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ALEXANDRE ROTH

«Foncez et lisez ce livre !»


Olivier Roland
Vu sur a
©2019 Alexandre Roth

Tous droits réservés.
Reproduction et modifications même partielles interdites
sauf autorisation expresse de l’auteur.
ISBN : 978-2-9565288-0-7
Comment quitter sa grisaille quotidienne
pour se créer une vie paradisiaque grâce à
un business sur Internet.
Edition / Direction de rédaction :
Virginie Marielle

Direction de création graphique :


David Breysse

Photographie de couverture :
Karen Pang

Photographie de 4e de couverture :
Eric Lee

Schémas et illustrations :
Julie Armando
dédicaces
Je dédie ce livre à toutes les personnes qui m’inspirent
au quotidien et me permettent de donner vie à des projets
passionnants.

J’adresse un merci tout particulier à Virginie et David,


le duo de choc qui m’a accompagné dans la mise au monde
de ce livre.

Merci également à l’Hôtel Veranda Pointe aux Biches à L’île


Maurice de nous avoir généreusement accueillis pour le séance
photo du livre.

Merci aussi à ma famille, ma femme et mon fils pour la force


et la motivation qu’ils me donnent jour après jour.

Pour finir, j’aimerais te remercier toi qui a ce livre entre les mains.

En suivant mon parcours et mes conseils tu as la possibilité


d’impacter la vie de milliers de personnes en créant ton
business en ligne.

C’est pourquoi je t’invite à lire ce livre maintenant et à


ne pas remettre les choses au lendemain car tu es à seulement
quelques pages d’une nouvelle vie.

Alex est un entrepreneur charismatique et un battant
qui a atteint un succès impressionnant en choisissant
une voie qui fait à la fois peur et rêver, mais malgré tout
peu empruntée : la liberté par l’entreprenariat.

Dans ce livre, il partage comment il est devenu


un entrepreneur libre et comment vous pouvez le devenir
aussi, en vous donnant ses meilleurs conseils acquis
de haute lutte.


Quant à moi, je n’ai qu’un conseil à vous donner :
foncez et lisez le livre !

Olivier Roland,
entrepreneur à succès
et auteur du livre best-seller
«Tout le monde n’a pas eu la chance
de rater ses études».
DANS CE LIVRE
AVant-propos 7
Chère lectrice, cher lecteur, 7

#1 - Vis-tu la vie dont tu rêvais ? 11


Fais-tu partie de ces gens qui perdent 470 h par an ? 13
Exercice : Que voudrais-tu que l’on dise de toi ? 14
Que disent les chiffres ? 16
L’opportunité magique qui s’offre à toi 18
Est-ce le bon moment pour lancer un business en ligne ? 19
Mon cadeau pour toi 24

#2 - Qui suis-je
pour te parler de tout ça ? 25
La grande claque et la révélation 26
La sécurité…Mais à quel prix ? 29
Ni prisonnier ni esclave 30
Ce que l’on sait peu sur moi… 32
Comment je suis passé de super geek... 34
…à coach en séduction 35
Ce qui n’a pas de prix 39
Ce qui me choque et par quoi je l’ai remplacé dans ma vie 41
Ce qui me touche et comment j’en ai fait ma mission 44
C’est ton tour : es-tu prêt à monter à bord ? 45
#3 - Le plan qui a marché pour moi 47
4 parcours inspirants 48

L’étape 1 : À la racine
de tous les succès 54
Un état d’esprit positif : de l’action à la confiance 54
Quand faut-il passer à l’action ? 55
Les clés de la confiance en soi 58
Les mauvaises questions 61
L’inutile syndrome de l’imposteur 63
A partir d’aujourd’hui tes concurrents sont tes nouveaux amis 66

L’étape 2 : trouver et valider 68


Comment trouver ton idée de business ? 69
Exercice : Fais émerger ton idée de business en 3 questions 74
Définir le potentiel de ton marché 77
Définir ta population cible 77
Trouver ton angle unique 78

L’étape 3 : Monter son business 81


Ces fausses questions 81
qui te font perdre du temps 81
Inspire toi des succès qui feront le tien 84
Tu as une chance extraordinaire ! 87

L’étape 4 : Faire tes premières ventes 91


Vendre avec le « Système TAC© » 91
100 000 € en un mois ! 94
Dis adieu aux tâches répétitives et ennuyeuses 97

#4 - Veux-tu t’évader avec moi ? 99


5 conseils pour décupler tes chances de réussite 100
Mes réponses aux questions que tu te poses sûrement 106
Et si on s’appelait pour en discuter ? 114

Bonne lecture !
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

j
ALEXANDRE ROTH

AVant-propos

Chère lectrice, cher lecteur,


Je veux commencer par te remercier d’avoir choisi de lire ce livre,
un livre que j’ai écrit à ton intention. Je veux aussi t’expliquer pour-
quoi j’ai choisi de te tutoyer. Cela peut te surprendre comme cela
m’aurait surpris par le passé, dans un ancien monde où les règles
de politesse me l’interdisaient.


Depuis, j’ai changé de monde.
Et aujourd’hui je t’invite à me rejoindre !

Qui suis-je ? Je t’en dirai plus tout à l’heure, mais voici déjà l’essentiel :
Je m’appelle Alexandre Roth, j’ai 31 ans, je suis entrepreneur sur le
web et je t’écris depuis mon jardin, les pieds dans un lagon. Avant,
comme la plupart des gens, je t’aurais écrit depuis la table de ma
cuisine ou un bureau. Mais ça, c’était avant. Dans mon nouveau
monde, les choses ont changé. Et cela grâce à mon entreprise sur
Internet. Car maintenant j’aide et j’accompagne des personnes à
améliorer leur vie en développant des business en ligne à leur tour.
Et je vis dans un monde que peu de personnes imaginent tel qu’il
est vraiment. Lequel, tu te demandes ?

7
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Dans ce monde, on se tutoie car on est tous liés par une vision
et des aspirations communes. On rêve d’apporter notre pierre à
l’amélioration de la vie, de la santé, des relations ou des affaires de
nos congénères.

Dans ce monde, celui de tous les espoirs et des nouveaux horizons,


la réussite ne dépend pas de tes diplômes, de ton éducation ou de
la couleur de ta peau. Et c’est une excellente nouvelle !

Attention, je ne dis pas que c’est un monde de doux rêveurs


romantiques et amicaux. Il est à l’image de l’espèce humaine :
divers, contrasté, parfois solidaire, concurrentiel souvent, mais
chacun peut y trouver sa place. Et la tienne est à portée de main.

Ce monde, je l’ai rencontré en 2006 et il m’a happé. Aujourd’hui, je


vis la vie dont je rêvais : au soleil, en famille, sans réveil ni cravate.
Quand tu sauras d’où je viens, tu mesureras à quel point cela peut
m’étonner moi-même encore chaque jour d’avoir réussi un tel
parcours en quelques années seulement.

Dans ce livre, je partage donc avec toi la méthode qui m’a permis de
changer de vie et qui est selon moi le moyen le plus efficace pour
vivre une vie libre et sécurisante pour toi et pour ta famille.

Et je sais de quoi je parle !


En 2017, mon entreprise avoisine le million d’euros de revenus, mes
collaborateurs vivent sur d’autres continents que moi et je travaille
de la maison au son des gazouillis de mon fils. Il est né cette année
et j’en suis dingue !

Dans ce livre, je vais te dire comment j’ai fait tout ça alors que ni mon
environnement familial ni mon caractère ne m’y destinaient. Je veux
te donner un plan que tu pourras utiliser toi aussi pour dépasser la
vie de petit soldat que le système a prévu pour toi.

Je ne critique pas ceux qui vivent encore dans ce système. Ils s’y
sentent bien pour certains, et c’est tant mieux ! Je souhaite aux

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ALEXANDRE ROTH

autres, ceux qui sentent que leur vie est ailleurs, de se réveiller.
J’espère participer à leur décision de sortir de la machine à broyer
les rêves en partageant avec eux la carte de quelqu’un passé avant
eux sur le chemin de la liberté.

Sache que mes résultats ne sont pas typiques et je ne prétends


pas être l’un de ces gourous qui fleurissent sur la toile. Je ne dis pas
que tout le monde peut dupliquer mes résultats comme un calque.
Ce serait trop facile. En revanche, en te montrant ce qui a bien
fonctionné pour moi, je souhaite que tu sois en mesure d’utiliser les
informations que je partage avec toi pour obtenir les résultats que
TU souhaites, pour améliorer TA vie et TON niveau de bonheur.


Je le répète souvent :



Si tu es déterminé,
tu vas trouver

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\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

En résumé : si tu es à la recherche d’une pilule miracle pour gagner


un salaire de cadre en travaillant 1 heure par semaine, je suis au
regret de te décevoir. Il n’est pas question de ce type de mirage
dans ce livre.

Par contre, si tu es une vraie personne, avec des savoirs et des


compétences et surtout l’envie d’aider les autres à obtenir des
résultats concrets, alors tu es au bon endroit pour te faire ta propre
opinion et pourquoi pas… passer à l’action !

Après la lecture de ce livre, tu auras une vision beaucoup plus


claire de la façon dont tu pourras échapper à ce formatage quo-
tidien dans lequel tu vis peut-être encore. Je vais partager avec toi
les prochaines étapes que tu auras à mettre en place pour tracer
ton chemin vers la porte de sortie.

Ce chemin, je l’ai tracé car, comme je te l’expliquerai plus tard, je


ne pouvais simplement pas faire autrement. Je le connais donc,
et je connais ses différentes étapes. Aujourd’hui j’ai envie de te les
transmettre parce que c’est ma mission, la mission que je me suis
donnée : je veux que tu atteignes ta liberté en donnant le meilleur
de toi-même aux gens que tu as envie d’aider, à grande échelle, à
travers ton business en ligne.

Attention :
Ce chemin peut changer
le reste de ta vie.
Et c’est une opportunité
que toi seul peut décider de saisir.

10
ALEXANDRE ROTH

#1
Chapitre 1

Vis-tu la vie
dont tu rêvais ?

11
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Avant que je ne t’en dise plus, parlons de toi !


Dis-moi…

À quelle hauteur évalues-tu


ton niveau de bonheur aujourd’hui ?
Est-ce que ta vie est à la hauteur
de tes rêves ?
Oui ? Bravo à toi !
Tu peux refermer ce livre alors.
Mais si tu réponds non, si tu ressens un doute, demande-toi ce qui
t’empêche de dormir, ce qui te fait souffrir ou simplement te pèse
aujourd’hui.

As-tu des projets de voyages, de rencontres que tu ne réalises pas


parce que tu n’en as pas la disponibilité ou les moyens ?

Quelle est la situation à laquelle tu voudrais échapper ?

Te sens-tu limité par des facteurs externes que tu ne maîtrises pas ?


As-tu l’impression de ne pas pouvoir offrir à ta famille ce que tu
aimerais pour elle ?

Je crois savoir ce que tu ressens parce que j’accompagne chaque


jour des personnes dans ta situation. Des personnes qui subissent
des collègues, qui sont regardées de travers quand elles doivent
aller chercher leur enfant malade à l’école, qui se battent avec leur
voisine de bureau parce que cette année elles aimeraient bien partir
en vacances en août, pour une fois.

D’autres rêvent d’horizons lointains ou d’un petit break mais ne


peuvent pas s’accorder ce temps pour elles car elles doivent « faire
tourner la machine » quasiment tous les jours. Ouvrir leur com-
merce jusque tard le soir, même le week-end, parfois même quand
elles sont malades.

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ALEXANDRE ROTH

Toutes ces personnes ne parviennent pas à exprimer pleinement


leur plein potentiel car elles n’ont pas l’opportunité de le faire à tra-
vers leur emploi actuel. Elles sont limitées dans leur vie car elles
doivent assurer le paiement des factures.


Ça te parle ? La bonne nouvelle
c’est qu’il existe une autre voie !

Fais-tu partie de ces gens qui perdent
470 h par an ?
Aimes-tu l’endroit où tu vis, ton appart, ton quartier, ta ville ?
Aimerais-tu partir plus souvent en vacances et plus loin ?
Te sens-tu en sécurité dans un emploi qui peut disparaître sans que
tu n’y puisses rien ? Est-ce que tu rêves d’indépendance ? D’une
indépendance réelle, je veux dire temporelle, financière, géogra-
phique ? Est-ce que tu rêves de travailler depuis ton salon, ton lieu
de vacances, la terrasse de ton café préféré ? De ne plus devoir
prendre les transports tous les jours ?

D’ailleurs, as-tu déjà calculé le temps passé pour te rendre au


travail ?

Je t’invite à le faire, mais seulement si tu as les nerfs solides car


le résultat peut être violent. Quel est le nombre d’heures que
tu passes dans les transports en commun chaque jour ? Et si tu
multipliais ce chiffre par 5 pour les jours de la semaine ? Et par
semaine ? Par mois ? Par an ?

Faisons ce calcul ensemble, tu veux bien ? Si tu passes 2 heures


par jour en moyenne dans les transports pour te rendre au travail,
1 heure le matin, 1 heure le soir, le tout, 5 jours par semaine, cela
correspond donc à 10 heures de transport par semaine.
52 semaines par an - les 5 semaines de congés payés = 47 semaines.
Que je multiplie par 10h par semaine. Cela fait 470 heures passées

13
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

(perdues ?) dans les transports. Cela correspond à 20 jours non stop


par an à prendre les transports et à ne rien faire. Ou plutôt à subir
les transports bondés, peut-être la mauvaise humeur de tes voisins
de wagon. Parfois tu mettras plus de 2 heures par jour pour aller au
travail et en revenir si c’est un jour ou un mois de grève ! 470 heures
par an cela correspond à quasiment 3 semaines ! Rends-toi compte,
tu passes 3 semaines par an, en cumulé, dans les transports.


470 heures par an !

Que ferais-tu si tu récupérais toutes
ces heures pour toi ?
Qu’est-ce que tu rates pendant ce temps ?

Si tu restes dans cette situation, quels sont les voyages que tu ne


feras pas, les projets qui resteront dans la boîte à rêves, l’argent que
tu ne gagneras pas grâce à ton propre business et qui restera limité
par un salaire ? Où en seras-tu si tu ne commences pas à changer ta
situation dès maintenant ?

Exercice : Que voudrais-tu


que l’on dise de toi ?
J’aimerais que tu prennes 10 ou 15 minutes pour faire un petit exer-
cice. Celui du portrait posthume. Ce n’est pas un exercice très facile,
ni très joyeux. Cependant, je l’ai fait il y a quelques années et il
a changé ma vie. J’aimerais que tu prennes maintenant un cahier
et un stylo, que tu te concentres et que tu écrives, en conscience,
la réponse à la question suivante : Une fois que tu ne seras plus
là, le plus tard possible je l’espère, quelle image voudrais-tu que
l’on garde de toi, de ce que tu as entrepris et construit, pour toi et
pour les autres ? Si un historien devait écrire ta biographie, quel
portrait voudrais-tu qu’il dresse de toi, de ton parcours, de ta vie ?
À propos de quoi voudrais-tu que tes enfants soient fiers
concernant ce que tu leur auras légué, appris, enseigné ? Quelles
valeurs ? Quelles forces auront-ils forgé grâce à toi ? Qui est la

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ALEXANDRE ROTH

personne dont tu voudrais qu’on se souvienne ? Si tu n’as pas


d’enfants, que voudrais-tu avoir réalisé qui soit important aux yeux
de quelqu’un d’autre ou de toi-même tout simplement ?

Tu dois être fier de ce portrait posthume. Il est réalisé par des


personnes qui comptent pour toi. Et pour qui toi aussi tu as compté.

Demande-toi alors si ce que tu fais aujourd’hui se rapproche de


ce portrait ou t’en éloigne, t’en détourne ? Quelles actions tu dois
mettre en place aujourd’hui pour t’en approcher ? Pour tendre
vers le portrait idéal de ta vie réussie ?


Faire face à la réalité,
c’est le premier pas
pour la changer.

On ne prend pas souvent le temps de le faire, mais ce sont ces
moments d’introspection qui nous permettent de changer.

Finalement, toutes ces questions peuvent se résumer en une seule :


Que signifie pour toi la liberté ?

Attention, la liberté ce n’est pas un cadeau pour tout le monde.


Ce n’est pas facile d’être libre. Pour beaucoup il est plus simple de
se plaindre que de prendre ses responsabilités. Il est souvent plus
aisé de penser que c’est la faute du président et des politiques en
général, des hommes et des lois, des milliardaires sur leur yacht, des
patrons d’entreprises qu’ils défiscalisent à l’étranger etc… La plupart
préfèrent rejeter la faute sur les autres plutôt que de se prendre
en main pour avancer sur un chemin plus incertain, même si le
bonheur est au bout.


As-tu choisi ton camp ?

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\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Que disent les chiffres ?


N’as-tu pas une passion, un message à partager, une aide à ap-
porter aux autres ? Et si on te laissait parler, rayonner comme tu le
mérites, que dirais-tu ? Et si tu étais rémunéré pour t’exprimer ?
Est-ce que cette idée te plairait ? Est-ce que ça en vaudrait la peine ?

Si tu sens que toi aussi, tu as quelque chose à accomplir, que tu


veux changer de vie, que tu veux retrouver ta liberté et ton indépen-
dance et que tu es prêt à le faire, alors ce livre est pour toi !

5% des Français sont pleinement heureux et engagés au travail


alors qu’ils y passent le plus clair de leur temps et les plus belles
années de leur vie.
Tu te rends compte ? Cela signifie que les 95% restants sont soit plus
ou moins bien, soit carrément mal. C’est effrayant. Et toi, tu es dans
quelle catégorie ? Celle des 5% ?

N'ATTENDS PAS VENDREDI SOIR


POUR COMMENCER À VIVRE

Enfance « Vie active » Retraite


C'est bien d'être un enfant, c'est bien d'être à la retraite,
mais autant être heureux durant la partie la plue longue de notre vie.

--------
Étude sur l’engagement au travail réalisée en 2016 par Ipsos et Steelcase.

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ALEXANDRE ROTH


Nous vivons à une
époque où ne pas aimer
son job, quand on en a


un, est devenu la norme

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\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

L’opportunité magique
qui s’offre à toi
Souvent, je rencontre trois cas de figure.

Un jour tu as eu 20 ans, tu faisais les études que tu avais choisies. Tu


savais ce que tu voulais faire plus tard, tes rêves étaient gigantesques
et tout était possible. En cours de route, tu t’es un peu égaré. Et
finalement, aujourd’hui, tes rêves se sont fait la malle. Tu as accepté
la situation et… Tant pis ?


Tu peux choisir de t’arrêter là
ou de changer les choses.
C’est toi qui décides.

Peut-être avais-tu, à 20 ans, déjà écouté ce que la pression familiale
t’avait suggéré. Au lieu de faire les Beaux-Arts, tu as fait des études
dans la finance, le commerce ou la fonction publique. La sécurité
de l’emploi a primé sur la couleur de ta vie. Finalement, ce n’était
pas un si mauvais choix, aujourd’hui tu as tout ce que tu veux… Ou
presque…

Ou alors à 20 ans tu travaillais déjà. Une opportunité, un besoin


d’indépendance, un non amour des études. Tu t’es lancé à corps
perdu dans une carrière que tu n’as pas vraiment choisie mais
« c’est comme ça », dis-tu.

Si tu te retrouves dans l’une de ces catégories


tu vas aimer ce que j’ai à te dire !

Ce livre est fait pour toi si tu réalises qu’on n’a qu’une seule vie,
que tout peut s’arrêter d’une seconde à l’autre et que ce n’est pas
comme ça que tu voudrais que ça s’arrête.

Parce que, soyons francs, si ça s’arrêtait maintenant, qu’aurais-tu


fait  ? De tes 20 ans ? De tes rêves ? Où sont les souvenirs des

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ALEXANDRE ROTH

voyages que tu t’étais promis de faire ? Et la maison dans laquelle


tu t’imaginais vivre ? Sans parler de tout ce que tu avais à dire, à
partager, à expérimenter ? Alors, que s’est-il passé ?

En revanche, ce livre n’est pas fait pour toi si tu n’es pas prêt à
prendre tes responsabilités, à regarder la réalité en face et à faire ce
que tu n’as pas encore osé faire jusqu’à maintenant.

Je m’adresse à des gens prêts à mettre tous les moyens à leur


disposition pour se sortir d’une situation qui ne leur plaît pas, à ceux
qui ont compris que la prison est ouverte pour ceux qui auront le
cran d’en pousser la porte et de s’aventurer à l’extérieur…


C’est ton cas ?
Alors prends de quoi surligner
ou gribouiller ces pages !

Je vais d’abord te parler de la magie qui est là, sous nos yeux,
cachée au milieu du brouhaha de notre quotidien. Cette magie,
c’est Internet. Quelle découverte ! Mais à mieux y regarder, si on
arrête de le consommer pour s’en servir, alors on peut tous atteindre
la liberté et ne plus dépendre de qui que ce soit. Tous, et toi aussi.
Ça a même été mon cas à moi alors que je n’avais au départ aucune
connaissance particulière dans ce domaine. Je t’assure : si je l’ai fait,
tu peux le faire aussi.

