CM 3 Esthétique 6 Février 2023

L’ordalie : Au Moyen Âge, Jugement de Dieu sous la forme d'épreuves (par l'eau, par le feu…).
- Une idée de mise à l’épreuve, cela va prouver la valeur de la personne.
- forte importance de Dieu. Le dieu revendique l’autorité du jugement.

L’exposition d’une œuvre d’art est un espace de mise à l’épreuve avec la présence d’un public (artistes,
critiques d’art et des acheteurs).

Dans la vie courante, on utilise le jugement pour un acte d’examen et un acte de décision qui va trancher
un cap.

Nous aurons deux types de jugement :

- Le blame  le critique (négatif)
- Les louanges  l’éloge (positif)
Si le jugement est parfaitement réparti entre les personnes alors nous pouvons nous en passer.

Art engagé :
- La logique de la dénonciation.
- La peur de la dénonciation.
Une partie de l’art engagé à recours au fait de dénoncer quelque chose de scandaleux  avec Martha Rosler
et Josephine Meckesper

Pour certains : juger = mépriser :

- attitude jugeante et de dévalorisation.
- c’est être avec une attitude méprisante  va « empêcher » d’aller vers le gout de l’art.
Le jugement aurait des effets qui dépassent des formes de jugement de l’âme.

Juger = discriminer

1- Sens politique = traitement différencié et inégalitaire

2- Sens générique = départager, différencier, discerner, distinguer

Position du juge
Le jugement est posé à partir d’une position prise en dehors de ce qu’il juge, hors contexte

Romain Gary (1914 - 1980) a gagné deux prix Goncourt dont l’un deux sous son pseudonyme (Emile Ajar).

Les philosophes dit « Sceptiques », en finissent avec le jugement en pratiquant une suspension du
jugementépochè.

Les travers du jugement sont :

- L’erreur
- La précipitation (préjugé)
- le dogmatisme (Jugement figé qu’il faut appliquer de manière autoritaire) qu’il vont chercher à éviter. 
volonté de pouvoir

Le jugement ne pourra pas être validé, alors il sera suspendu dans tous les domaines.

Selon Sextus Empiricus « La suspension est l’arrêt de la pensée du fait duquel nous ne rejetons, ni
nous ne posons une chose. » (Esquisses pyrrhoniennes, 1,4)

Leurs objectifs aux septiques est d’arriver à l’Ataraxie (la tranquillité de l’âme).
Selon Sextus Empiricus « En effet, celui qui affirme dogmatiquement que telle chose est naturellement
bonne ou mauvaise est dans un trouble continuel. (…) Mais celui qui ne détermine rien sur les biens et
les maux selon la nature ne fuit ni ne recherche rien fébrilement. »

Le sceptique considère que les choses sont : soit apparentes ou pensées. Mais elles sont indéterminées et
indécidables.

Les sceptiques essaient d’arriver à l’indifférence.

Edmund Husserl définit le jugement comme étant une croyance dans l’existence du monde. Il va y avoir une
mise entre parenthèses, un hors-jeu, un hors valeur.
La phénoménologie considère les choses non pas comme des réalités mais comme des choses non réelles.
« Un dédoublement du moi, au-dessus du moi naïvement intéressé au monde s’établira en spectateur
désintéressé le moi phénoménologique (…) Préoccupé seulement de voir et de décrire de manière
adéquate »  expérience transcendantale.