des actionnaires
droits de créances » et des créanciers »

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5.2- Présentation du bilan :
Le bilan se présente sous forme d’un tableau composé de deux parties.
La partie gauche appelée Actif = les Emplois = les Droits.
La partie droite appelée Passif = les Ressources = les obligations.

a- L’Actif :
« C’est une ressource contrôlée par l’entreprise du fait d’événements passés et dont des
avantages économiques futurs sont attendus par l’entreprise ».
 Le contrôle d’un actif correspond au pouvoir d’obtenir les avantages économiques
futurs procurés par ces actifs.
 L’avantage économique futur est le potentiel qui a cet actif de contribuer
directement ou indirectement à des flux de trésorerie au bénéfice de l’entreprise.
Alors, un actif est un élément identifiable du patrimoine il a une valeur économique positive
pour l’entité.
L’actif du bilan est classé en actif non courants et un actif courants.

 L’actif non courants : Se sont :


 Des éléments déstinés à être utilisés d’une maniére continue par les besoins des
activités de l’entité telles que les immobilisations corporelles ou incorporelles.
 Des éléments détenus à des fins de placement à moyen et à long terme qui ne sont
pas déstinés à être réalisés dans les douze mois à compter de la date de clôture.
 L’actif courants : Se sont :
 Des éléments que l’entité s’attend à pouvoir réaliser, vendre ou consommer, dans
le cadre du cycle d’exploitation normal.
 Des éléments détenus essentiellement à des fins de transactions par une durée
courte.
 Des liquidités ou quasi, liquidités dont l’utilisation n’est pas soumise à des
restrictions.
b- Le passif :
« Les passifs sont constitués des obligations actuelles de l’entité résultant d’événements
passés et dont l’extinction devrait se traduire pour l’entité par une sortie de ressources
représentatives d’avantage économique ».
Un passif est un élément identifiable du patrimoine, il a une valeur économique négative
pour l’entité, c’est-à-dire une obligation de l’entité à l’égard d’un tiers, dont il est probable
qu’elle provoquera une sortie de ressources au bénéfice de ce tiers.
Comme l’actif, le passif est classé en passif non courants et passif courants.
 Le passif courant : Est un passif
 Que l’entité doit régler dans le cadre du cycle normal d’exploitation.
 Il doit être payé dans les douzes mois (12)qui suivent la date de clôture.
 Le passif non courants :
Comprend tous les éléments de passif qui ne constituent pas des passifs courants.

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Le tracé d’un bilan :
Bilan au…………………….
Actif Passif
Actif non courants : Capitaux propres
- Immobilisations incorporelles - Capital
- Immobilisations corporelles - Réserves
- Immobilisation financières - Résultats
Actif courant : Passif non courant
- Stocks et en cours - Emprunts et dettes fianciéres
- Créances et emplois assimilés Passif courants :
 Clients Fournisseurs et comptes rattachés
 Impôts Autres dettes
 Autres Trésorerie passive
- Disponibilités et assimiliés
Total de l’actif Total du passif
Actif de l’entreprise = Capitaux propres + Le passif
Les capitaux propres = Actif – Passif
Remarque :
Les capitaux propres de l’entité ne font pas partie du passif, ils sont portés au passif pour
obtenir un équilibre dans le bilan
Actif = Passif.
Exemple 01 :
Une entité possède un capital de 2 000 000 DA, elle possède un terrain évalué 60 000
DA, des bâtiments valant 845 000 DA, un matériel de transport estimé à 355 000 DA, elle
a en stocks pour 215 500 DA de marchandises et en banque 74 500 DA, les espèces en
caisse s’élèvent à 18 500 DA, les créances clients se montant à 24 200 DA, les dettes
fournisseurs 92 700 DA, avoir en CCP 500 000 DA.
Les chiffres sont en millions de DA.
Le bilan se présente comme suit :
Bilan au……………….
Actif Passif
Actifs non courants Capitaux propres
- Immobilisation corporelles - Capital 2 000 000
 Terrains 60 000
 Bâtiments 845 000
 Matériel de
transport 355 000 Passif non courant

Actifs courants
- Stocks de Passif courant
marchandises 215 500 - Dettes fournisseurs
- Créances client 24 200 92 700
- Banque 74 500
- Caisse 18 500
- Ccp 500 000
Total 2 092 700 Total 2 092 700

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Exemple 02 :
Un commerçant décide de fonder une maison de commerce, il a investi la somme de
800 000 DA comme capital il les a déposé en banque, d’autre part il emprunte d’un ami la
somme de 200 000 DA qu’il dépose en banque cette dette est remboursable dans 2 ans.
Le bilan se présente comme suite :

Actif bilan initial au……… Passif


Libellés Montants Libellés montants

Actifs non Capitaux propres


courants Capital 800 000

Actifs courant Passifs non courants


Banque 1 000 000 Dettes emprunts 2 00 000
Passif courants

Total 1000 000 Total 1000 000


Ce commerçant effectue ensuite les opérations suivantes :
- Il achète un mobilier de bureau pour 75 000 DA.
- Il achète pour 360 000 DA de marchandises, il règle ces deux achats en espèces
qu’il retire de la banque.
Actif Passif
Libellés montants Libellés montants

Actifs non courants Capitaux propres


-immobilisations Capital 800 000
corporelles :
Mobiliers de bureau 75 000 Passifs non courants
Dettes
Actifs courant
marchandises 360 000 2 00 000
Banque 565 000

Total 1000 000 Total 1000 000


Remarque :
Chaque opération faite par l’entité, entraîne une modification au bilan.

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6- Variation des différents postes du bilan à la suite des opérations
effectuées :
Application :
A la date du 01/01/2010 un commerçant a engagé dans son commerce la somme de
2 000 000 DA, représentée par des espéces en caisse d’une somme de 250 000 DA et un
dépôt en banque pour le reste.
Exemple01 :
Le bilan initial se présente comme suit :
Actif bilan au 01/01/2010 passif
Libellés montants Libellés montants

Actifs non courants Capitaux propres


-Capital 2 000 000
Actifs courant
-Espèces en caisse 250 000
-Avoir en banque 1 750000

Total 2 000 000 Total 2 000 000


Exemple 02 :
le 15/01/2010, le commerçant a acheté un mobilier de bureau pour 84 500 DA, régle en
espèce le nouveau bilan se présente comme suit :
Actif bilan au 15/01/2010 Passif
Libellés Montants Libellés Montants

Actifs non courants Capitaux propres


-Mobilier de bureau 84 500 -Capital 2 000 000

Actifs courant
-Caisse 165 500
- Banque 1 750000
Total 2 000 000 Total 2 000 000
Exemple 03 :
Le 15/02/2010, il a acheté pour 428 000 DA de marchandises qu’il a réglé par chéque
bancaire.
Le nouveau bilan va se présenter comme suit :
Actif bilan au 15/02/2010 Passif
Libellés Montants Libellés Montants

Actifs non courant Capitaux propres


-Mobilier de bureau 84500 -Capital 2 000 000

Actifs courant 428 000


-Marchandises 165 500
-Caisse 1 322 000
- Banque
Total 2 000 000 Total 2 000 000

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Remarque : Chaque opération effectuée par l’entreprise, entraine une modification au bilan.

7- Notion de bénéfice :
Si le total de l’actif est supérieur à la somme du passif, ou bien total des produits est
supérieur au total des charges, le résultat est bénéficiaire.

8- Notion de perte :
Si le total de l’actif est inférieur à la somme du passif, ou bien total des produits est inférieur
au total des charges, on parle de déficit.

9- Notion de résultat net :


En fin d’exercice, l’activité d’une entité peut se traduire par un résultat bénéficiaire
(bénéfice), ou par un résultat déficitaire ( perte).
Le résultat d’un exercice peut être calculé par comparaison des capitaux propres au début
de l’exercice et celui de fin d’exercice, à condition qu’il n’y a pas eu d’apport nouveau ou de
retrait de fonds.
a- Détermination du résultat :
Exemple 01 :
Soit le bilan d’ouverture suivant :
Actif bilan au 1er janvier 2010 Passif
Libellés Montants Libellés Montants

Actifs non courant : Capitaux propres :


-Mobilier de bureau 60 000 -Capital 700 000
-Matériels industriels 54 000 Passif non courant
Actifs courant : Passif courants :
-Marchandises 200 000 -Dettes Fournisseur
-Créances clients 65000
76 000 de stocks de
- Avoir banque 350 000 services.
-Espèces caisse 25 000

Total 765 000 Total 765 000

A la fin d’exercice, l’inventaire donne les résultats suivants :


- Mobiliers de bureau : 75 000 DA.
- Matériels industriels : 62 000 DA.
- Marchandises en stocks : 214 000 DA.
- Créances clients : 85 000 DA.
- Avoir en banque : 320 000 DA.
- Espèces en caisse : 48 000 DA.
- Dettes fournisseurs de stocks : 26 000 DA.
Il n’y a eu ni apport, ni retrait effectués en cours d’exercice.
Le bilan au 31/12/2010 se présente comme suit :

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice « PROPRIETE CNFEPD » Page 18


Actif Passif
Libellés Montants Libellés Montants

Actifs non courant : Capitaux


-Mobilier de bureau 75 000 propres : 700 000
-Matériels industriels 62 000 -Capital 78 000
-Résultat
Actifs courant : bénéficiaire
-Marchandises 214 000
-Créances clients 85 000 Passif non
- Avoir banque 320 000 courant
-Espèces caisse 48 000
Passif courants : 26 000

Total 804 000 Total 804 000

Résultat = Capitaux de la 2eme période – Capitaux propres de la 1er


Périodes.
= 778 000 – 700 000 = 78 000 DA.

Exemple 02 :
Soit le bilan d’ouverture suivant :
Actif Bilan initial passif
Libellés Montants Libellés Montants

Actifs non Capitaux propres :


courants : -Capital 800 000
-Mobilier de bureau 34 000
-Matériels 56 000
industriels Passif non courant
-Emprunts 60 000
Actifs courants :
-Marchandises 190 000 Passif courants : 40 000
-Créances clients 116 000
- Avoir banque 420 000
-Espèces caisse 84 000

Total 900 000 Total 900 000

En fin du 1er semestre, l’inventaire donne les postes suivants :


- Mobilier de bureau : 38 000 DA.
- Matériels industriels : 62 000 DA.
- Marchandises : 145 000 DA.
- Créances clients : 105 000 DA.
- Avoir en banque : 403 000 DA.
- Espèces en caisse : 69 000 DA.
- Emprunts : 60 000 DA.
- Dettes fournisseurs de stocks : 43 000 DA.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice « PROPRIETE CNFEPD » Page 19


Actif le bilan de fin de semestre Passif
Libellés Montants Libellés Montants

Actifs non Capitaux propres :


courants : -Capital 800 000
-Mobilier de bureau 38 000 -Résultat (-81000)
-Matériels 62 000 déficitaire
industriels

Actifs courants : Passif non courant


-Marchandises 145 000 -Emprunts 60 000
-Créances clients 105 000
- Avoir banque 403 000 -Dettes 43 000
-Espèces caisse 69 000 fournisseurs de
stocks

Total 822 000 Total 822 000

Perte= Capitaux propres – Capitaux propres


= 719 000 - 800 000 = 81 000 DA.
Remarque :
Selon le SCF Algérien, le résultat de l’exercice doit apparaître au passif du bilan avec les
capitaux propres dans les deux cas ( bénéfice ou perte).

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice « PROPRIETE CNFEPD » Page 20


EXERCICES D’APPLICATION :

EXERCICE N°01 :

A la date du 01/01/2010 une entité possède :


- Un matériel industriel estimé à 110 000 DA
- Un matériel de transport ébalué à 100 000 DA
- Des terrains d’une valeur de 60 000 DA
- Elle a en Stock pour 70 000 DA de matières premières et 50 000 DA de produits finis
- Elle a en compte banque 28 000 DA
- Elle doit au fournisseur 56 000 DA
- Elle doit à la CAAR 45 000 DA
- Les clients lui doivent 92 000 DA
TAF : Etablir le bilan de cette entité à la date indiquée « les chiffres sont en millions de DA ».
SOLUTION D’EXERCICE N°01 :
Actif bilan au 01/01/2010 passif
Désignations Note n-1 N Désignation Note n-1 N
Actifs non capitaux propres :
courants : -Capital
-Terrains - - 60000 - - 400000
-Matériels - - 110000
industriel
-Matériel de - - 100000 Passif non courants :
transport

Actifs Passif courants :


courants : -Dettes FRS
-Matiére - - 70000 -Dettes CAAR
premiéres
-Produits finis - - 50000 - - 65000
- - 45000
-Banques - - 28000
-Clients - - 92000
Total 510000 Total 510000

EXERCICE N°02 :
Le 30/06/2010, un commerçant possède des terrains évalués à 250 000 DA, de
mobiliers de bureaux s’élévent à 92 200 DA, le matériel industriel se monte à 14 165 Da il a
en magasin pour 678 430 DA de marchandises et pour 3 564 DA de fournitures de bureau,
l’éspèce en caisse s’éléve à 41 263 DA et il a 68 705 DA déposé en compte courant à la
banque, les clients lui doivent 28 940 DA, il doit à ses fournisseurs 10 752 DA.
D’autre part, il a emprunté la somme de 100 000 DA de la banque.
Etablir le bilan à la date de 30/06/2010.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice « PROPRIETE CNFEPD » Page 21


SOLUTION D’EXERCICE N°02 :

Désignations Note n-1 N Désignation Not n-1 N


e
Actifs non capitaux
courants : propres :
-Terrains - - 250000 -Capital - - 1197000
-Mobilier de - - 92200
bureau
144650
-Matériel de - -
transport Passif non
courants :
Actifs -Emprunt - - 100000
courants : 678430 bancaire
-Marchandise - -
-Fournitures de 3564 Passif
bureau - - courants : - - 10752
-Caisse - - 41263
68705
-Banque - -
28940
-Clients - -
Total 1307752 Total 1307752

EXERCICE N°03 :

Le 1er janvier de l’année N, le bilan d’une entreprise s’établie avec les postes suivants :
- Fonds de commerce : 215 000 DA
- Mobilier de bureau : 94 600 DA
- Matériels industriels : 455 800 DA
- Matériel de transport : 238 500 DA
- Espèces en caisse : 54 342 DA
- Avoir en banque : 675 330 DA
- Avoir aux chèques postaux : 432 256 DA
- Marchandises en stocks : 326 768 DA
- Créances clients : 75 250 DA
- Réserves : 471 001 DA
- Dettes fournisseurs de stocks : 96 845 DA
Le 31 décembre de la même année, l’inventaire donne les résultats suivants :
- Fonds de commerce : 215 000 DA
- Mobilier de bureau : 110 700 DA
- Matériel industriel : 574 400 DA
- Matériel de transport : 295 700 DA
- Espèces en caisse : 72 400 DA
- Avoir en banque : 685 650 DA
- Avoir en chèques postaux : 415 654 DA
- Marchandises en stocks : 366 708 DA
- Créances clients : 84 320 DA
- Dettes fournisseurs de stocks : 84 265 DA
- Réserves : 471 001 DA.

Travail à faire : présenter les bilans au 1er janvier et au 31 décembre suivant, déterminer le
résultat de l’exercice

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SOLUTION D’EXERCICE N°03 :
1/ Actif Bilan au 1er janvier Passif
Libellés montants Libellés montants

Actifs non courants : Capitaux


-Fonds de commerce 215 000 propres : 2 000 000
-Mobilier de bureau 94 600 -Capital 471 001
-Matériels industriels 455 800 - Réserves
- Matériels de transport 238 500
Passif non
Actifs courants : courant
-Marchandises 326 768
- Avoir banque 675 330
-Espèces caisse 54 342 Passif courants : 96 845
-Avoir en ccp 432 256 -Dettes
-Créances clients 75 250 fournisseurs de
stocks
Total 2 567 846 Total 2 567 846

2/ Actif bilan au 31/12 Passif


Libellés montants Libellés montants

Actifs non courants : Capitaux


-Fonds de commerce 215 000 propres :
-Mobilier de bureau 110 700 -Capital 2 000 000
-Matériels industriels 574 400 - Réserves 471 001
- Matériels de transport 295 700 -Résultat 265 266

Actifs courants : Passif non


-Marchandises 366 708 courant
- Avoir banque 685 650
-Espèces caisse 72 400 Passif courants :
-Avoir en ccp 415 654 -Dettes
-Créances clients 84 320 fournisseurs de 84 265
stocks
Total 2 820 532 Total 2 820 532
Capitaux propres = 2 820 532 – 84 265 = 2 736 267
Résultat : 273 667 – 2 471 001 = 2 652

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EXERCICE N°04 :

Le bilan d’une entreprise se présente avec les postes suivants à la date du 01/01/2010
Actif Bilan au 01/01/2010 Passif
Libellés Montants Libellés Montants

Actifs non courants : Capitaux


-Fonds de commerce 700 000 propres : 1 250 000
-Matériels industriels 85 000 -Capital

Actifs courants :
-Marchandises 345 000 Passif non
- Banques 100 000 courant
- Caisse 98 000 Passif
courants : 78 000
-Dettes
Fournisseurs
de stocks
Total 1 328 000 Total 1 328 000

Les opérations suivantes sont effectuées :


- Acheté pour 42 000 DA de mobilier de bureau contre espèces ;
- Emprunte d’un ami la somme de 250 000DA et versé cette somme en compte à la
banque (rembouressable après deux ans) ;
- Acheté de la banque 28 000 DA et versé cette somme à un fournisseur ;
- Acheté pour 24 600 DA de marchandises à crédit.
Travail à faire : Etablir les bilans succéssif relatifs à ces opérations
- Fonds de commerce : 700 000 DA
- Matériels industriels : 85 000 + 13 000 = 98 000 DA
- Mobiliers de bureau : 42 000 DA
- Marchandises : 345 000 + 24 600 = 369 600 DA
- Banque : 100 000 – 28 000 + 250 000 = 322 000 DA
- Caisse : 98 000 – 42 000 – 13 000 = 43 000 DA
- Emprunt : 250 000 DA
- Capital : 1 250 000 DA

SOLUTION D’EXERCICE N°04 :


Actif Bilan au …. Passif
Libellés Montants Libellés Montants

Actifs non courants : Capitaux propres :


-Fonds de commerce 700 000 -Capital 1 250 000
-Matériels industriels 98 000
-Mobiliers de bureau 42 000
Passif non courant
Actifs courants : -Emprunt 250 000
-Marchandises 369 600
- Compte banques 322 000 Passif courants :
-Espèces en caisse 43 000 -Dettes 74 600
fournisseurs de
stocks
Total 1 574 600 Total 1 574 600

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice « PROPRIETE CNFEPD » Page 24


EXERCICE N°05 :
Au début de l’exercice N, le bilan d’une maison de commerce, s’établit avec les postes
suivants :
- Fonds de commerce 734 000 DA
- Terrains 408 000 DA
- Batiments 2.660.000 DA
- Equipements de bureau 95 265 DA
- Matériel industriel 1.785.400 DA
- Matériels de transport 1.485.000 DA
- Agencements et installations 76 430 DA
- Marchandises en stocks 720 650 DA
- Matiéres et fournitures en stocks 645 240 DA
- Produits finis 1.960.390 DA
- Espéces en caisse 75 670 DA
- Avoir en banque 1 974 800 DA
- Avoir au ccp 214 960 DA
- Créances clients 587 46 DA
- Dettes fournisseurs de stocks 94 860 DA
- Réserves 799 691 DA

Travail à faire :
1- Etablir le bilan au début de cet exercice.
A la fin de la même année, l’inventaire donne :
- Fonds de commerce 734 000 DA
- Terrains 410 000 DA
- Batiments 3 450 000 DA
- Equipement de bureau 109 740 DA
- Matériel industriel 2 394 600 DA
- Matériel de transport 1 749 000 DA
- Agencement et installations 79 654 DA
- Marchandises en stocks 695 270 DA
- Matéries et fournitures 834 680 DA
- Produits finis 1 644 780 DA
- Espéces en caisse 81 749 DA
- Avoir en banque 16 482 DA
- Avoir aux ccp 648 250 DA
- Créances clients 84 345 DA
- Dettes fournisseurs de stocks 116 800 DA
- Réserves 799 691 DA
*Sachant que le propriétaire de cette maison de commerce a retiré en éspéces chaque fin de
mois la somme de 6500 DA pour ses besoins personnels.
2- Etablir le bilan de fin d’exercice, en faisant apparaître le résultat de cette période.

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SOLUTION D’EXERICE N°05 :

Actif Bilan au ….. Passif


Libellés Montants Libellés Montants

Actifs non courants : Capitaux


-Fonds de commerce 734000 propres :
-Terrain 408000 -Capital 12000000
-Bâtiments 2660000 - Réserves 799691
-Equipement de bureau 95265
-Matériels industriels 1785400 Passif non
- Matériels de transport 1458000 courant
-Agencement et 76430
installation Passif courants :
-Dettes
Actifs courants : fournisseurs de 94860
-Marchandises 720650 stocks
-Matières et fournitures 645240
-Produits finis 1960390
- Compte banques 1974800
-Espèces en caisse 75670
-Avoir aux ccp 214960
-Créances clients 58746

Total 12894551 Total 12894551

Actif bilan fin de période Passif


Libellés Montants Libellés Montants

Actifs non courants : Capitaux


-Fonds de commerce 734000 propres :
-Terrain 408000 -Capital 12000000
-Bâtiments 3450000 - Réserves 799691
-Equipement de bureau 109740 - Compte de (-78000)
-Matériels industriels 2394600 l’exploitation
- Matériels de transport 1749000 -Résultat 1725813
-Agencement et 79654
installation Passif non
courant
Actifs courants :
-Marchandises en stock 695270 Passif courants :
-Matières et fournitures 834650 -dettes 116800
-Produits finis 1644780 fournisseurs de
- Compte banques 1648266 stocks
-Espèces en caisse 81749
-Avoie aux ccp 648250
-Créances clients 84345

Total 14564304 Total 14564304


Capitaux propres de fin de période = 14564304-116800
= 14447504
Résultat = 14 447 504 0- 12 799 691 = 1 647 813+ 6500 × 12 = 1725813 DA

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice « PROPRIETE CNFEPD » Page 26


LEÇON 02 : LES AMORTISSEMENTS ET LES PERTES DEVALEURS
OBJECTIF DE LA LEÇON : le stagiaire doit etre capable de calculer les
amortissements

PLAN DE LA LEÇON 02:

I- AMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES


1- Définition et utilité des amortissements.
2- Calcul et procédés d’amortissements.
3- Comptabilisation des amortissements.
4- La cession des immobilisations.

II- LES PERTES DE VALEUR DES IMMOBILISATIONS CORPORELLE ET


INCORPORELLES IAS 36
1- Définition des pertes de valeur des immobilisations.
2- Calcul des montants de dépréciation et sa comptabilisation.
3- Reprise d’une perte de valeur.
4- Modification du plan d’amortissement des immobilisations.

III- LA REEVALUATION DES IMMOBILISATIONS


1- Notion d’évaluation postérieure.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice « PROPRIETE CNFEPD » Page 27


I- AMORTISSEMENT DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES :
1- Définition et utilité des amortissements :
L’amortissement est définit comme la répartition systématique du montant amortissable d’un
actif sur sa durée d’utilité estimée, selon un plan d’amortissement et en tenant compte de la
valeur résiduelle probable à l’issue de cette durée.

La durée d’utilité d’un actif est déterminée à partir de différents facteurs :

- L’usage attendu de l’actif ;


- L’issue physique attendue de cet actif ;
- L’obsolescence technique ;
- Les limites juridiques ou similaires sur l’usage de cet actif.

La durée d’utilité d’une immobilisation peut être plus courte que sa vie économique, son
estimation est une affaire de jugement basé sur l’expérience de l’entreprise avec des actifs
similaires.

Remarque : L’amortissement constate la consommation des avantages économiques


attendus de l’actif détenu.

2- Calcul et procédés d’amortissement :


2.1- Définition des termes utilisés :
Valeur brute « VB » : C’est le coût d’acquisition ou le coût de production de
l’immobilisation.

Valeur résiduelle « VR » : Valeur nette de cession estimée en fin d’utilisation de


l’immobilisation.

La valeur résiduelle est retenue, si elle est significative, mesurable et si elle peut être
déterminée lors de l’entrée d’un bien dans le patrimoine de l’entreprise.

La base amortissable «BA» : Elle correspond au coût d’acquisition sous déduction de la


valeur résiduelle.

Base amortissable = valeur brute – valeur résiduelle.


Taux d’amortissement «T» c’est le taux qui est appliqué à la base amortissable ; il
détermine l’annuité d’amortissement taux = 100/N

La durée d’amortissement (N) : C’est la durée d’utilisation du bien amortissable : par


exemple :

- Le nombre d’années d’utilisations prévues


- Le nombre d’unités d’œuvre consommées « le nombre d’heures de fonctionnement d’une
machine, le nombre de KM parcourus ».

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice « PROPRIETE CNFEPD » Page 28


L’annuité d’amortissement « A » : C’est le montant de la dotation annuelle calculée et
comptabilisée en fin d’exercice.

Annuité = Base amortissable × le taux d’amortissement.

A = BA × T

La valeur nette comptable « VNC » : C’est la différence entre la valeur brute et le cumul
des amortissements.
VNC = VB - A

 La date d’amortissement, la date de prise en compte pour la 1 ere annuité est la date de la mise en service d’un
bien.

2.2- Procédés d’amortissements : «mode d’amortissement» :Le mode d’amortissement


d’un actif est le reflet de l’évolution de la consommation par l’entité des avantages
économiques de cet actif.

Le mode d’amortissement, la durée d’utilité et la valeur résiduelle, doivent être réexaminés périodiquement en
cas de modification importante du rythme attendu d’avantages économiques provenant de ces actifs.
Les prévisions et estimations antérieures sont modifiées pour refléter ce changement de rythme,

Lorsqu’un tel changement s’avère nécessaire, il est comptabilisé comme un changement


d’estimation comptable et la dotation aux amortissements de l’exercice et des exercices
futurs sont ajustés.

Les différents modes d’amortissement sont :

- L’amortissement linéaire constant ;


- L’amortissement dégressif ;
- L’amortissement progressif ;
- Le mode des unités de production.

a- L’amortissement linéaire : Il conduit à une charge constante sur la durée d’utilité de


l’actif, il est considéré comme amortissement de référence ou amortissement économique.

Exemple : l’entreprise SALIM fait l’acquisition d’un matériel industriel par un montant de
870 000 DA selon les conditions suivantes :

- Frais de mise en service : 30 000 DA


- Date d’acquisition : 30/12/N
- Date de mise en service : 20 Janvier /N+1
- Durée d’amortissement : 5 ans
- Valeur résiduelle est nulle.

Présenter le plan d’amortissement linéaire.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice « PROPRIETE CNFEPD » Page 29


Solution :

On commence l’amortissement à partir du 20/01/N+1

T = 100/N = 100/5 = 20%

Base amortissable= 870 000 + 30000 = 900 000 DA.

Annuité (1) = 900 000 × 20/100 × 11/12m = 165 000 DA ou

900 000 Pour N + 1 : 900 000 × 20/100 × 330/360j = 165 000 DA

Annuité n + 2 : 900 000 × 20/100 = 180 000 DA

Annuité n + 3 = 900 000 ×20/100 = 180 000 DA

Annuité n + 4 = 900 000 × 20/100 = 180 000 DA

Annuité n + 5 = 900 000 × 20/100 = 180 000 DA

Annuité n + 6 = 900 000 × 20/100 = 150 000 DA

Ou 900 000 × 0,20 × 30/360 + 1/12 = 150 000 DA

Remarque 1: La première et la dernière annuité doivent se compléter et constituer une


année entière.

Le plan d’amortissement linéaire se présente comme suit :

Années Base Annuités Amortissements V.N.C


amortissable cumulés
N+1 900 000 165 000 165 000 735 000
(11mois)
N+2 900 000 180 000 345 000 555 000
N+3 900 000 180 000 525 000 375 000
N+4 900 000 180 000 705 000 195 000
N+5 900 000 180 000 885 000 15 000
N+6 (1mois) 900 000 150 000 900 000 00

Remarque 2 : Prise en compte des dates de mise en service :

- Entre le 1er et le 15 d’un mois, ce mois est pris en compte dans la période considérée.
- Entre le 16 et 30 d’un mois, ce mois est exclu de la période considérée.

Exemple 01:

- Mise en service d’un véhicule le 15/02/2010, la période d’amortissement est 11 mois pour
l’exercice 2010 (le mois de février est pris en considération).
- Mise en service d’un véhicule, le 16/02/2012, la période est de 10 mois, pour l’exercice
2010, (le mois de février est exclu de la période).

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice « PROPRIETE CNFEPD » Page 30


Exemple 02: Sur l’amortissement linéaire :
L’entreprise « SALAMA » investit dans un matériel industriel dont les caractéristiques sont les
suivantes :
- Prix d’achat : 64 000 DA
- Réduction commerciale, 2%
- Frais d’installation et de mise en service, 2280 DA
- Date d’acquisition, 20 Mais N
- La durée d’utilisation est estimée à 5 ans
- La valeur résiduelle en fin de période est estimée à 8 000 DA

Etablir le plan d’amortissement constant.

Le coût d’acquisition = 64 000 – (64 000 ×2%) + 2 280 = 65 000

La base amortissable = 65 000 – 8 000 = 57 000 DA

Le taux d’amortissement = 5/100 = 20%

Années Base amortissable Annuités Amortissements VNC


cumulés
N+1 (9mois) 57 000 8 550 8 550 56 450
N+1 57 000 11 400 19 950 45 050
N+2 57 000 11 400 31 350 33 650
N+3 57 000 11 400 42 750 22 250
N+4 57 000 11 400 54 150 10 850
N+5 (3mois) 57 000 2 850 57 000 8 000

8 550 DA = 57 000 ×0,20 + 9/12 / 56 450 = 65 000 – 85 500

2 850 = 57 000 × 0,20 × 3/12

A- L’amortissement dégressif : Il conduit à une charge décroissante sur la durée d’utilité de


l’actif.

Selon ce procédé, les amortissements successifs sont calculés non pas sur la valeur brute,
mais sur la valeur nette comptable VNC.

Le taux d’amortissement dégressif est obtenu en multipliant le taux d’amortissement linéaire


par l’un des coefficients suivant :

- 1,5 pour les biens, dont la durée d’utilisation est 3 à 4 ans.


- 2 pour les biens, dont la durée d’utilisation est 5à 6 ans.
- 2,5 pour les liens, dont la durée d’utilisation ou supérieure à 6 ans.

Calcul du taux dégressif = taux constant x coefficient

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice « PROPRIETE CNFEPD » Page 31


Durée Coefficient
3 – 4ans 1,5
5 – 6 ans 2
Plus de 6ans 2,5

L’amortissement dégressif est un système réglementé (article 174-2 du code des impôts
directs).

