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(COMPTABILITE GENERALE)
OBJECTIF GENERAL :
LA CLOTURE DE L’EXERCICE
LEÇON N°10 : REOUVERTURE DES COMPTES DE BILAN ET AFFECTATION DU
RESULTAT
PLAN DE LA LEÇON :
7- Notion de bénéfice
8- Notion de perte
Exercer
une Production de biens divers
activité
Réaliser
des But = Profit (naissance d’un bien être,
objectif extension, …).
s
Ce système est ouvert sur l’environnement et entretient avec lui des relations d’échange et
de pressions constantes.
Résumé
L’entreprise est la combinaison d’un ensemble de facteurs agencés en vue
de produire et d’échanger des biens et des services avec d’autres agents
économiques se trouvant dans son environnement.
A
A B
Monnaies
C 100 DA + 10 DA t2
Flux Financier
Avec les hypothèses suivantes :
- Prêt de 100 DA à un instant t1 ;
- Remboursement en t2 avec un taux d'intérêt de 10% soit
10 DA ;
- Echange de la créance de A à l'instant t1 avec C .
Monnaie Monnaie
A B
Naissance Naissance
d’une créance d’une dette
Périodicité :
Un exercice comptable a normalement une durée de douze mois couvrant l’année civile ; une
entité peut être autorisée à avoir un exercice se clôturant à une autre date que le 31
décembre dans la mesure où son activité est liée à un cycle d’exploitation incompatible avec
l’année civile.
Le résultat de chaque exercice est indépendant de celui qui le précède et de celui qui le
suit : Pour sa détermination, il convient donc de lui imputer les événements et opérations qui
lui sont propres, et ceux-là seulement.
Dans l’hypothèse où un événement, ayant un lien de causalité direct et prépondérant avec
une situation existant à la date d’arrêts des comptes d’un exercice, est connu entre cette
date et celle de l’établissement des comptes dudit exercice, il convient de rattacher cet
événement à l’exercice clos.
Ce rattachement s’effectue sur la base des informations connues à la date d’établissement
des comptes.
Si un événement se produit après la date de clôture de l’exercice et n’affecte pas la situation
de l’actif ou du passif de la période précédent la clôture, aucun ajustement n’est à effectuer.
Cependant cet événement fait l’objet d’une information dans l’annexe s’il est d’une
importance telle qu’il pourrait affecter les décisions des utilisateurs des états financiers.
Convention de l’entité :
L’entreprise est considérée comme étant une entité comptable autonome et distincte de ses
propriétaires.
La comptabilité financière est fondée sur la séparation entre les actifs, passifs, charges et
produits de l’entité et ceux de participants à ses capitaux propres ou actionnaires.
Les états financiers de l’entité ne doivent prendre en compte que les transactions de
l’entreprise, et non celles des propriétaires.
Non-Compensation :
Les compensations entre éléments d’actifs et éléments de passif au bilan ou entre éléments
de charges et éléments de produits dans le compte de résultat, ne sont pas autorisées sauf si
cette compensation est imposée ou autorisée par le présent règlement.
Des charges et produits liés résultant de transactions et d’événements similaires et ne
présentant pas de caractère signifiant peuvent être compensés.
Image fidèle :
Les états financiers doivent donner une image fidèle de la situation financière de l’entité.
L’image fidèle est l’objectif auquel satisfont, par leur nature et leurs qualités, et dans le
respect des règles comptables, les états financiers de l’entité qui sont en mesure de donner
des informations pertinentes sur la situation financière, la performance et la variation de la
situation financière de l’entité.
a- L’Actif :
« C’est une ressource contrôlée par l’entreprise du fait d’événements passés et dont des
avantages économiques futurs sont attendus par l’entreprise ».
Le contrôle d’un actif correspond au pouvoir d’obtenir les avantages économiques
futurs procurés par ces actifs.
L’avantage économique futur est le potentiel qui a cet actif de contribuer
directement ou indirectement à des flux de trésorerie au bénéfice de l’entreprise.
Alors, un actif est un élément identifiable du patrimoine il a une valeur économique positive
pour l’entité.
L’actif du bilan est classé en actif non courants et un actif courants.
Actifs courants
- Stocks de Passif courant
marchandises 215 500 - Dettes fournisseurs
- Créances client 24 200 92 700
- Banque 74 500
- Caisse 18 500
- Ccp 500 000
Total 2 092 700 Total 2 092 700
Actifs courant
-Caisse 165 500
- Banque 1 750000
Total 2 000 000 Total 2 000 000
Exemple 03 :
Le 15/02/2010, il a acheté pour 428 000 DA de marchandises qu’il a réglé par chéque
bancaire.
Le nouveau bilan va se présenter comme suit :
Actif bilan au 15/02/2010 Passif
Libellés Montants Libellés Montants
7- Notion de bénéfice :
Si le total de l’actif est supérieur à la somme du passif, ou bien total des produits est
supérieur au total des charges, le résultat est bénéficiaire.
8- Notion de perte :
Si le total de l’actif est inférieur à la somme du passif, ou bien total des produits est inférieur
au total des charges, on parle de déficit.
Exemple 02 :
Soit le bilan d’ouverture suivant :
Actif Bilan initial passif
Libellés Montants Libellés Montants
EXERCICE N°01 :
EXERCICE N°02 :
Le 30/06/2010, un commerçant possède des terrains évalués à 250 000 DA, de
mobiliers de bureaux s’élévent à 92 200 DA, le matériel industriel se monte à 14 165 Da il a
en magasin pour 678 430 DA de marchandises et pour 3 564 DA de fournitures de bureau,
l’éspèce en caisse s’éléve à 41 263 DA et il a 68 705 DA déposé en compte courant à la
banque, les clients lui doivent 28 940 DA, il doit à ses fournisseurs 10 752 DA.
D’autre part, il a emprunté la somme de 100 000 DA de la banque.
Etablir le bilan à la date de 30/06/2010.
EXERCICE N°03 :
Le 1er janvier de l’année N, le bilan d’une entreprise s’établie avec les postes suivants :
- Fonds de commerce : 215 000 DA
- Mobilier de bureau : 94 600 DA
- Matériels industriels : 455 800 DA
- Matériel de transport : 238 500 DA
- Espèces en caisse : 54 342 DA
- Avoir en banque : 675 330 DA
- Avoir aux chèques postaux : 432 256 DA
- Marchandises en stocks : 326 768 DA
- Créances clients : 75 250 DA
- Réserves : 471 001 DA
- Dettes fournisseurs de stocks : 96 845 DA
Le 31 décembre de la même année, l’inventaire donne les résultats suivants :
- Fonds de commerce : 215 000 DA
- Mobilier de bureau : 110 700 DA
- Matériel industriel : 574 400 DA
- Matériel de transport : 295 700 DA
- Espèces en caisse : 72 400 DA
- Avoir en banque : 685 650 DA
- Avoir en chèques postaux : 415 654 DA
- Marchandises en stocks : 366 708 DA
- Créances clients : 84 320 DA
- Dettes fournisseurs de stocks : 84 265 DA
- Réserves : 471 001 DA.
Travail à faire : présenter les bilans au 1er janvier et au 31 décembre suivant, déterminer le
résultat de l’exercice
Le bilan d’une entreprise se présente avec les postes suivants à la date du 01/01/2010
Actif Bilan au 01/01/2010 Passif
Libellés Montants Libellés Montants
Actifs courants :
-Marchandises 345 000 Passif non
- Banques 100 000 courant
- Caisse 98 000 Passif
courants : 78 000
-Dettes
Fournisseurs
de stocks
Total 1 328 000 Total 1 328 000
Travail à faire :
1- Etablir le bilan au début de cet exercice.
A la fin de la même année, l’inventaire donne :
- Fonds de commerce 734 000 DA
- Terrains 410 000 DA
- Batiments 3 450 000 DA
- Equipement de bureau 109 740 DA
- Matériel industriel 2 394 600 DA
- Matériel de transport 1 749 000 DA
- Agencement et installations 79 654 DA
- Marchandises en stocks 695 270 DA
- Matéries et fournitures 834 680 DA
- Produits finis 1 644 780 DA
- Espéces en caisse 81 749 DA
- Avoir en banque 16 482 DA
- Avoir aux ccp 648 250 DA
- Créances clients 84 345 DA
- Dettes fournisseurs de stocks 116 800 DA
- Réserves 799 691 DA
*Sachant que le propriétaire de cette maison de commerce a retiré en éspéces chaque fin de
mois la somme de 6500 DA pour ses besoins personnels.
2- Etablir le bilan de fin d’exercice, en faisant apparaître le résultat de cette période.
La durée d’utilité d’une immobilisation peut être plus courte que sa vie économique, son
estimation est une affaire de jugement basé sur l’expérience de l’entreprise avec des actifs
similaires.
La valeur résiduelle est retenue, si elle est significative, mesurable et si elle peut être
déterminée lors de l’entrée d’un bien dans le patrimoine de l’entreprise.
A = BA × T
La valeur nette comptable « VNC » : C’est la différence entre la valeur brute et le cumul
des amortissements.
VNC = VB - A
La date d’amortissement, la date de prise en compte pour la 1 ere annuité est la date de la mise en service d’un
bien.
Le mode d’amortissement, la durée d’utilité et la valeur résiduelle, doivent être réexaminés périodiquement en
cas de modification importante du rythme attendu d’avantages économiques provenant de ces actifs.
Les prévisions et estimations antérieures sont modifiées pour refléter ce changement de rythme,
Exemple : l’entreprise SALIM fait l’acquisition d’un matériel industriel par un montant de
870 000 DA selon les conditions suivantes :
- Entre le 1er et le 15 d’un mois, ce mois est pris en compte dans la période considérée.
- Entre le 16 et 30 d’un mois, ce mois est exclu de la période considérée.
Exemple 01:
- Mise en service d’un véhicule le 15/02/2010, la période d’amortissement est 11 mois pour
l’exercice 2010 (le mois de février est pris en considération).
