MARCHANDISES
La Facture est un écrit qui constate les conditions aux quelles un commerçant a vendu des biens
ou assuré des services : prix brut, réduction, majoration, condition de paiement et de livraison …..
- L’en-tête de la facture
- Le Montant brut des marchandises
- Les réductions
- Les frais de transport
- La TVA (Taxe sur la valeur ajoutée)
- Les emballages consignés
- Les avances et les acomptes
- Le mode de règlement
A) Le Montant brut :
MB = PVu x Q
le compte « 701 vente de marchandise » sera crédité du montant de la facture de vente par
le débit du compte «411 clients» ou d’un compte de trésorerie.
411 client
ou
5 …. compte de tresorerie
701 Vente de marchandise
Svt constatation de la vente
a) Le rabais
C’est une réduction commerciale exceptionnelle accordée par le fournisseur au client pour
tenir compte du défaut de qualité, du défaut de conformité ou du retard de livraison des
marchandises.
b) La Remise :
C’est une réduction commerciale habituellement accordée par le fournisseur au client pour tenir
compte de la quantité de marchandises achetés ou de la qualité du client.
C) La Ristourne :
C’est une réduction commerciale accordée par le fournisseur au client sur l’ensemble des
opérations effectuées avec lui pendant une période donnée lorsque le montant de ces opérations
dépasse une certaine valeur.
NB : - seul le montant net commercial (montant brut moins réduction commerciale) sera enregistré.
(Net commercial = MB – Réduction)
- Lorsque les réductions commerciales sont obtenues sur avoir, après l’établissement de la
facture d’achat, la valeur des réductions est enregistré au crédit du compte "601" Achat de
marchandise par le débit du compte "401" Fournisseurs.
-
L’escompte de règlement est une réduction accordée par le client qui paye sa dette par
anticipation, c'est-à-dire avant l’échancre ou avant le terme normal d’exigibilité : il se calcul sur le
Net commercial de la facture.
Les réductions se calculent «en cascade», c'est-à-dire les unes après les autres. Ils convient
de noter que les réductions commerciales se calculent avant l’escompte de règlement.
Qu’il soit obtenu sur facture ou hors facture, l’escompte de e s’enregistre toujours au crédit d’un
compte de revenus financiers qui le compte "773 escompte obtenus". Il s’enregistre au débit du
compte "673 escomptes accordés" lorsqu’il est accordé.
- Chez le Fournisseur
571 Caisse
673 Escompte accordé
Exemple :
le 10/10/2012, Achat de marchandise contre espèce : Montant brut 800.000, remise 10% ; Rabais
5% et escompte de 2%
a) A la charge du fournisseur :
Lors qu’lis sont à la charge du fournisseur, les frais de transport ne figurent pas sur la facture de doit.
Ils sont payés directement par le fournisseur au transporteur et à cette occasion, le fournisseur passe
l’écriture suivante :
Pour règlement
Chez le client, les frais de transport sont intégrés aux prix d’achat des biens et services, en effet, le
prix de vente fixé par le fournisseur prend en compte les frais de transport incorporés au cout de
revient du bien ou du service vendu.
Dans la comptabilité du client, seul le prix de vente facturé par le fournisseur sera enregistré.
Exemple :
Le 20/09 Adamou règle des frais de port en espèce relatif à une expédition de marchandise à son
client SANA : 23800 dont 19% de la TVA (pièce de caisse P. 187)
25/09 Adamou adresse à son client la facture (F-37) : marchandise HT 1.200.000 ; TVA 19%.
Règlement 30jours fin du mois.
Encor appelé port dû, les frais de transport payés par le client lui-même à la réception des
marchandises ne figurent pas sur la facture de doit. Lors du paiement de ces frais de transport par le
client au transporteur, le client passe l’écriture suivante :
5… Compte trésorerie
Pour règlement
Encor appelé port payé ou port récupérable, les frais de transport payé figurent sur la facture de
doit. Ce sont des frais de transport qui sont payé par le fournisseur au départ des marchandises en
lieu et place du client et qui sont ensuite récupérés par le fournisseur.
Exemple :
Le 15/12/12 SANI règle des frais de port en espèces relatif à une expédition de marchandise à son
client ADAM= 1 190 000 dont TVA 19%.
Le 20/12/12 SANI Adresse à son client la Facture "F 121" = marchandise 10 000 000 ; TVA 19% ;
règlement 30jours.
15/12
613 Transport pour compte de 1 000 000
445 TVA récupérable 190 000
1 190 000
571 Caisse
-----------20/12------------------------------
Cas concret :
Facture N°2 : MB = 2 000 000 ; Rabais 5% ; escompte 0,5% ; port payé = 40.000
Facture N°3 : MB = 3 000 000 ; port facture =50 000 ; remise 10% escompte 1%
NB : les frais de transport forfaitaire ou port forfaitaire : il s’agit du port facturé par le fournisseur au
client. Le fournisseur apparait ici comme un vendeur de port ou de transport pars qu’il utilise ses
propres moyens pour assurer le transport des marchandises jusqu’au domicile du client. Le port
forfaitaire figure sur la facture de doit.
a) Généralités
Définition : La TVA est un impôt sur la dépense, c’est –à-dire qu’elle doit être payée à
l’Etat par tout individu qui dépense. Mais ne pouvant pas se trouver partout et à tout
moment pour collecter la TVA auprès des individus, l’Etat confie cette tâche aux
entreprises. Les entreprises qui sont chargées de cette tâche sont appelées
entreprises assujetties à la TVA.
Le taux de la TVA :
En République du Niger, le taux de la TVA est de 19% pour toutes les opérations.
La Pratique De La TVA
La pratique de la TVA est basée sur le mécanisme de déduction. Ainsi, pour déterminer la TVA que
l’entreprise doit à l’Etat, trois étapes sont nécessaires.
- Calcul de la TVA récupérable : Lorsque l’entreprise achète des biens et des services, elle
paie à ses fournisseurs 19% de TVA sur les montants des achats. La somme des TVA payées
sur les achats est appelées TVA récupérable.
- Calcul de la TVA Facture : Lorsque l’entreprise vend des biens et des services à ses clients,
elle collecte auprès de ces derniers 19% de TVA sur les montants des ventes. Le total des
TVA collectées sur les ventes est appelé TVA facture.
- Calcul de la TVA due ou du crédit de TVA : A la fin de chaque mois, l’entreprise doit procéder
à la déclaration de la TVA sur une fiche conçue à cet effet pour déterminer soit la TVA due à
l’Etat, soit le crédit de la TVA.
