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Plan
Introduction
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Introduction
La gestion financière regroupe l’ensemble des activités qui visent à planifier et contrôler l’utilisation
des liquidités et des biens afin de réaliser la stratégie de l’entreprise. C’est un outil de gestion
prévisionnel indispensable au pilotage de l’entreprise. Elle représente l’ensemble d’éléments qui
facilitent la prise de décision avec une confrontation entre les prévisions et les réalisations.
Pour qu’une entreprise puisse réussir sa gestion financière, il est primordial de :
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Chapitre I :
En finance, l’investissement consiste à engager des dépenses dans le but de retirer un gain sur
plusieurs périodes successives. Il est mené par l’entreprise pour différentes raisons : augmentation ou
amélioration de sa capacité de production, lancement de nouveaux produits, réduction de couts de
production… Quel qu’en soit l’objectif, ces investissements ont une importance capitale dans la
croissance et la survie de l’entreprise puisqu’ils conditionnent sa compétitivité, sa rentabilité et sa
solvabilité future.
Dans ce premier chapitre, nous allons voir les différentes définitions et typologies de l’investissement.
L'investissement est constitué de tout bien meuble ou immeuble, corporel ou incorporel, acquis ou
crées par la même forme dans l'entreprise.
Cette première définition concerne les comptes de la classe 2 du plan comptable. Elle englobe :
- les immobilisations en non valeur (frais préliminaires...);
- les immobilisations corporelles (FC, brevets...) ;
- les immobilisations corporelles (terrain, constructions...) ;
- les immobilisations financières (participations, prêts à LT...).
L'investissement représente un ensemble de dépenses générant sur une longue période de revenus, de
sorte que les remboursements de la dépense initiale soient assurés. Dans cette approche, l’évaluation
de l’investissement consiste à comparer un décaissement (l’investissement) aux encaissements qu’il va
générer.
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-Par l'approche économique :
L'investissement représente tout sacrifice des ressources fait aujourd'hui qui vise à obtenir le dans le
futur des résultats échelonnés dans le temps mais d'un montant total supérieur à la dépense initiale.
Les investissements peuvent être classés soit selon leur nature ou leur objet.
-Investissement de remplacement :
-Investissement d'expansion :
Ceux-ci sont destinés pour permettre à l'entreprise de faire face à la croissance de la demande
extérieure (la demande du marché), soit par le lancement de produits nouveaux afin d'accroître les
recettes, soit par le développement de la production.
-Investissement stratégique :
· A caractère offensif pour que l'entreprise reste à l'avant-garde de la technologie dans son domaine.
-L’investissement de restructuration :
Cet investissement vise à redresser la situation des entreprises en difficulté technique, commerciale ou
financière, et ce en gardant la même activité, ou bien en procédant à son changement vers d’autres
domaines.
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Parallèlement à la classification selon l’objet, nous distinguons aussi une classification selon la nature.
Parmi les investissements, on distingue les investissements matériels qui concernent les acquisitions
physiques (achats de terrains, bâtiments, machines, véhicules…) et les investissements immatériels (ou
incorporels) qui correspondent aux achats de logiciels, de brevets, de marques déposées, aux dépenses
de recherche et développement, de formation du personnel, de publicité, marketing et aux autres
dépenses commerciales.
Généralement, ils prennent la forme de prêts et de crédits à long terme, ou encore l'achat de titres de
participation.
Sont tous les biens et les actifs physiques qui mènent à l'augmentation du patrimoine de l'entreprise.
Ils présentent tous les actifs tels que les brevets, les licences, les fonds de commerce et les dépenses
pour les études ou la recherche et l'innovation.
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II- Les caractéristiques d'un projet d'investissement
Avant de juger de la rentabilité d’un projet d’investissement, il est impératif de connaître les différents
paramètres le caractérisant. Nous distinguons entre :
a- Le capital investi
C'est la dépense que doit supporter l'investissement pour réaliser le projet. Le capital investi désigne
« le montant total des dépenses initiales d'investissement que l’entreprise engage jusqu'au démarrage
effectif de l'exploitation de son projet ». L'investissement comprend donc :
L'augmentation du besoin en fond de roulement (en général tout projet d'investissement accroit
l'activité de l'entreprise, ce qui a pour conséquence d'augmenter la différence (stock +créances
d'exploitation) - dettes d'exploitation. Cette différence est positive, son augmentation représente un
besoin nouveau qui appelle un financement nouveau.