- Mise en service d’un véhicule, le 16/02/2012, la période est de 10 mois, pour l’exercice
2010, (le mois de février est exclu de la période).
Selon ce procédé, les amortissements successifs sont calculés non pas sur la valeur brute,
mais sur la valeur nette comptable VNC.
L’amortissement dégressif est un système réglementé (article 174-2 du code des impôts
directs).
Exemple N°1 :
Un véhicule acquis le 01/01/2010, par 800 000 DA durée d’utilisation 5 ans. Valeur
résiduelle nulle établir le plan d’amortissement.
Solution :
Pour éviter que le calcul des amortissements ne dure indéfiniment, les dernières annuités
doivent être calculées en faisant le quotient de la valeur nette comptable par le nombre
d’années d’amortissement restant à couvrir.
Nous avons recours à cette pratique dés que l’annuité dégressive d’amortissement devient
inférieure à celle calculée comme vu précédemment.
69 120 86 400, alors les annuités d’amortissements de la 4 ème et la 5ème seraient de 86 400
chacun.
Acquisition d’une machine industrielle valant 85 000 DA le 02 Juillet 2010, durée d’utilisation
valeur résiduelle nulle.
n ×(n +1)
Remarque : Ce genre d’amortissement est utilisé pour les immobilisations acquises par des
fonds d’emprunt et lorsque cet emprunt est remboursé par des annuités constantes.
Exemple 2 : Acquisition d’une machine industrielle par un montant de 90 000 DA, durée
d’utilisation 8 ans, valeur résiduelle en fin d’utilisation nulle, date d’acquisition 01/01/2010.
Présenter le tableau d’amortissement :
Annuités
Années Base amortissable Fractions Taux VNC
D’amorti
2010 90 000 1/36 2 500 87 500
C- Le mode des unités de production : Il donne lieu à une charge d’amortissement basée sur
l’utilisation ou la production prévue de l’immobilisation.
Exemple 1 : Une machine acquise le 15 Avril N pour 57 000 DA, la durée d’utilisation est
estimée à 5 ans.
Le potentiel heure de la machine est de 20 000 heure, l’utilisation prévoit les consommations
d’heures 15 00 h en N, 3000 h en N +1, 4000 heures en N + 2, 5000 heures en N + 3,6500
heures en N + 4.
Solution :
Exemple 2 : Une ligne de fabrication acquise le 01/01/N pour 1 000 000 DA, son utilisation
suivra la courbe de la vie prévue du produit à savoir :
La valeur résiduelle peut être estimée à 150 000 DA, établir le tableau d’amortissement par
unités de production.
Solution :
Remarque n° 01 :
Lorsqu’une immobilisation est constituée d’éléments dissociables, en termes d’utilisation
(notamment leur durée), les différentes composantes doivent être comptabilisées
distinctement et faire l’objet de plans d’amortissements distincts.
Exemple :
Le 01/01/2010, l’entreprise SID investit dans une machine industrielle d’une valeur de
300 000 DA HT, dont la durée d’utilisation est de 10 ans, le Bloc-moteur dont le montant
s’élève au 2/3, du prix d’acquisition doit être changé après 5 ans d’utilisation.
Dans ce cas, la machine doit être comptabilisée avec le prix de 100 000 DA (300 000 × 1/3).
Par contre le bloc-moteur doit être comptabilisé à part et amorti sur 5 ans pour une valeur de
200 000 DA (300 000 DA × 2/3), ce qu’on appelle l’amortissement par composants.
Remarque n° 02 :
L’amortissement des immobilisations incorporelles.
Une entité doit apprécier si la durée d’utilité d’une immobilisation incorporelle est finie ou
indéterminée on distingue les immobilisations incorporelles à durée d’utilité finie « limitée »
et les immobilisations incorporelle à durée d’utilité indéterminée «illimitée».
- Pour ce qui concerne les immobilisations incorporelles à durée de vie définie « limitée », il y
a lieu de pratiquer un amortissement sur la durée de vie, la durée d’utilisation retenue peut
être déterminée par rapport à un ensemble de facteurs tels que :
Par définition, la valeur résiduelle d’une immobilisation incorporelle est réputée nulle, sauf si
un tiers s’est engagé à racheter l’actif à la fin de sa durée d’utilité.
Dotation Dotation
annuelle annuelle
2- L’enregistrement comptable :
681 31/12/2010 45000
2815 45000
Constatation de
l’amortissement
2010
Exercice 2011 :
2815 90 000
Constatation de
l’amortissement
2011
D C/2815 C
45 000 : 2010
90 000 : 2011
135 000
Exercice 2012 :
31/12/2012
681 90 000
2815 90 000
D C/681 C D C/2815 C
45 000 : 2010
90 000
90 000 : 2011
90 000 : 2012
225 000
D 2815 C
45 000 : 2010
90 000 : 2011
90 000 : 2012
90 000 : 2013
SC : 450 000 90 000 : 2014
45 000 : 2015
- S’ils sont encore utilisés, ils sont maintenus au bilan avec un (01) Dinar symbolique dans la
colonne valeur nette comptable ;
- Si les biens sont mis au rélut les comptes sont soldés l’un par l’autre :
Date
2815 450 000
Les profits et les pertes provenant de la mise hors série ou de la sortie d’une immobilisation
corporelle, sont déterminés par différence entre les produits de sortie nets estimés et la
Valeur Comptable Nette de l’actif et sont comptabilisés en produits ou en charges
opérationnelles dans le compte de résultat.
En cas de produits :
280 ou ××
281 Amortissement des ××
immobilisations corporelles
512 Banque ××
20 ou Immobilisation corporelles ××
21 Plus-values sur sorties ××
d’actifs
752 Immobilisés non financiers ××
En cas de perte :
20 Immobilisation corporelles
ou21
Exemple 1 : Une machine industrielle amortie pour 106 000 DA, sa valeur brute est de
300 000 DA, prix de vente 150 000 DA encaissé par la banque.
Exemple 2 : Le 18/06/N, un véhicule acquis pour 400 000. Le 01/01/N-2, amorti en linéaire
sur 5 ans, a été vendu par banque pour 200 000 DA.
Le compte 2818
80 000 : 31/12/n - 2
80 000 : 31/12/n - 1
SC : 200 000 40 000 : N
Résultat :
Exemple 3 : Une autre immobilisation corporelle acquise le 15/02/n-1 pour 600 000 est
amortie sur 4 ans en linéaire a été vendu le 18/06/N pour 200 000 DA à crédit.
Exemple 04 : Une autre immobilisation corporelle acquise le 15/02/n-1 pour 600 000 est
amortie sur 4 ans 200 000 DA à crédit.
31/12/N
681 Dotations aux 75 000
amortissements
2818 75 000
D C/2818 C
En cas d’apparition d’indice de valeur « interne ou externe » l’entreprise doit faire un test de
dépréciation d’un actif et la constatation que sa valeur recouvrable est devenue inférieur à sa
valeur nette comptable elle conduit soit à une dotation pour dépréciation, soit à une reprise
principe, un bien corporel ou incorporelle immobilisée, même amortissable, doit faire l’objet
d’une dotation aux dépréciations lors du constat d’une dépréciation.
Les indices externes ou internes à l’origine du constat d’une dépréciation sont les suivants :
681 31/12/N XX
292 XX
- La valeur nette comptable d’un actif correspond à sa valeur brute diminuée des
amortissements annulés et de la dépréciation.
- Valeur de marché « prix de vente net » : Montant qui peut être obtenu pour la vente d’un
titre de placement sur un marché actif ou montant à payer pour son acquisition.
- Valeur de réalisation : Montant de trésorerie qui pourrait être obtenu actuellement en
vendant l’actif lors d’une sortie volontaire
- Valeur d’utilité, valeur actualisée des flux de trésorerie futurs estimés attendus de
l’utilisation continue d’un actif et de sa sortie à la fin de sa durée d’utilité
- Valeur recouvrable : la valeur la plus élevée entre le prix de vente net d’un actif et sa
valeur d’utilité
Travail à faire :
1- Calculer la valeur nette comptable au 31/12/N
2- Déterminer la valeur d’utilité au 31/12/N
Solution :
Remarque :
Il est à noter que le calcul de la valeur d’utilité doit tenir compte les flux de trésorerie
estimés actualisés des exercices par lesquels l’entreprise compte utiliser l’immobilisation « la
durée d’utilité restante, c’est la raison par laquelle l’exercice N n’a pas été prix en
considération.
Exemple 02 :
- Le 1er Janvier N, l’entreprise « ECT »a acquis un camion pour un montant de 3 800 000 DA, il
sera amortie sur la base d’une durée d’utilité de 5 ans, selon le mode linéaire.
- Suite à la réception d’un indice de perte de valeur et pour le calcul de la valeur
recouvrable, les informations suivantes ont été fournies. Les flux de trésorerie futurs
estimés par l’entreprise des exercices futurs :
1- Les flux de trésorerie prévisionnels = les recettes prévisionnels – les dépenses prévisionnels
= 950 000 (1,07)-1 + 410 000 (1,07)-2 + 230 000 (1,07) -3 + 240 000 (1,07)-4
= 887 850.46 + 358 109.87 + 187 748.51 + 183 094.85
= 1 616 803.69 DA
Remarque :
Les flux de trésorerie de la première année (1 250 000) n’ont pas été pris en compte pour le
calcul de la valeur d’utilité, car le calcul de la valeur recouvrable est effectué à la date du
clôture N « 31/12/N » et ce après écoulement d’une année d’utilité.
5- La valeur recouvrable, c’est la valeur la plus élevée entre la valeur nette de cession,
2 950 000 DA et la valeur d’utilité 1 616 803.69 alors la valeur recouvrable = 2950 000 DA
Il est constaté que la valeur recouvrable est ou dessous de la valeur nette comptable qui
signifie que le camion enregistreé une perte de valeur, de ce fait il faut enregistrer une perte
de valeur qui est égale à 3 040 000 – 2 950 000 = 90 000 DA.