La TVA due à l’Etat : On parle de TVA due lorsque la TVA facture au cours du mois est
supérieure à la TVA récupérable au cours du même mois. Ainsi, la TVA due que
l’entreprise doit verser au plus tard le 15 du mois suivant est obtenue par la formule
suivante :
TVA due = TVA facture – TVA récupérable
Le crédit de TVA : on parle de crédit de TVA lorsque la TVA récupérable au cours du mois
est supérieure à la TVA facturée. Le crédit de TVA est obtenu par la formule :
Exemple : au cours du mois de Mars 2000, l’entreprise ABC a réalisé les opérations suivantes :
Vente de marchandises : 4.000.000F
Vente de services : 500.000F
Achat de marchandises : 1.800.000F
Achat de services : 2.000.000F
Calculer la TVA due au titre du mois de mars 2000.
- Comptabilisation :
Réglemente de la TVA
4441 TVA due
5… Compte trésorerie
Application :
Ou vous communiqué les informations suivantes relative à la TVA :
- Pour la période N-1 :
TVA Facturée 1 200 000
TVA récupérable 1 500 000
- Pour la période N :
Chiffre d’affaire Total 30 000 000
Achat de la période 10 000 000
Exemple :
Les avances et les acomptes sont des sommes d’argent versée par le client au fournisseur
pour régler les commandes futures ou pour régler les achats de marchandise dont ils n’ont
pas encore reçu la livraison. Lorsqu’un client verse au fournisseur l’avance ou l’acompte, on
passe les écritures suivantes :
Chez le client :
4091 Fournisseur, avance et acomptes versé
5… Compte trésorerie
Svt règlement
Chez le fournisseur
5….. Compte de trésorerie
Les achats de marchandises (entrée) sont enregistrés, au prix d’achat HT, majoré des droits
de douane dans le compte «601 Achat De Marchandise».
Les frais accessoires d’achat (transport, transit, assurances, commissions et courtage) sont
portés dans des compte de charges par nature, exception fait du cas où ils sont imputable à
une seule catégorie de marchandise.
Les ventes de marchandise (sortie), sont inscrites aux prix de vente dans le compte
«701 vente de marchandises»
Les entrées et les sorties de marchandises sont constatées s au coût d’achat dans les
comptes «31 stock de marchandise» dont le solde exprime en permanence l’existant en
stock et le comptes de variation de stock «6031 variation des stocks de marchandises».
Comptabilisation en IP :
31 Stock de marchandises
31 Stock de marchandises
2) Inventaire intermittent :
Elle est plus simple et moins coûteuse que la méthode de l’inventaire permanente. Elle procède en
fin de période du recensement physique des quantités en stock et de leur évaluation. C’est la
méthode privilégié par le SYSCOA en comptabilité Générale.
En inventaire intermittent :
Les achats de marchandise (entrée) sont porté, au prix d’achat HT majoré des droits de
douane, au débit du compte «601 achat de marchandise» ; s’ils ne concernent pas une seul
catégorie de marchandise achetés, les frais accessoires d’achat sont imputés au débit des
comptes de charges par nature concernés.
Les ventes de marchandise (sorties) sont inscrites, au prix de vente ; au crédit du compte
«701 vente de marchandise»
Les comptes «31 stock de marchandise» et «6031 variations des stocks» ne sont pas
mouvementes en cours d’année mais font l’objet de reconstitution en fin d’exercice après
inventaire extracomptable.
Comptabilisation en II
En inventaire Intermittent, les entrées et les sorties en stocks ne sont pas constatées lors de
l’enregistrement des opérations d’achat.
La facture d’avoir est un écrit par le quel le fournisseur reconnait devoir une certaine somme à son
client du fait d’un retour de marchandise, de l’octroi d’une réduction ou du remboursement de frais.
Exemple :
17/10 : Facture avoir portant retour de marchandise brut 200.000 (sur facture 15/10
A- Le matériel d’emballage :
Le matériel d’emballage est une Immobilisation qui demeure dans l’entreprise et qui est destiné
au logement et au conditionnement des marchandises, des produits, des matières etc. … Il
s’amortir comme les Immobilisations en fin d’année.
A- Achat d’emballage :
1-Achat De Matériel D’emballage :
Ce coût sera porté au débit du compte «243 matériel d’emballage récupérable et identifiable».
- Chez le client
- Chez le Fournisseur
Exemple. : Achat contre chèque bancaire d’emballage non récupérable, brut HT 230.000,
escompte 2%, TVA 19%.
B- La consignation d’emballages :
Les produits vendus sont transportés dans des emballages qui demeurent la propriété exclusive du
propriétaire consignataire. Le client consignataire doit alors restituer dans un bref délai et dans leur
état. Le prix de consignation (PC) est généralement supérieur au prix d’achat afin d’inciter le client à
les restituer. Les emballages consignés s’ajoutent sur la facture de droit pour leur prix de
consignation.
NB 1: selon le SYSCOA, les emballages consignés ne sont pas soumis à la TVA, mais si la
consignation se dénoue en vente alors est due la TVA sur cette vente ; la TVA est également due sur
la différence entre le prix de consignation et le prix de reprise de l’emballage lorsque celui-ci est fixé
en dessous du prix de consignation.
NB : 2 – la consignation se fait toujours à crédit. Elle constitue une créance conditionnelle pour le
fournisseur et une dette conditionnelle pour le client.
411 Client
- Chez le client
401 Fournisseur
- Chez le Fournisseurs
Exemple. : Vente de marchandises 800.000 HT, consignation de 300 emballages à 500F l’un ; TVA
19%.
- Chez le Fournisseur :
411 client
- Chez le client
401 Fournisseur
- Chez le Fournisseur
- chez le client :
Exemple. : considérons l’exemple précédent et constatons la reprise des 300 emballages au prix de
consignation de 500F l’un.
Dans ce cas le fournisseur consignataire réalise un profit (bonis) qui est égal à la différence entre
le montant de la consignation et celui de la reprise. Ces bonis sont un produit d’exploitation qui est
enregistré au crédit du compte «7074 bonis sur reprise et cessions d’emballage».
Réciproquement le client réalise une perte (Malis) qui est enregistré au débit du compte «6224
Malis sur emballages»
NB : Les bonis ou malis sur reprise d’emballage sont considérés TVA inclus. Il convient alors
de déterminer la valeur de la TVA correspondante.
- Chez le Fournisseur :
- Chez le client
401 Fournisseur PR
6224 Malis sur emballage pc-pr
4454 tva récupérable sur service 1,19
4094 Fournisseur créance pour emballage et matériel Malis x 19%
consigné pc
NB : en inventaire permanent :
- Chez le Fournisseur
La non restitution des emballages par le client peut être justifié soit par une destruction des
emballages chez le client ce qui constitue une perte pour ce dernier enregistré au débit du compte
6242 Malis sur emballage ; soit par le désir de conservation par le client. Il s’agit donc d’un achat
d’emballage enregistré au débit du compte «6082 achat d’emballage non identifié».