Application :
Une entreprise a décidé d’acheter une machine dont le prix HT s’élève à 100 000 DH,
les frais d’installation sont évalués à 12 000 DH TTC et les frais de transport à 5 700
DH TTC.
NB :
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II- La durée de vie du projet
Elle représente la période pendant laquelle l’investissement est effectivement utilisé par l’entreprise et
engendre des cash flow.
Si la durée de vie du projet est difficile à prévoir, on lui substitue la durée d'amortissement de
l'équipement principal du projet.
La durée de vie fiscale, quant à elle, correspond à la durée de vie pendant laquelle le bien est amorti.
Les flux de trésoreries correspondent aux attentes de l'entreprise du projet d'investissement. Il s’agit
soit :
- Soit des rentrées des fonds des économies, qui sont désignées par les cashs flow et qui correspondent
à la différence entre les recettes imputables au projet et les dépenses imputables au projet.
Les FNT peuvent donc être calculés à l’aide d’un tableau correspondant à la durée de vie du projet.
P1 P2 …………………….. Pn
Chiffre d’affaires prévisionnel
- charges fixes et variables
- dotations aux amortissements
=Résultat avant impôt
-IS
Résultat net
+ dotations aux amortissements
=Flux nets de trésorerie.
Cash flow = Résultat net engendré par l’investissement + dotations aux amortissements
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Application :
Les charges fixes hors amortissements, ont été évaluées à 60 KDH et sont supposées rester à ce
niveau pendant 5 ans.
Année 1 2 3 4 5
CA 350 380 310 360 280
Charges 140 160 150 140 120
variables
TAF :
Déterminer les cash flow de l’investissement sur les 5 années en utilisant les deux méthodes de
calcul.
A la fin de leur utilisation, certaines immobilisations conservent une certaine valeur vénale qui résulte
soit de leur revente, soit de leur réutilisation.
Dans la majorité des cas, les immobilisations sont vendues. On parle alors de valeur résiduelle qui
correspond à la valeur de cession du bien objet d’investissement, à la fin de sa durée de vie
économique.
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Autofinancement
Interne
Cession
d’immobilisation
Fonds propres ou quasi
fonds propres
Augmentation de
capital
Apport en comptes
Externe courants d’associés
Subventions
d’investissement Les
Modes de financement de sources de
l’investissement financement
Emprunt bancaire
Ce sont des sources de financement qui regroupent les apports en capital et en comptes courants faits
par les associés créateurs, mais aussi les subventions d'investissement.
L’entreprise peut mener ses investissements grâce aux ressources générés par son activité. C’est le
financement de l’entreprise par ses propres moyens.
Le résultat généré par une entreprise, après le paiement de l’impôt peut être :
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La part du bénéfice destiné à financer les investissements futurs constitue l’autofinancement.
La ressource est constituée des prix de cession des immobilisations. Elle ne concerne pas uniquement
l’ancien matériel qui doit être renouvelé mais elle peut être le résultat d’une stratégie de
désinvestissement.
Les associés d’une entreprise apportent des biens ou des espèces lors de la création de l’entreprise. En
contrepartie, ils perçoivent des parts sociales.
Exemple :
Une entreprise dont le capital est de 100.000 MAD est possédée par deux familles.
- La famille A détient 60% des actions pour une valeur de 60.000.00 MAD
- La famille B détient 40% des actions pour une valeur de 40.000.00 MAD
Le pouvoir de décision passera de la famille A à la famille B qui détient désormais plus de la moitié des
parts.
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Financement par apports en comptes courants d'associés :
Les comptes courants d'associés sont destinés à recevoir les sommes mises à la disposition de la
société par ses associés de façon temporaire. Ils sont donc destinés à être retirés à plus ou moins long
terme. C'est pourquoi on parle de quasi-fonds propres et qu'ils figurent parmi les dettes au passif du
bilan. Seuls les associés peuvent être titulaires de comptes courants.
Ce sont des fonds qui sont versés à titre définitif, généralement par l’Etat, sans obligation de
remboursement.
Les subventions sont inscrites en capitaux propres au passif du bilan.
Elles ne sont pas destinées à être remboursées, mais sont définitivement acquises à l'entreprise.
