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GHANDARI ENCGS S3 G1 et G2
EXERCICE D’APPLICATION
METHODES DE VALORISATION DES SORTIES E STOCKS
Dans une entreprise, les mouvements de stocks concernant une matière, au cours du
mois d’avril 2017 ont été les suivants :
Stocks initial (01/04/2017) : 100 unités d’une valeur global de 4 700 DH.
Entrées en stocks :
Sorties de stocks :
TAF :
Etablir les fiches de stocks selon les méthodes de valorisation des stocks suivantes :
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Y.GHANDARI ENCGS S3 G1 et G2
Elément de corrigé
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Y.GHANDARI ENCGS S3 G1 et G2
Nivellement des variations de prix en cas de forte augmentation ou bien des coûts des
entrées.
Le coût moyen est calculé à chaque fois qu'il y a une entrée : C’est à dire le 3
avril, 15 avril et le 18 avril. Ce calcul se fait dans la colonne solde
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Y.GHANDARI ENCGS S3 G1 et G2
Remarques sur les deux méthodes d’épuisement des lots (FIFO et LIFO) :
Le FIFO et le LIFO nécessitent une identification, une gestion différenciée des lots (d’un
point de vue comptable) et la connaissance du coût unitaire de chaque lot.
Pour le FIFO :
En période de hausse généralisé des prix (inflation), le fait de valoriser les sorties à des
coûts anciens (donc moins chère) et les stocks finaux à des coûts récents entraine une
surévaluation du résultat d’exploitation et par conséquent le résultat comptable et fiscal.
Conséquences fiscales : payer plus d’impôt sur les résultats (ces derniers ont été gonflé
par la méthode FIFO)
Conséquences financières : en cas d’augmentation du résultat l’entreprise peut
procéder à des distributions de bénéfices non réelles aux associes et actionnaires.
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Y.GHANDARI ENCGS S3 G1 et G2
Pour le LIFO :
C’est le raisonnement inverse par rapport au FIFO : Les coûts des sorties sont surestimés, la
valeur du stock final est sous-estimée et donc le résultat comptable est sous-évalué.
Conclusion :
Toutes ses différentes méthodes ont donc un impact sur le résultat affiché par l’entreprise
(CPC) et sur la valeur de son stock et donc sa situation patrimoniale (Bilan). Ces deux états de
synthèse intéressent les partenaires sociaux économiques de l’entreprise (actionnaires, Etat,
Banques…). Tout changement de méthode de valorisation des stocks d’un exercice à l’autre
n’est pas permis (en vertu du principe comptable fondamental de permanence des méthodes).
En cas de changement de méthode de valorisation, par dérogation aux principes comptables,
l’entreprise doit justifier le changement, le signaler et chiffrer l’impact de ce changement sur
les résultats.
Le CUMP (FP et ACE) et le FIFO sont préconisés par le CGNC et autorisés par
l’administration fiscale contrairement à la méthode LIFO qui n’est pas autorisé d’un point de
vue fiscal (baisse de l’impôt sur les résultats à payer à l’Etat ce qui explique l’interdiction de
cette méthode pour l’établissement des états de synthèses.
En résumée