- Chez le Fournisseur
Cas 1 : (pv=pc)
Cas 2 : pv >pc
- Chez le client
Cas 1 : pv = pc
Cas 2 : PA >pc
Contrairement aux consignations qui engendrent des dettes provisoires, les locations entrainent les
dettes définitives même âpres restitution. Le prix de location est généralement inferieur au coût
d’achat de l’emballage. Toute fois en absence de précision de ce prix dans le sujet, il faut utiliser le
prix de consignation.
- Chez le client :
- Chez le fournisseur :
- Chez le client :
Cas concret :
Les opérations suivantes ont été réalisé au cour du mois de septembre 2012 par l’entreprise
"YOORO NIGER".
- 5/09/2012, l’entreprise "YAGANE " facture N° 0028 pour achat de matériel d’emballage brut
illisible, remise 5% et 10%, net commerciale 8.550.000, TVA 19%, frais de port à la charge du
fournisseur payé en espèce à la livraison 500.000 HT, frais d’installation HT 450.000, avance
sur commande versé 3 jour plus tôt 3.000.000.
- Le 15/09/2012, achat de 1 000 emballage récupérable brut illisible remise 10% soit 500.000,
rabais 5%, TVA 19%, port HT 225.000.
- Le 18/09/2012 consignation de 300 emballage parmi ceux acheté le 15/09/2012, prix de
consignation unitaire = 1,25 x coût d’achat unitaire.
- Le 20/09/2012 restituer des 50 emballages parmi ceux consignés le 18/09/2012.
- Le 22/09/2012 location de 20 emballages achetés le 15, prix de location unitaire 100 HT.
TAF : sachant que le taux de la TVA est de 19% et que l’entreprise utilise l’inventaire
permanent, passer touts les écritures nécessaires.
Les opérations de prêt d’emballage ne sont enregistrées. Toute fois en inventaire permanent (IP) ,
on constate la sortie de ces emballages ; lorsque les emballages sont conservé on parle de vente
directe d’emballage.
NB : en IP on aura :
- Chez le client :
Au terme du délai de prêt convenu, la non restitution des emballages entraine la constatation d’une
cession pour le fournisseur (préteur) et d’une acquisition pour le client (emprunteur) ; les écritures
comptables sont analogues à celle de la non restitution d’emballage consignés à la différence que les
comptes 411 et 401 remplacent les comptes 4194 et 4094.
- Chez le Fournisseur :
411 Client
Bonis sur cession et reprise
7074 d’emballage
443 Etat, TVA facture
- Chez le client :
- Chez le fournisseur
Aucune écriture
- Chez le client :
Compte tenu des multiples destinateurs des emballages commerciaux (consignation, prêts,
locations ventes) et des différentes mouvements qui en découlent, une fiche de stock permet de
suivre l’évolution des quantités et d’effectuer des contrôles et se présent comme suit :
Stock global 2 500 unités ; stock en consignation 850 unités ; stock prêtés 50 unité ; stock en
location 40 unités :
a) En espèce :
- Pour éviter les risques de détournement interne, lorsque le chèque entre dans l’entreprise,
débité le «513 chèque à encaisser ».
- Pour limiter les risques de détournement externe et faciliter le contrôle des transmissions des
chèques par l’entreprise débité le «514 chèque à l’encaissement et crédité le «513 banque
».
- A la réception de l’avis, débiter le «521 banque » et créditer le 514 chèque à
l’encaissement.
Ce règlement respect le même principe de celui du chèque ; ainsi lors de l’encaissement du crédit,
débiter le «515 carte de crédit à encaisser » et crédité un compte de tiers 4 … ou 70 … vente.
521 banque
6315 Commission sur carte de crédit
515 Carte de crédit à encaisser
- le débiteur qui signe l’ordre de virement traité l’opération comme s’il signait un chèque.
- le créancier quant à lui s’enregistre le virement qu’à la réception de l’avis de crédit de la banque.
le 10-01-N, nous recevons de notre client BAKO un cheque No 00035, montant 300 000
trois jours plus tard, nous remettons ce cheque à l’encaissement à la BOA
le 15-01-N, nous recevons l’avis de crédit de la banque, frais bancaire 5%
le 20-01-N, virement à notre ordre de 100 000 de la part du client LAOULI
le 22-01-N, vente de marchandise en espèce montant 200 000
le 24-01-N, paiement en espèce de notre facture NIGELEC montant 80 000
le 25-01-N, vente par carte bancaire montant 50 000 et nous recevons trois jours plus tard
l’avis de crédit de la BOA
Un effet de commerce est un titre qui matérialise une créance. Il constate l’engament du débiteur à
payer une somme déterminer à son créancier
, à une date donnée. C’est en réalité un titre de créance facilement négociable et transmissible par
voie d’endossement. On distingue :
- La lettre de change
- Le billet à ordre
- Le warrant.
A) La lettre de change :
La lettre de change ou traite est un écrit par lequel une personne appelée tireur (créancier) donne
l’ordre à une personne appelé tiré (débiteur) de payer une certaine somme à une date fixée appelé
échéance, à un bénéficiaire (porteur ou preneur).
NB : la lettre de change est rédigée par le Fournisseur
B) Le billet à ordre :
Le billet à ordre est un écrit par lequel une personne appelée souscripteur
(Débiteur) reconnait devoir à un bénéficiaire (créancier), une somme déterminée à une date fixée.
C) Le Warrant :
Le warrant est un titre qui constate une créance garantie par un dépôt de marchandise dans des
magasins généraux. C’est un billet à ordre garantie.
NB : Du point de vue du paiement, l’effet est un effet à recevoir pour le commerçant qui doit encaisser
le montant et en effet à payer pour celui qui doit le régler.
- Chez le fournisseur
- Chez le client
401 Fournisseur,
402 Fournisseur, effet à payer
Lors de la création
- Chez le client :
- nChez le fournisseur
L’entreprise "GMGM " reçoit le 05/09/2013 la facture suivante de son fournisseur "CHRONO-
SERVICE " Montant brut 10.000.000 ; Remise 10% ; Ristourne 5% ; TVA 19% ; port illisible ; TVA sur
port 190.000 ; emballages consignés 300.000, avance 1.000.000.
La société "CHRONO-SERVICE " sise au quartier DAR ES SALAM a fais l’acquisition d’un
matériel roulant aux conditions suivantes :
Brut 20.000.000 ; Remise 10% ; port 100.000 à la charge du fournisseur payé à destination par nous
même le jour même ; frais de manutention 200.000 HT, frais de douane 2.000.000 ; frais de transit
400.000 HT.
Nous souscrivons 5 jours plus tard le billet à ordre B10 à l’ordre de notre fournisseur.
er
TAF : Sachant que l’acquisition est faite le 1 /10/04 et que l’Immobilisation a été cédée 2 ans plus
tard à 16.000.000 HT :
NB : la cession est immédiatement suivre par une traite acceptée 2 jours plus tard.
- Chez le fournisseur :
571 Caisse
- Chez le client :
402 Fournisseur, EAP
571 Caisse
Dans ce cas le tireur parle de remise à l’encaissement et le client le paiement d’effet domicilier.