Exemple N°1 :

Un véhicule acquis le 01/01/2010, par 800 000 DA durée d’utilisation 5 ans. Valeur
résiduelle nulle établir le plan d’amortissement.

Solution :

Le taux constant = 5/100 = 20%

Le taux dégressif = 20% × 2 = 40 % puisque la durée de vie est de 5ans.

1ère annuité = 800 000 × 40% + 320 000 DA


2ème annuité = (800 000 – 320 000) × 40 % = 192 000 DA
3ème annuité = 288 000 ×40% = 115 200

Pour éviter que le calcul des amortissements ne dure indéfiniment, les dernières annuités
doivent être calculées en faisant le quotient de la valeur nette comptable par le nombre
d’années d’amortissement restant à couvrir.

Nous avons recours à cette pratique dés que l’annuité dégressive d’amortissement devient
inférieure à celle calculée comme vu précédemment.

La 4ème année : la VNC = 288 000 – 115 200 + 172 800

L’annuité dégressive serait de 172800 × 40 % = 69120

Calculons le quotient de la VNC sur le nombre d’années restant à couvrir.


VNC
Nombre d’année =172 800/2 = 86 400 DA

69 120 86 400, alors les annuités d’amortissements de la 4 ème et la 5ème seraient de 86 400
chacun.

Le tableau d’amortissement se présente comme suit :

Années V.N.C Taux d’amortissement dégressif Annuités


2010 800 000 40% 320 000
2011 480 000 40% 192 000
2012 288 000 40% 115 200
2013 172 800 50% 86 400
2014 172 800 50% 86 400

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice « PROPRIETE CNFEPD » Page 32


Exemple N° 2 :

Acquisition d’une machine industrielle valant 85 000 DA le 02 Juillet 2010, durée d’utilisation
valeur résiduelle nulle.

Etablir le plan d’amortissement dégressif :

- Base amortissable : 85 000 DA


- Taux d’amortissement constant : 10/100 = 10%
- Taux d’amortissement dégressif : 10% ×2,5 = 25%

Le plan d’amortissement se présente comme suit :

Années Base amortissable Taux d’amort dégressif Annuités


VNC
2010 (6mois) 85 000 25% × 6/12 10625
2011 74 375 25% 18594
2012 55 781 25% 13 945
2013 41 836 25% 10 459
2014 31 377 25% 7844
2015 23 533 25% 5883
2016 17 650 17650/4 4412,5
2017 13 237,5 17650/4 4412,5
2018 88 25 17650/4 4412,5
2019 4412,5 17650/4 4412,5
2020 (6mois) 00 - -

Remarque : L’amortissement dégressif est un amortissement fiscal. Il offre un avantage fiscal à


l’entreprise, il permet une déduction plus importante des charges de dotations aux
amortissements les 1ères années.

B- L’amortissement progressif : Il conduit à une charge d’amortissement


croissante sur la durée d’utilité de l’actif.
Selon ce système, les annuités sont obtenues en multipliant, la base amortissable par une
fraction qui a comme numérateur le nombre d’années correspondant à la durée d’utilisation
déjà courue et comme dénominateur le rapport suivant :

n ×(n +1)

Annuité = Base amortissable × 2 × Durée d’utilisation…….


d’amortissement
n2 + n

Remarque : Ce genre d’amortissement est utilisé pour les immobilisations acquises par des
fonds d’emprunt et lorsque cet emprunt est remboursé par des annuités constantes.

Les remboursements d’emprunt effectués chaque année vont en croissant et la progression


dans le temps des annuités d’amortissement permet à l’entreprise de suivre le rythme de
remboursement des fonds empruntés.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice « PROPRIETE CNFEPD » Page 33


Exemple 1 : Acquisition d’une voiture avec des fonds d’emprunt remboursable par annuités
constantes, ce véhicule est acquis début Janvier 2010 au prix de 480 000 DA, durée
d’utilisation prévue 5 ans présenter le tableau d’amortissement progressif.

Années Base amortissable Fraction Taux Annuités progressives VNC


2010 480 000 1/15 32 000 448 000

2011 480 000 2/15 64 000 384 000

2012 480 000 3/15 96 000 288 000

2013 480 000 4/15 128 000 160 000

2014 480 000 5/15 160 000 00

Exemple 2 : Acquisition d’une machine industrielle par un montant de 90 000 DA, durée
d’utilisation 8 ans, valeur résiduelle en fin d’utilisation nulle, date d’acquisition 01/01/2010.
Présenter le tableau d’amortissement :

Annuités
Années Base amortissable Fractions Taux VNC
D’amorti
2010 90 000 1/36 2 500 87 500

2011 90 000 2/36 5 000 82 500

2012 90 000 3/36 7 500 75 000

2013 90 000 4/36 10 000 65 000

2014 90 000 5/36 12 500 52 500

2015 90 000 6/36 15 000 37 500

2016 90 000 7/36 17 500 20 000

2017 90 000 8/36 20 000 00

C- Le mode des unités de production : Il donne lieu à une charge d’amortissement basée sur
l’utilisation ou la production prévue de l’immobilisation.

Exemple 1 : Une machine acquise le 15 Avril N pour 57 000 DA, la durée d’utilisation est
estimée à 5 ans.

La charge d’amortissement justifié dépend du rythme de consommation, lié au nombre


d’heures machine effectué

Le potentiel heure de la machine est de 20 000 heure, l’utilisation prévoit les consommations
d’heures 15 00 h en N, 3000 h en N +1, 4000 heures en N + 2, 5000 heures en N + 3,6500
heures en N + 4.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice « PROPRIETE CNFEPD » Page 34


Etablir le tableau d’amortissement selon le mode des unités de production.

Solution :

- Annuité N : 57 000 × 1500/20 000 = 4 275 DA

- Annuité (N+1) : 57 000 × 3000/20 000 = 8 550 DA

- Annuité (N+2) : 57 000 × 4000/20 000 = 11 400 DA

- Annuité (N+3) : 57 000 × 5000/20 000 = 14 250 DA

- Annuité (N+4) : 57 000 × 6500/20 000 = 18 525 DA

Base Valeur Nette


Années Annuités
amortissable Comptable
N 57 000 4 275 52 725
N+1 57 000 8 550 44 175
N+2 57 000 11 400 32 775
N+3 57 000 14 250 18 525
N+4 57 000 18 525 00

Exemple 2 : Une ligne de fabrication acquise le 01/01/N pour 1 000 000 DA, son utilisation
suivra la courbe de la vie prévue du produit à savoir :

- L’année N : Production prévue : 3 000 produits ;


- L’année N + 1 : Production prévue : 6 000 produits ;
- L’année N + 2 : Production prévue : 5 000 produits ;
- L’année N + 3 : Production prévue : 5 000 produits ;
- L’année N + 4 : Production prévue : 1 000 produits ;

Total : 20 000 Produits

La valeur résiduelle peut être estimée à 150 000 DA, établir le tableau d’amortissement par
unités de production.

Solution :

Base amortissable : 1 000 000 – 150 000 = 850 000 DA ;

Calcul des annuités :

- A1 : 850 000 × 3 000/20 000 = 127 500 DA ;


- A2 : 850 000 × 6 000/20 000 = 255 000 DA ;
- A3 : 850 000 × 5 000/20 000 = 212 500 DA ;
- A4 : 850 000 × 5 000/20 000 = 212 500 DA ;
- A5 : 850 000 × 1 000/20 000 = 42 500 DA.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice « PROPRIETE CNFEPD » Page 35


Base Valeur Nette
Années Annuités
amortissable Comptable
N 850 000 127 500 872 500
N+ 1 850 000 255 000 617 500
N+ 2 850 000 212 500 405 000
N+ 3 850 000 212 500 192 500
N+ 4 850 000 42 500 150 000

VNC = Valeur Brute – Annuité.

Remarque n° 01 :
Lorsqu’une immobilisation est constituée d’éléments dissociables, en termes d’utilisation
(notamment leur durée), les différentes composantes doivent être comptabilisées
distinctement et faire l’objet de plans d’amortissements distincts.

Immobilisation constitué Devant être remplacés périodiquement


d’éléments Ayant des utilisations différentes
Procurant des avantages économiques propres, selon un rythme
différents.

Exemple :

Le 01/01/2010, l’entreprise SID investit dans une machine industrielle d’une valeur de
300 000 DA HT, dont la durée d’utilisation est de 10 ans, le Bloc-moteur dont le montant
s’élève au 2/3, du prix d’acquisition doit être changé après 5 ans d’utilisation.

Dans ce cas, la machine doit être comptabilisée avec le prix de 100 000 DA (300 000 × 1/3).

Par contre le bloc-moteur doit être comptabilisé à part et amorti sur 5 ans pour une valeur de
200 000 DA (300 000 DA × 2/3), ce qu’on appelle l’amortissement par composants.

Remarque n° 02 :
L’amortissement des immobilisations incorporelles.

Une entité doit apprécier si la durée d’utilité d’une immobilisation incorporelle est finie ou
indéterminée on distingue les immobilisations incorporelles à durée d’utilité finie « limitée »
et les immobilisations incorporelle à durée d’utilité indéterminée «illimitée».

- Concernant les immobilisations incorporelles à durée de vie indéfinie « indéterminée,


illimitée », il n’y a pas d’amortissement à pratiquer, mais il y a lieu de procéder à un test de
dépréciation annuel obligatoire qui pourra conduire à la constatation d’une perte de valeur ;

- Pour ce qui concerne les immobilisations incorporelles à durée de vie définie « limitée », il y
a lieu de pratiquer un amortissement sur la durée de vie, la durée d’utilisation retenue peut
être déterminée par rapport à un ensemble de facteurs tels que :

Le cycle de vie de l’actif, l’obsolescence, l’évolution de la demande, la concurrence, la durée


des protections juridiques.

Par définition, la valeur résiduelle d’une immobilisation incorporelle est réputée nulle, sauf si
un tiers s’est engagé à racheter l’actif à la fin de sa durée d’utilité.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice « PROPRIETE CNFEPD » Page 36


3- Comptabilisation des amortissements :
Du point de vue comptable, l’amortissement économique du bien doit être constaté comme :

- Charge : Consommation de l’avantage économique attendu de l’actif détenu (augmentation


du compte de charge : Débit 681 : Dotations aux amortissements, provisions et pertes de
valeur, actifs non courants) ;

- Diminution de la valeur de l’actif, par amortissement le SCF a prévu le compte 28 :


Amortissement des immobilisations.

La dotation annuelle de l’amortissement est comptabilisée en fin d’année comme suit :


D C/681 C C/681

Dotation Dotation
annuelle annuelle

Chaque élément d’immobilisation amortissable, a son compte d’amortissement


correspondant.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice « PROPRIETE CNFEPD » Page 37


Comptes d’immobilisations Comptes d’amortissements correspondants
C/20 : Immobilisations incorporelles C/280 : Amortissement des immobilisations incorporelles
- c/2803 : Amort.des frais de développement
- c/203 : Frais de développement mobilisables, immobilisables

- c/204 : Logiciels informatiques et assimilés. - c/2804 : Amortissement des logiciels informatiques et


assimilés ;
- c/205 : Concessions et droits similaires, brevets, - c/2805 : Amort, concessions et droits similaires,
licences, marques. brevets, licences, marques.
- c/207 : Ecart d’acquisition - c/2807 : Amortissement écart d’acquisition.
- c/208 : Autres immobilisations incorporelles - c/2808 : Amortissements autres immobilisations
incorporelles
- C/21 : Immobilisations corporelles - C/281 : Amortissement des immobilisations corporelles.

- c/212 : Agencements et aménagements de terrain - c/2812 : Amort, agencement et aménagement de


terrain.
- c/213 : constructions. - c/2813 : Amortissement, construction
- c/215 : Installations techniques, matériel et - c/2815 : Amortissement, installation techniques,
outillage industriels matériels et outillages industriels.
- c/218 : Autres immobilisations corporelles. - c/2818 : Amortissements, autres immobilisations
corporelles
- C/22 : Immobilisations en concession - C/282 : Amortissement des immobilisations mises en
concession

Exemple : Un équipement industriel acquis pour, 450 000 DA le 30/06/2010, sa durée


d’utilité est de 5 ans, sa valeur résiduelle est nulle en fin d’utilisation.

- Etablir le plan d’amortissement linéaire ;


- Enregistrer les dotations d’amortissement chaque fin d’année.

1- Le tableau d’amortissement : Taux d’amortissement

Annuités Amortissements Valeur Nette


Années Base amortissable
d’amortissement cumulés Comptable
2010
450 000 45 000 45 000 405 000
(6 mois)
2011 450 000 90 000 135 000 315 000
2012 450 000 90 000 225 000 225 000
2013 450 000 90 000 315 000 135 000
2014 450 000 90 000 405 000 45 000
2015
450 000 45 000 450 000 00
(6 mois)

2- L’enregistrement comptable :
681 31/12/2010 45000

2815 45000

Constatation de
l’amortissement
2010

La liaison comptable : Résultat-bilan

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 38


Exercice 2010 :
Actif du bilan D C/681 : Dot.aux.amort C
Postes Brut Amort Net
45 000
Matériel
et 45 000
450 000 405 000
outillages
industriels

Exercice 2011 :

681 31/12/2011 90 000

2815 90 000
Constatation de
l’amortissement
2011

Actif du bilan D C/681 C


Postes Brut Amort Net
90 000
Matériel
et 135 000
450 000 315 000
outillages
industriels

D C/2815 C

45 000 : 2010
90 000 : 2011

135 000

Exercice 2012 :
31/12/2012
681 90 000

2815 90 000

D C/681 C D C/2815 C

45 000 : 2010
90 000
90 000 : 2011
90 000 : 2012
225 000

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 39


Actif du bilan au 31/12/2012
Postes Brut Amort Net
Matériel et
450 000 225 000 225 000
Outillages industriels

- A la fin de l’exercice 2015, la situation du compte 2815, se présentera comme suit :

D 2815 C

45 000 : 2010
90 000 : 2011
90 000 : 2012
90 000 : 2013
SC : 450 000 90 000 : 2014
45 000 : 2015

450 000 450 000

- La présentation du compte 681 : Dotation aux amortissements n’est pas nécessaire,


puisque, le compte est soldé en fin d’exercice dans les comptes de résultat ;

- L’actif du bilan au 31/12/2015, se présentera comme suit :

Postes Brut Amort Net


Matériel et
450 000 450 000 00
Outillages industriels

Remarque : Pour les biens totalement amortis « V.N.C » est nulle :

- S’ils sont encore utilisés, ils sont maintenus au bilan avec un (01) Dinar symbolique dans la
colonne valeur nette comptable ;

- Si les biens sont mis au rélut les comptes sont soldés l’un par l’autre :

Date
2815 450 000

2154 450 000

4- La cession des immobilisations :


Une immobilisation corporelle ou incorporelle est éliminée du bilan au moment de sa sortie
de l’entité ou lorsque l’actif est hors d’usage de façon permanente et que l’entité n’attend
plus aucun avantage économique futur.

Les profits et les pertes provenant de la mise hors série ou de la sortie d’une immobilisation
corporelle, sont déterminés par différence entre les produits de sortie nets estimés et la
Valeur Comptable Nette de l’actif et sont comptabilisés en produits ou en charges
opérationnelles dans le compte de résultat.

Deux cas peuvent se présenter :

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 40


- Prix de cession > VNC ===> un produit à comptabiliser au crédit du 752/ plus value sur
sortie d’actif immobilisé non financiers.
- Prix de cession < VNC ===> une perte à comptabiliser au débit du compte 652/ moins
values sur sortie d’actif immobilisé non financiers.

L’écriture à passer est la suivante :

En cas de produits :
280 ou ××
281 Amortissement des ××
immobilisations corporelles
512 Banque ××
20 ou Immobilisation corporelles ××
21 Plus-values sur sorties ××
d’actifs
752 Immobilisés non financiers ××

En cas de perte :

280 Amortissement des immobilisations


ou corporelles
281
512 Banque
652 Moins-values sur sortis d’actifs
immobilisés non financiers

20 Immobilisation corporelles
ou21

Exemple 1 : Une machine industrielle amortie pour 106 000 DA, sa valeur brute est de
300 000 DA, prix de vente 150 000 DA encaissé par la banque.

VNC = 300 000 - 106 000 = 194 000

Le résultat de cession = 150 000 – 194 000 = - 44 000

2815 106 000


512 Banque 150 000
625 Déplacement, mission 44 000
et réception
2153 300 000

Exemple 2 : Le 18/06/N, un véhicule acquis pour 400 000. Le 01/01/N-2, amorti en linéaire
sur 5 ans, a été vendu par banque pour 200 000 DA.
Le compte 2818

80 000 : 31/12/n - 2
80 000 : 31/12/n - 1
SC : 200 000 40 000 : N

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 41


681 Dotations aux 40 000
amortissement
2818 40 000

2818 200 000


512 Banque 200 000
2184 400 000

Résultat :

Prix de cession – VNC = 200 000 - 200 000

Exemple 3 : Une autre immobilisation corporelle acquise le 15/02/n-1 pour 600 000 est
amortie sur 4 ans en linéaire a été vendu le 18/06/N pour 200 000 DA à crédit.

Résultat : Prix de cession – VNC = 200 000 – 200 000

Exemple 04 : Une autre immobilisation corporelle acquise le 15/02/n-1 pour 600 000 est
amortie sur 4 ans 200 000 DA à crédit.
31/12/N
681 Dotations aux 75 000
amortissements
2818 75 000

Le compte 2818 au 31/12/N, se présente comme suit :

D C/2818 C

137 500 : n-1


75 000 : n
SC : 212 500

VNC = 600 000 – 212 500 + 387 500 DA

Résultat : 200 000 – 387 500 = - 187 500


31/12/N

2818 Créances sur cessation 212 500


d’immobilisation
462 200 000
652 Moins-values sur sortis d’actifs 187 500
immobilisés non financiers
218 Autres immobilisations 600 000
corporelles

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II- LES PERTES DE VALEUR DES IMMOBILISATIONS
CORPORELLES ET INCORPORELLES IAS 36 :
1- Définition des pertes de valeur des immobilisations :
Par application de la notion de juste valeur l’entreprise doit à chaque inventaire apprécier
s’il existe un indice de perte de valeur significatif.

En cas d’apparition d’indice de valeur « interne ou externe » l’entreprise doit faire un test de
dépréciation d’un actif et la constatation que sa valeur recouvrable est devenue inférieur à sa
valeur nette comptable elle conduit soit à une dotation pour dépréciation, soit à une reprise
principe, un bien corporel ou incorporelle immobilisée, même amortissable, doit faire l’objet
d’une dotation aux dépréciations lors du constat d’une dépréciation.

Les indices externes ou internes à l’origine du constat d’une dépréciation sont les suivants :

- Pertes de valeur du marché


- Changement dans l’environnement, dans les modes d’utilisation
- Performances d’un bien inférieur aux prévisions

2- Calcul des montants de dépréciation et sa comptabilisation :


Si la valeur recouvrable d’un bien devient inférieur à sa valeur nette comptable, alors il y’a
une dépréciation et comptabilisation de la dotation :

681 31/12/N XX

292 XX

- La valeur nette comptable d’un actif correspond à sa valeur brute diminuée des
amortissements annulés et de la dépréciation.
- Valeur de marché « prix de vente net » : Montant qui peut être obtenu pour la vente d’un
titre de placement sur un marché actif ou montant à payer pour son acquisition.
- Valeur de réalisation : Montant de trésorerie qui pourrait être obtenu actuellement en
vendant l’actif lors d’une sortie volontaire
- Valeur d’utilité, valeur actualisée des flux de trésorerie futurs estimés attendus de
l’utilisation continue d’un actif et de sa sortie à la fin de sa durée d’utilité
- Valeur recouvrable : la valeur la plus élevée entre le prix de vente net d’un actif et sa
valeur d’utilité

Valeur recouvrable Valeur nette comptable Depreciation

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Exemple 01 :
Le 01 Janvier N, l’entreprise « SEGRAM », vient d’acquérir un équipement de production pour
un coût de 150 000 DA avec une durée d’utilité de 4 ans, cet équipement permettra à
l’entreprise de réaliser, les flux de trésorerie selon l’ordre suivant : 50 000 DA en N, 60 000
DA en N+1, 45 000 DA en N+2, 53 000 DA en N+3, le taux d’actualisation est fixé à 9%.

Travail à faire :
1- Calculer la valeur nette comptable au 31/12/N
2- Déterminer la valeur d’utilité au 31/12/N

Solution :

1. Au 31/12/N la dotation d’amortissement= 150 000 DA × 100/4 = 37 500 DA


Alors la valeur nette comptable au 31/12/N=150 000 DA-37 500 DA = 112 500 DA.

2. La valeur d’utilité au 31/12/N

= 60 000 (1,09)-1 + 45 000 (1,09) -2 + 53 000 (1,09)-3


= 55 045,87 + 37 875 ,59 + 40 925,72 = 133 847,18 DA

Remarque :

Il est à noter que le calcul de la valeur d’utilité doit tenir compte les flux de trésorerie
estimés actualisés des exercices par lesquels l’entreprise compte utiliser l’immobilisation « la
durée d’utilité restante, c’est la raison par laquelle l’exercice N n’a pas été prix en
considération.

Exemple 02 :

- Le 1er Janvier N, l’entreprise « ECT »a acquis un camion pour un montant de 3 800 000 DA, il
sera amortie sur la base d’une durée d’utilité de 5 ans, selon le mode linéaire.
- Suite à la réception d’un indice de perte de valeur et pour le calcul de la valeur
recouvrable, les informations suivantes ont été fournies. Les flux de trésorerie futurs
estimés par l’entreprise des exercices futurs :

Années N N+1 N+2 N+3 N+4


Recettes 1 500 000 1 250 000 800 000 600 000 550 000
Dépenses 250 000 300 000 390 000 370 000 310 000

- Le taux d’actualisation est de 7%


- Le prix de cession « valeur résiduelle » au 31/12/N+4 est nul
- Le prix de cession au 31/12/N : 3 000 000 DA
- Les coûts de sortie 50 000 DA

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Travail à faire :

1- Calculer les flux de trésorerie prévisionnels


2- Calculer la valeur nette comptable au 31/12/N
3- Calculer la valeur nette de cession au 31/12/N
4- Calculer la valeur d’utilité au 31/12/N
5- Calculer la valeur recouvrable au 31/12/N
6- Calculer le montant de la perte de valeur au 31/12/N
7- Passer les écritures comptables au 31/12/N
Solution :

1- Les flux de trésorerie prévisionnels = les recettes prévisionnels – les dépenses prévisionnels

Années N N+1 N+2 N+3 N+4


Recettes 1 500 000 1 250 000 800 000 600 000 550 000
Dépenses 250 000 300 000 390 000 370 000 310 000
Le flux de
trésorerie 1 250 000 950 000 410 000 230 000 240 000

2- La valeur nette comptable Au 31/12/N :

La dotation d’amortissement = 3800 000 /5 = 760 000

VNC= 3800 000 – 760 000 = 3 040 000 DA

3- La valeur nette de cession au 31/12/N :


Le prix de cession – le coût de cession = 3 000 000 – 50 000 = 2 950 000 DA
Du moment que la valeur nette de cession est inférieure à la valeur nette comptable, il est
nécessaire de déterminer la valeur d’utilité pour vérifier si l’immobilisation a subit une réelle
perte de valeur

4- La valeur d’utilité = ∑ flux de trésorerie actualisée + prix de cession en fin d’utilisation


actualisée.

= 950 000 (1,07)-1 + 410 000 (1,07)-2 + 230 000 (1,07) -3 + 240 000 (1,07)-4
= 887 850.46 + 358 109.87 + 187 748.51 + 183 094.85
= 1 616 803.69 DA
Remarque :

Les flux de trésorerie de la première année (1 250 000) n’ont pas été pris en compte pour le
calcul de la valeur d’utilité, car le calcul de la valeur recouvrable est effectué à la date du
clôture N « 31/12/N » et ce après écoulement d’une année d’utilité.

5- La valeur recouvrable, c’est la valeur la plus élevée entre la valeur nette de cession,
2 950 000 DA et la valeur d’utilité 1 616 803.69 alors la valeur recouvrable = 2950 000 DA

6- Le montant de la perte de valeur

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- La valeur nette comptable = 3 040 000 DA
- La valeur recouvrable = 2 950 000 DA

Il est constaté que la valeur recouvrable est ou dessous de la valeur nette comptable qui
signifie que le camion enregistreé une perte de valeur, de ce fait il faut enregistrer une perte
de valeur qui est égale à 3 040 000 – 2 950 000 = 90 000 DA.

Les écritures comptables à passer au 31/12/N sont :

31/12/N
681 Dotation aux amortissements 760 000
actifs non courant

2818 Amortissements autres 760 000


immobilisations
//

681 Dotation aux amortissements 90 000


actifs non courant
Pertes de valeur sur autres
2918 immobilisations corporelles 90 000

3- Reprise d’une perte de valeur :

Une fois, la perte de valeur est constatée, l’entreprise sera dans l’obligation de recherche à
chaque date de clôture l’existence d’un indice de reprise des pertes de valeur, dans une
situation pareille, l’entité doit estimer la valeur recouvrable, et en cas de reprise le
traitement comptable est le suivant :

31/12/N
29 XX

781 Reprise sur perte de valeur XX


actifs non courant

Exemple 01 :

Un matériel industriel mise en service le 01/01/N pour une valeur de 80 000 DA, sa valeur
résiduelle à la fin de période d’utilisation 4 ans est nulle.

Les valeurs de cession et les valeurs d’utilité sont évalués comme suit :

Années 31/12/N 31/12/N+1 31/12/N+2 31/12/N+3


Valeur
Prix de cession net 59 000 32 000 180 000 00
Valeur d’utilité 60 000 31 000 22 000 00

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Travail à faire :

1- Etablir le tableau d’amortissements linéaire


2- Analyser pour chacune des années les amortissements et les dépréciations à constater et
présenter les écritures correspondants
3- Présenter un tableau de synthèse des valeurs brutes

Solution :

1. Le tableau d’amortissements linéaire :

Années Base Annuités prévues Cumul des V.N.C


amortissable amortissements
N 80 000 20 000 20 000 60 000
N+1 80 000 20 000 40 000 40 000
N+2 80 000 20 000 60 000 20 000
N+3 80 000 20 000 80 000 00

Taux d’amortissement linéaire = 4/100 = 25%

4- L’analyse des amortissements et les dépréciations :

L’année N :

- Le prix de cession net = 59 000 DA la valeur recouvrable


- La valeur d’utilité = 60 000 DA 60 000 DA
- La VNC au 31/12/N= 60 000 DA

Pas de dépréciation, l’écriture à passer

31/12/N
681 20 000

2815 Dotation d’amortissement 20 000


de l’année N

L’année N+1 :

- Le prix de cession net = 32 000 DA la valeur Recouvrable 32 000


- La valeur d’utilité= 31 000 DA
- VNC au 31/12/N+1 = 80 000 – 40 000 = 40 000 DA
- Dépréciation = 40 000 – 32 000 = 8 000 DA
- La nouvel VNC = 32 000 DA

Le tableau d’amortissement va se présenter comme suit au 31/12/N+1

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Années Base Annuités Perte de Cumul des V.N.C
amortissable prévues valeur amortissements
N 80 000 20 000 - 20 000 60 000
N+1 80 000 20 000 8000 48 000 32 000
N+2 32 000 16 000 - 16 000 16 000
N+3 16 000 16 000 - 16 000 00

L’écriture à passer au 31/12/N+1

31/12/N+1
681 20 000

2815 20 000
Dotation d’amortissement

681 8000
8000
2915 Constatation de la
dépréciation

L’année N+2 :

- Le prix de cession net = 18000 DA la valeur


Recouvrable 22 000
- La valeur d’utilité= 22 000 DA
- VNC au 31/12/N+2 = 16 000 DA
- La reprise de la perte de valeur= 22 000 – 16 000 = 6000 DA

- L’écriture à passer au 31/12/N+2

31/12/N+2
681 16 000

2815 16 000
Dotation d’amortissement
de l’année N+2

2915 6 000
781 Reprise sur perte de 6 000
valeur

Au 31/12/N+2 : la nouvelle VNC à amorti = 16 000 + 6 000 = 22 000

Au 31/12/N+2, le tableau d’amortissement va se présenter comme suit :

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Années Base Annuités Perte de valeur Cumul des Reprise V.N.C
amortiss prévues amortissements
able
N 80 000 20 000 - 20 000 - 60 000
N+1 80 000 20 000 8000 48 000 -. 32 000
N+2 32 000 16 000 - 16 000 6000 16 000
N+3 22 000 22000 - 22 000 - 00

5- Le tableau de synthèse :

Compte Intitulé N N+1 N+2 N+3


215 Matériels industriel 80 000 80 000 80 000 80 000
681 Dotation à l’amortissement 20 000 2000 16 000 22 000
681 Perte de valeur - 8000 - -
781 Reprise sur perte de valeur - - 6000 -
Total des amortissements et pertes de 20 000 48 000 58 000 80 000
valeur
Valeur nette comptable 60 000 32 000 22 000 00

6- Modification du plan d’amortissement des immobilisations :

Le plan d’amortissement est élaboré à la date du mise en service de l’immobilisation par


l’entité, toute modification significatives de l’utilisation prévue par exemple : durée ou
rythme de consommation des avantages économiques attendus de l’actif, mode
d’amortissement, valeur résiduelle, entraine une révision de son plan d’amortissement.

Lorsqu’un tel changement s’avère nécessaire, il est comptabilisé comme un changement


d’estimations comptable et la dotation aux amortissements de l’exercice et des exercices
futurs est ajustée «article 121-8 du JO N°19 du 28 Rabie El Aouel 1430 25 Mars 2009 ».

III- LA REEVALUATION DES IMMOBILISATIONS :


1- Notion d’évaluation postérieure :
Après la comptabilisation initiale des immobilisations en tant qu’actif, l’entité doit choisir au
31/12/de chaque année la méthode d’évaluation parmi les deux traitements comptables
suivants :

1.1- le traitement de référence : « modèle de coût » : Après sa comptabilisation


initiale en tant qu’actif, une immobilisation corporelle ou incorporelle doit être
comptabilisée à son coût diminué du cumul des amortissements et du cumul des pertes de
valeur.

1.2- le traitement autorisé :Le modèle de la réévaluation indique qu’une immobilisation


corporelle ou incorporelle devra être comptabilisée à sa juste valeur à la date de
réévaluation diminuée du cumul des amortissements et le cumul des pertes de valeur.

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Les réévaluations doivent être effectuées avec une régularité suffisante parce que la valeur
comptable de l’immobilisation concernée ne diffère pas de façon significative de celle qui
aurait été déterminée en utilisant la juste valeur à la date de clôture, il n’est pas
indispensable de réévaluer tous les ans si les fluctuations ne sont pas importantes deux
méthodes sont utilisées pour déterminer la valeur de réévaluation.

