Exercices

QUESTIONS/REPONSES

Questionnaire 1 : Qu’en pensez-vous ? (répondre par vrai ou

faux en argumentant la réponse) ;

1. l'inscription au registre du commerce est une condition pour

être commerçant ?
Vrai faux
2. Une personne qui n'est pas inscrite au registre du commerce
peut tout de même bénéficier de la procédure de
redressement et de liquidation des entreprises en difficulté, si
elle démontre qu'elle est commerçante.
Vrai faux
3.Un commerçant peut toujours utiliser sa comptabilité pour
faire preuve d'un acte juridique ?
Vrai faux
4.Le particulier qui effectue habituellement des opérations
boursières importantes est-il un commerçant ?
Vrai faux
5.L'agriculteur qui vend sa récolte accomplit-il un acte de
commerce ?
Vrai faux
6.Le médecin qui dirige une clinique, est-il un commerçant ?
Vrai faux
Questionnaire 2 : Qu’en pensez-vous ? (répondre par vrai ou
faux en argumentant la réponse) ;
1. M. Bennani exerce son activité commerciale dans son propre
appartement. Peut-on dire que l'appartement est son fonds
de commerce ?
 Vrai Faux
2. Un boucher vend son commerce très cher, grâce à son
importante clientèle ; mais peut-il obliger sa clientèle à venir
chez son successeur ?
 Vrai  Faux
3. Lors de la vente d’un FC, il reste un stock de marchandises
très important, l’acheteur, doit-il le rendre au vendeur ?
 Vrai  Faux
4. M. Alami a trouvé un procédé de fabrication d'un organisme
génétiquement modifié, à partir de l'utilisation d'un gène.
Peut-il le breveter ?
 Vrai  Faux
5. Mme Siham est très inquiète pour son FC, elle loue un local.
Le nouveau propriétaire lui a dit que le loyer doublera l'an
prochain. Est-ce possible ?
 Vrai  Faux
6.Mme Rafiq, couturière, locataire voudrait ouvrir une
boulangerie dans son local. A-t-elle besoin d’une autorisation
de son bailleur ?
 Vrai  Faux
 Réponses
Au questionnaire n°1:
Pr. ALAOUI Faiza
Séance du 08 avril 2020

1. FAUX
L’inscription au registre du commerce est une obligation pesant sur le 1
commerçant et non pas une condition pour l’acquisition de la qualité de
commerçant. En effet, les deux conditions requises pour bénéficier de la
qualité de commerçant sont les suivantes :
 accomplir des actes de commerce ;
 le faire à titre de profession habituelle.
L’inscription au registre de commerce ne fait qu'engendrer une
présomption de commercialité. Elle ne confère donc pas la qualité de
commerçant.
Article 58 du CC : « Toute personne physique ou morale immatriculée au registre du
commerce est présumée, sauf preuve contraire, avoir la qualité de commerçant avec
toutes les conséquences qui découlent de cette qualité ».

2. FAUX
Une personne qui n'est pas inscrite au registre de commerce est
présumée ne pas être commerçante. Elle ne peut se prévaloir de sa qualité
qu’après immatriculation au RC. Cependant, seuls les tiers pourront
apporter la preuve contraire ; (ils ne le feront, certainement pas, pour faire
échapper leur débiteur aux poursuites individuelles). Elle ne bénéficie donc,
pas de la procédure collective qui n’est prévue que pour les commerçants
dument inscrits au RC.
Article 59 du CC : « Les personnes physiques ou morales assujetties à
l'immatriculation au registre du commerce et qui ne se sont pas fait immatriculer ne
peuvent se prévaloir, jusqu'à immatriculation, à l'égard des tiers de leur qualité de
commerçant mais n'en sont pas moins soumises à toutes les obligations découlant de
cette qualité ».