Laisse-moi t’expliquer pourquoi c’est le moment de se lancer et


pourquoi ça vaut le coup.

Est-ce le bon moment pour lancer


un business en ligne ?
L’emploi salarié a été inventé pour alimenter un nouveau modèle
apparu au 20e siècle avec l’invention de la pyramide hiérarchique
et des usines. Aujourd’hui, cette parenthèse dans l’histoire de l’or-
ganisation du travail humain est en train de se refermer doucement.

19
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Certains s’y accrochent désespérément en continuant de mesurer


les courbes du chômage, pourtant les preuves de ce changement
sont sous nos yeux. Si tu regardes les dix premières entreprises du
monde, tu verras la plupart ne fabriquent rien de matériel ! Google,
Facebook, Microsoft, Amazon…

Nous sommes déjà entrés dans l’ère de l’information et de l’écono-


mie du savoir.

Fabriquer des boulons ou des jouets en plastique n’est pas une


activité d’avenir dans les pays dits « développés ». La force de
travail pure a été mondialisée et seule la connaissance ne se
délocalise pas.


Qu’est-ce que ça change
pour toi ?

Aujourd’hui, tu peux partager ta connaissance. Des milliers de
gens attendent que tu leur offres la possibilité d’en profiter pour
améliorer leur vie ou augmenter leur propre valeur !

As-tu réalisé que ça n’a jamais été un aussi bon moment pour lan-
cer son business sur Internet ? Le bilan 2017 du e-commerce* en
France affirme que les ventes sur Internet sont en hausse de 14% sur
1 an et cette évolution est exponentielle. Au total, les Français ont
dépensé 81,7 milliards d’euros sur Internet en 2017.

En 2017 on compte donc près de 2 millions de cyberacheteurs en


plus en 1 an !

--------
Communiqué de presse publié par la FEVAD le 6 février 2018 : « Bilan 2017 du
e-commerce en France »

20
ALEXANDRE ROTH

+14 %
Il s’agit ici de la hausse
des ventes e-commerce
en France

81,7 Montant dépensé en


Milliards par les français
sur l’année 2017

E-commerce : magasin en ligne vendant des produits


physiques envoyés à domicile.
VS
Dropshiping : c’est un dérivé de l’e-commerce. Vendre
sans stock et sans se soucier de l’expédition.

21
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Et rien qu’au troisième trimestre 2017, 36,9 millions d’internautes


ont effectué des achats en ligne, soit plus de 8 internautes sur 10
(82,8%).

Je répète : 36,9 millions ! En France. En un trimestre.

Évolution du montant moyen annuel


dépensé par les français :

763 en 2007

2184 en 2017

Ces chiffres sont considérables et ils nous montrent que la
consommation évolue.

Cette économie de plusieurs milliards d’euros continue de se


développer et c’est en ce moment que ça se passe !

Alors, penses-tu qu’il soit possible de trouver des gens pour te faire
confiance et te confier leur numéro de carte bancaire pour acquérir
ton produit, ton savoir, tes services ?

22
ALEXANDRE ROTH

Peut-être n’es-tu pas très au clair sur ce que « se lancer » veut dire.
Peut-être n’as-tu jamais encore été à ton compte. Peut-être ne sais-
tu pas grand-chose des freelances* en France.

Sont-ils nombreux ?

Même si notre société est encore largement dominée par le salariat,


l’évolution du nombre de freelances en 10 ans a progressé de…
126% ! C’est énorme !

Peut-être te demandes-tu si ces travailleurs indépendants sont


heureux.

Figure-toi que

90%
d’entre eux ont choisi d’être freelance et que

75%
sont fiers de l’être et se disent épanouis.

Peut-on en dire autant des salariés ?

Freelance : Indépendant fournissant majoritairement


des prestations de service à d’autres entrepreneurs.
Exemple : graphisme, photo, organisation, support…

23
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Mon cadeau pour toi


Les chiffres le montrent : le business en ligne a de l’avenir.
La bonne nouvelle est que nous ne sommes qu’au début de ce
nouveau genre d’activités. Il y a donc encore beaucoup de places à
prendre, à inventer aussi.
L’entreprenariat sur Internet est une opportunité énorme, on l’a vu
mais… encore faut-il la saisir, savoir comment faire, comment se
démarquer, comment en vivre…

Comment, te demandes-tu ?

Au départ, je ne savais pas non plus et j’ai dû tout apprendre par


moi-même. Maintenant je connais ce domaine comme ma poche.

Tout mon savoir, je l’ai transformé en méthode. Et j’ai décidé de


la partager avec toi parce que ma mission est d’aider un maximum
de personnes à vivre cette vie de liberté à laquelle je considère que
l’on a tous droit. C’est un cadeau que je te fais.

Dans ce livre, je partage donc avec toi les 4 étapes qui te


permettent de passer d’une personne coincée dans son travail,
quel qu’il soit, salarié ou non, à entrepreneur indépendant et
impactant.

Mais avant, je te propose de t’en dire plus sur qui je suis et d’où je
viens.

24
ALEXANDRE ROTH

#2
Chapitre 2

Qui suis-je
pour te parler
de tout ça ?

25
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Alors ? Qui suis-je pour te parler d’entreprenariat ?


Pour te parler de liberté financière, temporelle et géographique ?

Je suis très attaché à cette liberté et je veux la partager parce que je


sais ce que c’est que de la perdre, je le sais parce que je l’ai vécu. Je
sais aussi ce que représentent des heures passées dans les trans-
ports en commun et tout quitter pour débarquer dans un environ-
nement à mille lieux du sien. Je connais toutes ces difficultés et j’ai
appris à les surmonter pour créer ma vie de liberté. Je te parle donc
d’expérience.

La grande claque et la révélation


Pourquoi je parle tant de liberté ? Pourquoi je pense que seul l’en-
treprenariat permet d’être libre ? Parce que j’ai vu les conséquences
d’un autre choix. Mes parents ont toujours été entrepreneurs et leur
propre patron. Cependant, leur commerce est devenu leur prison.
Ils sont devenus esclaves de leur activité et bien qu’ils l’aiment,
ils en souffrent souvent et font souffrir ceux qui vivent avec eux, en
premier lieu leurs enfants.

C’est dans mon enfance que j’ai compris l’importance de la liberté


et la puissance de l’entreprenariat additionné à cette liberté. Je l’ai
appris à mes dépends mais cet enseignement a été si fortement
ancré en moi que je peux aujourd’hui le partager.

J’ai vécu une enfance agréable : mes parents possédaient des


boutiques de vêtements et nous vivions de façon aisée près de
Fontainebleau tous ensemble, nos parents, mes deux frères et moi,
dans une grande maison avec piscine.

Puis un jour, mes frères et moi avons été envoyés en vacances en


Espagne chez nos grands-parents. Quand nous sommes revenus,
nous avions déménagé à Melun et vivions dorénavant dans un
appartement de 50 mètres carrés situé au-dessus d’un restaurant
dont nos parents étaient les nouveaux propriétaires.

26
ALEXANDRE ROTH


Ils venaient de subir
la pire épreuve de leur vie professionnelle :
une épouvantable faillite.

Ils ont dû demander de l’aide à tout le monde et ont dû réapprendre
un nouveau métier.

Sans mes grands-parents, sans nos amis et sans toutes les per-
sonnes qui nous ont aidées, qui nous ont sauvé la vie, qui sait à quel
point nous aurions sombré. Ce que nous avons vécu alors a laissé
des traces indélébiles profondément ancrées en moi.

“ Perdre sa vie
à la gagner ?


Non merci.

27
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

À 11 ans, j’ai subitement connu cette déflagration. Nous avons frô-


lé l’instant décisif où un pas de plus dans la mauvaise direction
nous entraînait tous les 5 dans la rue. Je me rappelle avec émotion
avoir surpris plusieurs fois mes parents en train de pleurer et m’être
senti si désarmé. Ils paniquaient, ils vivaient en permanence dans
le stress. Et à cause de cette nouvelle situation, de ce nouveau mé-
tier, mes frères et moi ne les voyions plus. Ils étaient dorénavant
tous les jours en train de se tuer au travail pour ne rien montrer de
leurs difficultés et subvenir aux besoins de leurs garçons. Ils ne sont
certes pas morts, mais après deux accidents vasculaires cérébraux
pour l’un et une tumeur au cerveau pour l’autre, je crois que je peux
dire qu’ils ne sont pas passés loin. Malgré ce qu’ils ont vécu, je sais
qu’on n’est pas obligé de souffrir à ce point pour y arriver. J’en suis la
preuve vivante. Je les admire au plus haut point pour leur courage
et leur détermination. Je les remercie tous les jours, car leur expé-
rience de vie m’a ouvert les yeux et m’a aidé dans mes choix. Leur
vie a guidé la mienne. C’est le plus beau cadeau que des parents
puissent offrir à leurs enfants. Je sais ce que je ne veux pas pour
ma propre famille.

En effet, toutes ces épreuves ont forgé en moi une détermination


de fer, m’ont forcé à devenir indépendant plus vite que prévu et à
prendre des décisions radicales pour ma vie future. Plus que des
décisions, j’ai pris des engagements envers moi-même que nor-
malement on ne prend pas à 11 ou 12 ans. Ces engagements, ce
sont ceux que je respecte aujourd’hui : vivre libre, où je veux et en
sécurité et sans souffrir pour ça. J’ai dû trouver les outils pour que
cette vie soit possible. Il était absolument hors de question que ma
vie se déroule autrement. J’aurais très bien pu aussi me comporter
en victime et réclamer le droit à la compréhension puisque j’ai vécu
une adolescence difficile.

Je pourrais aujourd’hui m’enrouler dans ce passé et me satisfaire du


petit confort d’une vie médiocre. Je pourrais déclamer que ce n’est
pas facile de s’en sortir quand on a vécu ce que j’ai vécu. Mais non,
j’ai seulement décidé que je ne serai pas tout ça. Ni une victime,
ni prisonnier d’un commerce quel qu’il soit, ni sous les ordres d’un
patron qui déciderait de mes horaires et de ma vie.

28
ALEXANDRE ROTH

La sécurité…
Mais à quel prix ?
Cela fait maintenant 20 ans que mes parents tiennent ce même res-
taurant. Ils sont à présent 9 collaborateurs. Mon grand frère est chef,
sa femme est en salle avec mon père et mon petit frère est second.
Ma mère ne peut plus travailler. Ils gagnent maintenant de l’argent
et sont en croissance tous les ans. On pourrait donc penser que tout
va bien. Mais ce type de commerce permet-il vraiment d’être en
sécurité ?

J’aimerais partager une anecdote afin d’illustrer que tout peut à


nouveau basculer en un instant avec un commerce. L’année der-
nière, mon frère a pris la responsabilité des achats. Il a acheté un
tout petit peu plus de vin que d’habitude, un peu plus cher aussi.
Afin de faire évoluer la carte, il a également ajouté quelques ali-
ments plus audacieux. Rien d’extraordinaire. Pas de folie des gran-
deurs ni une grande prise de risque. Mais… ils ont failli fermer du jour
au lendemain ! Tout ça à cause d’une petite variation de 5% qui a
touché la trésorerie, les bénéfices et qui, tout d’un coup, les a laissé
sur le point de fermer boutique.

Pourquoi ?

Parce que mon frère a acheté des fleurs décoratives qui se mangent
mais qui ne servent à rien.

Parce qu’ils ont moins bien vendu le vin et qu’ils l’avaient payé
un peu plus cher que d’habitude. Pourtant, la clientèle était au
rendez-vous et personne n’a été absent ou malade.

Avec ce genre de business, on peut entrer dans un engrenage et


risquer la faillite en un instant. À cause de quelques fleurs, risquer
de se retrouver à la rue, avec ses enfants.

29
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…


Pour moi,
il est inenvisageable
d’accepter ça.

Dans mon nouveau monde, les échecs arrivent aussi. La semaine
dernière par exemple, j’ai vendu une nouvelle formation en ligne.
Elle s’est mal vendue. C’est-à-dire que j’ai quand même réalisé un
chiffre d’affaire de plusieurs milliers d’euros.

Le business en ligne permet des marges hautes et tu peux donc


te refaire très vite, au contraire d’un business en dur. Avec 75% de
marge, je ne suis pas à 10 000 euros près. Et c’est ce que je te
souhaite aussi !

Certains pourraient penser qu’être entrepreneur est synonyme


d’insécurité et souhaiter un travail administratif dans la fonction
publique. Mais l’effet inverse s’est produit pour moi lors d’un stage.

Ni prisonnier ni esclave
À 14 ans, j’ai fait le fameux stage d’une semaine obligatoire au col-
lège. Celui durant lequel tu es immergé dans le milieu professionnel
pour voir comment les choses se passent « en vrai ».

Ma mère m’a déniché une place dans une cité administrative de


la région parisienne. En 5 jours, j’ai su que jamais de ma vie je ne
serai salarié. Pourquoi ? À cause des visages gris et tristes, des ho-
raires imposés, des ragots de la machine à café, des « ça va comme
un lundi » et des heures passées à attendre le week-end, puis les
vacances. J’ai rencontré des gens qui serraient les dents en allant au
travail, qui comptaient leurs heures. Les mêmes qui auraient préfé-
ré, au moindre rayon de soleil, être ailleurs. Ils auraient préféré rester
dehors plus longtemps lors de leur pause déjeuner pour profiter de
ces si rares rayons qui rendent la vie plus belle.

30
ALEXANDRE ROTH

Toi aussi tu comptes tes heures ? Est-ce que tu as la boule au


ventre quand tu arrives le matin au bureau ? Est-ce que tu
essaies de t’entendre avec des gens que tu ne supporteras
jamais car vous n’avez aucun point commun ?

Une femme proche de la retraite me disait qu’elle comptait ses


jours avant d’accéder à la liberté qu’elle avait attendu toute sa vie.
Alors toi aussi tu penses que le travail aliène les gens ? En tous cas
le travail salarié ? Car moi qui travaille beaucoup, je suis fier de cla-
mer qu’il est le garant de ma liberté.


Ça va comme un lundi !

À 14 ans je savais donc que je serai entrepreneur, jamais salarié
ni esclave d’un commerce en dur. Je saurai tout mettre en place
pour être à l’abri de la faillite à tout prix.

À 15 ans mes parents m’ont envoyé dans un lycée du 11ème arron-


dissement de Paris. Là j’ai connu les aller-retours en transport en
commun. 3 heures par jour (par jour !) perdues dans les déplace-
ments. Et j’ai su que je ne voulais pas d’un quotidien fait de ça.

Soyons francs : être entrepreneur n’est pas facile. Cependant, j’ai


préféré me demander comment faire pour ne plus jamais vivre ça
plutôt que de choisir cette illusion de sécurité.

J’ai donc fait tout ce chemin, et maintenant je guide sur ce même


chemin ceux qui en ont besoin et envie.

Ce que l’on sait peu sur moi…


Quand j’avais 12 ans, la vie à la maison était vraiment difficile.
Je m’ennuyais, j’étais un peu déprimé et je me sentais seul. Mes
parents travaillaient tout le temps. Ils devaient rembourser leurs
dettes. Il ne fallait pas qu’ils perdent à nouveau leur outil de travail,

31
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

à savoir leur restaurant. Un sentiment d’angoisse mêlé à quelque


chose qui ressemblait à du stress flottait dans la maison. C’est à cette
époque qu’un ami m’a fait découvrir une salle de jeux vidéo en réseau.
Je crois que j’ai très vite trouvé ça génial.

J’avais besoin de combler un vide en créant une autre réalité.


Il fallait que j’endorme ma souffrance de jeune adolescent. J’avais
donc besoin de cet échappatoire. C’est pour cette raison que j’ai
tout de suite adoré le fait d’être connecté avec d’autres personnes,
tous ensemble, tous au même moment.


Pour le jeune garçon
que j’étais, se battre en réseau
c’était presque magique !

Je me suis donc tout de suite passionné pour le sujet. J’ai de plus
en plus joué, tout le temps, tous les jours. J’étais cet ado qui passe
sa vie dans le noir devant un ordinateur. J’avais plein d’amis. Virtuels.
Pendant tout ce temps-là, j’oubliais ma vie. Réelle. A force de jouer,
je me suis amélioré bien sûr. Je suis devenu excellent. Je concen-
trais toute mon énergie dans cette activité. Logiquement, j’ai donc
participé à des grosses compétitions.

Durant toute ma vie de gamer* j’ai dû en faire une cinquantaine. Ces


tournois regroupent parfois jusqu’à 400 joueurs dans une salle des
fêtes ! Il fallait voir tous ces geeks* avec leurs gros ordinateurs de
l’époque ! Je suis logiquement devenu un gamer pro, ce qui signifie
que j’étais sponsorisé pour jouer. Cependant, cette qualification de
joueur pro n’était que le reflet de ma tentative d’oublier la vie que je
subissais dans la réalité tangible.

Gamer : joueur assidu sur tous les écrans


Geek : passionné de technologie, d’informatique
et de jeux vidéo

32
ALEXANDRE ROTH


Je me suis peu à peu isolé
et j’ai ainsi perdu les quelques amis
bien réels que j’avais.

C’est bien d’exceller dans ce que l’on fait sauf que cette
excellence n’était pour moi que le symbole d’un mal-être profond.
C’est pourquoi je n’ai pas vécu toutes les expériences qu’on vit
normalement à cet âge-là. J’ai tellement bien excellé dans mon
mal-être que j’ai participé aux championnats de France, d’Europe et
que je faisais partie des trois meilleures équipes en France.

Cependant, il y a des points positifs dans cette histoire, heureuse-


ment. Même si mon équipe était virtuelle ou en tous cas pas forcé-
ment dans la même pièce que moi, j’adorais l’esprit qui régnait entre
nous. Mais ce qui me plaisait le plus, c’était la stratégie. Il a fallu
développer cette qualité pour gagner. Il y avait de très bons joueurs
qui étaient très forts tout seul mais nuls en équipe.

Tout cela m’a amené à participer à l’une des premières compétitions


françaises. C’était devant les caméras de la première chaîne de télé
française. J’ai dû monter sur scène. Ce fut ma première expérience
et j’ai adoré ça ! Je suis sorti du noir de l’écran et je me suis exposé
aux autres. J’ai découvert que la vie existait en dehors des jeux. Une
petite graine a alors été plantée ce jour-là.

Aujourd’hui, je pense que cette adolescence douloureuse m’a offert


3 cadeaux : le goût pour la stratégie, l’amour du travail en équipe
et l’envol de ma timidité. On pourrait penser que j’aime être seul
devant mon écran. Pas du tout, les jeux en réseau tout comme le
fait d’avoir une activité sur Internet requiert un esprit d’équipe. Et,
enfin, je retrouve le plaisir de monter sur scène lorsque j’anime mes
séminaires. A cette époque je n’avais pas conscience de ces
cadeaux. Mais cette béquille qu’ont été les jeux en réseau ont fait
de moi un adulte tourné vers les autres. C’est évidement aussi grâce
à mes parents qui ont su veiller sur moi avec tout leur amour et mal-
gré les heures passées dans leur restaurant. Cependant j’ai réussi à

33
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

sortir de cette vie de geek et mettre à profit les qualités qu’elle offre.
Je suis allé chercher les trésors qu’elle a révélés. Aujourd’hui, je le
répète, mais l’amour de la stratégie, du travail en équipe et le fait de
monter sur scène sont 3 piliers importants dans mon travail.

Comment je suis passé de super geek...


Le problème c’est qu’à 17 ans, ma vie sociale était inexistante. J’avais
passé 5 ans à combattre des méchants virtuels devant un écran.

Un jour, en me promenant sur un forum (espace de discussion en


ligne) de joueurs, une discussion un peu particulière a attiré mon
attention. L’un d’eux se moquait d’un site Internet dont le sujet était
« comment draguer les filles ». La bande de geeks à laquelle j’ap-
partenais était moqueuse et assez méprisante. Mais moi je trouvais
ça formidable ! Et surtout, cet article avait piqué ma curiosité.

Je suis donc allé sur ces sites-là car, si je n’avais pas beaucoup de
vie sociale, j’avais encore moins d’expérience avec les filles... Très
vite, j’ai mis en pratique les conseils prodigués et ma vie a chan-
gé quasiment du jour au lendemain. Je lisais les expériences vé-
cues et les conseils de ces pros de la drague. J’avais aussi étudié
un livre, LE livre le plus important sur le sujet. C’était une méthode
de drague à l’approche quasi-scientifique avec différentes étapes à
suivre. Aujourd’hui, j’ai beaucoup de recul mais quand tu ne sais ab-
solument pas comment aborder une fille, je t’assure que ça change
tout. Je n’avais aucune confiance en moi puisque j’avais juste geeké
pendant les cinq dernières années. Et là, on m’expliquait que cela
marche par étape et que je n’avais qu’à les suivre ! Tout ça était très
rassurant. En suivant les conseils de ce livre, j’ai réalisé tout le par-
cours de la drague et fait toutes les erreurs sans exception. J’ai su-
per bien travaillé en fait ! Mais si j’ai bien réussi quelque chose, c’est
surtout enchaîner les refus. Quand tout le monde trouve ça honteux,
moi je trouve que « se prendre des râteaux », c’est génial car cela
signifie que tu tentes des choses, que tu sors de ta zone de confort.