31/12/N
681 Dotation aux amortissements 760 000
actifs non courant
Une fois, la perte de valeur est constatée, l’entreprise sera dans l’obligation de recherche à
chaque date de clôture l’existence d’un indice de reprise des pertes de valeur, dans une
situation pareille, l’entité doit estimer la valeur recouvrable, et en cas de reprise le
traitement comptable est le suivant :
31/12/N
29 XX
Exemple 01 :
Un matériel industriel mise en service le 01/01/N pour une valeur de 80 000 DA, sa valeur
résiduelle à la fin de période d’utilisation 4 ans est nulle.
Les valeurs de cession et les valeurs d’utilité sont évalués comme suit :
Solution :
L’année N :
31/12/N
681 20 000
L’année N+1 :
31/12/N+1
681 20 000
2815 20 000
Dotation d’amortissement
681 8000
8000
2915 Constatation de la
dépréciation
L’année N+2 :
31/12/N+2
681 16 000
2815 16 000
Dotation d’amortissement
de l’année N+2
2915 6 000
781 Reprise sur perte de 6 000
valeur
5- Le tableau de synthèse :
Pour les terrains et les constructions, la juste valeur est déterminée sur la base d’une
estimation effectuée par des évaluateurs professionnels qualifiés.
La juste valeur de marché, en l’absence d’indications sur leur valeur de marché, elles sont
évaluées à leur coût de remplacement net d’amortissement après réévaluation, les montants
amortissables sont déterminés sur la base des montants réévalués.
L’utilisation de cette méthode est faite lorsqu’un actif est réévalué par rapport à un indice
appliqué à son coût de remplacement net d’amortissement, cette réévaluation donnera
l’imputation comptable suivante :
31/12
2XX Immobilisation
b- Une deuxième méthode qui prendra directement la valeur nette de l’actif après annulation
des soldes des dotations aux amortissements dans le but de redémarrer à zéro.
L’augmentation doit être créditée directement en capitaux propres sans la rubrique écarts de
réévaluation, lorsque la valeur comptable d’un actif est augmentée à la suite d’une
réévaluation, cette méthode est souvent utilisée pour des constructions.
On passe l’écriture suivante :
Toute fois, une réévaluation positive doit être comptabilisée en résultat dans la mesure où
elle compense une réévaluation négative du même actif, précédemment comptabilisée en
résultat.
En N : réévaluation positive
Exemple 1 :
La valeur d’utilité est fixée à 700 000 DA dont 220 000 DA pour le terrain.
Travail à faire :
Solution :
(1) → Le coût d’acquisition de la construction = 950 000 – 200 0000 = 750 000 DA
→ Le cumul des amortissements : 750 000/ 25 × 10 = 300 000 DA
→ VNC = 750 000 – 300 000 = 450 000 DA
→ La valeur d’utilité de la construction = 700 000 – 220 000 = 480 0000 au 31/12/N
L’immobilisation doit être débitée avec 800 000 – 750 000 = 50 000
→ 300 000 → 450 000 ⇒ × 300 000 × 480 000 / 450 000
× → 480 000 × = 320 000
A compter de l’année N+1, l’amortissement à comptabiliser chaque année sera de 480 000 /
15 = 32 000 DA au bien de 750 000 /25 = 30 000
(2) Supposons que le 31/12/N+1, une nouvelle analyse soit effectuée et que la valeur d’utilité
de l’ensemble immobilier soit 603 200 DA doit 200 000 DA pour le terrain le coefficient de
réévaluation par la construction.
× → 403 000
= 720 000 DA
En fait comme l’écart de réévaluation relatif à cet ensemble n’était que 50 000 DA, il faudra
comptabiliser une charge « perte de valeur » de 64 800 – 50 000 = 14 800 DA
L’écriture à passer est la suivante:
31/12/N+1
L’amortissement des constructions des exercices à venir sera de 403 200/14 = 28 800 DA
2XX immobilisations XX
XX
105 Ecart de réévaluation
Toute fois, une réévaluation négative doit être directement imputée en capitaux propres sans
la rubrique écart de réévaluation dans la mesure l’écart de réévaluation présente un solde
créditeur par ce même actif .
2XX immobilisations XX
XX
105 Ecart de réévaluation
L’évaluation de la valeur d’un actif doit être suivie isolement de manière à comptabiliser les
évaluations futurs en fonction de l’évaluation antérieure. Pas de suivi en net pour une
catégorie d’actif.
Exemple :
Le 02 Mai N, un bâtiment a été construit par les propres moyens de l’entreprise, lequel a été
réceptionné par un coût de 10800 000 DA d’une durée d’utilité estimée à 20 ans.
Travail à faire :
Enregistrer les écritures comptables sachant que l’entreprise gère ses immobilisations selon
la méthode de la juste valeur.
Solution :
Dotation
Années Montant aux VNC Valeur Perte de Reprise VNC
amortissable amort actuel valeur
N 10800 000 360 000 10440 000 8550 000 1890 000 - 8550
000
N+1 8550 000 442 241* 8107 759 10260 000 - 2152 10260
241 000
N+2 10260 000 559 636* 9700 364 - - - -
01/Juin/N
213 Constructions 10800 000
232 Immobilisations corporelles en cours 10800 000
01/Juin/N
211 Terrains 4 100 000
404 Fournissseurs d’ommobilisations 4 100 000
31/12/N
681 Dotaions aux amortissements 360 000
Amortissements/ constrcution
2813 10800 000 /20 × 360 000
31/12/N
31/12/N+1
681 Dotations aux amortissement 442 241
Amortissements constructions
2813 442 241
Pertes de valeur sur constructions
Reprise d’exploitation
2913 1792 241*
VNC avant constattation de la perte de
781 valeur. 1792 241
10440- ( 10800 000/20)
= 10440 000- 540 000
= 9900 000 DA.
VNC après constatation de la perte de
valeur
= 8.107- 759
Alors la reprise de perte de valeur
= 9900 000 – 8 107 759
= 1792.241
31/12/N+1
213 construction 360 000
105 ecart de réévaluation 360 000
2152 241 - 1792241
Remarque :
La norme IAS 36 dépréciation d’actif impose en cas de reprise sur perte de valeur, que
l’augmentation de la valeur comptable de l’actif ne doit pas dépasser la valeur comptable
nette d’amortissement qui aurait été déterminée si aucune perte de valeur n’avait été
comptabilisée par cet actif au cours des périodes antérieures.
La valeur nette d’amortissement « 9900 000 » est considérée comme la valeur recouvrable,
mais en cas d’application de la méthode de la réévaluation, l’écrit qui en résulte sera
comptabilisé dans la rubrique capitaux propres, de ce fait, le résultat est le même peu
importe le modèle choisi par l’entreprise.
Travail à faire :
Enregistrer les écritures du N à fin N+5, selon le modèle du coût historique et le modèle de la
juste valeur.
Dotation
Années Montant aux VNC Valeur Perte de VNC après
amortissable amort recouvrable valeur perte de
valeur
N+2 6700.000 268. 000 5896000 5060.000 836 000 5060. 000
N+4 5060.000 230. 000 4600 000 6600 000 + 760.000 5360. 000
Remarque : pour atteindre l’historique, si l’entreprise n’a pas comptabilisé une perte de
valeur, normalement l’immobilisation se retrouve avec une valeur nette de
6700 000 – (6700 000 /25 × 5) = 5360 000 DA, qu’il ne faut pas la dépasser en cas de reprise
dans le modèle du coût historique.
31/12/N
681 Dotaions aux amortissements actifs non 268 000
courants
Amortissement, installations techniques
2815 6700 000/25 268 000
31/12/N+1
681 Dotaions aux amortissements actifs non 268 000
courants
Amortissement, installations techniques
2815 6700 000/25 268 000
31/12/N+2
681 Dotaions aux amortissements actifs non 268 000
courants
Amortissement, installations techniques
2815 6700 000/25 268 000
31/12/N+2
681 Dotaions aux amortissements actifs non 836 000
courants
Pertes de valeur sur installations technique
2915 5060000 – (6700000/25 X3) – 6700 000 836 000
31/12/N+3
681 Dotaions aux amortissements actifs non 230 000
courants
Amortissements installations techniques
2815 5060000 / 22 230 0000
31/12/N+4
681 Dotaions aux amortissements actifs non 230 000
courants
Amortissement, installations techniques
2815 5060 000/22 230 000
31/12/N+4
2915 Pertes de valeur sur installations techniques 760 000
Reprises d’exploitation sur pertes de valeur
781 actifs non courant 760 000
(6700 000 - [6700 000 /25 × 5]) – 4600 000
31/12/N+5
681 Dotaions aux amortissements actifs non 268 000
courants
Amortissement, installations techniques
2815 5360 000/20 268 0
Dotation
Années Montant aux VNC Valeur Perte de VNC après
amortissable amort recouvrable valeur perte de
valeur
N+2 6700.000 268. 000 589.6000 5060.000 836 000 5060. 000
N+4 5060.000 230. 000 4600 000 6600 000 2000.000 6600. 000
268 000
268 000
31/12/N+2
31/12/N+4
Remarque :
Le modèle de la juste valeur est optionnel en cas d’augmentation la plus value est
enregistrée dans un compte d’écart de réévaluation lequel sera amorti sur la base de la durée
d’utilité restante, il à noter que l’écriture de l’augmentation de la valeur ne contient pas
l’impact impôt (voir le détail de la norme IAS 12 Impôts sur le résultat »
PLAN DE LA LEÇON :
INTRODUCTION
EXERCICES D’APPLICATION
Par ailleurs à la date de clôture, des événements déjà survenus ou en cours, sont susceptibles
d’occasionner une sortie de ressources (et dont un passif extrême) dont, l’échéance et le
montant ne peuvent tout fois être fixés de façon précise.
Exemple, des dépenses que l’entreprise risque d’avoir à supporter à plus ou moins longtemps
à la suite de litiges, ces passifs doivent être comptabilisés sous forme de provisions.