3. FAUX
Il convient de faire une distinction :

 à l'égard d'un autre commerçant, la preuve est libre. Peut, donc, être
produite comme élément de preuve la comptabilité du commerçant.
Les documents comptables font d'ailleurs preuve entre commerçants.
  à l'égard d'un non-commerçant, ce sont les règles civiles qui
s'appliquent. Au-delà de 10 000 DH, il lui faudra fournir un écrit. La
production de sa comptabilité lui permet tout de même de déférer le
serment à son adversaire.

Article 19 du CC : « Le commerçant tient une comptabilité

conformément aux dispositions de la loi n° 9-88 relative aux
obligations comptables des commerçants promulguée par le dahir n°
1-92-138 du 30 joumada II 1413 (25 décembre 1992) . Si elle est
régulièrement tenue, cette comptabilité est admise par le juge pour 2
faire preuve entre commerçants à raison des faits de commerce ».
4. VRAI
Le commerçant accomplit des actes de commerce : achat de titres dans
l'intention de les revendre. Il les accomplit de manière habituelle et en
tire (on le suppose) des revenus. Il est commerçant. Telle était du moins
la conception de la jurisprudence qui tend aujourd'hui à considérer que la
qualité de commerçant ne doit résulter que de l'accomplissement d'actes de
commerce dans le cadre d'une profession supposant de consacrer d'une
façon principale et habituelle son activité à l'accomplissement d'une
certaine tâche dans le dessein d'en tirer un profit.
5. FAUX
La vente de la récolte n'est pas précédée d'un achat. Ce n'est donc pas
un acte de commerce.
6. FAUX
Si le médecin dirige la clinique, on est en présence d’une interdiction
assortie d’une incompatibilité, le médecin tombe sous le coup de la loi.
Cependant, si le médecin détient des actions dans la clinique qui est souvent
une SA, on considère, que la loi le lui permet.
Alors, dans les deux cas de figure, le médecin ne peut pas avoir la
qualité de commerçant.
Réponses au questionnaire 2:

1. Faux
Il ne faut pas confondre les murs (immeuble) et le fonds de commerce
(meuble incorporel), constitué d'un ensemble d'éléments permettant
l'exercice de l'activité commerciale. Cependant, un auto-entrepreneur peut
exercer son activité dans sa résidence principale :
Article 3 de la loi 114-13 : « L'auto-entrepreneur exerce son activité
dans un local à usage professionnel, commercial, industriel ou
artisanal, ou destiné à la prestation de service. En l'absence d'un local, 3
l'auto-entrepreneur peut, toutefois, domicilier son activité dans sa
résidence ou dans les locaux exploités en commun par plusieurs
entreprises à condition d'exercer ladite activité conformément aux
dispositions législatives et réglementaires en vigueur et la législation
environnementale ».
2. Faux
La clientèle est un élément important du fonds de commerce (et de sa
valorisation), mais elle n'est pas cessible. Le boucher ne peut pas, alors,
obliger sa clientèle à se facturer chez son successeur.
3. Faux
Les stocks et marchandises font partie du fonds de commerce : l'acheteur
du fonds en est donc devenu propriétaire et n’est pas tenu de rendre les
marchandises puisqu’elles font partie de la composition du FC.
Article 81 du CC : « Toute vente ou cession de fonds de commerce
ainsi que tout apport en société ou toute attribution de fonds de
commerce par partage ou licitation est constatée par acte en la forme
authentique ou sous seing privé. Le montant de la vente est déposé
auprès d'une instance dûment habilitée à conserver les dépôts. Cet
acte mentionne: 1) le nom du vendeur, la date et la nature de son acte
d'acquisition, le prix de cette acquisition en spécifiant distinctement
les prix des éléments incorporels, des marchandises et du matériel ;
… ».
4. Vrai
Un gêne n'est pas brevetable (c'est une découverte), mais l'utilisation qui
en est faite l'est (c'est une invention).
Article 90 du CC : « Les brevets d'invention, les marques de fabrique,
de commerce et de service, les dessins et modèles industriels compris
dans la vente d'un fonds de commerce demeurent, en ce qui concerne
leur mode de transmission, régis par la législation relative à la
protection de la propriété industrielle. Les droits de propriété
littéraire et artistique compris dans la vente d'un fonds de commerce
demeurent régis, en ce qui concerne leur mode de transmission, par la
législation relative à la protection de la propriété littéraire et
artistique ».
5. Faux
L’augmentation d'un loyer commercial ne peut excéder la variation de
l'indice trimestriel du coût, sauf démonstration de l'augmentation
importante de la valeur locative du local. En tout état de cause, le
doublement du loyer est extrêmement improbable.
Article 2 de la Loi n° 07-03 relative à la révision du montant du loyer des
locaux à usage d'habitation ou à usage professionnel, commercial, industriel
ou artisanal:
« Il ne peut être convenu d'augmenter le montant du loyer pendant
une période inférieure à trois ans courant à compter de la date de 4
conclusion du contrat de bail ou de la date de la dernière révision
judiciaire ou conventionnelle, ni de convenir d'une augmentation
supérieure aux taux fixés dans la présente loi ».
6. Vrai
Elle a besoin de l’autorisation de son bailleur, car il s’agit d’une
déspécialisation totale.
Article 22 du dahir n° 49-16 relative aux baux des immeubles ou
des locaux louées à usage commercial, industriel ou artisanal : « Le
locataire ne peut exercer dans le local une activité autre que
celle convenue au bail, sauf accord écrit du bailleur ».
Questionnaire à Choix Multiples.
Pr. ALAOUI Faiza
Le 08/04/2020