34
ALEXANDRE ROTH


Qui dit empilement de râteaux,
dit expérience gagnée.

Je t’encourage à être un aussi bon jardinier et à collecter tous ces
échecs pour bien avancer dans ta vie. Je pense que ceux qui ne
perdent jamais sont ceux qui ne font rien et qui n’auront jamais de
résultats. Le jour où j’ai rencontré une fille, j’ai arrêté de me pas-
sionner pour les jeux vidéos. Je quittais un univers qui avait ses co-
des et ses repères pour en trouver un autre qui avait aussi les siens.
J’ai tout appris sur ce nouveau sujet et je suis devenu un expert, et
même un membre influent, sur les forums dédiés à la drague. Rapi-
dement, on m’a contacté avec des demandes de coaching et j’ai été
invité à des conférences. J’avais 18 ans pour la première. Je parlais de
« comment augmenter tes chances si tu es bien habillé », du lan-
gage corporel. À cet âge-là, je n’avais du recul sur rien. Finalement
quand tu as beaucoup d’audace et l’envie, je dirai même la nécessi-
té absolue de t’en sortir, ça fonctionne !

…à coach en séduction
J’ai vite compris que je pouvais monétiser mon savoir. C’est comme
ça que j’ai donné mes premiers ateliers, mes premiers coachings,
mes premiers relookings. J’ai dû faire 200 relookings et une
centaine d’ateliers ! En appliquant les méthodes des pros, je suis
passé de l’ancien adolescent hyper timide à coach en séduction !
J’étais ultra crédible.

35
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…


Je suis né à l’âge


de 18 ans

36
ALEXANDRE ROTH

Toutes les théories que j’enseignais, je les avais testées sur moi.
J’intervenais activement sur un forum de séduction et en 2004 j’ai
lancé le mien. J’étais encore étudiant en communication lorsqu’en
2006 j’ai créé avec des amis associés un site de conseils de séduc-
tion au masculin.

Puis j’ai créé, seul, mon propre site deux ans plus tard.

Tout ce parcours, une fois de plus, n’a pas été un long fleuve tran-
quille. Le plus difficile, quand tu as décidé d’être ton propre patron
c’est de ne jamais perdre confiance. Avant d’obtenir des résultats
satisfaisants, il a fallu que je teste de nombreuses choses. Il y a eu
des amitiés contrariées et beaucoup d’embuches auxquelles je ne
m’attendais pas. Rien ne s’est fait en un claquement de doigts. J’ai
mis des années à trouver la formule qui marche. J’ai essayé, testé, je
me suis trompé, j’ai recommencé mais je n’ai jamais lâché.


Ce qui fait la différence,
c’est que j’y ai toujours cru. Je n’avais pas
le choix de toutes façons.

D’ailleurs, et j’aimerais ouvrir une toute petite parenthèse : personne
ne croyait en moi ! Ni ma famille, ni mes amis, ni mes profs. J’étais
seul dans l’aventure et je ne savais pas du tout si j’allais y arriver. Je
doutais sans cesse à tel point que je ne me sentais parfois pas légi-
time. Et mon entourage ne m’aidait pas à inverser la tendance. C’est
en persistant et en aidant mes clients que j’ai gagné en confiance et
acquis la certitude que j’étais bon dans ce que je faisais.

J’ai donc une expérience du business en ligne depuis 2006 qui a


évolué vers la création de produits de formation en vidéo et au-
jourd’hui l’animation d’une communauté d’aspirants entrepreneurs
en ligne que j’ai appelée le « Biz Club ». Et le mot « club » n’est
pas là au hasard. Etre entouré d’entrepreneurs bienveillants au
quotidien qui se soutiennent dans les moments de doute…
mais aussi pour célébrer les victoires, c’est très important.

37
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Pour avoir parfois été seul dans les moments difficiles, je sais qu’il
est important d’être bien entouré. Mais je reparlerai de tout cela un
peu plus tard.

Biz Club : mon programme de formation en ligne qui,


en 6 mois, te donne le mode d’emploi, étape par étape,
pour que tu puisses : créer ton business sur Internet,
générer tes premiers 100 000 euros de chiffre d’affaires,
changer ta vie et celle de tes proches.

38
ALEXANDRE ROTH

Ce qui n’a pas de prix


Toutes ces expériences ont forgé mes nouvelles croyances et ma
façon de voir les choses. J’ai aujourd’hui une vie différente de la
plupart des gens que je connaissais et je n’ai plus les mêmes points
de vue. Tu ne peux pas retourner en arrière quand tu as goûté à la
liberté.


Pourquoi accepter l’inacceptable
quand on peut changer ?

Aujourd’hui, ce qui m’énerve c’est de voir les autres souffrir à cause
d’un choix qu’ils ont fait et qu’ils n’osent plus remettre en question.
À l’image de mes parents dans leur restaurant, de mes proches
bloqués par le perfectionnisme et la procrastination et d’amis qui
font des boulots qui ne les intéressent pas.

Sur certains aspects, je ne comprends pas mes parents. Je leur


demande souvent comment ils ont fait pour transiter des boutiques
à un restaurant en mode survie et, 20 ans plus tard, ne plus réussir à
rebondir vers autre chose qui les rendrait plus heureux.

Comment des gens qui ont survécu à autant d’événements


aussi difficiles restent dans un tel état de survie ? Quel sens
ont-ils donné à leur vie ?

Mes parents ont pourtant des ressources exceptionnelles. Ils ont


réussi à nous offrir, à nous leurs enfants, une bonne éducation et
tout le nécessaire. Mais il semblerait que, quand ça les concerne,
ils n’arrivent pas à sortir de leur propre difficulté. Pourtant, je sais
qu’un autre parcours est possible, d’où qu’on vienne. Je le sais car
j’incarne ce parcours, ma femme et mes amis l’incarnent, mes
clients l’incarnent.

Ça me heurte d’autant plus que je les aime profondément.


J’aimerais pouvoir les sauver, j’aimerais les voir heureux et enfin

39
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

libres. J’aimerais qu’ils puissent enfin savourer les fruits de leur dur
labeur. Aujourd’hui, si je fais ce travail c’est aussi pour leur montrer
qu’une autre voie est possible, pour leur montrer aussi que grâce à
eux, au modèle qu’ils incarnent, à leurs sacrifices, je suis heureux. Ils
auront réussi cela.

Si je ne comprends pas mes parents, je ne comprends pas plus


mes frères.

Voici une anecdote qui concerne l’un d’eux. Elle illustre bien, selon
moi, l’aliénation du matériel au détriment de la liberté. Récemment,
la voiture de mon frère est tombée en panne. La réparation coûte
quasiment le prix d’une petite voiture neuve. Il a besoin de sa voi-
ture tous les jours pour aller travailler. Malheureusement, il n’a pas
cet argent. Sa vie et même la qualité de sa vie dépend donc en
partie de cette voiture qui, si elle ne fonctionne plus, l’handicape au
quotidien. Pire : cela l’empêche de partir quelque part en vacances
pour se reposer. Quel est le sens de la vie si elle n’est faite que de
contraintes sans jamais pouvoir vivre les plaisirs qui en découlent.
Comment en arriver au point qu’une stupide panne de voiture
puisse avoir tant de conséquences ?

Comment peut-on accepter de telles difficultés financières alors


que des solutions existent, j’en suis la preuve. Mon frère a pour-
tant un talent exceptionnel de chef et ne l’exploite pas à 100%. Je
constate que malheureusement, même quand tu es formidable
dans ce que tu fais, tu peux aussi galérer. Comme quoi, la réussite
n’est pas qu’une question de talent. Tu peux en avoir beaucoup mais
si tu ne sais pas le vendre, tu ne sauras pas en vivre.

Certaines personnes me disent qu’elles aimeraient être comme


moi, vivre à l’île Maurice, avoir des horaires qui les arrangent et sur-
tout vivre dans la liberté financière. Mais qu’elles se remettent en
question, qu’elles fassent quelque chose de nouveau ! En faisant
toujours la même chose, forcément, on obtient toujours les mêmes
résultats et ça peut durer des années… ou toute la vie… Quand on
en est là, il faut savoir regarder les choses en face : c’est qu’il y a un
problème quelque part !

40
ALEXANDRE ROTH

Ce qui me choque et par quoi


je l’ai remplacé dans ma vie
Pour réussir, il faut donc accepter de changer ses actions, mais aussi
changer ce avec quoi on nourrit notre esprit.

Que l’on s’en rende compte ou non, les médias de masse ont une
influence gigantesque sur notre système de pensée. On nous ap-
prend une rhétorique dont nous devenons des haut-parleurs mal-
gré nous : on croit avoir une opinion alors que ce n’est qu’une répé-
tition.

Je crois fermement que l’exposition aux médias (à certains d’entre


eux du moins) nous enlève l’esprit critique pourtant absolument né-
cessaire au développement d’un business.


L’injection répétée
d’un cocktail funeste fait d’anxiété,
de peur et d’impuissance.

Réalises-tu que les chaînes de télé d’information en continu que
certains consomment matin midi et soir forgent des croyances et
des pensées toxiques qui attaquent notre bien-être au quotidien ?

Les images de guerre et de malheurs renvoient une vision du


monde subjective. C’est un rapport au monde transformé dont les
choix de traitement et de sélection ne sortent finalement que d’une
salle de rédaction. Certes, il se passe des choses terribles dans le
monde mais il se passe aussi des choses merveilleuses. On ne peut
pas résumer tout ce qui se passe chaque jour, on ne peut pas tout
voir, on ne peut pas tout interpréter. Il y a tout simplement trop de
faits à rapporter ! Leur sélection et les interprétations biaisées qui
en sont faites finissent de créer une image morne et effrayante de
ce qui nous entoure. Je pense qu’il est absolument essentiel de s’en
déconnecter car ces messages répétés en boucle à coup de mu-
sique de fin du monde impactent notre créativité et notre énergie.

41
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Je trouve important de parler ici de ce que je pense des médias de


masse et en particulier des chaînes d’informations en continu car
ma façon de penser et d’agir va à l’encontre des fausses croyances
qu’ils véhiculent. Pour résumer, en nous gavant d’infos négatives
qui enlaidissent la réalité, ces médias nous découragent et finissent
par nous anesthésier. On pourrait abandonner notre contribution
positive, se demander « à quoi bon ? » De plus, ils diffusent sour-
noisement des idées négatives qui nous font détester la réussite
en colportant des messages comme : l’argent est sale, les entre-
preneurs exploitent les gens ou leurs faiblesses. Et enfin, ils nous
entretiennent dans le rôle de consommateurs passifs et hypnotisés
par le flux continu de pensées prémâchées qui nous divertit. Au lieu
de produire, au lieu d’écrire ou enseigner et devenir nous aussi des
acteurs de la société, nous nous résignons à consommer la bouillie
massivement servie par les pâles copies de CNN.

Au contraire, en devenant acteur de notre vie, nous rayonnons de


nos richesses intérieures au profit des autres.

La vision défaitiste portée par les discours politiques et médiatiques


me choque d’autant plus qu’elle ne correspond pas à la réalité :
je vois autour de moi beaucoup de personnes qui gagnent finan-
cièrement leur vie en faisant leur part de contribution ! Je vois des
initiatives solidaires, des gens qui s’engagent pour leur prochain.

D’où vient ce fossé ?


Les membres de mon groupe que j’appelle affectueusement les
BizClubbers savent que nous n’en sommes plus au journal de 20h,
qu’on peut changer le monde positivement si on s’y met.

BizClubber : participant de ma formation Biz Club qui


va devenir libre, indépendant et heureux grâce à son
business sur Internet

42
ALEXANDRE ROTH

Comment ?
Quand la télé est éteinte, tu as du temps pour méditer, t’ouvrir au
monde, voir les belles choses de la vie et découvrir que ça vaut le
coup d’apporter ta pierre à l’édifice.

Parce que, soyons francs, qu’est-ce que tu peux faire contre les
avions qui s’écrasent ?

Et qu’est-ce que tu peux faire d’utile ?

Sortir de ta léthargie et créer du contenu plutôt que d’en


consommer !

C’est comme ça que tu peux impacter le monde à ton niveau et


changer positivement la vie des autres.

Rends-toi bien compte de ça : à ton échelle, tu as la puissance et


le pouvoir de changer la vie des autres. De quelques personnes et
pourquoi pas de milliers !

Ma conviction, c’est que ces discours de masse sont confortables


pour ceux qui ont trop peur d’affronter la mort.

Au lieu de se poser les bonnes questions qui leur permettraient


d’améliorer leur quotidien, au lieu d’arrêter de travailler dans des
conditions qui les privent de leur liberté et qui les rendent malheu-
reux, les gens qui ont peur préfèrent regarder la télé qui anesthé-
sie le cerveau comme le sucre des plats industriels dont elle fait la
promotion.

Ceux qui ont un rapport différent à la mort prennent au contraire


conscience que la vie est précieuse et veulent profiter de chaque
instant. Ils veulent entreprendre, voyager, vivre leurs passions et
accompagner leurs proches. Penser à sa mort est terrifiant pour
beaucoup, mais vivre comme si on n’allait jamais mourir favorise le
status quo. Personnellement, à la fin de ma vie, je ne veux rien
regretter et souvent on regrette ce que l’on a pas osé essayer.

43
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…


Je sais que cette vie est courte.
J’en ai conscience et j’agis.

Ce qui me touche et comment
j’en ai fait ma mission
Ce qui m’anime c’est de pouvoir vivre selon mes valeurs, mes
croyances, ma volonté. Ne pas être soumis à une force extérieure
qui m’obligerait à vivre dans une case, à ne vivre qu’à moitié.

Je suis attristé de voir des vies non alignées et des talents inexploi-
tés. Voir autant de potentiels gâchés et de frustration me désole.
C’est la raison pour laquelle je fais tout ce que je peux pour changer
celà.

Ce qui me donne envie de me lever le matin c’est de créer quelque


chose de nouveau, de pouvoir réinventer mon quotidien et celui des
gens autour de moi.

Je me pose constamment la question suivante : « qu’est-ce que je


peux faire qui n’existe pas encore et qui pourra changer la vie de
quelqu’un ? ».


Pour moi il est aussi vraiment important
d’être en sécurité.

J’ai eu tellement peur de finir dans la rue que j’ai développé une
force extraordinaire, des outils, une méthode et un business extra
fiables. J’ai transformé ces traumatismes de la faillite et celui du
commerce qui te rend esclave, en une puissante force d’action
plutôt qu’en une blessure qui aurait pu me brider. Je me suis très
vite demandé comment je peux faire pour ne plus jamais revivre ça.
C’est cet instinct de survie que je veux insuffler. Je ne veux pas
bricoler des châteaux de cartes ni entraîner les gens dans des

44
ALEXANDRE ROTH

aventures inconsidérées. J’aide les gens à avoir le bon mindset*,


c’est à dire le bon état d’esprit. Et je peux le faire parce que je sais
comment ça fonctionne.

J’ai su créer mon rêve d’indépendance et je sais aider les autres


à concrétiser le leur.

Et toi, que veux-tu au plus profond de toi ?


Quel feu brûle dans tes tripes ?
Quel type de personne es-tu ?

Oussama Ammar a très justement dit «Tout le monde ne deviendra


pas entrepreneur mais un entrepreneur peut venir de n’importe où.»

Si je choisis cette citation, c’est parce que je veux être honnête


avec toi. Je ne fais pas de fausses promesses. C’est vrai que tout
le monde n’a pas la carrure pour être entrepreneur. Je ne peux pas
dire que c’est facile, mais si tu bosses avec moi, tu es certain d’avoir
des résultats.

Je t’invite sur un bateau où je suis capitaine.

Le capitaine te maintient à flot et t’emmène toujours vers un nouvel


horizon. Il suffit de monter dans le bateau !

C’est ton tour : es-tu prêt à monter à bord ?


Pose-toi vraiment la question avant de continuer la lecture.
Est-ce que le business sur Internet est vraiment fait pour toi ?

Je me dois de segmenter dès le départ car je ne suis pas ton


conseiller d’orientation.

Mindset : Etat d’esprit, réglage mental.

--------
Oussama Amar : Fondateur de The familly

45
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Je m’adresse à celles et ceux qui ont les fondamentaux émotion-


nels, mentaux et disciplinaires pour comprendre que s’ils se lancent
dans le monde de l’entreprenariat pour créer un business sur Inter-
net et qu’ils savent pourquoi ils le font, alors oui, effectivement, ils
seront libres et heureux.

Mais ceux qui sont ici en touristes n’obtiendront rien d’autres que
de nouvelles perspectives.

L’entreprenariat est risqué pour ceux qui préfèrent le confort de


leurs habitudes.

Mais ne penses-tu pas que le plus gros risque est de gâcher ta vie
en continuant une activité qui t’empêche de la vivre pleinement ?


Toi seul connais la réponse

Toi seul sais si tu dois continuer la lecture de ce livre.

46
ALEXANDRE ROTH

#3
Chapitre 3

Le plan qui a marché


pour moi
Dans cette partie, je partage avec toi les 4 étapes de la méthode que
j’ai créée en me basant sur mon expérience. Elle est devenue pour
moi une carte autant qu’une boussole. Et même plus : une idéologie.

Tu te demandes peut-être comment je l’ai construite et testée ?

Si tu le permets, je vais te raconter 4 histoires de personnes que


j’ai aidées à transformer leur destin.

Ces histoires me sont chères car il s’agit de personnes de mon en-


tourage, de proches que j’ai plaisir à voir évoluer depuis. Dans les
moments difficiles, je me rattache à ces expériences vécues car ces
personnes ont été en quelque sorte mes premiers clients. Ce que je
leur ai dit et l’impact que ça a eu dans leur vie me rappelle pourquoi
je fais ce métier aujourd’hui.

47
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

4 parcours inspirants
Emma
www.bienhabillee.com
J’ai débuté ce parcours avec celle qui allait plus tard devenir ma
femme, Emma. Cela a été pour moi le premier déclic. À l’époque,
Emma travaillait dans la boutique de bijoux de ses parents et elle
n’était pas très heureuse. La situation était conflictuelle avec eux
et elle gagnait peu d’argent. À cause de cette frustration, elle n’ex-
primait pas son plein potentiel. Emma a toujours été apprêtée et
bien habillée. Je me suis un jour rendu compte qu’elle avait tous
les atouts nécessaires pour créer un blog de mode. Je lui ai dit que
j’étais persuadé qu’elle pouvait changer la vie des femmes.

Emma a eu beaucoup de réticences à se lancer dans ce projet car,


à l’époque, il y avait une explosion de blogs sur ce sujet. Il fallait
donc que le sien se démarque des autres. J’ai pris le temps de la
convaincre en faisant ressortir ses talents particuliers et la grande
opportunité qui s’offrait à elle. Emma avait bien sûr une particulari-
té et a su la mettre en avant. Contrairement aux blogueuses mode
de l’époque et encore d’aujourd’hui, son blog n’est pas sponsorisé
par des marques de vêtements, de luxe en général. Elle n’a donc
pas besoin de faire de la publicité en se prenant en photo portant
des tenues que les enseignes lui auraient envoyées. Elle mise au
contraire sur la bienveillance. Ses lectrices sont le sujet principal de
son travail. Son blog est une sorte de magazine mais qui s’adresse
aux femmes du quotidien, toutes belles à leur façon. On est donc
bien loin des femmes extra-terrestres qui ne ressemblent en rien à
celles qu’on croise tous les jours dans la rue - sauf durant la fashion
week peut-être !

Emma s’est lancée en rédigeant un article chaque dimanche.


Pendant des mois après le lancement de son blog, elle n’a reçu
aucun retour mais elle a persévéré et des visiteurs ont commencé
à surgir progressivement. Je me souviens encore du jour où elle a
reçu son premier commentaire. Qu’est-ce qu’elle était heureuse !
Aujourd’hui, Emma aide des centaines de femmes à se sentir belles
en leur apprenant à bien s’habiller en fonction de leur morphologie

48
ALEXANDRE ROTH

et de leur budget. Elle aide réellement les femmes, elle apporte


une véritable contribution, le tout en faisant ce qu’elle aime vrai-
ment. Elle gagne maintenant très bien sa vie avec son blog et ne
travaille plus avec ses parents.

Le parcours avec Emma a été un premier déclic pour moi. J’ai pris
conscience que j’avais la capacité de dupliquer les principes qui
m’avaient réussi et d’aider les autres à entreprendre à leur tour.

Vincent
www.another-home.fr
Le second déclencheur a été le parcours de Vincent. Il s’est
contenté d’un travail d’ingénieur pendant 10 ans qui n’avait aucun
intérêt à ses yeux. Il concevait des plans de tuyauteries qui n’appor-
taient aucun sens à sa vie. Depuis des années, il attendait une sortie
de secours. Quand j’avais mon site sur la séduction, je le faisais tra-
vailler de temps en temps et ça enchantait tellement ses journées
qu’il était prêt à travailler gratuitement. C’était une cour de récréa-
tion pour lui. Il trouvait ce travail tellement plus intéressant que ses
tuyaux qu’il prenait des congés pour travailler avec moi en tant que
coach. Je l’ai alors encouragé à lancer son activité sur Internet pour
ne plus dépendre de son salariat qui ne lui convenait plus depuis
longtemps.

