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2013

BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

Rapport sur la Supervision


Bancaire

Juillet 2015
2013

BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

Rapport sur la Supervision


Bancaire

Juillet 2015
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

SOMMAIRE

MOT DU GOUVERNEUR

CHAPITRE 1 : EVOLUTION DU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE, OPERATIONNEL ET ACTIVITE


DE LA SUPERVISION BANCAIRE

I. Évolution du dispositif réglementaire


II. Évolution du cadre opérationnel de la Supervision Bancaire
III. Activité de la supervision bancaire

CHAPITRE 2 : LE SECTEUR BANCAIRE TUNISIEN

I. Evolution de la structure du secteur bancaire tunisien


II. Activité et résultat des établissements de crédit

ANNEXES

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BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

LISTE DES ANNEXES

Annexe 1 Organigramme de la Direction Générale de la Supervision Bancaire

Annexe 2 Principaux indicateurs du secteur bancaire tunisien

Annexe 3 Bilan, état des engagements hors bilan et état de résultat des banques résidentes

Annexe 4 Bilan et état de résultat des établissements de leasing

Annexe 5 Bilan, état des engagements hors bilan et état de résultat des banques non-résidentes

Annexe 6 Evolution des taux effectifs moyens par catégorie de concours

Annexe 7 Evolution des TEGs par catégorie de concours et par établissement de crédit courant 2013

Annexe 8 Liste des établissements de crédit agréés et en activité

Annexe 9 Répartition par région, par gouvernorat et par banque du réseau d’agences au 31/12/2013

Annexe 10 Répartition par région, par gouvernorat et par établissement de leasing du réseau d’agences
au 31/12/2013

Annexe 11 Evolution des indices TUNINDEX et TUNBANK

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Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

LISTE DES ABREVIATIONS


BCT Banque Centrale de Tunisie
BCG Basel Consulting Group
BRI Banque des Règlements Internationaux
CAT Comptes à Terme
CD Certificats de Dépôts
CSBA Communauté des Superviseurs Bancaires Africains
CTAF Commission Tunisienne Des Analyses Financieres
DGSB Direction Générale de la Supervision Bancaire
EC Etablissement de Crédit
FATCA Foreign Account Tax Compliance Act
FMA Fonds Monétaire Arabe
FMI Fonds Monetaire International
FSAP Financial Sector Assessment Program
FSB MENA Groupe Consultatif Regional de l’Afrique du Nord et du Moyen-Orient
GAFI Groupe d'Action Financière
GAFIMOAN Groupe d'Action Financiere du Moyen-Orient et de l'Afrique du Nord
GSBF Groupe des Superviseurs Bancaires Francophones
IBFI Institut Bancaire et Financier International
IFID Institut de Financement du Developpement du Maghreb Arabe
IHH Indice Herfindhal-Hirshman
LCB/FT Lutte Contre le Blanchiment des Capitaux et le Financement du Terrorisme
LCR Liquidity Coverage Ratio
MD Millions de Dinars
mD Mille Dinars
PDR Prêteur en Dernier Ressort
PIB Produit Intérieur Brut
PME Petites et Moyennes Entreprises
PNB Produit Net Bancaire
TCN Titres de Créances Négociables
TEG Taux Effectif Global
TMM Taux Moyen Mensuel du Marché Monétaire
TPE Très Petites Entreprises
TRE Taux de Rémunération de l’Epargne
NSFR Net Stable Funding Ratio
ALM Asset Liability Management
IGA Intergovernmental Agreement
IRS Internal Revenue Service
IPEC Indicateurs de Positionnement des Etablissements de Credit

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BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

Mot du Gouverneur

L’année 2013 a été une année charnière pour le secteur bancaire Tunisien dans la mesure où elle a connu la
mise en application des nouvelles normes de solvabilité avec l’exigence d’un ratio de solvabilité de 9% et
d’un ratio tier 1 de 6%, ainsi que les nouvelles exigences de constitution des provisions additionnelles sur
les actifs ayant une ancienneté dans la classe 4 supérieure ou égale à 3 ans.

Ces deux principales mesures ont constitué un point d’inflexion pour le secteur bancaire du fait de
l’augmentation exceptionnelle du taux de couverture des créances classées par les provisions de près de
11 points de pourcentage pour s’élever à 56,4%.

De même, hormis les 3 grandes banques publiques, en phase de restructuration, le ratio de solvabilité et le
ratio tier 1 du secteur ont été de 11,4 % et de 9,8% respectivement.

Par ailleurs, la BCT a continué à œuvrer pour le renforcement du cadre réglementaire de l’activité bancaire
avec la refonte du cadre prudentiel de la liquidité constituant également, une réforme majeure dans le sens
de l’implémentation des normes et standards bâlois et qui mettra, certes, les bases d’une gestion saine et
plus efficace du risque de liquidité au niveau du secteur.

Dans le même sillage, la BCT a exigé des établissements de crédit de mettre en place un dispositif complet
et harmonieux de contrôle interne pour la lutte contre le blanchiment d’argent dans l’objectif de préserver
la réputation de la place bancaire tunisienne surtout dans un contexte favorable à la prolifération de pareils
risques.

Consciente de l’enjeu et de l’impact des réformes sur la politique des fonds propres des établissements de
crédit et leur capacité financière et organisationnelle, la BCT est en train de repenser sa politique prudentielle
dans le sens de l’adoption d’une réforme globale donnant plus de visibilité pour les établissements de
crédit afin de leur donner les éléments nécessaires leur permettant d’arrêter les politiques et les stratégies
adéquates en matière de gestion des risques notamment en ce qui concerne l’adéquation des fonds
propres.

Chedly Ayari

6
CHAPITRE

Évolution du dispositif réglementaire,


opérationnel et activité de la supervision
bancaire
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

Chapitre 1 : Évolution du dispositif réglementaire,


opérationnel et activité de la supervision bancaire

I. Évolution du dispositif réglementaire


1. Rappel des principales réformes prises 2013
Après la panoplie de réformes réglementaires amorcées par la BCT depuis 2011-2012 pour renforcer les
règles de gouvernance ainsi que les assises financières des établissements de crédit en conformité avec les
normes et standards internationaux, l’année 2013 a été marquée par les principales mesures suivantes :

• La BCT a publié la circulaire aux établissements de crédit n°2013-21 du 30 décembre 2013 portant
modification de la circulaire no 91-24 instaurant l’obligation pour les établissements de crédit de constituer
des provisions additionnelles sur les actifs ayant une ancienneté dans la classe 4 supérieure ou égale
à 3 ans pour la couverture du risque net. L’objectif recherché à travers ces exigences est de :

- Consolider la solidité financière des banques Tunisiennes en améliorant le taux de couverture des créances
classées par les provisions pour atteindre des niveaux comparables à ceux des pays similaires

- Inciter les banques à maîtriser leurs risques en basant la décision d’octroi du crédit sur l’évaluation des
risques inhérents aux projets financés et à la solvabilité de leurs clients plutôt que sur les garanties.

Encadré 1 : Circulaire aux établissements de crédit n°2013-21 modifiant la circulaire


no 91-24 relative à la division, couverture des risques et suivi des engagements
Les établissements de crédit doivent constituer des provisions additionnelles sur les actifs ayant
une ancienneté dans la classe 4 supérieure ou égale à 3 ans pour la couverture du risque net et ce,
conformément aux quotités minimales suivantes :
- 40% pour les actifs ayant une ancienneté dans la classe 4 de 3 à 5 ans ;
- 70% pour les actifs ayant une ancienneté dans la classe 4 de 6 et 7 ans ;
- 100% pour les actifs ayant une ancienneté dans la classe 4 supérieure ou égale à 8 ans.
N.B. L’ancienneté dans la classe 4 est déterminée selon la formule suivante :
A=N-M+1
A : ancienneté dans la classe 4
N : année d’arrêté des comptes
M : année de la dernière migration vers la classe 4

• L’exigence aux établissements de crédit de mettre en place un dispositif complet et harmonieux de


contrôle interne pour la lutte contre le blanchiment d’argent largement inspiré des recommandations les
plus récentes du GAFI; l’objectif étant de préserver la réputation de la place bancaire tunisienne surtout
dans un contexte favorable à la prolifération de pareils risques.
Cette refonte a mis à profit :
- Les conclusions de l’évaluation du FSAP et de la GAFIMOAN du dispositif tunisien de lutte contre le
blanchiment d’argent effectuée en 2006,

- Les modifications apportées en 2009 à la loi n°2003-75 relative au soutien des efforts internationaux de
lutte contre le terrorisme et de répression du blanchiment d’argent.

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Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

- Les conclusions de l’évaluation préliminaire de ce dispositif conduite par la CTAF en 2011

Encadré n°2 : Évaluation de la Conformité des banques vis-à-vis de la circulaire


n°2013-15 relative à la mise en place des règles de contrôle interne
pour la gestion du risque de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme
Dans le cadre du suivi de la mise en place des nouvelles exigences de la circulaire n°2013-15 qui
sont entrées en vigueur à partir de janvier 2014, la BCT a adressé aux établissements de crédit un
questionnaire portant sur le dispositif de contrôle interne pour la gestion du risque de blanchiment
d’argent et de financement du terrorisme.
Il s’agit d’un questionnaire d’auto-évaluation annuel auquel doivent répondre les établissements
de crédit. Il repose sur la perception qu’ils ont de la conformité de leur dispositif en matière de
blanchiment d’argent et de financement du terrorisme par rapport aux exigences réglementaires. Il
recense la réponse à 74 questions principales, couvrant les principaux aspects suivants :
• la gouvernance du risque de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme ;
• le dispositif de connaissance de la clientèle ;
• les moyens mis en œuvres (Système d’information, Ressources Humaines,…)
• les structures de contrôle (tel que l’audit du dispositif de contrôle interne)
• les autres points, dont les relations avec la CTAF (Commission Tunisienne des Analyses
Financières).
L’exploitation par les autorités de supervision des réponses à ce questionnaire se fait par le biais d’une
grille de dépouillement qui reprend l’ensemble des questions (et sous-questions) posées dans le
questionnaire.
À partir des réponses du questionnaire, un premier exercice d’évaluation de l’effort déployé par les
banques pour savoir leur degré de conformité par rapport aux dispositions de ladite circulaire, a été
conduit à partir de mai 2014.
Les résultats préliminaires indiquent ce qui suit :
• Une disparité entre les banques en ce qui concerne l’instauration d’une gouvernance du
risque de blanchiment d’argent et de financement du terrorisme. La majorité des banques s’est
engagée à le mettre en place.
• La plupart des banques sont avancées dans la mise en œuvre du dispositif de connaissance
de la clientèle
• La plupart des banques ont procédé à l’amélioration des dispositifs relatifs aux structures de
contrôle.
• La majorité des banques ont procédé à une désignation d’un correspondant CTAF.

2. Mesures entreprises en 2014


2.1. Refonte du Ratio de liquidité

Dans l’objectif de doter les banques Tunisiennes et la supervision bancaire d’un instrument prudentiel
dynamique de mesure et de gestion du risque de liquidité inspiré des normes baloises III, la BCT a procédé
en novembre 2014 à la publication d’une circulaire aux banques n°2014-14 portant refonte du Ratio de
liquidité. Cette refonte vient pallier aux insuffisances de l’ancien ratio notamment son orientation vers
le risque de transformation plutôt que vers le risque de liquidité (basé sur les encours plutôt que sur les
maturités résiduelles) et la non prise en compte des engagements hors bilan, alors qu’ils peuvent constituer
un risque de liquidité latent.

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BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

La mise en place du nouveau ratio de liquidité (LCR) constitue le pilier principal dans un dispositif complet
de surveillance du risque de liquidité que la supervision compte instituer et qui contient d’autres piliers
en l’occurrence: le ratio structurel de liquidité à long terme (NSFR : Net Stable Funding Ratio), les ratios
d’observation (concentration des dépôts, asymétrie des échéances contractuelles), les principes de
gouvernance du risque de liquidité , le système de reporting et la communication du LCR.

Le nouveau ratio de liquidité (LCR) permet aux banques :

- Une meilleure différenciation dans le positionnement des expositions des banques au risque de liquidité
ce qui permettra un meilleur traitement prudentiel des problèmes de liquidité des banques par la
distinction entre les problèmes conjoncturels et ceux structurels

- Une meilleure identification des banques éligibles au mécanisme de PDR.

- L’incitation des banques à reconsidérer leurs pratiques en matière de gestion de liquidité (notamment par
l’instauration de structures ALM opérationnelles et efficaces).

- Le développement du marché secondaire des titres notamment obligataires.

- La rationalisation des politiques et pratiques commerciales de mobilisation des ressources de la clientèle


dans le sens de l’atténuation de la dépendance aux ressources des institutionnels.

Le LCR (voir encadré) est le taux de couverture des sorties nettes de trésorerie par l’encours des actifs
liquides de haute qualité sur un horizon de 30 jours dans une situation de tension de liquidité.

La norme minimale instaurée est de 60% à compter du 1er janvier 2015, 70% à compter du 1er janvier 2016,
80% à compter du 1er janvier 2017, 90% à compter du 1er janvier 2018 et à 100% à compter du 1er janvier
2019.

Les banques doivent adresser à la Banque Centrale de Tunisie mensuellement une déclaration du ratio de
liquidité dans un délai n’excédant pas les dix premiers jours du mois considéré.

Les banques qui ne respectent pas le niveau minimum règlementaire sont passibles d’une amende
de 0,5‰ du montant de l’insuffisance par rapport au minimum requis. Toute banque qui ne respecte
pas le niveau minimum du ratio de liquidité pendant 3 mois successifs, doit présenter à la Banque
Centrale de Tunisie au plus tard 10 jours après la déclaration relative au troisième mois un plan
d’actions comportant les mesures d’urgence à entreprendre en vue de redresser sa situation vis-à-vis
de la norme réglementaire.

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Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

Encadré n°3 : Liquidity Coverage Ratio (LCR)


Le LCR est le taux de couverture des sorties nettes de trésorerie par l’encours des actifs liquides de
haute qualité sur un horizon de 30 jours dans une situation de tension de liquidité.
Actifs Liquides de Haute Qualité
> ou = 100 %*
Sorties de trésorerie attendues – Entrées de trésorerie attendues
*100% à l’horizon janvier 2019.
• Numérateur
Les actifs liquides de haute qualité sont composés de deux niveaux:
a. Actifs liquides de niveau 1 retenus à 100% de leur encours sans aucun plafond
- Les disponibilités monétaires (caisse et placements auprès de la BCT)
- Titres souverains (bons du Trésor)
b. Actifs liquides de niveau 2 plafonnés à 40% de l’encours global des actifs liquides de haute qualité et
composés de deux niveaux:
i. niveau 2A : Obligations d’entreprises notées AA- ou plus
- Titres d’autres Etats pondérés à 20%
ii. niveau 2B où les actifs de niveau 2B sont plafonnés à 15% de l’encours global des actifs
liquides de haute qualité :
- Obligations
- Titres de participation des sociétés cotées
• Dénominateur
a. Les sorties de trésorerie
- Emprunts auprès du système financier
Dépôts de la clientèle
Engagement de financement et de garantie.
- Engagements de liquidité donnés sur le marché de change
b. Les entrées de trésorerie
- Les recouvrements sur les crédits
- Les placements interbancaires
Engagements de liquidité reçus sur le marché de change.
Le montant global des entrées de trésorerie attendues est pris en compte dans la limite de 75% du total
des sorties de trésorerie attendues.

2.2. L’adhésion à la loi FATCA

La Tunisie a adopté le principe de l’engagement envers les dispositions de la loi FATCA (Foreign Account
Tax Compliance Act), qui impose aux banques installées en Tunisie de déclarer les données relatives aux
ressortissants américains au Trésor Américain.

Cet engagement sera sous la forme d’un accord bilatéral entre l’administration américaine et les autorités
tunisiennes (accord intergouvernemental : « Inter governmental Agreement (IGA)). La Banque Centrale de
Tunisie a donné par note d’information aux établissements de crédit n°2014-26 du 5 décembre 2014 des
instructions aux banques de communiquer directement l’information concernant les titulaires de comptes
américains au Ministère des Finances, qui, à son tour, fournit l’information à l’IRS «Internal Revenue Service»
par un programme automatique d’échange d’informations.