Enfin, les dotations aux dépréciations et aux provisions constituent des charges calculées non
décaissables mais contribuent à minimiser le résultat. L’entreprise réalise alors des
économies d’impôts (et donc de trésorerie) et des économies de distribution de bénéfices qui
peuvent servir de ressources d’autofinancements.
Exemple :
L’état du porte-feuille titre de la société « SIM » se présente comme suit au 31/12/N :
< aux
Coût < aux
Titres Quantité moyen
d’acquisition moyen N
(n-1)
Titres de
participation
Action A…………… 450 285 DA 277 DA 270 DA
Action B……………. 300 303 DA 297 DA 330 DA
Titres
immobilisés
Action C…………… 150 289 DA 280 DA 275 DA
VMP
Action D…………… 60 360 DA 315 DA 330 DA
Obligations E 45 645 DA 612 DA Céder à
630 DA
Travail à faire :
Titres Valeur
Coût Valeur au
Ecart au Ecart
d’acquisition 31/12/N-1
31/12/N
Titres de
participation
Action A………… 128 250 124 650 -3600 121 500 -3150
Action B…………. 90 900 89 100 -1800 99 000 +9900
Titres
immobilisés -1350 41 250 -750
Action C………… 43 350 42 000
VMP
Action D………… 21 600 18 900 -2700 19 800 +900
Obligations E 29 025 27 540 -1485 28 350 +900
1800
Dotations aux amortissements,
686 provisions et pertes de valeurs
éléments financiers.
2961 Pertes de valeurs sur 1800
participations
Actions B (303 - 297) ×300
31/12/N
3150
686 Dotations aux amortissements,
provisions et pertes de valeurs
éléments financiers.
Augmentation de la perte de valeur
2961 3150
sur actions A (277 - 270) ×450
31/12/N
2961 Augmentation de la perte de valeur 1800
sur actions A
781 Reprise sur perte de valeur 1800
31/12/N
- La valeur nette de réalisation est le prix de vente estimé dans le cours normal de
l’activité diminué des coûts estimés par l’achèvement et des coûts estimés nécessaires
pour réaliser la vente ;
- Valeur nette de réalisation = Prix de vente estimé – Coûts attendus estimés pour
l’achèvement du bien – Frais commerciaux estimés ;
Exemple :
A la date de reporting, les frais restant pour terminer la fabrication d’un produit semi-finis,
qui se trouve dans les airs de stockage en attente d’une autre étape s’élevant à 1000 DA , les
frais de commercialisation sont estimés à 200, le prix de vente est estimé à 2800 DA
Travail à faire :
Solution :
A- Evaluation initiale :
Les stocks sont comptabilisés avec leur coût historique qui peut être :
Autres coûts encourus pour amener les stocks à l’endroit et dans l’état ou ils se trouvent
- Le prix d’achat y compris les droits de douanes et les taxes non récupérables ;
- Les frais de transport et de manutention ;
- Les autres couts directement attribuables à l’acquisition des marchandises, de matières
premières et des services ;
NB : Si l’achat est effectué dans des conditions de règlement différé, l’entreprise doit
soustraire du prix d’achat la charge d’intérêt liée à la période de financement laquelle sera
calculée et comptabilisée lors du paiement.
Les coûts de transformation comprend les coûts directement liés aux unités de production
tels que :
- Les frais généraux de production fixes et variables encourus pour transformer la matière
première en produits finis ;
- Les coûts d’emprunts peuvent être inclus dans le coût des stocks si l’actif est qualifié
d’éligible pour les produits liés, la norme donne deux options :
La première consiste à une répartition cohérente et rationnelle entre les deux produits :
Le principal et le secondaire ;
La deuxième option stipule que l’évaluation du produit secondaire est faite à sa valeur
nette de réalisation, cette option est applicable uniquement si le coût du produit lié
s’avère non significatif.
Exemple :
L’atelier de la production de l’entreprise SID a donné deux (02) produits l’un principal et
l’autre est lié, le coût global est de 560 000 DA
Le prix de vente du produit principal est de 554 400 DA et du produit lié : 61 600 DA.
Le prix de vente est considéré comme mesure fiable pour la détermination du coût de
production des deux produits au prorata de leurs prix de vente.
Travail à faire :
SOLUTION :
Les autres coûts comportent les coûts supportés pour amener les stocks à l’endroit et dans
l’état ou ils se trouvent sont exclus de la valorisation des stocks :
Les frais généraux qui ne contribuent pas à amener les stocks dans l’endroit et dans l’état où
ils se trouvent
Exemple :
- Une entreprise fabrique un produit P, en période normale, les quantités produites sont de
200 000 unités par an.
- Au 31/12/N, le stock est de 30 000 unités, les informations suivantes sont fournies pour la
détermination du coût de production en N.
- Quantités produites : (90 % de l’activité normale, soit 200 000 × 90 % = 180 000 unités).
- Consommations de matières premières 500 000 DA
- Main d’œuvre directe : 700 000 DA
- Autres frais variables de production, 190 000 DA
- Frais fixes de production : 800 000 DA
- Frais généraux : 600 000 DA
Travail à faire :
Solution :
Le coût de production = 500 000 + 700 000 + 190 000 + 800 000 × 90 % = 2 110 000 DA
Le coût unitaire = 2 110 000 / 180 000 = 11,72 DA
Les frais généraux sont exclus du coût de production.
B- Evaluation à la clôture :
A la date de clôture de l’exercice, les stocks doivent être évalués en fonction de leur destination au
plus bas du deux prix suivants :
- Le coût d’entrée ;
- La valeur nette de réalisation ; elle correspond au prix de vente estimé après déduction des coûts
d’achèvement estimés et les frais de commercialisation estimés.
Pour le stock et les produits finis c’est la valeur de marche qui servira de référence, ainsi, la norme ne
considère pas que la rotation lente des stocks comme origine de comptabilisation d’une perte de
valeur.
Exemple 1:
L’entreprise y a accepté une commande ferme pour un prix de 150 000 DA qui se réalisera sur une
période de 5 mois, la situation de cette commande à la clôture de l’exercice se présente comme suit :
Remarque :
Travail à faire :
Solution :
1- Le coût du stock à la clôture = Matières premières consommées+ Main d’œuvre + 90 % des charges
fixes.
Les coûts d’emprunt ne rentrent pas dans le coût du produit finis car l’actif n’est pas qualifié
d’éligible dont la période de la production ne nécessite pas une longue période avant sa vente.
2- La valeur nette de réalisation = Prix de vente estimé (Dans cet exemple, c’est un prix ferme) - Frais
de commercialisation estimés - les coûts estimés attendus pour l’achèvement du bien.
Il faut évaluer le stock au minimum entre sa valeur nette de réalisation et son coût à la date de
clôture.
La valeur nette de réalisation est inférieure au coût du stock donc il faut ramener ce dernier à la
valeur nette de réalisation en constatant à la clôture de l’exercice une perte de valeur sur stocks.
31/12/N
Travail à faire :
Client
411
Vente de M/SES 500 000
700 Facture de vente N° 500 000
Une créance est litigieuse lorsqu’elle est contestée par le débiteur et que son recouvrement devient
de ce fait incertain.
Dans ces deux cas, il faut constater une perte de valeur sur comptes de tiers de la façon suivante :
31/12/N
Une créance client devient irrécouvrable lorsque le débiteur est insolvable, l’écriture comptable à
passer au 31/12/N est la suivante :
31/12/N
EXEMPLE D’APPLICATION :
Travail à faire :
31/12/N-1
Caractère commercial :
Ce cas se produit, lorsqu’un fournisseur souhaite aider son client qui est en difficultés temporaires,
cette situation est dite : Abandon de créances qui permet d’éviter la liquidation du client et favoriser
ainsi la reprise des affaires entre les deux partenaires.
L’entreprise bénéficiaire adresse à celle qui consent l’abandon, une facture d’avoir à condition que
l’intérêt commercial soit justifié.
Exemple d’application :
La société SIM a vendu le 20/04/N des marchandises selon facture N° 79 pour 200 000 DA HT, TVA 19%
à l’entreprise SALIM.
Le 15/06/N, la société SIM abandonne sa créance sur l’entreprise SALIM qui lui adresse alors une
facture d’avoir N° 45, cet abandon est commercialement justifié.
La comptabilité du vendeur :
20/04/N
15/06/N
657 Charges exceptionnelle de gestion courante 200 000
44 566 TVA déductibles 38 000
411 Client 238 000
Facture d’avoir N° 45
La comptabilité de l’acheteur :
20/04/N
380 Marchandises stockées 200 000
44 566 Etat/TVA déductibles 38 000
401 Fournisseurs de stocks 238 000
Facture N° 79
15/06
401 Fournisseurs de stocks 238 000
757 Produits exceptionnelles de gestion courante 200 000
44 571 Etat /TVA collectée 38 000
Facture d’avoir N° 45
EXERCICE N°01 :
Le chef comptable de la société SIM, vous confie le dossier des créances douteuses pour l’exercice N-
1, N il vous demande au 31/12/N.
Noms Provisions
Facture non
des existantes au Observations
réglées en TTC
clients 31/12/N-1
A 2432,44 400 Faillite
B 8372 - Règlement probable de 70 %
C 24329 20 445 Clôture de la liquidation pour insuffisance d’actif
D 930 - Promesse de règlement
E 650 - Promesse de règlement
F 598 511 Affaire en attente pas d’élément nouveau
G 7542 2000 Solde définitivement impayé
H 11 960 4000 Client condamné sur procés à payer la totalité de la
créance contestée.