Pour les terrains et les constructions, la juste valeur est déterminée sur la base d’une
estimation effectuée par des évaluateurs professionnels qualifiés.
La juste valeur de marché, en l’absence d’indications sur leur valeur de marché, elles sont
évaluées à leur coût de remplacement net d’amortissement après réévaluation, les montants
amortissables sont déterminés sur la base des montants réévalués.

L’impact de la réévaluation sur le cumul des amortissements à la date de réévaluation est


traité de l’une des manières suivantes :

a- Ajusté proportionnellement le cumul des amortissements à la modification de la valeur


brute comptable de l’actif, de sorte que la valeur comptable de cet actif à l’issue de la
réévaluation soit égal au montant réévalué.

L’utilisation de cette méthode est faite lorsqu’un actif est réévalué par rapport à un indice
appliqué à son coût de remplacement net d’amortissement, cette réévaluation donnera
l’imputation comptable suivante :

31/12

2XX Immobilisation

105 Ecart de réévaluation


28XX Amortissement des
immobilisations

b- Une deuxième méthode qui prendra directement la valeur nette de l’actif après annulation
des soldes des dotations aux amortissements dans le but de redémarrer à zéro.

L’augmentation doit être créditée directement en capitaux propres sans la rubrique écarts de
réévaluation, lorsque la valeur comptable d’un actif est augmentée à la suite d’une
réévaluation, cette méthode est souvent utilisée pour des constructions.
On passe l’écriture suivante :

28… Amortissements des immobilisations XX


Immobilisations XX
2……
annulation des amortissements constatés
antérieurement

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2….. Immobilisations

105 Ecart de réévaluation

Toute fois, une réévaluation positive doit être comptabilisée en résultat dans la mesure où
elle compense une réévaluation négative du même actif, précédemment comptabilisée en
résultat.

 En N-1 : réévaluation négative

681 Perte de valeur actif non courant XX

29 Perte de valeur sur immobilisations XX

 En N : réévaluation positive

29 Perte de valeur sur immobilisations XX

781 Reprise d’exploitation sur perte de valeur XX

Exemple 1 :

Au 31/12/N, une société a réévalué l’ensemble de ces immobilisations parmi celles-ci, un


ensemble immobilier acquit le 01/01/N- 9 pour 950 000 DA, dont 200.000 DA pour le terrain.

La durée d’amortissement est de 25 ans par la construction.

La valeur d’utilité est fixée à 700 000 DA dont 220 000 DA pour le terrain.

Le montant des amortissements est ajusté proportionnellement à la modification de la valeur


comptable de la construction.

Travail à faire :

1- Présenter l’analyse de cette opération sur un tableau en faisant apparaitre l’écart de


réévaluation.
2- Enregistrer l’opération de réévaluation au journal.

Solution :

(1) → Le coût d’acquisition de la construction = 950 000 – 200 0000 = 750 000 DA
→ Le cumul des amortissements : 750 000/ 25 × 10 = 300 000 DA
→ VNC = 750 000 – 300 000 = 450 000 DA
→ La valeur d’utilité de la construction = 700 000 – 220 000 = 480 0000 au 31/12/N

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Valeur Amorts, VNC Valeur Ecart
brute cumulés d’utilité
- Terrain 200 000 - 200 000 220 000 + 20 000
- Constructions 750 000 300 000 450 000 480 000 + 30 000
Totaux 950 000 300 000 650 000 700 000 + 50
000
En ce qui concerne les immobilisations amortissables lorsqu’une immobilisation est réévaluée,
sa valeur brute ainsi que le cumul des amortissements à la date de réévaluation sont ajustés,
proportionnellement sur la base d’un coefficient de réévaluation :

→ 750 000 → 450 000 DA


× 480 000 ⇒ × = 750 000 × 480 000 / 450 000
= 800 000 DA

L’immobilisation doit être débitée avec 800 000 – 750 000 = 50 000

→ 300 000 → 450 000 ⇒ × 300 000 × 480 000 / 450 000
× → 480 000 × = 320 000

Le compte d’amortissement doit être crédité avec


320 000 – 300 000 = 20 000 DA

L’écriture à passer est la suivante:


31/12/N

211 Terrains 20 000


213 Constructions 50 000
2813 Amortissements construction 20 000
105 Ecart de l’évaluation 50 000

A compter de l’année N+1, l’amortissement à comptabiliser chaque année sera de 480 000 /
15 = 32 000 DA au bien de 750 000 /25 = 30 000

(2) Supposons que le 31/12/N+1, une nouvelle analyse soit effectuée et que la valeur d’utilité
de l’ensemble immobilier soit 603 200 DA doit 200 000 DA pour le terrain le coefficient de
réévaluation par la construction.

La valeur réévaluée = 403 200 DA

Le cumul des amortissements : 320 000 + 32 000 = 352 000

La VNC = 800 000 - 352 000 = 448 000 DA

800 000 → 448 000

⇒ × = 800 000 × 403 200 / 448 000

× → 403 000

= 720 000 DA

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Le cumul des amortissements :

352 000 × 403 200 / 448 000 = 316 800

Valeur Amorts, VNC Valeur Ecart


brute cumulés d’utilité
Terrain 220 000 - - 200 000 - 20 000
Construction 800 000 352 000 448 000 403 200 - 44 800
Totaux 1020 000 352 000 668 000 603 200 - 64 800

En fait comme l’écart de réévaluation relatif à cet ensemble n’était que 50 000 DA, il faudra
comptabiliser une charge « perte de valeur » de 64 800 – 50 000 = 14 800 DA
L’écriture à passer est la suivante:

31/12/N+1

105 Ecart de réévaluation 50 000


2813 Amortissement construction 20 000
681 Dotation aux amortissements 14 800
211 Terrain 20 000
213 Construction 50 000
291 Perte de valeur sur 14 800
immobilisations
Perte de valeur de
construction selon inventaire

L’amortissement des constructions des exercices à venir sera de 403 200/14 = 28 800 DA

La différence est créditée dans les capitaux propres :

2XX immobilisations XX
XX
105 Ecart de réévaluation

Toute fois, une réévaluation négative doit être directement imputée en capitaux propres sans
la rubrique écart de réévaluation dans la mesure l’écart de réévaluation présente un solde
créditeur par ce même actif .

 N-1 : réévaluation positive

2XX immobilisations XX
XX
105 Ecart de réévaluation

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 N : réévaluation négative

105 Ecart de réévaluation XX


immobilisations XX
2XX
La différence impactera le résultat

681 Perte de valeur actif non XX


courant XX
29
Perte de valeur sur
immobilisations
REGLE GENERALE :

L’évaluation de la valeur d’un actif doit être suivie isolement de manière à comptabiliser les
évaluations futurs en fonction de l’évaluation antérieure. Pas de suivi en net pour une
catégorie d’actif.

Schéma général de la réévaluation :

Traitement de Traitement alternatif en fonction de la


référence situation antérieur
Valeur réévaluée > Impact en Impact en résultat à hauteur d’une
à la VNC capitaux propres réévaluation antérieur négative sur le même
« écart de actif.
réévaluation »
Valeur réévalue < Impact en résultat Impact en capitaux à hauteur de l’écart de
à la VNC réévaluation constaté antérieurement.
Traitement de Traitement alternatif en fonction de la
référence situation antérieur
Valeur réévaluée > C/ 2XX C/ 105……XX
à la VNC C/ 105 C/ 68
Avec la différence C/ 2XX…XX
C/ 29
XX à hauteur de l’écart de réévaluation
constaté antérieurement du même actif, s’il y
aura une différence elle sera traitée en
charges
Valeur réévalue < C/ 68….. C/29XX
à la VNC C/29 C/ 2
Avec la différence C/ 781

Exemple :

Le 02 Mai N, un bâtiment a été construit par les propres moyens de l’entreprise, lequel a été
réceptionné par un coût de 10800 000 DA d’une durée d’utilité estimée à 20 ans.

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Le 01 Juin N, un terrain a été acquit, pour 4100 000 DA
Le 31/12/N : La juste valeur du bâtiment a été estimée à 8550 000
Le 31/12/N+1, la juste valeur du terrain a été estimée à 5100 000 DA et du bâtiment à 10260
31/12/N+1
000 DA, l’entreprise a maintenue la même durée d’utilité.

Travail à faire :

 Enregistrer les écritures comptables sachant que l’entreprise gère ses immobilisations selon
la méthode de la juste valeur.

Solution :

Dotation
Années Montant aux VNC Valeur Perte de Reprise VNC
amortissable amort actuel valeur

N 10800 000 360 000 10440 000 8550 000 1890 000 - 8550
000
N+1 8550 000 442 241* 8107 759 10260 000 - 2152 10260
241 000
N+2 10260 000 559 636* 9700 364 - - - -

Durée restante au 31/12/N+1 : 19 ans + 4 mois = 19 × 12 + 4 mois

 (8550 000 / 232) × 12 = 232


 (10260 000 / 220) × 12 = 559 636 DA

01/Juin/N
213 Constructions 10800 000
232 Immobilisations corporelles en cours 10800 000

01/Juin/N
211 Terrains 4 100 000
404 Fournissseurs d’ommobilisations 4 100 000

31/12/N
681 Dotaions aux amortissements 360 000
Amortissements/ constrcution
2813 10800 000 /20 × 360 000

Dotation d’amort de l’année N

681 Pertes de valeur actif no courant 1890 000


2913 Pertes de valeur sur constructions
8550000 –10440 000 1890 000

31/12/N

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 55


211 Terrains 1000 000
105 Ecart de réévaluation 1000 000
51000000 –4100 000

31/12/N+1
681 Dotations aux amortissement 442 241
Amortissements constructions
2813 442 241
Pertes de valeur sur constructions
Reprise d’exploitation
2913 1792 241*
VNC avant constattation de la perte de
781 valeur. 1792 241
10440- ( 10800 000/20)
= 10440 000- 540 000
= 9900 000 DA.
VNC après constatation de la perte de
valeur
= 8.107- 759
Alors la reprise de perte de valeur
= 9900 000 – 8 107 759
= 1792.241

31/12/N+1
213 construction 360 000
105 ecart de réévaluation 360 000
2152 241 - 1792241

681 Dotation aux amortissement 540 000


ecart de réévaluation
105 Amortissements constructions 19 636
2813 9900 000 / 220 × 12 + 360 000 / 220 × 12 559 636

Remarque :

La norme IAS 36 dépréciation d’actif impose en cas de reprise sur perte de valeur, que
l’augmentation de la valeur comptable de l’actif ne doit pas dépasser la valeur comptable
nette d’amortissement qui aurait été déterminée si aucune perte de valeur n’avait été
comptabilisée par cet actif au cours des périodes antérieures.

La valeur nette d’amortissement « 9900 000 » est considérée comme la valeur recouvrable,
mais en cas d’application de la méthode de la réévaluation, l’écrit qui en résulte sera
comptabilisé dans la rubrique capitaux propres, de ce fait, le résultat est le même peu
importe le modèle choisi par l’entreprise.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 56


EXERCICES D’APPLICATION :
- Le 01 Janvier N, l’entreprise LAM spécialisée dans la vente des huiles a construit un bac de
stockage pour un coût de 6700.000 DA, la durée d’utilité est estimée à 25 ans, pour le calcul
des amortissements, l’entreprise utilise le mode linéaire.
- Le 31 Décembre N+2, suite à un indice de perte de valeur, la valeur recouvrable est estimée
à 5 060.000 DA.
- Le 31 Décembre N+4, et suite à la recherche des indices de reprise, la valeur recouvrable
s’établit à 6.600.000 DA.

Travail à faire :

Enregistrer les écritures du N à fin N+5, selon le modèle du coût historique et le modèle de la
juste valeur.

1. LE MODELE DU COUT HISTORIQUE :

Le tableau d’amortissement se présente comme suit :

Dotation
Années Montant aux VNC Valeur Perte de VNC après
amortissable amort recouvrable valeur perte de
valeur

N 6700.000 268. 000 643 2000 - - -

N+1 6700.000 268. 000 6164000 - - -

N+2 6700.000 268. 000 5896000 5060.000 836 000 5060. 000

N+3 5060.000 230. 000 4830 000 - - -

N+4 5060.000 230. 000 4600 000 6600 000 + 760.000 5360. 000

N+5 5360. 000 268. 000 5092 000 - - -

Remarque : pour atteindre l’historique, si l’entreprise n’a pas comptabilisé une perte de
valeur, normalement l’immobilisation se retrouve avec une valeur nette de
6700 000 – (6700 000 /25 × 5) = 5360 000 DA, qu’il ne faut pas la dépasser en cas de reprise
dans le modèle du coût historique.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 57


Les écritures comptables sont :

31/12/N
681 Dotaions aux amortissements actifs non 268 000
courants
Amortissement, installations techniques
2815 6700 000/25 268 000

31/12/N+1
681 Dotaions aux amortissements actifs non 268 000
courants
Amortissement, installations techniques
2815 6700 000/25 268 000

31/12/N+2
681 Dotaions aux amortissements actifs non 268 000
courants
Amortissement, installations techniques
2815 6700 000/25 268 000

31/12/N+2
681 Dotaions aux amortissements actifs non 836 000
courants
Pertes de valeur sur installations technique
2915 5060000 – (6700000/25 X3) – 6700 000 836 000

31/12/N+3
681 Dotaions aux amortissements actifs non 230 000
courants
Amortissements installations techniques
2815 5060000 / 22 230 0000

31/12/N+4
681 Dotaions aux amortissements actifs non 230 000
courants
Amortissement, installations techniques
2815 5060 000/22 230 000

31/12/N+4
2915 Pertes de valeur sur installations techniques 760 000
Reprises d’exploitation sur pertes de valeur
781 actifs non courant 760 000
(6700 000 - [6700 000 /25 × 5]) – 4600 000

31/12/N+5
681 Dotaions aux amortissements actifs non 268 000
courants
Amortissement, installations techniques
2815 5360 000/20 268 0

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 58


2. MODELE DE LA JUSTE VALEUR :
Le tableau d’amortissement se présente comme suit :

Dotation
Années Montant aux VNC Valeur Perte de VNC après
amortissable amort recouvrable valeur perte de
valeur

N 6700.000 268. 000 643 2000 - - -

N+1 6700.000 268. 000 616.4000 - - -

N+2 6700.000 268. 000 589.6000 5060.000 836 000 5060. 000

N+3 5060.000 230. 000 4830 000 - - -

N+4 5060.000 230. 000 4600 000 6600 000 2000.000 6600. 000

N+5 6600. 000 330. 000 6270. - - -


000

Les écritures comptables à passer :

681 268 000


2815 268 000
31/12/N+1

681 268 000


2815 268 000
31/12/N+2

268 000
268 000
31/12/N+2

681 836 000


2815 836 000
31/12/N+3
681 230 000
2815 230 000

681 230 000


2815 230 000

31/12/N+4

2915 760 000


781 760 000
31/12/N+4

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 59


31/12/N+4

215 Installations complexes 1240 000


105 Ecart de réévaluation 1240 000
(6600 000 –5360 000)

681 Ecart de réévaluation 268000


105 62000
2815 330 000 = 5360 000/20 + 330000
1240 000 / 20
= 268 000 + 62 000

Remarque :

Le modèle de la juste valeur est optionnel en cas d’augmentation la plus value est
enregistrée dans un compte d’écart de réévaluation lequel sera amorti sur la base de la durée
d’utilité restante, il à noter que l’écriture de l’augmentation de la valeur ne contient pas
l’impact impôt (voir le détail de la norme IAS 12 Impôts sur le résultat »

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 60


LEÇON N°03 : LA DEPRECIATION DES AUTRES ELEMENTS
D’ACTIF
Objectif de la leçon : le stagiaire doit etre capable de calculer la
depreciation des creances et des stocks

PLAN DE LA LEÇON :

INTRODUCTION

I- LA DEPRECIATION DES TITRES FINANCIERS

II- LA DEPRECIATION DES STOCKS

III- LA DEPRECIATION DES CREANCES CLIENTS

EXERCICES D’APPLICATION

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 61


INTRODUCTION :
La dépréciation des immobilisations corporelles ou incorporelles constate des pertes de valeur
de ces immobilisations résultant des indices de dépréciation apparus en fin d’années.

D’autres éléments d’actif (Immobilisations financières, stocks, créances et valeurs mobilières


de placement) peuvent à la clôture avoir une valeur inférieure à leur valeur d’entrée dans le
patrimoine de l’entreprise, cette perte de valeur doit être comptabilisée comme une
dépréciation.

Par ailleurs à la date de clôture, des événements déjà survenus ou en cours, sont susceptibles
d’occasionner une sortie de ressources (et dont un passif extrême) dont, l’échéance et le
montant ne peuvent tout fois être fixés de façon précise.

Exemple, des dépenses que l’entreprise risque d’avoir à supporter à plus ou moins longtemps
à la suite de litiges, ces passifs doivent être comptabilisés sous forme de provisions.

Enfin, les dotations aux dépréciations et aux provisions constituent des charges calculées non
décaissables mais contribuent à minimiser le résultat. L’entreprise réalise alors des
économies d’impôts (et donc de trésorerie) et des économies de distribution de bénéfices qui
peuvent servir de ressources d’autofinancements.

I- LA DEPRECIATION DES TITRES FINANCIERS :


A la clôture de l’exercice, il y a lieu de comparer la valeur d’entrée « Le coût d’acquisition » des
titres possédés avec leur valeur d’inventaire «Valeur actuelle » si la valeur actuelle est inférieure à
leur coût d’acquisition, il y a une moins value qui doit être constatée en comptabilité comme une
dépréciation.

Exemple :
L’état du porte-feuille titre de la société « SIM » se présente comme suit au 31/12/N :

< aux
Coût < aux
Titres Quantité moyen
d’acquisition moyen N
(n-1)
Titres de
participation
Action A…………… 450 285 DA 277 DA 270 DA
Action B……………. 300 303 DA 297 DA 330 DA
Titres
immobilisés
Action C…………… 150 289 DA 280 DA 275 DA
VMP
Action D…………… 60 360 DA 315 DA 330 DA
Obligations E 45 645 DA 612 DA Céder à
630 DA

Travail à faire :

1- Calculer les montants des dépréciations au 31/12/N-1 et au 31/12/N

2- Comptabiliser les réajustements nécessaires au 31/12/N-1 et au 31/12/N

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 62


SOLUTION :

1- Les montants des dépréciations au 31/12/N-1

Titres Valeur
Coût Valeur au
Ecart au Ecart
d’acquisition 31/12/N-1
31/12/N
Titres de
participation
Action A………… 128 250 124 650 -3600 121 500 -3150
Action B…………. 90 900 89 100 -1800 99 000 +9900
Titres
immobilisés -1350 41 250 -750
Action C………… 43 350 42 000
VMP
Action D………… 21 600 18 900 -2700 19 800 +900
Obligations E 29 025 27 540 -1485 28 350 +900

2- Les écritures comptabilisées au 31/12/N-1 :


31/12/N-1

686 Dotations aux amortissements, 3600


provisions et pertes de valeurs
éléments financiers.
2961 Pertes de valeurs sur 3600
participations
Actions A (285-277) ×450

1800
Dotations aux amortissements,
686 provisions et pertes de valeurs
éléments financiers.
2961 Pertes de valeurs sur 1800
participations
Actions B (303 - 297) ×300

686 Dotations aux amortissements, 1350


provisions et pertes de valeurs
2971 éléments financiers.
(289 – 280) ×150
Pertes de valeur sur titres
1350
immobilisés

Dotations aux amortissements,


685 provisions et pertes de valeurs 2700
actifs courants
5913 Pertes de valeurs sur VMP 2700
( 360 – 315) 60

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 63


685 Dotations aux amortissements, 1485
provisions et pertes de valeurs
5911 actifs courants 1485

3- Les éléments comptables au 31/12/N :

31/12/N
3150
686 Dotations aux amortissements,
provisions et pertes de valeurs
éléments financiers.
Augmentation de la perte de valeur
2961 3150
sur actions A (277 - 270) ×450
31/12/N
2961 Augmentation de la perte de valeur 1800
sur actions A
781 Reprise sur perte de valeur 1800
31/12/N

686 Dotations aux amortissements,


750
provisions et pertes de valeurs
éléments financiers.
2971 Pertes de valeur sur les actions C
(280 - 275) × 150 750

5913 Reprise financière sur pertes de 900


786 valeur
Diminution de la perte de valeur 900
(330 - 315) × 60

5916 Perte de valeur sur VMP 1485


Reprise sur perte de valeur
785 1485

512 Banque 28350


Pertes nettes sur actifs financiers 675
667
506 Obligations comptabilisation de 29025
la cession des obligations

II- LA DEPRECIATION DES STOCKS :


1- Définitions :

La norme IAS 2, a donné les définitions suivantes :

 Les stocks sont des actifs :

- Détenus pour être vendus dans le cours normal de l’activité ;

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 64


- En cours de production pour une telle vente, ou sous forme de matière première ou de
fourniture devant être consommées dans le processus de production ou de prestations de
service ;

- La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal de
l’activité diminué des coûts estimés par l’achèvement et des coûts estimés nécessaires
pour réaliser la vente ;

- Valeur nette de réalisation = Prix de vente estimé – Coûts attendus estimés pour
l’achèvement du bien – Frais commerciaux estimés ;

Exemple :

A la date de reporting, les frais restant pour terminer la fabrication d’un produit semi-finis,
qui se trouve dans les airs de stockage en attente d’une autre étape s’élevant à 1000 DA , les
frais de commercialisation sont estimés à 200, le prix de vente est estimé à 2800 DA

Travail à faire :

Calculer la valeur nette de réalisation.

Solution :

Valeur nette de réalisation = 2800 – 200 – 1000 = 1600 DA

2- Evaluation des stocks :

A- Evaluation initiale :

Les stocks sont comptabilisés avec leur coût historique qui peut être :

- Coût d’achat pour les marchandises, matières premières et fournitures et autres


approvisionnements ;
- Coût de production pour les produits et les encours ;

Le coût des stocks comprend tous :

- Les coûts d’acquisition ;


- Les coûts de transformation.

Autres coûts encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état ou ils se trouvent

Le coût d’acquisition comprend :

- Le prix d’achat y compris les droits de douanes et les taxes non récupérables ;
- Les frais de transport et de manutention ;
- Les autres couts directement attribuables à l’acquisition des marchandises, de matières
premières et des services ;

 Avec déduction des rabais, remises et autres éléments similaires.

NB : Si l’achat est effectué dans des conditions de règlement différé, l’entreprise doit
soustraire du prix d’achat la charge d’intérêt liée à la période de financement laquelle sera
calculée et comptabilisée lors du paiement.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 65


- Les coûts de transformation :

Les coûts de transformation comprend les coûts directement liés aux unités de production
tels que :

- La main d’œuvre directe ;

- Les frais généraux de production fixes et variables encourus pour transformer la matière
première en produits finis ;
- Les coûts d’emprunts peuvent être inclus dans le coût des stocks si l’actif est qualifié
d’éligible pour les produits liés, la norme donne deux options :

 La première consiste à une répartition cohérente et rationnelle entre les deux produits :
Le principal et le secondaire ;

 La deuxième option stipule que l’évaluation du produit secondaire est faite à sa valeur
nette de réalisation, cette option est applicable uniquement si le coût du produit lié
s’avère non significatif.

Exemple :

L’atelier de la production de l’entreprise SID a donné deux (02) produits l’un principal et
l’autre est lié, le coût global est de 560 000 DA

Le prix de vente du produit principal est de 554 400 DA et du produit lié : 61 600 DA.

Le prix de vente est considéré comme mesure fiable pour la détermination du coût de
production des deux produits au prorata de leurs prix de vente.

Travail à faire :

- Déterminer le coût de production du produit principal et du produit lié.

SOLUTION :

Le prix de vente global des deux produits =


554 400 + 61 600 = 616 000

Le prix de vente du produit principal = 554 400 / 616 000 = 90 %


Alors le prix de vente du produit lié = 61 600/ 616 000 = 10 %
Donc le pourcentage en termes de chiffre d’affaire pourra être utilisé comme clé de
répartition entre le produit principal et le produit lié pour la détermination de leurs coûts de
production.
Le coût de production du produit principal = 560 000 × 90 % = 504 000 DA
Le coût de la production du produit lié = 560 000 × 10 % = 56 000

Les autres coûts :

Les autres coûts comportent les coûts supportés pour amener les stocks à l’endroit et dans
l’état ou ils se trouvent sont exclus de la valorisation des stocks :

- Les montants anormaux des déchets de production ;

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 66


- Les couts de stockage à moins que ces coûts soient nécessaires au processus de production
préalablement à une nouvelle étape de production.

Les frais généraux qui ne contribuent pas à amener les stocks dans l’endroit et dans l’état où
ils se trouvent

- Les pertes de change liées à l’achat des stocks.


- Les frais de commercialisation.

Exemple :

- Une entreprise fabrique un produit P, en période normale, les quantités produites sont de
200 000 unités par an.
- Au 31/12/N, le stock est de 30 000 unités, les informations suivantes sont fournies pour la
détermination du coût de production en N.
- Quantités produites : (90 % de l’activité normale, soit 200 000 × 90 % = 180 000 unités).
- Consommations de matières premières 500 000 DA
- Main d’œuvre directe : 700 000 DA
- Autres frais variables de production, 190 000 DA
- Frais fixes de production : 800 000 DA
- Frais généraux : 600 000 DA

Travail à faire :

Déterminer le coût de production.

Solution :

Le coût de production = 500 000 + 700 000 + 190 000 + 800 000 × 90 % = 2 110 000 DA
Le coût unitaire = 2 110 000 / 180 000 = 11,72 DA
Les frais généraux sont exclus du coût de production.

B- Evaluation à la clôture :

A la date de clôture de l’exercice, les stocks doivent être évalués en fonction de leur destination au
plus bas du deux prix suivants :

- Le coût d’entrée ;

- La valeur nette de réalisation ; elle correspond au prix de vente estimé après déduction des coûts
d’achèvement estimés et les frais de commercialisation estimés.

Pour le stock et les produits finis c’est la valeur de marche qui servira de référence, ainsi, la norme ne
considère pas que la rotation lente des stocks comme origine de comptabilisation d’une perte de
valeur.

Exemple 1:

L’entreprise y a accepté une commande ferme pour un prix de 150 000 DA qui se réalisera sur une
période de 5 mois, la situation de cette commande à la clôture de l’exercice se présente comme suit :

- Les charges effectuées ;


- Matières premières consommées : 39 000 DA ;
- Main d’œuvre : 33 000 DA ;
- Les charges fixes : 19 000 DA ;
- Intérêts d’emprunts : 5 900 DA ;
- Quôte part des charges d’administration générale : 6 700 DA.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 67


Pour le besoin de la détermination de la valeur nette de réalisation concernant les charges à achever,
les informations suivantes ont été estimées :

- Matières premières consommées : 45 000 DA ;


- Les charges fixes : 6 000 DA ;
- Intérêts d’emprunt : 4 900 DA ;
- Quôte part des charges d’administration générale : 7 700 DA ;
- Frais de commercialisation : 8 000 DA.

Remarque :

L’actif à réaliser n’est pas qualifié d’actif éligible.


L’activité réelle de production correspond à 90 % de la capacité normale de production.

Travail à faire :

1- Déterminer le coût du stock à la clôture de l’exercice ;


2- Déterminer la valeur nette de réalisation ;
3- Quel est le traitement comptable.

Solution :

1- Le coût du stock à la clôture = Matières premières consommées+ Main d’œuvre + 90 % des charges
fixes.

39 000 + 33 000 + 19 000 × 90 % = 89 900 %

Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans le coût du produit finis car l’actif n’est pas qualifié
d’éligible dont la période de la production ne nécessite pas une longue période avant sa vente.

Les coûts d’administration générale sont exclus de la valorisation des stocks.

2- La valeur nette de réalisation = Prix de vente estimé (Dans cet exemple, c’est un prix ferme) - Frais
de commercialisation estimés - les coûts estimés attendus pour l’achèvement du bien.

= 150 000 - 8 000 - 4 500 - 21 000 - (6 000 × 90 %) = 70 600 DA

Il faut évaluer le stock au minimum entre sa valeur nette de réalisation et son coût à la date de
clôture.

La valeur nette de réalisation est inférieure au coût du stock donc il faut ramener ce dernier à la
valeur nette de réalisation en constatant à la clôture de l’exercice une perte de valeur sur stocks.

Le montant de la perte de valeur : 89100 - 70600 = 18500 DA

L’écriture comptable est la suivante :

31/12/N

685 Dotation aux amorti/ et pertes de 18 500


valeur actif courant.

395 Pertes de valeur sur stocks 18 500


de produits

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 68


Exemple 2:
La société SIM, présente l’état des stocks suivant :

Eléments Valeur Pertes de (n-1) Valeurs au 31/12/N


de stocks d’entrée Valeur
antérieurs
Matières premières 180 000 DA 20 % Perte de valeur 30 %
Marchandises 420 000 DA 45 000 Vendus en totalité à
500 000
Produits finis 230 000 DA 30 000 Perte de valeur 10 %

Travail à faire :

Comptabiliser les écritures de dépréciations des stocks au 31/12/N-1 et au 31/12/N.


31/12/N-1

685 Dotations aux amortissements, 36 000


provisions et pertes de valeur actifs
courant. 36 000
391 Pertes de valeur sur stocks
de matières premières
180 000 × 20 %

685 Dotations aux amortissements, 45 000


provisions et pertes de valeur actifs
390 courant. 45 000
Pertes de valeur sur stocks de
marchandises

685 Dotations aux amortissements, 30 000


provisions et pertes de valeur actifs
courant.
395 Pertes de valeur sur stocks de 30 000
produits
31/12/N
685 Dotations aux amortissements, 18 000
provisions et pertes de valeur actifs
courant.
391 Augmentation de la perte 18000
de valeur de [20 % à 30 %]
180 000 × 10 %

Client
411
Vente de M/SES 500 000
700 Facture de vente N° 500 000

390 Reprise d’exploitation sur perte de


45 000
valeur actif courant
785 45000
Annulation de la perte de valeur
395 7000
7000
785
Annulation de la perte de valeur
(230 000 × 10 %) – 30 000

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 69


III- LA DEPRECIATION DES CREANCES CLIENTS :
A la date d’inventaire, les entreprises doivent examiner les créances clients, en comparant leur
montant avec leur valeur probable de recouvrement, de manière à repérer celles que sont douteuses
ou litigieuses et celles qui sont irrécouvrables, dans le but de procéder aux régularisations
nécessaires.

Une créance est douteuse lorsque son recouvrement est incertain.

Une créance est litigieuse lorsqu’elle est contestée par le débiteur et que son recouvrement devient
de ce fait incertain.