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BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

2.3. Conditions des banques

a. Relèvement du taux de rémunération de l’épargne TRE

Suite à l’augmentation du taux directeur de la BCT, il a été décidé, de relever le TRE trois fois de suite en
mars, décembre 2013 et en juin 2014 pour le porter à 2,75% et à 3,25% et à 3,5%1 respectivement.

3. Etat d’avancement des projets de réforme


3.1 Plan d’actions à moyen terme pour le renforcement de la supervision bancaire

Dans le cadre de l’élaboration d’un programme pour le renforcement de la Supervision Bancaire, une
mission d’assistance technique du FMI a été conduite au cours de mars 2014. Cette mission a formulé, avec
le soutien d’une équipe de la Supervision, un programme d’actions à moyen terme pour la supervision et
qui prévoit d’atteindre les objectifs suivants :

• Adopter une méthode totalement basée sur le risque qui repose sur un dosage équilibré de ressources
sur pièces et sur place,

• Établir un système automatisé d’informations prudentielles basé sur le risque qui est suffisamment exhaustif
et fiable pour détecter au plus tôt les problèmes et les risques au niveau des banques individuelles et du
secteur bancaire dans son ensemble,

• Accroître les effectifs et les capacités des superviseurs, et

• Établir un dispositif de mesures correctrices rapides qui s’attaque efficacement et en temps opportun aux
faiblesses et aux problèmes des banques.

3.2 Refonte de la loi bancaire

La refonte de la loi bancaire qui introduirait des modifications substantielles pour converger vers les normes
et standards internationaux, vise un meilleur encadrement légal et règlementaire de l’activité bancaire.

En ce sens les grandes lignes de ce projet peuvent être récapitulées comme suit:

• Révision du champ d’application de la loi permettant notamment l’encadrement de l’activité de banque


islamique

• Révision des conditions d’accès et d’exercice de l’activité bancaire

• Renforcement des règles de bonne gouvernance

• Renforcement de la supervision micro et macro prudentielle des établissements de crédit

• Développement du régime de sanctions

• Introduction d’un régime spécifique de résolution bancaire inspiré des bonnes pratiques internationales
en dotant l’autorité de résolution d’un ensemble d’instruments spécifiques plutôt que des règles de
droits commun. Ce régime de résolution permettrait aux autorités d’utiliser des techniques mieux
adaptées aux besoins des établissements et de mieux hiérarchiser les priorités selon une approche
graduelle allant du redressement vers la résolution, l’indemnisation des déposants et la liquidation .

1
En vertu des dispositions de la circulaire de la BCT aux banques n°2014-05 du 27 juin 2014.

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Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

• Institution d’un fonds de garantie de dépôts qui serait géré par un établissement public doté de
l’autonomie financière et administrative et il serait investi d’un pouvoir assez étendu. Il aurait pour
mission l’indemnisation des déposants (payBox) et une participation dans le processus de résolution
bancaire.

3.3 Processus de la supervision

La refonte du processus de la supervision vise :

- Le renforcement des capacités opérationnelles des banques et de l’autorité de supervision

- Le développement en permanence des pratiques de supervision vers une surveillance plus efficace du
secteur bancaire tunisien.

- Une détection précoce des faiblesses et des problèmes des banques et proposition des mesures correctives
rapides appropriées.

Actuellement, de nombreux projets sont en cours de réalisation :

- La conception des Indicateurs de Positionnement des Établissements de Crédit IPEC qui comprennent
les principaux indicateurs prudentiels ou les indicateurs de solidité financière et qui visent à comparer la
performance des établissements de crédit par rapport à celle du secteur.

- La refonte du reporting prudentiel dans le but de transformer le cadre de reporting en cours vers un
système fondé sur les risques ;

- La préparation d’un système de notation des banques afin de développer l’approche prévisionnelle de la
supervision bancaire en facilitant la détection précoce des difficultés bancaires et les actions préventives
et rémédiantes correspondantes.

3.4 État d’avancement dans le full-audit des banques publiques

Après la finalisation des full-audit des trois banques publiques, le Gouvernement a approuvé la feuille de
route pour la restructuration de ces banques lors du Conseil Inter-Ministériel tenu le 21 août 2014. Cette
feuille de route inclut la recapitalisation et l’assainissement du portefeuille, l’amélioration de la gouvernance
et la revalorisation des ressources humaines.

D’où, un montant global de 1000 MD pour la recapitalisation des banques publiques a été alloué dans
le cadre des lois de Finances 2013 et 2014 et une dotation supplémentaire de 300 MD a été également
allouée pour la recapitalisation de la BNA dans la loi de Finances pour l’exercice 2015. Cette même loi a
prévu la création d’un fonds de restructuration et de modernisation du secteur financier dont les modalités
de fonctionnement sont en cours d’élaboration.

II. Évolution du cadre opérationnel de la Supervision Bancaire


1. Ressources humaines
L’effectif de la supervision bancaire a été renforcé en 2013 grâce au recrutement de 12 cadres de différentes
spécialités principalement dans les domaines de la comptabilité et de la finance bancaire pour atteindre
47 cadres avec un taux d’encadrement universitaire de 91% et une expérience moyenne de 11 ans. Le
recrutement de deux ingénieurs informaticiens au début 2014 s’inscrit dans le cadre de la poursuite
du renforcement des moyens humains et logistiques en dotant l’équipe existante d’une infrastructure
informatique adéquate et moderne.

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BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

La pyramide d’âge de cet effectif montre un rajeunissement de la population des superviseurs avec
seulement 32 % du personnel dépasse l’âge de 45 ans, 34% appartiennent respectivement à la tranche
d’âge de 35 à 45 ans et de 25 à 35 ans et ce en rapport avec le recrutement opéré en 2013.

Tableau no 1 : La pyramide d’âge

(En %)

Tranche d’âge 2012 2013


Entre 25 et 35 ans 11 34
Entre 35 et 45 ans 47 34
45 ans et plus 42 32
Total 100 100

Il est à rappeler que les 2/3 des cadres de la DGSB disposent d’un diplôme de 3ème cycle dans plusieurs
disciplines (Gestion Bancaire, banque et finance, comptabilité, révisions comptables..) dont 17 cadres ayant
un master professionnel auprès de l’Institut du Financement et du Développement du Maghreb (IFID) et 7
cadres ayant la révision comptable.

2. Formation professionnelle
La formation du personnel occupe une place prépondérante dans le développement professionnel des
superviseurs eu égard aux évolutions touchant l’aspect législatif, réglementaire et celui des techniques
bancaires et financières.

2.1. Formation locale

Au cours de l’année 2013, 30 cadres de la supervision bancaire ont bénéficié de 22 actions de formation. La
durée globale de ces actions de formation a été de l’ordre de 145 jours ; soit une durée moyenne de près
de 5 jours par cadre.

Les thèmes de ces actions de formation ont principalement concerné les exigences de Bâle II et Bâle III, la
supervision bancaire sur base consolidée, la gestion des risques opérationnels, la finance islamique et la
gouvernance bancaire.

Outre les actions de formation organisées par l’institut de la Banque Centrale de Tunisie et d’autres
organismes de formation, la Direction Générale de la Supervision Bancaire a pris l’initiative d’organiser
deux actions de formation ciblées qui ont concerné « la conduite d’une mission d’inspection » et « la lutte
contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme »

S’agissant des actions de formation organisées sous forme de workshop, douze cadres (dont la majorité des
nouvelles recrues) ont participé à quatre cycles de formation sur la gouvernance bancaire (entre novembre
2013 et janvier 2014) et ce, dans le cadre d’une coopération entre la BCT et la Banque Mondiale.

2.2. Formation à l’étranger

Le nombre des actions de formation à l’étranger a plus que doublé au cours de 2013 pour atteindre 30
actions dont 10 actions spécifiques et 2 stages pratiques, contre 12 actions en 2012. Le nombre de cadres
qui ont bénéficié de ces actions est passé de 14 à 22 pour une durée globale de 130 jours, soit une moyenne
de plus d’une action par cadre d’une durée de 4 jours.

14
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

Tableau 2: actions de formation par tranche d’âge

2012 2013
Nombre de jours Nombre de jours
Nombre de Nombre Nombre de Nombre
Tranche d’âge en moyenne/ en moyenne/
participants d’actions participants d’actions
formation formation
Entre 25 et 35 3 3 4 jours 1 1 5
Entre 35 et 45 7 6 4 jours 14 15 5
45 et plus 4 3 3 jours 7 14 4
Total 14 12 4 jours 22 30 4 jours

Les actions de formation à l’étranger auxquelles les superviseurs ont participé ont été organisées par des
instances régionales et internationales (FMA, Banque Mondiale, SFI, IFSB, Banque d’Espagne, ACPR-Banque
de France, Banque Centrale de Bahrein, Gerzensee-Studienzentrum, Comité de Bâle, Banque d’Allemagne..).
Les principaux thèmes traités sont en rapport avec les développements récents de la réglementation
bancaire et financière à l’échelle internationale parmi lesquels on cite :

• Les dernières avancées des travaux du comité de Bâle (Bâle II et III),


• Le stress testing,
•La finance islamique,
•La supervision bancaire basée sur les risques,
• La micro-finance et l’inclusion financière,
• La lutte contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.

2.3. Coopération internationale

Le staff de de la DGSB a participé à des missions de représentation de la BCT dans les groupes de travail
régionaux et internationaux

a. La participation à la 12ème réunion du groupe consultatif de Bâle (BCG)

Cette réunion est tenue à Dubaï les 4 et 5 février 2014 et a été consacrée, comme à l’accoutumé, à la
discussion des thématiques en rapport avec la supervision bancaire aussi bien dans les pays développés que
dans les pays émergents. L’objectif étant d’approfondir le dialogue entre le comité de Bâle et les autorités
de régulation non membres de Bâle afin de les associer dans les projets de normalisation internationale.

Étant rappelé que la BCT, devenue en septembre 2012 membre au Groupe Consultatif de Bâle (BCG), a été
représentée depuis son adhésion aux réunions trimestrielles du groupe à l’exception de la 13ème réunion
qui a eu lieu à Bâle les 22 et 23 mai 2014.

b. La participation à la cinquième réunion du Groupe consultatif régional de l’Afrique du Nord et du


Moyen-Orient (FSB MENA)

La Banque Centrale de Tunisie a participé à la cinquième réunion du Groupe Consultatif du Conseil de la


Stabilité Financière pour la région du Moyen Orient et d’Afrique du Nord (FSB Regional Consultative Group
for the Middle East and North Africa) qui s’est tenue à Rabat le 20 mars 2014 et à laquelle ont pris part
des Gouverneurs des banques centrales, des Vice-gouverneurs et de hauts responsables des autorités de
supervision de 13 pays de la région .

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BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

La cinquième réunion de ce groupe a été l’occasion pour débattre des thèmes revêtant un caractère
prioritaire dans l’agenda du Conseil de la Stabilité Financière pour les années à venir en particulier :

• Le renforcement des capacités de résilience des systèmes financiers en particulier les banques à importance
systémique

• Les régimes de résolution des difficultés bancaires

• Le système bancaire parallèle

• Les systèmes de garantie de dépôts dans la région MENA

• La finance islamique

c. La participation à la 38 ème réunion du conseil des gouverneurs des banques centrales et autorités
monétaires arabes

Le conseil des gouverneurs des banques centrales et autorités monétaires arabes, a tenu sa 38 ème réunion
à Alger le 14 septembre 2014, à laquelle la BCT a participé et portant sur l’examen des problématiques
et la validation des recommandations déjà discutées et évoquées lors de la réunion du Comité Arabe de la
Supervision Bancaire tenue le 20 et 21 novembre 2013 à Abu Dhabi et qui sont les suivantes :

• Banques à importance systémique

• L’inclusion financière

• Le shadow banking.

III. Activité de la supervision bancaire


1. Agréments et Autorisations
1.1. Agréments

a. Exercice de l’activité bancaire

Les services de la Supervision Bancaire ont étudié un dossier de transformation d’Al-Baraka Bank d’une
banque non résidente en une banque résidente.Cette transformation a eu l’agrément des autorités et la
banque a commencé à opérer , sous le régime on shore, à partir de janvier 2014.

b. Dépassement des seuils de participation dans le capital d’établissements de crédit

Trois dossiers de franchissement de seuil de participation2 dans le capital d’établissements de crédit ont
été agréés en 2013. Il s’agit de dépassement du seuil de 1/3 par l’ATB dans le capital de l’ATL et de celui de
10% par la STB dans le capital d’ ELWIFACK Leasing et de celui des 2/3 par la QNB dans le capital de la TQB à
travers l’acquisition de la part de l’Etat Tunisien dans le capital de cette banque.

c. Nomination d’administrateurs

La Banque Centrale dispose, après concertation avec le ministère des finances, du pouvoir d’opposition à
une nomination qui ne satisfait pas les conditions légales et règlementaires notamment celles relatives à la
bonne gouvernance. Les dossiers traités à ce titre en 2013 ont concerné la nomination de:

2
1/10 ; 1/5 ; 1/3 ; ½ et 2/3

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Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

• 29 administrateurs indépendants dont 8 ont été désapprouvés par la BCT.

• 6 administrateurs représentants les actionnaires minoritaires des établissements de crédit cotés en bourse.

2. Activités de Contrôle
2.1. Contrôle permanent des établissements de crédit

Le bilan opérationnel de l’analyse micro prudentielle et de l’évaluation des profils de risques des
établissements de crédit au titre de 2013 se présente comme suit :

Tableau 3 : Travaux d’évaluation des établissements de crédit en 2013

Travaux d’évaluation des établissements de crédit


Nombre d’établissements de crédit ayant fait l’objet d’un rapport d’évaluation annuelle à fin 2013 31
Nombre d’établissements de crédit ayant fait l’objet de réunions annuelles sur leurs situations 13
Nombre d’établissements de crédit ayant fait l’objet d’une notification signée par le Gouverneur 8
relative à l’évaluation de leurs situations à fin 2013
Dont nombre d’établissements de crédit ayant été invités à communiquer un plan de redressement 5
de leurs situations financières

L’évaluation du respect des normes légales et prudentielles quantitatives des établissements de crédit à fin
2013 a fait ressortir ce qui suit :

Tableau 4 : État du respect des normes légales et prudentielles par les établissements de crédit en 2013 :
(En termes de nombre d’établissements ne respectant pas les normes)
Banques Etablissements Banques non-
résidentes financiers résidentes
I-Normes légales :
I-1-Norme de 10% des fonds propres en matière de participation
4 1 Respectée
dans le capital d’une même entreprise
I-2-Norme de 30% en matière de participation dans le capital des
8 3
sociétés non financières
II-Normes prudentielles:
II-1-Ratio de couverture des risques (9%) 6 Respectée 1
II-2-Norme de concentration des risques (25%) 9 1 4
II-3-Norme de division des risques (15%) 3
2 Respectée 2
II-4-Norme de division des risques (5%) 4
5 Respectée 1
II-5-Norme de division des risques pour les personnes
3 Respectée 1
apparentées (1 fois les FPN)
II-6-Ratio de liquidité 16 1
II-7-Position de change 2

3
La circulaire 91-24 prévoit que le montant total des risques encourus sur les bénéficiaires dont les risques encourus sont supérieurs ou égaux
pour chacun d’entre eux à 15% des fonds propres nets de l’établissement de crédit ne doit pas excéder 1,5 fois desdits fonds propres nets.
4
La circulaire 91-24 prévoit que le montant total des risques encourus sur les bénéficiaires dont les risques encourus sont supérieurs ou égaux
pour chacun d’entre eux à 5% des fonds propres nets de l’établissement de crédit ne doit pas excéder 3 fois desdits fonds propres nets.

17
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

2.2. Contrôle sur place des établissements de crédit

Dans le cadre de l’intégration totale entre les deux corps de la supervision sur pièces et sur place, plusieurs
missions d’inspection ont été conduites en 2013 par des équipes mixtes incluant aussi bien des superviseurs
que des inspecteurs et ce, sur la base d’un programme annuel qu’ils ont arrêté en commun accord et
approuvé par le Gouvernement de la BCT.

Parallèlement et dans l’objectif de l’amélioration des capacités opérationnelles de la Supervision Bancaire


à travers notamment la formalisation des procédures de l’inspection, un premier guide méthodologique
décrivant les principales étapes d’une mission de contrôle sur place a été élaboré et validé par le
gouvernement de la BCT. Il constitue le référentiel à suivre par tous les inspecteurs depuis mars 2014.

Les missions de contrôle sur place des établissements de crédit engagées en 2013 sont au nombre de
29 dont 28 missions ponctuelles et/ou thématiques et une mission générale contre 22 missions seulement
en 2012.