M 1460 - Client parti sans laisser d’adresse, compte à soldes
N 2990 - Règlement probable de 60 %
Solution :
Noms Montant de
Montant TVA à Perte
des la créance
hors taxe récupérer hors taxes
clients en TTC
A 2432,44 2044,44 388 2044,44
C 24329 20 445 3884 20 445
G 7542 6338 1204 6338
M 1460 1227 233 1227
Totaux 35763,44 30 054,44 5709 30 054,44
« 8372 + 2990 »
Ouverture du compte débité pour les
nouveaux clients douteux
//
//
491 Perte de valeur des comptes clients
Reprise d’exploitation sur perte de valeur 26 845
785 – actif courant
« sur les clients A,C,G,H » 26 845
400 + 20 445 + 2000 +4000
Annulation des provisions antérieures
//
Pertes sur créance irrécouvrables
Etat /TVA à décaisser
654
Client « M » 30054.44
Client douteux A, C,G 5709
44 551
Comptabilisation des créances annulées
411 1460
411 34303 ,44
//
PLAN DE LA LEÇON:
INTRODUCTION
EXERCICES D’APPLICATION
Mais ce principe n’est pas prédominant, et par conséquent un excès de prudence dans
l’évaluation des provisions ainsi que la comptabilisation délibérée des provisions, de
surévaluation de passifs et/ou sous- évaluations d’actifs ne sont pas admis.
Autrement dit, la provision est une valeur négative pour l’entreprise, dont l’échéance et/ou
le montant sont incertains, mais pour lesquelles, il est probable, plus probable
qu’improbable, qu’une sortie de ressources sans contre partie équivalente sera nécessaire
pour éteindre l’obligation (en clair, un décaissement dans la majorité des cas).
Une obligation juridique : Est une obligation qui découle d’un contrat dont les causes
explicites ou implicites, des dispositions légales, ou réglementaires ou de toute autre source
de droit, il s’agit ici de l’obligation liée à la responsabilité civile « les obligations fiscales et
sociales ».
Exemple : Obligation de remettre une installation ou un site en état lorsque le décret
d’application est publié, l’obligation de payer les indemnités de départ en retraite
mentionnée dans les contrats de travail.
Une obligation implicite : C’est une obligation liée aux pratiques passées de
l’entreprise au respect des usages ou de la volonté de conserver de bonnes relations
d’affaire.
Par cet engagement professionnel, l’entreprise accepte certaines responsabilités qui
l’engagent financièrement et qui génèrent des passifs, par cet engagement, la société fait
naître une attente légitime chez un tiers.
L’obligation implicite n’existerait que si les trois conditions suivantes sont réunies :
1- L’entité a communiqué à des tiers sa volonté de prendre en charge certaines
responsabilités ;
2- Les tiers ont une attente légitime ;
3- Les tiers doivent normalement tirer avantage de l’exécution des engagements pris par
l’entité, sans souffrir de l’absence d’exécution.
- Les garanties accordées aux clients « l’entreprise » s’engage à reprendre les articles vendus
pendant un certain délai.
- Une décision de la direction non annoncée ne créée pas d’obligation envers les tiers
concernés qui n’ont alors aucune attente.
Passif éventuel : Est un passif lié à une obligation incertaine « potentielle » résultat
d’événements passés et dont l’existence ne sera confirmé que par la survenance d’un ou de
plusieurs événements futurs incertains que ne sont pas sous le contrôle de l’entreprise.
Le passif éventuel peut résulter d’une obligation actuelle mais la probabilité qu’une sortie de
ressources représentatives d’avantages économiques, nécessaire pour éteindre l’obligation
est faible « elle est moins probable que probable » le sens du mot « probable » est ici
déterminant dans ces deux situations, nous avons un passif éventuel, la provision ne sera pas
comptabilisée, mais elle fera l’objet d’une note d’information précise dans l’annexe.
L’IAS 37 interdit la comptabilisation des actifs éventuels au motif que l’inclusion d’un actif
éventuel dans le bilan pourrait donner lieu à la comptabilisation de produits qui peuvent
n’être jamais réalisés.
Exemple : Une indemnité d’assurance que réclame une entreprise dans un avenir incertain,
une action justice intentée par l’entreprise et dont le résultat est incertain
Une entité à une obligation actuelle « juridique ou implicite » résultant d’un événement
passé, il est probable qu’une sortie de ressources représentatives d’avantages économiques
sera nécessaire pour régler l’obligation « un décaissement envers un tiers ».
1- Les pertes opérationnelles futures : Ces pertes ne répondent pas aux critères généraux de
comptabilisation, en particulier, il n’existe pas d’obligation actuelle, résultat d’un
événement passée.
Il n’est donc pas possible d’enregistrer une provision pour pertes opérationnelles futures, si
ces pertes entrainent une perte des valeurs à l’actif du bilan la Norme IAS 36 sera alors
applicable.
2- Les provisions par grosses réparations sur les immobilisations corporelles inscrites au bilan,
ne sont pas autorisées parce que les dépenses de grosses réparations :
sont alors enregistrées selon l’approche par composants. Par conte les dépenses de
programmes pluriannuels vérifiant le bon fonctionnement des installations sans prolonger la
durée de vie au delà de celle prévue initialement ; dans ce cas seulement, les entreprises
peuvent choisir entre appliquer la méthode par composant ou constituer une provision pour
gros entretien. La charge annuelle de provision est déductible fiscalement.
Les provisions pour grosses réparations sur les immobilisations corporelles non inscrites au
bilan sont autorisées si les entreprises sont contraintes par une réglementation ou un contrat
d’effectuer des dépenses sur les immobilisations corporelles.
3- Les provisions pour mise en conformité ne sont pas autorisées, l’obligation n’étant pas
générée dans le passé.
La société s’est publiquement engagée à aller au delà des exigences légales, les coûts
s’élevant alors à 4500 000 DA.
Le 01/ 01/ N, le coût global d’une installation de production réalisée par un prestataire
étranger pour le compte de l’entreprise « BADR » s’élève à un montant de 17890 000 DA, les
frais de démantèlement ne sont pas incluses lesquels sont estimés à 750 000 DA. L’opération
de démantèlement doit avoir lieu dans 20 ans, le taux d’actualisation est de 7 %.
Le solde de la provision :
207381 - 193,814 = 13567 ou 193814 x 7% qui sera considérée comme une charge
financière.
Une société fabrique et commercialise des jouets électroniques, avec une garantie d’un
an, elle a établi plusieurs causes de retour des produits vendus :
Si les produits retournés nécessitent une réparation mineure, le coût futur pour l’année
suivante est 4 millions ;
Si les produits retournés sont cassés ou invendables, le coût futur pour l’année suivante est
de 6 millions.
A l’inventaire au 31/ 12/ N, la société « SIM » a constaté qu’un litige avec un salarié est en
cours et qu’il y a lieu de prévoir le versement d’une indemnité estimé à 50000 DA.
31/ 12/ N
a- Augmentation de la provision :
6 Compte de charge XX
512 Banque XX
Comptabilisation de la charge
souvenue
Assimilation de la provision
Date
Exemple 01 :
3- Le 25 Septembre N+2, après redressement fiscal la somme due à l’état s’élève finalement
à 370.000DA
Travail A Faire :
1- Enregistrer l’opération de régularisation au 31/12/N
2- Enregistrer la régularisation au 31/12/N+1
3- Enregistrer la régularisation au 25/09/N+2
Exemple 02 :
1- La taxe sur l’activité professionnelle TAP n’a jamais été mise en recouvrement par
l’administration fiscale en fonction des bases déclarées, elle a été estimée au 31/12/N à
450.000DA
2- Au 31/12N+1 vu l’apparition de nouveaux indices. le montant de la provisions a été revu à
la baisse nouveau montant estimé à 350000DA.
3- Au 25/12/N+2 après la réception d’une note de l’administration
Fiscale le montant de la TAP s’est élevé finalement à 30.000DA
1- 31/12/N
Le comptable de l’entreprise vous soumet les points délicats suivants relevés à la clôture
du 31/12/N :
3- Un ancien salarier, licencié pour faute grave Attaque aux prudes d’hommes, demande des
dommages et intérêts pour licenciement abusif « 50.000 », l’avocat de la société estime
que le tribunal ne lui en accorde que 5000DA pour non respect de l’intégralité de la
procédure, sur le fonds, le licenciement étant justifié .
Travail à faire : comptabiliser au 31décembre N les écritures relatives aux opérations ci-
dessus.
Solution :
31/12/N
31/12/N
EXERCICE N° 02 :
La société ALPHA est un fabricant de machine outils installée sur le site de x, vous êtes
appelé auprès de la société ALPHA pour analyser les opérations suivantes :
2- La société ALPHA a donné caution en N-1, à la banque y d’un crédit accordé à l’un de ses
importants Client, le client vient d’être mis en redressement judiciaire, la garantie était
de 100.000DA, et on escompte récupérer 60% de cette somme.
3- Tous les 5 ans, les systèmes d’alimentation d’énergie doivent faire l’objet de réviser, les
dépenses liées à une révision complète sont évaluées à 150.000DA
5- La société ALPHA, a décidé et a engagé une compagne de publicité avec l’agence z pour
l’exercice suivant l’engagement est formalisé par un contrat conclu.
6- La société ALPHA a une politique de remboursement des achats par les clients non
satisfaits même s’il n’existe aucune obligation légale de la faire ,sa politique de
remboursement est généralement connue le coût de réparation des machinés restaurées
par les clients est estimé à 350.000DA
Travail à Faire : Présenter au 31 Décembre N, les analyses relatives aux points présentés ci-
dessus, comptabiliser les opérations nécessaires.
Solution :
2- La signature de l’acté de caution est le fait générateur par la société de voir payer à la
place de caution en cas de défaillance.
La provision doit être comptabilisé par le montant du paiement probable qui 100.000DA
× 40% = 40.000DA
31/12/N
3- Selon le SCF, il n’y aura par à constater de provisions par grosses réparations, en effet,
même si l’entité à une obligation actuelle juridique Résultat d’un événement passe, les
révisions effectuées sont comptabilisées comme des composants de l’immobilisation.
5- Les dépenses de publicité sont des charges d’exploitation futures, ne répandant pas à la
définition provisions données parle SCF
6- Le fait générateur d’obligation est la vente des produits qui génère une obligation implicite
puisque le comportement de la société ALPHA a crée une attente légitime de la part des
clients d’un remboursement des achats par l’entreprise, se traduira probablement par
une sortie de ressource.
Une provision doit être constituée par le coût de réparation des machines restaurées.
