Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
5-3 Les modèles : Modèle de gestion des stocks en avenir certain :Modèle de WILSON
Il s’agit de déterminer la quantité économique qui minimise le coût de gestion du stock afin
de permettre l’automatisation des procédures de réapprovisionnement.
- Paramètres : - Inconnues :
C : consommation annuelle en quantité. Q : quantité économique.
F : coût d’obtention d’une commande. N : nombre de commandes.(N= C/ Q)
t : taux de possession du stock/an.
p : coût d’un article stocké.
Le coût de gestion du stock est minimum pour une valeur de Q notée Q* égal à :
Q* = 2 x C x f.
pxt
1
GESTION BUDGETAIRE
N* = C/ Q*.
Et pour cette valeur Q*, le coût de gestion du stock est minimum et égal à
Cg *= 2x C x p x t x f
Application :
Soit une consommation annuelle C = 18000 articles, un coût d’obtention des commandes
f=240 DH et un taux de possession du stock t = 10%.
Le prix de l’article p =60 DH.
- La quantité économique : Q*= 2 x 18000 x 240 = 1200 articles.
60 x 0,10
- Le nombre de commande optimal : N*= 18000/1200 = 15 commandes.
- Coût d’obtention des commandes : Ct = 240 x (18000/1200) = 240 x 15 = 3600 DH.
- Coût de possession du stock : Cp = (1200/2) x 60 x 0,1 = 600 x 6 = 3600 DH.
- Coût de gestion du stock : Cg = 3600 + 3600 = 7200 DH.
- Coût du stock : Cs = ( 18000 x 60 ) + 7200 = 1087200 DH.
-En quantité : Sous cette forme, le budget offre plus d’intérêt pour les services
d’approvisionnement qui devront contrôler son suivi ;
-En valeur : Les quantités sont valorisées par un coût unitaire standard.
2
GESTION BUDGETAIRE
Par ailleurs : Le stock initial au 1er janvier est de 800 produits, le coût d’obtention d’une
commande est de 1000 DH, le prix de l’unité est de 40 DH et le taux de possession du stock
sur la période est de 10%. Le délai de livraison est de 15 jours et l’on souhaite un stock de
sécurité égal à 15 jours de consommation à venir.
Q* = √ 2 x8000 x 1000 .
40x 10%
¨N*= 8000/2000 = 4 commandes.
T* = 6 mois/4 = 1 mois et demi.
Da
La recherche des éléments s’effectue à l’aide d’un tableau :
Mois Consom. Stock avec Livraisons Stock final Date de Date de Quantité
rupture Entrées définitif Livraison commande
Déc. 800
Janv. 800 0 2000 2000 15 Janv 1er Janv 2000
Fév. 1200 800
Mars 1800 -1000 2000 1000 1er Mars 15 Fev 2000
Avril 2400 -1400 2000 600 1er Avril 15 Mars 2000
Mai 1000 - 400 2000 1600 1er Mai 15 Avril 2000
Juin 800 800
-Les achats dont le rôle est la recherche des fournisseurs, la passation et le suivi des
commandes et de façon plus générale des taches administratives de la gestion des stocks ;
-Le magasinage qui assure le contrôle et le gardiennage des articles stockés.
3
GESTION BUDGETAIRE
4
GESTION BUDGETAIRE
Application
Ainsi sont retenus les projets dont les taux sont les plus élevés.
Ces deux méthodes n'intègrent ni le facteur temps, ni le facteur risque - les décideurs ont une
préférence pour la disponibilité présente d'une somme par rapport à la possession future de
cette même somme, c'est la préférence pour le présent; - les décideurs préfèrent une somme
certaine à une somme probable : c'est le facteur risque.
Pour intégrer ces deux notions dans le choix des investissements, il faut avoir recours à
l'actualisation.
Un investissement est considéré comme rentable quand la valeur actuelle nette est positive
compte tenu d'un taux d'actualisation i donné.
5
GESTION BUDGETAIRE
Application :
Les résultats obtenus dépendent du taux d'actualisation retenu : il doit être unique pour
l'entreprise et représente le coût moyen des capitaux investis, il doit rémunérer les facteurs
temps et risque.
Entre deux investissements, le choix se fait pour celui dont la valeur actuelle nette est la plus
élevée.
Le taux interne de rentabilité est le taux d'actualisation pour lequel la valeur actuelle nette est
nulle.
Application :
6
GESTION BUDGETAIRE
L'investissement qui présente le taux interne de rentabilité le plus élevé est retenu.
Implicitement, l'utilisation du taux interne de rentabilité comme critère de choix
d'investissement suppose que les excédents de trésorerie de l'investissement puissent être
placés sur le marché financier à un taux égal au TIR. Compte tenu du niveau du TIR, c'est très
souvent invraisemblable. Il faut donc, dans ce cas, considérer que les excédents de trésorerie
sont réinvestis au taux du marché et calculer, dans ces conditions, la valeur acquise du projet.
Si sur un choix donné d'investissement, les critères du TIR et de la VAN sont contradictoires,
il est préférable retenir le critère de la VAN comme critère prédominant.