Domicilier un effet c’est de designer la banque dans laquelle l’effet sera payé à l’échéance. Dans
la pratique le client et le fournisseur mandate leur banque pour le paiement de l’effet. Pour ce
- Chez le tiré :
-
Envois à l’encaissement par le tireur (pas d’écriture)
Le 05/10 l’envoie de "DAN BOSK " à son client SOUMANA la facture N° FC 20037 comportant les
informations suivantes :
Le 31/10 l’avis de crédit reçu par "DAN BOSK" mensurant un net de 5.494.230 avec des
commissions de 10% par contre l’avis de débit reçu par SOUMANA mensurant 5% des frais.
401 Fournisseur
411 client
Cas concret :
L’escompte est calculé pour la période qui sépare la date d’escompte de la date d’échéance.
Soit e: l’escompte
Vn : la valeur nominale de l’effet
t : le taux d’escompte
n : la durée s’écoulant entre la date de négociation et de l’échéance.
- Escompte 12%
- Commission 10%
- Net 17.550.000
TAF : Passez les écritures nécessaires dans les deux comptabilités sachant qu’il y a lieu une bonne
fin des opérations.
Pour diverses raisons, le tiré (client) peut ne pas être en mesure d’honorer son
engagement de payer à l’échéance l’effet. Il peut demander au bénéficiaire (Fournisseur) d’accorder
un délai supplémentaire par un nouvel effet en remplacement du premier ; c'est-à-dire une prorogation
d’échéance.
Le créancier peut :
- Soit modifier la date d’échéance sur le document et en approuvant par une signature la
mention nouvelle
- Soit annuler l’effet et en créer un autre à échéance plus lointaine d’un montant généralement
supérieur (nominal + frais récupérées + intérêt de retard + TVA sur intérêt).
411 Client, Vn
401 Fournisseur Vn
401 Fournisseur Vn
67 Frais financiers frais
402 Fournisseur, EAP Vn nouvelle
Cas concret :
Le 10 octobre 2013, le client "MAD MAX" demande à son fournisseur "BIG MAX " l’annulation de
l’effet T 132 de valeur nominal 1.000.000F et accepte de supporter des intérêts de 50.000 et de timbre
fiscale de 5.000F.
Lorsque l’effet a été remis à l’encaissement, endossé ou escompte ; le bénéficiaire peut parfois le
récupéré pour renouvellement à la demande du débiteur
(Client) ; cette récupération entraîne des frais qui supporte la TVA.
- Chez le Fournisseur
411 Client Vn
- Chez le client
401 Fournisseur Vn
- Chez le FRS
- Chez le client
- Chez le Fournisseur
- Chez le client
Le 20/10/2013, Mr Boureima réclame l’effet à échéance du 31/10 tiré sur Bazoum qu’il a remis à
l’encaissement ; la valeur minimale est de 800.000 ; frais de retrait 10.000 ; TVA 19%.
Le 25/10/2013 Mr Bazoum accepte une nouvelle traite tirée par Mr Boureima à échéance du 31/12
compte tenu des frais de retrait et d’intérêt calculé au taux de 1% par mois de retard.
L’avance de fonds :
- Chez le Fournisseur :
411 Client
521 Banque
- Chez le client
521 banque
401 Fournisseur
- Chez le fournisseur
- Chez le client
521 Banque
- Chez le fournisseur
411 clients
771 intérêt de prêt
707 Produits
63 Service extérieur B
67 Frais financiers
402 Fournisseur, EAP
- Chez le fournisseur
411 Client
- Chez le client
401 Fournisseur
Cas concret ( o) 62
Le 15/01/2014 le client BABA avise son fournisseur de son incapacité à honorer la traite T. 16 au
17/03. Celle-ci étant déjà négociée, le fournisseur lui avance 1.000.000 et tire sur lui une autre traite
au 25/05 majorée d’intérêt de retard de 45.000, et d’un timbre fiscal de 5000.
Annulation de l’effet :
- Chez le Fournisseur :
411 Client
521 banque
- Chez le client :
401 Fournisseur
- Chez le Fournisseur
521 Banque
- Chez le client
Pas d’écriture
- Chez le Fournisseur
411 Client
- Chez le client
63 Service extérieur B
401 Fournisseur
- Chez le Fournisseur
411 Client
Cas de renouvellement :
412 Client, EAR ( Vn de l’effet + les frais) Vn + frais
411 client
- Chez le client
521 banque
Cas de renouvellement
412 Client, EAR
411 client
Cas concret :
Le 05 mars 2013 Abba remet à l’encaissement à la BINCI, un effet de 1.000.000 tiré sur SANI.
Le 12 mars, l’effet revient impayé ; frais de protêt 25.000F
Le 20 mars, Abba reçoit un chèque de SANI pour solde.
Cas concret :
Le 10/05/N ; KAKABANDI remet à l’escompte à la BSIC un effet de 500.000 tiré sur SANDA un
mois plus tôt (échéance de l’effet 30/10/N)
Le 10/11/N, la banque avise KAKADANDI du non paiement de l’effet et des frais de protêt de
25.000F.
I°) Définition :
A°) Le personnel :
Le personnel est l’ensemble des travailleurs liés à l’entreprise par un contrat de travail et qui
apportent leur travail en échange d’une rémunération convenue appeler Salaire.
L’exploitation individuelle ne fait pas partir du personnel de son entreprise. Il en est de même des
collaborateurs extérieur tel que : l’expert comptable, l’ingénieur –conseil qui sont rémunérés non par
des salaires mais des horaires comptabilisés au début du compte 63 service extérieur B.
Ils constituent l’ensemble des rémunérations due versés aux personnels, des charges patronales
etc…
C°) Salaire :
Le salaire est désigné en droit comme étant la rémunération de toute personne liée à l’entreprise
par un contrat de travail.
C’est un document sur lequel on calcul la rémunération due à chaque membre du personnel.
Le salaire de base d’un travailleur est calculé à partir de la durée hebdomadaire du travail qui est
de 40 heures au Niger.
La durée du travail par an est : 40 heures x 52 = 2080 heures.
La durée mensuelle du travail est : 2080 = 173,33 = 173 heures 1
12 3
Il est obtenu en ajoutant au salaire de base les avantages en nature et en numéraire et les heures
supplémentaires.
Les avantages en nature dont bénéficies les salariés sont évalués sur la base forfaitaire suivante :
- Logement : 20.000 par pièce et par mois, toute fois ce montant ne peut accéder le 1 de la
rémunération brut principale.
3
- Ameublement : 1 de la valeur du logement déterminée dans les conditions
3
Ci-dessus.
- Electricité : 50.000 par mois
- Eau : 15.000 par mois
- Téléphone : 20.000 par mois
- Véhicule automobile : 20.000 par véhicule et par mois.