Vincent a d’abord créé un blog qui donnait des conseils sur la fa-
çon de trouver un bon emploi mais ce domaine ne le passionnait
pas. Ce premier blog n’a pas eu de succès car il ne l’animait pas
avec la bonne énergie. Pour réussir, il faut en effet vraiment choisir
un secteur d’activité qui corresponde à ses aspirations profondes.
Plus tard, Vincent a finalement lancé sa chaîne de décoration. C’est
totalement en phase avec qui il est réellement et ce qui lui apporte
du plaisir. Il a rapidement été invité à des événements et aujourd’hui
on lui propose des partenariats payés. À l’heure où j’écris ces lignes,
le projet de Vincent a tellement bien démarré qu’il va pouvoir enfin
quitter son travail. Sa chaîne de décoration c’est sa carte « sortie de
prison » du Monopoly ! Il a multiplié par 2 son salaire mensuel en
seulement quelques heures.

49
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Xavier
www.xavieribert.fr
Le troisième parcours qui m’a particulièrement marqué est celui de
Xavier. Celui-ci a fait de longues études de marketing musical mais
comme pour beaucoup de jeunes diplômés, il a eu du mal à trou-
ver un emploi. Ses parents, comme la plupart des parents, étaient
inquiets pour lui et lui mettaient la pression pour décrocher un poste
salarié. Pourtant, malgré sa bonne volonté et ses tentatives, rien ne
fonctionnait.

Alors, le jour de son anniversaire, je lui ai fait un drôle de cadeau.


Je lui ai dit ce que je pensais, franchement : qu’il ne trouverait sû-
rement jamais ce qu’il cherchait car cela n’existait pas. En tout cas,
pas sous la forme qu’il imaginait ! Je lui ai rappelé que le business
de la musique était en crise et que son profil ne pouvait pas faire le
poids sur un marché en déclin où chacun essaie de sauver sa peau
pendant que le navire coule.

Je ne voulais pas le voir continuer à sombrer dans le décourage-


ment comme ça alors qu’il avait tellement de compétences à
partager. En y repensant, j’ai été un peu dur avec lui mais il avait
besoin qu’un ami lui fasse un électrochoc salutaire.

Suite à cette discussion, Xavier a réfléchi à sa vie, ses envies


profondes et pourquoi il rêvait de travailler dans la musique.

C’est ainsi qu’il a trouvé sa propre voie. Il serait manager d’artistes !


Il allait donc proposer ses services aux artistes qui utilisent Inter-
net pour se faire connaître. Musique ou pas, ce qui le passionne,
ce sont les gens qui offrent du divertissement et veulent en vivre.
Il vibre à l’idée de les propulser, de leur faire rencontrer leur public
et de trouver un modèle économique que les maisons de disque
n’avaient pas inventé pour elles-mêmes… D’où leur lente agonie.

Xavier a lancé son activité sur Internet. Il peut être fier de lui : il a trou-
vé sa voie en contribuant au succès des autres tout en répondant
à sa propre aspiration. Il est un jeune et prometteur web manager.

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ALEXANDRE ROTH

Web manager : manager, consultant et marketeur de


talents sur Internet,
Web entrepreneur : entrepreneur sur Internet
Infopreneur : entrepreneur vendant des formations
et des produits d’information sur Internet
MLM : Marketing de réseau permettant à des clients
d’une marque d’arrondir leurs fins de mois en devenant
eux-mêmes distributeurs rémunérés à la commission.

Franck
www.smartvideo.fr
La quatrième histoire est celle de Franck. Je l’ai rencontré lors d’un
séminaire pour les entrepreneurs du web. J’ai tout de suite remar-
qué qu’il avait du talent pour la vidéo. J’avais à ce moment-là une
campagne de lancement de produits à faire, ce qui signifie que
j’avais besoin de réaliser des vidéos qui annoncent et expliquent ce
que j’avais à vendre. Je lui ai proposé d’être mon réalisateur et de
travailler avec un simple smartphone. Il a accepté avec d’autant plus
d’enthousiasme qu’il voulait se lancer dans ce type de tournage. Il
a d’ailleurs contribué fortement à la professionnalisation de cette
technique ! Nous avons donc travaillé ensemble et tout se passait
très bien. Puis un jour, Franck m’a livré des vidéos en bleu de travail :
il gagnait sa vie comme chauffeur-livreur et passait chez moi après
sa tournée ! En découvrant ça, je lui ai dit qu’il ne pouvait pas conti-
nuer comme ça, qu’il n’allait pas gâcher son talent en livrant des
carottes surgelées toute sa vie. Il s’en est suivi des discussions et de
l’accompagnement et aujourd’hui il est un entrepreneur à succès
sur Internet.

Grâce à leur business sur Internet, Emma présente un chiffre d’af-


faires de 200 000 € par an et ce chiffre continue de croître ; Vincent
est sur le point de quitter son job pour vivre de sa passion ; Xavier
a énormément de succès et il aide des artistes en créant leur pré-
sence digitale et leur système marketing. L’un d’entres eux, cumule
plus de 700 000 abonnés sur sa chaîne Youtube et participe régu-
lièrement à des événements, des émissions télé et radio ! Quant
à Franck il a dépassé les 100 000 euros de chiffre d’affaires et vit
maintenant de son activité avec sa femme et son fils.

51
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…


Il y a un élément-clé à toutes
ces réussites, l’as-tu remarqué ?

C’est un élément pour moi essentiel quand on monte un
business : la passion. Je crois fondamentalement que c’est là la
première règle dans le choix d’un business : la prise en compte
de ses désirs, aspirations et plaisirs. Il est essentiel de faire un
métier qui te passionne et t’inspire. On l’a vu dans les parcours que
j’ai partagés avec toi : on réussit mieux quand on est passionné et on
dépasse plus facilement les moments de doutes ou les difficultés
qui ne manquent pas d’arriver.

Cependant, je souhaiterais encore faire une petite parenthèse au


sujet de la passion. Il est tout à fait possible de se lancer sur Inter-
net sans idée précise de business. Tu peux trouver des idées de
business autour de ton expérience de vie, de ton savoir, de tes
centres d’intérêts, expertise ou formations. Dans ma formation
Biz Club, j’ai spécialement créé les premiers modules pour stimuler
la créativité et trouver des idées facilement avec ce que tu sais déjà
(et dont tu n’as pas encore conscience actuellement).

En faisant quelques petits exercices, c’est incroyable de se rendre


rapidement compte qu’il y a des sujets que l’on connait mieux que
la plupart des gens et qui nous stimulent plus que les autres.

Personnellement, je ne pourrai jamais me lancer dans une activité


avec pour seule raison celle de gagner beaucoup d’argent. Si j’avais
l’opportunité de devenir millionnaire seulement en vendant du
ciment, ça ne m’intéresserait pas. J’ai choisi le business sur Internet
parce que cela me passionne.

Une deuxième règle est essentielle dans le choix de ton business :


l’impact que ton métier a sur ton entourage.

52
ALEXANDRE ROTH

Non pas pour en tirer de la fierté. Mais pour contribuer. Il est impor-
tant de faire quelque chose qui t’aide et surtout aide les autres et
ceux que tu aimes.

Parce que finalement, ce n’est pas qu’une histoire de business, c’est


une histoire de vie que tu changes. Je crois que c’est cela la vraie
réussite.

Avec ces personnes que j’ai aidées à trouver leur voie en dehors des
sentiers battus, j’ai partagé tout ce qui suit dans ce livre. Et main-
tenant, c’est à toi de découvrir ma recette dont voici les 4 grandes
phases :

● Découvrir et adopter le bon état d’esprit


● Trouver et valider ton idée
● Monter et structurer ton business
● Et enfin : vendre tes produits et services.

Concrètement, je t’explique ici chacune de ces étapes pour que


toi aussi, tu puisses avoir toutes les clés en main pour monter ton
business en ligne, pour accéder à la liberté géographique et finan-
cière, pour vivre une vie meilleure. Tout ça commence par un point
central : l’état d’esprit.

53
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

L’étape 1 :
À la racine de tous
les succès
Ton état d’esprit (mindset en anglais) c’est l’ensemble de tes
croyances sur la vie, sur toi-même et ta vision du monde.

À quel point est-ce important ? D’après moi, 90% de la réussite


est liée à l’état d’esprit. Le reste n’est que technique, pratique et
corrections à l’épreuve de la réalité.

Un état d’esprit positif :


de l’action à la confiance
Tout projet que tu mets en place reflète ton état d’esprit. Si ton état
d’esprit est dominé par la peur de te planter, ton projet sera timide,
moyen, tiède… et ne fonctionnera pas. Au contraire, si tu as de la
certitude et une envie débordante de réussir, tu seras enthousiaste,
tu dégageras de la confiance en ton produit et tu montreras ton
envie d’aider tes clients. Bref, tu seras irrésistible !

54
ALEXANDRE ROTH

Mais attention, avoir le bon état d’esprit ne suffit pas. Il faut aussi
avoir la capacité à passer à l’action. Tu dois connaître, comme moi,
des personnes qui ont toujours des idées de création d’entreprise
en cours, les années défilent mais elles ne passent jamais à la maté-
rialisation de leur projet. Pourquoi ? Tout simplement parce que ces
personnes-là ne passent jamais à l’action. L’état d’esprit est donc
pour moi aussi un réglage mental dont l’aiguille est bloquée sur le
mode action !

Lorsqu’on a une idée de projet, la seule chose qui puisse créer des
résultats c’est l’action. C’est un levier essentiel. La peur qui retarde
ou bloque la concrétisation d’une idée n’a qu’un seul remède : et
c’est encore l’action. Tu l’as compris, ma religion, c’est l’action car
elle permet d’apprendre alors qu’apprendre ne permet pas de pas-
ser à l’action.

Quand faut-il passer à l’action ?


Il ne faut jamais retarder le lancement d’une activité au motif que
l’on n’est pas prêt. Pourquoi ? Mais parce qu’on n’est jamais prêt !
En tout cas jamais absolument. C’est le fait d’agir qui permet d’ap-
prendre. Je fais, je mesure, je corrige (cela s’appelle une itération) et
je recommence (je réitère). La bonne nouvelle c’est que c’est très
économique et c’est un processus de progrès continu. Un pas après
l’autre, c’est encore le meilleur moyen d’avancer, non ?

On a beau tout prévoir et même être bien lancé, des choses inat-
tendues peuvent survenir. Je te donne un exemple personnel : à
deux reprises, mes travaux ont été copiés et je n’ai pas su comment
réagir face à cela. Face à cette situation inconnue, je me suis senti
encore en apprentissage. Comment devais-je réagir ? Quelle était
la chose à faire ?

Face à la première personne que je ne connaissais pas, étant donné


qu’il n’y avait pas de lien émotionnel, j’ai simplement envoyé un mail
cordial et le problème à très vite été réglé. Cependant, face à la per-
sonne proche qui m’avait copié, je n’ai pas su quoi faire. Je n’ai pas
eu de formation sur comment réagir à une telle situation.

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\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…


L’action permet
d’apprendre alors
qu’apprendre ne permet


pas de passer à l’action

56
ALEXANDRE ROTH

L’APPROCHE ‘LEAN STARTUP’


idées

APPRENDRE CONSTRUIRE

données MESURER produit

Startup : jeune entreprise innovante à la recherche d’un


modèle économique

Ce que je veux te dire à travers cet exemple c’est que, peu importe
les années d’expérience, on n’est jamais prêt à 100%, on ne peut pas
tout prévoir. En même temps, si je suis copié, c’est que je suis passé
à l’action. Mais comme nous le verrons plus tard, si on peut copier
ton travail on ne pourra jamais copier qui tu es, et c’est ça, la vraie
valeur que tu as entre les mains.

Au lancement d’un business on peut penser qu’on s’y connaît peu


en comptabilité ou en réseau social ou en marketing. Oui, peut-être.
Mais tout s’apprend ! Tout comme on apprend des situations qu’on
rencontre même quand on a un business bien installé.


Je te le répète :
on n’est jamais absolument prêt.

57
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Alors pourquoi utiliser cette excuse pour retarder la concrétisation


d’un business ?

Pour entreprendre, il faut donc accepter ce haut degré d’incertitude,


pour son entreprise et pour soi-même. Comprendre que rien n’est
ordonné, que rien n’est commencé, que rien n’est jamais vraiment
fini. Le business est un être vivant dont le souffle est synchronisé au
tien. Tu dois en prendre soin et l’alimenter. Ne dit-on pas d’ailleurs
en parlant de son business : « c’est mon bébé » ?

Les clés de la confiance en soi


De l’action découle un second point essentiel
à un bon état d’esprit : la confiance en soi et en son projet.

Avant d’aller plus loin, je souhaite éclaircir 2 notions : confiance et


estime ne sont pas la même chose. L’estime est l’amour propre
qu’on a pour soi. Il est indexé sur le regard que l’on porte à notre
personnalité, notre physique, nos valeurs…

La confiance, elle, est plutôt liée à la prise de risque. Il s’agit donc


du degré de confiance qu’on peut avoir dans un projet ou dans nos
capacités à le mener à bien.

Par exemple : Est-ce que je me sens en confiance pour faire de


l’accrobranche ou un marathon ? Est-ce que je me sens prêt à
plonger d’un pont ?

Face à la question de la confiance, lorsqu’on souhaite se lancer dans


quelque chose de nouveau, il est tout à fait normal et humainement
naturel de ressentir une appréhension, un certain degré de peur.
La nouveauté menace symboliquement (et inconsciemment) notre
survie car elle comporte son lot d’inattendu. Tout le monde connaît
donc cette peur.

58
ALEXANDRE ROTH


Je fais, je mesure,
je corrige, (cela s’appelle
une itération) et je


recommence (je réitère).

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\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…


Alors comment
s’acquiert cette confiance ?

Avec l’action ! Encore elle !

Agir, même si c’est parfois de façon imparfaite et hasardeuse, per-


met d’ancrer la maîtrise des bases d’une activité, et ce d’autant plus
quand cette activité est menée avec le cœur et une bonne inten-
tion. L’expérience acquise et les retours positifs des clients amènent
à un degré de confiance élevé. Avec les résultats de ton projet, ta
confiance grandit. Évidemment, il ne s’agit pas de se lancer n’im-
porte comment, mais quand un projet est bien mené (et avec l’ex-
périence il l’est forcément de plus en plus), la confiance s’installe en
même temps que lui.

La peur de l’inconnu évolue donc : elle diminue avec la pratique.


Cependant, il arrive aussi que cette appréhension et le doute
refassent surface.

Le paradoxe, c’est que quand tu deviens meilleur dans ce que tu


fais, que tu y mets du cœur, que tu prends du recul et que tu te
poses les bonnes questions, ton degré de confiance peut de nou-
veau être affecté.

Au contraire, il arrive que des personnes moyennes ou mauvaises


dans leur activité aient davantage confiance en elles que toi. C’est
qu’elles n’ont pas compris ce qui se joue réellement. Elles sont in-
conscientes.

Vivre des variations dans ton degré de confiance est donc une
bonne nouvelle : ça veut dire que tu fais les choses sérieusement,
que tu es dans le bon état d’esprit pour réussir. C’est l’état normal
d’un être humain qui veut se lancer et qui prend les choses à cœur.

En résumé, ton état d’esprit, dépend de tes actions et de la confiance


que tu portes à ton projet. Les deux sont liés car c’est en agissant
que tu vas consolider cette confiance. C’est un cercle vertueux.

60
ALEXANDRE ROTH

Les mauvaises questions


Pour préserver et améliorer un bon mindset au lancement d’un
business, il y a des bonnes questions à se poser et celles qui ne
mènent qu’à des impasses. Elles sont donc à éviter.
Les mauvaises questions viennent souvent des croyances popu-
laires, de la famille ou des amis qui n’ont pas forcément l’expérience
MAUVAISES QUESTIONS
de l’entreprenariat, des médias ou de légendes urbaines.

Juridique Idée Produit Clients Trafic

Voici quelques exemples de mauvaises questions que l’on


me pose :
- Quel statut juridique dois-je choisir pour lancer mon
entreprise ?
- Est-ce que je risque d’être copié ou volé si je parle
de mes idées ?
- Mon produit, mon service est-il parfait ?


Pourquoi ce sont
de mauvaises questions ?
Parce qu’elles te bloquent avant
même de te lancer !

Je ne dis pas que ces questions sont fondamentalement inutiles,
mais elles le sont au début en tout cas. En cherchant à y répondre,

61
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

tu procrastineras et perdras même de l’argent. Je t’en dis plus à ce


sujet plus loin dans ce livre.

Quelles sont les bonnes questions alors ?

En voici 5 exemples :
- À qui est-ce que je m’adresse ?
- Quel produit ou service je vais proposer et pour répondre
à quel besoin ?
- Comment est-ce que je vais gagner de l’argent en échange
de mon savoir ?
- Comment attirer les gens vers mon business (c’est ce
que l’on appelle le trafic) ?
- Comment fidéliser mes clients ?

Les bonnes questions permettent de rester focalisé sur


l’essentiel. On peut aussi reformuler ces questions comme suit :

- Qui est ma cible* ?


- Comment faire pour générer du trafic dans mon business ?
- Comment transformer mon trafic généré en clients ?


BONNES QUESTIONS
- Comment lancer un produit ?
- Comment pérenniser mon projet dans le temps ?

Idée Trafic Clients Produit Juridique

Cible : groupe de population que l’on souhaite toucher


lors d’une action commerciale ou marketing

62
ALEXANDRE ROTH

Soyons clairs : que tu choisisses d’appeler ta SAS ou ta SARL Pierre,


Paul, Jacques ou que tu hésites sur la couleur de tes cartes de
visite : on s’en fiche complètement !

Oui, parfaitement !

On s’en fiche. Même
tes clients s’en fichent !

Pourquoi ?
Parce que ce sont des distractions d’apprenti entrepreneur qui
t’éloignent du cœur de ce que tu dois faire. Ce ne sont pas les cartes
de visite qui te rapportent de l’argent.

Moi je n’en ai jamais eu. Et je ne connais personne qui achète un


produit parce qu’un logo est joli ! Personne.

L’inutile syndrome de l’imposteur


Impossible de parler d’entreprendre, de créer, de s’exposer sans
parler de ce satané syndrome de l’imposteur.

Mais qu’est-ce que c’est que ce syndrome en réalité ?


D’abord, je vais préciser que je n’ai pas la prétention de faire un
cours de psychologie. Ce n’est pas mon rayon. Mais je vais essayer
d’apporter ma vision de ce virus destructeur qui sévit à tous les
niveaux de la société.

Le syndrome de l’imposteur se manifeste par un sentiment de ne


servir à rien, de faire ce que d’autres ont déjà fait et donc un sen-
timent de ne rien apporter de plus, de ne pas être légitime pour
donner son avis, de ne pas être à sa place. Bref, on se dit qu’on
ferait mieux de ne rien faire pour ne pas prendre le risque de se faire
démasquer. Une vraie catastrophe !

La seule nouvelle rassurante là-dedans, c’est que tout le monde


peut être touché, quelle que soit la position sociale, hiérarchique ou
le degré de réussite. Dis-toi bien que certaines stars qui te font rêver

63
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

sont pétries de doutes et se trouvent nulles, indignes de l’admira-


tion qu’elles reçoivent, illégitimes à être honorées ! Qui que tu sois,
c’est donc normal de ressentir les effets de ce syndrome quand tu
t’exposes au jugement des autres.

Comment s’en débarrasser ?


Ce syndrome prend naissance lorsqu’on commence à faire des
comparaisons. Mais pourquoi donc fait-on des comparaisons ?
Chaque personne est différente dans sa façon d’être et unique tant
dans sa manière de travailler que de s’exprimer ou de penser.

Pour illustrer cela, je vais te parler d’un dessin que tu connais certai-
nement. Un oiseau, un singe, un pingouin, un éléphant, un poisson
dans son bocal, une otarie et un chien sont à côté d’un arbre de-
vant un professeur qui fait passer un test d’aptitude. Ce dernier leur
dit : « pour une sélection juste, tout le monde devra passer le même
examen en grimpant à cet arbre ».

Pour une sélection juste,


tous doivent passer le
même examen :
grimpez dans l’arbre
S.V.P.

64
ALEXANDRE ROTH

Cette histoire illustre la phrase d’Einstein qui disait « Tout le monde


est un génie. Mais si vous jugez un poisson par sa capacité à grim-
per aux arbres, il passera sa vie entière persuadé qu’il est totale-
ment stupide ».


Pourquoi faut-il
à tout prix résister au syndrome
de l’imposteur ?

Parce qu’il te fait penser négativement et qu’à force de le faire, il
affecte ton intellect : ton cerveau s’adapte à ce système de
pensée, l’intègre et t’influence négativement.

En d’autres termes, à force de te baser sur les standards de la socié-


té, de l’école ou de la télé, qui ne sont pas forcément représentatifs
de ce que tu es capable de faire, tu auras toujours le sentiment
d’être « trop » quelque chose ou « pas assez » autre chose.