Le plan de financement est un état financier prévisionnel des emplois et des ressources
de l'entreprise à moyen terme ou à long terme.
7
GESTION BUDGETAIRE
• Plan provisoire : en partant de la trésorerie initiale, une ébauche du plan est construite à
partir des prévisions d'activité et des projets d'investissements envisagés. Les flux de
trésorerie de fin d'année peuvent être, dans ce cas, déséquilibrés.
À ce niveau, il n'est pas envisagé de projets d'investissements spécifiques, mais plutôt des
programmes d'investissements qui regroupent un ensemble de projets plus ou moins
complémentaires.
Seuls donc les projets essentiels et leurs enveloppes financières globales, cohérents avec les
grandes options stratégiques de l'entreprise, sont retenus.
C'est à l'intérieur des enveloppes financières et des priorités définies au travers du plan que
s'inscrit le budget qui, bien entendu, est détaillé.
8
GESTION BUDGETAIRE
2-2 La budgétisation.
Le budget reprend les informations du plan d'investissement en les détaillant par responsable
opérationnel afin de permettre un suivi administratif de l'engagement des dépenses.
Très souvent, l'enveloppe budgétaire autorisée ne représente qu'une partie des possibilités
d'engagement de l'année. La direction générale préfère garder une partie de ces possibilités
financières (10 à 20 %) pour faire face à d'éventuels projets en urgence ou à des dépassements
imprévus sur des investissements acceptés.
• Les dates d'engagements : ce sont les dates à partir desquelles il n'est plus possible de
revenir sur les décisions d'investissement sauf à payer un dédit. Elles peuvent donner lieu à
versement d'acompte et tout retard dans l'exécution des tâches précédentes contrarie les
engagements des tâches suivantes et l'organisation du projet.
• Les dates de décaissements : ce sont les différents moments où il faut régler les travaux
engagés. Outre leurs conséquences en matière de trésorerie, il est important de vérifier la
cohérence entre les montants facturés et ceux budgétés.
• Les dates de réception : elles conditionnement le démarrage des activités de fabrication et
donc la rentabilité des projets envisagés.
Lorsque les projets sont nombreux, il faut regrouper ces différents éléments dans un budget du
type de celui présenté ci- dessous.
9
GESTION BUDGETAIRE
SEQUENCE :
SYNTHESE CONTROLE BUDGETAIRE : BUDGET DE TRESORERIE
Au sens comptable du terme, contrôle signifie simplement « comparaison entre prévisions et
réalisations » et s’explicite dans l’équation :
Par ailleurs, le contrôle pose un certain nombre de problèmes techniques sur le plan de
l’application :
- établissement des écarts, au niveau de l’accord entre prévision et réalisations (frais
de personnel entre comptabilité et budgets) et au niveau du délai de raccordement
(décalage entre prévisions et réalisations).
- ventilation des écarts, c’est à dire ne communiquer l’information qu’à celui qu’elle
concerne et ne retenir que les informations caractéristiques (contrôle par exceptions).
- exploitation des écarts, il s’agit de les comprendre et de savoir les utiliser.
Il permet d’établir une comparaison entre les différents produits ou les différents régions par
période (mois, trimestre…)
Si l’entreprise a plusieurs vendeurs, et un mois déterminé s’avère très faible pour un ou
deux vendeurs seulement, alors une enquête doit intervenir sur le plan du produit et
surtout sur l’activité du vendeur (nombre de Km parcourus, nombre de visites…)
10
GESTION BUDGETAIRE
Régions Mars
Ecart favorable Ecart défavorable
Région 1 X
Région 2 X
Région 3 X
Région 4 X
Région 5 X
2- Contrôle de la production.
Il concerne les différents éléments de coûts, à savoir :
- les matières premières,
- La main d’œuvre,
- Les frais indirects.
11
GESTION BUDGETAIRE
- Ecarts sur prix : ils proviennent des variations de facturations par rapport aux
prévisions
Exemple :
(1) pour voir, si cette hausse est due à une augmentation des quantités consommées ou
une augmentation des prix unitaires.
12
GESTION BUDGETAIRE
3-1- Principes
DECAISSEMENTS ENCAISSEMENTS
Les dettes figurant au bilan de la période Les créances figurant au bilan de la période
précédente et venant à échéance sur la précédente et venues à échéance sur la
période budgétaire. période budgétaire.
L’ensemble des charges externes dont le L’ensemble des produits dont le paiement
paiement vient à échoir. est venu à échéance.
Les charges de personnel et charges sociales Les produits financiers.
venant à échéance. Les remboursements de prêts consentis à
Les autres charges d’exploitation à échoir des tiers.
(sauf éléments calculés). Les produits de cession d’éléments d’actif
Les intérêts financiers. venus à échéance.
Les acomptes d’impôts sur les sociétés et le Les nouveaux emprunts
solde d’IS. Les augmentations de capital
Les remboursements d’emprunts
Le paiement des dividendes aux actionnaires.
Les autres paiements résultant d’une
diminution du passif
Les paiements résultant d’une augmentation
de l’actif immobilisé.
13