- Les Indemnités :
Ce sont des majorations de revenus versés aux travailleurs afin de leur permettre de mener
efficacement leurs activités. A titre d’exemple nous pouvons citer : les indemnités de logement,
indemnités de sujétion, indemnité de déplacement, indemnité de fonction, indemnité de caisse.
- Les primes :
Les primes sont des rémunérations dont bénéficient les travailleurs qui ne dépendent pas
directement de leurs activités mais de convention collectives ou d’accords. A titre d’exemple nous
avons : la prime d’ancienneté, la prime de fin d’année, la prime de productivité et la prime de travail de
nuit.
Exemple : si un ouvrier reçoit comme salaire de base 260.000 quel sera son taux horaire de travail
Mr Daouda est employé au sein d’une entreprise industrielle de la place. Il est rémunéré à un taux
horaire normal de 2.000F.
Le décompte de l’heure effectuée durant le mois de septembre 2013 se présente comme suit :
ère
- 1 semaine 52 heures dont 24 heures en Août
ème
- 2 semaine 44 heures
ème
- 3 semaine 55 heures dont 3 heures de jours pendant un jour férié et 2 h de nuit le
dimanche
ème
- 4 semaine 49 heures dont 1 heure de nuit et jour férié
ème
- 5 semaine 44 heures dont 8 heures en octobre.
Le salaire de base de Mr MAZOU est de 420.000 ; il a bénéficié pour le mois de Juillet les
avantages en nature et en numéraire suivants :
Logement à 3 pièces, électricité, eau et un véhicule ; d’une indemnité de 15% et d’une prime de
25.000F. En dehors des heures normales de travail, il a effectué 6 heures supplémentaire à 10% ; 4 h
supplémentaire à 35% et 2 heures supplémentaire à 100%.
Le salaire Net est égal à la différence entre le salaire brut et les retenus. On distingue les retenues
légales ou conventionnelles et les autres retenus.
Ce sont des prélèvements obligatoires sur les rémunérations brutes du personnel opérées par
l’employeur, qui les verse directement à la caisse nationale de sécurité sociale (CNSS). Il s’agit
principalement de la retenue pour la constitution de la retraite dont le taux applicable est de 5,25% sur
un montant plafonné de 500.000F pour les salariés locaux et dans la limite de 6% du montant de la
rémunération brute principale pour les expatriés qui cotisent à des caisse de retraite expatriés.
La loi de finance pour 1995 a profondément modifié le régime d’imposition des revenus perçus par
des personnes physiques en instituant une imposition unique appelé impôt unique sur les
traitements et salaire (I.U.T.S). Il est calculé par tranche de salaire en tenant compte de certains
abattements. Il est versé par l’employeur à la DGI dans les 15 premiers jours du mois suivant celui au
cours duquel la retenue a été pratiquée.
La matière imposable est constitué par les sommes suivantes : les traitements salaire, indemnité,
appointements, allocation, rentes viagères, pensions alimentaire, avantage en nature ou en espèce,
toutes les rémunérations qu’elles qu’en soient les formes et les dénominations perçus à l’occasion de
l’exercice d’une profession salariée par un bénéficiaire qui a la qualité de salarié.
Modalité d’imposition :
L’impôt est calculé sur la base d’un revenu net mensuel constitué de l’ensemble des revenus
imposable définis ci-avant. Sont déduits de ce revenu les retenus (abattement) suivants :
- 0 charge 0%
- 1 Charge 5%
- 2 charges 10%
- 3 charges 12%
- 4 charges 13%
- 5 charges 14%
- 6 charges 15%
- 7 charges 30%
er
Depuis le 1 Janvier 2010, l’impôt unique sur traitement salaire et revenu assimilés est calculé de
façon progressif par tranche mensuel comme suit :
Barème de calcul :
De 0 à 25.000F cfa 1%
De 25001 à 50.000F cfa 2%
De 50 0001 à 100.000F cfa 6%
De 100 001 à 150.000F cfa 13%
De 150.001 à 300.000F cfa 25%
De 300 001 à 400.000F cfa 30%
De 400 001 à 700.000F cfa 32%
De 700 001 à 1.000.000F cfa 34%
Au delà de 1.000.000 F cfa 35%
RBG= (salaire de base) + indemnités + prime + avantage en nature – retenus pour CNSS
RBGI= RBG – (Abattement de 17% s’il ya lieux) – (Abattement de 10%) pour charge professionnelle.
L’impôt est obtenu en décomposant le RNI par tranches imposable auxquelles sont appliqués les taux
correspondants.
Cas concret 3 :
Reprendre le cas concret N°2 puis calculer le salaire net (sn) de Mr MAZOU sachant qu’il a 6
enfants dont un marié, un autre 27 ans et deux conjoints ; et qu’il a reçut un acompte de 50.000F.
- Monsieur Alain : Ingénieur en BTP de Nationalité Française, salaire de base 800.000F, Prime
de risque 50.000F, Indemnité de déplacement 300.000F. A sa charge 2 enfants et un conjoint
non salarié.
- Mr Abdou : Chef technique de Nationalité Nigérienne, salaire de base 500.000F ; avantage en
nature (logement à 2 pièces, l’électricité ; eau et véhicule). a sa charge 10 enfants et 2
conjoints salariées.
- Mr Kanzo : Agent de maitrise de Nationalité Nigérienne, salaire de base y compris les
indemnités 430.000F ; a sa charge deux enfants mariés et un conjoint non salarié.
- Mr Zakou : Chauffeur de Nationalité Nigérienne, salaire de base 100.000F ; Prime et
indemnité 50.000F ; marié sans enfant. A sa charge juridiquement un enfant dont les parents
sont décédés.
a - A la CNSS :
- L’allocation familiale : elle représente 8,4% du salaire brut
- La cotisation pour accident de travail : elle représente 1,75% du salaire de base
- La cotisation de vieillesse : elle représente 6,25% du salaire de base.
b- A l’Etat
c – Au personnel :
d – Documents obligatoires :
Une copie de ce document doit être remise à chaque salarié à la fin du mois, il doit fournir le détail
de salaire Net.
Présentation
Non de la Société
SALAIRE DE BASE
Avantage en Logement
Nature Electricité
Véhicule
Nourritures
Heure supplémentaire
SALAIRE BRUT
Cotisation CNSS
IUTS
Opposition
Avance
SALAIRE NET
5… Compte de trésorerie
NB : En fin d’exercice les avantages en nature enregistré dans les charges feront l’objet de transfert.
A°) Définition :
B- Intérêt de l’amortissement :
- Sur le plan financier : les amortissements permettent à l’entreprise d’avoir une capacité
d’auto- financement
- Sur le plan économique : les amortissements permettent à l’entreprise de remplacer ou de
renouveler les immobilisations totalement amorties c'est-à-dire celles dont la valeur devient
nulle.
- Sur le plan fiscal : les amortissements entrainent une augmentation des charges, donc une
diminution du bénéfice fiscal et par conséquent, une diminution de l’impôt sur le bénéfice.
