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Plan du chapitre
1. Principe :
Le caissier doit établir quotidiennement un bordereau des espèces en caisse et comparer
la somme disponible avec le solde (débiteur) de ce compte : c’est un travail
extracomptable.
Si l’existant en caisse correspond au solde du compte, aucun traitement n’aura lieu,
puisqu’il y a concordance entre le réel et la comptabilité.
Si par contre l’existant en caisse ne correspond pas au solde du compte, les causes de
cette différence doivent être détectées.
La discordance peut provenir :
- Soit des erreurs ou oublis d’enregistrements commis par le comptable
- Soit des différences de caisse appelées aussi tolérances de caisse.
Dans tous les cas, il convient de rétablir la concordance en respectant le principe selon
lequel la réalité prime sur la comptabilité.
On distingue donc deux cas de figure :
- Cas de déficit de caisse
- Cas d’excédent de caisse
2. Traitement comptable :
2.1. Déficit de la caisse : Dans ce cas, le manquant est considéré comme une perte sur
éléments non récurrents ou exceptionnels. L’écriture comptable est comme suit :
63 Charges diverses ordinaires (ou 636 Charges nettes X
sur cessions d’immobilisations et autres pertes sur
éléments non récurrents ou exceptionnels)
X
54 Caisse
Ecriture de régularisation pour déficit de caisse
Jjjj
2.2. Excédent de la caisse : Dans ce cas, le surplus est considéré comme un produit et
sera comptabilisé au crédit du compte 73 Produits divers ordinaires, plus précisément
dans le sous compte 736. L’écriture comptable est comme suit :
54 Caisse X
Exemple 1 :
Au 31/12/N, le compte caisse fait apparaitre un solde de 4885 D. A cette date le
bordereau des espèces en caisse est le suivant :
Corrigé de l’exemple 1 :
Compte schématique Caisse :
D 54 Caisse C
4885 100(1)
31(3) 50(2)
4766 SD
4916 4916
- Des frais et agios débités chez la banque mais non encore comptabilisés sur les livres
de l'entreprise.
- Des erreurs commises par la banque dans la tenue du compte de l'entreprise.
- Des erreurs commises par l'entreprise dans la tenue de son compte « Banque ».
Erreurs x x x X
Total
Solde SD* SC*
*Sauf découvert bancaire
Exemple 2 :
Au 31/12/N, le solde du compte « Banque » de l’entreprise CF est débiteur de
31 564,560 D.
Le relevé bancaire indique un solde créditeur de 34 513,010 D.
Corrigé de l’exemple 2 :
Etat de rapprochement bancaire :
« Banque » « Entreprise CF »
Libellés
chez l’entreprise CF chez la banque
D C D C
Solde avant rapprochement 31 564,560 34 513,010
Opérations comptabilisées par
l’entreprise CF et non
enregistrées chez la banque :
- Chèque n°4356 3 980,000
Opérations enregistrées chez la
banque et non comptabilisées
par l’entreprise CF :
- Effet domicilié n° 211/D 1 675,000
- Intérêt reçus 786,250
- AGIOS 120,000
- TVA/ AGIOS 22,800
Totaux 32 350,810 1 817,800 3 980,000 34 513,010
Solde après rapprochement 30 533,010 30 533,010