Or, qu’elles soient ou qu’elles ne soient pas reconnues par les ins-
titutions classiques, tu as des qualités qui sont uniques et qui te
donnent de la valeur. Cela peut être ta façon de penser, de t’expri-
mer, de voir les choses ou, tout simplement, d’être. Ces critères sont
ta démarcation et te valorisent. Au contraire, si tu te compares à une
norme, que ce soit tes voisins ou tes concurrents, tu auras toujours
tendance à essayer de te justifier et de justifier ce que tu fais.

Pour changer de vie et lancer son business il est donc nécessaire


de surmonter ce syndrome de l’imposteur. Il est même nécessaire
d’affirmer sa différence.

En effet, quand tu lances un business sur Internet, attends-toi à ce


qu’il y ait une catégorie de personnes qui apprécie ce que tu fais et
une autre qui n’aime pas du tout. Par exemple, dans mon cas, quand
je poste un contenu, certains le trouvent génial et d’autres pas du
tout. C’est une bonne nouvelle car d’un côté tu attires les bonnes
personnes et d’un autre tu repousses celles qui ne te conviennent

65
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

pas. On attire à nous des gens qui nous ressemblent et en cela


l’impact de la personnalité et de l’originalité est très fort.

Moi j’aime cliver parce que je sais que c’est positif : le fait d’expri-
mer à 100% ta personnalité est une grande force et une protection
dans un business sur Internet. Plus tu affiches ta personnalité, plus
tu seras en sécurité.

Pourquoi ?
Mais parce qu’on peut copier tes produits ou tes travaux (j’en parlais
plus haut) mais on ne pourra jamais copier ta pédagogie, ta façon
de penser, de t’exprimer, de créer, d’être, et encore moins la vision
que tu as des choses que tu vas mettre en place. On ne peut pas te
cloner. Ça fait plaisir non ?

A partir d’aujourd’hui tes concurrents


sont tes nouveaux amis
Beaucoup de gens pensent que quand on débute un business sur
Internet, on doit évoluer tout seul dans sa petite bulle face à son
ordinateur et ne sortir qu’une fois par jour. Bien évidemment, c’est
totalement faux. Pour avoir le bon état d’esprit, le réseau et le travail
collaboratif sont des outils nécessaires. Ils permettent de se former
et de conserver sa motivation.

Te former pour réussir ne se limite pas à lire un livre, voir une vi-
déo sur Internet ou tapoter sur ton clavier. Te former c’est aussi ren-
contrer tes pairs, ceux qui se sont posés les mêmes questions que
toi, ceux qui eux aussi ont un jour manqué de confiance en eux,
ceux qui ont traversé ce fameux syndrome de l’imposteur. Aussi,
rencontrer des gens comme toi est motivant et formateur dans le
processus.

Ce qui est intéressant dans notre secteur du web entreprena-


riat c’est que les gens sont plus aptes à échanger et savent qu’ils
peuvent le faire en sécurité. Pourquoi ? Parce que lier ton business
à ta personnalité permet de te démarquer de la concurrence sur
le marché, de rendre tes produits différents. Les web entrepreneurs

66
ALEXANDRE ROTH

sont donc d’autant plus enclins à partager leurs petits secrets avec
les autres qu’ils les appliquent différemment.

Autre originalité qui illustre bien un état d’esprit spécifique :


la notion de concurrence est assez différente de celle qui sévit
dans l’ancien monde.

Dans le business en ligne, tu dois oublier la peur de l’espionnage


et la rivalité. Tes concurrents sur Internet sont parfois tes meilleurs
partenaires pour développer tes activités.

Pourquoi ?
Parce que vous parlez aux mêmes profils de clients. Donc ils
peuvent te mettre en contact avec des clients que tu ne touches
pas et tu peux faire la même chose pour eux ! Vous faites ce
que l’on appelle un partenariat et qui consiste à faire chacun la
promotion de l’autre auprès de vos clients respectifs. Il arrive sou-
vent que tes anciens concurrents deviennent tes partenaires puis
tes meilleurs amis !

As-tu souvent vu ça dans le modèle du business à l’ancienne ?

Tu le vois, les liens réels sont bien présents dans la vie d’un web
entrepreneur, ils sont même recommandés sinon tout à fait néces-
saires. La création d’un réseau et le travail en coopération sont donc
tout à fait possibles et permettent d’obtenir de meilleurs résultats.

La plupart de mes proches sont des personnes qui travaillent


également sur Internet. Le fait que nous partagions cela rend notre
quotidien très concret, non pas irréel ou conceptuel.


Grâce au business en ligne
tu entres dans une grande famille !

67
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

L’étape 2 :
trouver et valider
une idée de business
Une fois qu’on a remplacé sa casquette de salarié ou de com-
merçant pour la version entrepreneur, on a ce que j’appelle le bon
mindset. Une fois qu’on se sent prêt et qu’on est armé d’un mental
inoxydable, qu’est-ce qu’on fait ?

On se met en quête de son idée de business !

« Quel sera le thème de mon activité, le sujet que je veux traiter, qui
me procure enthousiasme et crédibilité ? »

En lisant cela, il se peut que tu te dises : « Alex, peut-on avoir envie


de se lancer sur le web sans vraiment savoir ce que l’on veut pro-
poser ? »


Ma réponse est oui !

Et c’est même parfois mieux car parmi tes différents talents, savoirs,
expertises ou parcours de vie, il faut faire le tri en partant des be-
soins du marché, des gens qui sont prêts à échanger de l’argent
contre ce que tu as à proposer. Il ne faut donc pas partir bille en tête
sur un thème qui ne plairait qu’à toi au risque de te retrouver face à
de l’indifférence. Si personne n’a envie de ce que tu proposes, il sera
impossible d’en tirer un profit quelconque. C’est évident, mais ça va
mieux en le disant !

Une fois que tu as le bon mindset, tu travailles donc à ton idée de


business. La création d’un produit viendra après et tu verras que j’ai
une façon particulière de l’aborder pour garantir son succès com-
mercial.

68
ALEXANDRE ROTH

Comment trouver ton idée de business ?


Il y a plusieurs façons d’aborder la question. Cette idée peut dé-
couler d’une passion, d’un savoir-faire ou d’un talent. Tu peux avoir
travaillé longtemps dans un domaine et souhaiter baser ton idée de
projet sur ces connaissances-là. Tu peux aussi te passionner pour
un sujet de niche* très particulier par exemple.

Niche : nom donné à une petite partie du marché


répondant à une demande très spécifique

Tu peux également constater que des gens viennent te voir de fa-


çon spontanée pour te demander un conseil sur un sujet dans le-
quel ils t’estiment compétent et que tu peux les aider. L’idée c’est
de faire le tri dans tout cela de façon méthodique. Il émergera de
cette réflexion tes différents talents. Tu verras, tu en as sûrement
bien plus que tu ne le crois ! Parfois tu les exerces sans même t’en
rendre compte ! Grâce à cette expertise tu vas pouvoir alimenter
ta certitude, bâtir ta confiance en toi et en ta capacité à contribuer.

Par exemple, si tu te rends compte que des gens te demandent


beaucoup de conseils dans un domaine spécifique telles que les
relations amoureuses, cela implique que tu es bon dans ce do-
maine et que tu peux sûrement trouver des personnes prêtes à te
payer sur cette thématique. Tu peux aussi apprendre une nouvelle
discipline comme la céramique, commencer un sport, ou un régime
pour détoxifier ton foie ! Dans ces cas-là, ton business te per-
mettra de partager ton évolution afin de motiver les autres à se
lancer dans cette même discipline.

Ce qui est intéressant sur Internet c’est que tu peux créer un


business et gagner de l’argent à partir de ce que tu sais et repré-
sentes déjà.

69
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Parfois, une expérience acquise qui semble minime (avoir lu 3 à 4


livres et fait quelques formations) suffit pour en savoir plus que 99%
des gens sur un sujet. Prenons l’exemple de l’éducation canine : si tu
vas interroger 100 propriétaires de chiens, tu te rendras compte que
99% de ces propriétaires ne pourront pas te donner toute la mé-
thodologie pour avoir un chien obéissant. Si ce sujet te passionne,
lis tout ce que tu peux, regarde des vidéos de conseils, parcours
des sites, interroge des vétérinaires, des éducateurs canins… Le fait
d’avoir construit une expérience dans ce domaine te permettra en-
suite de lancer un business facilement. Ce que les gens achète-
ront, c’est le temps que tu as passé pour te former et qu’ils vont
économiser en te suivant. Ils paieront pour le raccourci que tu leur
offres pour atteindre ton niveau de connaissance et obtenir des
résultats sans les efforts que tu as consenti à faire !

À travers mon propre business, je remarque que les gens me posent


souvent des questions de débutants, comme par exemple : «com-
ment installer un blog ?». Pourtant, aujourd’hui, j’en suis à un niveau
beaucoup plus avancé : je sais par exemple utiliser les analyses des
statistiques d’investissements publicitaires sur Facebook en fonc-
tion du pays et du sexe. J’ai beau en être à ce niveau, je dois toujours
répondre à des questions basiques. Cela montre bien qu’on peut
commencer un business en ligne sur un sujet qui nous passionne
sans pour autant en connaître chaque détail ou les subtilités les plus
pointues. De toute façon on continue d’apprendre tout au long de la
vie de notre business, non ?

Si tu commences dans un domaine dans lequel tu n’es pas expert,


cela peut être un avantage. Les gens te verront comme quelqu’un
de normal qui a été confronté à des problèmes normaux de la vie
quotidienne et qui leur vend une expérience grâce à Internet. Il ar-
rive même que les gens achètent plus facilement à quelqu’un qui
se lance qu’à un expert dans la matière. Le vrai challenge en tant
qu’expert est de se faire accepter par des débutants et de se faire
comprendre. Les gens ont tendance à s’approcher des personnes
qui traversent les mêmes réalités qu’eux. Ils ont confiance en les
gens qui leur ressemblent !

70
ALEXANDRE ROTH


Je vais plus vite
que la moyenne car
je me forme bien plus


que la moyenne


Tu veux une preuve ?

On s’est rendu compte dans les salles de fitness que les clients pré-
fèrent les coachs au physique normal. En effet, il semblerait qu’un
athlète démesurément musclé décourage le client qui se dit qu’il
n’aura jamais ce résultat hors-norme. Cette image inatteignable
génère donc plus de frustration que de motivation. Stupéfiant non ?

Pour autant, cela veut-il dire que tu n’as pas besoin d’en savoir le
plus possible sur ton sujet ?

71
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Certainement pas !

Il faut évidemment travailler son sujet pour développer la valeur que


l’on va proposer sur le marché. Quand on veut lancer son business
sur Internet, il est donc important de se former continuellement afin
d’être toujours meilleur pour servir ses clients. Personnellement,
j’investis des milliers d’euros dans des formations, précisément en
web entreprenariat et web marketing. Comme tout le monde, je
n’ai pas le monopole du savoir et me former me permet d’être
meilleur dans mon business. C’est aussi un signe de respect
envers mes clients. Je leur dois le meilleur.

Web marketeur : une personne spécialisée dans les


techniques de vente et de promotion sur Internet


Pourquoi continuer à se former ?

Le business c’est comme le vélo, si tu arrêtes d’avancer, tu tombes !
De même, quand tu pratiques un sport de combat, il est important
que tu te formes autant que tu formes les autres, d’être enseignant
et apprenant en même temps. Ce même équilibre est nécessaire
pour faire perdurer un business. Il repose sur la circulation perma-
nente du savoir et enrichi ce que tu proposes jour après jour.

J’ai beau être dans le même business depuis des années,


j’applique cette règle parce que je sais qu’elle fait la différence.

Je te propose maintenant le témoignage de Nadine. Je le trouve


très explicite, mais à toi de te faire ton idée. Selon moi, son
expérience illustre bien comment on peut s’inspirer de ce que l’on
pratique déjà au quotidien pour en faire un business en ligne et
sortir d’une situation dont on ne veut plus.

72
ALEXANDRE ROTH

Nadine
www.nadineandreewitch.com
Je travaillais dans la mode, j’étais assistante puis styliste photo
pour des maisons de luxe. Il n’y avait pas beaucoup de place pour
autre chose. Je n’avais pas le temps d’avoir une vie à l’extérieur ni le
temps pour d’autres passions tout simplement. Il n’était évidemment
pas question de fonder une famille. Tu donnes tout à la mode ou…
rien. En tout cas, c’est comme ça que je l’ai vécu et cela m’a pesé
profondément par moment. Ce travail représentait beaucoup de stress
et des relations compliquées. Au fil du temps, j’avais perdu le sens
de ce que je faisais. Je n’étais absolument pas épanouie. Puis je suis
tombée enceinte. Ce fut le déclic. Je me suis dit « là il est temps de
vraiment revoir les choses ! »

Je voulais prendre soin de moi, faire quelque chose qui me donne


du sens, je ne voulais pas être une maman absente et stressée. Il se
trouve que je travaillais déjà la gestion du stress grâce à mon papa.
Il avait un cabinet dans lequel il accueillait les gens pour leur ap-
prendre à respirer et évacuer le stress. Il m’a transmis cela. J’avais aus-
si en tête l’idée d’aider les gens via un programme holistique. Avec un
programme général, je voulais les guider vers l’alimentation, des exer-
cices physiques, mais je ne voyais pas exactement comment. Je voyais
juste un autre chemin et la possibilité d’enfin changer et faire quelque
chose qui pourrait m’épanouir avec une vie de famille comme je
l’entends. Je ne pense pas que cela soit nécessaire d’avoir une idée
précise quand tu te lances.

Tu peux déjà étudier et passer quelques mois à mieux te connaître.


Le bien-être, l’alimentation, le yoga, étaient pour moi des pratiques
que j’exerçais déjà quotidiennement. Cela me passionnait réellement
donc ce fut très motivant de pouvoir l’envisager comme mon nouveau
métier. Transmettre ce que je savais aux gens et peut-être pouvoir les
aider, les accompagner fut la clé. Il y a évidemment des moments
où on se dit comment je vais faire ? Est-ce que ça va fonctionner ?
Comment ça va marcher ? Est-ce que je vais pouvoir en vivre ? Est-ce
que cela va être difficile ? J’ai beaucoup douté.

73
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Cependant, j’ai très vite généré des bénéfices. Je peux affirmer


aujourd’hui que je ne regretterai jamais d’avoir quitté la mode. Je peux
enfin changer les choses pour le mieux et ça me rend heureuse tous
les jours. Je pense qu’on a tous quelque chose à apporter au monde.

Nadine exprime aujourd’hui son plein potentiel. Elle gagne sa vie


grâce à son style de vie quotidien. Elle a généré plus de 30 000 euros
de chiffre d’affaires la première année.

Si tu fais partie de la majorité qui ne sait pas vraiment ce que tu as à


vendre, je te propose un petit exercice. Si tu réponds sérieusement,
il t’aidera à trouver ton idée de business sans être un expert.

Exercice : Fais émerger ton idée


de business en 3 questions
1. Pour quelles raisons et quels genres de questions les gens
viennent-ils te voir spontanément ?
Peut-être qu’ils ont besoin d’un tuyau sur la mécanique, le tricot, la
cuisine, peu importe ! Note tout ce qu’il te vient.
Il y a forcément un truc, en ce moment ou dans ton passé.

2. Ensuite va sur Google et Amazon et cherche les produits, les


livres, les services qui se vendent sur cette thématique et note-
les. Si tu en trouves beaucoup, c’est qu’il y a des clients pour ça !
C’est excellent !

3. Et enfin, parmi toutes les thématiques et tous les produits


que tu auras listés, demande-toi dans quelle thématique ou avec
quel produit tu te vois encore dans 5 ou 10 ans. Lequel te donne
envie d’en savoir plus ?

Cela te permettra de vérifier ta motivation qui est importante pour


lancer un business sur Internet ainsi que ta persévérance pour le
faire vivre longtemps.

Une fois que tu auras établis cette liste, fais le tri et choisis ta
thématique.

74
ALEXANDRE ROTH

Et voilà ! Maintenant, tu as un exercice simple à appliquer pour


trouver ton idée de business sur Internet ! Et pour aller plus loin, je
t’offre mon guide :
« 99 idées de business »
www.alexandreroth.com/99idees
A l’intérieur, je t’explique aussi comment choisir si tu hésites entre
plusieurs idées de business.

Rappelle-toi : tu n’as pas besoin d’être expert, il suffit que tu puisses


aider la plupart des gens qui ont des problèmes de débutant.

Voici également un lien vers une vidéo que j’ai faite sur le sujet :
« Comment trouver une idée de business pour réussir ».

www.alexandreroth.com/ideebiz
Définir le potentiel de ton marché
Après avoir identifié et validé une idée de projet qui te donne envie
de déplacer des montagnes, tu dois te demander comment gagner
de l’argent avec ton idée.

La réponse se résume en deux mots : potentiel marché.

Pour comprendre ce concept, il suffit de répondre à ces questions :


- Est-ce qu’il y a une population suffisante de personnes
intéressées par le domaine que j’ai envie de développer ?
- Est-ce qu’elles sont prêtes à payer en échange d’un
produit ou d’un service qui s’y rattache ?
- Est-il possible de leur proposer une offre rentable pour moi ?

Pour reprendre l’un des exemples précédents, sur la thématique


de l’éducation canine, je pense qu’il existe un potentiel marché de
personnes qui souhaitent dresser leurs animaux de compagnie
afin d’éviter, par exemple, que leur chien ne pisse sur la moquette.
Acheter ces conseils leur permettrait déjà de réduire leurs frais de
pressing.

75
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

COUPLE PRODUIT / MARCHÉ

PRODUIT

MARCHÉ

Concernant le domaine de la cuisine, il existe des personnes qui


aimeraient apprendre à cuisiner rapidement pour épater leurs amis.
À ton avis, est-ce qu’il y a des parents prêts à payer pour recevoir
des recettes de repas faciles à préparer, sains, équilibrés et que les
enfants vont adorer ?

Ou encore : y a-t-il des gens prêts à recevoir des conseils sur l’inves-
tissement immobilier pour assurer leur retraite avant l’heure ?


Voilà des questions qui permettent
de définir et d’évaluer son potentiel
de marché.

Il s’agit ensuite de déterminer si ce bassin de personnes intéressées
par ce domaine est suffisamment important pour te lancer. Sans
clients nombreux qui payent, tu n’auras pas un business rentable et
il mourra avec ta motivation !

Répondre à ces questions est aisé : ce type d’informations est


partout pour peu que l’on sache les chercher et les trier pour leur
donner du sens. Les conclusions sont rationnelles et permettent de
décider ce qui est bon et ce qui doit être abandonné ou corrigé.

76
ALEXANDRE ROTH

Définir ta population cible


Une fois que l’on a défini ce potentiel marché et qu’on sait qu’il y a
des gens qui sont prêts à acheter sur la thématique sur laquelle on
veut se lancer, il suffit simplement de définir sa cible. Que veut dire
ce mot ?

En réalité, un marché n’est pas une masse informe de personnes.


Nous sommes tous uniques, nous avons tous une façon d’être, de
nous exprimer et des attentes particulières. C’est la même chose
pour un marché : il est constitué de différents groupes de personnes
qu’on appelle des cibles. Je te rassure, c’est un terme marketing,
pas un terme de chasse !

Donc, au sein d’un marché, il y a une population partageant cer-


taines caractéristiques communes qui va t’intéresser et pour qui tu
vas concevoir des produits, des enseignements, des services. Dé-
finir ta cible signifie aussi choisir les clients avec qui tu as envie de
travailler. Cela rendrait ton quotidien bien plus agréable de pouvoir
choisir, non ? Au contraire d’un emploi salarié, tu n’es donc pas
forcé de travailler avec des casse-pieds (tu as vu, je reste poli !)
ou des personnes qui ne reconnaissent pas la valeur de ce que tu
crées pour elles.

Pour vendre, il faut donc être au clair avec soi-même au sein de


cette étape obligatoire : définir qui on a envie de servir.

Rappelle-toi : de toute façon, tu ne plairas pas à tout le monde. Le


risque est même gros si tu essaies de plaire à tout le monde, car tu
risques alors de ne plaire à personne.


Une fois que tu as une idée
sur ton potentiel marché
et ta cible, tu peux commencer
à imaginer son produit.

77
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Trouver ton angle unique


Les web entrepreneurs qui gagnent bien leur vie sur Internet sont
des gens qui ont un produit phare. Le mien par exemple c’est le
Biz Club, celui d’Emma le programme Bien habillée, etc. Les web
entrepreneurs qui réussissent sont donc ceux qui ont réussi à ima-
giner un produit qui va aider un maximum de gens en proposant
une formule que les clients ne connaissent pas et que les concur-
rents n’offrent pas. En d’autres termes, ils proposent un produit
« baguette magique ».

Ton rôle est donc d’imaginer ce produit-là tout en trouvant ton angle
unique, ta baguette magique à toi. En bref : ta différence, « le petit
plus » qui fait qu’on va te voir toi et pas les autres. Cela passe
par ton produit, le fait qu’il soit unique, utile et qu’il fonctionne. Mais
aussi par ta personnalité que tu affiches via ta façon d’être, de pen-
ser, de t’exprimer. Toujours sans aller là où tu n’as pas envie d’aller.