Ces missions de contrôle ont porté sur les aspects suivants :

• les engagements et le risque de crédit

• les opérations de change, de transfert et du commerce extérieur

• le système d’informations

• les crédits accordés à certaines sociétés

• la qualité des services

• L’exercice non autorisé par certaines sociétés d’activité de collecte de dépôts

3. Principales mesures disciplinaires prises


En plus de la publication d’une note aux intermédiaires agrées le 22 juillet 2013, l’activité de contrôle
permanent et de contrôle sur place a donné lieu à la prise des sanctions disciplinaires suivantes :

• Transmission de 9 notifications et 8 lettres aux banques, 2 lettres au Ministère des Finances, une lettre à la
Commission Nationale d’Investigation sur les Affaires de Corruption et de Malversation et une autre lettre
à la commission de la liquidation des avoirs et biens appartenant au RCD.

• Application d’une astreinte à l’égard de 26 établissements de crédit suite au retard accusé dans la
communication du reporting à la BCT.

• Deux dossiers ont été transmis au procureur de la république ayant trait à l’exercice non autorisé de
l’activité de collecte de dépôts par certaines sociétés

Tableau 5 : Principales mesures disciplinaires prises

2012 2013
Nombres de Nombres de
Montant en mD Montant en mD
banques banques
Astreintes 8 31,1 26 155,3
Amendes 3 8151,3 - -
Total 11 8182,4 26 155,3

18
CHAPITRE

Le secteur bancaire tunisien


BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

Chapitre 2 : Le secteur bancaire tunisien

I. Evolution de la structure du secteur bancaire tunisien


1. Evolution de la structure du secteur bancaire selon la nature de l’activité
Le paysage bancaire n’a pas connu de changements en 2013. En effet, il demeure composé de 43
établissements répartis comme suit :

• 35 établissements de crédit résidents régis par la loi n°2001-65 relative aux établissements de crédit,
répartis en :

- 21 banques dont 18 banques à vocation universelle et 3 banques spécialisées5, et

- 14 établissements financiers dont 9 établissements de leasing, 3 sociétés de factoring et 2 banques


d’affaires.

• 8 banques non-résidentes régies par le code de prestation des services financiers aux non-résidents
promulgué par la loi n° 2009-64.

Tableau 6 : Evolution du nombre d’établissements en activité

2011 2012 2013


1-Etablissements de crédit résidents 35 35 35
Banques 21 21 21
Etablissements financiers 14 14 14
Etablissements de leasing 9 9 9
Sociétés de factoring 3 3 3
Banques d’affaires 2 2 2
2- Banques non-résidentes 8 8 8
Total 43 43 43

2. Evolution de la structure du système bancaire selon la nature de l’actionnariat


2.1. Les banques résidentes

Le capital des banques résidentes s’élève à 2151,2 MD à fin 2013, réparti entre actionnaires privés tunisiens
(37,1%), actionnaires étrangers (36,9%), et Etat6 tunisien (26,0%). Par rapport à 2012, la structure de
l’actionnariat a connu une baisse de la part de l’Etat de 1,7 point de pourcentage en relation avec la cession
de sa participation dans le capital de la BT à la banque Fédérative du Crédit Mutuel (BFCM).

5
BTS spécialisée en micro-crédits, BFPME spécialisée dans le financement des PME et BZ spécialisée en finance islamique.
6
Participation directe et indirecte à travers les entreprises publiques et parapubliques.

20
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

Graphique 1 : Structure du capital des banques résidentes par nature d’actionnariat

2012 2013

27,7% 26,0%

Actionnaires
privés tunisiens
Actionnaires
36,7% 37,1% étrangers
35,6% 36,9%
Etat

Le profil des actionnaires de référence du secteur bancaire est diversifié. En effet :

• L’Etat Tunisien est présent en tant qu’actionnaire de référence dans 7 banques.

• L’actionnariat de référence de 9 banques de la place est constitué de banques.

• L’actionnariat de référence de 2 banques de la place est constitué de groupes d’affaires dans les secteurs
industriel et commercial.

• L’actionnariat de référence de 3 banques est partagé entre l’Etat Tunisien et un Etat arabe.

Tableau 7 : Evolution du nombre de banques suivant le statut de l’actionnariat

2011 2012 2013


Banques publiques 7 7 7
Banques à capitaux étrangers 7 8 7
8
Banques à capitaux privés tunisiens 3 3 3
Banques mixtes8 4 37 3
Total 21 21 21

2.2. Les établissements de leasing

Le capital des établissements de leasing s’élève à 226,5 MD à fin 2013. Sa répartition entre les actionnaires
fait ressortir les constats suivants :

• Prédominance des actionnaires privés tunisiens qui détiennent 81,6% du capital.

• Forte présence des groupes bancaires qui détiennent 45,9% du capital suivis des groupes d’affaires privés
avec une part de 20,1%. En effet, 7 établissements sont affiliés à des groupes bancaires et 2 autres sont
affiliés à des groupes d’affaires privés.

7
Suite à la cession de la participation de l’Etat dans le capital de la TQB à QNB.
8
Banques dont le capital est partagé à moitié entre l’Etat tunisien et un Etat arabe.

21
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

Graphique 2 : Structure de l’actionnariat des établissements de leasing à fin 2013

Selon la nature de l’actionnariat Selon le groupe d’affiliation

7,8%
10,6%
20,1%
45,9%
4,6%

81,6% Groupes bancaires


29,4%
Actionnaires privés tunisiens Groupes d'affaires privés
Actionnaires publics et parapublics Fonds d'investissement étrangers
Actionnaires étrangers Autres

Tableau 8 : Répartition des établissements de leasing suivant le statut du groupe d’affiliation

Nombre
Etablissements affiliés à des groupes bancaires 9
7
dont établissements contrôlés par des groupes bancaires 5
Etablissements affiliés à des groupes privés 2

2.3. Les banques non-résidentes

La structure de l’actionnariat des banques non résidentes n’a pas connu de changements en 2013. Elle
demeure dominée par les actionnaires étrangers qui accaparent 85,6% du capital de ces banques mais est
également marquée par la présence de l’Etat dans deux banques.

Graphique 3 : Structure du capital des banques non-résidentes à fin 2013

14,4%

85,6%
Participation publique
Participation étrangère

3. Analyse de la concentration du système bancaire


L’activité des établissements de crédit demeure pour l’essentiel concentrée sur les banques résidentes qui
accaparent 89,7% des actifs, 92,2% des crédits et 95,4% des dépôts.

9
Etablissements dont l’actionnaire de référence est un groupe bancaire.

22
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

Tableau 9 : Concentration de l’activité bancaire suivant la nature de l’établissement

2011 2012 2013


Total actif (en MD) 70460 78573 84283
Dont Part des banques résidentes (en %) 90,1 90,1 89,7
Part des établissements de leasing (en%) 3,6 3,6 3,6
Part des banques non-résidentes (en%) 6,0 6,0 6,4
Part des sociétés de factoring (en%) 0,2 0,2 0,3
Crédits à la clientèle (en MDT) 47665 51774 55559
Part des banques résidentes (en %) 92,2 92,2 92,2
Part des établissements de leasing (en%) 4,8 5,0 5,0
Part des banques non-résidentes (en %) 2,7 2,6 2,5
Part des sociétés de factoring (en%) 0,3 0,3 0,4
Dépôts de la clientèle (en MDT) 40164 44552 48119
Part des banques résidentes (en%) 95,6 95,9 95,4
Part des banques non-résidentes (en%) 4,4 4,1 4,6

Toutefois, une analyse approfondie de la structure du marché bancaire par nature d’activité permet de
nuancer cette forte concentration. En effet :

• sur le segment des financements à moyen et long termes, les établissements de leasing accaparent 11,9%
contre une contribution dans le total des financements de 5%.

• sur le segment des non-résidents, les banques non-résidentes contribuent significativement au


financement des non-résidents avec une part de 49% contre une part de 2,5% dans le financement total.
Concernant les dépôts, les banques non-résidentes collectent 23,3% des dépôts des non-résidents contre
une part de 4,6% dans le total des dépôts.

3.1. Concentration au niveau des banques résidentes

L’analyse sur la base du ratio de concentration (cf. tableau 10) fait ressortir une situation de concentration
que ce soit en termes d’actifs, de crédits ou de dépôts dans la mesure où la part des 4 premières banques
dépasse le seuil de 35% et celle des 8 premières dépasse le seuil de 50%.

Tableau 10 : Indicateurs de concentration de l’activité des banques résidentes

Ratio de concentration % Indice Herfindhal-


4 premières banques 8 premières banques Hirshman
2011 2012 2013 2011 2012 2013 2011 2012 2013
Total actif 48,8 49,2 48,9 79,0 78,0 77,6 0,09 0,089 0,088
Crédits à la clientèle 49,6 49,8 50,0 80,4 79,8 79,1 0,093 0,092 0,091
Dépôts de la clientèle 50,8 50,2 49,4 82,6 81,5 81,4 0,098 0,095 0,095

Néanmoins, il n’existe pas de position dominante comme en témoigne le niveau de l’indice de Herfindhal-
Hirshman proche de 0,1. D’ailleurs, la part de la première banque s’établit à 13,1% au niveau des actifs,
14,1% au niveau des crédits et 15,4% au niveau des dépôts.

23
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

Cette concentration est observée notamment pour les certificats de dépôts et les comptes d’épargne avec
des parts de marchés des 4 premières banques de 67,1% et 55,7% respectivement.

Encadré 4 : Mesure de la concentration au niveau du secteur bancaire


La concentration peut être mesurée par le ratio de concentration qui reflète la part des opérations
réalisées par les établissements les plus importants au regard du total de la situation globale de
tous les établissements. Elle permet d’évaluer le caractère oligopolistique du secteur. Ce ratio est
généralement calculé pour les 4 et 8 plus grands établissements. Un marché est considéré comme
concentré si la part des 4 plus grands établissements dépasse 35% ou si la part des 8 plus grands
établissements dépasse 50%.
La mesure de la concentration du secteur bancaire peut être complétée par l’indice de Herfindhal-
Hirshman, qui somme les carrés des parts de marché de tous les établissements. Il met en évidence
les positions dominantes au sein du marché. Cet indice est d’autant plus pertinent que le marché
examiné est de faible dimension. En ce qui concerne son interprétation, une valeur inférieure à
0,1 témoigne d’un marché peu concentré, comprise entre 0,1 et 0,18 d’un marché modérément
concentré et supérieure à 0,18 d’un marché fortement concentré.

L’analyse de la concentration de l’activité bancaire suivant la nature de l’actionnariat fait ressortir que :

• la contribution des banques publiques à l’activité bancaire demeure la plus importante avec une part de
marché en termes d’actifs de 38,2%, de crédits de 39,8% et de dépôts de 34,3%,
• les banques à capitaux privés tunisiens détiennent 29,3% du total actifs, 29,4% des crédits et 32% des
dépôts,
• les banques à capitaux étrangers détiennent 29,2% des actifs, 27,9% des crédits et 31,4% des dépôts ; et
• les banques mixtes détiennent des parts de marché de 3,3% au niveau des actifs, 2,9% des crédits et 2,3%
au niveau des dépôts.

Graphique 4 : Répartition de l’activité des banques résidentes selon la nature de l’actionnariat

Répartition du total actif Répartition des crédits

29,2%
27,9%
3,3%
29,4% 2,9%
29,3%

38,2% 39,8%

Répartition des dépôts

31,4% 2,3%

Banques publiques
34,3% Banques à capitaux privés tunisiens
32,0%
Banques à capitaux étrangers
Banques mixtes

24
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

3.2. Concentration au niveau des établissements de leasing


L’activité des établissements de leasing se caractérise par une concentration aussi bien au niveau des actifs
que des mises en force comme en témoigne la part des 4 premiers établissements à fin 2013 qui dépasse le
seuil de 35%. L’analyse de l’indice IHH montre une situation de concentration modérée.

Tableau 11 : Indicateurs de concentration de l’activité des établissements de leasing

Total actif Mises en forces


2011 2012 2013 2011 2012 2013
Part des 4 premiers établissements (%) 65,1 64,2 63,5 62,9 62,0 59,6
Indice Herfindhal-Hirshman 0,138 0,135 0,135 0,131 0,131 0,126

3.3. Concentration au niveau des banques non-résidentes


Le ratio de concentration fait apparaître une forte concentration notamment au niveau des crédits et à un
degré moindre au niveau des dépôts et du total actif.

Tableau 12 : Indicateurs de concentration de l’activité des banques non- résidentes

Total Actif Crédits Dépôts


2011 2012 2013 2011 2012 2013 2011 2012 2013
Part des 4 premières banques (%) 77,8 74,2 78,9 92,4 92,0 89,9 90,1 89,9 87,8
Indice Herfindhal-Hirshman 0,173 0,163 0,174 0,254 0,258 0,230 0,233 0,234 0,227

Cette tendance à la concentration est confirmée par l’indice IHH notamment au niveau des crédits et des
dépôts avec un indice qui dépasse 0,18.

4. Bancarisation
Le réseau bancaire compte 1518 agences à fin 2013 traduisant une densité d’une agence pour 7172
habitants. La répartition de ce réseau présente des disparités. En effet :

• Par région d’implantation, le littoral abrite 86% du réseau dont 40% sont implantés dans le grand Tunis.

Graphique 5 : Répartition du réseau par gouvernorat


TUNIS
SFAX
SOUSSE
NABEUL
BEN AROUS
ARIANA
MONASTIR
BIZERTE
MEDENINE
GABES
JENDOUBA
MAHDIA
KAIROUAN
BEJA
MANOUBA
GAFSA
SIDI BOUZID
EL KEF
ZAGHOUANE
KASSERINE
TATAOUINE
TOZEUR
SILIANA
KEBILI

0 50 100 150 200 250 300 350 400 450 500

25
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

• Par banque, 89% du réseau d’agences appartient à 10 banques, disposant chacune d’un nombre d’agences
supérieur à 100.

S’agissant des établissements de leasing, le réseau compte 53 agences dont 47 agences situées sur le
littoral.

Par ailleurs, l’analyse de la bancarisation en termes de comptes démontre que 65% de la population dispose
d’un compte bancaire soit presque 2 comptes bancaires pour 3 habitants.

Le nombre de cartes émises à fin 2013 a atteint 2 408 921 cartes contre 2 264 620 à fin 2012 soit une
augmentation de 6,4%. Parallèlement, le nombre des DABs/GABs a augmenté de 4,8% pour s’établir à 1939
unités.

II. Activité et résultat des établissements de crédit


1. Activité et résultat des banques résidentes
1.1. Evolution de l’activité des banques résidentes

a. Evolution des emplois

Les emplois des banques ont augmenté à un rythme moins important que celui de 2012, soit 7,7% contre
8,4% pour atteindre 58,2 milliards de dinars.

La progression des emplois provient à hauteur de 85% de l’activité de crédit.

Tableau 13 : Évolution des emplois des banques résidentes

Variation
2011 2012 2013 2012/2011 2013/2012
en MD en % en MD en %
Crédits à la clientèle 43 949 47 712 51 223 3 763 8,6 3 511 7,4
Portefeuille-titres 5 947 6 358 6 995 411 6,9 637 10,0
Total des emplois 49 896 54 070 58 218 4 174 8,4 4 148 7,7

i. Crédits à la clientèle

L’encours des crédits a progressé à un rythme moins important que celui de 2012 (7,4% ou 3511 MD contre
8,6% ou 3763 MD). Cette décélération est due essentiellement au fléchissement de la progression des
Crédits à moyen et long terme et des comptes débiteurs.

Tableau 14 : Evolution de l’encours des crédits des banques résidentes

Variation
2011 2012 2013 2012/2011 2013/2012
En MD En % En MD En %
Crédits à court terme 10 559 11 522 12 339 963 9,1 817 7,1
Crédits à moyen et long termes 21 892 23 550 24 099 1 658 7,6 549 2,3
Comptes débiteurs 3 144 3 665 3 969 521 16,6 304 8,3
Autres 8 354 8 975 10 816 621 7,4 1 841 20,5
Crédits à la clientèle 43 949 47 712 51 223 3 763 8,6 3 511 7,4

26
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

Suite à ces évolutions la part des crédits à moyen et long termes a diminué de 2,4 points de pourcentage
pour se situer à 47%.