D- Terminologie :
Valeur d’estimation du moment qui s’apprécie en fonction du marché et de l’utilité d’un bien pour
l’entreprise.
Afin de calculer la dépréciation annuelle d’une immobilisation, il faut préalablement fixer sa durée
normale d’utilisation (ou sa durée de vie) dans des durées fiscalement admises au Niger.
1°) Définition :
NB : Les frais accessoires d’achat sont : frais de transport, d’installation, de montage, de douane,
d’assurance, de manutention, de transit etc …
Si n = 1 an
Si n < 12 mois
Cas concret :
En mode linéaire, on commence par amortir l’immobilisation à partir de la date de mise en service.
C’est la somme des annuités calculées sur une immobilisation à une date donnée. En d’autre
terme c’est la somme des amortissements pratiqués sur une immobilisation à une date déterminée.
C’est la différence entre la valeur d’origine (vo) et la somme des amortissements (VNC)
VNC = VO – A
C’est un tableau dans lequel on détermine pour toutes les immobilisations amortissables et pour
chaque exercice comptable, les annuités, le cumul des amortissements et les VNC. En d’autre terme
c’est un tableau qui planifie la dépréciation du bien sur sa durée de vie et se présente comme suit :
Présentez le plan d’amortissement d’un matériel roulant acquis le 10-12-10 et mis en service le
01/01/11 et amortissable sur 4 ans. Vo = 10.000.000
Cas concret N° 3 :
Le 05 Mai 2010, l’entreprise ALPHA a fait l’acquisition d’un matériel de transport pour une valeur
TTC de 6.545.000.
Ce matériel est mis en service le 25 Mai 2010 et il nous ait demandé de calculer l’amortissement
de la première et la deuxième année sachant que la durée de vie probable du matériel dans
l’entreprise est de 5 ans. Présentez ensuite le plan d’amortissement.
A) Principe général :
Ce procédé d’amortissement ne peut être utilisé que dans le cas où les immobilisations :
Le choix de l’amortissement dégressif est facultatif, les entreprises peuvent, si elles le désirent
pratiquer l’amortissement constant. Cette dernière solution est rarement retenue puisque
l’amortissement dégressif est un procédé qui permet :
D’une part de mieux constater la dépréciation effective d’un bien (plus forte les premières années)
D’autre part de dégager des annuités plus élevés au début de la période d’utilisation, donc une
économie d’impôt proportionnelle.
Ce procédé procure donc un avantage fiscal et doit être considéré comme une mesure d’incitation
à l’investissement.
Soit :
ième
an = n annuité
ième
VNCn = n VNC
ième
∑ A= n ∑A
–
x100
ère
Lorsque la 1 annuité est au prorata
–
x100
ère
Avec an # de la 1 annuité
X = td n = rang
an = Vo.x.(1- x) n-1 100
ère
Lorsque la 1 annuité est au prorata :
ième
E – Calcul de la n cumul des amortissements :
F – Remarque générale :
1- Pour les dernières années d’amortissement la méthode de calcul de l’annuité change. il faut
veiller à ce que le montant de l’annuité calculé en système dégressif soit toujours supérieur au
montant de l’annuité calculée en amortissement constant pour le nombre d’année restant. Si
tel n’est pas le cas, la fin du plan d’amortissement se calcul en amortissement constant
2 –lorsque l’amortissement dégressif pour un exercice comptable déterminé devient inferieur à la VNC
divisé par le nombre d’année restant à appliquer, ou prend pour les annuités, la VNC divisé par le
nombre d’année.
En d’autres termes, lorsque le taux dégressif devient inferieur au taux constant en fonction du
nombre d’année restant à courir, on peut opter pour l’amortissement constant pour ces années.
La difficulté consiste à déterminer l’année à la quelle on peut opter pour l’amortissement linéaire.
Lorsque la durée d’utilisation probable est très importante, on peut utiliser la méthode suivante :
Soit :
r : le coefficient dégressif
(r ≥ 1,5 ; n > d)
d = n (r – 1)
r
Cas concret N° 1 :
Un matériel roulant acquit le 15/01/ à un coût d’achat de 6.000.000 et est amortis sur 4 ans en
dégressif.
Cas concret N° 2 :
Une machine est achetée le 12 Octobre de l’année N et mise en service le 28 Décembre à une
valeur d’entrée de 2.500.000 et amortissable en mode dégressif sur 5 ans.
Pour être admis à l’amortissement accéléré, le bien doit remplir une double condition :
Cas concret N° 1 :
Dressez le plan d’amortissement d’un matériel acquis pour 12.600.000F, mis en service le 12/06/N
et dont la durée d’utilisation prévue est de 5 ans.
Dressez le plan d’amortissement d’un matériel acquit à 42.000.000F le 01/03/N et dont la durée
prévu est de 5 ans avec une valeur résiduelle prévisionnelle de 6.000.000.
IV Comptabilisation :
A- L’amortissement direct :
B – L’amortissement indirect :
Cette méthode s’applique à toutes les autres immobilisations amortissables. Elle consiste donc à
enregistrer la dotation au crédit d’un compte d’amortissement 28…
Il peut arriver que, pour une immobilisation déterminée, l’administration fiscale impose un procédé
d’amortissement donné (en règle générale l’amortissement dégressif ou accéléré). Cet amortissement
s’appel : l’amortissement fiscal autorisé. Ce pendant l’entreprise peut faire dérogation à cette
imposition et amortir l’immobilisation selon la méthode de l’amortissement linéaire. C’est
l’amortissement économique justifié. A la fin de chaque exercice, il convient d’évaluer
l’amortissement, l’amortissement subit par l’immobilisation par chaque procédé d’amortissement.
B- Analyse comptable :
AF l’amortissement fiscal
Si AF > AE, la différence (AF – AE) positive constitue une dotation de l’amortissement
dérogatoire. Dans ce cas on passe l’écriture suivante :
681
28
151
861
En se référant au cas concret précédent, dressez dans un tableau les écarts dérogatoires et
passez les écritures nécessaires.
Une machine outil de 4.500.000 mise en service en début de Janvier N-4 est amortie normalement
au taux linéaire de 20% ; cependant l’entreprise est autorisée à pratiquer sur cette machine un
amortissement dégressif de 37,5%.
TAF :
Passez les écritures nécessaires aux 31/12/N-4 ; 31/12/N-3 ; 31/12/N-2 ; 31/12/N-1 et 31/12/N.
Il peut arriver qu’une immobilisation qui n’est pas totalement amortie soit sortie de l’entreprise
parce qu’elle a été cédée, échangée ou mise au rebut.
C’est le cumul de n’’ période pendant laquelle l’immobilisation est entrée dans le patrimoine c’est-
à-dire la date de mise en service jusqu’à la date de sortie.
Il s’agit principalement de la mise en rebut des immobilisations sinistrées non assurées ou des cas
de perte ou de vol d’immobilisation.