Dans ces deux cas, il faut constater une perte de valeur sur comptes de tiers de la façon suivante :
31/12/N

685 Dotations aux amortissements, xx


provisions et pertes de valeur actifs
49 courant. xx
Pertes de valeur sur
comptes de tiers

Une créance client devient irrécouvrable lorsque le débiteur est insolvable, l’écriture comptable à
passer au 31/12/N est la suivante :
31/12/N

416 Clients douteux xx


411 Clients xx

654 Pertes aux créances irrécouvrables


416 Annulation de la
créance

EXEMPLE D’APPLICATION :

La société SIM, présente l’état de créances suivants :

Nom Montant Dépréciations Règlements Observations


des de la au courant (N)
clients créance 31/12/N-1
A 56 160 20% 23 900 Pour solde
B 34 980 15% 12 000 Perte à prévoir
80 % du solde
C 13 990 10% 6 000 Totalement
irrécouvrable
D 9 360 - - Règlement
espèce 70 % de
la créance

Travail à faire :

1- Enregistrer les écritures de régularisations au 31/12/N-1

2- Enregistrer les écritures de régularisations au 31/12/N

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 70


Solution :

1- Les écritures de régularisations au 31/12/N

31/12/N-1

685 Dotations aux amortissements, 17 878


provisions et pertes de valeur
actifs courant.

49 100 Pertes de valeur sur comptes de 11 232


tiers A « 56 160 × 20 % »
49 101 Pertes de valeur sur comptes de 5 247
tiers A « 56 160 × 20 % »
Client B « 34 980 × 15% »
49 102 Pertes de valeur sur comptes de 1 399
tiers A « 56 160 × 20 % »
Client C « 13 990 × 10 % »
Constatation de dépréciation au
31/12/N-1

2- Les écritures de régularisations au 31/12/N


31/12/N

654 Pertes sur créances irrécouvrables 32 260


41 600 Clients douteux A 32 260
(56 160 – 23 900)
Annulation du solde de la créance
//

49 100 Clients douteux A 11 232


Reprise d’exploitation sur perte 11232
785 de valeur actif courant.
Solde du compte débité

685 Dotation baux amort/provisions et 13137


pertes de valeur actif courants
49 101 Pertes de valeur sur clients B 13137
[« 34 980 – 12 000 » ×80 % - 5 247]
Augmentation de la perte de valeur
sur le client B

Pertes sur créances irrécouvrables


654 7 990
Clients douteux C
41 602 7 990
13 990 - 6 000
Faillite du client C

49 102 Perte de valeur sur client C 1 399


785 Reprise d’exploitation sur perte de 1399
valeur

685 Dotation de la perte de valeur 2808


49 603 Perte de valeur sur le client D 2808
9360 × 30 %

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 71


41 603 Clients douteux 9360
411 Virement de la créance au compte 9360
client douteux

Cas particulier : L’abandon de créances initiales

Caractère commercial :

Ce cas se produit, lorsqu’un fournisseur souhaite aider son client qui est en difficultés temporaires,
cette situation est dite : Abandon de créances qui permet d’éviter la liquidation du client et favoriser
ainsi la reprise des affaires entre les deux partenaires.

L’entreprise bénéficiaire adresse à celle qui consent l’abandon, une facture d’avoir à condition que
l’intérêt commercial soit justifié.

Exemple d’application :

La société SIM a vendu le 20/04/N des marchandises selon facture N° 79 pour 200 000 DA HT, TVA 19%
à l’entreprise SALIM.

Le 15/06/N, la société SIM abandonne sa créance sur l’entreprise SALIM qui lui adresse alors une
facture d’avoir N° 45, cet abandon est commercialement justifié.
La comptabilité du vendeur :
20/04/N

411 Clients 238000


700 Ventes de marchandises 200 000
44 571 Etat/TVA collectée 38 000
facture de vente N° 79

15/06/N
657 Charges exceptionnelle de gestion courante 200 000
44 566 TVA déductibles 38 000
411 Client 238 000
Facture d’avoir N° 45

La comptabilité de l’acheteur :

20/04/N
380 Marchandises stockées 200 000
44 566 Etat/TVA déductibles 38 000
401 Fournisseurs de stocks 238 000
Facture N° 79

15/06
401 Fournisseurs de stocks 238 000
757 Produits exceptionnelles de gestion courante 200 000
44 571 Etat /TVA collectée 38 000
Facture d’avoir N° 45

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 72


EXERCICES D’APPLICATION :

EXERCICE N°01 :

Le chef comptable de la société SIM, vous confie le dossier des créances douteuses pour l’exercice N-
1, N il vous demande au 31/12/N.

1- D’établir un tableau d’analyse des créances douteuses.


2- D’établir la TVA à récupérer sur des créances impayés taux de TVA 19 %.
3- D’enregistrer les régularisations nécessaires.

Annexe : Relevé des créances

Noms Provisions
Facture non
des existantes au Observations
réglées en TTC
clients 31/12/N-1
A 2432,44 400 Faillite
B 8372 - Règlement probable de 70 %
C 24329 20 445 Clôture de la liquidation pour insuffisance d’actif
D 930 - Promesse de règlement
E 650 - Promesse de règlement
F 598 511 Affaire en attente pas d’élément nouveau
G 7542 2000 Solde définitivement impayé
H 11 960 4000 Client condamné sur procés à payer la totalité de la
créance contestée.
M 1460 - Client parti sans laisser d’adresse, compte à soldes
N 2990 - Règlement probable de 60 %

Solution :

1- Analyse des créances douteuses au 31/12/N :

Noms Montant Dotation


Montant Provision
des hors au Reprise Observations
TTC existante
clients taxe 31/12/N
A 2432,44 2044,44 400 - 400 Perte de 2044,44
B 8372 7155,5 - 2147 - Dotation de dépréciation
C 24329 20 445 20 445 - 20 445 Perte de 20 445
D 930 795 - - - Pas de provisions
E 650 555,5 - - - Pas de provisions
F 598 511 511 - - Pas de provisions
G 7542 6338 2000 - 2000 Perte de 6338
H 11 960 10 222 4000 - 4000 Reprise de la dépréciation
M 1460 1227 - - - Perte de 1227
N 2990 2556 - 1022 - Dotation de dépréciation.

2- TVA à récupérer sur créances impayés au 31/12/N

Noms Montant de
Montant TVA à Perte
des la créance
hors taxe récupérer hors taxes
clients en TTC
A 2432,44 2044,44 388 2044,44
C 24329 20 445 3884 20 445
G 7542 6338 1204 6338
M 1460 1227 233 1227
Totaux 35763,44 30 054,44 5709 30 054,44

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 73


3- Les écritures de réglementation au 31/12/N
31/12/N
416 Clients douteux 11 362
411 Clients « B/N » 11 362

« 8372 + 2990 »
Ouverture du compte débité pour les
nouveaux clients douteux
//

685 Dotation /provision /perte de valeur actif 3169


courant
49100 Perte de valeur client B 2147
49102 Perte de valeur client N 1022
Constatation d’une dépréciation

//
491 Perte de valeur des comptes clients
Reprise d’exploitation sur perte de valeur 26 845
785 – actif courant
« sur les clients A,C,G,H » 26 845
400 + 20 445 + 2000 +4000
Annulation des provisions antérieures

//
Pertes sur créance irrécouvrables
Etat /TVA à décaisser
654
Client « M » 30054.44
Client douteux A, C,G 5709
44 551
Comptabilisation des créances annulées
411 1460
411 34303 ,44

//

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LEÇON N°04 : LES PROVISIONS POUR CHARGES - PASSIFS
NON COURANTS L’IAS 37

Objectif de la leçon :le stagiaire doit etre capable d’enregister les


provisions

PLAN DE LA LEÇON:

INTRODUCTION

I- DEFINITION DES TERMES UTILISES

II- CONDITIONS DE COMPTABILISATION DES PROVISIONS

III- LA COMPTABILISATION DE LA PROVISION POUR CHARGE PASSIFS


NON COURANT

EXERCICES D’APPLICATION

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 75


INTRODUCTION :
En application du principe de prudence, qui est la base de l’établissement des états
financiers, les entreprises doivent prendre en considération les charges ou les risques de
caractère probable et approximatif.

Mais ce principe n’est pas prédominant, et par conséquent un excès de prudence dans
l’évaluation des provisions ainsi que la comptabilisation délibérée des provisions, de
surévaluation de passifs et/ou sous- évaluations d’actifs ne sont pas admis.

I- DEFINITION DES TERMES UTILISES :


Les termes suivants ont été définis par la Norme 37 : les provisions, passif éventuel et actif
éventuel :

 Provisions : C’est un passif dont le montant ou l’échéance est incertain.

 Passif : Est une obligation actuelle « juridique ou implicite » de l’entreprise en vers un


tiers résultant d’événements passés qui existent à la clôture de l’exercice et dont le
règlement devrait se traduire pour l’entreprise par une sortie de ressources
représentatives d’avantages économiques.

Autrement dit, la provision est une valeur négative pour l’entreprise, dont l’échéance et/ou
le montant sont incertains, mais pour lesquelles, il est probable, plus probable
qu’improbable, qu’une sortie de ressources sans contre partie équivalente sera nécessaire
pour éteindre l’obligation (en clair, un décaissement dans la majorité des cas).

 Une obligation juridique : Est une obligation qui découle d’un contrat dont les causes
explicites ou implicites, des dispositions légales, ou réglementaires ou de toute autre source
de droit, il s’agit ici de l’obligation liée à la responsabilité civile « les obligations fiscales et
sociales ».
Exemple : Obligation de remettre une installation ou un site en état lorsque le décret
d’application est publié, l’obligation de payer les indemnités de départ en retraite
mentionnée dans les contrats de travail.

 Une obligation implicite : C’est une obligation liée aux pratiques passées de
l’entreprise au respect des usages ou de la volonté de conserver de bonnes relations
d’affaire.
Par cet engagement professionnel, l’entreprise accepte certaines responsabilités qui
l’engagent financièrement et qui génèrent des passifs, par cet engagement, la société fait
naître une attente légitime chez un tiers.

L’obligation implicite n’existerait que si les trois conditions suivantes sont réunies :
1- L’entité a communiqué à des tiers sa volonté de prendre en charge certaines
responsabilités ;
2- Les tiers ont une attente légitime ;
3- Les tiers doivent normalement tirer avantage de l’exécution des engagements pris par
l’entité, sans souffrir de l’absence d’exécution.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 76


Exemple : Les prestations commerciales : une entreprise s’engage par voie de publicité à
rembourser trois (03) fois un produit, si un client trouve moins chère un concurrent.

- Les garanties accordées aux clients « l’entreprise » s’engage à reprendre les articles vendus
pendant un certain délai.

- Une décision de la direction non annoncée ne créée pas d’obligation envers les tiers
concernés qui n’ont alors aucune attente.

 Passif éventuel : Est un passif lié à une obligation incertaine « potentielle » résultat
d’événements passés et dont l’existence ne sera confirmé que par la survenance d’un ou de
plusieurs événements futurs incertains que ne sont pas sous le contrôle de l’entreprise.

Exemple : La responsabilité conjointe, si une entreprise est conjointement et solidairement


responsable, cette obligation constitue un passif éventuel.

Le passif éventuel peut résulter d’une obligation actuelle mais la probabilité qu’une sortie de
ressources représentatives d’avantages économiques, nécessaire pour éteindre l’obligation
est faible « elle est moins probable que probable » le sens du mot « probable » est ici
déterminant dans ces deux situations, nous avons un passif éventuel, la provision ne sera pas
comptabilisée, mais elle fera l’objet d’une note d’information précise dans l’annexe.

 Actif éventuel : C’est un actif potentiel résultant d’événements passés et dont


l’existence ne sera confirmé que par la survenance d’un ou de plusieurs événements futurs
incertains qui ne sont pas sous le contrôle de l’entreprise.

L’IAS 37 interdit la comptabilisation des actifs éventuels au motif que l’inclusion d’un actif
éventuel dans le bilan pourrait donner lieu à la comptabilisation de produits qui peuvent
n’être jamais réalisés.

Exemple : Une indemnité d’assurance que réclame une entreprise dans un avenir incertain,
une action justice intentée par l’entreprise et dont le résultat est incertain

II- LES CONDITIONS DE COMPTABILISATION DES PROVISIONS :


Selon le système comptable financier Algérien « SCF » une provision pour charge est un passif
dont l’échéance ou le montant est incertain, elle est comptabilisée lorsque :

 Une entité à une obligation actuelle « juridique ou implicite » résultant d’un événement
passé, il est probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques
sera nécessaire pour régler l’obligation « un décaissement envers un tiers ».

 Le montant de l’obligation peut être estimé de manière fiable.

Exemple de provisions autorisées :

 Un jugement rendu par un tribunal sans exécution provisoire ;


 Un engagement de reprendre certains articles invendus ;
 Une garantie donnée aux clients de réparer gratuitement des articles vendus, voire de
les reprendre s’ils sont défectueux ;

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 77


 Un plan de licenciements annoncé par la direction ou comité d’entreprise avant la
clôture de l’exercice ;
 Les contrats déficitaires.
Exemple de provisions non autorisées :

1- Les pertes opérationnelles futures : Ces pertes ne répondent pas aux critères généraux de
comptabilisation, en particulier, il n’existe pas d’obligation actuelle, résultat d’un
événement passée.
Il n’est donc pas possible d’enregistrer une provision pour pertes opérationnelles futures, si
ces pertes entrainent une perte des valeurs à l’actif du bilan la Norme IAS 36 sera alors
applicable.

2- Les provisions par grosses réparations sur les immobilisations corporelles inscrites au bilan,
ne sont pas autorisées parce que les dépenses de grosses réparations :

 sont alors enregistrées selon l’approche par composants. Par conte les dépenses de
programmes pluriannuels vérifiant le bon fonctionnement des installations sans prolonger la
durée de vie au delà de celle prévue initialement ; dans ce cas seulement, les entreprises
peuvent choisir entre appliquer la méthode par composant ou constituer une provision pour
gros entretien. La charge annuelle de provision est déductible fiscalement.
 Les provisions pour grosses réparations sur les immobilisations corporelles non inscrites au
bilan sont autorisées si les entreprises sont contraintes par une réglementation ou un contrat
d’effectuer des dépenses sur les immobilisations corporelles.

3- Les provisions pour mise en conformité ne sont pas autorisées, l’obligation n’étant pas
générée dans le passé.

4- Les provisions pour restructuration :


Une restructuration est un programme planifié et contrôlé par la direction de l’entreprise qui
modifie de façon significative soit le champ d’activité de l’entreprise, soit la manière dont
cette activité est gérée, la provision pour restructuration concerne des arrêts d’activité ou la
vente d’une branche d’activité, elle doit être comptabilisée s’il existe un accord de vente
irrévocable.

III- COMPTABILISATION DE LA PROVISION POUR CHARGE


PASSIFS NON COURANT :
1- La comptabilisation de la constitution d’une provision :
Le SCF a prévu le compte (15/ provisions pour charges - passifs non courants), ce
compte est crédité par le débit d’un compte de dotations soit d’exploitation « compte 681 »
ou un compte de dotation financière « 668 ».
31/ 12/ N

681 Dotations aux amortissements et provisions XX


et perte de valeur

15 Provisions pour charges passifs non courants


Constitution de la provision XX

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 78


Le compte 15 est subdivisé comme suit :

C/ 153 : Provisions pour pensions et obligations similaires.

C/ 155 : Provisions pour impôts.

C/ 156 : Provisions pour renouvellement des immobilisations (concession).

C/ 158 : Autres provisions pour charges - passifs non courant.

Exemple 01 : Provisions pour pensions et obligations similaires.

Au 31/ 12/ N, une société a estimé un montant d’indemnités de départ à la retraite de


10 000 000 DA.
31/ 12/ N

681 Dotations aux amortissements et 10 000 000


provisions et perte de valeur

Provisions pour départ en


153 retraite 10 000 000

Exemple 02 : Autres provisions pour charges - passifs non courants.

Une entreprise pétrolière provoque des contaminations en respectant la législation en


vigueur, les coûts de nettoyage s’élèvent à 4000 000DA.

La société s’est publiquement engagée à aller au delà des exigences légales, les coûts
s’élevant alors à 4500 000 DA.

- Obligation juridique : 4000.000 DA


- Obligation implicite : 500.000 DA

Montant de la provision : 4500.000 DA


31/ 12/ N

681 Dotations aux amortissements 4500 000


et provisions et perte de
valeur.

158 Autres provisions pour 4500 000


charges - passifs non courants

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 79


Exemple 03 : Provisions pour démantèlement

Le 01/ 01/ N, le coût global d’une installation de production réalisée par un prestataire
étranger pour le compte de l’entreprise « BADR » s’élève à un montant de 17890 000 DA, les
frais de démantèlement ne sont pas incluses lesquels sont estimés à 750 000 DA. L’opération
de démantèlement doit avoir lieu dans 20 ans, le taux d’actualisation est de 7 %.

Le 01/ 01/ N, le montant de la provision = 750.000 (1.07)-20


= 193 814 DA

Alors le coût d’acquisition de l’installation = 17890.000+193814 = 18083814 DA

L’écriture à passer est la suivante :


01/ 01/ N

215 Installation technique 18083814

404 Fournisseurs d’immobilisation 17890000

158 Autres provisions pour charges -


passifs non courants 193814

Le solde de la provision :

 Au 31/ 12/ N sera 750.000 (1,07) = 207381 DA

207381 - 193,814 = 13567 ou 193814 x 7% qui sera considérée comme une charge
financière.

 Au 31/ 12/ N, l’écriture à passer est la suivante :


31/ 12/ N

668 Autres charges financières 13567


158 Autres provisions pour charges - 13567
passifs non courants.

Exemple 04 : Provisions pour garanties données aux clients et la méthode de la valeur


attendue

Une société fabrique et commercialise des jouets électroniques, avec une garantie d’un
an, elle a établi plusieurs causes de retour des produits vendus :

 Si les produits retournés nécessitent seulement un reconditionnement, le coût futur est de


1 million ;

 Si les produits retournés nécessitent une réparation mineure, le coût futur pour l’année
suivante est 4 millions ;

 Si les produits retournés sont cassés ou invendables, le coût futur pour l’année suivante est
de 6 millions.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 80


L’expérience montre également que pour l’année à venir :

- 70% des produits ne présenteront aucun défaut ;


- 7% nécessiteront un reconditionnement ;
- 20% des produits présenteront un défaut mineur ;
- 3% devront être échangés.

Solution : Selon la méthode de la valeur attendue le montant de la provision


= (70% x 0) + (7% x 1M) + (20% x 4M) + (3% x 6M)
= 70.000 + 800.000 + 180.0000 = 1050.000 DA

L’écriture comptable est la suivante :

681 Dotations aux amortissements et 1050 000


provisions et perte de valeur.

Autres provisions pour charges -


158 passifs non courants 1050 000

Exemple 05 : Provisions pour litiges avec un tiers :

A l’inventaire au 31/ 12/ N, la société « SIM » a constaté qu’un litige avec un salarié est en
cours et qu’il y a lieu de prévoir le versement d’une indemnité estimé à 50000 DA.
31/ 12/ N

681 Dotations aux amortissements et 50 000


provisions et perte de valeur

Autres provisions pour charges -


158 passifs non courants 50 000
Provision pour litige avec client

2- L’ajustement ultérieur de la provision :


Les provisions constituées ultérieurement doivent être revues à chaque fin d’année et
ajustées pour refléter la meilleure estimation du montant, il s’agit :

- Soit de l’augmentation de la provision ;


- Soit de la diminution.

a- Augmentation de la provision :

Elle se fait comme l’écriture de la constitution c’est-à-dire :


Date

681 Dotations aux amortissements et provisions et perte XX


de valeur.

15 Provisions pour charges - passifs courants XX

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 81


b- Diminution de la provision :

L’écriture compactable à passer est la suivante :


Date

15 Provisions pour charges - passifs non XX


courants

781 Reprises d’exploitation sur pertes


de valeur et provision actifs non XX
courant

3- Utilisation finale de la provision :


Lors de la souvenance de la charge, la provision antérieurement constituée est soldée par
imputation directe des coûts correspondant à la charge l’excédent éventuel du mandant de la
provision fait l’objet d’une annulation par le crédit d’un compte de reprise.

781 : reprise d’exploitation sur pertes de valeur et provisions –actifs –non-courants.

L’écriture à passer est la suivant :


Date

6 Compte de charge XX
512 Banque XX
Comptabilisation de la charge
souvenue

Assimilation de la provision
Date

15 Provision pour charge XX


6 Compte de charge XX
781 Reprise d’exploitation sur pertes de valeurs XX
et provisions actifs non courant
La charge souvenue pour l’excédent

Exemple 01 :

1- L’entreprise S I M, au 31décembre N et suite à un contrôle fiscal, s’attend subir


redressement fiscal au cours de l’exercice N+2 pour fausse déclaration, montant estimé de
ce redressement 300.000DA.

2- Au 31/12/N+1 le montant de la provision pour redressement fiscal doit être porté à


350.000DA

3- Le 25 Septembre N+2, après redressement fiscal la somme due à l’état s’élève finalement
à 370.000DA

Travail A Faire :
1- Enregistrer l’opération de régularisation au 31/12/N
2- Enregistrer la régularisation au 31/12/N+1
3- Enregistrer la régularisation au 25/09/N+2

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Solution :

1- L’écriture de régularisation ou 31/12/N :


31/12/N

681 Dotations aux amortissements 300.000


et provisions et perte de
valeur

158 Autres provisions par charges- 300.000


passifs non courant
constitution de la provision

2- L’écriture d’ajustement de la provision au 31/12/N+1 :


31/12/N

681 Dotations aux 50.000


amortissements et
provisions et perte de
158 valeur
50.000
Autres provisions par
charges-passifs non courant
constitution de la provision
350 000 – 30 000 = 50 000
Augmentation de la
provision

3- L’écriture de l’utilisation finale de la provision au 25/09/N+2 :


25/09/N+2

64 Impôts taxes et versement 370.000


assimilés
447 Autres impôts, taxes et versement 370.000
assimilées

158 Autres provisions par charges- 350.000


passifs non courant constitution
de la provision
64 Impôts taxes et versement 350.000
assimilés

Exemple 02 :
1- La taxe sur l’activité professionnelle TAP n’a jamais été mise en recouvrement par
l’administration fiscale en fonction des bases déclarées, elle a été estimée au 31/12/N à
450.000DA
2- Au 31/12N+1 vu l’apparition de nouveaux indices. le montant de la provisions a été revu à
la baisse nouveau montant estimé à 350000DA.
3- Au 25/12/N+2 après la réception d’une note de l’administration
Fiscale le montant de la TAP s’est élevé finalement à 30.000DA

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Travail à faire : Enregistrer les écritures comptables :

Au 31/12/N, 31/12/N+1, et au 25/10/N+2


Solution :

1- 31/12/N

681 Dotations aux amortissements et 450.000


provisions et perte de valeur
450.000
153 Provisions pour impôts
constitution de la provision
2-
31/12/N+1

155 Provisions pour impôts Compte 450.000


de charge
781 Reprise d’exploitation sur 450.000
pertes de valeurs et provisions
actifs non courant
450 000 - 350 000 (diminution
de la provision)
3- 25/10/N

64 Impôts taxes et versement 300.000


assimilés
447 Autres impôts, taxes et 300.000
versement Assimilées

155 Provisions pour impôts 350.000


64 Impôts taxes et versement 300.000
assimilés
781 Compte de charge 50.000
Reprise d’exploitation sur pertes
de valeurs et provisions actifs non
courant
Utilisation final de la provision

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EXERCICES D’APPLICATION :
EXERCICE N°01 :

La société immobilière d’Alger a deux activités, celle d’agence immobilière classique et


celle de promoteur, A ce titre, elle réalise des programmes qu’elle vend en l’état
d’achèvement.

Le comptable de l’entreprise vous soumet les points délicats suivants relevés à la clôture
du 31/12/N :

1- Le personnel de l’agence a droit à des indemnités de départ à la retraite évaluées au 31


Décembre / N à 134 000DA.

2- La taxe professionnelle relative ou chantier du programme N°1,n’a jamais été mise en


recouvrement par l’administration fiscale en fonction des bases déclarée .elle a été estime
à 120.000 DA.

3- Un ancien salarier, licencié pour faute grave Attaque aux prudes d’hommes, demande des
dommages et intérêts pour licenciement abusif « 50.000 », l’avocat de la société estime
que le tribunal ne lui en accorde que 5000DA pour non respect de l’intégralité de la
procédure, sur le fonds, le licenciement étant justifié .

4- En Avril N, la société a racheté le fonds de commerce d’une autre agence immobilière,


parmi les conditions particulières de ce rachat figure l’obligation pour le cessionnaire
d’acquitter en lieu et place tout engagement certain à la date de la cession a un litige
existe avec un client de cette ancienne agence, le préjudice réclamé et obtenu en
premières instance s’élève à 60.000DA.

Travail à faire : comptabiliser au 31décembre N les écritures relatives aux opérations ci-
dessus.

Solution :
31/12/N

681 Dotations aux amortissements et 134.000


provisions et perte de valeur
153 Provisions pour impôts 134.000
(constitution de la provision.)

681 Dotations aux amortissements et 120.000


provisions et perte de valeur
155 Provisions pour impôts 120.000
(Constitution d’une provision
pour impôts)

31/12/N

681 Dotations aux amortissements et 5000


provisions et perte de valeur
158 Autres provisions par charges- 5000
passifs non courant

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(constitution de la provision)

681 Dotations aux amortissements et 60.000


provisions et perte de valeur.
158 Autres provisions par charges- 60.000
passifs non courant constitution de
la provision
Provision par litige

EXERCICE N° 02 :

La société ALPHA est un fabricant de machine outils installée sur le site de x, vous êtes
appelé auprès de la société ALPHA pour analyser les opérations suivantes :

1- Un incendie a eu lieu en Décembre N, les travaux de remise en état de l’immeuble sont


estimés à 170.000 DA, mais la compagnie d’assurance n’en assurera qu’une couverture de
150.000DA

2- La société ALPHA a donné caution en N-1, à la banque y d’un crédit accordé à l’un de ses
importants Client, le client vient d’être mis en redressement judiciaire, la garantie était
de 100.000DA, et on escompte récupérer 60% de cette somme.

3- Tous les 5 ans, les systèmes d’alimentation d’énergie doivent faire l’objet de réviser, les
dépenses liées à une révision complète sont évaluées à 150.000DA

4- La société ALPHA, envisage à la fin de l’année de changer la structure d’encadrement en


supprimant un niveau hiérarchique les indemnités de licenciement prévues sont à hauteur
de 200.000DA selon un plan de licenciement.

5- La société ALPHA, a décidé et a engagé une compagne de publicité avec l’agence z pour
l’exercice suivant l’engagement est formalisé par un contrat conclu.

L’obligation à payer pour la prestation prévue est de 80.000DA

6- La société ALPHA a une politique de remboursement des achats par les clients non
satisfaits même s’il n’existe aucune obligation légale de la faire ,sa politique de
remboursement est généralement connue le coût de réparation des machinés restaurées
par les clients est estimé à 350.000DA

Travail à Faire : Présenter au 31 Décembre N, les analyses relatives aux points présentés ci-
dessus, comptabiliser les opérations nécessaires.
Solution :

1- Le fait générateur de la provision est l’incendie et l’obligation de remise en état du site.

La provision doit être constituée par le montant 170.000-150.000=20.0000DA

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31/12/N

681 Dotations aux amortissements et 20.000


provisions et perte de valeur.
Autres provisions par charges-passifs
158 non courant 20.000
(constitution de la provisions)

2- La signature de l’acté de caution est le fait générateur par la société de voir payer à la
place de caution en cas de défaillance.

La provision doit être comptabilisé par le montant du paiement probable qui 100.000DA
× 40% = 40.000DA
31/12/N

681 Dotations aux amortissements et 40.000


provisions et perte de valeur.
158 Autres provisions par charges-
passifs non courant 40.000
(constitution de la provision)

3- Selon le SCF, il n’y aura par à constater de provisions par grosses réparations, en effet,
même si l’entité à une obligation actuelle juridique Résultat d’un événement passe, les
révisions effectuées sont comptabilisées comme des composants de l’immobilisation.

4- L’opération envisagée va conduire à un licenciement on peut considérer qu’il s’agit d’une


opération de restructuration, le coût de licenciement pourra être provisionné.
31/12/N

681 Dotations aux 20.000


amortissements et provisions
et perte de valeur
158 Autres provisions par 20.000
charges-passifs non courant
(constitution de la
provisions)

5- Les dépenses de publicité sont des charges d’exploitation futures, ne répandant pas à la
définition provisions données parle SCF

6- Le fait générateur d’obligation est la vente des produits qui génère une obligation implicite
puisque le comportement de la société ALPHA a crée une attente légitime de la part des
clients d’un remboursement des achats par l’entreprise, se traduira probablement par
une sortie de ressource.
Une provision doit être constituée par le coût de réparation des machines restaurées.
31/12/N

681 Dotations aux amortissements et 350.000


provisions et perte de valeur.
158 Autres provisions par charges- 350.000
passifs non courant
(constitution de la provision)

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LEÇON N°05 : REGULARISATION DES CHARGES ET DES PRODUITS

OBJECTIF DE LA LEÇON :le stagiaire doit etre capable de régulariser les


charges et les produits

PLAN DE LA LEÇON:

INTRODUCTION

I- REGULARISATION DES CHARGES

1- Augmentation des charges


2- Diminution des charges

II- REGULARISATION DES PRODUITS

1- Augmentation des produits


2- Diminution des produits

EXERCICES D’APPLICATION

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INTRODUCTION :
Au cours de la période comptable, les opérations de charges et produits ont été enregistrées
sur la base des documents justificatifs, en fin de période, c'est-à-dire à la clôture de
l’exercice, 4 cas peuvent se présenter :
- Des charges qui concernent l’exercice, n’ont pas encore été enregistrées ;
- Des charges ont été enregistrées par nature dans les comptes de la classe6, mais
elles ne concernent pas en totalité l’exercice considéré ;
- Des produits ne concernent pas l’exercice ont été enregistrés ;
- Des produits qui concernent l’exercice n’ont pas été encore comptabilisés.
En application du principe de l’indépendance des exercices comptables, il faut rattacher à un
exercice que les charges et les produits qui le concernent, donc il faut repérer, évaluer et
régulariser ces différents cas :

I- REGULARISATION DES CHARGES :


1- Augmentation des charges :
Les charges se rapportent à l’exercice à clôturer dont le montant est suffisamment connu
doivent être enregistrées et intégrées dans le résultat, même si les pièces justificatives ne
sont pas encore reçues.
Les dettes à venir correspondantes sont rattachées aux comptes de tiers concernés (le
numéro de compte porte un 8 en troisième rang).

Comptes de gestion à débiter Comptes de tiers à créditer


38/ Achats stockés 408/ Fournisseurs factures non parvenues
607/ Achats non stockés
61/ Services extérieurs
62/ Autres services extérieurs
63/ Charges de personnel 4286/ Personnel- Charges à payer
4386/ Organismes sociaux charges à payer
64/ Impôts et taxes 4486/ Etat charges à payer
661/ Charges d’intérêts 1688/ Intérêts courus sur passif non courants
5181/ Intérêts courus sur passifs courants
65/ Autres charges opérationnelles 4686/ Diverses charges à payer
709/ RRR accordées 4198/ Clients créditeurs RRR à accorder
Exemple 01 :
L’entreprise SIM, a reçu le 30 Décembre N, des marchandises commandées en Décembre, la
facture n’est pas encore parvenue, mais le montant de la commande peut être estimé de
façon certaine à une valeur de 50 000 DA /HT.