Graphique 6 : Structure de l’encours des crédits des banques résidentes

2012 2013

18,7% 21,2%
7,7% 7,7%
24,2% 24,1%
Crédits à court terme
Crédits à moyen et long termes
49,4% 47,0%
Comptes débiteurs
Autres

Par catégorie de bénéficiaires, l’évolution de l’encours des crédits en 2013 a concerné à hauteur de 56,9%
les crédits aux professionnels et à hauteur de 43,1% les crédits aux particuliers.

La répartition de l’effort de financement au titre de 2013 entre professionnels et particuliers présente des
disparités entre les banques. En effet :

• plus de 70% des financements octroyés par les banques publiques a bénéficié aux professionnels,

• 60% des financements octroyés par les banques à capitaux privés tunisiens a bénéficié aux professionnels.

• 35% des financements octroyés par les banques à capitaux étrangers a bénéficié aux professionnels.

Graphique 7 : Répartition de la progression des crédits en 2013 par groupe de banques

Banques publiques Banques à capitaux privés tunisiens

29,3%
40,0%
60,0%
70,7%

Banques à capitaux étrangers

35,0%
65,0%

Crédits aux professionnels Crédits aux particuliers

27
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

L’effort de financement de l’économie est accaparé à hauteur de 54% par les 5 grandes banques et répartit
comme suit : 30,6% par les banques publiques ; 34,2% par les banques à capitaux privés tunisiens et 35,2%
par les banques à capitaux étrangers.

Graphique 8 : Répartition de l’effort de financement par groupe de banques

Répartition suivant la catégorie Répartition suivant la taille (total actif)

35,2% 18,6%

30,6%
54,3%
Banques publiques 27,1% 5 grandes banques
34,2% Banques à capitaux 5 banques de
privés tunisiens taille moyenne
Banque à capitaux 11 petites banques
étrangers

ii. Portefeuille-titres

L’encours du portefeuille-titres a connu en 2013 une relance dans son rythme de progression, soit 10% ou
637MD contre 411 MD ou 6,9% en 2012.

Tableau 15 : Evolution de l’encours du portefeuille-titres des banques résidentes

Variation
2011 2012 2013 2012/2011 2013/2012
en MD en MD en MD en %
Titres de participations 10
2 234 2363 2556 129 5,8 193 8,2
Titres de transactions et de placements 282 319 346 37 13,2 27 8,5
Titres de dettes 3 431 3 676 4093 245 7,1 417 11,3
Obligations 200 306 261 106 53,0 -45 -14,7
Bons et obligations du Trésor 3 231 3370 3832 139 4,3 462 13,7
Portefeuille-titres 5 947 6358 6995 411 6,9 637 10,0

Cette évolution est imputable à l’accélération du rythme de progression des bons et obligations du Trésor
et des titres de participations.

Tableau 16 : Evolution des émissions des bons du Trésor et des opérations d’open market

Variation 2013/2012
2012 2013
En MD En %
Emission de bons du Trésor 1512 1739 227 15,0
Open market 561 888 327 58,3

La progression de l’encours du portefeuille titres provient à hauteur de 65% des titres des dettes et à
hauteur de 30% des titres de participations.
10
y compris les prêts participatifs, les parts sociales et les comptes courants associés

28
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

En dépit de l’accroissement des opérations d’open market, l’encours des bons du trésor a fortement
progressé en relation avec le volume important des émissions.

Compte tenu de ces évolutions, la structure du portefeuille-titres a évolué comme suit :

Graphique 9 : Evolution de la structure du portefeuille-titres des banques résidentes

2012 2013
5,0%
5,0%
4,8% 3,7%

37,2% 36,5%
Bons et obligations du
Trésor
53,0% 54,8% Titres de participations
Titres de transactions et de
placements
Obligations

b. Evolution des ressources

L’année 2013 a été marquée par une régression de l’effort de mobilisation des ressources qui a concerné
les dépôts de la clientèle ainsi que les ressources d’emprunt. En effet, le rythme de progression des dépôts
a baissé de 3,8 points de pourcentage. De même, les ressources d’emprunt ont connu une diminution de
leur rythme d’accroissement, soit 1,9% contre 6,7% en 2012.

Tableau 17 : Evolution des ressources des banques résidentes

Variation
2011 2012 2013 2012/2011 2013/2012
en MD en % en MD en %
Dépôts de la clientèle 38 410 42 719 45 893 4 309 11,2 3 174 7,4
Ressources d’emprunt 3 804 4 060 4 138 256 6,7 78 1,9
Total des ressources 42 214 46 779 50 031 4 565 10,8 3 252 7,0

i. Mobilisation des dépôts

La décélération du rythme de progression des dépôts en 2013 provient de la diminution du rythme de


progression des dépôts à vue (3,8% contre 17,9%) et des dépôts d’épargne (6,1% contre 14,5%), et la baisse
de l’encours des certificats des dépôts (-1,8% contre une hausse de 143% en 2012).

29
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

Tableau 18 : Evolution de l’encours des dépôts des banques résidentes

Variation
2011 2012 2013 2012/2011 2013/2012
en MD en % en MD en %
Dépôts à vue 14 465 17055 17 697 2 590 17,9 642 3,8
Dépôts d’épargne 10 719 12271 13 022 1 552 14,5 751 6,1
dont comptes spéciaux d’épargne 8 939 10 430 11 175 1 491 16,7 745 7,1
Dépôts à terme 10 772 7 429 9 319 -3 343 -31,0 1 890 25,4
Certificats de dépôts 2 454 5 964 5 855 3 510 143,0 -109 -1,8
Dépôts de la clientèle 38 410 42 719 45 893 4 309 11,2 3 174 7,4

Parallèlement, l’encours des dépôts à terme a nettement progressé par rapport à 2012, soit 1 890 MD ou
25,4% et ce, suite au déplafonnement du taux de rémunération de ces dépôts en mars 2013 par la BCT.

Ces évolutions ont impacté la structure de dépôts qui a connu en 2013 une consolidation de la part
des dépôts à terme (2,9 points de pourcentage) et une baisse des parts des dépôts à vue, des dépôts
d’épargne et des certificats de dépôts de 1,3 point de pourcentage ; 0,4 point de pourcentage et 1,2 point
de pourcentage respectivement.

Graphique 10 : Evolution de la structure des dépôts des banques résidentes


2013

28,3%

2012
28,7%
,4%
39,

17
9%

,3%

Dépôts à vue
14,0%
38,

20

Dépôts d'épargne
6%

Dépôts à terme
12,8% Certificats de dépôts

La lecture de la structure des dépôts des banques résidentes à fin 2013 fait ressortir que la baisse du rythme
de progression des dépôts à vue et d’épargne a impacté la part des dépôts des particuliers enregistrant une
diminution de 0,9 points de pourcentage.

Graphique 11 : Structure des dépôts des banques résidentes par catégorie de déposants

2012 2013

23,5% 23,6% 11,7%


10,6%
15,6%

15,3% Dépôts des particuliers


50,3% 49,4% Dépôts des institutionnels
Dépôts des sociétés privées et
des entrepreneurs individuels
Dépôts des non résidents

30
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

ii. Ressources d’emprunt

La décélération du rythme de progression des ressources d’emprunt est due à la régression des ressources
obligataires de 47 MD ou 3,6% et des emprunts privés de 15 MD ou 6,1%. Les ressources spéciales ont
évolué presque au même rythme de 2012.

Tableau 19 : Evolution des ressources d’emprunt des banques résidentes

Variation
2011 2012 2013 2012/2011 2013/2012
en MD en % en MD en %
Ressources spéciales 2 314 2457 2597 143 6,2 140 5,7
Emprunts obligataires ordinaires 737 903 915 166 22,6 12 1,3
Emprunts obligataires subordonnés 538 454 395 -84 -15,6 -59 -13,0
Autres emprunts 215 246 231 31 14,4 -15 -6,1
Ressources d’emprunt 3804 4060 4138 256 6,7 78 1 ,9

Par rapport à 2012, les emprunts obligataires émis par les banques ont diminué de 62% pour se situer à
81 MD à fin 2013 représentent 23,9% du total des émissions contre 60,1% en 2012.

La structure des ressources a connu une légère diminution de la part des ressources d’emprunt de
0,4 points de pourcentage par rapport à 2012.

Graphique 12 : Evolution de la structure des ressources des banques résidentes


2013
91,7%
2012
91,3%

8,7%

Dépôts de la clientèle
Ressources d’emprunt
8,3%

iii. Evolution de la liquidité

Le déficit de la trésorerie en dinars s’est aggravé en 2013 de 1261 MD ou 73,2% pour s’établir à 2985 MD
suite notamment à la baisse du rythme de progression des dépôts en dinars (7,2% contre 11% en 2012).

Tableau 20 : Evolution de la trésorerie en dinars des banques résidentes11

2011 2012 2013


Trésorerie en dinars (1) = (2)-(3) -3 119 -1 724 -2 985
Solde de la trésorerie (2) 443 976 675
Intervention de la BCT (3) 3 562 2 700 3 660

Les dépôts en devises ont totalisé 7010 MD à fin 2013 dont 2876 MD employés sous forme de crédits en
devises et 3356 MD de trésorerie excédentaire placée à hauteur de 69% auprès de la BCT.
11
Données de fin de période.

31
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

Tableau 21 : Evolution de la trésorerie en devises des banques résidentes12

2011 2012 2013


Trésorerie devises (1)=(2)+(3)+(4)+(5) 2 218 2 364 3 356
Encaisse devises (2) 54 60 67
Dépôts chez la BCT (3) 172 391 581
Placements et dépôts nets chez les correspondants (4) 119 96 386
Placement auprès de la BCT (5) 1873 1 817 2322

1.2. Qualité du portefeuille-crédits

L’encours des créances classées a augmenté à un rythme moins accéléré que celui de 2012, soit 18,8%
contre 21%, pour s’établir à 10123 MD à fin 2013.

Cette augmentation est expliquée essentiellement par le résultat du full-audit des trois banques publiques,
qui ont connu une aggravation de l’encours de leurs créances classées de 1259 MD ou 30,5% représentant
79% de l’évolution total des créances classées du secteur.

Tableau 22 : Evolution des indicateurs de la qualité du portefeuille-crédits des banques résidentes

2011 2012 2013


Encours des créances classées (MD) 7043 8522 10123
Part des créances classées dans le total des engagements (%) 13,3 14,9 16,5
Encours des provisions (MD) 2840 3280 4902
Taux de couverture des créances classées par les provisions (%) 48,6 45,7 56,4

Graphique 13: Evolution de l’encours et de la part des créances classées des banques résidentes

en MD en %
10000

9000
16,5 16,8
8000
10123
7000 14,9
14,8
6000
7043 8522
5000 13,3
4000 12,8
2011 2012 2013

Encours des créances classées Part des créances classées

Par secteur, les risques additionnels proviennent à hauteur de 54,4% du secteur des services, de 18,4% du
secteur agricole et 16,4% des crédits aux particuliers.

L’encours des créances classées demeure composé principalement de la classe 4 représentant 84,9% de ces
créances. Les classes 3 et 2 ne représentent que 7,5% et 7,7% respectivement.
12
Données de fin de période.

32
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

Tableau 23 : Encours des créances classées par classe des banques résidentes

Variation
2011 2012 2013 2012/2011 2013/2012
en MD en % en MD en %
Classe 2 463 672 776 209 45,1 104 15,5
Classe 3 657 825 757 168 25,6 -68 -8,2
Classe 4 5923 7025 8590 1102 18,6 1565 22,3
Total des créances classées 7043 8522 10123 1479 21,0 1601 18,8

Par secteur d’activité, les créances classées sont concentrées, au même titre que 2012, sur les secteurs
industriel et touristique qui accaparent respectivement 27,7% et 22,4% de ces créances.

Graphique 14 : Répartition sectorielle des créances classées

8,8% 6,9%
5,5%

27,7%
22,4%
Agriculture
Industrie
Autres services
Commerce
12,8% 15,9%
Tourisme
Promotion immobilière
Particuliers

Compte tenu de l’accroissement des engagements de 7,2%, la part moyenne des créances classées du
secteur s’est aggravée de 1,6 points de pourcentage par rapport à 2012 pour s’élever à 16,5% à fin 2013.

Toutefois, le niveau de cette part présente des disparités entre les banques et les secteurs d’activité. En
effet :

1- 13 banques accaparant 60% des actifs du secteur affichent une part de créances classées inférieure à la
moyenne. Parmi ces 13 banques, 9 banques accaparant 41,5% des actifs du secteur présentent une part
des créances classées inférieure à 10%. Le nombre des banques qui présentent une part de créances
classées supérieure à la moyenne du secteur s’élève à 8. Ces banques accaparent 40% des actifs du secteur.

2- Les secteurs touristique et agricole présentent des parts de créances classées les plus importantes dans
le total de leurs engagements, avec des taux atteignant respectivement 56,5% et 40,8%. Les secteurs
industriels et immobiliers présentent une part de créances classées égale à la moyenne.

Quant aux particuliers, la part des créances classées revenant à ce segment de clientèle est inférieure à la
moyenne globale. Cependant, ceci n’empêche de signaler l’aggravation continue des risques liés à ce type
de clientèle passant de 3% en 2011 à 4,3% en 2012 et à 5,5% en 2013.

L’encours des provisions a connu une évolution exceptionnelle en 2013 de 49,5% ou 1622 MD dont
1038 MD de provisions additionnelles pour la couverture des créances ayant une ancienneté dans la classe
4 supérieur ou égale à 3 ans instaurées par la circulaire aux établissements de crédit n° 2013-21 du 30-12-
2013.

33
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

Suite à cette évolution exceptionnelle, le taux de couverture des créances classées par les provisions a
augmenté de 10,7 points de pourcentage pour s’élever à 56,4%.

Graphique 15 : Evolution de l’encours des provisions et du taux de couverture des créances classées par
les provisions

en MD en %
5000 60
56,4 58
4000 56
54
3000 52
48,6 50
4902
2000 45,7 48
46
1000 2840 3280 44
42
0 40
2011 2012 2013
Encours des provisions Taux de couverture des créances classées par les provisions

Par classe de risque, le taux de couverture des créances classées par les provisions s’établit à des niveaux
nettement inférieurs aux taux de provisionnement réglementaires comme en témoigne le tableau ci-après :

Tableau 24 : Taux de couverture des créances classées par classe des banques résidentes

Classe 2 Classe 3 Classe4


Taux de couverture des créances classées par les provisions en (%) (a) 9,8 25,1 67,0
Taux de provisionnement réglementaire en (%) (b) 20 50 100
Part des garanties (b) - (a) 10,2 24,9 33,0

Par rapport à 2012, le taux de couverture des créances classées 4 par les provisions s’est améliorée de
13,5 points de pourcentage sous l’effet des nouvelles dispositions de la circulaire 2013-21 en matière de
couverture de ces créances par les provisions.

L’analyse du taux de couverture par banque fait ressortir que 11 banques détenant 58,9% des actifs du
secteur affichent un taux de couverture supérieur à 60% alors que10 banques détenant 41,1% des actifs du
secteur affichent un taux de couverture inférieur à 60%.

1.3. Evolution des comptes d’exploitation et de la rentabilité

Le produit net bancaire et la marge d’intérêts ont connu en 2013 des progressions remarquables par rapport
aux niveaux de 2012. Toutefois, le résultat net s’est inscrit en baisse sous l’effet des exigences nouvelles en
matière de provisionnement des créances classées 4.

34
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

Tableau 25 : Evolution des composantes du PNB des banques résidentes

Variation
2011 2012 2013 2012/2011 2013/2012
En MD En % En MD En %
Intérêts et revenus assimilés 2 481 2 640 3 149 159 6,4 509 19,3
Intérêts encourus et charges assimilées 1 290 1 296 1 604 6 0,4 308 23,8
Marge d’intérêts 1 191 1 344 1 545 153 12,8 201 15,0
Commissions nettes 458 517 562 59 12,9 45 8,7
Gains nets sur portefeuille-titres commercial 311 350 399 39 12,5 49 14,0
Revenus du portefeuille investissement 122 104 118 -18 -14,8 14 13,5
Produit net bancaire 2 082 2 315 2 624 233 11,2 309 13,3

En effet, la marge d’intérêts s’est inscrite en hausse par rapport à 2012, soit 15% ou 201 MD suite à
l’accroissement des intérêts et revenus assimilés de 509 MD ou 19,3% et les intérêts encourus et charges
assimilées de 308MD ou 23,8%

L’évolution des intérêts et revenus assimilés s’explique essentiellement par l’augmentation des intérêts
perçus sur les crédits de 469 MD résultant de la conjonction des trois effets suivants :

• Effet provenant de l’accroissement de l’encours des crédits procurant des intérêts additionnels de l’ordre
de 235 MD.