31/12/N
PLAN DE LA LEÇON:
INTRODUCTION
EXERCICES D’APPLICATION
Le 12 Janvier N+1, la facture correspondante s’élève à un montant de 51 000 DA/ HT, TVA
19%.
Travail à faire :
1- Enregistrer l’écriture de charges à payer au 31/12/N
2- Enregistrer l’écriture de contre passation au 01/01/N+1
3- Enregistrer la facture au 12 Janvier /N+1
1- Régularisation au 31/12/N :
31/12/N
380 Marchandises stockées 50 000
44586 Etat, TVA sur factures non reçues 9 500
La TVA est enregistrée dans un compte de TVA à régulariser (44586), même si la livraison du
bien a eu lieu, car la TVA déductible n’est mentionnée sur aucune facture.
2- Contre passation au 12 Janvier N+1 :
01/01/N+1
Exemple 02 :
- Un emprunt de 300 000 DA remboursable sur 5 ans a été contracté le 01/06/N taux de
8% le versement de la 1ière annuité comportant l’amortissement du capital et l’intérêt
aura lieu le 31/05/N+1.
Travail à faire :
Exemple 01 :
Travail à faire :
Solution :
L’écriture de régularisation s’effectue hors TVA, dans la mesure a été décaisser sur
l’exercice en cours sur la base de la facture reçue.
Annulation de l’écriture de
régularisation
Exemple 02 :
Travail à faire :
Solution :
31/12/N
Il s’agit de comptabiliser le produit concernant l’exercice N, dont le montant est connu avec
certitude en fin d’année même si la pièce comptable ne sera reçue qu’en N+1, les créances à
venir correspondantes sont rattachées aux comptes de tiers concernés (le numéro de compte
porte un 8 en 3ème rang).
L’entreprise LAM a livré un lot de marchandises de 50 000DA Hors taxe à un client, mais elle
n’a pas encore établit la facture correspondante.
La facture est établie le 05 Janvier N+1
Travail à faire :
La TVA est enregistrée dans le compte de TVA collectée 44571, car l’exigibilité est établie à
la date de livraison du bien, même si le vendeur n’a pas encore établi sa facture.
Dans le cas d’une prestation de services, la TVA s’enregistre dans le compte 44587 : TVA sur
factures à établir en effet, la TVA étant exigible sur les encaissements.
Exemple 02 :
Au 31/12/N l’entreprise SALIM n’a pas encore reçu la facture d’avoir : TVA 19%.
Travail à faire :
Contre passation
2- Diminution de produit :
Il s’agit d’exclure de l’exercice écoulé, des produits normalement comptabilisés sur la base
des pièces comptables mais qui concernent l’exercice suivant :
Exemple 01 :
L’entreprise TCI est propriétaire d’un entrepôt qu’elle loue à l’un de ses partenaires,
modalité du contrat, règlement semestriel à par partie du 1 Novembre / N : Montant 720 000
DA.
Travail à faire :
Exemple 02 :
Travail à faire :
Solution :
Les intérêts de prêt accordé par l’entreprise LAM lui sont payés d’avance, ces intérêts
couvrent la période du 1er Juillet N au 30 Juin N+1, montant encaissé par virement bancaire
est 100 000DA.
Travail à faire :
Solution :
1- Un emprunt de 2 100 000 DA a été contracté en Septembre N-3, l’entreprise rembourse par
fractions de 300 000 DA à l’échéance du 1er Septembre de chaque année.
Les intérêts sont payables d’avance, ils sont versés chaque année en même temps que la
fraction remboursée de l’emprunt.
2- Les charges non comptabilisées au 31/12/N, par manque de pièces justificatives sont :
- Téléphone : 8 500 DA
- Réparations : 4 800 DA
- Loyer : 25 000 DA
- Electricité : 12 300 DA
4- Les fournisseurs doivent accorder à l’entreprise 8 600 DA HT de ristournes sur les achats de
l’exercice N.
5- L’entreprise doit consentir à ses clients 54 000 DA HT de ristournes sur les ventes de
l’exercice.
6- Une facture d’achat de petit outillage de 6 600 DA a été enregistrée alors que les articles
correspondants ne sont pas arrivés.
7- Une facture pour un lot de marchandises figurant dans le stock pour 89 100 DA HT n’a pas
encore été reçue.
8- Par ailleurs, dans le stock de marchandises, il y a des articles démodés qui ont coûté 48
520 DA.
La perte peut s’évaluer à 20% de la valeur d’achat, une provision de 12 500 DA existait en N-
1 sur le stock de marchandises.
Travail à faire :
1- Enregistrer les écritures de régularisation au 31/12/N, sachant que les opérations sont
soumises à la TVA au taux de 19 %
OBJECTIF DE LA LEÇON :
PLAN DE LA LEÇON :
Pour arriver à cette étape, on doit d’abord procéder à quelques travaux appelés travaux
d’inventaire qui regroupent toutes les opérations physiques et comptables nécessaires à la
détermination du résultat le plus proche de la réalité.
Le bilan, le compte de résultats et les 14 tableaux annexes, doivent être remis chaque année
à l’administration fiscale, en vue de l’imposition des bénéfices réalisés.
Remarque : Pour les titres financiers acquis par l’entreprise, « immobilisation financières »
elles doivent être reprises sur un état détaillé.
2- L’inventaire comptable :
L’inventaire comptable consiste à rapprocher le solde des comptes avec l’existant réel, en
plus et en application du principe de l’indépendance des exercices Il faut rattacher à chaque
exercice les charges et les produits ayant trouvé leur origine dans le dit exercice ce qui exclut
tout les profits éventuels non réalisés à la clôture de l’exercice.
La règle générale est donc claire et simple, c’est une règle de prudence qui permet d’éviter
l’erreur au l’amission de certaines opérations pouvant influer directement sur le résultat.
Le déroulement des travaux d’inventaire se fait dans l’ordre suivant pour aboutir à
l’établissement du bilan et du compte de résultat :
D’une manière générale, on peut schématiser les travaux de fin d’année comme suit :
Ecritures de régularisations
- Etat de rapprochement
- Amortissements et
pertes de valeur
- Provisions
- Régularisations des
charges et des produits
- Autres régularisations
PLAN DE LA LEÇON:
A la réception du relevé, l’entreprise doit comparer les écritures du relevé bancaire avec les
écritures du journal de banque.
Pour ces raisons, il est indispensable de dresser à la fin de chaque période (mois, trimestre ou
exercice) en hors livre un état de rapprochement et d’enregistrer les opérations que
l’entreprise n’a pu constater par défaut d’information.
L’état de rapprochement peut être présenté sous des tracés différents, l’important et ce
quelque soit le tracé utilisé, c’est d’arriver à reconstituer les différences et à en expliquer
les origines.
La méthode est simple, il suffit de pointer les opérations une à une en même temps sur le
relevé et le compte de banque :
Les opérations non pointées, de part et d’autre représentent les différences qu’il faudrait
reprendre dans chacune des parties.
L’exemple, qui va suivre, va en principe nous donner une meilleure idée de l’approche.
Exemple : Les chiffres sont en millions de DA.
1- Des opérations inscrites dans les livres de l’entreprise qui n’ont pas été enregistrées par la
banque.
Chèque N°434 de 776,70 DA émis en faveur d’un fournisseur de service.
Chèque N° 434 de 2994 DA émis à l’administration
fiscale en règlement de la TAP.
2- Des opérations inscrites dans les livres de la banque et ne sont pas enregistrées dans les
livres de l’entreprise.
Commissions de banque du 4ème trimestre : 396 DA
Intérêts sur négociation d’effet de commerce :
244,02 DA
Virement d’un client en faveur de l’entreprise 1722 DA
Domiciliation d’effets échus et payés par la banque 8002,23 DA.
Coupons des titres financiers encaissés 738 DA
Solution :
Concernant les erreurs relevées dans les livres de l’entreprise, le comptable doit enregistrer
les écritures de régularisation nécessaires selon le système comptable financier :
31/12/2011
//
Selon état de
rapprochement
Remarque N°1 :
Le solde du compte dans les livres de l’entreprise doit être identique à celui ouvert au nom
de l’entreprise à la banque mais en sens inverse.
Remarque N°2 :
Le centre des chèques postaux envoie après chaque opération un relevé de compte qui
indique le nouvel avoir, le contrôle de la réciprocité des comptes peut donc, se faire au fur et
à mesure de la réception de l’extrait de compte.
Travail à faire :
1- L’état de rapprochement :
solde
débiteurs 590000 Solde créditeur 590000
Totaux 590630 590630 Totaux 619000 619000
31/12/2011
PLAN DE LA LEÇON :
INTRODUCTION
EXERCICES D’APPLICATION
Si Total Actif > Total Passif ==> Résultat Bénéficiaire à enregistrer au crédit du comptes :
12 / résultat de l’exercice.
Si Total Actif < Total Passif ==> Résultat Déficitaire à enregistrer au débit du comptes :
12 / résultat de l’exercice.
Remarque :
Le compte de résultat doit figurer au passif du bilan dans les deux cas, c'est-à-dire :
Les états financiers fournissent les informations permettant d’effectuer des comparaisons
avec l’exercice précédant ainsi :
Chacun des postes de bilan, CR, TFT comporte l’indication du montant relatif au poste
correspondant de l’exercice précédent ;
L’objet des états financiers à usage général est de fournir des informations sur la situation
financière, la performance et les flux de trésorerie de l’entité qui soient utiles à un large
éventail d’utilisateurs ou la prise de décisions économiques.
Les états financiers ont aussi pour objet de rendre compte de la gestion de la direction de
l’entreprise et de la manière dont elle a utilisé les ressources mises la disposition de
l’entreprise.
1- Le bilan :
Le bilan est un document de synthèse qui fait, apparaitre les éléments d’actif et les éléments
de passif il décrit de façon distincte au moins les rubriques suivantes lorsqu’il existe des
opérations concernant les rubriques, le SCF a imposé le classement des éléments d’actif et
passif en élément non courant et élément courant.
a- L’actif :
b- Passif :
Les capitaux propres, avant distributions décidées ou proposées après la date de clôture en
distinguant le capital émis (dans le cas de société), les réserves, le résultat net d’impôt et
les autres éléments.