Le 12 Janvier N+1, la facture correspondante s’élève à un montant de 51 000 DA/ HT, TVA
19%.
Travail à faire :
1- Enregistrer l’écriture de charges à payer au 31/12/N
2- Enregistrer l’écriture de contre passation au 01/01/N+1
3- Enregistrer la facture au 12 Janvier /N+1

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Solution :

1- Régularisation au 31/12/N :
31/12/N
380 Marchandises stockées 50 000
44586 Etat, TVA sur factures non reçues 9 500

408 Fournisseurs- factures non encore 59 500


parvenues selon inventaire

La TVA est enregistrée dans un compte de TVA à régulariser (44586), même si la livraison du
bien a eu lieu, car la TVA déductible n’est mentionnée sur aucune facture.
2- Contre passation au 12 Janvier N+1 :
01/01/N+1

408 Fournisseurs- factures non encore 59 500


parvenues
380 Marchandises stockées 50 000
44586 Etat, TVA déductible 9 500

3- Enregistrement de la facture au 12 Janvier N+1 :


12/01/N+1

380 Marchandises stockées 51 000


44566 Etat, TVA déductible 9690
401 Fournisseurs de stocks et services 60690

Exemple 02 :

Au 31/12/N, l’inventaire de la société SIM, donne les informations suivantes :

- La consommation de l’électricité des deux derniers mois de l’année N est estimée à


2500 DA Hors taxe TVA 19 %.

- Les consommations téléphoniques du mois de Décembre N sont estimées à 1500 DA /HT,


TVA 19%.

- Un emprunt de 300 000 DA remboursable sur 5 ans a été contracté le 01/06/N taux de
8% le versement de la 1ière annuité comportant l’amortissement du capital et l’intérêt
aura lieu le 31/05/N+1.

Travail à faire :

Enregistrer les écritures de régularisation nécessaires.

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Solution :
31/12/N

607 Achats non stockés 2500


44586 Etat, TVA sur factures non reçues 475
408 Fournisseurs- factures non encore 2975
parvenues
selon inventaire
31/12/N

626 Frais postaux et de 1 500


télécommunications
44586 Etat, TVA sur factures non reçues 285

408 Fournisseurs factures non encore 1785


parvenues
selon inventaire 31/12/N
661 Charges d’intérêts
1688 Intérêts connus sur passifs non 14000
courant 14000
300 000 × 8% ×7/12

2- Diminution des charges :


Il s’agit d’exclure de l’exercice des charges qui ont été comptabilisées selon des pièces
justificatives mais qui concernent l’exercice suivant :

La partie ou la totalité de la charge qui se rapporte à l’exercice suivant est transformée au


crédit du compte de charge concernée par le débit du compte de régularisation actif : 486/
Charges constatée d’avance.

Exemple 01 :

Le 23 Décembre N, l’entreprise SIM, a comptabilisé une facture relative à l’achat de petits


matériels non reçus au 31/12/N, pour un montant de 25 000DA HT.

Travail à faire :

1- Enregistrer l’écriture de régularisation au 31/12/N et l’écriture de contre passation au


01 Janvier N+1.

Solution :

1- L’écriture de régularisation au 31/12/N :


31/12/N

486 Charges constatées d’avance 25000


605 Achat de matériels, 25000
équipements et travaux
selon l’inventaire

L’écriture de régularisation s’effectue hors TVA, dans la mesure a été décaisser sur
l’exercice en cours sur la base de la facture reçue.

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2- L’écriture de la contre passation au 01/01/ N+1 :
01/01/N+1

605 Achats de matériel équipements et 25 000


travaux
486 Charges constatées d’avances 25 000

Annulation de l’écriture de
régularisation

Exemple 02 :

Au 31/12/N, l’inventaire de la société SIM donne les renseignements suivants :

- La prime annuelle d’assurance incendie d’un montant de 9500 DA a été réglée


01/09/N, elle couvre la période du 01/09/N au 31/08/N+1.
- Le loyer des locaux administratifs a été réglé le 01/12/N pour un montant de 240 000
DA, il couvre une année.
- 2500 DA de timbre poste n’ont pas été consommés.

Travail à faire :

Enregistrer l’écriture de régularisations nécessaires.

Solution :
31/12/N

486 Charges constatées d’avances 6333,33


616 Primes d’assurances
9500 × 8/12 6333,33
selon inventaire
//

486 Charges constatées d’avances 220 000


617 Charges locatives 220 000
240 000 × 11/12
selon inventaire
//

486 Charges constatées d’avances 2500


626 Frais postaux et de 2500
télécommunications
selon inventaire
Remarque :

Ces écritures doivent être contre passées au 01/01/N+1.

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II- REGULARISATION DES PRODUITS :
1- Augmentation des produits :

Il s’agit de comptabiliser le produit concernant l’exercice N, dont le montant est connu avec
certitude en fin d’année même si la pièce comptable ne sera reçue qu’en N+1, les créances à
venir correspondantes sont rattachées aux comptes de tiers concernés (le numéro de compte
porte un 8 en 3ème rang).

 Comptes de régularisation utilisés :

Comptes de créances en TTC à débiter Comptes de produits HT à créditer


418- Clients- produits non encore facturés 700- Ventes de marchandises
701 -Ventes de produits finis
702- Ventes de produits intermédiaire
703- Ventes de produits résiduels
704- Ventes de travaux
705- Vente d’étude
706- Autres prestations de services
708- Produits des activités annexes
4687- Divers produits à recevoir 75- Autres produits opérationnels
4487- Etat- produits à recevoir hors impôts 741- Subvention d’équilibre
748- Autres subventions d’exploitation
2768- Intérêts courus et non échus sur 76- Produits financiers
actifs non courants
4188- Clients- Intérêts courus
5088- Intérêts courus sur obligations bons
et valeurs assimilées
5182- Intérêts courus à recevoir
4098- Fournisseurs débiteurs RRR à obtenir 609- RRR obtenus sur achats
619- RRR obtenus sur services extérieurs
629- RRR obtenus sur autres services
extérieurs
Exemple 01 :

L’entreprise LAM a livré un lot de marchandises de 50 000DA Hors taxe à un client, mais elle
n’a pas encore établit la facture correspondante.
La facture est établie le 05 Janvier N+1

Travail à faire :

1- Enregistrer l’écriture de produits à recevoir au 31/12/N.


2- Enregistrer l’écriture de contre passation au 01/01/N+1.
3- Enregistrer la facture au 05 Janvier N+1.

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Solution :

1- L’écriture de régularisation au 31/12/N :


31/12/N
418 Clients- factures non encore facturées 59500
700 Ventes de marchandises 50000
44571 Etat, TVA collectée 9500
selon inventaire
Remarque :

La TVA est enregistrée dans le compte de TVA collectée 44571, car l’exigibilité est établie à
la date de livraison du bien, même si le vendeur n’a pas encore établi sa facture.
Dans le cas d’une prestation de services, la TVA s’enregistre dans le compte 44587 : TVA sur
factures à établir en effet, la TVA étant exigible sur les encaissements.

2- L’écriture de contre passation au 12 Janvier N+1 :


01/01/N+1

700 Ventes de marchandises 50 000


44571 Etat- TVA collectée 9 500
418 Clients- factures non 59 500
encore facturées contre
passation

3- L’enregistrement de la facture au 05/01/N+1 :


/

411 Clients 59 500


700 Ventes de marchandises 50 000
44571 Etat TVA collectée 9 500
Facture n° …………..

Exemple 02 :

L’entreprise SALIM a acheté des marchandises pour 60 000 DA Hors taxe, le


fournisseur a promit un rabais de 2%

Au 31/12/N l’entreprise SALIM n’a pas encore reçu la facture d’avoir : TVA 19%.

Le 09/01/N+1, l’entreprise reçoit la facture d’avoir

Travail à faire :

1- Enregistrer l’écriture de régularisation au 31/12/N


2- Enregistrer l’écriture de contre passation au 01/01/N+1
3- Enregistrer la facture d’avoir au 09/01/ N+1

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Solution :

1- L’écriture de régularisation au 31/12/N :


31/12/N

4098 Frais débiteurs /RRR à obtenir 1428


609 RRR obtenus sur achats 1 200
44586 Etat TVA sur factures non 228
parvenues
60 000× 2% = 1200 DA
TVA : 1200 × 19% = 228

2- L’écriture de contre passation au 01/1/N+1 :


01/01/N+1

609 RRR obtenus sur achats 1 200


44586 Etat TVA sur factures non 228
parvenues
4098 Frais débiteurs /RRR à obtenir 1428

Contre passation

3- L’enregistrement de la facture d’avoir au 09/01/N+1 :


09/01/N+1

401 Fournisseurs de biens et 1428


services 1 200
609 RRR obtenus sur achats 228
44566 Etat TVA déductible

2- Diminution de produit :
Il s’agit d’exclure de l’exercice écoulé, des produits normalement comptabilisés sur la base
des pièces comptables mais qui concernent l’exercice suivant :

Exemple 01 :

L’entreprise TCI est propriétaire d’un entrepôt qu’elle loue à l’un de ses partenaires,
modalité du contrat, règlement semestriel à par partie du 1 Novembre / N : Montant 720 000
DA.

Travail à faire :

1- Enregistrer l’écriture de régularisation au 31/12/N.


2- Enregistrer l’écriture de contre passation au 01/01/N+1.

1- L’écriture de régularisation au 31/12/N :


31/12/N

708 Produits des activités annexes 480 000


487 Produits constatés d’avances 480 000
« 720 000 × 4/6 »

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 95


2- L’écriture de contre passation au 01/01/N+1 :
01/01/N+1

487 Produits constatés d’avances 480 000


708 Produits des activités 480 000
annexes contre passation
de l’écriture de
régularisation

Exemple 02 :

L’entreprise VENUS accorde habituellement une ristourne de 1% sur les ventes de


marchandises de l’année à son client SALIM sur l’exercice N, le montant des ventes de
l’année N s’élève à 500 000 DA Hors taxe. Au 31 Décembre/N, la facture d’avoir de cette
ristourne n’est pas encore établie, le 10 Janvier N+1, TVA 19% la facture d’avoir est établie.

Travail à faire :

1- Enregistrer l’écriture de régularisation au 31/12/N


2- Enregistrer l’écriture de contre passation au 01/01/N+1
3- Enregistrer la facture d’avoir au 10/01/ N+1

Solution :

1- L’écriture de régularisation au 31/12/N :


31/12/N

709 RRR accordés 5000


44587 Etat TVA sur factures à 950
établir
4198 5950
Clients créditeurs RRR à
accorder
500 000× 1% = 5000 DA
TVA : 5000 × 19% = 950
selon inventaire

2- L’écriture de contre passation au 01/01/N+1 :


01/01/N+1

4198 Clients créditeurs RRR à 5950


accorder
709 RRR accordés 5 000
44587 Etat TVA sur factures à 950
établir
Contre passation
3- L’enregistrement de la facture d’avoir au 10/01/N+1 :

709 RRR accordés 5 000


44571 Etat TVA collectée 950
411 Clients 5950

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Exemple 03 :

Les intérêts de prêt accordé par l’entreprise LAM lui sont payés d’avance, ces intérêts
couvrent la période du 1er Juillet N au 30 Juin N+1, montant encaissé par virement bancaire
est 100 000DA.
Travail à faire :

1- Enregistrer l’écriture de constatation des intérêts reçus le 01/07/N


2- Enregistrer l’écriture de régularisation au 31/12/N
3- Enregistrer l’écriture de contre passation au 01/01/N+1

Solution :

1- L’écriture de constatation des intérêts reçus le 01/07/N:


01/07/N

512 Banque/comptes courant 100 000


763 Revenus des créances 100 000
Encaissement d’avance
des intérêts annuels

2- L’écriture de la régularisation au 31/12/N :


31/12/N

763 Revenus des créances 50 000


487 Produits constatés 50 000
d’avances
100 000 ×6/12

3- L’écriture de contre passation 01/01/N+1 :


01/01/N+1

487 Produits constatés d’avances 50 000


763 Revenus des créances 50 000
Contre passation de
l’écriture de régularisation

Tableau récapitulatif des comptes de régularisation :


Comptes de régularisation d’actif Comptes de régularisation de passif
C/2768 : Intérêts courus et non échus sur C/408 : Fournisseurs- factures non parvenues.
actif non courants. C/4198 : Clients créditeurs- RRR à accorder.
C/ 418 : Clients- produits non encore 4286/ Personnel- charges à payer.
facturés. 4386/ Organisme sociaux- charges à payer
C/4188 : Clients-intérêts courus 4486/ Etats- Charges à payer.
C/4098 : Fournisseurs débiteurs RRR à obtenir 1688/ Intérêts courus sur passifs non courants
C/ 4487 : Etats- Produits à recevoir hors 5181/ Intérêts courus à payer sur passif
impôts courant.
C/4687 : Divers produits à recevoir 4686/ Diverses charges à payer.
C/5088 : Intérêts courus sur obligations, Bon 487/ Produits constatées d’avances
et valeurs assimilées.
C/5182 : Intérêts courus à recevoir.
C/486 : Charges constatées d’avance.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 97


EXERCICES D’APPLICATION :
EXERCICE N°01 :

L’entreprise CDR, vous communique les données d’inventaire suivantes au 31 Décembre N.

1- Un emprunt de 2 100 000 DA a été contracté en Septembre N-3, l’entreprise rembourse par
fractions de 300 000 DA à l’échéance du 1er Septembre de chaque année.

Le taux de l’emprunt est 10% par an.

Les intérêts sont payables d’avance, ils sont versés chaque année en même temps que la
fraction remboursée de l’emprunt.

2- Les charges non comptabilisées au 31/12/N, par manque de pièces justificatives sont :

- Téléphone : 8 500 DA
- Réparations : 4 800 DA
- Loyer : 25 000 DA
- Electricité : 12 300 DA

3- Il reste en stocks 15 000 DA de fournitures de bureau non utilisées.

4- Les fournisseurs doivent accorder à l’entreprise 8 600 DA HT de ristournes sur les achats de
l’exercice N.

5- L’entreprise doit consentir à ses clients 54 000 DA HT de ristournes sur les ventes de
l’exercice.

6- Une facture d’achat de petit outillage de 6 600 DA a été enregistrée alors que les articles
correspondants ne sont pas arrivés.

7- Une facture pour un lot de marchandises figurant dans le stock pour 89 100 DA HT n’a pas
encore été reçue.

8- Par ailleurs, dans le stock de marchandises, il y a des articles démodés qui ont coûté 48
520 DA.

La perte peut s’évaluer à 20% de la valeur d’achat, une provision de 12 500 DA existait en N-
1 sur le stock de marchandises.

Travail à faire :

1- Enregistrer les écritures de régularisation au 31/12/N, sachant que les opérations sont
soumises à la TVA au taux de 19 %

CORRIGE DE L’EXERCICE N°01 :


31/12/N

486 Charges constatées d’avances 80 000


661 Charges d’intérêts 80 000
1 200 000× 10 % ×8/12
(2)

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 98


626 Frais postaux et télécommunications 8 500
615 Entretiens, réparation et maintenances 4 800
Locations
613 Achats non stockés de matières et 25 000
607 fournitures 12 300
44596 Etat, TVA sur factures non parvenus 9614
408 Fournisseurs- factures non parvenus 60214
« Frais à comptabiliser »
(3)

486 Charges constatées d’avances 15 000


607 Achats non stockés de matières et 15 000
fournitures
(4)
4098 FRS débiteurs RRR à obtenir 102340
609 RRR obtenus sur achats 86 000
44586 Etat TVA sur factures non parvenus 16340
(5)
709 RRR accordés 54 000
44587 Etat, TVA sur factures à établir 10260
4198 Clients céditeutrs 64620
(6)
486 Charges constatées d’avances 6600
605 Achats de matériels, équipements non encor 6600
arrivés
(7)
380 Achats stockés de marchandises 89100
44586 Etat TVA sur factures non parvenus 16929

408 Fournisseurs factures non parvenus 106029

390 Pertes de valeurs sur stocks de marchandises


(8) 2796
Reprise d’exploitation sur pertes de valeurs
785 et provisions actifs courants 2796
(48520 ×20% - 12500)

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 99


LEÇON N° 06: GENERALITES SUR LES INVENTAIRES

OBJECTIF DE LA LEÇON :

PLAN DE LA LEÇON :

I- OBJET DES TRAVAUX D’INVENTAIRE


II- LES PRESCRIPTIONS LEGALES
III- LES INVENTAIRES

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 100


I- OBJET DES TRAVAUX D’INVENTAIRE :
La tenue d’une comptabilité au niveau d’une entité, doit aboutir en fin d’année à la
détermination du résultat et à la présentation des états financiers : bilan, compte de
résultat, tableau de flux de trésorerie, l’état de variation des capitaux propres et l’annexe.

Pour arriver à cette étape, on doit d’abord procéder à quelques travaux appelés travaux
d’inventaire qui regroupent toutes les opérations physiques et comptables nécessaires à la
détermination du résultat le plus proche de la réalité.

Comme on a vu précédemment, le résultat peut être déterminé par :


 Dans un premier temps par la différence entre les produits et les charges.
 Dans un second temps par la différence entre l’actif et le passif.

II- LES PRESCRIPTIONS LEGALES :


L’article 10 du code de commerce indique que chaque commerçant, doit faire tous les ans,
un inventaire des éléments d’actif et passifs et arrêter tous les comptes, en vue d’établir son
bilan final et son compte de résultats.

L’inventaire a pour objet essentiel, l’établissement du bilan et la détermination du résultat


de l’exercice, en fonction, d’une part des écritures comptables et d’autres parts des
constatations matérielles le même article stipule que la tenue du livre d’inventaire est
obligatoire, il doit être côte et paraphé.

Le bilan, le compte de résultats et les 14 tableaux annexes, doivent être remis chaque année
à l’administration fiscale, en vue de l’imposition des bénéfices réalisés.

III- LES INVENTAIRES :


L’inventaire comporte deux types d’opérations :
 L’inventaire extra-comptable « inventaire physique » ;
 L’inventaire comptable.

1- L’inventaire extra-comptable « inventaire physique » :


C’est un recollement général de tout ce qu’elle possède l’entreprise « Inventaire des
éléments d’actifs et inventaire des éléments de passifs »

L’inventaire extra-comptable consiste donc à :


 Identifier ;
 Quantifier ;
 Valoriser.

1.1- L’inventaire des immobilisations :


En principe, à l’acquisition de chaque immobilisations quelle que soit sa nature, il lui ouvert
une fiche comptable portant le numéro du compte, les caractéristiques, le fournisseur, la
date d’acquisition et la valeur pour laquelle, elle est porté dans les registres.
Aussi, dans le cas d’une cession ou destruction, toutes les conditions doivent être portées.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 101


On peut donc suivre régulièrement ces immobilisations, il suffit de s’assurer de leur existence
effective.

Remarque : Pour les titres financiers acquis par l’entreprise, « immobilisation financières »
elles doivent être reprises sur un état détaillé.

1.2- L’inventaire des stocks :


L’inventaire des éléments du stock, constitue la partie la plus longue et la plus difficile des
travaux extra-comptable.
Le déroulement de l’inventaire des stocks doit se faire rapidement et sans erreur, pour cela il
doit être organisé à l’avance seules les stocks appartenant à l’entreprise doivent être
inventoriées ce qui exclut les stocks en dépôt dans les magasins de l’entreprise.
Tous les éléments du stock doivent être comptés, de manière à déterminer la quantité réelle
en stock.

1.3- L’inventaire des autres biens :


Au même titre que les stocks :
 Les espèces en caisse doivent être complétés et comparés au solde du compte 530 (à noter
que cette opération doit se faire quotidiennement).
 Les fonds déposés à la banque, ainsi que le retrait doivent faire l’objet d’un
rapprochement avec les journaux de banque de l’entreprise et en dégager les écarts qui
subsistent.
 Les effets à recouvrer : Un état détaillé des effets en porte feuille doit être établi dont la
valeur totale est à comparer au solde du compte C/413.

2- L’inventaire comptable :
L’inventaire comptable consiste à rapprocher le solde des comptes avec l’existant réel, en
plus et en application du principe de l’indépendance des exercices Il faut rattacher à chaque
exercice les charges et les produits ayant trouvé leur origine dans le dit exercice ce qui exclut
tout les profits éventuels non réalisés à la clôture de l’exercice.

La règle générale est donc claire et simple, c’est une règle de prudence qui permet d’éviter
l’erreur au l’amission de certaines opérations pouvant influer directement sur le résultat.

Le déroulement des travaux d’inventaire se fait dans l’ordre suivant pour aboutir à
l’établissement du bilan et du compte de résultat :

 L’établissement de la balance avant inventaire : cette balance s’établit comme les


balances de vérifications précédentes elle regroupe tous les comptes d’actif et du passif du
bilan ainsi que les comptes de gestion, elle rassemble les sommes de tous les mois
précédents, elle dite cumulée.
 L’établissement de l’état de rapprochement.
 Calcul et comptabilisation des amortissements et pertes de valeur ainsi que la régularisation
des cessions des immobilisations.
 Calcul et comptabilisation des provisions.
 Régularisation des comptes de gestion.
 Et autres régularisations.
 L’établissement de la balance après inventaire.
 Détermination et comptabilisation du résultat.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 102


 Etablissement des états financiers.

D’une manière générale, on peut schématiser les travaux de fin d’année comme suit :

Les travaux d’inventaire


31/12/N

Inventaire physique inventaire comptable


Extra-comptable

Rapprochement des documents


Comptables aux existants réels

Balance avant inventaire

Ecritures de régularisations
- Etat de rapprochement
- Amortissements et
pertes de valeur
- Provisions
- Régularisations des
charges et des produits
- Autres régularisations

Balance après inventaire

Détermination et comptabilisation du résultat

Etablissement des états financiers


« bilan, compte de résultat, tableau de flux de trésorerie,
état de variation des capitaux propres, annexes

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 103


LEÇON N° 07: L’ETAT DE RAPPROCHEMENT

OBJECTIF DE LA LEÇON :Le stagiaire doit etre capable


d’etablir un état de rapprochement.

PLAN DE LA LEÇON:

I- L’UTILITE D’UN ETAT DE RAPPROCHEMENT


II- L’ETABLISSEMENT D’UN ETAT DE RAPPROCHEMENT
III- LA RECTIFICATION DES ERREURS

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 104


I- L’UTILITE D’UN ETAT DE RAPPROCHEMENT :
Chaque entreprise qui a ouvert un compte bancaire, ou un compte CCP, tient un journal dans
lequel toutes les opérations de recettes ou de dépenses y sont enregistrées ainsi, l’entreprise
suit tous les mouvements financiers qui affectent son compte et en tire le solde à chaque
moment.

De même, la banque tient le compte courant de l’entreprise et y enregistrent toutes les


opérations faites par elle, à la fin de chaque mois, ou de chaque trimestre, la banque adresse
à ses clients « entreprises » un relevé bancaire détaillé des opérations enregistrées durant la
période citée.

A la réception du relevé, l’entreprise doit comparer les écritures du relevé bancaire avec les
écritures du journal de banque.

Le solde du relevé de compte ou « extrait de compte » adressé à l’entreprise par la banque


coïncide très rarement avec la position du compte banque ouvert en contre partie dans les
livres comptables de l’entreprise.

Les différences constatées peuvent provenir des circonstances suivantes :

 Le comptable de l’entreprise n’a pas enregistré certaines opérations pour lesquelles la


banque n’a adressé aucun avis de débit ou de crédit.
 Opérations qui comportant des erreurs.
 Certaines écritures réalisées par l’entreprise les derniers jours avant la clôture de l’exercice
ne trouvent pas leur contre partie dans l’extrait envoyé par la banque.

Pour ces raisons, il est indispensable de dresser à la fin de chaque période (mois, trimestre ou
exercice) en hors livre un état de rapprochement et d’enregistrer les opérations que
l’entreprise n’a pu constater par défaut d’information.

II- L’ETABLISSEMENT D’UN ETAT DE RAPPROCHEMENT :


Il est indispensable d’effectuer un travail de rapprochement entre le relevé de la banque et
le compte banque ouvert dans les livres de l’entreprise.

L’état de rapprochement peut être présenté sous des tracés différents, l’important et ce
quelque soit le tracé utilisé, c’est d’arriver à reconstituer les différences et à en expliquer
les origines.
La méthode est simple, il suffit de pointer les opérations une à une en même temps sur le
relevé et le compte de banque :
Les opérations non pointées, de part et d’autre représentent les différences qu’il faudrait
reprendre dans chacune des parties.
L’exemple, qui va suivre, va en principe nous donner une meilleure idée de l’approche.
Exemple : Les chiffres sont en millions de DA.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 105


Le 31/12/2011, le compte banque d’une entreprise présente un solde débiteur de 43 368,45
DA, le relevé de compte envoyé par la banque arrêté a la même date fait apparaître un solde
créditeur de
40 956,90 DA.

La différence de ces deux soldes provient :

1- Des opérations inscrites dans les livres de l’entreprise qui n’ont pas été enregistrées par la
banque.
 Chèque N°434 de 776,70 DA émis en faveur d’un fournisseur de service.
 Chèque N° 434 de 2994 DA émis à l’administration
fiscale en règlement de la TAP.

2- Des opérations inscrites dans les livres de la banque et ne sont pas enregistrées dans les
livres de l’entreprise.
 Commissions de banque du 4ème trimestre : 396 DA
 Intérêts sur négociation d’effet de commerce :
244,02 DA
 Virement d’un client en faveur de l’entreprise 1722 DA
 Domiciliation d’effets échus et payés par la banque 8002,23 DA.
 Coupons des titres financiers encaissés 738 DA

Solution :

1- Il faudrait deux comptes schématiques ouverts pour la banque et pour l’entreprise.


2- Reprendre le solde de chacune des parties dans leur compte respectif
3- Reprendre les différences constatées dans le relevé dans le compte schématique de
l’entreprise, et les différences constatées dans le compte ouvert dans l’entreprise dans le
relevé
4- La détermination des totaux du débit et du crédit doit donner obligatoirement le même
solde au niveau des deux comptes schématiques
5- Les erreurs relevées sur le relevé bancaire de la banque, elles sont signalées à la
banque, mais elles n’entrainent aucune rectification dans les livres de l’entreprise.
6- Les erreurs relevées dans les livres de l’entreprise doivent être rectifiées.

L’état de rapprochement se présente comme suit :


Compte banque chez l’entreprise Compte entreprise chez la banque
Libellés Débit Crédit Libellés Débit Crédit
Solde débiteur 43368,45 Solde créditeur
1/ commissions de 1/ chèque N° 433 émis en 776,70 40956,9
banque faveur d’un fournisseur
2/ intérêts sur 396
négociation d’effet 2/ chèque N° 434 émis à
3/virement d’un l’administration fiscale
client 1722 244,02 2994
4/ domiciliation
d’effets échus et
payés
5/ coupons des titres
financiers encaissés 738 8002,23

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 106


Solde débiteurs 37186,2 Solde créditeur 37186,2
Totaux 45828,45 45828, Totaux 40956,9 40956,
45 0 20

III- LA RECTIFICATION DES ERREURS :

Concernant les erreurs relevées dans les livres de l’entreprise, le comptable doit enregistrer
les écritures de régularisation nécessaires selon le système comptable financier :

31/12/2011

512 Compte courant bancaire 2 460

411 Créances client 1 722


762 Revenus des actifs financiers 738
Selon état de rapprochement

//

627 Services bancaires 396


661 Charges d’intérêts 244,02
403 Fournisseurs effet à payer 8002,23

512 Compte courant bancaire 8642,25

Selon état de
rapprochement
Remarque N°1 :

Le solde du compte dans les livres de l’entreprise doit être identique à celui ouvert au nom
de l’entreprise à la banque mais en sens inverse.

Remarque N°2 :

Le centre des chèques postaux envoie après chaque opération un relevé de compte qui
indique le nouvel avoir, le contrôle de la réciprocité des comptes peut donc, se faire au fur et
à mesure de la réception de l’extrait de compte.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 107


EXERCICES D’APPLICATION :
EXERCICE N°1 :
Au 31/12/2011, le compte banque d’une entreprise présente un solde débiteur de 580 000
DA par contre le relevé banque accuse un solde créditeur de 619 000 DA, montre
également :
 Intérêts créditeurs « en faveur de l’entreprise »1 720 DA
 Frais de tenue de compte 630 DA
 Virement d’un client 8 910 DA
D’autre part, la banque n’a pas porté en compte :
 Un chèque N°713 émis à l’ordre de l’administration fiscale 18000 DA
 Un virement N°153, à l’ordre de la CNAS 11 000 DA

Travail à faire :

1- Etablir l’état de rapprochement.


2- Passer les écritures comptables nécessaires.

SOLUTION DE L’EXERCICE N°01 :

1- L’état de rapprochement :

Compte banque chez l’entreprise Compte entreprise chez la banque


libellés Débit Crédit libellés Débit Crédit
Solde 580000 solde créditeur au 619000
débiteur au 31/12/2011
31/12/2011 1720 1- chèque N° 713 18000
1- intérêts émis à l’ordre de
créditeurs 630 fiscalité
2- frais de 2- virement N°
tenue de 153 à l’ordre de la
compte 8910 CNAS 11000
3-virement
d’un client

solde
débiteurs 590000 Solde créditeur 590000
Totaux 590630 590630 Totaux 619000 619000

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2- Les écritures comptables chez l’entreprise :

31/12/2011

512 Compte courant bancaire 10630

411 Créances client 8910


762 Revenus des actifs 1720
financiers
Selon état de
rapprochement
//
627 Services bancaires 630

512 Compte courant bancaire 630


Selon état de
rapprochement

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 109


LEÇON N°08 : DETERMINATION DU RESULTAT ET
ETABLISSEMENTS DES ETATS FINANCIERS

OBJECTIF DE LA LEÇON :Le stagiaire doit etre capable


d’etablir des états financiers.

PLAN DE LA LEÇON :

INTRODUCTION

I- DEFINITION DES ETATS FINANCIERS

II- LES COMPOSANTS DES ETATS FINANCIERS

EXERCICES D’APPLICATION

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 110


INTRODUCTION :
En fin d’exercice, le résultat est déterminé d’une part, par la comparaison des comptes
d’actif et du passif du bilan, d’autres part, par comparaison des comptes de gestions
« Comptes de produits et comptes de charges ».

Résultat = Total actif - Total passif

Si Total Actif > Total Passif ==> Résultat Bénéficiaire à enregistrer au crédit du comptes :
12 / résultat de l’exercice.

Si Total Actif < Total Passif ==> Résultat Déficitaire à enregistrer au débit du comptes :
12 / résultat de l’exercice.