Le meilleur exemple que je puisse te donner et qui m’est cher,


c’est celui de ma chemise hawaïenne. Je m’explique : quand je
dis, dans le monde corporate classique, que j’accompagne des
personnes à lancer leur business sur Internet, ont s’attend à voir un
monsieur en costard-cravate avec une demi-épaulette de trop, en
train d’ânonner un texte. Pourtant, quand je fais mes vidéos, je suis
toujours en chemise hawaïenne, détendu, parfois je fais des
blagues, il arrive même que je parle grossièrement. En fait, je fais
ce que je veux car je montre qui je suis. C’est mon angle unique, ma
différence. Je vais être détesté ou apprécié pour ça ou bien laisser
indifférent. Et tu sais quoi ? Je ne veux travailler qu’avec des gens qui
voient la vie et le business comme moi : par le côté fun !

Tu peux également trouver ton angle unique.

78
ALEXANDRE ROTH


Qu’est-ce que je sais
faire qui me rend différent


des autres et comment
je l’exprime ?

79
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Je te l’ai déjà dit mais je te le répète parce que c’est important : j’ob-
serve au travers de mes clients et collaborateurs que le business
en ligne fonctionne d’autant mieux quand tu exprimes ta personna-
lité. C’est même un passage obligé pour bien trouver ta place sur le
marché et réussir. Les gens arrivent facilement à s’identifier aux
personnes qui leur paraissent réelles. C’est pour ça que même si
tu fais des vidéos ou des articles parfois imparfaits, si tu fais une
faute ou si tu t’exprimes mal, ce n’est pas grave, c’est même très
bien car cela te rend humain, accessible, donc désirable.

Si tu as du mal à identifier ce qui te rend particulier, singulier, unique,


demande à ton entourage de te décrire par mail (il faut que ce soit
écrit). Tu recevras des mots et des points de vue inattendus. Avec un
peu de chance, tu auras des tas de compliments et cela boostera
ton mental. Tu dois te faire à l’idée que tu es le plus mauvais juge
de toi-même. Tu as donc tout à y gagner !

80
ALEXANDRE ROTH

L’étape 3 :
Monter son business
Maintenant que tu as consolidé ton mindset, trouvé et validé
ton idée de business et défini ta cible, tu es enfin prêt à poser les
premières briques de ton business !


Et là, je t’entends me demander :
comment ça se passe ?

En réalité c’est assez simple, il y a des étapes à suivre mais elles ne
sont pas toujours dans l’ordre que tu imagines.

Ces fausses questions


qui te font perdre du temps
Au moment de monter un business, il y a toujours une question qui
revient en premier : « Alexandre, au niveau juridique et fiscal je ne
suis pas un expert, tu peux me dire comment ça fonctionne ?».

Si tu as bien lu ce livre jusqu’ici, tu sais déjà que cette question fait


partie de ces fameuses questions inutiles que j’ai citées plus haut.

Pourquoi ? Mais parce qu’appeler un avocat ou un comptable pour


écrire des statuts hyper précis, faire des études théoriques dans
tous les sens va te faire perdre un temps précieux. Pendant ce
temps-là, tu ne gagneras pas d’argent. Tu vas bûcher pendant des
heures, des semaines, peut-être même des mois, faire appel à des
cabinets spécialisés, payer des milliers d’euros pour des statuts ou
la création d’une entreprise sans rien expérimenter dans la VRAIE
vie. Tu en arriveras vite à ce point où tu auras dépensé 3 000 euros
sans la moindre recette en face !

Tu te demandes peut-être quand te poser cette question du


juridique et du fiscal. Le mieux est de commencer avec un statut

81
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

simple, il existe par exemple aujourd’hui celui de la micro-entre-


prise. Ce n’est pas le meilleur sur le long terme mais il convient très
bien pour commencer sans passer un temps inutile à tergiverser.

Les questions juridiques et fiscales fines, tu dois te les poser une


fois que tu as passé l’épreuve de vérité : vendre un super produit à
quelqu’un qui aura bien voulu te l’acheter ! Tu mets cet argent au
chaud, sur un compte qui te servira à payer tes impôts. Ne t’inquiète
pas ça arrivera assez vite ! Dès que tu te demandes « mais qu’est-ce
que je vais faire de tout cet argent ? », alors tu décroches ton télé-
phone et tu trouves un cabinet qui fera le job pour toi.

La principale question que tu dois te poser au début est en fait très


simple : comment je fais pour attirer du monde prêt à me donner
de l’argent pour acquérir mon savoir, mes services, mon produit ?
C’est la seule première bonne question.


Si tu veux réussir,
fais comme ceux qui réussissent
et commence donc par là !

82
ALEXANDRE ROTH


Plus tu vas transformer
la vie de tes clients et


plus tu seras payé cher

83
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Inspire toi des succès


qui feront le tien
Je pense qu’avoir quelques basiques dans sa bibliothèque aide
beaucoup un entrepreneur ou un apprenti entrepreneur à réussir.
Personnellement, je suis du genre à lire peu mais à appliquer beau-
coup. Chaque année, je lis entre 5 et 10 livres, ce qui est peu puisque
d’autres en lisent un ou plusieurs par semaine. Si je lis si peu c’est
parce que j’ai besoin de temps pour assimiler et mettre en pratique
ce que j’apprends. Si je lisais plus, je ne retiendrai tout simplement
pas l’ensemble. Selon moi, absorber trop d’informations c’est aussi
risquer la dispersion en voulant tout essayer en même temps. Mais
ce n’est que mon avis.

Parce que certaines ressources me paraissent essentielles, je te


recommande deux classiques. Deux livres qui m’ont vraiment
inspiré dans mon parcours et dont les enseignements se
recoupent malgré leur approche totalement différente.

Good to Great de Jim Collins


Le titre français est De la performance à l’excellence :
devenir une entreprise leader.

Ce livre est pour moi l’un des meilleurs livres de business qui
existe. Il s’agit des conclusions d’une étude scientifique. L’auteur est
directeur d’un laboratoire de recherche en management et an-
cien professeur à Stanford. Il a réuni une équipe de 20 chercheurs
autour de la question : qu’est-ce qui différencie une entreprise
performante d’une entreprise excellente ? Ce travail permet de
comprendre comment certaines sociétés sont passées de bonnes
à excellentes et le sont restées et pourquoi d’autres ont connu un
échec après avoir atteint leur meilleur niveau.

Ce livre n’est donc pas un travail basé sur des ressentis ou l’expé-
rience personnelle d’un entrepreneur qui aurait travaillé toute sa vie
et qui te livrerait, au détour d’un dîner, son avis sur ce qui, d’après
lui, est bon dans l’entreprenariat. C’est bien une étude scientifique.

84
ALEXANDRE ROTH

Je peux te donner l’exemple d’un des points détaillés dans ce livre


que j’ai appliqué dans mon business. Il s’agit du recrutement de Flo-
riane. Floriane fait partie de notre équipe. Quand elle a été recrutée,
on ne savait pas encore précisément ce qu’elle allait faire mais on
l’a embauchée car elle a un super bon état d’esprit, cohérent avec
l’esprit du business, notre façon de penser et de travailler.

Dans le livre Good to Great, l’auteur explique exactement ça : les


entreprises qui deviennent excellentes et qui le restent ne sont
pas celles qui recrutent des personnes ayant un savoir-faire mais
celles qui ont un savoir-être. Tu ne recrutes pas quelqu’un sur une
compétence ou sur une mission mais en fonction de qui elle est.

Pourquoi ? Parce que si tu recrutes quelqu’un pour ses compé-


tences en « A » en lui demandant de faire uniquement du « A » mais
que survient une rupture économique ou un nouveau challenge,
comment ces personnes vont-elles gérer ? Comment vont-elles ré-
agir si tu leur demandes de commencer à faire du « B », du « C » ou
du « D » ? Les personnes que tu auras recrutées pour faire du « A »
ne seront pas réceptives au changement et ne voudront pas faire
autre chose que du « A ». Par contre, si tu recrutes une personne
qui a le bon mindset, qui est partante pour travailler avec toi et sur
ton thème, que ce soit l’éducation canine, la guitare, la poterie ou la
sculpture, même si tu ne sais pas encore sur quoi elle va travailler,
tu peux être certain qu’elle va pouvoir contribuer à ton business.

C’est une règle qui a toujours été confirmée pour moi. Je ne recrute
jamais en fonction du CV, je dirais même que je m’en fiche complè-
tement. Par contre, je discute avec la personne et si on est compa-
tible en termes de caractère et si c’est une personne qui est flexible,
ça me convient.

C’est l’un des points que l’on peut trouver dans Good to Great, je te
le cite en exemple mais il y en a d’autres, toujours démontrés par
des cas concrets et des chiffres. L’auteur explique donc les points
communs entre les entreprises qui réussissent. Reste à chacun de
les appliquer à sa façon.

85
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

The Millionaire Fast Lane :


Crack the Code to Wealth and Live Rich
for a Lifetime! de M. J. de Marco
Le titre français est L’autoroute du millionnaire.

Ce deuxième livre que je recommande est vraiment complémen-


taire du premier.

L’auteur est un entrepreneur qui explique, de façon plus émotion-


nelle que Good to Great, les différents leviers de réussite tels qu’il
les a expérimentés et vécus. Il démontre qu’il existe une voie ra-
pide vers la richesse, une autoroute, et il explique comment, parti de
zéro, il est arrivé à devenir multimillionnaire et un retraité trentenaire.

L’auteur s’est posé une question qu’on se pose trop rarement,


à savoir : quel temps reste-t-il à un être humain s’il passe la
majeure partie de sa vie à exercer un travail qui ne lui plaît pas ?

Le temps est donc une ressource très importante et très précieuse


car c’est une denrée qui s’épuise avec la vie. Un jour, l’auteur a com-
pris que ceux qui sont des inventeurs, les créateurs de leur vie,
peuvent décorréler le temps investi de l’argent gagné. Il s’est alors
demandé comment devenir riche sans vendre son temps car tout
ce qui est corrélé au temps limite la richesse. Le salariat, selon lui,
est la meilleure façon pour ne jamais devenir riche (même avec un
très bon salaire, épargner 10% chaque mois ne suffirait jamais à de-
venir très riche très rapidement). De plus, c’est une situation dans
laquelle tu ne maîtrises rien : tu ne décides pas de tes horaires, de
ton salaire, de ton devenir et… tu es payé en dernier !

Contrairement à cette voie lente vers l’enrichissement, l’auteur


propose des leviers puissants qui agissent indépendamment
du temps qui y sera consacré. Par exemple, tu peux générer de la
richesse en vendant des produits sur Internet ! Ce livre, fruit d’une
expérience, est une mine d’informations et de vrais conseils utiles.

Je partage avec toi ces deux ressources qui m’ont beaucoup ins-

86
ALEXANDRE ROTH

piré mais il y en a de nombreuses autres ! D’autres personnes sont


passées par là avant toi et partagent leurs enseignements, éclairent
le chemin pour te permettre de l’arpenter à ton tour. C’est d’ailleurs
ce que j’espère faire pour toi dans ces lignes : te montrer les rac-
courcis et pointer les crevasses pour que tu puisses les éviter.

Parce que les crevasses existent et sont connues. C’est pour ça


qu’on peut répondre à des questions telles que « Pourquoi 90% des
web entrepreneurs échouent ? »

Si tu veux découvrir la réponse,


voici un lien vers l’une de mes vidéos :
www.alexandreroth.com/echec90
Tu as une chance extraordinaire !
Au-delà des ressources (savoir, temps, argent…), il s’agit d’utiliser les
bons outils pour créer un business en ligne rentable.

Par exemple, les logiciels de création de site Internet tel que


Wordpress, les plateformes de publication comme YouTube ou
Vimeo, des auto-répondeurs comme Get Response, Mailchimp,
Clickfunnels ou Wolfeo.

Que ces noms t’évoquent quelque chose ou non, je voudrais faire


ici une précision vraiment intéressante. J’ai commencé sur Internet
en 2006, à l’époque il n’y avait presque personne sur le marché. On
croit parfois que si mon business fonctionne c’est parce que je suis
sur Internet depuis longtemps et qu’il y avait alors peu de concur-
rence. Crois-tu que c’est si simple ? À l’époque, il y avait peut-être
moins de business en ligne mais… il n’y avait aussi aucun outil et bien
moins de clients prêts à payer en ligne ! Tout ce qui facilite la vie
d’un business en ligne aujourd’hui n’existait pas ! Pas de pages de
vente*, pas de sites membres, pas de tunnels de vente, rien !

Page de vente : page web servant à présenter un


produit de façon sexy pour mieux le vendre

87
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Il fallait donc soit être informaticien soit faire appel à un informati-


cien. C’est ce que j’ai fait à l’époque et le résultat était très imparfait.
En plus, les gens n’étaient pas aussi confiants et habitués à payer
en ligne qu’aujourd’hui. En 2006, personne n’était prêt à acheter des
produits numériques, alors tu penses bien : si acheter un PDF pour
50 euros était absolument hors de question, que dire d’une for-
mation en ligne à 2000 euros ?!

J’ai plutôt l’impression d’avoir essuyé les plâtres, d’avoir pris ma ma-
chette et d’avoir taillé un chemin dans la jungle. Tu imagines bien
que ce n’était pas simple.

Aujourd’hui tu as donc une sacrée chance : tu as accès à des ou-


tils hyper simples d’utilisation, la plupart sont même en français !
Ces outils sont absolument formidables car ils nous permettent de
lancer vite et bien un business rentable sur Internet, d’avoir accès
à des informations pertinentes pour créer du contenu et de vendre
un produit qui fonctionne. On parle là d’un démarrage en jours ou
en heures, pas d’un projet sur plusieurs mois. De nos jours, activer
un compte PayPal pour encaisser les paiements de clients est qua-
siment immédiat. En quelques clics tu peux commencer à recevoir
des paiements.

En tout cas, tu peux partir serein : les outils faciles d’utilisa-


tion existent et il n’a jamais été aussi facile et peu coûteux
qu’aujourd’hui de se lancer sur Internet. Ce n’était pas le cas il
y a encore quelques années. Maintenant c’est vraiment le bon
moment !

Maintenant que nous sommes tous logés à la même enseigne


techniquement, on en revient à ce dont je te parlais tout à l’heure :
ce qui fait la différence, c’est ta personnalité, ta façon de t’exprimer,
ta façon de te positionner, ta façon d’incarner ton business et ton
message.

Je sais que tu vas me dire que tu ne connais rien à la technique,


que tu n’aimes pas ça et que l’informatique n’est pas ton ami. Mais
soit rassuré, tout est possible avec une méthode et des tutoriels*

88
ALEXANDRE ROTH

Tutoriel : vidéo de démonstration ou d’explication d’une


notion, d’une technique.

Dans la formation que j’ai créée, j’ai réalisé des tutoriels à destina-
tion des débutants. Mon équipe de techniciens qui travaille avec
moi depuis des années explique étape par étape (et sans voca-
bulaire compliqué) comment utiliser certains outils recommandés
pour gagner de l’argent.

La preuve. Je te présente Martine. Il y a 3 ans, elle savait tout juste


écrire un mail. Cependant, elle n’a pas voulu se satisfaire de ses
revenus qu’elle estimait inférieurs à ce dont elle avait besoin pour
vivre selon ses envies, et elle a pris les choses en main.

Martine,
infirmière à la retraite et créatrice du concept AVG minceur
La plupart des gens m’ont dit : « Mais tu as besoin de ça ? Tu n’as
pas assez d’argent ? » ou « C’est pour t’occuper ? » J’ai tout entendu
par rapport à mes activités. Je les comprends, ça interroge. Pourquoi
quelqu’un de mon âge, effectivement, se lance sur Internet, a envie
d’avoir sa chaîne Youtube, d’être sur Facebook, de partager plein de
choses ? C’est vrai que ça intrigue. Dans ma famille, personne ne sait
ce qu’est un « webinaire » par exemple. Au début, mon objectif était de
doubler ma retraite.

Nous avons été formatés pour se contenter de son salaire et, à un mo-
ment donné, je me suis dit que peut-être je pouvais modifier ça. Je ne
savais ni comment ni rien mais cette idée m’est venue. Le plus grand
obstacle pour moi, c’était la technique, évidemment. Il y a trois ans,
je savais tout juste envoyer des mails. Je ne savais pas ce qu’était un
Power Point®. Je ne savais même pas faire un copier-coller.

Wébinaire : conférence ou présentation donnée en


direct sur Internet pour vendre ses produits ou services

89
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Je n’étais bien sûr pas inscrite sur Facebook. Maintenant j’ai un profil
pro ! Je ne savais évidemment pas ce qu’était un auto-répondeur non
plus.

Quand j’ai réalisé que je ne pouvais plus faire des remplacements


d’infirmière car j’étais trop âgée, je me suis intéressée à tout ce qu’il
y avait sur le net. Par ailleurs, j’avais un problème de poids récurrent
qui m’a pas mal empoisonné toute ma vie. Donc j’ai cherché sur In-
ternet et j’y ai trouvé différentes pistes. Je ne savais pas encore à quoi
elles allaient me mener. Je me suis intéressée à l’abondance, à la
santé, aux problèmes de poids, à l’hypnose, à différents domaines. Et
quand j’ai commencé à mincir cela a été une révélation. Je me suis
dit qu’il fallait que je partage tout ça. La formation, le développement
personnel. Quelque chose qui soit au service de quelqu’un et dans
l’amour. Pour moi c’est primordial.

Et là je remercie Alexandre d’avoir fait un premier module hyper


intéressant sur ce thème. Je me suis dit qu’avec sa formation Biz
Club, je n’en ferai plus d’autres car j’avais maintenant tous les outils
à ma disposition. Je suis sortie de ma zone de confort et j’ai surtout
sorti mon produit. J’ai rencontré plein de gens, je suis allée à des
séminaires. J’apprends tous les jours.

J’ai mis en place une méthode qui s’appelle AGV minceur qui
permet, grâce à un anneau gastrique virtuel qui est installé via une
séance d’hypnose, de perdre du poids. Je suis très fière d’avoir un
produit qui est maintenant sur Internet et qui est le partage de mon
expérience. C’est de l’ordre de l’inimaginable si je remonte trois
ans en arrière simplement. Je remercie mes enfants qui m’encou-
ragent. Je crois que j’ai envie de leur montrer qu’Internet peut être le
nouvel Eldorado, vraiment. Et si des gens sont en difficulté, qu’ils s’inté-
ressent à ce qu’il se passe sur Internet.

Pour monter son business il suffit donc de s’y mettre, d’avoir


les bonnes ressources, de s’entourer et de continuer à se former.
Aujourd’hui Martine gagne plusieurs milliers d’euros qui lui
permettent de vivre sa retraite bien plus confortablement.

90
ALEXANDRE ROTH

L’étape 4 :
Faire tes premières
ventes
La dernière étape de cette méthode est la commercialisation. La
vente est le pilier principal de ton business parce que l’argent est le
carburant de l’ensemble. Sans profit, pas moyen d’aider tes clients.
C’est aussi la métrique objective de l’entrepreneur, l’unité de réfé-
rence. Les chiffres sont indiscutables, et comme dit Booba, rappeur
multimillionnaire, «les hommes mentent, mais pas les chiffres » .

À la base de l’entreprenariat, il y a la vente d’un produit ou d’un


service, de manière à générer un profit qui permet à l’entrepreneur
d’en vivre mais aussi d’améliorer ce produit ou ce service. C’est
indispensable. En tant que littéraire diplômé en communication, je
n’étais pas forcément à l’aise avec la vente, je ne connaissais pas
grand-chose dans ce domaine. J’ai commencé à observer ce qui
fonctionnait chez les autres, je me suis aussi formé avec les forma-
teurs américains. À force d’échecs et enfin de réussites, j’ai synthé-
tisé un système simple pour la vente.

Vendre avec le « Système TAC© »


Si tu es débutant, que tu n’as jamais rien vendu de ta vie et que tu
te demandes comment tu vas pouvoir faire, la bonne nouvelle c’est
que je peux partager avec toi le système que j’ai mis en place. Il est
simple, fiable, universel et il fonctionne si on le suit. Il s’appelle le
« Système TAC » et évolue en trois phases simples : Trafic, Audience,
Clients. C’est un système que j’applique, que mes élèves appliquent
et qui donne des résultats.

91
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

La première phase de ce système consiste à attirer du trafic.


Le trafic, c’est le nombre de personnes qui vont voir ton produit,
ta vidéo, ta page de vente. Ces personnes te découvrent donc,
visitent ton contenu (par exemple ton blog) et prennent conscience
de ton message. Il y a différentes façons pour générer plus de trafic,
telles que la publicité sur Facebook, la rédaction d’articles de blog,
la publication de vidéos sur YouTube ou de podcasts. Une fois que
tu as une foule de personnes qui voit ton business, le but du jeu est
de capter une partie de ce trafic et de le transformer en ce qu’on
appelle une «audience».

Formulaire de capture : formulaire Internet dans lequel


le visiteur dépose son nom et son adresse email en vue
d’être recontacté ou de recevoir un contenu, un cadeau.