• Effet résultant de la hausse du TMM se traduisant par un gain en termes d’intérêts de l’ordre de 310 MD

• Effet résultant du risque additionnel de l’année entrainant un manque à gagner en termes d’intérêts de
l’ordre de 75 MD.

Tableau 26 : Facteurs explicatifs de l’évolution des intérêts perçus sur les crédits

2012/2011 2013/2012
En MD En MD
Effet volume(1) 296,9 235,0
Effet taux (2)
-110,3 310,1
Effet risque(3) -65,8 -75,7
Total 120,8 469,3

(1) variation de l’encours des crédits × taux de rendement des crédits non classés de l’année précédente
(2) variation du taux d’intérêt × encours des crédits
(3) variation de l’encours des créances classées × (rendement des créances classées de l’année précédente – rendement des créances courantes
de l’année précédente)
Quant aux intérêts encourus et charges assimilées, ils ont connu une accélération remarquable de 23,8%
contre 0,4% en 2012 malgré le ralentissement du rythme des dépôts et la régression de l’endettement
auprès de la BCT et ce, sous l’effet de la hausse des taux d’intérêts entrainant une détérioration du coût
moyen des ressources de 0,5 point de pourcentage par rapport à 2012.

En effet, les charges financières au titre :

• des comptes d’épargne ont augmenté de 109,5 MD suite à l’augmentation du TRE moyen de 0,7 point de
pourcentage en 2013, entrainant des charges additionnelles de 79,2 MD.

35
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

• des comptes à terme et certificats de dépôts ont augmenté de 159,5 MD ou 28,3% suite à la hausse du
TMM moyen de 0,76 point de pourcentage en 2013 engendrant un alourdissement des intérêts décaissés
de 110,6 MD.

• des emprunts sur le marché monétaire ont augmenté de 13,5 MD ou 6,9% malgré la baisse de l’encours
moyen de ces emprunts de (711,3 MD ou 14,5%) et ce, en relation avec la hausse des différents taux
d’intervention de la BCT dont l’effet sur les charges d’intérêts est estimé à +41,5 MD.

Tableau 27 : Facteurs explicatifs de l’évolution des charges financières

Evolution
Evolution des Effet taux1 Effet volume2
de l’encours
charges en % (MD) (MD)
moyen en %
Comptes d’épargne 11,7 42,2 79,2 30,3
Comptes à vue 10,0 30,2 18,0 8,9
Comptes à terme et certificats de dépôts 8,7 28,3 110,6 48,8
Emprunts sur le marché monétaire en Dinars -14,5 6,9 41,5 -28,0
1 Encours 2013 × (coût 2013 – coût 2012)
2 Coût 2012 × (encours 2013 – encours 2012)
En termes relatifs,la marge d’intermédiation s’est élargie de 0,2 point de pourcentage pour s’établir à 2,9% et
ce suite à la hausse du rendement des crédits à un rythme plus important que celui du cout des ressources.

Graphique 16 : Evolution du coût des ressources et du rendement des crédits

6,5
6
5,5 6,0
5 5,7
5,3
4,5
4
3,5
3 3,1
2,5 2,9
2,6
2
2011 2012 2013

Coût des ressources (en%) Rendement des crédits (en%)

Compte tenu de l’évolution de la marge d’intérêts, des commissions nettes (45 MD ou 8,7%) et des gains
nets sur portefeuille-titre commercial (49 MD ou 14%), le Produit Net Bancaire a connu une accélération de
son rythme de progression (309 MD ou 13,3% contre 233 MD ou 11,2%) pour s’élever à 2624 MD.

La structure du PNB demeure quasiment inchangée avec une part dominante de la marge d’intérêts de
58,8%.

36
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

Graphique 17 : Evolution de la structure du PNB des banques résidentes

2012 2013
15,3%
15,1% 4,5% 4,5%
21,4%
22,3%

Marge d'intérêts
Commissions nettes
58,8%
58,1% Gains sur portefeuille-titres
commercial
Revenus du portefeuille
d'investissement

S’agissant des charges opératoires, elles ont progressé à un rythme moins élevé que celui du PNB et le
coefficient d’exploitation du secteur a baissé de 3 points de pourcentage par rapport à 2012 pour s’établir
à 47,3%.

Par ailleurs, la productivité par agent (PNB par agent) s’est améliorée de 14,2% pour s’élever à 135 mD à fin
2013 alors que les frais du personnel par agent n’ont augmenté que de 4,3% pour se situer en moyenne à
48 mD.

Le taux de couverture des frais du personnel par les commissions s’est amélioré de 1,3 point de pourcentage
pour s’établir à 59,7%.

Tableau 28 : Répartition du PNB des banques résidentes

Variation
2011 2012 2013 2012/2011 2013/2012
En MD En % En MD En %
Produit net bancaire 2 082 2315 2624 233 11,2 309 13,3
(-) Dotations nettes aux provisions 549 586 1018 37 6,7 432 73,7
(+) Autres produits d’exploitation 29 37 37 8 27,6 0 0,0
(-) Charges opératoires 1065 1165 1240 100 9,4 75 6,4
dont frais du personnel 811 886 941 75 9,2 55 6,2
(-) Dotations aux amortissements et aux
98 111 119 13 13,3 8 7,2
provisions sur immobilisations
Résultat d’exploitation 399 490 284 91 22,8 -206 -42,0
(+/-)Autres éléments ordinaires et
6 -5 14 -11 -183,3 19 -
éléments extraordinaires
(-)Impôts sur les bénéfices 99 126 142 27 27,3 16 12,7
Résultat net 306 359 159 56 18,4 -200 -55,7

37
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

Graphique 18 : Répartition du produit net bancaire des banques résidentes

2012 2013
15,5% 5,9%
8,9% 7,9%

25,3% 47,4%
50,3% 38,8%

Couverture des risques Résultat net


Charges opératoires Autres

L’effort de constitution de provisions s’est amélioré de 432 MD par rapport à 2012 dont 142 MD au titre de
la couverture des créances ayant une ancienneté dans la classe 4 de plus de 3 ans.

Ainsi, la part du PNB allouée à la couverture des risques s’est améliorée significativement en passant de
25,3% à fin 2012 à 38,8% à fin 2013.

Compte tenu de ces évolutions, l’année 2013 s’est soldée par un résultat net de 159 MD, soit en régression
de 55,7% par rapport au résultat de l’année 2012.

Conséquemment, la rentabilité des fonds propres s’est détériorée de 4,3 points de pourcentage pour
s’établir à 2,9% à fin 2013 et la rentabilité des actifs s’est inscrite en baisse de 0,4 point de pourcentage
pour se limiter à 0,2%.

Graphique 19 : Evolution des indicateurs de rentabilité des banques résidentes

8,0% 7,2% 2,0%


6,6%
6,0% 1,5%

4,0% 2,9% 1,0%


0,6% 0,6%
2,0% 0,5%
0,2%
0,0% 0,0%
2011 2012 2013

ROE ROA

Le nombre de banques qui ont affiché un résultat bénéficiaire au titre de l’exercice 2013 s’est élevé
à 14 banques avec un bénéfice cumulé de 498 MD (contre 13 banques avec un bénéfice cumulé de 406 MD
en 2012).

Le nombre des banques qui ont affiché un résultat déficitaire au titre de l’exercice 2013 s’est élevé
à 7 banques avec des pertes de 344 MD (contre 8 banques avec une perte de 47 MD en 2012).

Le bénéfice cumulé a été affecté à hauteur de 311 MD en réserves (soit 62,4%); le reliquat de 187 MD a été
distribué aux actionnaires (soit 37,6% du total).

38
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

Graphique 20 : Evolution de la répartition des bénéfices des banques résidentes13

en MD

52,0 %
311 62,4%
211
221 62,3%

37,6%
37,7% 195 48% 187
134

2011 2012 2013


Dividendes distribués Bénéfices affectés en réserves

1.4. Analyse de l’adéquation des fonds propres

En dépit de l’importance des bénéfices affectés en réserves et des opérations d’augmentation de capital
en numéraire pour un montant de 42 MD avec une prime d’émission de 63 MD, les fonds propres nets ont
connu une forte baisse de 1284 MD ou 23,4%. Cette évolution s’explique par :

- L’importance des provisions additionnelles pour couverture des créances classées 4 déduites des fonds
propres d’ouverture14 qui s’élèvent à 896 MD.

- L’entrée en vigueur en 2013 des dispositions de la circulaire 2012-09 relative à la déductibilité des
participations au capital des établissements de crédits des fonds propres.

Tableau 29 : Evolution des fonds propres et des risques encourus des banques résidentes

Variation
2011 2012 2013 2012/2011 2013/2012
En MD En % En MD En %
Fonds propres nets de base 4 535 4 424 3 388 -111 -2,5 -1 036 -23,4
Capital 2007 2042 2151 35 1,7 109 5,3
Réserves 2850 3082 2940 232 8,1 -142 -4,6
Eléments à déduire 322 700 1758 378 117,4 1058 151,1
Fonds propres complémentaires 835 1072 825 237 28,4 -247 -23,0
Fonds propres nets 5 370 5 496 4212 126 2,3 -1284 -23,4
Risques encourus 45 194 46609 51576 1415 3,1 4967 10,7

La structure de fonds propres demeure inchangée par rapport à 2012 avec une dominance des fonds
propres de base qui représentent 80,4%.

13
Compte non tenu des résultats déficitaires.
14
Conformément à la norme relative aux modifications comptables NC 11

39
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

Graphique 21 : Evolution de la structure des fonds propres des banques résidentes


2013

2012

80,4%

%
80,5

,5 %

19,6%
19
Fonds propres nets de base
Fonds propres complémentaires

Suite à la baisse des fonds propres, le ratio de solvabilité a régressé de 3,6 points de pourcentage par rapport
à 2012 pour s’établir à 8,2% à fin 2013 ; régression qui s’explique par les pertes accusées notamment par les
banques publiques. De même, le ratio tier 1 a diminué de 2,8 points de pourcentage pour s’établir à 6,6%.

Tableau 30 : Evolution du ratio de solvabilité et du ratio tier 1 des banques résidentes

2011 2012 2013


Ratio de solvabilité (en %) 11,9 11,8 8,2
Ratio tier 1 10,0 9,4 6,6

Hormis les 3 grandes banques publiques, le ratio de solvabilité moyen s’élève à 11,4 % et le ratio tier 1
s’élève à 9,8% en 2013.

L’analyse de la solvabilité par banque fait ressortir que 7 banques affichent un ratio de solvabilité inférieur
à 9% et14 autres banques affichent un ratio de solvabilité supérieur à 9% dont 10 banques avec un ratio
supérieur à 12%.

De même, le ratio tier 1 présente des disparités entre les banques. En effet, 5 banques présentent un ratio
inférieur à 6% et 16 autres banques présentent un ratio supérieur à 6% dont 11 banques avec un ratio
supérieur à 10%.

2. Activité et résultat des établissements de leasing


2.1. Evolution de l’activité des établissements de leasing

Le volume des mises en force s’est établi à 1416 MD, soit presque le même niveau de 2012.

Tableau 31: Evolution de l’activité des établissements de leasing

Variation
2011 2012 2013 2012/2011 2013/2012
En MD En % En MD En %
Mises en force 1 176 1 404 1 416 228 19,4 12 0,9
dont : Immobilier 48 50 72 2 4,2 22 44,0
Taux effectif moyen (en %) 10,04 9,77 9,76 - -0,27 - -0,01

La répartition sectorielle des mises en force est demeurée presque inchangée avec une prédominance du
secteur des services qui accapare une part de 62%.

40
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

Graphique 22 : Répartition sectorielle des mises en force des établissements de leasing

2012 2013

11% 11% 13% 11%


14% 14%

Agriculture
64%
62% Industrie
Services
Bâtiments et
travaux publics

L’encours du crédit-bail a augmenté de 6,5% pour atteindre 2746 MD financé à hauteur de 78% par des
ressources d’emprunt, dont 46,3% d’emprunts bancaires et 41,6% d’emprunts obligataires. Bien que
le secteur ait mobilisé 258,6 MD de ressources obligataires en 2013, soit une augmentation de 85% par
rapport à 2012, la contribution de ces ressources au financement de l’activité demeure en deçà de son
niveau de 2010 de 45%.

Tableau 32 : Evolution de l’encours de crédit-bail et des emprunts des établissements de leasing

Variation
2011 2012 2013 2012/2011 2013/2012
En MD En % En MD En %
En cours de crédit-bail 2 305 2578 2746 273 11,9 168 6,5
Rendement des crédits (en%) 9,0 9,0 8,9 0,0 -0,1
Ressources d’emprunt 1 857 2034 2136 177 9,5 102 5,0
dont : Ressources bancaires (en %) 46,0 46,2 46,3 0,2 0,1
Ressources obligataires (en %) 39,0 40,4 41,6 1,4 0,5
Coût des ressources d’emprunt (en %) 5,8 5,5 6,1 -0,3 0,6

2.2. Qualité du portefeuille

L’encours des créances classées a baissé de 3 MD ou 1,5% par rapport à fin 2012 pour s’établir à 224 MD à
fin 2013 contre une augmentation de 16 MD ou 7,6% en 2012. Cette diminution des créances classées s’est
traduite par une baisse de leur part de 0,6 points de pourcentage pour revenir à 8% à fin 2013.

Graphique 23: Evolution de l’encours et de la part des créances classées des établissements de leasing
en MD en %
250 9,1 8,6 10
200 8
8,0
150 6
100 4
211 227 224
50 2
0 0
2011 2012 2013

Encours des créances classées Part des créances classées

Le taux de couverture des créances classées par les provisions s’est amélioré de 6,5 points de pourcentage
pour s’élever à 59,2%.

41
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

Graphique 24 : Evolution des provisions sur créances et du taux de couverture des créances classées
des établissements de leasing

en MD en %
150 90

100

70
110 111 122
50 59,2
56,2
52,7

0 50
2011 2012 2013

Provisions sur créances classées Taux de couverture des créances classées

2.3. Résultat d’exploitation et indicateurs de rentabilité

Les soldes intermédiaires du compte d’exploitation du secteur de leasing ont enregistré une diminution
marquante en 2013 sous l’effet du ralentissement du rythme de l’activité.

Tableau 33: Evolution du compte d’exploitation des établissements de leasing

Variation
2011 2012 2013 2012/2011 2013/2012
En MD En % En MD En %
Marge d’intérêts 96 113 109 17 17,7 -4 -3,5
Produit net 106 124 121 18 17,0 -3 -2,4
Charges opératoires 37 42 45 5 13,5 3 7,1
Dotations nettes aux provisions15 26 24 16 -2 -7,7 -8 -33,3
Résultat d’exploitation 39 55 55 16 41,0 0 -
Résultat net 32 43 43 11 34,4 0 -

La marge d’intérêts a baissé de 3,5% suite à la baisse des produits de 7,6% contre une augmentation de
13% en 2012.

De même, le produit net a diminué de 2,4% pour s’établir à 121 MD à fin 2013. Cette baisse accompagnée
de l’augmentation des charges opératoires s’est traduite par une détérioration du coefficient d’exploitation
de 4,3 points de pourcentage pour s’établir à 38,3%.

Les dotations nettes aux provisions ont diminué de 33,3% par rapport à 2012 pour s’établir à 16 MD, soit
13,2% du produit net de 2013 contre 19,4% à fin 2012.

De ce fait, le résultat net global a stagné au niveau de à 43 MD à fin 2013. Corrélativement, le rendement
des actifs et la rentabilité des fonds propres se sont détériorés de 0,2 point de pourcentage et 1,2 point de
pourcentage respectivement.
15
Dotations nettes aux provisions et résultat de correction de valeurs sur les créances et le portefeuille investissement.

42
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

Tableau 34 : Evolution des indicateurs de rentabilité des établissements de leasing

2011 2012 2013


ROA (en%) 1,4 1,7 1,5
ROE (en%) 10,5 12,0 10,8

La répartition des bénéfices a été en faveur des actionnaires dans la mesure où les dividendes distribués
ont augmenté de 30,5% par rapport à 2012 pour s’élever à 28 MD, soit le double de l’autofinancement qui
a baissé de 32%.