Remarque :

Le compte de résultat doit figurer au passif du bilan dans les deux cas, c'est-à-dire :

 En cas de Résultat Bénéficiaire : Solde Créditeur ;

 En cas de Résultat Déficitaire : Solde Débiteur.

I- DEFINITION DES ETATS FINANCIERS :


Les états financiers sont l’aboutissement d’un processus de traitement de nombreuses
informations.
Les informations sont collectées, analysées, interprétées, résumées et structurées à travers
une agrégation présentée dans les états financiers sous forme de rubriques et de totaux.

Les états financiers fournissent les informations permettant d’effectuer des comparaisons
avec l’exercice précédant ainsi :
 Chacun des postes de bilan, CR, TFT comporte l’indication du montant relatif au poste
correspondant de l’exercice précédent ;

 L’annexe comporte des informations comparatives sous forme narrative descriptive et


chiffrée.

L’objet des états financiers à usage général est de fournir des informations sur la situation
financière, la performance et les flux de trésorerie de l’entité qui soient utiles à un large
éventail d’utilisateurs ou la prise de décisions économiques.

Les états financiers ont aussi pour objet de rendre compte de la gestion de la direction de
l’entreprise et de la manière dont elle a utilisé les ressources mises la disposition de
l’entreprise.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 111


II- LES COMPOSANTS DES ETATS FINANCIERS :

1- Le bilan :

Le bilan est un document de synthèse qui fait, apparaitre les éléments d’actif et les éléments
de passif il décrit de façon distincte au moins les rubriques suivantes lorsqu’il existe des
opérations concernant les rubriques, le SCF a imposé le classement des éléments d’actif et
passif en élément non courant et élément courant.

a- L’actif :

Les immobilisations incorporelles, corporelles et les amortissements et les pertes de valeur ,


les participations, les actifs financiers, les stocks, les actifs d’impôt « en distinguant les
impôts diffères », les clients et les autres débiteurs.

b- Passif :

Les capitaux propres, avant distributions décidées ou proposées après la date de clôture en
distinguant le capital émis (dans le cas de société), les réserves, le résultat net d’impôt et
les autres éléments.

Les passifs non courants portants intérêts.

Les FRS et autres créditeurs.

Les passifs d’impôts « en distinguant les impôts différés les provisions pour charges et passifs
assimilés».

La trésorerie négative et équivalente.


 Le tracé du bilan : Selon le SCF, l’entreprise doit présenter son bilan en distinguant
les éléments courants et les éléments non courants.

2- Le compte de résultat (CR) :

2.1- Définition :

Le compte de résultat est un état récapitulatif des produits réalisés et des charges supportées
par l’entité.

En cours de l’exercice, il ne tient pas compte de la date d’encaissement, ou de décaissement


il fait apparaître par différence, le résultat net de l’exercice Bénéficie/Déficit, profit ou
perte, il donne des informations nécessaires pour comprendre d’expliquer comment le
résultat ou la perte est réalisée.

Le Résultat net est égal à la différence entre le total des produits et le total des charges, il
correspond à la variation des capitaux propres entre le début et la fin de l’exercice, hors
opérations affectant les capitaux propres telles que les opérations sur le capital, les
dividendes ou les réserves.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 112


2.2- Présentation du CR :

Le SCF a prévu deux présentations du CR.

 Compte de résultat par nature ;


 Compte de résultat par fonction.

A- Compte de résultat par nature :

Selon cette présentation les charges sont classées par catégories le permet de déterminer les
principaux agrégats de gestion suivants :

 Production de l’exercice =Le chiffre d’affaire + variation stocks produits finis et en


cours de production immobilisée + les subventions d’exploitation en matière de numéros de
comptes.

La production de l’exercice = Le compte 70 + Le compte 72 + Le compte 73 + Le compte 74.

 Consommation de l’exercice = Achats consommés + Services extérieurs + Autres


services extérieur « autres consommations en matières de comptes ».

La consommation de l’exercice = Le compte 60 + Le compte 61 + Le compte 62.

 Valeur ajoutée d’exploitation :

Elle indique l’apport de l’entreprise dans le circuit économique c'est-à-dire sa contribution à


la Production Intérieure Brute PIB c’est la richesse qu’elle a créé et met à la disposition de la
nation.

Valeur ajoutée d’exploitation = Production de l’exercice – Les consommations de l’exercice

Les consommations de l’exercice sont les biens et les services achetés à l’extérieur, c'est-à-
dire les valeurs créées par d’autres entreprises et qui seront détruites dans le cycle
d’exploitation de l’entreprise pour qu’elle mette à la disposition du marché un bien ou un
service.

La valeur ajoutée permet de situer le rôle économique de l’entité dans le secteur.

 Excédent brut d’exploitation = la valeur ajoutée d’exploitation – les charges de personnel


« compte 63 » - impôts, taxes et versements assimilés compte 64.

 Résultat opérationnel = L’excédent Brut d’exploitation + Autres produits opérationnel «


Le compte 75 » - Autres charges opérationnelles « Le compte 65 » - Les dotations aux
amortissements, provisions et pertes de valeur « Le compte 68 » + Les reprises sur pertes de
valeur et provisions « Le compte 78 ».
Le résultat opérationnel représente le résultat dégagé par l’activité normale d’exploitation
de l’entreprise, il exclue des produits financiers et les charges financières.

 Résultat financiers = Les produits financiers « Le compte 76 » - Les charges financières.

Il représente le résultat dégagé par les opérations financières de l’entité.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 113


 Résultat ordinaire avant impôts = résultat opérationnel + résultat financier

Il consiste réellement le résultat économique de l’entreprise dégagé par les opérations


ordinaires qui donne lieu au paiement de l’impôt sur les bénéfices des sociétés « IBS ».

 Résultat Net des activités ordinaires = Résultat ordinaire avant impôts – L’impôt IBS –
Impôts différés « variation » sur résultat ordinaire. Ou Résultat Net des activités ordinaires =
Total des produits des activités ordinaires – Total des charges des activités ordinaires y
compris l’IBS et les impôts différés.

 Résultat extraordinaire = Les produits extraordinaires


« Le compte 77 » - les charges extraordinaires « le compte 67 »
Le résultat extraordinaire résulte des produits et des charges correspondants à des
événements clairement distincts de l’activité ordinaire de l’entité et présentation un
caractère exceptionnel tels que les catastrophes naturelles imprévisibles.

 Résultat net de l’exercice = Le résultat Net des activités ordinaires + le résultat


extraordinaire.

Tracé du compte de résultat par nature :

COMPTE DE RESULTATS
(Par nature)
Période au
Désignations Note N N-1
Chiffre d’affaires
Variation stocks produits finis et en cours
Production immobilisée
Subventions d’exploitation
I- PRODUCTION DE L’EXERCICE
Achats consommés
Services extérieurs et autres consommations
II- CONSOMMATION DE L’EXERCICE
III- VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION
(I-II)
Charges de personnel
Impôts, taxes et versements assimilés
IV- EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
Autres produits opérationnels
Autres charges opérationnelles
Dotations aux amortissements et aux provisions
Reprise sur pertes de valeur et provisions
V- RESULTAT OPERATIONNEL
Produits financiers
Charges financières
VI- RESULTAT FINANCIER
VII- RESULTAT ORDINAIRE AVANT
IMPOTS (V+ VI)
Impôt exigibles sur résultats ordinaire
Impôts différés (Variations) sur résultats ordinaires
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 114


VIII- RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES
Eléments extraordinaires (Produits) (à préciser)
Eléments extraordinaires (Charges) (à préciser)
IX- RESULTAT EXTRAORDINAIRE
X- RESULTAT NET DE L’EXERCICE
Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence (1)
XI- RESULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDE (1)
Dont part des minoritaires (1)
Part du groupe (1)
(1) A utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés

Exemple n° 01 :

Au 31 Décembre 2010, de la balance après inventaire on extrait les postes suivants :

 700 : Vente de marchandises : 985 600 DA


 701 : Ventes de produits finis : 743 855 DA
 72 : Production stockées ou déstockées : 455 720 DA
 73 : Production immobilisées : 18 700 DA
 74 : Subventions d’exploitation : 9 433 DA
 75 : Autres produits opérationnels : 11 000 DA
 76 : Produits financiers : 6 456 DA
 77 : Eléments extraordinaire produits : 10 942 DA
 78 : Reprises sur pertes de valeur et provisions : 22 860 DA
 600 : Achats de marchandises vendus : 684 250 DA
 601 : Matières premières : 313 830 DA
 61 : Services extérieurs : 46 940 DA
 62 : Autres services extérieurs : 8 500 DA
 63 : Charges de personnel : 195 230 DA
 64 : Impôts, taxes et versements assimilés : 43 108 DA
 65 : Autres charges opérationnelles : 21 315 DA
 66 : Charges financières : 17 322 DA
 67 : Eléments extraordinaires charges : 9 000 DA

 68 : dotations aux amortissements, provisions et pertes de valeur : 84 200 DA


Travail à faire :

Etablir le compte de résultat par nature « IBS 25% ».

Solution :

Désignations Note N N-1


Chiffre d’affaires (c/700 +c/ 701) 1 729 455
Variation stocks produits finis et en cours 455 720
Production immobilisée 18 700
Subventions d’exploitation
I- PRODUCTION DE L’EXERCICE 2 213 308
Achat consommés (c/600 +c/ 601) 998 080
Services extérieurs 46 940
autres consommations 8 500
II- CONSOMMATION DE L’EXERCICE 1 053 520
III- VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION (I-II) 1 159 788

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 115


Charges de personnel 195 230
Impôts, taxes et versements assimilés 43 108
IV- EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION 921 450
Autres produits opérationnels 11 000
Autres charges opérationnelles 21 315
Dotations aux amortissements et aux provisions 84 200
Reprise sur pertes de valeur et provisions 22 860
V- RESULTAT OPERATIONNEL 849 795
Produits financiers 6465
Charges financières 17 322
VI- RESULTAT FINANCIER - 10 857
VII- RESULTAT ORDINAIRE AVANT 838 938
IMPOTS (V+ VI)
Impôt exigibles sur résultats ordinaire 2 097 34,5
838938 X 25%
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 2 253 633
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 1 624
429,5
VIII- RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 629 203.5
Eléments extraordinaires (Produits) 10 942
Eléments extraordinaires (Charges) 9 000
IX- RESULTAT EXTRAORDINAIRE 1 942
X- RESULTAT NET DE L’EXERCICE (VIII + IX) 631 145.5

B- Compte de résultat par fonction :

Selon cette présentation les charges ne sont pas classés par nature, mais selon les grandes
fonctions de l’entreprise : elles sont été consommées : Production, commercialisation,
recherche, administration…etc.

Tracé du compte de résultat par fonction :


COMPTE DE RESULTATS
(Par fonction)

(Exemple) Période du au

Désignations Note N N-1


 Chiffre d’affaires
 Coût de ventes

MARGE BRUTE

 Autres produits opérationnels


 Coûts commerciaux
 Charges administratives
 Autres charges opérationnelles

RESULTAT OPERATIONNEL

 Fournir le détail des charges par nature


(Frais de personnel, dotations aux amortissements)
 Produits financiers

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 116


 Charges financières

RESULTAT ORDINAIRE AVANT IMPOT


 Impôt exigible sur les résultats ordinaires
 Impôts différés sur résultats ordinaires (variations)

RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES

 Charges extraordinaires
 Produits extraordinaires

RESULTAT NET DE L’EXERCICE

 Part dans les résultats nets des sociétés mises en


équivalence (1)

RESULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDE (1)

Dont part des minoritaires (1)

Part du groupe (1)


(1) A utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés.

Exemple 2 :

Soient les informations suivantes :

 Production de l’exercice : 2000 pièces ;


 Coût de production : 220 DA par pièce, dont 160 DA pour les matières premières
achetées, 30 DA pour amortissement et 30 DA pour les salaires de production ;
 Stock initial : 0
 Vente de l’exercice : 1 800 DA /pièces ;
 Prix de vente unitaire : 400 DA ;
 Salaires administratifs et commerciaux : 45 340 DA, dont 30 500 DA concernant le
personnel administratif.
 Services extérieurs : 99 875 DA « charges d’administrations ».
 Frais financiers : 25 676 DA
 Dotations aux amortissements et aux provisions : 11 430 DA
 Charges d’administration :
 Autres charges opérationnels : 112 850 DA
 Impôts et taxes « administration » : 12 000 DA
 Impôts sur les bénéfices des sociétés IBS 25 %
Travail à faire :

Etablir le compte de résultat par fonctions.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 117


SOLUTION :

 Chiffre d’affaires : 1 800 pièces × 400 = 720 000 DA


 Le coût des ventes : 1 800 × 220 DA = 396 000 DA
 Coûts commerciaux : 45 340 - 30 500 = 14 840 DA
 Charges administratives : 30 500 + 99 875 + 11 430 + 12 000
= 153 805 DA
 Autres charges opérationnelles : 112 850 DA
 Charges financières : 25 676 DA

Le compte de résultat par fonction se présente comme suit :

Désignations Note N N-1


 Chiffre d’affaires 720 000
 Coût de ventes 396 000
324 000
MARGE BRUTE -
14 840
 Autres produits opérationnels 153 805
 Coûts commerciaux 112 850
 Charges administratives 42 505
 Autres charges
opérationnelles -
25 676
RESULTAT OPERATIONNEL - 25 676

 Produits financiers
 Charges financières 16 829

RESULTAT FINANCIER 4 207,25

RESULTAT ORDINAIRE AVANT


IMPOT « 42505 – 25676 » 12 621,75

IBS = 16 829 ×25%

RESULTAT NET DES ACTIVITES


ORDINAIRES

(16 829 – 4 207,25)

Exemple n° 3 :

Reprenons les données de l’exemple n° 2 et établissons le compte de résultat par nature.


SOLUTION :

 Le compte 70 / ventes et produits annexe :

1800 pièces × 400 DA = 720 000 DA


 Le compte 72/ variation stocks = (2000 × 220) – (1800 ×220)
= 440 000 – 396 000
= 44 000 DA

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 118


 Le compte 60/achats consommées 2000 pièces × 160 =320 000 DA

 Le compte 61/62 : services extérieur et autres services extérieurs

=99 875 DA

 Le compte 63 : charges de personnel = 2000 pièces × 30 + 45 340


= 105 340 DA
 Le compte 64 : Impôts et taxes= 12 000 DA

 Le compte 65 : Autres charges opérationnelles = 112 850 DA

 Le compte 66 : charges financières =25 676 DA

 Le compte 68 : Dotation aux amortissements


(2 000 pièces×30 DA) + 11 430 = 71 430 DA

Désignations Note N N-1


Ventes et produits annexes 720 000
Variation stock produits en cours 44 000
I- PRODUCTION DE L’EXERCICE 764 000
Achats consommées 320 000
Services extérieurs et autres consommations 99 875
II- CONSOMMATION DE L’EXERCICE 419 875
III- VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION (I-II) 344 125
Charges de personnel 105 340
Impôts, taxes et versements assimilés 12 000
IV- EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION 226 785
Autres produits opérationnels -
Autres charges opérationnelles 112 850
Dotations aux amortissements et aux provisions 71 430

V- RESULTAT OPERATIONNEL 42 505


Produits financiers -
Charges financières 25 676
VI- RESULTAT FINANCIER -25 676
VII- RESULTAT ORDINAIRE AVANT 16 829
IMPOTS
IBS 16829 X 25% 4 207,25
TOTAL DES PRODUITS 764 000
TOTAL DES CHARGES 751 378,5
VIII- RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 12 621,75

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 119


3- Le tableau de flux de trésorerie « TFT » :

3.1- Définition :

Il fait partie des cinq documents faisant obligatoirement partie des états financiers, avec le
bilan, le compte de résultat, l’état de variation des capitaux propres et l’annexe, c’est un
tableau qui présente les entrées et les sorties de disponibilités intervenues pendant
l’exercice selon leur origine.

Le TFT est un document très appréciés par les dirigeants, analystes financiers et actionnaires
pour les raisons suivantes :
 Facile à interpréter, car il n’y figure que les entrées et les sorties d’argents.
 Il représente une base d’évaluation de la capacité de l’entité à générer de la trésorerie
et des équivalents de trésorerie.
 Il fournit des informations sur l’utilisation de ces flux de trésorerie
 Il fournit des informations sur l’historique des évolutions de la trésorerie et des
équivalents de trésorerie.

La trésorerie : Elle comprend les fonds en caisse et les dépôts à vue. Y compris les
documents bancaires remboursables à la demande et autres facilités de caisse.

Les équivalents de trésorerie : Sont les placements à court terme, très liquides qui sont
facilement convertibles en un montant de trésorerie et qui sont soumis à un risque
négligeable de changement de valeur, ils sont détenus dans le but de faire face aux
engagements de trésorerie à court terme plutôt que pour un placement qui ont une échéance
rapprochée « inférieur ou égale à trois mois à partir de la date d’acquisition ».

3.2- Présentation du tableau des flux de trésorerie :

La norme IAS 7 relative au tableau de flux de trésorerie impose que ce dernier fasse un
classement des flux de trésorerie par activités en trois types d’opérations :
- Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles ;
- Flux de trésorerie provenant des activités d’investissements ;
- Flux de trésorerie provenant des activités de financement.

a- Les activités opérationnelles :

Elles représentent les opérations liées à l’activité de l’exploitation de l’entreprise,


l’information qui en résulte permet d’avoir une opinion sur l’aptitude de l’entreprise à :
- Générer de la trésorerie à travers les activités opérationnelles et sa capacité de
remboursement ;
- Maintenir la capacité opérationnelle de l’entreprise à verser des dividendes ;
- Faire de nouveaux investissements sans recouvrir à des sources externes de
financement.
Exemples des flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles :

- Les entrées de trésorerie provenant de la vente de biens et de la prestation de


services ;
- Les entrées de trésorerie provenant de redevances, d’honoraires de commissions et
d’autres produits ;
- Les sorties de trésorerie envers les fournisseurs de biens et services ;
- Les sorties de trésorerie envers les membres du personnels et les différentes dettes
sociales correspondantes ;

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 120


- Les sorties de trésorerie envers l’administration fiscale ;
- Les entrées et sorties de trésorerie d’une compagnie d’assurance relatives aux primes
et aux sinistres, aux ventes et autres prestations liées aux polices d’assurance.
b- Les activités d’investissement :

Les flux de trésorerie liés aux activités d’investissement indiquent dans lesquelles mesure
l’entreprise a engagé des dépenses dont le but l’accroissement de ressources destinées à
générer des produits et flux de trésorerie futurs.

Exemples des flux de trésorerie provenant des activités d’investissement :

- Les sorties de trésorerie effectuées pour l’acquisition d’immobilisation corporelles,


incorporelles et d’autres actifs à long terme ;
- Les sorties de trésorerie concernant les frais de développement inscrit à l’actif ;
- Les flux liés aux immobilisations corporelles produites par l’entreprise pour elle-
même ;
- Les entrées de trésorerie découlant de la vente d’immobilisations corporelles,
incorporelles et d’autres actifs à long terme ;
- Les entrées de trésorerie découlant des autres immobilisations financières.
c- Les activités de financement :
La présentation séparée des flux de trésorerie provenant des activités de financement est
importante, car elle est utile à la prévision des flux futurs de trésorerie de l’entreprise
attendus par les apporteurs de capitaux.
Exemples des flux de trésorerie provenant des activités de financement :
- Les entrées de trésorerie provenant de l’émission d’actions au d’autres instruments de
capitaux propres ;
- Les sorties de trésorerie envers les actionnaires pour acquérir ou racheter les actions
de l’entreprise ;
- Les produits de l’émission d’emprunts, obligatoires d’emprunts ordinaires, d’emprunts
hypothécaires et autres emprunts à moyens et à long terme ;
- Les sorties de trésorerie pour rembourser des montants empruntés ;
- Les paiements effectués par un preneur dans le cadre de la réduction du solde de la
dette relative à un contrat de location financement.

3.3- La trace du tableau des flux de trésorerie :


L’IAS 7, et le nouveau système comptable financier Algérien donnent à l’entreprise le choix
entre deux méthodes pour la présentation des T.F.T.
 Soit la méthode directe.
 Soit la méthode indirecte.
a- La méthode directe :
Cette méthode implique une présentation directe de différentes catégories d’entrées et de
sorties de trésorerie brutes, la variation de la trésorerie se présente comme suit :

Variation de trésorerie de la période = Flux de trésorerie liés aux activités opérationnelles +


Flux de trésorerie liés aux activités d’investissement + Flux de trésorerie liés aux activités de
financement.
Pour contrôle :

Variation de trésorerie de la période = Trésorerie de la clôture


- Trésorerie à l’ouverture.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 121


TRACE DU TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
(METHODE DIRECTE)
Période du………………. Au ……………………………..

Note Exercice N Exercice N-1


Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles
 Encaissements reçus des clients
 Sommes versées aux fournisseurs et au personnel
 Intérêts et autres frais financiers payés
 Impôts sur les résultats payés

Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires


 Flux de trésorerie lié à des éléments extraordinaires (à préciser)

Flux de trésorerie net provenant des activités opérationnelles (A)


Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement
 Décaissement sur acquisition d’immobilisations corporelles ou incorporelles.
 Encaissements sur cessions d’immobilisations corporelles ou incorporelles.
 Décaissements sur acquisition d’immobilisation financière.
 Encaissement sur cessions d’immobilisation financière.
 Intérêts encaissés sur placements financiers.
 Dividendes et quote-part de résultats reçus.
Flux de trésorerie net provenant des activités d’investissement(B)
Flux de trésorerie provenant des activités de financement
 Encaissement suite à l’émission d’actions
 Dividendes et autres distributions effectués
 Encaissement provenant d’emprunts
 Remboursements d’emprunts ou d’autres dettes assimilées
Flux de trésorerie net provenant des activités de financement (C)
 Incidence des variations des taux de change sur liquidités et quasi-liquidités
Variation de trésorerie de la période (A+B+C)

 Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture de l’exercice


 Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture de l’exercice
Variation de trésorerie de la période

Rapprochement avec le résultat comptable

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 122


Exemple sur le tableau de flux de trésorerie :

a- Méthode directe :

La Trésorerie au 01/01/N de la société « SALIM » était de 150 UM, au 31/12/N, elle est de 756
UM les mouvements de trésorerie sont présentés comme suit :
1. Valeur brut d’une immobilisation corporelle cédée 70.
- Amortissements cumulés : 60
- Prix de cession encaissé en N : 20
2. Acquisition d’immobilisation corporelle payée en N : 200
3. Acquisition d’une immobilisation incorporelle « logiciel de comptabilité » payée en N : 40.
4. Variation des stocks : 30
5. Dividendes comptabilisés et encaissés en N : 250
6. Créances clients « n-1 » encaissées en N : 1500
7. Ventes comptabilisés en N : 19 144, dont encaissée en N 17 000
8. Produits des valeurs mobilières de placement immobilisation financière comptabilisés
encaissés en N : 75
9. Augmentation de capital comptabilisée et encaissée en N : 250
10. Dividendes affectés en réserves : 100
11. Dividendes versés en N : 700
12. Résultat de l’exercice 1500, IBS : 25% payé en N
13. Emprunts reçus en N : 256
14. Emprunts remboursés en N : 66
15. Dettes fournisseurs de l’année (n-1) payé en N : 70
16. Achat comptabilisés en N : 13 000, dont payé en N : 12 000
17. Dettes fiscale de l’année (n-1) payé pendant l’année : 50
18. Dettes sociales de l’année (n-1) payées pendant l’année N : 180
19. Charges de personnel comptabilisés pendant l’année N : 5000, dont payées en N :
4800DA
20. Intérêts financiers comptabilisés en N : 204 dont payés en N 194
21. Dettes financières de l’année (N-1) payée pendant l’année : 50
22. Pertes de change comptabilisées et payées pendant l’année N : 20

Travail à faire :

Etablir le tableau de variation des flux de trésorerie selon la méthode directe.

Libellés Montants
1- Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles :
- Encaissement reçus des clients (17000 + 1500) + 18500
- Décaissements aux fournisseurs (12000 + 70) - 12070
- Décaissements des dettes sociales (4800 + 180) - 4980
- Intérêts payés et autres charges financiers - 264
(194 + 50 +20)
- Impôts sur le résultat payé (1500 × 25%) - 375
- Dettes fournisseurs - 50
Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires A 761
2- Flux de trésorerie provenant des activités d’investissements :
- Décaissements sur acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles
(200 + 40) - 240
- Encaissements sur cessions d’immobilisations corporelles ou incorporelles
- Décaissements sur acquisitions d’immobilisation financière _
- Encaissement sur cession financière
- Intérêts encaissés sur placement financiers _

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 123


- Dividendes et quote - parts de résultats reçus
_
75
250
Flux de trésorerie net provenant des activités d’investissement (B) 105
3- Flux de trésorerie des activités de financement
- Encaissement suite à l’émission d’action 250
- Dividendes et autres distributions effectués -700
- Encaissements provenant d’emprunts +256
- Remboursement d’emprunts -66
Flux de trésorerie net provenant des activités de financement (C) - 260

- Incidence des variations des taux de change sur liquidités et quasi-liquidités


- Variation de trésorerie de la période A+B+C
606

- Trésorerie et équivalents de trésorerie à l’ouverture 150


- Trésorerie et équivalents de trésorerie à la clôture 756
Variation de trésorerie et équivalents de trésorerie 606

b- Méthode indirecte :

Cette méthode concerne les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles, elle
consiste à ajuster le bénéfice net d’impôt en éliminant les charges et les produits de
régularisation « c'est-à-dire les dotations et les reprises des amortissements et des provisions,
les impôts différés » et des variations de certains postes du besoin en fonds de roulement
(stocks, clients, fournisseurs….) sans oublier les éléments de produits ou de charge liés aux
flux de trésorerie concernant les investissements ou le financement, selon cette méthode, le
tableau des flux de trésorerie se présente comme suit :

1- flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles

Résultat net d’impôts + amortissements et provisions – produits financiers.


+/- : résultat de charge
+/- : variation du besoin en fonds de roulement
+/- : plus au moins value de cession net d’impôt
= flux de trésorerie net des activités opérationnelles.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 124


TRACE DU TABLEAU DES FLUX DE TRESORERIE
(METHODE INDIRECTE)
Période du………………. Au ……………………………..

Note Exercice N Exercice N-1


Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles
Résultat net de l’exercice
Ajustement pour :
 Amortissements et provisions
 Variation des impôts différés
 Variation des stocks
 Variation des clients et autres créances
 Variation des fournisseurs et autres dettes
 Plus ou moins-values de cession, nettes d’impôts

Flux de trésorerie générés par l’activité (A)


Flux de trésorerie provenant des activités d’investissement
 Décaissement sur acquisition d’immobilisations
 Encaissements sur cessions d’immobilisations
 Incidence des variations de périmètre de consolidation (1)
Flux de trésorerie liés aux opérations d’investissements B
Flux de trésorerie provenant des activités de financement
 Dividendes versés aux actionnaires
 Augmentation de capital en numéraire
 Emission d’emprunts
 Remboursements d’emprunts
Flux de trésorerie liés aux opérations de financement (C)
Variation de trésorerie de la période (A+B+C)
Trésorerie d’ouverture
Trésorerie de clôture
Incidence de variation de cours des devises (1)
Variation de trésorerie
(1) : A utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 125


4- L’état des variations des capitaux propres :

4.1- Définition :

Il consiste une analyse des mouvements ayant affecté chacune des rubriques constituant les
capitaux propres de l’entité au cours de l’exercice.

Les informations qui doivent figurer sur cet état sont :


- Résultat net de l’exercice.
- Les changements de méthodes comptables et aux corrections d’erreurs dont l’impact
est directement enregistré en capitaux propres.
- Les autres produits et charges enregistrés directement dans les capitaux propres.
- Les opérations en capital (augmentation, diminution, remboursement…)
- Aux distributions de résultat et affectations décidés au cours de l’exercice.

Note Capital Prime Ecart Ecart de Réserves


social d’émission d’évaluation réévaluation et résultat
Solde au 31 décembre N-2
Changement de méthode
comptable

Correction d’erreurs
significatives

Réévaluation des
immobilisations

Profits ou pertes non


comptabilisés dans le compte
de résultat

Dividendes payés

Augmentation de capital

Résultat net de l’exercice


Solde au 31 décembre N-1
Changement de méthode
comptable
Correction d’erreurs
significatives
Réévaluation des
immobilisations
Profits ou pertes non
comptabilisés dans le compte
de résultat

Dividendes payés

Augmentation de capital

Résultat net de l’exercice

Solde au 31 décembre N

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 126


Exemple sur l’état de variation des capitaux propres :

D’après les éléments suivants, compléter le tableau de variation des capitaux propres de
l’entreprise « SAM » au 31/12/N :

- Capital social N-1 : 2000


- Prime d’émission : N-1 : 200
- Ecart de réévaluation N-1 : 400
- Réserves et résultat N-1 : 200

Pour l’année N :

- Changement de méthodes comptables imputées sur les réserves : 150


- Correction d’erreurs fondamentales imputées sur les réserves : 50
- Réévaluation des immobilisations : 300
- Gains ou pertes non comptabilisés « évaluation à juste valeur » : 150
- Dividendes payés : 100
- Augmentation de capital : 300
- Primes d’émission : 30
- Résultat net de l’exercice : 180
- ENTREPRISE : SAM
- Unité monétaire : en millions de DA

Note Capital Prime Ecart Ecart de Réserve Total


social d’émission d’évaluation réévalu s et
ation résultat
Solde au 31 décembre N-2 2000 200 400 100 2700
Changement de méthode comptable - -

Correction d’erreurs significatives 100 100


Réévaluation des immobilisations

Profits ou pertes non comptabilisés (20) (20)


dans le compte de résultat

Dividendes payés (80) (80)

Augmentation de capital

Résultat net de l’exercice 100 100

Solde au 31 décembre N-1 200 200 400 200 2800


Changement de méthode comptable 150 150

Correction d’erreurs significatives (50) 50


Réévaluation des immobilisations 300 300
Profits ou pertes non comptabilisés 150 150
dans le compte de résultat

Dividendes payés 100 100


300 30 330
Augmentation de capital
180 180
Résultat net de l’exercice

Solde au 31 décembre N 2300 230 700 150 380 3760

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 127


5- L’annexe des états financiers :

L’annexe comporte des informations sur les points suivants :


- Les règles et les méthodes comptables adoptées pour la tenue de la comptabilité et
l’établissement des états financiers.
- Les compléments d’information nécessaires à une bonne compréhension du bilan, CR,
TFT et l’état de variation des capitaux propres.
- Les informations concernant les entités associées, les co-entreprises les filiales ou la
société mère.