Le financement externe consiste à faire appel à l’épargne d’autres agents économiques. Il vient
généralement compléter les fonds propres.
A travers ce financement, l’entreprise recourt à des intermédiaires financiers auprès de qui on réalise
un emprunt. En général, il s’agit d’un emprunt bancaire.
L'emprunt bancaire correspond à une somme mise à la disposition de l'entreprise par un organisme
financier, avec obligation de la rembourser selon un échéancier préalablement défini.
En contrepartie de son financement, l'organisme prêteur perçoit des intérêts rémunérant l'apport de
fonds et les risques pris. Il est généralement accompagné de la prise de garantie(s) qui limite les
risques du prêteur en cas de difficultés de remboursement.
Les emprunts figurent au passif du bilan de l'entreprise.
Le crédit-bail, appelé également location avec option d'achat (LOA), est sensiblement différent de
l'emprunt, bien qu'il serve en principe à financer le même type de biens. Dans le cadre d'un crédit-bail,
pendant toute la durée du contrat, l'entreprise n'est pas propriétaire du bien. Il s'agit d'une simple
location assortie d'une promesse de vente à l'issue de la période de location. L'organisme financier
possède donc le bien, le loue à l'entreprise et s'engage à le lui vendre après une certaine période selon
des conditions prédéfinies.
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Financement par marché de capital
Le financement externe direct est, lui, réalisé sur le marché financier. Une entreprise peut y procéder à
une émission d’actions qui conduit à une augmentation de son capital social et donc de ses fonds
propres. Elle peut aussi émettre des obligations pour lever des fonds externes qu’il lui faudra
rembourser.
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petite taille.
Chapitre II
Nous allons, dans ce chapitre, analyser les différentes techniques d’évaluation de la rentabilité d’un
projet d’investissement sans actualisation. Ainsi, nous distinguons entre :
Il existe plusieurs autres critères d’appréciation des projets d’investissement qui permettent de calculer
la rentabilité attendue, de manière à pouvoir comparer les différents projets et permettre à l’entreprise
de faire des bons choix.
Ces critères se basent tous sur le même principe : comparer le capital investi avec l’ensemble des CF
générés ; et pour neutraliser l’effet du temps, l’évaluation doit être faite à une même date (t0) ;
autrement dit, il faut actualiser l’ensemble des flux à la date d’investissement.
Le projet sera considéré comme rentable s’il dégage une VAN positive, il peut alors être retenu. Elle
représente l’excédent de cash flows annuels actualisés sur l’investissement initial, soit:
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D’une façon plus détaillée, La VAN consiste à calculer la différence entre la dépense d’investissement
et l’ensemble des CF actualisés générés par le projet.
P=n -P
VAN = ∑ CF p ( 1+ i) - I0
P=1
Avec:
I0 : Investissement initial
CF p : Cash flow de l’année p
n : Nombre d’années
I : Taux d’actualisation
Le cas échéant, la valeur résiduelle à la fin de la durée de vie est ajoutée aux cash flows, soit:
P=n -P n
VAN = ∑ CF p ( 1+ i) - I0 + VR / (1+i)
P=1
-n
VAN = CF x 1 – (1+ i) - I0
i
Avec:
I0 : Investissement initial
CF : Cash flow
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n : Nombre d’années
i : Taux d’actualisation
Application 1
La société « Lite on » projette de réaliser un projet d’investissement mais hésite entre deux machines dont
les caractéristiques sont les suivantes :
Machine A Machine B
Application 2 :
Un investissement I0 est de 100 KDH est amortissable sur 4 ans. Les bénéfices prévisionnels s’élèvent à 32
KDH par an. Sa valeur résiduelle est nulle en fin d’amortissement.
TAF:
Calculer la VAN en actualisant les flux au taux de 13%.
Application 3 :
L’entreprise envisage de réaliser un autre projet dont les caractéristiques sont les suivantes :
Dépense d’investissement : 125.000.
Recettes estimées constantes sur les 5 années d’exploitation : 45.000 dhs. 16
TAF:
II- l’indice de profitabilité actualisé:
Il s’agit de rapporter l’ensemble des cash flow dégagés par le projet à la dépense d’investissement.