Graphique 25 : Evolution de la Répartition des Bénéfices des Etablissements de Leasing

en MD

15
22
13
28
21
19

2011 2012 2013

Dividendes distribués Auto financements

2.4. Analyse de l’adéquation des fonds propres

En dépit de l’entrée en vigueur en 2013 de la déductibilité des participations dans le capital des
établissements de crédit, les fonds propres nets des établissements de leasing ont augmenté en 2013 de
88 MD ou 20,3% provenant des augmentations de capital en numéraire réalisées par 4 établissements pour
un montant de 28,5 MD et des primes d’émissions y afférentes de 43,8 MD.

Tableau 35 : Evolution des fonds propres des établissements de leasing

Variation
2011 2012 2013 2012/2011 2013/2012
En MD En % En MD En %
Fonds propres nets de base 316 355 418 39 12,3 63 17,8
dont capital 183 196 226 13 7,1 30 15,5
Fonds propres complémentaires 75 78 103 3 4,0 25 31,7
Provisions collectives 14 15 15 1 7,1 0 0,0
Autres 61 63 88 2 3,3 25 39,3
Fonds propres nets 391 433 521 42 10,7 88 20,3

43
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

Graphique 26 : Evolution de la structure des fonds propres des établissements de leasing

2013

2012

80,2%

19,8%
82,0

18,0
Fonds propres nets de base
Fonds propres complémentaires

De ce fait et compte tenu d’une progression des risques encourus de 6,4% à un rythme inférieur à celui des
fonds propres, le ratio de solvabilité a augmenté de 2,2 points de pourcentage pour s’établir à 18,8% avec
un ratio tier 1 de 15,1%.

Tableau 36 : Evolution du ratio de solvabilité et du ratio tier 1 des établissements de leasing

2011 2012 2013


Ratio de solvabilité (en %) 17,1 16,6 18,8
Ratio tier 1 13,8 13,6 15,1

3. Activité et résultat des banques non-résidentes


3.1. Activité

a. Evolution des emplois

L’activité des banques non-résidentes a connu une régression en 2013 comme en témoigne la baisse
de l’encours des emplois (-14 MUSD ou -0,5% contre +335 MUSD ou +12,4% en 2012). Ce repli provient
principalement de la baisse des placements auprès des banques installées en Tunisie de 20,5% et des
crédits aux non résidents de 30,2%.

Tableau 37 : Evolution des emplois des banques non-résidentes

Variation
En millions d’USD
2012/2011 2013/2012
2011 2012 2013 En M USD En % En MUSD En %
Opérations de trésorerie 1 581 1 756 1 814 175 11,1 58 3,3
Placements auprès des banques 1 492 1 514 1 390 22 1,5 -124 -8,2
Installées en Tunisie 448 512 407 64 14,3 -105 -20,5
Installées à l’étranger 1 044 1 002 982 -42 -4,0 -20 -2,0
Comptes ordinaires et caisse 89 242 424 153 171,9 182 75,2
Crédits : 859 990 834 131 15,3 -156 -15,8
à des résidents 495 474 474 -21 -4,2 0 0
à des non-résidents 364 516 360 152 41,8 -156 -30,2
Portefeuille titres 262 291 375 29 11,1 84 28,9
Total emplois 2 702 3037 3023 335 12,4 -14 -0,5

44
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

Graphique 27 : Evolution de la structure des emplois des banques non-résidentes

2012 2013

57,8% 9,6% 60,2% 12,4%

32,6% 27,4% Portefeuille titres


Crédits
Opérations de trésorerie

La structure du portefeuille crédit a connu en 2013 une baisse de la part des crédits accordés aux non-
résidents de 8,9 points de pourcentage pour s’établir à 43,2%.

Tableau 38 : Evolution des engagements par signature des banques non-résidentes

Variation
En millions d’USD
2012/2011 2013/2012
2011 2012 2013 En M USD En % En M USD En %
Total engagement par signature 1 099 1153 946 54 4,9 -207 -18,0
dont :
Confirmations de crédits documentaires 563 562 425 -1 -0,2 -137 -24,4
Ouvertures de crédits documentaires 168 216 180 48 28,6 -36 -16,7
Cautions et avals 361 362 340 1 0,3 -22 -6,1

b. Evolution des ressources

Les ressources des banques non-résidentes ont connu une régression de 2% en 2013 contre une hausse
de 13,7% en 2012 et ce, suite à la baisse de emprunts bancaires de 23,7% alors que l’encours des dépôts a
augmenté de 14,4%.

Tableau 39 : Evolution des ressources des banques non-résidentes

Variation
En millions d’USD
2012/2011 2013/2012
2011 2012 2013 En M USD En % En M USD En %
Ressources bancaires 1015 1313 1097 298 29,4 -216 -16,5
Emprunts bancaires 901 1108 845 207 23,0 -263 -23,7
Installées en Tunisie 412 473 302 61 14,8 -171 -36,2
Installées à l’étranger 489 635 542 146 29,9 -93 -14,6
Comptes ordinaires 114 206 252 92 80,7 46 22,2
Dépôts de la clientèle 1164 1163 1331 -1 -0,1 168 14,4
Résidente 299 306 340 7 2,3 34 11,1
Non-résidente 865 857 991 -8 -0,9 134 15,6
Total ressources 2179 2477 2428 298 13,7 -49 -2,0

45
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

Conséquemment, la structure des ressources a connu une consolidation de la part des dépôts de la clientèle
de 7,8 points de pourcentage pour s’établir à 54,8%.

Graphique 28 : Evolution de la structure des ressources des banques non-résidentes

2012 2013

47,0% 54,8%

53,0%
45,2%

Dépôts de la clientèle
Ressouces bancaires

3.2. Qualité du portefeuille

L’encours des créances classées a augmenté en 2013 de 10 M USD ou 2,5% pour atteindre 413 M USD.
La part des créances classées s’est établie à 24,9%, soit une aggravation de 1,6 point de pourcentage par
rapport à 2012. Cette détérioration est imputable essentiellement à une banque qui connaît des difficultés
liées à la conjoncture régionale.

Graphique 29 : Evolution de l’encours et de la part des actifs classés des banques non-résidentes

en M USD en %
280 24,9
23,3
25
210 18,0 20

140 15
10
70 270 403 413 5
0 0
2011 2012 2013
Encours des créances classées Part des créances classées

Le taux de couverture des créances classées par les provisions s’est amélioré de 5,3 points de pourcentage
pour s’élever à 61,7%.

3.3. Résultat d’exploitation et indicateurs de rentabilité

L’année 2013 a connu une poursuite de la détérioration de la marge d’intérêts et du PNB pour s’établir
respectivement à 29,5 et 88,2 millions USD.

La baisse du PNB conjuguée à l’augmentation des charges opératoires de 4,5% s’est traduite par une
détérioration du coefficient d’exploitation de 3,4% pour s’établir à 42%.

L’effort de constitution de provisions s’est limité en 2013 à un montant de 8,6 millions USD contre 79,1
millions USD au titre de 2012 ; lequel exercice a été impacté par les dotations exceptionnelles de la banque
en difficulté.

46
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

L’exercice 2013 s’est soldé par un résultat bénéficiaire de 39,2 millions USD contre une perte de 26 millions
USD en 2012.

Tableau 40 : Evolution du compte d’exploitation des banques non-résidentes

Variation
En millions d’USD
2012/2011 2013/2012
2011 2012 2013 En M USD En % En M USD En %
Marge d’intérêts 43,7 33,4 29,5 -10,3 -23,6 -3,9 -11,7
Commissions nettes 22,3 27,9 26,5 5,6 25,1 -1,4 -5,0
Gains nets sur pf titres commerciales 25,4 20,1 22,0 -5,3 -20,9 1,9 9,5
Revenus du pf d’investissements 8,2 10,3 10,2 2,1 25,6 -0,1 -0,1
Produit net bancaire 99,6 91,7 88,2 -7,9 -7,9 -3,5 -3,8
Charges opératoires 34,6 35,4 37,0 0,8 2,3 1,6 4,5
Dotations nettes aux provisions 16
62,8 79,1 8,6 16,3 26,0 -70,5 -89,1
Résultat d’exploitation 0,0 -25,3 40,4 -25,3 - 65,7 -
Résultat net -0,1 -26,0 39,2 -25,9 - 65,2 -

3.4. Analyse de l’adéquation des fonds propres

Les fonds propres nets des banques non résidentes ont diminué en 2013 de 11,3 M$ EU ou 5,5% en relation
avec l’entrée en vigueur des dispositions de la circulaire no 2012-09 relatives à la déduction des participations
au capital des établissements de crédit des fonds propres. Toutefois, le ratio de solvabilité s’est amélioré de
1,7 point de pourcentage pour s’élever à 22,2% suite à la baisse des risques encourus de 12,5%.

Tableau 41 : Evolution des fonds propres et du ratio de solvabilité des banques non-résidentes

Variation
En millions d’USD
2012/2011 2013/2012
2011 2012 2013 En M USD En % En M USD En %
Fonds propres nets 251,2 207,3 196,0 -43,9 -17,5 -11,3 -5,5
Risques encourus 1029,8 1011,2 884,5 -18,6 -1,8 -126,7 -12,5
Ratio de solvabilité 24,4 20,5 22,2 - -3,9 - 1,7

16
Dotations nettes aux provisions et résultat de correction de valeurs sur les créances et le portefeuille investissement.

47
Annexes
50
Annexe 1 : Organigramme de la Direction Générale de la Supervision Bancaire
Direction Générale de la
Supervision Bancaire
Mme Nadia Gamha
ADG
Chargé de l'inspection
Mr. M'hamed Flah

Direction de la surveillance Direction de la surveillance Direction du Equipe


générale et de la réglementation
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

permanente développement des méthodes d'inspection 1


bancaire de la supervision
Mme Raja Darghouth Mr. Zoubayer Douiri
Adj Mr. Nabil Felfel Mr. Jamel Ben Yacoub Mme Raja Dahmen
Adj Mr. Mohamed Sadraoui

S/D de la surveillance S/D du développement


S/D de la surveillance Equipe
permanente des méthodes
permanente S/D de la surveillance
"groupe A" S/D de laréglementation d'inspection 2
"groupe B" générale de la supervision
(1) et d'octroi des agréments Mr. Mohamed
des risques bancaires Mme Mayada Abid
Mr. Soufiène Bennour Salah Tekaya
Mr. Nizar Chenini
Service de la
Service de Service de la
surveillance Service de la Service de la
l'analyse des normalisation des
permanente A1 surveillance réglementation et Equipe
risques et de procédures de
Mr. Mourad Khazri permanente B1 des relations avec d'inspection 3
l'alerte précoce supervision
Mr. Abdessalem les organes de la
Mr. Manef Bouaziz supervision Mr. Béchir
Trabelsi
Mr. Fethi Akkari
Ladjimi
Service de la
surveillance Service du suivi Service de la base Equipe
permanente A2 des réformes et des données
Service de la de la Service d'octroi des
d'inspection 4
Mr. Houssem Akremi bancaires
surveillance restructuration agréments et des (2) Mr. Jabeur
permanente B2 bancaire autorisations
Boutiti
Mme Olfa Ladhari Mr. Kamel Saidi
Service de la
surveillance
Service du
permanente A3 Equipe
développement
Mr. Mohamed du processus de d'inspection 5
Ali Naffouti supervision
Mr. Salah Dridi
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

Annexe 2 : Principaux indicateurs du secteur bancaire Tunisien17

Indicateurs de taille et de bancarisation

2012 2013
Total actif MD 70785 75640
Effectif 19293 19643
Taux d’encadrement % 64,3 67,8
Réseau 1450 1518
Nombre de comptes 6 573 386 7 038 936
Nombre de DAB & GAB 1851 1939
Nombre de cartes bancaires 2 264 620 2 408 921
Nombre de transactions monétique 3 915 030 4 846 417
Volume de transactions monétique (MD) 405 548

Indicateurs d’activité et d’exploitation

2012 2013
Total Dépôts MD 42719 45893
Total Crédits 47712 51223
PNB (MD) 2315 2624
Coefficient d’exploitation % 50,3 47,4
Résultat net 360 159
ROA (%) 0,6 0,2
ROE (%) 7,2 2,9

Indicateurs financiers

% 2012 2013
Ratio de solvabilité 11,8 8,2
Ratio Tier 1 9,4 6,6
Part des créances classées 14,9 16,5
Taux de couverture des créances classées par les provisions 45,7 56,4

17
21 banques résidentes

51
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

Annexe 3 : Bilan, état des engagements hors bilan et état de résultat des
banques résidentes

1- Bilan
(en milliers de dinars)

2012 2013

ACTIF

1- Caisse et avoirs auprès de la BC et CCP 2 821 915 2 060 612

2- Créances sur les établissements bancaires et financiers 4 771 226 5 319 821

3- Créances sur la clientèle 44 501 020 46 370 432

4- Portefeuille-titres commercial 3 300 849 3 748 715

5- Portefeuille d’investissement 2 715 159 2 859 945

6- Valeurs immobilisées 947 874 990 460

7- Autres actifs 1 719 268 2 003 008


TOTAL ACTIF 60 777 310 63 352 993

PASSIF

1- Banque Centrale, CCP 2 491 551 2 387 832

2- Dépôts et avoirs des établissements bancaires et financiers 3 483 240 3 522 867

3- Dépôts et avoirs de la clientèle 43 013 315 46 119 691

4- Emprunts et ressources spéciales 4 045 754 4 246 055

5- Autres passifs 2 831 459 2 932 726


TOTAL PASSIF 55 865 318 59 209 171

CAPITAUX PROPRES

1- Capital 2 042 035 2 151 269

2- Réserves 2 884 367 2 997 384

3- Actions propres -5 066 -5 066

4- Autres capitaux propres 234 744 239 405

5- Résultats reportés -596 568 -1 237 955

6- Résultats de l’exercice 358 820 159 107

7-Modification comptable -6 340 -160 323


TOTAL CAPITAUX PROPRES 4 911 992 4 143 822

TOTAL PASSIF ET CAPITAUX PROPRES 60 777 310 63 352 993

52
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

2- Etat des engagements hors bilan


(en milliers de dinars)

2012 2013

PASSIFS EVENTUELS

Cautions, avals et autres garanties données en faveur de la clientèle 7 015 825 7 270 253

Crédits documentaires 3 565 411 3 398 658

Actifs donnés en garantie 1 909 000 2 038 157

Total passifs éventuels 12 490 236 12 707 068

ENGAGEMENTS DONNES

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle 2 832 970 2 976 014

Engagements sur titres 50 841 49 191

Total engagements donnés 2 883 811 3 025 205

ENGAGEMENTS RECUS

Engagements de financements reçus 2 229 166 2 504 097

Garanties reçues 12 366 149 12 797 481

Total engagements reçus 14 542 764 15 301 578

53
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

3- Etat de résultat
(en milliers de dinars)

2012 2013

PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE 3 648 773 4 274 320

(+) INTERETS ET REVENUS ASSIMILES 2 639 615 3 149 243

(+) COMMISSIONS 555 038 604 904

(+) GAINS SUR PORTEFEUILLE-TITRES COMMERCIAL ET OPERATIONS FINANCIERES 349 653 401 748

(+) REVENUS DU PORTEFEUILLE D’INVESTISSEMENT 104 467 118 425

CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE 1 333 764 1 650 515

(-) INTERETS ENCOURUS ET CHARGES ASSIMILEES 1 295 667 1 604 535

(-) COMMISSIONS ENCOURUES 37 908 43 153

(-) PERTES SUR PORTEFEUILLE TITRES COMMERCIAL ET OPERATIONS FINANCIERES 189 2 827

MARGE D’INTÉRÊTS 1 343 948 1 544 708


PRODUIT NET BANCAIRE 2 315 009 2 623 805

(-) DOTATIONS AUX PROVISIONS ET RESULTAT DES CORRECTIONS DE VALEURS SUR 561 319 969 295
CREANCES, HORS BILAN ET PASSIF

(-) DOTATIONS AUX PROVISIONS ET RESULTAT DES CORRECTIONS DE VALEURS SUR 24 700 48 757
PORTEFEUILLE D’INVESTISSEMENT

(+) AUTRES PRODUITS D’EXPLOITATION 36 467 37 321

(-) FRAIS DE PERSONNEL 886 004 941 083

(-) CHARGES GENERALES D’EXPLOITATION 278 766 299 328

(-) DOTATION AUX AMORTISSEMENTS ET AUX PROVISIONS SUR IMMOBILISATIONS 111 093 119 139

RESULTAT D’EXPLOITATION 498 593 283 525

SOLDE EN GAIN (+) /PERTE (-) PROVENANT DES AUTRES ELEMENTS ORDINAIRES -4 672 14 022

(-) IMPOTS SUR LES BENEFICES 126 056 142 045

RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES 358 864 155 502

SOLDE EN GAIN (+) /PERTE (-) PROVENANT DES ELEMENTS EXTRAORDINAIRES -1 013 -3 606

RESULTAT NET DE L’EXERCICE 359 877 159 108

(+) EFFETS DES MODIFICATIONS COMPTABLES -153 506 -895 433


(net d’impôts)