EXERCICE D’APPLICATION :

A partir du bilan au 31 Décembre N-1 et des informations concernant l’exercice N, établir


- Le bilan au 31/12/N selon une présentation courant non courant
- Le CR selon une présentation par nature des charges et des produits et par fonction
- Le tableau de flux de trésorerie
- L’état de variation des capitaux propres

Tous les chiffres sont en K « unité monétaire mondiale fictive »

Bilan au 31/12/N-1
Actif Passif
Actif non courants : Capitaux propres :
- Immobilisations incorporelles1 1850 - Capital émis : 1250
- Immobilisations corporelles : 120 - Primes d’émission : 0
- Autres actifs financières : 1500 - Réserves : 300
Actif courant : - Résultats de l’exercice : 1380
- Stocks : 1950 Passif non courant :
- Clients et comptes rattachés : 1200 - Emprunts : 1040
- Autres équivalents de trésorerie : 300 Passif courants :
- Trésorerie et équivalent de trésorerie -Fournisseurs et comptes rattachés 1890
160 - Dettes fiscale : 1000
- Dettes sociale : 120
-Intérêts à payer : 100
Total de l’actif : 7080 Total du passif : 7080
Montant total 2910
Amortissement 1060

Informations de l’Année financière (N) :


1- Cession sur les immobilisations corporelles :

- taux totale : 100


- amortissements cumulées : 60
- prix de cession obtenu dans l’année N : 40
2- Immobilisations corporelles et incorporelles :

- acquisition des immobilisations corporelles inscrites et payées durant l’année N : 355


- amortissement des immobilisations pour l’année N : 455 « Production »
- amortissement des immobilisations pour l’année N : 55 « Administration »
: - 85 Acquisition d’immobilisation incorporelle : payé

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 128


3- Crédits :

- encaissée un montant de crédits d’une valeur de : 256


- régler un montant de crédits d’une valeur de : 66
4- Charges financières :

- charges inscrits durant l’année N : 404 « réglées 174 d’entre elles »


- dettes financières de l’année (N-1) et payées durant l’année N : 100
- dommage de dépense inscrit durant l’année : 44
5- Produits fonctionnels :

- produits VMP inscrits durant l’année ,29 « reçus 19 parmi eux »


- Dividendes inscrites et reçues durant l’année N : 199
6- Capitaux propres :

- augmentation du capital inscrit et reçu durant l’année N : 250


- Dividendes payées durant l’année N : 1200 le reste est mis en réserve
7- Eléments circulants :

- diminution de la réserve de produits finis : 1050


- ventes inscrites dans l’année N : 30650 « reçues 28850 d’entre elles »
- droits des clients (N-1) reçus 1200
- Achats inscrits dans l’année N : 13000 « payés 12000 d’entre eux » - les dettes des
fournisseurs pour l’année N-1 payées durant l’année N : 1890
- charges de personnel « production » inscrits dans N : 12000
- charges de personnel « ventes » inscrits dans N : 410
- charges de personnel « administration » dans N : 500
- couts des travailleurs payées 12810
- Dettes sociales (N-1) payées durant l’année N : 120
8- Impôts sur les résultats :

- IBS de l’année (N) : 300


- IBS payé (N) 900
9- Eléments inhabituels :

- Indemnisation de l’assurance payée et inscrite dans l’année N en résultat d’un séisme :


180
Solution :
Les immobilisations corporelles totales : 2910 – 100 + 355 = 3165
Amortissements cumulées : 1060 – 60 + 455 + 55 = 1510
VNC = 3165 – 1510 = 1655
Les immobilisations incorporelles : 120 + 85 = 205
Les immobilisations financières : 1500
Stocks : 1950 – 1050 = 900
Clients et droits similaires : 1200 – 1200 + 30650 – 28850 = 1800
VAP : 300 + 10 = 310
Trésorerie : 160 + 40 – 355 – 85 + 256 – 66 – 174 - 100 - + 199 + 250 – 1200 + 28850 + 1200 –
1200 – 1890 – 12810 – 120 - 900 + 180 + 1391 + 19 = 1410
- Capital émis : 1250 + 250 = 1500
- Prime d’émission : 00
- Réserves : 300 + 1380 – 1200 = 480
- Crédits : 1040 + 256 – 66 = 1230

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 129


- Fournisseurs des stockages : 1890 - 1890 + 13000 – 12000 = 1000
- Dettes fiscales : 1000 + 300 – 900 = 400
- Dettes sociales : 120 – 120 + 12910 – 12810 = 100
- Intérêts à payer : 100 – 100 + 404 – 174 = 230
1- Bilan le 31 / 12 / N :

Actif Passif
*Actif non courants : *Capitaux propres :
- Immobilisations incorporelles : 205 - Capital émis : 1500
- Immobilisations corporelles : 1655 - Primes d’émission : 0
- Autres actifs financières : 1500 - Réserves : 480
*Actif courant : - Résultats de l’exercice : 2840
- Stocks : 900 *Passif non courant :
- Clients: 1800 - Emprunts : 1230
- VMP : 310 *Passif courants :
- Trésorerie et équivalent de trésorerie : -Fournisseurs et comptes rattachés : 1000
1410 - Dettes fiscale : 400
- Dettes sociale : 100
-Intérêts à payer : 230
Total de l’actif : 7780 Total du passif : 7780
2- Calcul des résultats selon la formule :

Contenu des parties du calcul des résultats


Calcul des résultats « selon la nature »
Période de ………………. à ………………………..
N
Ventes et produits annexes 30650
Variation des stocks et des produits finis et produits en cours de production - 1050
Production immobilisé -
Subventions d’exploitation -

1- Production de l’année financière 29600


Achats consommés 13000
Services extérieurs et autres consommations -

2- Consommation de l’année financière 13000


3- Valeur ajoutée à l’exploitation (1-2) 16600
charges de personnel 12910
impôts, taxes et versements assimilés -
4- Excédent brut d’exploitation 3690
Autres produits opérationnels 00
Autres charges opérationnels -
dotations aux amortissements, provisions et pertes de la valeur 510
Reprise sur pertes de valeur et provisions -
3180
5- Résultat opérationnels
228
Produits financiers
448
Charges financiers
Résultat financier -220
6- Résultat financier 2960
7- Résultat ordinaire avant impôts (5+6) 300
Impôt exigibles sur résultats ordinaire -

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 130


Impôts différés sur résultats ordinaires (variations) 29828
Total des produits d’activités ordinaire 27168
Total des charges d’activités ordinaire 2660
8- RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 180
Charges extraordinaires (produits) (doivent être variant) -
Charges extraordinaires (charges) (doivent être variant) 180
2840
9- Résultat extraordinaire
10- RESULTAT NET DE L’EXERCICE

Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence (1)
11- RESULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDE (1)
Dont part des minoritaires (1)

Part du groupe (1)


(1) n’est utilisé qu’à la présentation des bulletins financiers consolidés.
3-

La déclaration L’observation N (1-N)


Chiffre d’affaires 30650
Coût de ventes 26505
(1300+1200+1050+455)
MARGE BRUTE 4145
Autres produits opérationnels -
Coûts commerciaux 410
Charges administratives 555
Autres charges opérationnelles -
Résultat opérationnel 3180
Produits financiers 228
Charges financières 448
Résultat financier -220
résultat ordinaires avant impôt 2960
IBS = (296025%) 300
RESULTAT NET DES ACTIVITES 2660
ORDINAIRES
Charges extraordinaires (produits) 180
Charges extraordinaires (charges) -
Résultat extraordinaire 180
Résultat net de l’exercice 2840

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 131


4- Tableau des flux de trésorerie « méthode directe »

observation Année Année


financière financière
N N-1
Flux des capitaux de trésorerie
provenant des activités opérationnelles
Encaissements reçus des clients 3050
(28850 + 120)
Montants payés aux fournisseurs -13890
Montants payés au personnel -12930
Intérêts et autres charges financiers -318
payés
Impôts sur les résultats payés -900
Flux des capitaux de trésorerie avant 2012
les charges extraordinaires
Flux des capitaux de trésorerie +180
corrélatifs aux charges extraordinaires
(qu’il faut éclaircir)

Flux nets des capitaux de trésorerie 2192


provenant des activités opérationnelles
(A)
Flux des capitaux de trésorerie
provenant des activités
d’investissement
Les sorties de trésorerie effectuées pour -440
l’acquisition d’immobilisations
corporelles ou incorporelles (355+85)
Les entrées de trésorerie découlant de la 40
vente d’immobilisations corporelles ou
incorporelles
Les sorties de trésorerie effectuées pour -
l’acquisition d’immobilisations
financières
Les entrées de trésorerie découlant de la -
vente d’immobilisations financières
Intérêts encaissés sur placements 19
financiers
Dividendes et quote-part de résultats 199
reçus

Flux de trésorerie net provenant des -182


activités d’investissement (B)
Flux de trésorerie provenant des
activités de financement

Les entrées de trésorerie provenant de 250


l’émission d’actions
Dividendes et autres distributions -1200
effectués
Dividendes provenant d’emprunts +256
Remboursements d’emprunts ou d’autres
-66

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 132


dettes assimilées
Flux de trésorerie net provenant des -760
activités de financement (C)
Incidence des variations des taux de -
change sur liquidités et quasi-liquidités
Variation de trésorerie de la période -
(A+B+C)
Variations de trésorerie A+B+C 1250
Trésorerie et équivalents de trésorerie à 160
l’ouverture de l’exercice
Trésorerie et équivalents de trésorerie à
la clôture de l’exercice 1410
Variation de trésorerie de la période 2840

5- Tableau des flux de trésorerie « méthode indirecte »

La déclaration Observation Année N Année N-1


Flux des capitaux de trésorerie
provenant des activités
opérationnelles
- Résultat net de l’exercice 2840
Corrections pour :
 les amortissement et provisions +510
 variation d’impôts tardives -
 variation des stocks (1950-900) +1050
 Variation des clients et autres -600
créances
(1800 – 1200)
 Variation des fournisseurs et autres -1830
dettes
(1730 – 3110)
 Plus ou moins-values de cession, -
nettes d’impôts
 produits financiers -228
Flux de trésorerie provenant des 2192
activités opérationnelles (A)

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 133


6- Tableau de variation des capitaux propres:

Not Capit Prime Ecart Ecart de Réserves


e al d’émiss d’évaluati réévaluati et
social ion on on résultat
Solde au 31 décembre
N-2
Changement de méthode
comptable
Correction d’erreurs
significatives
Réévaluation des
immobilisations
1680
Profits ou pertes non
comptabilisés dans le
compte de résultat
Dividendes payés
Augmentation de capital
Résultat net de
l’exercice
Solde au 31 décembre 1250 1680
N-1
Changement de méthode
comptable
Correction d’erreurs
significatives
Réévaluation des
1200
immobilisations
Profits ou pertes non 250 2840
comptabilisés dans le
compte de résultat
Dividendes payés
Augmentation de capital
Résultat net de
l’exercice
Solde au 31 décembre N 1500 3320

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 134


LEÇON N°09 : LES ECRITURES DE DETERMINATION DU RESULTAT ET
LA CLOTURE DE L’EXERCICE

OBJECTIF DE LA LEÇON : le stagiaire doit etre capable d’etablir un


bilan final

PLAN DE LA LEÇON :

INTRODUCTION
I- LES ECRITURES DE DETERMINATION DU RESULTAT

II- LES ECRITURES DE CLOTURE DES COMPTES DU BILAN FINAL


EXERCICE D’APPLICATION

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 135


INTRODUCTION :
Après avoir terminé les écritures de régularisation, et établissement des différents états
financiers, il y’a lieu d’enregistrer les écritures de détermination du résultat « écritures de
reclassement » afin de solder les comptes de gestion « produits et charges ». Ainsi que les
écritures de clôture des comptes historiques du bilan.

Ces derniers « comptes de bilan » vont être ré - ouvert au début de l’exercice comptable
suivant, par contre les comptes de gestion ne font pas l’objet d’une réouverture

I- LES ECRITURES DE DETERMINATION DU RESULTAT :


Il s’agit des écritures de reclassement qui doivent être comptabilisé juste après les écritures
de régularisation de fin d’exercice.

L’ensemble des écritures de régularisation et de reclassement sont dites « écritures


d’inventaire »

L’objectif des écritures de reclassement est de faire apparaître les différentes agrégats de
gestion « les différents résultats partiels » tels que la valeur ajoutée d’exploitation,
l’excédent brut d’exploitation, le résultat opérationnel et le résultat financier.

En matière de comptes, le SCF a prévu le compte 12 pour le résultat de l’exercice « solde


débiteur ou créditeur » qui peut être subdivisé comme suit :
 Le compte 120 : Résultat net de l’exercice (bénéfice)
 Le compte 121 : Marge brut
 Le compte 1221 : Production de l’exercice
 Le compte 1222 : Consommation de l’exercice
 Le compte 123 : Valeur ajoutée d’exploitation
 Le compte 124 : Excédent ou insuffisance brut d’exploitation
 Le compte 125 : Résultat opérationnel
 Le compte 126 : Résultat financier
 Le compte 127 : Résultat extraordinaire
 Le compte 128 : Résultat ordinaire avant impôt
 Le compte 1288 : Résultat net des activités ordinaires
 Le compte 129 : Résultat net de l’exercice « déficit »
Pour comptabiliser les écritures de reclassement, il existe deux méthodes :

1- Méthode directe :
Selon cette méthode, chaque résultat partiel est déterminé par un seul article comptable qui
consiste à solder les comptes de gestion, d’une part et à faire ressortir le résultat au compte
12.

Exemple :

Soient les comptes de gestion suivants :


 Le compte 70 : Vente de marchandises, de produits fabriqués et prestation de
services : 7 435 890 DA
 Le compte 73 : Production immobilisée : 35 000 DA
 Le compte 60 : Achats consommés : 3 498 880 DA
 Le compte 61 : Services extérieurs : 959 650 DA

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 136


Le compte 62 : Autres services extérieurs : 274 244 DA

Le compte 63 : Charges de personnel : 911 490 DA

Le compte 64 : Impôts, taxes et versements assimilés : 1 474 770 DA

Le compte 65 : Autres charges opérationnelles : 8 910 DA*

Le compte 68 : Dotations aux amortissements et provisions : 116 910 DA

Le compte 75 : Autres produits opérationnels : 5 179 DA

Le compte 66 : Charges financiers : 170 260 DA

Le compte 76 : Produits financières : 172 000 DA

Le compte 67 : Eléments extraordinaires charges :

350 000 DA
 Le compte 77 : Eléments extraordinaires produits :
450 000 DA
Taux de l’impôt sur les bénéfices des sociétés 25%.

Solution :
31/12/N

70 Vente de marchandises, de produits 7435890


fabriqués
72 Production stockées ou déstockées 00
73 Production immobilisée 35 000
74 Subvention d’exploitation 00
60 Achats consommés 3498880
61 Services extérieurs 959650
62 Autres services extérieurs 274244
123 Valeur ajoutée d’exploitation 2738116

« détermination de la valeur ajoutée


d’exploitation »
//
123 Valeur ajoutée d’exploitation 2738116
63 Charges de personnels 911490
64 Impôts, taxes et versements 1474770
assimilés
124 Excédent brut d’exploitation 351856
« détermination de l’excédent brut
d’exploitation »
//
124 Excédent brut d’exploitation 351856
75 Autres produits opérationnels 5179
65 Autres charges opérationnelles 8910
68 Dotations aux amortissements et 116910
provisions
125 Résultat opérationnel 231215
« détermination du résultat
opérationnels »
//

76 Produits financiers 172000


66 Charges financiers 170260
126 Résultat financier 1740
« détermination du résultat
financier »

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 137


//

125 Résultat opérationnel 231215


126 Résultat financier 1740
128 Résultat ordinaire avant impôt 232955
« détermination du résultat ordinaire
avant impôt »
//
128 Résultat ordinaire avant impôt 232955
695 Impôt sur les bénéfices des sociétés 58238.75
128 Résultat net des activités ordinaires 174716.25
8 « détermination du résultat net des
activités ordinaires »
IBS= 232 955 × 25%
= 58238.75

77 Éléments extraordinaire produits 450 000


67 Eléments extraordinaire de charges 350 000
127 Résultat extraordinaires 100 000
« détermination du résultat
extraordinaire »
1288 Résultat net des activités ordinaires 174716.25
127 Résultat extraordinaires 100 000
Résultat net de l’exercice 274716.25
120 « bénéfice »
« détermination du résultat net
de l’exercice »

120 Résultat net de l’exercice 274716.25


12 Résultat de l’exercice 274716.25
« virement du résultat net de
l’exercice au compte principal
résultat de l’exercice »

2- Méthodes indirectes :

Cette méthode consiste à déterminer chaque résultat partiel à l’aide de deux articles
comptables :

Exemple :

Reprenons les données de l’exemple précédent et passant les écritures de reclassement


selon cette méthode

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 138


31/12/N

70 Vente de marchandises, de produits 7435890


fabriqués
72 Production stockées ou déstockées 00
73 Production immobilisée 35 000
74 Subvention d’exploitation 00
123 Valeur ajoutée d’exploitation 7470890
« pour solde des comptes débits »
//

123 Valeur ajoutée d’exploitation 4732774


60 Achats consommés 3498880
61 Services extérieurs 959650
62 Autres services extérieurs 274244

« pour solde des comptes crédits »


//

123 Valeur ajoutée d’exploitation 4732774


124 Excédent brut d’exploitation 4732774
« pour solde du compte débité »
//

124 Excédent brut d’exploitation 2386260


63 Charges de personnels 911490
64 Impôts, taxes et versements assimilés 1474770
« pour solde des comptes crédités »
//

124 Excédent brut d’exploitation 351856


75 Autres produits opérationnels 5179
125 Résultat opérationnel 357035
« pour solde des comptes débités »

//
125 Résultat opérationnel 125820
65 Autres charges opérationnelles 8910
68 Dotations aux amortissements et 116910
provisions
« pour solde des comptes crédités »

76 Produits financiers 172000


126 Résultat financier 172 000
« pour solde du compte débité »

126 Résultat financier


66 Charges financiers 170260
« pour solde du compte crédité » 170260

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 139


125 Résultat opérationnel 231215
126 Résultat financier 1740
128 Résultat ordinaire avant impôt 232955
« pour solde des comptes débités »

128 Résultat ordinaire avant impôt 232955


695 Impôt sur les bénéfices des sociétés 58238.75
1288 Résultat net des activités ordinaires 174716.25
« pour solde du compte débité »

77 Éléments extraordinaire produits 450000


127 Résultat extraordinaires 450000
« pour solde du compte débité »

127 Résultat extraordinaires 350000


67 Eléments extraordinaire de charges 350000
« pour solde du compte crédité »

1288 Résultat net des activités ordinaires 174716.25


127 Résultat extraordinaires 100000
120 Résultat net de l’exercice 274716.25
« bénéfice »
« pour solde du compte débité »

II- LES ECRITURES DE CLOTURE DU BILAN :


Les comptes de bilan, comme les comptes de gestion sont soldés à la fin de l’année 31/12/N,
mais ils font l’objet d’une réouverture dés l’année prochaine 01/01/N.

La clôture des comptes de bilan se fait avec deux méthodes :


 Utilisation du compte 00 : bilan de clôture.
 Clôture pure et simple.

1- Utilisation du compte 00 : bilan de clôture :

Selon cette méthode de la clôture se fait avec deux articles comptables


31/12/N

1 Comptes de capitaux …….


4 Comptes de tiers …….
5 Comptes financiers …….
00 Bilan de clôture ………
(pour solde du compte débité)

00 Bilan de clôture ……

2 Comptes d’immobilisations ………

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 140


3 Comptes de stocks ………
4 Comptes de tiers ………
5 Comptes financiers ………
(pour solde du compte crédité)

2- Clôture pure et simple :

Selon cette méthode, la clôture des comptes de bilan se fait avec un seul article comptable :
31/12/N

1 Comptes de capitaux
4 Comptes de tiers
5 Comptes financiers
2 Comptes d’immobilisations
3 Comptes de stocks
4 Comptes de tiers
5 Comptes financiers

« clôture pure et simple des comptes de


bilan »

Exemple d’application :

Soit le bilan final suivant au 31/12/N :

N° de Montant
compte Désignation Brut Amortiss Net N° de Désignation Montant
ement, compt
perte e
Actifs non courants : Capitaux propres :
20 -Immobili - 1700 101 Capital émis 8500
21 incorporelles 1700 5000 10000 103 Primes d’émission 2000
26 -Immob corporelles 15000 - 2800 106 Réserves 2800
-Immob financiers 2800 12 Résultat de l’exercice 600

30 Actifs courants : - Passifs non courants :


41 -Stocks de m/ses 5000 - 16 - emprunts 6500
-Client et comptes 8300
50 rattachées - Passifs courants :
-Valeurs mobiliers de 1700 40 - fournisseurs et 6000
51 placement - comptes rattachées
-banque et 500 44 - dettes fiscales 1100
établissements 43 - dettes sociales 2500
financiers
Totaux 35000 5000 30000 Totaux 30000

Travail à faire :

Passer les écritures de clôture avec les deux méthodes

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 141


1- Utilisation du compte 00 : bilan de clôture :

31/12/N

00 Bilan de clôture 35 000

20 Immobilisation incorporelles 1700


21 Immobilisation corporelles 15000
26 Immobilisation financiers 2800
30 Stocks de M/SES 500
41 Clients et comptes rattachées 8300
50 Valeur mobilière de placement 1700
51 Banque et établissement financiers 5000
« clôture des comptes d’actif»

101 Capital émis 8500


103 Prome d’émission 2000
106 Réserves 2800
12 Résultat de l’exercice 600
28 Amortis des immo corporelles 5000
16 Emprunts 6500
40 FRS et comptes rattachées 6000
43 Dettes sociales 1100
44 Dettes fiscales 2500
00 Bilan de clôture 35000
« Clôture des comptes du passif »

2- Clôture pure et simple :


31/12/N

101 Capital émis 8500


103 Prome d’émission 2000
106 Réserves 2800
12 Résultat de l’exercice 600
28 Amortis des immo corporelles 5000
16 Emprunts 6000
40 FRS et comptes rattachées 6000
43 Dettes sociales 1100
44 Dettes fiscales 2500
20 Immobilisation incorporelles 1700
21 Immobilisation corporelles 15000
26 Immobilisation financiers 2800
30 Stocks de M/SES 5000
41 Clients et comptes rattachées 8300
50 Valeur mobilière de placement 1700
51 Banque et établissement 5000
financiers

« clôture pure et simple »

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 142


EXERCICE D’APPLICATION :

EXERCICE N°01 :

Soient le compte de résultat par nature, et le bilan final au 31/12/N (les chiffres sont en
milliers de DA)

Travail à faire :

1- Passer les écritures de détermination du résultat sachant que le taux d’IBS 25% ;
2- Passer les écritures de clôture de bilan.

Compte de résultat par nature au 31/12/N :

Désignations Note N N -1
C/70 : Chiffre d’affaires 30 000
C/72 : Variation de stocks de produits finis et encours -
C/73 : Production immobilisées
C/74 : Subvention d’exploitation -
-
I- Production de l’exercice 30 000
C/60 : Achats consommés 8 000
C61 : Services extérieurs 2 000
C/62 : Autres services extérieurs 2 000
II- Consommation de l’exercice 12 000
III- Valeur ajoutée d’exploitation 18 000
(I-II)
C/63 : Charges de personnel 11 000
C/64 : Impôts, taxes et versements assimilés 2 000
IV- Excédent brut d’exploitation 5000
C/75 : Autres produits opérationnels 350
C78 : Reprises sur pertes de valeurs et provisions 8000
C/65 : Autres charges opérationnelles 250
C/68 : Dotation aux amortissements et provisions 3100

V- Résultat opérationnel 10 000


C/ 76 : Produits financier 500
C/66 : Charges financières 200
VI- Résultat financier 300
VII- Résultat ordinaire avant impôts 10300
Impôt exigible sur résultat ordinaire 2575
- Total des produits 38850
- Total des charges 31125
VIII- Résultat net des activités 7725
ordinaires

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 143


Actif Bilan au 31/12/N

N° de Montant
compte Désignation Brut Amortissement Net N° de Désignation Montant
, perte compte
Actifs non courants : Capitaux propres :
20 -Immobili 101 Capital émis 8700
21 incorporelles 1800 100 1700 103 Primes d’émission 2000
26 -Immob corporelles 16500 7400 9140 106 Réserves 2800
-Immob financiers 2800 - 2800 12 Résultat de 7725
l’exercice
30 Actifs courants :
41 -Stocks de m/ses 4000 - 4000 Passifs non
-Client et comptes 8300 - 8300 courants :
50 rattachées 16 - emprunts 6600
-Valeurs mobiliers 1700 - 1700
51 de placement Passifs courants :
-trésorerie 12960 - 12960 40 - Dettes de 6500
fournisseurs
42 - Dettes personnels 2000
44 - Dettes fiscales 3535
43 - Dettes sociales 700
Totaux 48060 7500 40560 Totaux 40560
Solution :

1- Les écritures de détermination du résultat :

a- Méthode directe :

31/12/N

70 Vente de marchandises, de produits fabriqués 30000


Achat consommés
60 Services extérieurs 8000
61 Autres services extérieurs 2000
62 Valeur ajoutée d’exploitation 2000
123 18000
« détermination de la valeur ajoutée »
//
123 Valeur ajoutée d’exploitation 18000
63 Charges de personnels 11000
64 Impôts, taxes et versements assimilés 2000
124 Excédent brut d’exploitation 5000
« détermination de l’excédent brut d’exploitation »
//
124 Excédent brut d’exploitation 5000
75 Autres produits opérationnels 350
78 Reprise sur perte de valeur et prov 8000
65 Autres charges opérationnelles 250
68 Dotations aux amortissements et provisions 3100
Résultat opérationnel 10000
125 « détermination du résultat opérationnels »

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 144


//
76 Produits financiers 500
66 Charges financiers 200
126 Résultat financier 300
« détermination du résultat financier »
//

125 Résultat opérationnel 10000


126 Résultat financier 300
128 Résultat ordinaire avant impôt 10300
« détermination du résultat ordinaire avant impôt »
//
695 Impôt sur les bénéfices des sociétés 2575
444 Etat, impôt sur le résultat 2575
(10300 ×25%) « détermination de l’impôt sur les
bénéfices »

128 Résultat ordinaire avant impôt 10300


695 Impôt sur les bénéfices des sociétés 2575
1288 Résultat net des activités ordinaires 7725
« détermination du résultat net des activités
ordinaires »

1288 Résultat net des activités ordinaires 7725


120 Résultat net de l’exercice « bénéfice » 7725
« détermination du résultat net de l’exercice »

Autres méthodes :
31/12/N

70 Vente de marchandises, de produits fabriqués 30000


Valeur ajoutée d’exploitation
123 « pour solde des comptes débités » 30000
//

123 Valeur ajoutée d’exploitation 12000


60 Achat consommés 18000
61 Services extérieurs 2000
62 Autres services extérieurs 2000

« pour solde des comptes crédits »


//
124 13000
Excédent brut d’exploitation 11000
63 Charges de personnels 2000
64 Impôts, taxes et versements assimilés
« pour solde des comptes crédités »

123 Valeur ajoutée d’exploitation 18000


18000
Excédent brut d’exploitation
124
« pour solde du compte débité »

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 145


//

124 Excédent brut d’exploitation 5000


75 Autres produits opérationnels 350
78 Reprise sur perte de valeur et prov 8000
125 Résultat opérationnel 13350
« pour solde des comptes débités »
//
125 Résultat opérationnel 3350
65 Autres charges opérationnelles 250
68 Dotations aux amortissements et provisions 3100
« pour solde des comptes crédités »

76 Produits financiers 500


126 Résultat financier 500
« pour solde du compte débité »

126 Résultat financier 200


66 Charges financiers 200
« pour solde du compte crédité »

125 Résultat opérationnel 10000


126 Résultat financier 300
128 Résultat ordinaire avant impôt 10300
« pour solde des comptes débités »

695 Impôt sur les bénéfices des sociétés 2575


444 Etat, impôts sur le résultat 2575
(13000×25%)= 2575
« pour solde du compte débité »

128 Résultat extraordinaire avant impôt 10300


695 Impôt sur les bénéfices des sociétés 2575
1288 Résultat net des activités ordinaires 7725
« pour solde du compte débité »

1288 Résultat net des activités ordinaires 7725


120 Résultat net de l’exercice « bénéfice » 7725
« pour solde du compte débité »

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 146


2- Les écritures de clôture de bilan :
a- Utilisation du compte « 00 » :
31/12/N

00 Bilan de clôture 48060

20 Immobilisation incorporelles 1800


21 Immobilisation corporelles 16500
26 Immobilisation financiers 2800
30 Stocks de M/SES 4000
41 Clients et comptes rattachées 8300
50 Valeur mobilière de placement 1700
51 Banque et établissement financiers 12960
« pour solde des compte crédités»

101 Capital émis 8700


103 Prome d’émission 2000
106 Réserves 2800
12 Résultat de l’exercice 7725
2820 Amortis des immo incorporell 100
2821 Amortis des immo corporelles 7400
16 Emprunts 6600
40 Dettes fournisseurs 6500
42 Dettes personnels 2000
43 Dettes sociales 700
44 Dettes fiscales 3535
00 Bilan de clôture 48060
« pour solde des comptes débités »
2- Clôture pure et simple :
31/12/N
101 Capital émis 8700
103 Prome d’émission 2000
106 Réserves 2800
12 Résultat de l’exercice 7725
16 Emprunts 6600
2820 Amortis des immo incorporell 100
2821 Amortis des immo corporelles 7400
40 FRS et comptes rattachées 6500
42 Dettes personnels 2000
43 Dettes sociales 700
44 Dettes fiscales 3535
Immobilisation incorporelles 1800
20 16500
21 Immobilisation corporelles
Immobilisation financiers 2800
26 4000
30 Stocks de M/SES
Clients et comptes rattachées 8300
41 1700
50 Valeur mobilière de placement
Banque et établissement 12960
51
financiers
« clôture pure et simple »

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 147


LEÇON N°10 : REOUVERTURE DES COMPTES DE BILAN ET
AFFECTATION DU RESULTAT

OBJECTIF DE LA LEÇON : le stagiaire doit etre capable


calculer le resultat et effectuer la reouverture des comptes de
bilan.

PLAN DE LA LEÇON :

I- REOUVERTURE DES COMPTES DE BILAN


II- CONTRE PASSATION DES ECRITURES DE REGULARISATION
III- AFFECTATION DU RESULTAT
EXERCICE D’APPLICATION

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 148


I- REOUVERTURE DES COMPTES DE BILAN :
Après la clôture des comptes de bilan en fin d’exercice, on procède à la réouverture de ces
mêmes comptes, dés le début de l’exercice suivant :

Pour ré-ouvrir, un compte, on inscrit son solde du côté correspondant à la nature débitrice ou
créditrice de son solde.

1- Utilisation du compte « 00 » bilan d’ouverture :


02/01/N

2 Comptes d’immobilisation XX
3 Comptes de stocks XX
4 Compte de tiers XX
5 Comptes de financiers XX

00 Bilan de clôture
XX
« ouverture des comptes
d’actif»
//
00 Bilan de clôture XX
1 Compte de capitaux XX
4 Comptes de tiers XX
5 Comptes financiers XX
« ouverture des comptes
de passif »

Remarque :
Le compte « 00 » bilan d’ouverture est un compte de passage qui est soldé immédiatement, il
a la même nature que le compte « 00 » bilan de clôture.