Répondre aux questions suivantes dans la grille. Il ne sera admis

qu’une seule réponse par QCM.

1
1-Peut être commerçant :
a) un mineur non émancipé.
b) un majeur sous tutelle.
c) un associé d’une SNC.
d) le salarié du commerçant.

2- Dans la SARL :
a) les associés sont tous commerçants.
b) les parts sociales sont librement cessibles.
c) la responsabilité des associés est limitée aux montants de leurs
apports.
d) elle peut être adoptée pour les activités de banque ou de crédit.

3- L’élément essentiel d’un fonds de commerce :

a) est la clientèle fidèle.
b) est le droit au bail.
c) est un bien meuble corporel.
d) est un immeuble.

4- Les principaux actes de commerce par la forme sont :

a) la location de meubles corporels.
b) les formes des sociétés commerciales.
c) le droit au bail.
d) les actes faits par un commerçant à l’occasion de son commerce.

5- Le fonds de commerce est :

a) une universalité mobilière.
b) titulaire de la personnalité morale.
c) composé d’immeubles.
d) non susceptible de location.
6- Le nom commercial :
a) est protéger par l’action en concurrence déloyale.
b) n’est pas une dénomination.
c) ne sert pas à individualiser le commerce.
d) c’est une image apposée sur l’immeuble.

7- L’immatriculation au RC :
a) est obligatoire pour tous les commerçants personnes physiques.
b) est obligatoire pour tous les artisans.
2
c) est obligatoire pour les syndicats.
d) est obligatoire pour toutes les associations.

8- Le nantissement d’un fonds de commerce :

a) porte sur les marchandises.
b) est un gage sans dépossession.
c) est un acte verbal.
d) ne peut pas être demandé en justice.

9- Dans le contrat de location-gérance :

a) le bailleur loue au gérant le fonds, ce dernier l’exploite en son nom et
pour son compte.
b) le fonds est exploité au nom du propriétaire.
c) le gérant ne donne rien en contrepartie au bailleur.
d) le contrat est pour une durée indéterminée.

10- Peuvent bénéficier du statut des baux commerciaux

a) les propriétaires d’un fonds mis en location gérance.
b) les commerçants immatriculés au RC.
c) les avocats.
d) les artistes.

ENTOUREZ LES LETTRES QUI CORRESPONDENT A VOS REPONSES.

3
 Correction QCM
Pr.Bakkali
Hanae

Le 14/04/2020

La grille ci-dessous est la réponse aux QCM du 07/04/2020.

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

a a a
a a a a
a a
a
b b b b
b b b b
b b

c c c c c c c c c c
d d d d d d d d d d