L’Analyse comptable se fait suivant les (3) trois phases ci-après appelé :
28… Amortissement de
3 – Sortie de l’immobilisation :
81 VNC de cession
2… Compte d’immobilisation
Cas concret :
TAF : Passez les écritures relatives à la sortie de cette immobilisation sachant qu’elle n’est pas
assurée.
La cession d’une immobilisation est la vente de cette immobilisation. Lors, de la cession on passe
les écritures des phases commune à toute les sorties au qu’elle on ajoute l’écriture de la constations
du prix de cession.
485
Ou
521
Ou
57
82
443
Cas concret :
Supposons que l’immobilisation n’est pas détruite mais vendus à la date de sa destruction
précédemment annoncée aux prix de cession de 3.000.000.
Echanger une immobilisation contre une autre c’est remettre a un fournisseur d’investissement une
ancienne immobilisation (immobilisation sortie) contre une immobilisation nouveau (immobilisation
entrée). On passe les écritures suivantes :
- Echange au comptant
VR > Vo
D 2… Actif Immobilisé
5… Trésorerie
VR < Vo
D 2… Actif Immobilisé
C 5… Trésorerie
Vo = VR
D 2… Actif Immobilisé
Cas concret :
En supposant que l’immobilisation précèdent est échangée contre un photocopieur numérique neuf
d’une valeur de 12.000.000 avec une soulte de 2.000.000.
Les immobilisations non amortissables peuvent subir des moins-values réversibles qu’il convient de
provisionner en fin d’exercice. Ces provisions pour dépréciation concernent généralement les
éléments immobilisés suivants :
Fonds commerciales
Droits au bail
Terrains
Prêts à long terme
Titre de participations
- Analyse comptable
Cas concret :
Dans la balance avant inventaire au 31 /12/2013 de l’entreprise YARO on tire les informations
suivantes :
2-L’ajustement de la provision
Une provision constituée à la fin d’un exercice comptable peut quelques fois être réajustée à
la fin de l’exercice suivant, compte tenu de son caractère réversible :
La provision antérieure peut être insuffisante.
L’augmentation des provisions s’enregistre de la même manière qu’une
constitution de provision.
La provision antérieure peut être excessive.
On effectue une reprise de provision égale à la différence entre la provision
antérieure excessive et la provision actuellement nécessaire en mouvementant
les comptes suivants :
Cas concert :
À la fin de chaque exercice, on procède à l’inventaire des stocks puis à leur évaluation. Les stocks
sont évalués lors des écritures d’inventaire à leur valeur d’origine c'est-à-dire :
Il arrive fréquemment que la valeur réelle à la date de l’inventaire soit inferieur à leur coût d’achat ou
de production. Il est alors nécessaire de constituer une provision pour déprécation.
Lors de l’écriture d’inventaire d’ajustement des stocks, il convient de procéder en deux étapes :
31
32 SF
33
36
6031
6032
6033 SF
736
CAS CONCRET
Données d’inventaire
Le stock de matières premières est de 1600 000 et un lot de matière dont la valeur est de 400 000
risques d’être déprécié de moitié :
La dépréciation correspond à la partie des créances que l’on risque de ne pas recouvrer lorsqu’un
client a des difficultés de règlement. Les pro visions sont dans ce cas calculées sur les créances hors
TVA. Si une créance est impayée, l’entreprise a le droit de récupérer auprès de l’administration
fiscale, la TVA qui avait été collectée.
1- Constitution de la provision :
Ecriture de reclassement ou l’isolement de la créance douteuse :
Le client TAMBARI nous doit 1 190 000 TTC. A l’inventaire du 31/12/2013 nous estimons à 20% la
perte probable sur TAMBARI compte tenu de sa situation financière.
2. Ajustement de la dépréciation :
A chaque clôture d’exercice on procède à une nouvelle évaluation des éléments du patrimoine. Tout
changement dans cette évaluation entraîne un ajustement de la provision. Trois situations sont alors
possible :
La perte probable à la fin de l’exercice n+1 est supérieure à celle constatée à la fin de
l’exercice n : il faut alors augmenter la provision.
La perte probable à la fin de l’exercice n+1 est inferieur à celle constatée à la fin de l’exercice
n : il est nécessaire de diminuer la provision.
La perte est devenue certaine à la fin de l’exercice n+1. La provision constatée à la clôture de
l’exercice n est devenue sans objet : il faut annuler la provision.
o Augmentation de la provision
C’est le cas lorsque la perte probable est devenue certaine. La provision doit être annulée et la totalité
de la créance doit être virée au compte « 651 perte sur créance client ».
Constatation de la perte :
Reprise de provision :
TAF : sachant que les écritures de règlement n’ont pas été enregistrées, passer au 31/12/2013 toutes
les écritures de régularisation nécessaire.
La dépréciation peut concerner les titres de placement, les valeurs liquides des avoirs en banque et
autres éléments financiers.
Pour les titres de placement, la constitution des charges provisionnées pour dépréciation s’appuie sur
l ’évaluation des cours à la clôture de l’exercice basée sur la valeur de la transaction en bourse, s’il
s’agit des titres côtés, ou sur la valeur de négociation potentielle s’il s’agit de titres non côtés.
1- Constitution de la provision
2- Ajustement de la dépréciation
- Lorsque la provision antérieure est insuffisante : l’augmentation des provisions
s’enregistre comme la constitution de provision.
- Lorsque la provision antérieure est excessive ou sans objet : on procède à la
diminution ou à l’annulation de la dépréciation par sa reprise partielle ou totale.
Cas concret
Ces provisions correspondent à des charges prévisible qui ; étant donné leur nature et les
importances auraient des difficultés à être supportés par le seul exercice au cours du quel elles seront
engagées. Le plus souvent il s’agit de provisions constituées en prévision de grosses réparation.
On distingue :
Cas concret :
Le 31/12/13 avant inventaire l’entreprise ‘’BEBETO’’ nous informe qu’un salarié licencié a
porté plainte et réclame une indemnité de 1 000 000F.
TAF : passez au 31/12/13 l’écriture de régularisation.
2) Ajustement de la provision :
- Lorsque le risque ou la charge a augmenté : on enregistre un complément de
provision comme une création de provision.
- Lorsque le risque ou la charge a diminuée : on procède à la diminution ou à
l’annulation de la provision par sa reprise partielle ou totale.
Au 31/12/N et au 31/12/N+1, on distingue des renseignements suivants relatifs aux provisions pour
risque et charges d’une entreprise crée courant N.
Eléments N N+1
1) Provision pour litiges 850 000 975 000
2) Provision pour rappel d’impôts 200 000 150 000
3) Provision pour service après vente 0
4) Provision pour hausse des prix 300 000 300 000
B- Risque provisionnées :
On distingue :
Pour la trésorerie
2) Ajustement de la provision :
Pour les tiers
Pour la trésorerie :
Au 31/12/13 on lit dans la balance avant inventaire de l’entreprise « OMEGA » les soldes suivants :
Donnés d’inventaire :
1) Les provisions pour litiges concernant un salarié. Nous pensons que le risque doit diminuer de
20%.