2- Réouverture pire et simple des comptes de bilan :


02/01/N

2 Comptes d’immobilisation XX
3 Comptes de stocks XX
4 Compte de tiers XX
5 Comptes de financiers XX

1 Compte de capitaux XX
4 Comptes de tiers XX
5 Comptes financiers XX

« ouverture des comptes de bilan »

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 149


Remarque :

- Seul le solde à nouveau des comptes de bilan est repris à l’ouverture du nouvel
exercice.
- Les comptes de gestion « classe 6 et la classe 7 » sont définitivement soldés après
passation des écritures de reclassement, enfin d’exercice.

II- CONTRE PASSATION DES ECRITURES DE


REGULARISATIONS :
Dés la réouverture des comptes de bilan, au début de l’exercice suivant, il y a lieu de solder
tous les comptes de régularisation, en contre passant les écritures de régularisation.

Les comptes de régularisation suivants doivent être débités au début de l’exercice


02/01/N+1 pour qu’ils soient soldés :

Comptes Intitulés
408 Fournisseurs, facteurs non parvenues
4198 Clients créditeurs, RRR à accorder
4286 Personnels, charges à payer
4386 Organismes sociaux, charges à payer
4486 Etat, charges à payer
1688 Intérêts courus à payer sur passif non courant
5181 Intérêts courus à payer sur passif courant
4686 Divers charges à payer
487 Produits constatés d’avances

Les comptes de régularisation suivants doivent être crédités au début de l’exercice


02/01/N+1, pour qu’ils soient soldés :

Comptes Intitulés
2768 Intérêts courus et non échus sur actifs non courants
418 Clients, produits non encore facturés
4188 Clients, intérêts courus
4098 Fournisseurs débiteurs, RRR à obtenir
4487 Etat, produits à recevoir hors impôts
4687 Divers produits à recevoir
5088 Intérêts courus sur obligations, bon et valeur assimilées
5182 Intérêts courus à recevoir
486 Charges constatées d’avances

III- AFFECTATION DU RESULTAT :


Le compte 12, résultat de l’exercice, enregistre en fin d’année, pour solde, les comptes de
charges et les comptes de produits, le solde du compte « 12 » créditeur « bénéfice » ou
excédent ou débiteur « perte au déficit » doit être soldé selon la décision juridique
d’affectation du résultat prise par l’organe compétent dans les sociétés, par contre dans les

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 150


entreprises individuelles le compte 12 est visé au compte 108 compte de l’exploitant, au
premier jour de l’ouverture de l’exercice qui suit celui de réalisation.

1- Cas d’une entreprise sociétaire :

Résultat bénéficiaire :

Selon la décision juridique de l’assemblée générale le bénéficiaire réalise peut être :


 Retiré par les associés
 Laissé définitivement dans la société « augmentation du fonds social, constitution des
réserves ».
 Laissé temporairement dans la société en attendant une affectation définitive, dans ce
cas le compte 12 est soldé avec le crédit du compte 11 report à nouveau, jusqu’à ce
que l’affectation de ce dernier soit décidée.

Exemple 1 :

Au 31/12/N, le bénéfice net d’une société s’élève à 750 000 DA, les associés décident fin
Juin de l’exercice suivant d’affecter ce bénéfice comme suit :
 5% du bénéfice net pour la constitution des réserves obligatoires.
 50% du reste est distribué comme suit
356 250 comme dividende
356 250 laissé temporairement dans la société.

Les écritures comptables à passer au journal sont :


Juin N+1

12 Résultat de l’exercice 750 000


106 Réserves 37 500
110 Report à nouveau 356 250
455 Associés, bénéficiaires 356 250
comptes courant

« décision juridiques prise par


l’assemblée générale »

455 Associés compte courant 356 250


442 IRG 35625
« constatation de l’IRG retenue
libératoire sur les dividendes »
356 250 × 10%
Résultat déficitaire :
La perte est virée au compte 11 report à nouveau.
Exemple :

Le déficit de l’exercice clos s’élève à 200 000 DA.


L’écriture comptable à passer est la suivante :
Date
119 Report à nouveau déficitaire 200 000
12 Résultat de l’exercice 200 000

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 151


« pour solde du compte crédité »

Le compte 11 report à nouveau est inscrit au passif du bilan en soustraction des fonds
propres.

2- Cas d’une entreprise individuelle :


D’après le SCF, le compte 108 compte de l’exploitant reçoit le solde débiteur ou créditeur le
solde du compte 12, au premier jour de l’ouverture de l’exercice suivant.

Exemple 1 :

Le 31/12/N, le compte 12 Résultat de l’exercice présente un solde créditeur de 120 000 D,


alors on doit passer l’article comptable suivant :

02/01/N+1

12 Résultat de l’exercice 120 000

108 Compte de l’exploitant 120 000


« pour solde du compte débité»

Exemple 2 :

Le 31/12/N le compte 12 Résultat de l’exercice présente un débiteur de 200 000 DA.


02/01/N+1

108 Compte de l’exploitant 200 000

12 Résultat de l’exercice 200 000

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 152


EXERCICE D’APPLICATION :

Une entreprise individuelle se présente avec les postes suivants :

N° des Désignations des Montants N° des Désignations des Montants


compt comptes Bruts Amort Nets comptes comptes
es -
prov

Actifs non courants Capitaux propres


204 - logiciel de 18000 - 18000 101 - Fonds 200 000
comptabilité d’exploitation
2183 - équipement de 21000 9000 12000 108 - compte de 35 000
bureau l’exploitant
275 - dépôts et 4200 - 4200 12 - résultat de (- 2000)
cautionnements l’exercice
versés.
Actifs courants Passifs non
30 - marchandises. 92400 - 92400 courants
31 - matières première 8600 - 8600 164 - emprunts auprès 4500
411 - clients 23800 2000 21800 des établissements
413 - clients effets à 14500 - 14500 de crédit
recevoir
418 - clients, produits 8100 - 8100
non encore
facturés. Passifs courants
486 - charges constatées 966 - 966 401 - fournisseurs de 11200
d’avances stocks et de services
512 - banques compte 45100 - 45100 408 - fournisseurs 3316
courants factures non
517 - autres organismes 21300 - 21300 parvenues
sociaux 444 - impôts sur les 8500
53 - caisse 13650 - 13650 résultats
Totaux 271616 1100 260616 Totaux 260616
0

En vue de procéder à la réouverture des livres, vous disposez des données suivantes :
1- les charges comptabilisées d’avances se décomposent ainsi : timbres postes 166, timbre
fiscaux 200, intérêts d’emprunt 600.
2- le poste 408, FRS facture non parvenues correspond à la consommation d’énergie
électrique du dernier trimestre et pour lequel la quittance n’est pas encore réceptionnée.
3- le poste 418, clients, produits non encore facturés correspond à une facture non encore
établie et pour laquelle la marchandise a déjà été expédiée.
4- le bénéfice 35100 DA est ainsi affecté
 Augmentation du fonds d’exploitation 15000 DA
 Les prélèvements par l’exploitant sont compensés par le bénéfice jusqu'à
concurrence du solde figurant au compte 108.
 Le bénéfice restant est retiré par l’exploitant retrait par chèque bancaire.

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 153


Travail à faire :

Enregistrer toutes les écritures que vous jugez nécessaires, au début de l’exercice suivant
« contre passation des écritures de régularisation, et affectation du résultat ».

CORRIGE DE L’EXERCICE:

1- Les écritures de contre passation des écritures de régularisation :


02/01/N+1

626 Frais postaux et de télécommunication 166


64 Impôts, taxes et versements assimilés 200
661 Charges d’intérêts 600

486 Charges constatée d’avance 966


« pour solde du compte crédité » //

408 Fournisseurs, factures non encore parvenue 3316


607 Achats non stockés de matières et fournitures 3316
« pour solde du compte débité »

700 Vente de marchandises 8100


418 Clients, produits non encore parvenus 8100
« pour solde du compte crédité »

2- Les écritures d’affectation du résultat :


02/01/N+1

12 Résultat de l’exercice 15000

101 Fonds d’exploitation 15000

« augmentation du fonds d’exploitation »


//

12 Résultat de l’exercice 2000


108 Compte de l’exploitant 2000
« pour solde du compte crédité»

12 Résultat de l’exercice 18100


512 Banques, compte courants 18100
«retrait du reste de résultat par chèque
bancaire»

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 154


ETUDE DE CAS:

Au 31 Décembre de l’année N, la balance avant inventaire de l’entreprise SALIM, présente les


soldes suivants :

N° des Désignations des comptes Soldes Soldes


comptes débiteurs créditeurs
101 Fonds d’exploitation - 915 000
108 Compte de l’exploitant 24 000 -
15 Provisions pour charges-passifs-non courant - 2 400
164 Emprunts auprès des établissements - 40 000
bancaires
2153 Matériels industriels 395 000 -
2184 Matériels de transport 850 000 -
2185 Equipements de bureau 94 000 -
2186 Emballages récupérables 12 080 -
28153 Amortissements matériels et outillages - 138 250
28184 Amortissements matériels de transport - 535 000
28185 Amortissements équipements de bureau - 39 480
272 Titres représentatifs de droit de créances 14 138 -
2972 Pertes de valeurs des titres représentatifs
de droit de créances - 720
275 Dépôts et cautionnements versés 4 160 -
30 Stocks de marchandises 79 000 -
31 Stocks de matières premières 37 630 -
380 Marchandises stockées - 2 500
390 Pertes de valeurs sur stocks de - 8 200
marchandises
411 Clients 26 540 -
491 Pertes de valeurs sur compte - 5 600
413 Clients, effets à recevoir 18 900 -
512 Banque, compte courants 25 756 -
53 Caisse 11 565 -
401 Fournisseurs - 14 500
403 Fournisseurs, effets à payer - 26 600
4196 Clients, dettes pour emballages et matériels - 2 700
consignés.
60 Achats de marchandises vendues 235 674 -
601 Matières premières consommées 34 166 -
62 Autres services extérieurs 12 680 -
63 Charges de personnels 142 545
64 Impôts, taxes et versements assimilés 25 466 -
65 Autres charges opérationnelles 12 019 -
66 Charges financières 5 554 -
67 Charges éléments extraordinaire 11 672 -
700 Ventes de marchandises - 328 038
75 Autres produits opérationnelle - 1 980
76 Produits financiers - 1 925
77 Produits éléments extraordinaire - 9 652

Totaux 2 072 545 2 072 545

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 155


Remarque : les chiffres sont en milliers de DA.

Données d’inventaires :

1- Le matériel industriel, acquis à la création de l’entreprise, a été régulièrement amortis au


taux constant de 10%.
Le matériel de transport se décompose ainsi :
 Une partie acquise à la création de l’entreprise pour 650 000
 Une partie acquise début janvier N-2 pour 200 000 DA
2- L’ensemble des équipements de bureau a été acquis à la création de l’entreprise.
3- Les emballages récupérables ont été acquis début octobre N, leur durée probable
d’utilisation est de 5 ans.
L’entreprise pratique l’amortissement constant pour toutes les immobilisations corporelles.
4- Le 1er Avril N, l’entreprise a contracté un emprunt de 40 000 DA, les remboursements se
feront par amortissement constant sur 5 ans.
Le 1er remboursement aura lieu le 31 Mars N+1, l’intérêt de cet emprunt sera payé à la même
date que le remboursement, taux d’intérêt 6% par année.
5- Les provisions pour charges-passifs non courants ont été constituées l’exercice précédent
pour faire face à l’éventualité d’une amande fiscale, celle-ci a été payée le 12 Juin dernier
et seul l’écriture ci-dessous a été passée.

12/06/N

65 Autres charges opérationnelles 2800

512 Banque compte courant bancaire 2800


« amende fiscale chèque bancaire N°….. »

L’état des créances litigieuses anciennes se présente ainsi :


Clients Nominal de la Provisions au Règlements observations
créance 31/12/N-1 effectuées
Ahmed 2 800 1 400 1 200 Pour solde
Mohamed 4 600 3 500 3 100 Pour solde
Nassim 2 200 700 600 Porter la provision à
80% du solde.

L’état des clients devant faire l’objet d’une provision au 31/12/N, s’établit comme suit :

Clients Nominal de la Provisions à constituer


créance
Ahmed 1 900 40%
Nabil 800 50%
Idir 1 200 80%

Etat des titres de placement « titres représentatifs de droits de créances »0.


Titres Nombre Coût Valeur
d’acquisition unitaire au
unitaire 31/12/N
Titres A 80 120 144
Titres B 30 130 122

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 156


6. Il reste à accorder au client un rabais de 235.
7. Un fournisseur, Mr Soltani, doit accorder à l’entreprise une remise de 573 DA, la facture
d’avoir ne parviendra qu’en Janvier prochain.
8. le 1er Septembre N, l’entreprise a payé la prime annuelle d’assurance automobile d’un
montant de 3 600 DA.
9. A la date de l’inventaire, on constate les stocks réels suivants :
 Coûts d’achats des marchandises en stocks 79 000 DA dans ce montant est inclus un
lot de 13 800 DA qui s’est déprécié de 30%.
 Coût d’achat des matières en stocks : 37 630 DA
 L’entreprise a réceptionné un lot de marchandises coûtant 2 500 DA sans facture.

Travail a faire :

1- Déterminer la date de création de l’entreprise et calculer les taux d’amortissement


2- Passer dans le journal de cette entreprise toute les écritures de régularisation ainsi que
les écritures de reclassement
3- Etablir la balance après inventaire et le bilan final
4- Etablir le compte de résultat par nature
5- Passer les écritures constatant la clôture des comptes de bilan ainsi que les écritures de
réouverture.
SOLUTION :

1- La date de création et les taux d’amortissement :

395 000 × 10% × n= 138 250.


n= 138 250 / 395 000 = 3,5.
La date de création est : Juillet n-4.

Débit 2153 crédit D 28153 C

395 000 138 250

Les taux d’amortissement :

a- Matériels de transport :

650 000 × T × 3,5 + 200 000 × T × 2 = 535 000


2 675 000 T = 535 000
T= 535 000 / 2 675 000 = 0,2
T = 20%

b- Equipements de bureau :

94 000 × T × 3,5 = 39 480


329 000 T = 39 480
T= 39 480 / 329 000 = 0,12
T= 12%

c- Les emballages récupérables :


T= 100/5
T= 20%

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 157


2- Les écritures d’inventaire :

2.1- Les écritures de régularisation :


31/12/N

681 Dotations aux amortissements ,provisions et pertes 221384


de valeur actifs non courant

28153 Amortissement, matériels industriels 39500


28184 Amortissements, matériel de transport 170000
28185 Amortissement, équipement de bureau 11280
28186 Amortissement, emballages récupérables 604
395000 × 10%= 39500
850000×20%= 170000
94000×12% = 11280
12080 ×20% / 3/12 = 604
« dotations aux amortissements de l’année N »
31/12/N
661 Charges d’intérêts 1800

1688 Intérêts courus et non échus sur passifs non 1800


courant
40000 × 6% × 9/12 = 1800
« augmentation des charges d’intérêts de 9 mois
du 1er avril au 31 /12/N »
//
64 Impôts, taxes et versements assimilés
65 Autres charges opérationnelles 2800
« annulation de l’écriture passée en journal » 2800

15 Provisions pour charges passifs non courants 2400


64 Impôts, taxes et versements assimilés 2400
« Annulation de la provisions »

654 Pertes sur créances irrécouvrables 3100


411 Créance clients 3100
2800 – 1200 = 1600
4600 – 3100 = 1500
« pour solde des créances irrécouvrable »
491 Pertes de valeur sur compte clients 4900
785 Reprise d’exploitation sur pertes de valeur et 4900
provision sur actif courant
« Annulation de la perte de valeur de l’année
passée »

685 Dotations aux provisions, pertes de valeurs actifs 580


courants
491 Pertes de valeurs sur comptes clients 580
(2200 – 600)×80% = 1280
(1280 – 700) = 580
« augmentation de la perte de valeur sur Nassim

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 158


Dotations aux provisions, pertes de valeurs actifs 2120
685 courants
491 Pertes de valeurs sur comptes clients 2120
1900 × 40%= 760
800 × 50% = 400
1200 × 80% = 960
2120
« constitution des nouvelles pertes de valeur sur
les clients : Amin, Nabil ; Idir »

686 Dotation aux amortissements, provision et perte de 240


valeur éléments financiers
2972 Perte de valeur des titres représentatifs 240
des droits de créances
(130- 122) ×30 = 240 DA
« moins-values sur les titres B »

2972 Perte de valeur des titres représentatifs des droits 720


de créances
Reprise financières sur pertes de valeurs et
786 720
provisions
« pour solde de l’ancienne perte de valeur »
//
709 RRR, accordés hors facture 235
4198 RRR, à accorder et autres avoirs à établir. 235
« rabais à accorder au clients »

4098 Fournisseurs, RRR, à obtenir 573

609 RRR, obtenus sur achats 573


« remise à obtenir du FRS Soltani »

486 Charges constatée d’avances 2400


616 Primes d’assurances 2400
(3600 × 8/12 = 2400).

685 Dotations aux provisions, pertes de valeurs actifs 4140


courants
Pertes de valeur sur stocks de marchandises 4140
390 (13800 × 30% = 4140).

390 Pertes de valeur sur stocks de marchandises 8200


785 Reprise d’exploitation sur pertes de valeur 8200
et provision sur actif courant
« annulation de la perte de valeur figurante à la
balance avant inventaire »
380 Marchandises stockées 2500
408 Fournisseurs factures non parvenues 2500

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 159


2.2- Le grand livre :

D C/ 101 C D C/ 108 C D C/ 15 C

915 000 24000 SD 2400 2 400


SC 24000
915 000

D C/ 164 C D C/ 2153 C D C/ 2184 C


40 000
SC 395 000 SD 850 000 SD
395000 850000
40 000

D C/ 2185 C D C/ 2186 C D C/ 275 C


12080 SD 4160 SD
94000 SD 12080 4160
94000

D C/ 272 C D C/ 28153 C D C/ 28184 C


535000
14138 SD 138250 170000
14138 39500 SC
SC 705000
177750

D C/ 28185 C
39480 D C/ 28186 C D C/ 30 C
11280 535000 79000 SD
SC 170000 79000
750760 SC
705000

D C/ 31 C D C/ 390 C D C/ 380 C
37630 SD 8200 82 00 2500 25 00
37630 4140
SC
4140

D C/ 401 C D C/ 403 C D C/ 4196 C


14500
SC 26600 2700
14500 SC SC
26600 2700

D C/ 4198 C D C/ 4098 C D C/ 411 C

235 573 SD 26540 3100


573 SD
SC 23440
235

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 160


D C/ 413 C D C/ 491 C D C/ 1688 C
1800
18900 SD 4900 5600 SC
18900 580 1800
2120
SC
3400

D C/ 2972 C D C/ 486 C D C/ 408 C

720 720 2400 SD SC 2500


SC 240 2400 2500
240

D C/ 512 C D C/ 53 C D C/ 60 C

25756 SD 11565 SD 235674 573


25756 11565 SD
235101

D C/ 601 C D C/ 62 C D C/ 63 C
34166 SD 12680 2400 142545 SD
34166 SD 142545
10280

D C/ 64 C D C/ 65 C D C/ 66 C
5554
25466 2400 12019 2800 1800 SD
SD 3100 SD 7354
2800 25866 12319

D C/ 67 C D C/ 68 C D C/ 76 C
11672 221384 SC 1925
SD 580 SD 1925
11672 2120 228464
240
4140

D C/ 75 C
D C/ 77 C D C/ 78 C D C/ 700 C
SC 1980
235 328038
1980 SC 9652 SC 4900 SC
9652 13820 720 327803
8200

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 161


3- BILAN FINAL :

3.1- Bilan final au 31/12/N :

N° des Désignations des Montants N° Désignations des Montants


comptes comptes Bruts Amort Nets des comptes
- comp
prov tes
Actifs non Capitaux propres
2153 courants 101 - capital social 915000
- matériel 395000 177750 217250 108 - Compte de (24000)
2184 industriels. l’exploitant
- matériel de 850000 705000 145000 12 - résultat de (352587)
2185 transport l’exercice
- matériel de 94000 50760 43240
2186 bureau Passifs non
- Emballages 12080 604 11476 courants
272 récupérables 164 - emprunts auprès 40000
- Titres 14138 240 13898 des établissements
représentatifs des de crédit
275 droits de créances 1688 - Intérêts courus et 1800
- Dépôts et 4160 - 4160 non échus
cautionnements
versés
Total I 580213
Total I 1369378 934354 435024 Passifs courants
401 - Fournisseurs 14500
30 Actifs courants 403 - FRS effets à payer 26600
31 - marchandises. 79000 4140 74860 4196 - Clients créditeurs 2700
411 - matières 37630 - 37630 dettes pour
413 première emballages
-clients 23440 3400 20040 4198 - Clients créditeurs 235
4098 - Clients effets à 18900 - 18900 RRR à accorder
recevoir 408 - Factures non 2500
486 - FRS débiteurs 573 - 573 encore établie
RRR à obtenir
- charges 2400 - 2400
512 constatées
d’avances
53 - banques compte 25756 - 25756
courants
- caisse 11565 - 11565

Total II 199264 7540 191724 Total II 46535


Total Actif 1568642 941894 626748 Total Passif 626748

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 162


3.2- Le tracé du compte de résultat :

COMPTE DE RESULTATS
(Par nature)

Période au

Désignations Note N N-1


Chiffre d’affaires 327 803
Variation stocks produits finis et en cours -
Production immobilisée -
Subventions d’exploitation -
I- PRODUCTION DE L’EXERCICE 327803
Achat consommés (235101+34166) 269267
Services extérieurs et autres consommations 10280
II- CONSOMMATION DE L’EXERCICE 279547
III- VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION 48256
(I-II)
Charges de personnel 142545
Impôts, taxes et versements assimilés 25866
IV- EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION - 120155
Autres produits opérationnels 1980
Autres charges opérationnelles 12319
Dotations aux amortissements et aux provisions 228464
Reprise sur pertes de valeur et provisions 13820
V- RESULTAT OPERATIONNEL - 345138
Produits financiers 1925
Charges financières 7354
VI- RESULTAT FINANCIER - 5429
VII- RESULTAT ORDINAIRE AVANT - 350567
IMPOTS (V+ VI)
Impôt exigibles sur résultats ordinaire -
Impôts différés (Variations) sur résultats ordinaires -
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES 3 455 28
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES 696 095
VIII- RESULTAT NET DES ACTIVITES ORDINAIRES 350 567

Eléments extraordinaires (Produits) (à préciser) 9652


Eléments extraordinaires (Charges) (à préciser) 11672

IX- RESULTAT EXTRAORDINAIRE - 2020


X- RESULTAT NET DE L’EXERCICE - 352587
Part dans les résultats nets des sociétés mises en -
équivalence (1)
XI- RESULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDE (1) -
Dont part des minoritaires (1) -
Part du groupe (1)
A utiliser uniquement pour la présentation d’états financiers consolidés

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 163


3.3- les écritures de reclassement :

A- méthode directe :
31/12/N

70 Ventes de marchandises et produits 327803


fabriqués, ventes de prestations de services
et produits annexes

60 Achats consommées
61 Services extérieurs 269267
123 valeur ajoutée d’exploitation 10280
«détermination de la valeur ajoutée 48256
d’exploitation »
31/12/N
123 valeur ajoutée d’exploitation 48256
124 excédents brut d’exploitation 120155
63 Charges de personnels 142545
64 Impôts, taxes et versements assimilés 25866

détermination du résultat brut


d’exploitation »
//

75 Autres produits opérationnelles 1980


78 Reprise sur perte de valeur et provision 13820
Résultat opérationnel
125 345138
65 Autres charges opérationnelles 12319
68 Dotations aux amortissements et 228464
provisions
124 Excédent brut d’exploitation 120155
« détermination du résultat
opérationnel »
//
76 produit financier 1925
126 résultat financier 5429

66 charges financier 7354


//

128 Résultat ordinaire avant impôt 350567

125 Résultat opérationnel 345138


126 Résultat financier 5429
« détermination du R ordinaire avant
impôt perte »

77 Eléments extra-ordinaires produits 9652


127 Résultat extra-ordinnaire 2020
66 Eléments extra-ordinaire charges 11672
« détermination du résultat extra-
ordinnaire »

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 164


120 Résultat net de l’exercice 352587
128 350567
127 2020
« détermination du résultat net de
l’exercice perte »

b- autres méthode :
31/12/N

70 Ventes de marchandises et produits 327803


fabriqués, ventes de prestations de services
et produits annexes

123 valeur ajoutée d’exploitation 327803


« pour solde du compte débité »
31/12/N
123 valeur ajoutée d’exploitation 279547

60 Achats consommées 269267


61 Services extérieurs 10280
« pour solde du compte crédité »
//

124 Excédent brut d’exploitation 168411


63 Charges personnel 142545
64 Impôt, taxes et versements assimilés 25866
« pour solde du compte crédité »
//
123 valeur ajoutée d’exploitation 482561
124 Excédent brut d’exploitation 48256
« pour solde du compte débité »

75 Autres produits opérationnels 1980


78 Reprise sur pertes de valeur et provisions 13820
Résultat opérationnel
125 104355
124 Excédent brut d’exploitation 1201552

« pour solde du compte crédité »


//

125 Résultat opérationnel 240783


65 Autres charges opérationnelles 12319
68 Dotations aux amortissements et 228464
provisions

« pour solde du compte crédité »


//

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 165


76 produit financier 1925
126 Résultat financier 1925
« pour solde du compte débité »

//
126 Résultat financier 7354
66 Charges financiers 7354
« pour solde du compte crédité »
//

128 Résultat ordinaire avant impôt 350567


125 Résultat opérationnel 3451383
126 Résultat financier 54294
« pour solde du compte crédité »

77 Eléments extra-ordinaires produits


Résultat extra-ordinaire 9652

127 « pour solde du compte débité » 9652


//

127 Résultat extra-ordinaire 11672


67 Charges éléments extraordinaire 11672
« pour solde du compte débité »
//
120 Résultat net de l’exercice 352587
127 Résultat extra-ordinaire 20205
128 Résultat ordinaire avant impôt 350567

« pour solde du compte crédité »

1 : 327803 – 279547
2 : 48256 – 168411
3 : 104355 + 240783
4 : 1925 – 7354
5 : 9652 - 11672

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 166


4- Balance après inventaire :

N° des Désignations des comptes Soldes Soldes


comptes débiteurs créditeurs
101 Fonds d’exploitations. - 915000
108 Compte de l’exploitant. 24000 -
164 Emprunts auprès des établissements bancaires. - 40000
1688 Intérêts courus et non échus. - 1800
2153 Matériels industriels. 395000 -
2184 Matériels de transports. 850000 -
2185 Equipements de bureau. 94000 -
2186 Emballages récupérables. 12080 -
272 Titres représentatifs des droits de créances. 14138 -
275 Dépôts et cautionnements versés. 4160 -
28153 Amortissements : matériels industriels. - 177750
28184 Amortissements : matériels de transports. - 705000
28185 Amortissements : équipements de bureau. - 50760
28186 Amortissements : emballages récupérables. - 604
2972 Pertes de valeurs- titres de droits de créances. - 240
30 Stocks de marchandises. 79000 -
31 Stocks de matières premières. 37630 -
390 Pertes de valeurs sur stocks de marchandises. - 4140
401 Fournisseurs. - 14500
403 FRS effets à payer. 573 26600
4098 FRS débiteurs RRR à obtenir. 23440 -
411 Clients. 18900 -
413 Clients effets à recevoir. - 2700
4196 Clients créditeurs dettes pour emballages. - 235
4198 Clients créditeurs RRR à accorder. - 3400
486 Charges constatées d’avances. 2400 -
491 Pertes de valeurs comptes clients. - 2500
408 Factures non encore établie. - -
512 Banques comptes courants. 25756 -
53 Caisse. 11565 -
129 Résultat net de l’exercice. 352587 -

Totaux 1945229 1945229

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 167


5- Les écritures de clôture des comptes de bilan :
31/12/N
101 capital social 915000
164 emprunts auprès des établissements de crédit 40000
1688 Intérêts courus et non échus 1800
28153 Amortissements : matériels industriels 177750
28184 Amortissements : matériels de transports 705000
28185 Amortissements : équipements de bureau 50760
28186 Amortissements : emballages récupérables 604
2972 Pertes de valeurs- titres de droits de créances 240
401 Fournisseurs 14500
403 FRS effets à payer 26600
4196 Clients créditeurs dettes pour emballages 2700
4198 Clients créditeurs RRR à accorder 235
408 Factures non encore établie 2500
390 Pertes de valeurs sur stocks de marchandises 4140
491 Pertes de valeurs comptes clients 3400

108 Compte de l’exploitant 24000


129 Résultat net de l’exercice 352587
2153 matériel industrielle 395000
2184 matériel de transport 850000
2185 matériel de bureau 94000
2186 Emballages récupérables 12080
272 Titres représentatifs des droits de créances 14138
275 Dépôts et cautionnements versés 4160
30 Marchandises 79000
31 matières première 37630
411 clients 23440
413 Clients effets à recevoir 18900
4098 FRS débiteurs RRR à obtenir 573
486 charges constatées d’avances 2400
512 banques compte courants 25756
53 caisse 11565
« clôture pure et simple des comptes de
bilan »

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 168


6- Les écritures de réouverture :

108 Compte de l’exploitant 24000


129 Résultat net de l’exercice 352587
2153 matériel industrielle 395000
2184 matériel de transport 850000
2185 matériel de bureau 94000
2186 Emballages récupérables 12080
272 Titres représentatifs des droits de créances 14138
275 Dépôts et cautionnements versés 4160
30 Marchandises 79000
31 matières première 37630
411 clients 23440
413 Clients effets à recevoir 18900
4098 FRS débiteurs RRR à obtenir 573
486 charges constatées d’avances 2400
512 banques compte courants 25756
53 caisse 11565
101 capital social 915000
164 emprunts auprès des établissements de crédit 40000
1688 Intérêts courus et non échus 1800
28153 Amortissements : matériels industriels 177750
28184 Amortissements : matériels de transports 705000
28185 Amortissements : équipements de bureau 50760
28186 Amortissements : emballages récupérables 604
2972 Pertes de valeurs- titres de droits de créances 240
390 Pertes de valeurs sur stocks de marchandises 4140
401 Fournisseurs 14500
403 FRS effets à payer 26600
4196 Clients créditeurs dettes pour emballages 2700
4198 Clients créditeurs RRR à accorder 235
408 Factures non encore établie 2500
491 Pertes de valeurs comptes client 3400

« réouverture des comptes de bilan »

TAG0718/SEMESTRE II Travaux de fin d’exercice «PROPRIETE CNFEPD» Page 169

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