RESULTAT APRES MODIFICATIONS COMPTABLES 206 371 -736 325

54
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

Annexe 4 : Bilan et état de résultat des établissements de leasing

1- Bilan
(en milliers de dinars)

2012 2013
ACTIFS
1- Liquidités et équivalents de liquidités 42 800 55 588
2- Créances sur la clientèle 2 432 754 2 607 372
3- Portefeuille-titres 97 368 112 049
4- Valeurs immobilisées 35 059 35 090
5-Autres actifs 53 692 46218
TOTAL DES ACTIFS 2 661 673 2 856 317
PASSIFS
1- Concours bancaires et autres passifs financiers 21 732 16 463
2- Dettes envers la clientèle 42 926 41 469
3- Emprunts et ressources speciales 2 050 758 2 173 185
4- Fournisseurs et comptes rattachés 136 773 123 573
5- Autres passifs 27 372 30 323
TOTAL DES PASSIFS 2 279 560 2 385 013
CAPITAUX PROPRES
1- Capital social 196 250 226 450
2- Réserves 116 582 151 900
3- Résultats reportés 19 151 19 278
4- Autres capitaux propres 187 9 679
5-Réserve pour risque général 728 220
6-Actions propres -980 -
7- Modification comptable 0 -619
8- Résultat de l’exercice 43 216 42 565
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES 382 113 471 304
TOTAL DES CAPITAUX PROPRES ET DES PASSIFS 2 661 673 2 856 317

55
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

2- Etat de résultat
(en milliers de dinars)

2012 2013
PRODUITS D'EXPLOITATION
Intérêts et produits assimilés de leasing 220 518 238 270
Intérêts et charges assimilées -107 901 -129 078
Produits des placements 7 858 6 664
Autres produits d'exploitation 4 382 5 443
TOTAL DES PRODUITS D'EXPLOITATION 124 856 121 299
CHARGES D'EXPLOITATION
Charges de personnel 26 293 29 194
Dotations aux amortissements des immobilisations propres 3 907 4 140
Dotations nettes aux provisions et résultat des créances radiées 22 490 16 115
Dotations (Reprises) nettes aux autres provisions 1 160 -457
Autres charges d'exploitation 16 020 17 073
TOTAL DES CHARGES D'EXPLOITATION 69 871 66 065
RESULTAT D'EXPLOITATION 54 986 55 235
Autres gains ordinaires 2 042 2 330
Autres pertes ordinaires -428 -611
RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES AVANT IMPOT 56 600 56 954
Impôt sur les sociétés -13 384 -14 389
RESULTAT NET DE L'EXERCICE 43 216 42 565

56
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

Annexe 5: Bilan, état des engagements hors bilan et état de résultat


des banques non-résidentes

1- Bilan
(en milliers de dollars)

2012 2013

ACTIF
1- Caisse et avoirs auprès de la BC et CCP 30 996 79 292
2- Créances sur les établissements bancaires et financiers 1 687 398 1 721 691
3- Créances sur la clientèle 638 196 639 843
4- Portefeuille-titres commercial 161 096 248 325
5- Portefeuille d’investissement 123 622 127 966
6- Valeurs immobilisées 20 408 27 611
7- Autres actifs 20 012 18 655
TOTAL ACTIF 2 681 728 2 863 384
PASSIF
1- Banques Centrale, CCP 71 414 68 473
2- Dépôts et avoirs des établissements bancaires et financiers 1 002 165 903 013
3- Dépôts et avoirs de la clientèle 1 160 176 1 337 398
4- Emprunts et ressources spéciales 87 843 142 932
5- Autres passifs 70 525 82 951
TOTAL PASSIF 2 392 124 2 534 768
CAPITAUX PROPRES
1- Capital 191 190 208 395
2- Réserves 89 804 92 510
3- Actions propres 0 0
4- Autres capitaux propres 1 000 1 000
5- Résultats reportés 43 588 -12 530
6- Résultats de l’exercice -25 978 39 241
7-Modification comptable -10 000 0
TOTAL CAPITAUX PROPRES 289 604 328 616
TOTAL PASSIF ET CAPITAUX PROPRES 2 681 728 2 863 384

57
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

2- Etat des engagements hors bilan


(en milliers de dollars)

2012 2013

PASSIFS EVENTUELS

Cautions, avals et autres garanties données en faveur de la clientèle 493 122 487 803

Crédits documentaires 846 947 672 716

Actifs donnés en garantie 0 0

Total passifs éventuels 1 340 068 1 160 520

ENGAGEMENTS DONNES

Engagements de financements donnés en faveur de la clientèle 154 241 98 103

Engagements sur titres 0 0

Total engagements donnés 154 241 98 103

ENGAGEMENTS RECUS

Engagements de financements reçus 0 0

Garanties reçues 506 173 525 619

Total engagements reçus 506 173 525 619

58
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

3- Etat de résultat

2012 2013
PRODUITS D’EXPLOITATION BANCAIRE 111 157 107 234

(+) INTERETS ET REVENUS ASSIMILES 51 430 47 156


(+) COMMISSIONS 29 276 27 814
(+) GAINS SUR PORTEFEUILLE-TITRES COMMERCIAL ET OPERATIONS
20 131 22 018
FINANCIERES
(+) REVENUS DU PORTEFEUILLE D’INVESTISSEMENT 10 321 10 247
CHARGES D’EXPLOITATION BANCAIRE 19 453 19 042

(-) INTERETS ENCOURUS ET CHARGES ASSIMILEES 18 047 17 689


(-) COMMISSIONS ENCOURUES 1 406 1 353
(-) PERTES SUR PORTEFEUILLE TITRES COMMERCIAL ET OPERATIONS
0 0
FINANCIERES
PRODUIT NET BANCAIRE 91 704 88 192
(-) DOTATIONS AUX PROVISIONS ET RESULTAT DES CORRECTIONS
79 139 8 979
DE VALEURS SUR CREANCES, HORS BILAN ET PASSIF
(-) DOTATIONS AUX PROVISIONS ET RESULTAT DES CORRECTIONS
-24 -342
DE VALEURS SUR PORTEFEUILLE D’INVESTISSEMENT
(+) AUTRES PRODUITS D’EXPLOITATION 166 422
(-) FRAIS DE PERSONNEL 23 598 23 231
(-) CHARGES GENERALES D’EXPLOITATION 11 796 13 815
(-) DOTATION AUX AMORTISSEMENTS ET AUX PROVISIONS SUR
2 612 2 528
IMMOBILISATIONS
RESULTAT D’EXPLOITATION -25 250 40 403
SOLDE EN GAIN (+) /PERTE (-) PROVENANT DES AUTRES ELEMENTS
119 -53
ORDINAIRES
(-) IMPOTS SUR LES BENEFICES 847 1 109
RESULTAT DES ACTIVITES ORDINAIRES -25 978 39 241
SOLDE EN GAIN (+) /PERTE (-) PROVENANT DES ELEMENTS
0 0
EXTRAORDINAIRES
RESULTAT NET DE L’EXERCICE -25 978 39 241

(+) EFFETS DES MODIFICATIONS COMPTABLES (net d’impôts) -10 000 0


RESULTAT APRES MODIFICATIONS COMPTABLES -35 978 39 241

59
60
Annexe 6 : Evolution des taux effectifs moyens par catégorie de concours 2000-2013

Crédits à court terme autres que le découvert Découverts Crédits à la consommation


11 12
9
11
10
10
8 9
9
8
7 8
7
7

6 6 6

5 5
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

5 00 01 02 03 04 05 06 07 08 09 10 11 12 13
20 20

2001
2004
2011
1 4 1

2000
2002
2003
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2012
2013
00 02 03 05 06 07 08 09 10 12 13 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20
200 200 201
20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20

Crédits à moyen terme Crédits à long terme Crédits pour le financement de l'habitat
10 10
12
9 11 9
10
8 8
9
7 8 7
7
6 6
6
5 5 5
01 04 11

2001
2011

2004
00 0 00 001 002 003 004 005 006 007 008 009 010 011 012 013

2000
2002
2003
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2012
2013
02 003 0 05 006 007 008 009 010 0 12 013
20 2 20 2 2 20 2 2 2 2 2 2 20 2 20 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2

Evolution du TMM durant la période


Prêts universitaires Leasing mobilier et immobilier janvier-novembre 2013
9 15 5,50
S1(2013) S2(2013)
8 13
4,50
7
11
6
9 3,50
5

4 7
2,50
r s in e e e
ier ie ar ril ai et ût br br br
3 5 vr av ju ill m
nv fé m m ju ao em
t c to e
ja p o v
00 001 002 003 004 005 006 007 008 009 010 011 012 013 Se no

2000
2001
2002
2003
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
2013

20 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2 2
2004
Annexe 7 : Evolution des TEGs par catégorie de concours et par établissement de crédit courant 2013

Répartition des banques par TEG sur les crédits à court terme Répartition des banques par TEG sur les découverts
9,00 10,00 Max
MAX 9,32%
9,00
8,00 8,12%
8,00
7,00 Moyenne (8,10%)
7,00
6,00
Moyenne (6,63%) 6,00 Min
Min 7,18%
5,00 5,58% 5,00

4,00 4,00

3,00 3,00

2,00
2,00

Répartition des banques par TEG sur les crédits à moyen terme Répartition des banques par TEG sur les crédits à la consommation
8,00 Max 10,00 Max
7,69% 9,04%
9,00
7,00
8,00
6,00 7,00
Moyenne (6,95%) Moyenne (8,10%)
Min 6,00
5,00 5,70%
5,00
Min
4,00 5,34%
4,00

3,00 3,00
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

2,00
2,00

61
62
Répartition des banques par TEG sur les crédits habitat Répartition des banques par TEG sur les crédits à long terme
9,00 Max Max
8,00
8,08% 7,61%
8,00
7,00
7,00 Moyenne (7,45%) Moyenne (6,76%)
6,00
Min
6,00 5,75%
Min 5,00
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

5,00 5,71%

4,00
4,00

3,00 3,00

2,00 2,00

Répartition des banques par TEG sur le leasing mobilier et immobilier


11,00 Max
10,11%
10,00

9,00
Moyenne (9,16%)
8,00
Min
7,00 7,36%

6,00

5,00

4,00

3,00

2,00
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

Annexe 8 : Liste des établissements de crédit agréés et en activité

1/ BANQUES

DATE SITE
RAISON SOCIALE ADRESSE TELEPHONE FAX
CREATION WEB
ARAB TUNISIAN 9, Rue Hédi NOUIRA 71 342 852
1982 71 351 155 www.atb.com.tn
BANK (ATB) 1001-TUNIS 71 353 140
Cité Ennassim Rue
BANQUE
Aboubaker Achahid
FRANCO-TUNISIENNE 1879 71 903 755 71 903 910 -
Mont Plaisir Belvédère
(BFT)
1002 Tunis
BANQUE NATIONALE Rue Hédi 71 831 000
1959 71 832 807 www.bna.com.tn
AGRICOLE (BNA) NOUIRA 1001-Tunis 71 831 200
Avenue Hédi Karray
BANQUE ATTIJARI DE 70 012 606 www.attijaribank.
1968 Lot n°12 Centre Urbain 71 235 636
TUNISIE 70 012 401 com.tn
Nord 1080 Ariana
2,Rue de Turquie
BANQUE DE TUNISIE
1884 Place 14 JANVIER 2010. 71 125 500 71 125 410 www.bt.com.tn
(B.T)
1001-Tunis
BANQUE TUNISIENNE 56, Avenue Mohamed
1998 71 844 040 71 845 537 -
DE SOLIDARITE (BTS) V - 1002 Tunis
56, Avenue Mohamed V www.amenbank.
AMEN - BANK (AB) 1967 71 835 500 71 833 517
1002 Tunis com.tn
BANQUE
70-72, Av.Habib.
INTERNATIONALE 71 340 733
1976 BOURGUIBA 71 342 820 www.biat.com.tn
ARABE DE TUNISIE 31 311 000
1080 Tunis
(BIAT)
SOCIETE TUNISIENNE Rue Hédi NOUIRA 71 258 000
1957 71 340 009 www.stb.com.tn
DE BANQUE (S T B) * 1001 - TUNIS 71 340 477
UNION BANCAIRE
POUR LE COMMERCE 139, Avenue de la
1961 81 100 000 71 842 308 www.ubcinet.net
ET L’INDUSTRIE Liberté 1002-Tunis
(UBCI)
UNION
65, Av. Habib
INTERNATIONALE DE
1964 BOURGUIBA 1000 81 102 020 71 218 009 www.uib.com.tn
BANQUES
TUNIS
(UIB)
BANQUE DE 18 AVENUE MOHAMED 71 784 417
1989 71 126 000 www.bh.com.tn
L’HABITAT (BH) V TUNIS 71 337 957

63
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

DATE SITE
RAISON SOCIALE ADRESSE TELEPHONE FAX
CREATION WEB
55, Avenue. JUGURTHA
CITIBANK (Branche
1989 le BELVEDERE TUNIS 71 113 300 71 785 556 -
ON - SHORE )
1002
ARAB BANKING BP n° 57 Rue
www.
CORPORATION 1999 du Lac d’Annecy 71 861 861 71 862 757
arabbanking.com
(ABC-TUNISIE) 1053 Les berges du Lac
BANQUE
10,bis Av.Med.V. 71 343 106
TUNISO-KOWEITIENNE 1981 71 204 000 www.btknet.com
BP:49 -1001 TUNIS 71 343 502
(BTK)
32, R. Hédi Karray
Cité Mahrajène www.stusidbank.
STUSID BANK 1981 71 232 133 71 753 233
1082 Tunis BP: 20 com.tn
1002 TUNIS
CENTRE URBAIN NORD
QATAR NATIONAL
1982 BP 320-1080 TUNIS 71 750 000 71 713 111 www.qnb.com.tn
BANK - TUNIS (QNB)
CEDEX
5 Bis, Rue
BANQUE DE TUNISIE 71.783.756
1983 Mohamed BADRA 71112000 www.bte.com.tn
& DES EMIRATS (BTE) 71 287 409
TUNIS 1002
BANQUE TUNISO- 25, Av. K. PACHA
1983 71 901 350 71 902 808 www.btl.com.tn
LIBYENNE (BTL) 1002-TUNIS
BANQUE DE
FINANCEMENT
34 RUE HEDI KARRAY
DES PETITES www.bfpme.com.
2005 CENTRE URBAIN NORD 71 102 200 71 102 202
ET MOYENNES tn
1004 Tunis
ENTREPRISES
(BFPME)
www.
BANQUE ZITOUNA 2 Boulevard qualité de 71 164 000
2008 71 165 000 banquezitouna.
(BZ) vie 2015 le Kram 81 105 555
com

64
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

2/ ETABLISSEMENTS FINANCIERS
A/ ETABLISSEMENTS DE LEASING

DATE SITE
RAISON SOCIALE ADRESSE TELEPHONE FAX
CREATION WEB
Rue du lac d’annecy
ATTIJARI LEASING 1994 1053 les berges du 71 862 122 71 861 545 -
lac- Tunis
CENTRE URBAIN NORD www.
TUNISIE LEASING 1984 AV HEDI KARRAY 1082 70 132 000 71 232 020 tunisieleasing.
CITE MAHRAJENE TUNIS com.tn
16, AVENUE JEAN
CIE. INTERNATIONALE
1992 JAURES 71 336 655 71 337 009 -
DE LEASING
1001-TUNIS
Ennour Building centre
ARAB TUNISIAN
1993 Urbain Nord 1082 70 135 000 71 767 300 www.atl.com.tn
LEASE
El Mahrajene TUNIS
ARAB 11 , RUE HEDI NOUIRA-
INTERNATIONAL 1996 BP 280- 71 349 100 71 349 940 -
LEASE 1000 TUNIS
IMMEUBLE
ASSURANCES SALIM- www.
MODERN LEASING 1996 LOT AFH-BC 5- CENTRE 71 189 700 71 949 335 modernleasing.
URBAIN NORD-1082 - com.tn
TUNIS MAHRAJENE
54, Av Charle Nicole
BEST LEASE 1999 71 799 011 71 798 719 -
Mutuelleville
Rue du lac
Malaren 1er étage www.
HANNIBAL LEASE 2001 Les Berges du lac 71 139 400 71 139 460 hannibalease.
Route de la Marsa com.tn
2045 Tunis
Avenue Habib www.
El WIFACK LEASING 2002 bourguiba 75 643 000 75 649 988 elwifackleasing.
4100-Médenine com.tn