Indice de profitabilité
actualisé
∑ CF actualisés / I0
P=n
IP actualisé = ∑ CF p (1+ i)- p / I0
P=1
IP actualisé avec VR =
P=n
∑ CF p ( 1+ i)- p+ VR (1+i) - n / I0
P=1
Application 1 : Une entreprise investi un capital de 1 000 000 de DH à l’époque 0. Ce projet produira les
cash flows suivants:
TAF: Calculer l’IP sachant que le taux d’actualisation est de 10%.
Une entreprise investit un capital de 1 000 000 de DH à l’époque 0. Les équipements acquis produiront
les cash flow suivants :
1 200 000
2 300 000
3 350 000
4 250 000
5 200 000
Application 3 :
Une entreprise investi un capital de 750 000 de DH à l’époque 0. Ce projet produira des cash flows de 150 000
les deux premières années. A partir de la troisième année, ils augmentent de 40% chaque année jusqu’à la 5eme
année.
TAF: Calculer l’IP sachant que le taux d’actualisation est de 11%.
Le délai de récupération peut être défini comme la période nécessaire pour que le cumul des cash
flows générés par un projet soit égal à son coût. Autrement dit, il représente le délai de récupération du
capital
D’après ce critère, l’investissement choisi sera celui dont le délai est le plus court.
Nous appliquons le même principe que l’indice de profitabilité, précédemment calculé, en tenant
compte de l’actualisation des cash flows.
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Délai de récupération du capital actualisé correspond au délai nécessaire pour que :
∑ CF actualisés = I0
Application 1 :
TAF: Calculer le délai de récupération du capital sachant que le taux d’actualisation est de 11%.
Application 2 :
TAF :
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Le TIR d’un projet est le taux qui permet d’égaler le décaissement dû à l’investissement aux cashs
flows prévisionnels générés par ce même investissement.
En d’autres termes, c’est le taux d’actualisation qui annule la VAN.
Le taux i recherché est la solution de l’équation:
P=n
I0 = ∑ CF p ( 1+ i)
P=1
Le TIR est déterminé de manière itérative, par essais successifs jusqu’à annulation de l’équation de la
VAN.
Pour fonder sa décision de réaliser ou non l’investissement, l’entreprise doit comparer le TIR avec un
taux de rendement minimum exigé par l’entreprise, appelé taux de rejet.
L’entreprise acceptera de réaliser son investissement si le TIR est supérieur au taux de rejet.
Application 1 :
Un investissement a coûté 327 400 DH au début de l’année n. Il génère des cash flow annuels de 100 000 DH par
an pendant 5 ans. Ces cash flow sont encaissés à la clôture de chaque exercice.
TAF:
Déterminer le TRI.
Application 2 :
Déterminer le TRI d’un investissement dont les caractéristiques sont les suivantes:
Investissement de 100 KDH, durée sur 4 ans, bénéfices prévisionnels annuels de 32 KDH.
Application 3 :
Une machine est achetée 50 000 DH au début de l’année. Les cash flow prévisionnels à la clôture des années n,
n+1 et n+2 sont respectivement de 30 000 DH, 20 000 DH et 20 000 DH.
TAF:
Déterminer le TRI.
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TD 1
La société « Alpha » projette de réaliser un projet d’investissement mais hésite entre deux
machines dont les caractéristiques sont les suivantes :
TAF :
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TD 2
Un projet « A » d’un montant de 200 000 DH est amortissable sur cinq ans est génère un cash flow
constant de 56 000 DH par an. Sa valeur résiduelle est nulle en fin d’amortissement.
Un projet « B » d’un montant de 200 000 DH est amortissable sur cinq ans, et génère un cash flow
constant de 48 000 DH la première année, en augmentation de 8 000 DH chacune des années suivantes. Sa
valeur résiduelle est de 12 000 DH en fin d’amortissement.
TAF:
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TD 3
Année 1 2 3 4 5
CA (HT) 3 600 000 5 900 000 7 200 000 9 100 000 7 100 000
Année 1 2 3 4 5
Charges fixes 250 000 250 000 380 000 380 000 320 000
Pour l’amortissement:
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Machine A Linéaire 5 ans
Machine B Linéaire 5 ans
Mobilier Linéaire 5 ans
Chapitre III
Le plan de financement
Pour pouvoir analyser les flux prévisionnels générés par les projets d’investissement, l’entreprise doit
établir un tableau prévisionnel appelé « plan de financement » qui regroupe l’ensemble des emplois et
des ressources futures de l’entreprise.