Les passifs d’impôts « en distinguant les impôts différés les provisions pour charges et passifs
assimilés».
2.1- Définition :
Le compte de résultat est un état récapitulatif des produits réalisés et des charges supportées
par l’entité.
Le Résultat net est égal à la différence entre le total des produits et le total des charges, il
correspond à la variation des capitaux propres entre le début et la fin de l’exercice, hors
opérations affectant les capitaux propres telles que les opérations sur le capital, les
dividendes ou les réserves.
Selon cette présentation les charges sont classées par catégories le permet de déterminer les
principaux agrégats de gestion suivants :
Les consommations de l’exercice sont les biens et les services achetés à l’extérieur, c'est-à-
dire les valeurs créées par d’autres entreprises et qui seront détruites dans le cycle
d’exploitation de l’entreprise pour qu’elle mette à la disposition du marché un bien ou un
service.
Résultat Net des activités ordinaires = Résultat ordinaire avant impôts – L’impôt IBS –
Impôts différés « variation » sur résultat ordinaire. Ou Résultat Net des activités ordinaires =
Total des produits des activités ordinaires – Total des charges des activités ordinaires y
compris l’IBS et les impôts différés.
COMPTE DE RESULTATS
(Par nature)
Période au
Désignations Note N N-1
Chiffre d’affaires
Variation stocks produits finis et en cours
Production immobilisée
Subventions d’exploitation
I- PRODUCTION DE L’EXERCICE
Achats consommés
Services extérieurs et autres consommations
II- CONSOMMATION DE L’EXERCICE
III- VALEUR AJOUTEE D’EXPLOITATION
(I-II)
Charges de personnel
Impôts, taxes et versements assimilés
IV- EXCEDENT BRUT D’EXPLOITATION
Autres produits opérationnels
Autres charges opérationnelles
Dotations aux amortissements et aux provisions
Reprise sur pertes de valeur et provisions
V- RESULTAT OPERATIONNEL
Produits financiers
Charges financières
VI- RESULTAT FINANCIER
VII- RESULTAT ORDINAIRE AVANT
IMPOTS (V+ VI)
Impôt exigibles sur résultats ordinaire
Impôts différés (Variations) sur résultats ordinaires
TOTAL DES PRODUITS DES ACTIVITES ORDINAIRES
TOTAL DES CHARGES DES ACTIVITES ORDINAIRES
Exemple n° 01 :
Solution :
Selon cette présentation les charges ne sont pas classés par nature, mais selon les grandes
fonctions de l’entreprise : elles sont été consommées : Production, commercialisation,
recherche, administration…etc.
(Exemple) Période du au
MARGE BRUTE
RESULTAT OPERATIONNEL
Charges extraordinaires
Produits extraordinaires
Exemple 2 :
Produits financiers
Charges financières 16 829
Exemple n° 3 :
=99 875 DA
3.1- Définition :
Il fait partie des cinq documents faisant obligatoirement partie des états financiers, avec le
bilan, le compte de résultat, l’état de variation des capitaux propres et l’annexe, c’est un
tableau qui présente les entrées et les sorties de disponibilités intervenues pendant
l’exercice selon leur origine.
Le TFT est un document très appréciés par les dirigeants, analystes financiers et actionnaires
pour les raisons suivantes :
Facile à interpréter, car il n’y figure que les entrées et les sorties d’argents.
Il représente une base d’évaluation de la capacité de l’entité à générer de la trésorerie
et des équivalents de trésorerie.
Il fournit des informations sur l’utilisation de ces flux de trésorerie
Il fournit des informations sur l’historique des évolutions de la trésorerie et des
équivalents de trésorerie.
La trésorerie : Elle comprend les fonds en caisse et les dépôts à vue. Y compris les
documents bancaires remboursables à la demande et autres facilités de caisse.
Les équivalents de trésorerie : Sont les placements à court terme, très liquides qui sont
facilement convertibles en un montant de trésorerie et qui sont soumis à un risque
négligeable de changement de valeur, ils sont détenus dans le but de faire face aux
engagements de trésorerie à court terme plutôt que pour un placement qui ont une échéance
rapprochée « inférieur ou égale à trois mois à partir de la date d’acquisition ».
La norme IAS 7 relative au tableau de flux de trésorerie impose que ce dernier fasse un
classement des flux de trésorerie par activités en trois types d’opérations :
- Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles ;
- Flux de trésorerie provenant des activités d’investissements ;
- Flux de trésorerie provenant des activités de financement.
Les flux de trésorerie liés aux activités d’investissement indiquent dans lesquelles mesure
l’entreprise a engagé des dépenses dont le but l’accroissement de ressources destinées à
générer des produits et flux de trésorerie futurs.
a- Méthode directe :
La Trésorerie au 01/01/N de la société « SALIM » était de 150 UM, au 31/12/N, elle est de 756
UM les mouvements de trésorerie sont présentés comme suit :
1. Valeur brut d’une immobilisation corporelle cédée 70.
- Amortissements cumulés : 60
- Prix de cession encaissé en N : 20
2. Acquisition d’immobilisation corporelle payée en N : 200
3. Acquisition d’une immobilisation incorporelle « logiciel de comptabilité » payée en N : 40.
4. Variation des stocks : 30
5. Dividendes comptabilisés et encaissés en N : 250
6. Créances clients « n-1 » encaissées en N : 1500
7. Ventes comptabilisés en N : 19 144, dont encaissée en N 17 000
8. Produits des valeurs mobilières de placement immobilisation financière comptabilisés
encaissés en N : 75
9. Augmentation de capital comptabilisée et encaissée en N : 250
10. Dividendes affectés en réserves : 100
11. Dividendes versés en N : 700
12. Résultat de l’exercice 1500, IBS : 25% payé en N
13. Emprunts reçus en N : 256
14. Emprunts remboursés en N : 66
15. Dettes fournisseurs de l’année (n-1) payé en N : 70
16. Achat comptabilisés en N : 13 000, dont payé en N : 12 000
17. Dettes fiscale de l’année (n-1) payé pendant l’année : 50
18. Dettes sociales de l’année (n-1) payées pendant l’année N : 180
19. Charges de personnel comptabilisés pendant l’année N : 5000, dont payées en N :
4800DA
20. Intérêts financiers comptabilisés en N : 204 dont payés en N 194
21. Dettes financières de l’année (N-1) payée pendant l’année : 50
22. Pertes de change comptabilisées et payées pendant l’année N : 20
Travail à faire :
Libellés Montants
1- Flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles :
- Encaissement reçus des clients (17000 + 1500) + 18500
- Décaissements aux fournisseurs (12000 + 70) - 12070
- Décaissements des dettes sociales (4800 + 180) - 4980
- Intérêts payés et autres charges financiers - 264
(194 + 50 +20)
- Impôts sur le résultat payé (1500 × 25%) - 375
- Dettes fournisseurs - 50
Flux de trésorerie avant éléments extraordinaires A 761
2- Flux de trésorerie provenant des activités d’investissements :
- Décaissements sur acquisition d’immobilisations corporelles et incorporelles
(200 + 40) - 240
- Encaissements sur cessions d’immobilisations corporelles ou incorporelles
- Décaissements sur acquisitions d’immobilisation financière _
- Encaissement sur cession financière
- Intérêts encaissés sur placement financiers _
b- Méthode indirecte :
Cette méthode concerne les flux de trésorerie provenant des activités opérationnelles, elle
consiste à ajuster le bénéfice net d’impôt en éliminant les charges et les produits de
régularisation « c'est-à-dire les dotations et les reprises des amortissements et des provisions,
les impôts différés » et des variations de certains postes du besoin en fonds de roulement
(stocks, clients, fournisseurs….) sans oublier les éléments de produits ou de charge liés aux
flux de trésorerie concernant les investissements ou le financement, selon cette méthode, le
tableau des flux de trésorerie se présente comme suit :
4.1- Définition :
Il consiste une analyse des mouvements ayant affecté chacune des rubriques constituant les
capitaux propres de l’entité au cours de l’exercice.
Correction d’erreurs
significatives
Réévaluation des
immobilisations
Dividendes payés
Augmentation de capital
Dividendes payés
Augmentation de capital
Solde au 31 décembre N
D’après les éléments suivants, compléter le tableau de variation des capitaux propres de
l’entreprise « SAM » au 31/12/N :
Pour l’année N :
Augmentation de capital
EXERCICE D’APPLICATION :
Bilan au 31/12/N-1
Actif Passif
Actif non courants : Capitaux propres :
- Immobilisations incorporelles1 1850 - Capital émis : 1250
- Immobilisations corporelles : 120 - Primes d’émission : 0
- Autres actifs financières : 1500 - Réserves : 300
Actif courant : - Résultats de l’exercice : 1380
- Stocks : 1950 Passif non courant :
- Clients et comptes rattachés : 1200 - Emprunts : 1040
- Autres équivalents de trésorerie : 300 Passif courants :
- Trésorerie et équivalent de trésorerie -Fournisseurs et comptes rattachés 1890
160 - Dettes fiscale : 1000
- Dettes sociale : 120
-Intérêts à payer : 100
Total de l’actif : 7080 Total du passif : 7080
Montant total 2910
Amortissement 1060
Actif Passif
*Actif non courants : *Capitaux propres :
- Immobilisations incorporelles : 205 - Capital émis : 1500
- Immobilisations corporelles : 1655 - Primes d’émission : 0
- Autres actifs financières : 1500 - Réserves : 480
*Actif courant : - Résultats de l’exercice : 2840
- Stocks : 900 *Passif non courant :
- Clients: 1800 - Emprunts : 1230
- VMP : 310 *Passif courants :
- Trésorerie et équivalent de trésorerie : -Fournisseurs et comptes rattachés : 1000
1410 - Dettes fiscale : 400
- Dettes sociale : 100
-Intérêts à payer : 230
Total de l’actif : 7780 Total du passif : 7780
2- Calcul des résultats selon la formule :
Part dans les résultats nets des sociétés mises en équivalence (1)
11- RESULTAT NET DE L’ENSEMBLE CONSOLIDE (1)
Dont part des minoritaires (1)
PLAN DE LA LEÇON :
INTRODUCTION
I- LES ECRITURES DE DETERMINATION DU RESULTAT
Ces derniers « comptes de bilan » vont être ré - ouvert au début de l’exercice comptable
suivant, par contre les comptes de gestion ne font pas l’objet d’une réouverture
L’objectif des écritures de reclassement est de faire apparaître les différentes agrégats de
gestion « les différents résultats partiels » tels que la valeur ajoutée d’exploitation,
l’excédent brut d’exploitation, le résultat opérationnel et le résultat financier.