65
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

B/ ETABLISSEMENTS DE FACTORING

DATE SITE
RAISON SOCIALE ADRESSE TELEPHONE FAX
CREATION WEB
CENTRE URBAIN NORD www.
TUNISIE FACTORING 1999 AV HEDI KARRAY 1082 70 132 010 71 230 280 tunisiefactoring.
CITE MAHRAJENE TUNIS com.tn
ENNOUR BUILDING
www.unifactor.
UNIFACTOR 2000 Centre Urbain Nord 71 234 000 71 233 300
com.tn
1004 TUNIS

C/ BANQUES D’AFFAIRES

DATE SITE
RAISON SOCIALE ADRESSE TELEPHONE FAX
CREATION WEB
INTERNATIONAL 87, avenue Jugurtha
www.imbank.
MAGHREB 1995 1082 Mutuelleville 71 800 266 71 800 410
com.tn
MERCHANT BANK Tunis
10 Bis Rue Mahmoud
BANQUE D’AFFAIRES 71 143 800
1998 El Matri Mutuelleville 71 891 878 -
DE TUNISIE (BAT) 71 143 801
1002-Tunis

66
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

3/ BANQUES OFF SHORE INSTALLEES EN TUNISIE ( LOI N° 2009-64 DU 12 AOUT 2009)

DATE SITE
RAISON SOCIALE ADRESSE TELEPHONE FAX
CREATION WEB
www.
AL BARAKA BANK 88, Av. Hédi CHAKER 71 780 235
1983 71 790 000 albarakabank.
TUNISIA TUNIS 71 792 156
com.tn
NORTH AFRICA Av. Khereddine Pacha
www.naibank.
INTERNATIONAL 1983 lotissement Ennassim 71 950 800 71 950 840
com
BANK (NAIB) 1002 Tunis
ALUBAF
INTERNATIONAL
BANK (FILIALE
RUE 8007 MONTPLAISIR 71 903 915
ALUBAF 1985 71 901 100 -
TUNIS 71 902 438
INTERNATIONAL
BANK BAHREIN )
(ALUBAF)
Angle avenue
TUNISIAN FOREIGN
1979 Mohamed V et rue 8006 71 950 100 71 950 031 tfbank.fr
BANK (TFB)
Monplaisir
TUNIS
18, Av. des ETATS-UNIS
INTERNATIONAL 1982 71 782 411 71 782 223 www.tib.com.tn
- TUNIS
BANK (TIB)
LOAN AND Les Berges du Lac II,
INVESTMENT CO 1980 Zone 5, Lotissement 71 967 200 71 967 145 -
(LINC) Ennakhil, Cité les Pins
CITIBANK (Branche 55, Av.Jughurtha 1002
1976 71 113 300 71 785 556 -
off shore) Tunis-Bélvedère
BP 57 Rue du Lac
ARAB BANKING 71 860 921 www.
1993 d’Annecy 1053 Les 71 861 861
CORPORATION (ABC) 71 862 757 arabbanking.com
Berges du Lac

67
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

4/ BUREAUX DE REPRESENTATION DE BANQUES ETRANGERES OUVERTS EN TUNISIE


(LOI N° 2009-64 DU 12 AOUT 2009)

DATE SITE
RAISON SOCIALE ADRESSE TELEPHONE FAX
CREATION WEB
Immeuble
«La Résidence du Lac»
THE ARAB
Bloc E 23 71 860 086
INVESTMENT 1982 71 860 012 www.taic.com
1053 Berges du Lac 71 860 778
COMPANY
Route de la Marsa 2045
- Tunis
Immeuble A.M.G.,rue
CREDIT AGRICOLE-
du lacWindermere
CORPORATE AND 1992 71 960 019 71 960 029 -
1053-Les Berges du
INVESTMENT BANK
lac-Tunis
Immeuble Miniar Bloc
AGENCE FRANCAISE
B - 3ème et 4ème étages www.afd-tunisie.
DE DEVELOPPEMENT 1991 71 861 799 71 861 825
Rue du Lac d’Ourmia- org
ET PROPARCO
1053 Les Berges du Lac
Immeuble Msedi Gouiâ
BANCA MONTE DEI appt A2.2 2ème étage sis
2000 71 961 060 71 961 060 www.mbs.it
PASCHI DI SIENA rue du lac constance les
berges du lac
Imm. Carthage
CREDIT INDUSTRIEL
Center Rue du Lac de www.cic-banque.
ET COMMERCIAL 2003 71 962 333 71 961 024
Constance 1053 Les fr
(CIC-BANQUES)
Berges du Lac
Immeuble Blue
Center - Rue du
INTESA SANPAOLO Lac de Constance - 71 965 733
2004 71 965 923 -
(S.P.A.) Appartement n°6 - Les 71 965 820
Berges du Lac - 1053
Tunis
Immeuble Mazars, Rue
71 904 866 www.
ICCREA du Lac Ghar El Melh
2007 71 903 281 71 904 746 iccreabancaimpresa.
BANCAIMPRESA Les Berges du Lac 1053
71 903 488 it
Tunis

68
Annexe 9 : Répartition par région, par gouvernorat et par banque du réseau d’agences au 31/12/2013
REGIONS BANQUES PUBLIQUES BANQUES PRIVEES BANQUES MIXTES
TOTAL
AMEN CITI- STUSID BANQUES
GOUVERNORATS BNA STB BH BTS ZITOUNA TOTAL ATB BFT ATTIJARI BT BIAT UBCI UIB BTK ABC TOTAL TQB BTE BTL TOTAL
BANK BANK BANK
GRAND TUNIS 39 37 33 25 1 135 58 6 81 43 77 65 46 47 1 15 13 4 456 9 10 4 23 614
TUNIS 21 27 18 17 1 84 36 4 50 29 50 43 28 32 1 10 9 2 294 5 4 1 10 388
ARIANA 5 2 5 3 0 15 8 1 16 6 13 11 7 8 0 3 1 1 75 1 3 1 5 95
BEN AROUS 9 6 10 5 0 30 11 1 12 7 11 9 9 5 0 2 2 1 70 2 3 1 6 106
MANOUBA 4 2 0 6 3 3 1 3 2 2 2 1 17 1 1 2 25
CENTRE EST 39 33 28 12 1 113 23 1 45 26 30 57 37 34 1 5 7 2 268 5 5 4 14 395
SFAX 14 10 7 7 1 39 11 1 18 8 14 26 19 12 1 2 4 1 117 1 1 2 4 160
SOUSSE 11 11 12 3 0 37 7 0 15 8 9 18 11 13 0 2 3 1 87 3 3 1 7 131
MAHDIA 5 4 3 1 0 13 2 0 4 3 2 2 1 2 0 0 0 0 16 0 0 0 0 29
MONASTIR 9 8 6 1 0 24 3 0 8 7 5 11 6 7 0 1 0 0 48 1 1 1 3 75
CENTRE OUEST 22 7 4 0 0 33 3 0 5 4 3 5 2 7 0 0 1 0 30 1 0 0 1 64
SIDI BOUZID 5 3 1 0 0 9 1 0 2 1 1 2 1 3 0 0 0 0 11 0 0 0 0 20
KASSERINE 6 2 1 0 0 9 1 0 1 1 1 1 0 2 0 0 1 0 8 0 0 0 0 17
KAIROUAN 11 2 2 0 0 15 1 0 2 2 1 2 1 2 0 0 0 0 11 1 0 0 1 27
NORD EST 24 21 15 5 0 65 14 0 23 13 16 26 16 21 0 3 2 0 134 2 2 1 5 204
NABEUL 14 13 6 3 0 36 8 0 17 9 13 16 10 11 0 2 2 0 88 1 1 1 3 127
BIZERTE 7 6 8 1 0 22 5 0 4 3 2 8 5 8 0 1 0 0 36 1 1 0 2 60
ZAGHOUANE 3 2 1 1 0 7 1 0 2 1 1 2 1 2 0 0 0 0 10 0 0 0 0 17
NORD OUEST 25 11 7 1 0 44 6 0 8 9 2 5 4 5 0 0 1 0 40 0 1 0 1 85
SILIANA 6 1 1 0 0 8 1 0 1 1 0 1 0 0 0 0 0 0 4 0 0 0 0 12
EL KEF 5 3 1 1 0 10 1 0 3 2 0 1 1 1 0 0 0 0 9 0 0 0 0 19
BEJA 8 2 2 0 0 12 2 0 1 2 2 1 2 1 0 0 1 0 12 0 1 0 1 25
JENDOUBA 6 5 3 0 0 14 2 0 3 4 0 2 1 3 0 0 0 0 15 0 0 0 0 29
SUD EST 11 9 7 2 0 29 12 0 13 7 9 6 5 7 0 1 2 0 62 2 1 1 4 95
GABES 5 3 2 1 0 11 4 0 5 2 3 2 2 3 0 1 1 0 23 1 1 1 3 37
MEDENINE 6 6 5 1 0 18 8 0 8 5 6 4 3 4 0 0 1 0 39 1 0 0 1 58
SUD OUEST 7 7 6 4 0 24 4 0 16 2 4 2 1 8 0 0 0 0 37 0 0 0 0 61
KEBILI 1 2 1 1 0 5 1 0 3 0 1 0 0 0 0 0 0 0 5 0 0 0 0 10
TATAOUINE 1 2 2 2 0 7 1 0 4 0 1 0 0 2 0 0 0 0 8 0 0 0 0 15
TOZEUR 2 1 1 1 0 5 1 0 2 1 1 1 0 3 0 0 0 0 9 0 0 0 0 14
GAFSA 3 2 2 0 0 7 1 0 7 1 1 1 1 3 0 0 0 0 15 0 0 0 0 22
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

TOTAL 167 125 100 49 2 443 120 7 191 104 141 166 111 129 2 24 26 6 1027 19 19 10 48 1518

69
70
Annexe 10 : Répartition par région, par gouvernorat et par établissement
de leasing du réseau d’agences au 31/12/2013
REGIONS ETABLISSEMENTS DE LEASING
TOTAL
GOUVERNORATS TL CIL ATL ATTIJ,L ML AIL BL WL HL
GRAND TUNIS 1 1 1 1 1 1 1 1 1 9
TUNIS 1 1 1 1 1 1 1 1 1 9
ARIANA 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
BEN AROUS 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
MANOUBA 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
CENTRE EST 3 3 2 2 2 2 2 2 2 20
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

SFAX 1 2 1 1 1 1 1 1 1 10
SOUSSE 1 1 1 1 1 1 1 1 1 9
MAHDIA 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
MONASTIR 1 0 0 0 0 0 0 0 0 1
CENTRE OUEST 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
SIDI BOUZID 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
KASSERINE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
KAIROUAN 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
NORD EST 1 1 2 0 0 1 3 0 1 9
NABEUL 1 1 1 0 0 1 1 0 1 6
BIZERTE 0 0 1 0 0 0 1 0 0 2
ZAGHOUANE 0 0 0 0 0 0 1 0 0 1
NORD OUEST 0 0 0 0 1 0 1 0 0 2
SILIANA 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
EL KEF 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
BEJA 0 0 0 0 1 0 1 0 0 2
JENDOUBA 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
SUD EST 2 1 1 0 0 1 1 1 2 9
GABES 1 1 0 0 0 1 1 0 1 5
MEDENINE 1 0 1 0 0 0 0 1 1 4
SUD OUEST 1 1 1 0 0 0 0 1 0 4
KEBILI 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
TATAOUINE 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
TOZEUR 0 0 0 0 0 0 0 0 0 0
GAFSA 1 1 1 0 0 0 0 1 0 4
TOTAL 8 7 7 3 4 5 8 5 6 53
Annexe 11 : Evolution des indices TUNINDEX et TUNBANK

5500

5000

4500

4000

3500

3000

2500
févr.-13 mars-13 avr.-13 mai-13 juin-13 juil.-13 août-13 sept.-13 oct.-13 nov.-13 déc.-13

TUNBANK TUNINDEX
Rapport Sur la Supervision Bancaire 2013

71
BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

TABLES DES MATIERES

MOT DU GOUVERNEUR...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... 6
CHAPITRE 1 : EVOLUTION DU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE, OPERATIONNEL ET ACTIVITE DE LA
SUPERVISION BANCAIRE............................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................ 7
I. EVOLUTION DU DISPOSITIF REGLEMENTAIRE............................................................................................................................................................................................................................ 8
1. Rappel des principales réformes prises en 2013........................................................................................................................................................................................................ 8
2. Mesures entreprises en 2014......................................................................................................................................................................................................................................................................................... 9
3. Etat d’avancement des projets de réforme. ........................................................................................................................................................................................................................ 12
II. EVOLUTION DU CADRE OPERATIONNEL DE LA SUPERVISION BANCAIRE............................................................................................. 13
1. Ressources humaines................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... 13
2. Formation professionnelle.............................................................................................................................................................................................................................................................................................. 14
III. ACTIVITE DE LA SUPERVISION BANCAIRE................................................................................................................................................................................................................................... 16
1. Agréments et Autorisations......................................................................................................................................................................................................................................................................................... 16
2. Activités de Contrôle...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... 17
3. Principales mesures disciplinaires prises................................................................................................................................................................................................................................... 18
CHAPITRE 2 : LE SECTEUR BANCAIRE TUNISIEN..................................................................................................................................................................................................................................... 19
I. EVOLUTION DE LA STRUCTURE DU SECTEUR BANCAIRE TUNISIEN.......................................................................................................................... 20
1. Evolution de la structure du secteur bancaire selon la nature de l’activité..................................................................................... 20
2. Evolution de la structure du système bancaire selon la nature de l’actionnariat............................................................ 20
3. Analyse de la concentration du système bancaire.......................................................................................................................................................................................... 22
4. Bancarisation...................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................................... 25
II. ACTIVITE ET RESULTAT DES ETABLISSEMENTS DE CREDIT................................................................................................................................................................ 26
1. Activité et résultat des banques résidentes....................................................................................................................................................................................................................... 26
2. Activité et résultat des établissements de leasing. .......................................................................................................................................................................................... 40
3. Activité et résultat des banques non-résidentes.................................................................................................................................................................................................. 44
ANNEXES
Annexe 1 : Organigramme de la Direction Générale de la Supervision Bancaire. ............................................................................................... 50
Annexe 2 : Principaux indicateurs du secteur bancaire Tunisien..................................................................................................................................................................... 51
Annexe 3 : Bilan, état des engagements hors bilan et état de résultat des banques résidentes.................................. 52
Annexe 4 : Bilan et état de résultat des établissements de leasing........................................................................................................................................................... 55
Annexe 5 : Bilan, état des engagements hors bilan et état de résultat des banques non-résidentes............. 57
Annexe 6 : Evolution des taux effectifs moyens par catégorie de concours 2000-2013. ................................................................. 60
Annexe 7 : Evolution des TEGs par catégorie de concours et par établissement de crédit courant 2013. ..... 61
Annexe 8 : Liste des établissements de crédit agréés et en activité........................................................................................................................................................ 63
Annexe 9 : Répartition par région, par gouvernorat et par banque du réseau
d’agences au 31/12/2013......................................................................................................................................................................................................................................................................................... 69
Annexe 10 : Répartition par région,par gouvernorat et par établissement de leasing
du réseau d’agences au 31/12/2013 .................................................................................................................................................................................................................................. 70
Annexe 11 : Evolution des indices TUNINDEX et TUNBANK.......................................................................................................................................................................................... 71

Conception et impression
I M P R I M E R I E E D I T I O N S

72
2013

BANQUE CENTRALE DE TUNISIE

Rapport sur la Supervision


Bancaire

Juillet 2015

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