Le plan de financement est défini comme un tableau de financement prévisionnel et pluriannuel qui
traduit, en termes de flux de trésorerie, les conséquences futures d’un projet d’investissement.
L’horizon des prévisions est généralement de 3 à 5 ans.
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I. Vérifier la cohérence de la décision de
l’entreprise
Le plan de financement n’est pas standardisé: sa présentation n’est pas normalisée. Chaque
investisseur a la liberté de le présenter à sa manière.
Le plan de financement doit montrer année par année:
- Les recettes générées par le projet;
- Les dépenses liées au projet.
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Le plan de financement se présente généralement comme suit :
Ils représentent les dépenses liées au projet d’investissement, étalées sur plusieurs années. Il
s’agit:
- des dépenses d’investissement (acquisition et augmentation d’immobilisation...);
- de l’augmentation du BFR dûe à l’investissement;
- du remboursement des dettes de financement (de l’emprunt contracté pour couvrir le
projet);
- des dividendes calculés sur la base du bénéfice dégagé par le projet.
Elles représentent les recettes générées par le projet d’investissement étalées sur plusieurs années.
Il s’agit de:
- l’augmentation des capitaux propres et assimilés (augmentation de capital et nouvelles
subventions d’investissement);
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- l’augmentation des dettes de financement (nouveaux emprunts, nouvelles avances... liés au
projet);
- les flux générés par le projet (CAF);
- les apports en comptes courants d’associés dédiés au projet;
- les cessions et les réductions d’immobilisations.
Ils représentent la différence entre les ressources et les emplois relevée pour chaque exercice.
Les ressources > les emplois = Solde positif à Excédent
Les ressources < les emplois = Solde négatif à Déficit.
Application 1 :
Une entreprise envisage de réaliser un investissement de 6 MDH en année 1. Un matériel ancien sera repris à sa
VNC de 250 000 DH en année 1. La CAF dégagée par le projet s’élève à 2 866 666 et restera stable pendant les
3 années. Le BFR augmentera de 2 MDH l’année 1. L’entreprise touchera des subventions d’investissement de
500 000 DH la première année.
TAF: Etablir le plan de financement.
Application 2 :
Nous définissions le risque comme la possibilité, la probabilité d’un fait, d’un événement considéré
comme mal ou un dommage. Il combine la probabilité d’un événement et ses consequences.
De plus, le risque est l’effet de incertitude sur l’atteinte des objectifs, c'est-à dire la possibilité qu’il y
ait un écart positif ou négatif par rapport à une attente.
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- Comment naissent les situations de risque?
- Quelles sont les probabilités et conditions pour qu’elles se produisent?
- Quelles seront les conséquences si elles se produisent?
Nous pouvons distinguer entre deux catégories de risques projet, soit des risques organisationnels et
humains, soit des risques liés au management du projet.
• Cette étape consiste en l’identification et l’analyse des risques: elle doit être initiée dès le
début du projet et réitérée au cours du projet
• Il est indispensable d’étudier les éventuelles causes et conséquences liés au projet
• Le recensement des risques peut être fait par les interviews, des consultations de bases de
données, des risques des projets similaires
Fré que nt
Risques majeurs
O ccasionne l
Rare
N é glige able m arginale critique 30
catastrophique
Nous distinguons entre :
- Les risques mineurs qui se qualifient par une survenance / gravité faible, ils ne remettent pas
en cause les objectifs de l’entreprise.
- Les risques intermédiaires: Les deux paramètres d’évaluation (survenance / gravité) ne sont
pas simultanément élevés ou faibles donc le risque est qualifié d’intermédiaire.
- Les risques majeurs. Ils se qualifient par une survenance / gravité élevées, ils remettent en
cause les objectifs de l’entreprise.
La maîtrise des risques repose sur la définition et la mise en œuvre d’un certain nombre d’actions
visant soit à supprimer ses causes, soit à externaliser le risque à un tiers soit à réduire sa criticité.
Le suivi et le contrôle des risques au fur et à mesure de l’avancement du projet permettent de
réévaluer leur criticité en fonction des informations recueillies et d’ajuster les actions de Prévention
et de réduction des risques.
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