92
ALEXANDRE ROTH

Imagine que tu as une boutique en ville. Plein de gens passent


devant et regardent la vitrine. Ça c’est le trafic. Les personnes qui
vont rentrer dans ta boutique pour en savoir plus c’est ce qu’on va
appeler de l’audience. Tu ne peux pas faire en sorte que tous les
gens qui se baladent dans la rue rentrent dans ta boutique, ce n’est
pas possible, ils ne sont pas tous intéressés par la même chose et
tu ne veux de toute façon pas que tout le monde rentre, ce serait
le bazar !

Tu veux au contraire qu’une partie qualifiée de ce public rentre dans


ta boutique pour entamer une conversation autour de tes produits.
Pour une boutique de vêtements cela correspond aux échanges du
type « Est-ce que je peux l’essayer ? C’est quelle matière ? Est-ce
que vous avez la taille du dessus ? »

L’engagement de la conversation te permet d’expliquer ton produit,


pourquoi il est bien, il te permet aussi de le faire tester, en quelque
sorte d’en donner un extrait. Au marché, tu ferais goûter ton fro-
mage. À partir de cette conversation, tu vas pouvoir convertir une
partie de ton audience en client.

Une web entreprise fonctionne de la même manière : trafic, au-


dience, client. Et en appliquant des techniques précises à chacune
de ces trois étapes, tu seras plus à même de transformer une partie
de ton audience en clients, je dirais même : en clients heureux.

Comment ?

En les aidant à atteindre le résultat qu’ils recherchent. Car la base


du web entreprenariat n’est pas juste une transaction pour une tran-
saction : l’argent en tant qu’unité de mesure fonctionne pour le côté
administratif de l’entreprise. L’autre unité de mesure du web entre-
preneur qui réussit, c’est le degré de transformation de la vie de ses
clients, donc leur contentement. Plus tu vas transformer la vie de
tes clients et plus tu vas être payé cher. C’est une règle universelle.
Plus tu vas rendre de services, apporter de la valeur aux gens, plus
tu seras rémunéré pour ça.

93
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Le système TAC est donc simple, rapide, intuitif, universel, et il


te protège également. Il existe plusieurs méthodes sur Internet
qui permettent d’exploiter un filon. Mais à un moment donné cette
source se tarit. Or le système TAC fonctionne différemment puisqu’il
te permet de multiplier les sources de trafic pour être toujours en
sécurité. Je m’explique. Si tu utilises le filon des pubs sur Facebook
et que demain Facebook change d’algorithme, ce qui a été le cas
récemment, et que tout à coup tes pubs ne marchent plus, que fais-
tu ? Pareil avec YouTube : si tu ne fais que des vidéos sur YouTube et
que YouTube change son algorithme* comme l’année dernière, tu te
retrouves à pleurer avec tous les autres YouTubeurs*.

Le système TAC est plus sécurisant car il t’invite à publier sur dif-
férentes sources de trafic. Par exemple : en publiant des vidéos
sur YouTube, tu vas pouvoir en extraire le son et faire des podcasts,
tu vas aussi pouvoir faire un article sur ton blog car tu vas pouvoir
transcrire ce qui a été dit en texte. À partir d’une vidéo, tu publies
finalement sur trois sources et, s’il y en a une qui ne fonctionne plus,
il te restera toujours les deux autres qui feront tourner ton business.

100 000 € en un mois !


Le fait de créer du trafic grâce à l’outil Internet pour attirer une au-
dience qui se transformera en client fonctionne également pour
une entreprise réelle, avec ses murs et son toit. Si tu es déjà entre-
preneur mais pas sur le web, est-ce que ton chiffre d’affaire est à
la hauteur de tes espérances ?

Voici l’histoire de Philippe qui a monté un club d’aquafitness (c’est


une salle de sport mais dont les activités se déroulent dans l’eau,
par exemple des cours d’aquagym, de vélo dans l’eau, etc). Il a uti-
lisé la puissance d’Internet pour exploser le nombre d’inscrits dans
sa salle de sport.

94
ALEXANDRE ROTH

“ La devise du Biz Club :

Impactez, kiffez,
encaissez.
Impacte positivement le monde
avec ton business.
Kiffe tous les jours avec une activité
qui te rend heureux.
Et encaisse un chiffre d’affaires suffisant pour


pouvoir en vivre et mettre ta famille à l’abri.

Algorithme : suite de calculs permettant d’obtenir


un résultat (souvent informatisés dans notre cas)
Youtubeur : Personne dont le métier consiste à
produire et publier des vidéos sur Youtube

95
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Philippe
www.dynamic-aqua.com
Je me suis lancé le défi de générer un chiffre d’affaires de
100 000 euros en un mois. J’aime les challenges. Si on me dit que c’est
impossible à faire, alors je vais essayer et ensuite je te dirai si c’est
vraiment impossible. Je suis toujours parti du principe que dans la vie,
personne ne peut me donner d’interdits, personne ne peut me limiter.
Et j’adore mettre toute mon énergie dans un projet car je pense que
lorsque l’on veut vraiment quelque chose, tout est possible.

Souvent je me demande, « pourquoi certaines personnes


réussissent ? » Il y a peut-être des méthodes à appliquer et ainsi peut-
on obtenir les mêmes résultats que ceux qui gagnent des millions !
J’aime bien chahuter les grands, ceux qui obtiennent des chiffres
d’affaires de plusieurs millions. Si mon entreprise peut générer 100 000
euros en un mois, pourquoi pas tous les mois ? Je suis entrepreneur de-
puis l’âge de 18 ans. J’ai travaillé dans l’événementiel, le BTP (travaux
publics). Dans les travaux publics, je travaillais à travers toute la
France et j’avais 25 collaborateurs. Puis j’ai connu une faillite impor-
tante car j’avais beaucoup de dettes. J’ai connu les huissiers, j’ai tout
vendu et je me suis retrouvé à la rue.

J’ai beaucoup appris de mes erreurs. Je me suis relevé et j’ai


tout reconstruit. Je me suis ensuite positionné sur le marché de
l’aquabiking. Il n’y avait pas grand monde qui faisait ça à l’époque.
Mes associés et moi avons réussi notre pari car nous avions projeté
l’inscription de 900 personnes à notre club d’aquafitness en 6 mois. En
7 mois nous avons atteint 1 400 inscrits et on a affiché complet 15 jours
après. Nous sommes une des salles les plus chères de la région car
nous sommes uniquement dans l’ «aqua». Mon autre challenge était
de communiquer seulement par l’intermédiaire de Facebook et vendre
par la vidéo sur Internet. Dans le fitness, ça ne se faisait pas. Il y a un
an je devais être le premier. J’ai fait 40 000 euros lors de mon premier
lancement de produit. J’ai ensuite doublé ce chiffre car j’ai structuré,
j’ai pris plus de temps, je l’ai amené différemment.

Je fais tout ça pour avoir la chance de voir ma fille grandir et


profiter de ma famille. J’ai dit à ma femme que dorénavant nous

96
ALEXANDRE ROTH

partirions à chaque vacances scolaires. Ma fille a 7 ans et c’est


maintenant qu’il faut lui créer ses souvenirs. Depuis cette déci-
sion, nous sommes déjà allés à Bali, au ski, en Espagne. Que des
destinations lointaines, exceptionnelles et magnifiques.

Dis adieu aux tâches répétitives


et ennuyeuses
Deux autres piliers permettent d’accélérer le système TAC et de
le passer à un tout autre niveau.

Le premier c’est l’automatisation. L’avantage d’un business sur


Internet par rapport à tout autre type de business, comme par
exemple le restaurant de mes parents, c’est que tu peux automati-
ser au moins 80% des tâches qui font tourner ton business.

Je m’explique : quand un prospect (acheteur potentiel) s’inscrit sur


ton site pour obtenir des informations ou recevoir un cadeau que
tu lui offres, tous les courriers électroniques qu’il va recevoir jour
après jour pour entamer la conversation avec lui seront délivrés au-
tomatiquement par un outil informatique en ligne qu’on appelle un
auto-répondeur.

Ce qui est intéressant dans un business sur Internet et qui est un


super avantage par rapport à tous les autres, c’est que cette auto-
matisation, tu peux l’avoir à toutes les phases de ton activité : de-
puis l’éducation de ton public jusqu’à la vente. La bonne nouvelle
c’est que quand tu ne peux plus automatiser parce qu’à un moment
donné on a besoin d’humain, tu peux alors déléguer.

La délégation est le deuxième pilier très important. Tu n’es pas


obligé d’employer des gens en CDI dans un bureau physique. Tu
peux très bien travailler avec des personnes qui habitent à l’autre
bout du monde pour peu qu’elles parlent la même langue que toi.
Tu peux recruter des gens qui n’ont pas le même niveau de salaire
qu’en France par exemple. Tu participes ainsi à la croissance de leur
économie et à leur bien-être financier.

97
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

Cela est parfait quand tu débutes et que tu n’as pas trop de budget.
Ça te permet d’avoir une équipe qui travaille à l’accélération de la
mise en place de ton business et de son résultat.

Pour résumer, le système TAC est le système universel le plus fiable


et sécuritaire qui va te permettre de lancer un business en ligne et
d’en vivre. Pour accélérer ton business, sur 100% des tâches qui ne
requièrent pas ton savoir-faire, qui seraient trop chronophages ou
qui t’intéressent le moins, déléguer et automatiser sont les meil-
leures solutions. Ainsi, tu pourras te concentrer uniquement sur ce
que tu aimes faire, ta spécialité, ce qui t’anime. Tu travailles alors la
plupart du temps sur un business qui te fait plaisir.

Tu connais maintenant la colonne vertébrale de ma méthode,


ses quatre étapes, depuis le mindset jusqu’à la vente. Elles sont
simples, faciles à suivre et fonctionnent. Je le sais d’expérience,
parce que mes élèves et moi les appliquons et que leurs résultats
sont connus.

98
ALEXANDRE ROTH

#4
Chapitre 4

Veux-tu t’évader
avec moi ?
J’aimerais maintenant que nous fassions à nouveau le point sur
les questions que tu t’es posées au début de ce livre.

Penses-tu, aujourd’hui, avoir la possibilité d’exprimer tout ce que tu


as à partager ?

Quels sont tes rêves ?

Est-ce que ta situation professionnelle actuelle te permet de les


vivre ?

Que ressentirais-tu si tu pouvais montrer la richesse et la beauté du


monde à tes enfants ?

Es-tu d’accord pour subir encore longtemps les humeurs de ton


chef, les complaintes de la cafétéria, les horaires contraignants, les
objectifs de ton entreprise qui ne sont pas les tiens ?

As-tu compris que tu avais la possibilité de tout changer et de


faire en sorte que tout cela ne reste pas qu’un rêve au fond d’un
tiroir ?

99
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…


On peut avancer ensemble,
je suis là pour toi.

Si tu as envie de suivre mes pas en dehors de ta prison (dorée ou
pas !),

Si tu penses que je suis la bonne personne pour te montrer les


raccourcis et t’éviter les embûches ou les impasses,

Si mon plan d’évasion te met en confiance et que tu te dis : « ça y


est, je sais comment je vais faire ! »,

Alors voilà cinq conseils que tu dois considérer pour décupler tes
chances de réussite.

Sois attentif car ce que je vais te dire maintenant, j’aurais aimé


l’entendre il y a quelques années pour ne pas apprendre en vivant
des échecs, certes formateurs, mais douloureux quand même !

5 conseils pour décupler


tes chances de réussite
1/ Ne reste pas dans ton coin
Il te faut un groupe de pairs. Entoure-toi de gens qui te poussent, te
portent et partagent tes ambitions. Trop de gens te distillent leurs
pensées toxiques et leurs propres peurs. Trop difficile, trop incer-
tain, trop risqué… Tu ne pourras pas lutter très longtemps contre ces
mots répétés inlassablement par des conseillers peut-être bienveil-
lants mais surtout totalement incompétents pour juger de la qualité
de tes projets. S’ils étaient qualifiés pour te soutenir et te donner
des ressources utiles, ils ne seraient pas dans une vie que tu veux
quitter. Ils seraient eux-mêmes en train de bâtir leur rêve pour en
faire leur vie. Est-ce le cas ? Ont-ils démontré qu’ils savent de quoi
ils parlent ?

100
ALEXANDRE ROTH

Ne les juge pas, ils te veulent du bien (pas toujours, mais ça, c’est
une autre histoire…) et en jouant les oiseaux de mauvais augure, ils
te coupent tes propres ailes !

Ils projettent sur toi leurs propres peurs de quitter ce qu’ils


connaissent bien et qui, même si ça ne les rend pas très heureux,
les rassure.

Tu n’es pas seul !

Il y a des centaines de gens qui ont la même vision que toi, celle qui
irrigue les pages de ce livre. Rencontre ces gens, parle avec eux,
fais en sorte de les côtoyer et qu’ils deviennent tes nouveaux amis.

Dans les moments de démotivation, de perte de repères, ils sauront


te donner leur énergie, leur conviction que tu es la bonne personne,
que tu es au bon endroit, là, debout face à un nouvel horizon et prêt
à vivre une vie que tu as choisie pour toi et pour ceux que tu aimes.


Un avenir de liberté et de sécurité est possible. D’autres l’ont fait. Et
désormais, tu as le plan pour y parvenir.

La confiance
se construit avec
la répétition et


se renforce avec
l’entourage.
101
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

2/ Ne fais pas l’erreur


de réinventer la roue
Si je devais faire le gâteau au chocolat ultime, je commencerais par
chercher la meilleure recette du monde ! Tu ferais pareil n’est-ce
pas ? Ceux qui se disent qu’ils vont trouver par eux-mêmes sont
courageux car ils prétendent dépasser les milliers de pâtissiers qui
ont, années après années et kilos de farines après litres d’huile, mis
au point LA recette qui met tout le monde d’accord. Bravo à eux,
mais sont-ils si malins que ça ? À mes yeux, ils ne méritent qu’un
diplôme, celui de galérien inutile.

Quelle gloire y a-t-il à ignorer les enseignements des meilleurs ? Je


ne vois pas ! Je te l’ai dit, je me forme tout le temps. Je ne le cache
pas. J’en suis même fier car j’aurai accumulé dans cette vie, le savoir
de plusieurs. Je vais plus vite que la moyenne car je me forme bien
plus que la moyenne !

Par pitié, si tu veux épater la galerie, fais-le en appliquant ce que


tu apprends et en obtenant des résultats.


Apprendre est facile,
appliquer correctement est le vrai défi.

C’est en appliquant que tu peux prétendre impressionner ceux qui
te prédisaient le pire, contempler ce que tu as accompli et savourer
ta victoire. Je ne parle pas d’avoir créé un empire. Je te parle d’avoir
un site qui accueille des visiteurs, des textes ou des vidéos qui
changent leur quotidien, voire leur vie, et d’en tirer quelques profits
(ou des grandes fortunes pourquoi pas).

Ma plus belle victoire, et elle m’émeut encore quand j’y pense, c’est
la première vente que j’ai faite. Elle n’était pas très impressionnante,
mais elle semblait me chuchoter à l’oreille : « tu avais raison ». Je te
souhaite de connaître ce même frisson de plaisir.

102
ALEXANDRE ROTH

Si tu veux aller plus loin je te propose d’aller voir cette vidéo.

Je te donne les trois conseils pour devenir


un entrepreneur exceptionnel :
www.alexandreroth.com/3conseils
3/ Ne pars pas à l’aventure seul
Avoir la bonne recette, le mode d’emploi précis et clair est un
avantage décisif, c’est certain. Mais si tu veux encore verrouiller ton
GPS sur la destination « succès » il y a un petit truc qui fait une
énorme différence. Je veux parler des personnes que tu choisis de
suivre. Celles qui t’inspirent par leur propre façon de penser et d’agir
ou celles qui sont là pour toi quand tu te sens perdu ou bloqué.

Tu as déjà vu ces golfeurs prisonniers d’un bunker ? Tu sais ce bac à


sable qui est tout sauf une aire de jeu pour eux. Jusque là ils ont joué
à merveille et PAF ! Ils sont embourbés dans le sable et perdent la
partie tout près du but.

Je ne vais pas te raconter d’histoires, tu auras aussi parfois tes


bunkers. Un doute sur ton prix, un problème de choix technique,
une question qui te met en stand-by. Dans ces moments, en plus de
ton entourage de soutien, il te faudra un recours qui soit disponible
pour toi et ton business.

J’ai ce genre de mentors et je n’hésite jamais à les interroger. Je


sais que le pire pour un entrepreneur, c’est d’être seul face à ses
décisions importantes. Entoure-toi bien !

C’est fort de cet enseignement que j’ai créé le Biz Club : pour te
permettre d’être entouré d’entrepreneurs bienveillants au quotidien
qui te soutiendront dans tes moments de doute… mais aussi pour
célébrer les victoires !

103
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

4/ Ne perds pas ton argent


avec des apprentis sorciers
Top de farfelus ou de marchands de rêves sortent leurs solutions
de derrière les fagots sans n’avoir jamais eu de résultats en faisant
ce qu’ils professent. Certains possèdent de bonnes idées et des
conseils pertinents, mais il te faut une vision d’ensemble qui a passé
le crash test de la réalité du terrain.

Méfie-toi des promesses démesurées, des inconnus qui surgissent


avec la dernière solution miracle. Le seul miracle qu’ils accom-
plissent, c’est de remplir leur compte en banque sur le dos des as-
pirants à l’argent facile.

Ne te méprends pas, je ne promets pas ce genre de chose dans


mon programme Biz Club. Je te propose de devenir une version
augmentée de toi-même : plus compétente, plus avisée et plus
armée que tu ne l’es aujourd’hui. Tu vas vivre une progression eni-
vrante et joyeuse, mais tu vas aussi travailler pour lancer ta fusée.

Sais-tu que 80% du carburant d’une navette spatiale sert à la


faire décoller sur les premiers mètres ?

104
ALEXANDRE ROTH


Un business,
c’est comme une navette
spatiale. Il faut mettre
beaucoup d’énergie pour
la lancer et elle peut nous


mener dans les étoiles !

105
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

5/ Investis sur ton vrai trésor


Je me répète, mais tu dois comprendre ça. Le seul bien que tu
possèdes, d’une valeur inestimable, qui grandit avec le temps et
que personne ne peut te voler, c’est ton savoir ! Cette valeur n’est
jamais perdue si tu la mobilises dans ta vie, tes relations et de
surcroît, tes affaires !

Ceux qui font le Biz Club savent qu’ils en tireront des bénéfices sur
de longues années après leur passage dans ce groupe de joyeux
entrepreneurs. Ceux qui en sont sortis et sont pour certains deve-
nus des étoiles du web le confirment et en témoignent pour parta-
ger la bonne nouvelle. Mes meilleurs vendeurs sont mes propres
clients. Je ne l’avais pas prémédité, mais je peux te dire que cela
me motive à toujours délivrer le meilleur pour que cela dure. J’aime
les clients heureux… Ça me va bien au teint, comme les chemises
hawaïennes !

Mes réponses aux questions


que tu te poses sûrement
Peut-être que tu te demandes encore si le business en ligne peut
être ta solution pour sortir d’une vie professionnelle qui ne te
convient pas, qui t’empêche d’avoir la vie que tu mérites réellement.
Ton cerveau reptilien se dit « attends, il y a forcément un truc ».
Peut-être que tu penses que tu n’es pas à la hauteur, que ce n’est
pas fait pour toi, que c’est trop tard. Peut-être qu’à la lecture de ce
livre tu es partagé entre l’envie et l’impulsion de changer ta vie et
en même temps tu ressens une peur et une saturation. Moi aussi je
suis passé par là donc je comprends parfaitement ce que tu dois te
demander maintenant.`

On est aussi bien notre meilleur ami que notre meilleur ennemi. Je
réponds donc ci-dessous à quelques questions que tu te poses
peut-être encore. J’espère que les réponses que j’y apporte sauront
te guider, qu’elles te mettront sur la bonne fréquence.

Il ne faudrait pas que tu te transformes en ton meilleur ennemi, je


ne voudrais pas que tu te sabotes.

106
ALEXANDRE ROTH

1/ Peut-on créer un business sur Internet


quand on a peu de temps à y consacrer ?
Oui ! Les personnes qui réussissent ne sont pas celles qui travaillent
le plus… mais celles qui travaillent avec la bonne méthode !

Tu peux tout à fait consacrer 1 heure par jour à ton projet et réaliser
tes premières ventes dans quelques semaines en suivant à la lettre
les modules de ma formation.

Quand j’ai débuté sur Internet en 2006, je n’avais aucune trame à


suivre et j’ai perdu une quantité de temps astronomique pour
découvrir ce qu’il fallait faire pour réussir en ligne…et ce qu’il fallait
absolument éviter.

Aujourd’hui, je gagne 20 fois plus qu’à l’époque et j’ai pourtant beau-


coup moins de temps à y consacrer depuis la naissance de mon fils.
J’ai simplement mis en place une méthode de travail efficace que je
partage avec toi au sein de ma formation.

Avec le Biz Club, je t’offre un raccourci, étape par étape, qui te


fera économiser une quantité précieuse de temps, d’énergie et
d’argent.


N’oublie pas que tout le monde
a 24 heures dans une journée.

C’était le cas pour Albert Einstein. Aujourd’hui c’est toujours valable
pour le président des États Unis ou ton voisin de palier. Et donc pour
toi aussi.

Monter un business en ligne est une question de priorités. Si ça ne


t’intéresse pas de t’y investir un minimum de quelques heures par
semaine, je ne suis pas la bonne personne pour toi.