2) Nous avons réalisé en 2013 ; 110 000 HT de réparation au titre des garanties donnés aux
clients.
3) Le montant des amendes fiscales est estimé à 45 000
TAF : passez au 31/12/13 les écritures de régularisation sachant qu’aucune écriture n’avait
été passée.
I. Généralité
Tout comme pour les provisions pour risque et charges, un décalage dans le temps peut avoir lieu
entre le moment ou l’entreprise réalise une opération entrainant une charge ou un produit et le
moment ou la pièce comptable est enregistrée. Un ajustement des comptes de gestion permet de
rectifier ce décalage. A ce titre plusieurs cas se distinguent :
Ce sont des charges déjà enregistrées suite à des factures mais qui ne concernent pas l’exercice en
cours. Il convient de les retrancher des charges de l’exercice. Ces charges seront contre-passées au
début de l’exercice suivant ou à la fin.
Analyse comptable :
31/12/N
01/01/N+1
Cas concret :
Au 31/12/12 avant l’inventaire de l’entreprise BTS, on vous communique les informations suivantes :
Il s’agit de produits enregistrés au cours d’un exercice mais qui sont relatifs (partiellement ou
totalement) à l’exercice suivant. Il faut donc reporter une partie du produit sur l’exercice futur.
Analyse comptable :
31/12/N
Nb : les charges et les produits constatés d’avance sont des éléments enregistrés mais ne concerne
pas l’exercice.
Cas concret :
L’entreprise ‘’BTS’’ vous communique les informations suivantes au 31/12/12 avant inventaire.
er
1) Nous avons perçus le 1 octobre la rémunération semestrielle payée d’avance d’un contrat de
maintenance passé avec l’entreprise LICENCE : montant 300 000
2) L’entreprise a accordé un prêt de 10 000 000 à un partenaire le 01/11/12 les intérêts annuel
de cet prêt payé par anticipation sont au taux de 6%.
3) L’entreprise a perçu par anticipation le 01/10/12 le loyer semestriel d’immeuble lui
appartenant : montant 300 000
Ce sont des charges ayant leur origine dans l’exercice comptable en cours et se rapportant à celui-ci,
mais qui ne sont pas encore enregistrées, faute de paiement ou de pièce comptable ; il faut procéder
à leur évaluation et à leur comptabilisation.
Régularisation au 31/12/N
60/61 /62/63 Compte de charges concerné
4455 TVA récupérable sur fracture non parvenue
408 Frs, factures non parvenues
Contre-passation au 01/01/N
NB : Régularisation au 31/12/N
Cas concret :
Régularisation au 31/12/N :
418 Clients, produits à recevoir
7…. Compte de produits concernés
4435 TVA sur factures à établir
Lorsqu’il s’agit d’une immobilisation
4858 Créance sur cession d’immobilisation facture à établir
754/82 Créance sur cession d’immobilisation
Contre-passation au 01/01/N+1 :
7…. Compte de produits concernés
4435 TVA sur facture à établir
418 Client, produit à recevoir
Enregistrement de la facture :
411 Client
7…. Compte de produits concernés
4435 Etat, TVA facturé à établir
Cas concret :
La « SITEXNI » a livré à un client le 28/12/N 600 000 HT de marchandises mais n’a pas établi
la facture au 31/12/N. celle-ci est envoyé le 06/01/N+1
Nb : les charges à payer et les produits à recevoir sont des éléments non enregistrés mais
concernant l’exercice.
VI. Les R R R à obtenir :
Il s’agit d’un cas de produit à recevoir. Le client doit bénéficier d’un R R R mais la facture
d’avoir correspondante n’a pas été réceptionnée à la fin de l’exercice.
Aspect comptable :
4098 Frs, R R R à obtenir
6019 R R R obtenus
4455 TVA sur factures non parvenues
Cas concert :
Il reste à obtenir des fournisseurs une ristourne de 300 000 HT.
Aspect comptable :
4098 Frs, R R R à obtenir
6019 R R R obtenus
4455 TVA sur factures non parvenues
Cas concert :
Une ristourne de 500 000f HT doit être accordée au client pour l’exercice qui s’achève.
TAF : passez les écritures nécessaires de régularisation au 31/12/N
CHAP 12 : LA REGULARISATION
Quatre écritures sont passées à l’inventaire : annulation du stock initiale et de la provision antérieur ou
existent et constatation du stock final et la provision nécessaire ou réelle.
A l’inventaire, le solde du compte caisse tenu par la comptabilité ne correspond pas toujours à la
liquidité réelle de la caisse. Il est donc nécessaire de procéder à la régularisation de ce compte.
Cas concret :
A l’inventaire au 31/12/N, le solde du compte caisse présente un solde débiteur de 120 000.
L’inventaire extra comptable révèle une somme réelle de 88500. Les investigations ont montré
la défaillance du caissier.
Passer l’écriture de régularisation nécessaire.
2- Cas d’excédents
57 …………
77/47/84
L’excédent peut être inscrit dans un compte d’attente en attendant de définir son origine.
Cas concret :
A l’inventaire au 31/12/N, le solde du compte caisse est égale 55 000. Le contrôle de caisse
montre une somme 63 000.
Passer l’écriture de régularisation nécessaire.
La régularisation des comptes banque nécessite l’établissement par l’entreprise d’un état de
rapprochement bancaire pour chacun des comptes ouverts dans les différents banques.
Le compte « banque » tenu par l’entreprise et le compte « Entreprise » tenu par la banque sont
deux comptes réciproques. Ils doivent présenter en fin de période en principe les mêmes soldes
de signe contraires. Mais dans la réalité ce n’est pas toujours le cas. Il existe des opérations
enregistrées par la banque et non enregistrées par l’entreprise ; des opérations enregistrées par
l’entreprise et non enregistrées par la banque. D’où la nécessité de la confrontation entre le relevé
bancaire et le compte banque de l’entreprise du livre journal de la société.
TOTAUX TOTAUX
ou
TOTAUX
NB : POUR PASSER LES ECRITURES AU JOURNAL ON TIENT COMPTE DE LA BANQUE CHEZ NOUS
Cas concret :
Le journal auxiliaire de banque tenu dans la comptabilité de la société 2GM présente à la fin de
l’exercice 2015 un solde débiteur de 982 452, tandis que le solde dégagé par le relevé bancaire est
créditeur de 1 651 030.Il ressort des travaux de pointage du journal auxiliaire avec le relevé bancaire,
les constats ci-après :
Le relevé de compte de l’entreprise GMGM à adresser par la banque se résume de la façon suivante
pour la même période
TRAVAIL A FAIRE :