1- Méthode directe :
Selon cette méthode, chaque résultat partiel est déterminé par un seul article comptable qui
consiste à solder les comptes de gestion, d’une part et à faire ressortir le résultat au compte
12.
Exemple :
Solution :
31/12/N
2- Méthodes indirectes :
Cette méthode consiste à déterminer chaque résultat partiel à l’aide de deux articles
comptables :
Exemple :
//
125 Résultat opérationnel 125820
65 Autres charges opérationnelles 8910
68 Dotations aux amortissements et 116910
provisions
« pour solde des comptes crédités »
00 Bilan de clôture ……
Selon cette méthode, la clôture des comptes de bilan se fait avec un seul article comptable :
31/12/N
1 Comptes de capitaux
4 Comptes de tiers
5 Comptes financiers
2 Comptes d’immobilisations
3 Comptes de stocks
4 Comptes de tiers
5 Comptes financiers
Exemple d’application :
N° de Montant
compte Désignation Brut Amortiss Net N° de Désignation Montant
ement, compt
perte e
Actifs non courants : Capitaux propres :
20 -Immobili - 1700 101 Capital émis 8500
21 incorporelles 1700 5000 10000 103 Primes d’émission 2000
26 -Immob corporelles 15000 - 2800 106 Réserves 2800
-Immob financiers 2800 12 Résultat de l’exercice 600
Travail à faire :
31/12/N
EXERCICE N°01 :
Soient le compte de résultat par nature, et le bilan final au 31/12/N (les chiffres sont en
milliers de DA)
Travail à faire :
1- Passer les écritures de détermination du résultat sachant que le taux d’IBS 25% ;
2- Passer les écritures de clôture de bilan.
Désignations Note N N -1
C/70 : Chiffre d’affaires 30 000
C/72 : Variation de stocks de produits finis et encours -
C/73 : Production immobilisées
C/74 : Subvention d’exploitation -
-
I- Production de l’exercice 30 000
C/60 : Achats consommés 8 000
C61 : Services extérieurs 2 000
C/62 : Autres services extérieurs 2 000
II- Consommation de l’exercice 12 000
III- Valeur ajoutée d’exploitation 18 000
(I-II)
C/63 : Charges de personnel 11 000
C/64 : Impôts, taxes et versements assimilés 2 000
IV- Excédent brut d’exploitation 5000
C/75 : Autres produits opérationnels 350
C78 : Reprises sur pertes de valeurs et provisions 8000
C/65 : Autres charges opérationnelles 250
C/68 : Dotation aux amortissements et provisions 3100
N° de Montant
compte Désignation Brut Amortissement Net N° de Désignation Montant
, perte compte
Actifs non courants : Capitaux propres :
20 -Immobili 101 Capital émis 8700
21 incorporelles 1800 100 1700 103 Primes d’émission 2000
26 -Immob corporelles 16500 7400 9140 106 Réserves 2800
-Immob financiers 2800 - 2800 12 Résultat de 7725
l’exercice
30 Actifs courants :
41 -Stocks de m/ses 4000 - 4000 Passifs non
-Client et comptes 8300 - 8300 courants :
50 rattachées 16 - emprunts 6600
-Valeurs mobiliers 1700 - 1700
51 de placement Passifs courants :
-trésorerie 12960 - 12960 40 - Dettes de 6500
fournisseurs
42 - Dettes personnels 2000
44 - Dettes fiscales 3535
43 - Dettes sociales 700
Totaux 48060 7500 40560 Totaux 40560
Solution :
a- Méthode directe :
31/12/N
Autres méthodes :
31/12/N
PLAN DE LA LEÇON :
Pour ré-ouvrir, un compte, on inscrit son solde du côté correspondant à la nature débitrice ou
créditrice de son solde.
2 Comptes d’immobilisation XX
3 Comptes de stocks XX
4 Compte de tiers XX
5 Comptes de financiers XX
00 Bilan de clôture
XX
« ouverture des comptes
d’actif»
//
00 Bilan de clôture XX
1 Compte de capitaux XX
4 Comptes de tiers XX
5 Comptes financiers XX
« ouverture des comptes
de passif »
Remarque :
Le compte « 00 » bilan d’ouverture est un compte de passage qui est soldé immédiatement, il
a la même nature que le compte « 00 » bilan de clôture.
2 Comptes d’immobilisation XX
3 Comptes de stocks XX
4 Compte de tiers XX
5 Comptes de financiers XX
1 Compte de capitaux XX
4 Comptes de tiers XX
5 Comptes financiers XX
- Seul le solde à nouveau des comptes de bilan est repris à l’ouverture du nouvel
exercice.
- Les comptes de gestion « classe 6 et la classe 7 » sont définitivement soldés après
passation des écritures de reclassement, enfin d’exercice.
Comptes Intitulés
408 Fournisseurs, facteurs non parvenues
4198 Clients créditeurs, RRR à accorder
4286 Personnels, charges à payer
4386 Organismes sociaux, charges à payer
4486 Etat, charges à payer
1688 Intérêts courus à payer sur passif non courant
5181 Intérêts courus à payer sur passif courant
4686 Divers charges à payer
487 Produits constatés d’avances
Comptes Intitulés
2768 Intérêts courus et non échus sur actifs non courants
418 Clients, produits non encore facturés
4188 Clients, intérêts courus
4098 Fournisseurs débiteurs, RRR à obtenir
4487 Etat, produits à recevoir hors impôts
4687 Divers produits à recevoir
5088 Intérêts courus sur obligations, bon et valeur assimilées
5182 Intérêts courus à recevoir
486 Charges constatées d’avances
Résultat bénéficiaire :
Exemple 1 :
Au 31/12/N, le bénéfice net d’une société s’élève à 750 000 DA, les associés décident fin
Juin de l’exercice suivant d’affecter ce bénéfice comme suit :
5% du bénéfice net pour la constitution des réserves obligatoires.
50% du reste est distribué comme suit
356 250 comme dividende
356 250 laissé temporairement dans la société.
Le compte 11 report à nouveau est inscrit au passif du bilan en soustraction des fonds
propres.
Exemple 1 :
02/01/N+1
Exemple 2 :
En vue de procéder à la réouverture des livres, vous disposez des données suivantes :
1- les charges comptabilisées d’avances se décomposent ainsi : timbres postes 166, timbre
fiscaux 200, intérêts d’emprunt 600.
2- le poste 408, FRS facture non parvenues correspond à la consommation d’énergie
électrique du dernier trimestre et pour lequel la quittance n’est pas encore réceptionnée.
3- le poste 418, clients, produits non encore facturés correspond à une facture non encore
établie et pour laquelle la marchandise a déjà été expédiée.
4- le bénéfice 35100 DA est ainsi affecté
Augmentation du fonds d’exploitation 15000 DA
Les prélèvements par l’exploitant sont compensés par le bénéfice jusqu'à
concurrence du solde figurant au compte 108.
Le bénéfice restant est retiré par l’exploitant retrait par chèque bancaire.
Enregistrer toutes les écritures que vous jugez nécessaires, au début de l’exercice suivant
« contre passation des écritures de régularisation, et affectation du résultat ».
CORRIGE DE L’EXERCICE:
Données d’inventaires :
12/06/N
L’état des clients devant faire l’objet d’une provision au 31/12/N, s’établit comme suit :
Travail a faire :
a- Matériels de transport :
b- Equipements de bureau :
D C/ 101 C D C/ 108 C D C/ 15 C
D C/ 28185 C
39480 D C/ 28186 C D C/ 30 C
11280 535000 79000 SD
SC 170000 79000
750760 SC
705000
D C/ 31 C D C/ 390 C D C/ 380 C
37630 SD 8200 82 00 2500 25 00
37630 4140
SC
4140
D C/ 512 C D C/ 53 C D C/ 60 C
D C/ 601 C D C/ 62 C D C/ 63 C
34166 SD 12680 2400 142545 SD
34166 SD 142545
10280
D C/ 64 C D C/ 65 C D C/ 66 C
5554
25466 2400 12019 2800 1800 SD
SD 3100 SD 7354
2800 25866 12319
D C/ 67 C D C/ 68 C D C/ 76 C
11672 221384 SC 1925
SD 580 SD 1925
11672 2120 228464
240
4140
D C/ 75 C
D C/ 77 C D C/ 78 C D C/ 700 C
SC 1980
235 328038
1980 SC 9652 SC 4900 SC
9652 13820 720 327803
8200
COMPTE DE RESULTATS
(Par nature)
Période au
A- méthode directe :
31/12/N
60 Achats consommées
61 Services extérieurs 269267
123 valeur ajoutée d’exploitation 10280
«détermination de la valeur ajoutée 48256
d’exploitation »
31/12/N
123 valeur ajoutée d’exploitation 48256
124 excédents brut d’exploitation 120155
63 Charges de personnels 142545
64 Impôts, taxes et versements assimilés 25866
b- autres méthode :
31/12/N
//
126 Résultat financier 7354
66 Charges financiers 7354
« pour solde du compte crédité »
//
1 : 327803 – 279547
2 : 48256 – 168411
3 : 104355 + 240783
4 : 1925 – 7354
5 : 9652 - 11672