Pour te montrer que c’est possible, voici l’histoire de Rachida. Elle


a suivi le programme du Biz Club alors qu’elle a une vie de famille

107
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

avec 2 enfants et un mari, donc peu de temps ! Elle a récemment


fait un lancement et à généré 5000 euros en quelques jours

Rachida
www.santezvousbien.com
Je travaillais pour l’un des plus grands laboratoires au monde qui fait
des recherches sur les cellules souches de la peau. J’ai passé trois
années de recherche formidables. C’était un institut qui avait vraiment
beaucoup de moyens financiers. Puis, en 2012, j’ai été contactée par
une entreprise privée qui m’a proposé un CDI. Je me suis dit : ça y est,
on va pouvoir se stabiliser, avoir la maison, le chien - le cliché. Je me
suis très vite rendue compte que la vie, ce n’est pas que ça.

Finalement ce nouveau boulot s’est très mal passé. Au lieu de faire


de la recherche, je passais mon temps à constituer des dossiers pour
essayer de financer mes travaux. Je recevais sans cesse des reproches
de la part de mon patron. Il trouvait que le travail que je fournissais
n’allait jamais. Après une lettre d’avertissements, qui n’était qu’un dé-
foulement de sa part, nous avons signé une rupture conventionnelle.
En partant, j’ai reçu un dédommagement et je me suis demandé ce
que j’allais faire maintenant. Oui, bien sûr que ça fait peur. D’autant
que mon mari a perdu son travail très peu de temps après.

C’est à ce moment-là que dans ma boîte mail est apparu Alexandre


Roth ! J’ai alors eu un déclic : j’allais aider les gens dans le domaine de
la santé et du bien-être. Aujourd’hui, je leur dis de ne pas attendre de
tomber malade pour prendre conscience que leur santé est leur bien
le plus cher. Je sais de quoi je parle car on a diagnostiqué un cancer
de la langue à mon mari alors qu’il n’avait que 32 ans. Quand on a la
santé, tout le reste vient.

Je ne savais pas du tout monter un blog. Je n’y connaissais rien en tech-


nique. J’ai suivi la formation et j’ai passé de nombreuses heures sur les
tutoriels. La formation est super bien faite, il faut être persévérant c’est
tout. Les gens qui disent « moi la technique, je n’y connais rien », je leur
réponds que c’est un faux problème, franchement. Alexandre m’a fait
prendre conscience de ce que je pouvais partager avec le monde et
que j’avais déjà en moi des connaissances pour entreprendre.

108
ALEXANDRE ROTH

Avec mon mari, on a le même objectif qui est celui de ne plus regar-
der ce qu’on dépense tous les mois pour vivre et de voyager pour
l’ouverture d’esprit à laquelle on croit pour nos enfants. Maintenant,
mon mari et moi travaillons ensemble. Il monte mes vidéos. La plus
grande différence avec avant, quand j’étais en CDI c’est qu’aujourd’hui
je me sens libre. Je n’ai jamais été aussi libre pour gérer mon temps,
pour gérer ma famille, pour gérer ma maison. Je me suis mise au sport
par exemple. Je gère mieux ma santé. Pour quelqu’un qui donne des
conseils sur la santé je pense que je dois être la première à appliquer
ce que je préconise bien sûr. Maintenant, on n’a plus de chef, on fait les
choix qui nous semblent juste de faire, on n’a plus besoin de réveiller
les enfants en leur disant « papa et maman vont être en retard au
travail ! Vite dépêchez-vous ». Et ça c’est cool, c’est énorme !

2/Comment faire si je n’ai pas


de produits à vendre ?
J’ai une bonne nouvelle pour toi : il est tout à fait possible de te
lancer sur Internet même si tu n’as rien à vendre… c’est même
vivement conseillé !

Pourquoi ?
Parce que le meilleur moyen pour vendre un produit ou un
service c’est de demander directement à tes prospects ce dont ils ont
besoin.

Trop de personnes se lancent (en ligne ou non) en travaillant dans


leur coin sur un produit qui finit systématiquement par être un échec.
La raison est simple : ces personnes ne font pas d’étude de marché
et n’ont donc aucune idée précise de ce que recherchent vraiment
leurs clients. Pourtant, il suffit simplement de leur demander et ils
te le diront !

Dans la formation Biz Club, je t’explique quelle méthode suivre,


quels outils (gratuits) utiliser pour mettre en place cette étude
rapide et comment créer ton futur produit à succès.

C’est avec cette même méthode que ma femme Emma réalise plus
de 200 000€ de ventes par an avec son site de conseils en style

109
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

pour femmes. C’est également la même méthode que suivent les


membres de ma formation comme Nadine, Philippe, Martine ou
encore Rachida.

Et si tu n’as pas encore de prospects à contacter, je t’explique com-


ment générer une audience qualifiée afin de remplir en masse ton
étude de marché et ainsi vendre facilement tes produits et services.

3/ En combien de temps puis-je


gagner de l’argent sur Internet ?
Les membres de ma formation qui commencent de zéro mettent
entre 6 mois et 1 an pour gagner de l’argent sur Internet.

6 mois, c’est précisément le temps que dure la formation Biz Club.


J’ai pensé et structuré ma méthode pour te permettre d’être libre et
indépendant rapidement sans te tuer à la tâche, sans sacrifier ni tout
ton temps ni toute ton énergie.

Je côtoie régulièrement de nombreux entrepreneurs (dont une


dizaine sont millionnaires) et aucun d’entres eux n’a obtenu des ré-
sultats plus rapidement que cela. Je ne crois pas aux miracles mais
au travail intelligent et aux efforts sur la durée.

Une chose est certaine : tes chances de réussite sont quasi


nulles si tu ne te formes pas.

Ceux qui ont déjà des connaissances sur le sujet (qui regardent des
vidéos, lisent des livres ou suivent des formations) mettent moins
de temps.

Ceux qui ont déjà une activité en ligne ou hors ligne gagnent im-
médiatement plus d’argent.

C’est par exemple le cas de Philippe (dont je parle plus haut et qui
est dans l’aquabiking) qui a gagné 43 000€ en seulement 7 jours en
suivant un simple conseil que je lui ai donné lors d’une session de
coaching personnalisé.

110
ALEXANDRE ROTH

Prenons l’exemple de ma femme Emma dont je t’ai parlé. Elle a


commencé son activité alors qu’elle avait un emploi à temps plein.
Elle consacrait seulement 2 heures à son site chaque dimanche.
Cependant, elle avait les bonnes bases. Elle savait comment mettre
en place mon système TAC (le système que je recommande pour
fidéliser ton audience dès le premier jour). Elle a fait grossir son trafic
en publiant régulièrement. Et grâce à du contenu, des articles puis
des vidéos de grande qualité, elle a peu à peu fédéré une audience.
Au bout d’un an, elle s’est décidée à lancer son premier produit et
elle a généré plus de 25 000€.


C’est un salaire de cadre débutant !

Depuis elle y consacre plus de temps, elle a dépassé les 100 000€
de chiffre d’affaires en 2015 et 200 000€ en 2017. Et pourtant, au
début, elle n’y connaissait rien en technique. Je le répète mais le
fait de partager sa passion fait toute la différence. En les conseillant
sur ce qu’elle aime (le style et la beauté naturelle pour les femmes),
Emma attire des prospects qui lui font confiance et qui deviendront
ses clients. Emma a donné naissance à notre enfant en 2017 et peut
tout à fait consacrer le temps nécessaire à son occupation. Nous
travaillons tous les deux et nous avons le temps de faire grandir
avec tout l’amour dont il a besoin notre petit garçon qui s’épanouit
tous les jours.

4/ Je ne sais pas par quoi commencer


Aucun problème ! Il est tout à fait normal de ne pas savoir par quoi
commencer lorsque l’on débute une activité sur Internet.

Tu as certainement des interrogations sur la marche à suivre et c’est


précisément pour cette raison que j’ai créé le Biz Club. Mon but est
de t’accompagner sur le chemin de ta liberté totale grâce à un plan
étape par étape. Simple à suivre et naturel à appliquer.

Chaque module de cours est structuré pour te faire évoluer tout


naturellement vers ton activité rentable. À la fin de chaque module

111
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

tu as un plan d’action à suivre qui te permet de mettre facilement en


place chaque brique de ton projet.

Tu as également des schémas simples qui résument les concepts


clés de chacun des modules.

Tu es guidé à chaque étape de ta progression et tu es au clair sur


les actions à mener.

Et si jamais tu as une question en cours de route ou que tu as


simplement besoin d’un éclaircissement, tu peux poser tes
questions sur le site privé de formation et tu obtiendras une réponse
sous 48 heures.

Sans oublier que tu as la possibilité de partager ton parcours au sein


du groupe privé sur Facebook. Tu pourras échanger avec les autres
membres de la formation pour enrichir ton savoir ou obtenir de nou-
velles idées à appliquer dans ton business.

5/ Quel budget dois-je prévoir


pour créer un business en ligne à succès ?
J’ai fait le maximum pour faire du Biz Club une formation qui génère
un sérieux retour sur investissement. En appliquant ma formation
avec régularité tu vas pouvoir créer une activité rentable sur Internet
dans les mois qui arrivent et rentabiliser ton investissement.

Quel est le prix de tes rêves ? Combien vaut le bonheur de ta famille ?


Il y a fort a parier que cela
n’a pas de prix et que tu es prêt
à tout pour y arriver !

Aujourd’hui, créer un site Internet rentable est quasiment gratuit.
Il existe des hébergements qui coûtent 1€ par mois et WordPress,
le logiciel qui te permet de créer ton site en quelques clics, est

112
ALEXANDRE ROTH

totalement gratuit. Pour publier tes vidéos, faire grossir ton audience,
tu as Facebook et YouTube qui sont tous les 2 aussi gratuits.

Pour peaufiner ton activité en ligne je te recommande chaudement


d’investir dans des outils supplémentaires abordables (autour de
50-100 €). Je sais qu’ils vont multiplier tes résultats et seront instan-
tanément rentabilisés quand tu vendras tes produits. Je les utilise
quotidiennement pour mon business en ligne. C’est donc validé et
approuvé par la maison.

6/ J’ai peur du jugement des autres


Sais-tu que la plus grande peur des gens n’est pas de mourir... mais
de parler en public ?

Cela s’explique par le fait que le plupart des gens ont peur du
jugement des autres. Tu vois, tu n’es pas le seul !

Mais j’ai une bonne nouvelle à t’annoncer : le plupart des gens se


foutent royalement de ce que tu fais. Ils sont trop préoccupés à
penser à eux mêmes ou à se demander ce que les autres pensent
d’eux. Du coup il y aura toujours des gens pour te trouver génial et
d’autres pour te trouver ridicule. Et ce, peu importe ce que tu fais…
alors autant faire ce qu’il te plait !

Voila, tu connais maintenant mon histoire.

Pour la première fois, je me suis livré, confié, mis à nu.

Ce n’était pas facile, je suis pudique moi mesdames et messieurs !


Je suis sorti de ma zone de confort ! Mais c’est le minimum que
je pouvais faire quand je passe ma vie à te prodiguer ce même
précieux conseil, tu ne crois pas ?

J’ai fait face à tous ces vieux souvenirs qui sont réapparus durant
l’écriture, comme s’ils étaient encore là, au présent. J’ai vécu à nou-
veau cette angoisse de la faillite de mes parents. Il a fallu que je
replonge dans cette adolescence laborieuse. Que je me souvienne
de mes débuts périlleux de jeune adulte. Tout cela m’a permis de

113
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

faire le point aussi. De constater le chemin parcouru. J’ai partagé


avec toi les merveilleuses leçons que j’ai tirées de cette expérience.
Je t’ai livré ma méthode, j’ai voulu te montrer le panneau « sortie ».
Je suis heureux d’avoir partagé tout cela. Mais surtout, je voudrais te
féliciter, cher lecteur, car tu fais partie du rare pourcentage de gens
qui finissent un livre !

Au-delà de mon histoire personnelle que tu connais maintenant, je


suis honoré car tu fais aussi partie d’une minorité qui est engagée à
changer sa vie pour aller chercher une liberté.

Et tu sais quoi ?
Je t’annonce qu’il y a déjà
une suite à ce livre.
Et tu sais quoi ? Tu en fais partie.
C’est à dire ???
As-tu encore des questions ? Des doutes ? Des réticences ?

Aimerais-tu avoir des clarifications par rapport à tes idées ou ton


projet actuel ? Est-ce que tu voudrais que je t’aide à résoudre
quelque chose pour t’aider à avancer ?


Et si on s’appelait
pour en discuter ?

Avec mon passé de geek, je suis tombé dans le piège de l’entre-
preneur quand j’ai démarré mon premier business. Ce piège, c’était
celui d’avancer seul derrière mon écran. C’est ce qu’on appelle la
solitude de l’entrepreneur.

C’est certainement le piège qui pousse le plus de personnes à


abandonner leur projet.

114
ALEXANDRE ROTH

Comme personne autour de toi ne comprend ce que tu fais ou ce


que tu veux faire, tu n’en parles pas. Ni même de ton ambition de
te lancer.

Cette solitude est dangereuse. Soit elle te pousse à abandonner


ton rêve de liberté par manque de soutien, ou parce que tu as
tellement de questions sans réponses…Tu vas donc rester dans ta
routine qui ne te convient pas, en te trouvant des excuses pour
justifier cet abandon.

Soit tu avances seul dans ton coin, avec le risque de perdre du


temps et de l’argent en ne faisant pas les bonnes choses dans le
bon ordre. D’ailleurs tu te sentiras même vite épuisé par le manque
de résultats. Je suis passé par là… Et je peux te garantir que tu veux
éviter cette situation qui pèse sur ton moral.

Est-ce bien ce que tu veux ? Si tu lis cette page, j’imagine que non…
Et moi non plus !


Sais-tu que tu es la moyenne
des 5 personnes que tu fréquentes le plus ?

Si ces 5 personnes sont un peu désespérées, enfermées dans
leurs convictions, se plaignent tout le temps, ou encore ne te
soutiennent pas, sache que leur influence est énorme sur toi.
Elles te tirent vers le bas, et ce sera d’autant plus difficile pour toi
d’accéder à une meilleure vie.

Si au contraire, les 5 personnes que tu fréquentes le plus se sentent


libres, font ce qu’il faut pour toujours aller de l’avant, agissent en
tant que responsables de leur vie, de leurs choix, de leur liberté, de
leur bien-être au quotidien, alors toi aussi tu pointeras dans cette
direction.

Aujourd’hui, si j’ai les résultats que je veux, c’est notamment parce


que j’ai compris l’importance de rencontrer et s’entourer des bonnes

115
\ LETTRE D’UN ENTREPRENEUR…

personnes : discuter, échanger, élargir son cercle. Quand tu le fais


avec des personnes qui ont la même ambition que toi ou qui ont
manifesté ce que tu désires atteindre, tu exploses tes résultats !

Pourquoi je te dis ça ?
Mon programme BizClub n’est pas qu’une simple formation. C’est
un écosystème où tu pourras discuter avec moi et les membres de
mon équipe, et d’autres personnes qui ont la même ambition que
toi, ou qui ont déjà créé leur business.

C’est une vraie communauté avec beaucoup de personnes comme


toi. Des entrepreneurs engagés et heureux. Des hommes et des
femmes de tous horizons, tous différents, mais qui ont tous un point
commun : ils ont pris leur vie et leur destin en main. Les rencontrer,
c’est comme une bouffée d’air frais.

BizClub est ton écosystème complet pour avancer, poser tes ques-
tions, te connecter à d’autres personnes et obtenir des résultats
concrets.

Il est temps de s’appeler !


Avec mon équipe, chaque semaine, nous bloquons du temps dans
notre agenda pour des entretiens téléphoniques pour discuter avec
les lecteurs et lectrices de mon livre qui veulent sérieusement
s’engager dans cette belle aventure.

De quoi parle-t-on ? De tes idées, de ton projet, des actions que tu


dois prendre, de tes blocages pour t’aider à y voir plus clair sur ce
que tu dois faire concrètement pour te rapprocher de tes objectifs.

Nous prenons ce temps pour les personnes qui prennent leurs


responsabilités et qui décident de se lancer dans l’aventure
entrepreneuriale.

Tu as déjà fait la première action importante en arrivant jusqu’ici


dans le livre. Et je t’en félicite car peu y arrivent ! Te proposer cet

116
ALEXANDRE ROTH

entretien est un réel plaisir pour mon équipe et moi car cette
discussion est souvent le petit coup de pouce dont tu as besoin
pour te lancer concrètement.

Le petit truc en plus pour réellement te créer un vrai business


rentable !

Cette discussion entre toi et nous est la suite logique du livre, et le


début de ta nouvelle histoire.

Alors qu’est ce qu’on fait


maintenant qu’on a dit tout ça ?
Je t’invite sur une page spéciale qui t’est dédiée dans laquelle
je vais t’expliquer comment tu peux réserver ton entretien pour
discuter avec moi, ou un membre de mon équipe.

www.alexandreroth.com/entretien

Maintenant tu sais que tu as un plan solide entre les mains pour


t’échapper au formatage d’une vie rythmée par la routine métro/
boulot/dodo et au bout de tes 65 ans, une retraite dont tu ne verras


peut-être jamais la couleur.


N’oublie pas…
C’est toi qui décides !
117
DÉFINITIONS Rappel des définitions
présentes dans le livre

E-commerce : magasin en ligne vendant des produits physiques


envoyés à domicile.

Dropshiping : c’est un dérivé de l’e-commerce. Vendre sans stock et


sans se soucier de l’expédition.

Freelance : indépendant fournissant majoritairement des presta-


tions de service à d’autres entrepreneurs. Exemple : graphisme,
photo, organisation, support…

Gamer : joueur assidu sur tous les écrans

Geek : passionné de technologie, d’informatique et de jeux vidéo

Biz Club : mon programme de formation en ligne qui, en 6 mois,


te donne le mode d’emploi, étape par étape, pour que tu puisses :
créer ton business sur Internet, générer tes premiers 100 000 euros
de chiffre d’affaires, changer ta vie et celle de tes proches.

BizClubber : participant de ma formation Biz Club qui va devenir


libre, indépendant et heureux grâce à son business sur Internet

Mindset : état d’esprit, réglage mental.

Web manager : manager, consultant et marketeur de talents sur


Internet,

Web entrepreneur : entrepreneur sur Internet

Infopreneur : entrepreneur vendant des formations et des produits


d’information sur Internet
MLM : marketing de réseau permettant à des clients d’une marque
d’arrondir leurs fins de mois en devenant eux-mêmes distributeurs
rémunérés à la commission.

Startup : jeune entreprise innovante à la recherche d’un modèle


économique

Cible : groupe de population que l’on souhaite toucher lors d’une


action commerciale ou marketing

Niche : nom donné à une petite partie du marché répondant à une


demande très spécifique

Web marketeur : une personne spécialisée dans les techniques de


vente et de promotion sur Internet

Page de vente : page web servant à présenter un produit de façon


sexy pour mieux le vendre

Tutoriel : vidéo de démonstration ou d’explication d’une notion,


d’une technique.

Wébinaire : conférence ou présentation donnée en direct sur


Internet pour vendre ses produits ou services

Formulaire de capture : formulaire Internet dans lequel le visiteur


dépose son nom et son adresse email en vue d’être recontacté ou
de recevoir un contenu, un cadeau.

Algorithme : suite de calculs permettant d’obtenir un résultat


(souvent informatisés dans notre cas)

Youtubeur : personne dont le métier consiste à produire et publier


des vidéos sur Youtube
Perdre sa vie à la gagner ?
Non merci !

Ce livre est un véritable manifeste pour passer à l’action !


Celui qu’Alexandre ROTH vous offre pour vous affranchir de la pensée
dominante et échapper à ce qu’il appelle le «formatage». Vous rêvez
de vivre selon vos propres règles, de faire ce qui vous passionne et
d’être payé pour cela ? Que vous manquiez de temps, d’idées ou de
compétences, ce plan d’évasion est fait pour vous ! Éteignez votre télé
et ouvrez les yeux sur un monde d’opportunités qui offre à ceux qui se
retroussent les manches, la place au soleil qu’ils méritent.
----
Petit-fils de mineur en Espagne et de balayeur en France. Fils de
commerçants aux multiples faillites. Né dans le fin-fond de la Seine
et Marne. Adolescent peu confiant, élève moyen et jeune professionnel
viré de tous ses stages pour seul CV. Quelles étaient les chances pour


que quelques années plus tard, Alexandre vive une vie libre dans
sa villa familiale à l’île Maurice payée par son business en ligne ?

Alex est un entrepreneur charismatique et battant qui a atteint un


succès impressionnant. Dans ce livre, il partage comment il est
devenu un entrepreneur libre et comment vous pouvez le devenir
aussi, en vous donnant ses meilleurs conseils acquis de haute lutte.
Quant à moi, je n’en ai qu’un à vous donner : foncez et lisez le livre !
Olivier Roland
Entrepreneur à succès et auteur du livre best-seller
«Tout le monde n’a pas eu la chance de rater ses études»

Prix France : 20€


ISBN : 978-2-9565288-0-7

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