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CM 2 Esthétique 23 Janvier 2023

Dans l’art contemporain, il y a de l’ironie pour susciter cher le public de l’incertitude.


Dans les nouvelles formes d’arts, en aurait-on réellement finit avec le jugement.
Le fait de ne pas juger fait-il l’objet de complaisance.

Il y a un camp favorable au fait de ne pas juger en matière d’art. Au fond qu’est-ce que l’on trouve dans se
commandement à ne pas juger.

On y trouve un commandement chrétien, dieux juge => « Ne juger pas et vous ne serez pas juger ».
Le pardon est une volonté d’évacuer le jugement.
Ne pas juger = La tolérance vis-a-vis d’autrui.

Le chef-d’oeuvre qui ne juge pas, suggère en retour que l’on ne le juge la lui même.
Pour la critique d’art, il faut s’abstenir de juger.
L’art serait un sanctuaire ou l’on ne juge pas le monde et ou l’on espère que les oeuvre d’art ne seront pas ju-
gé.
Il faut séparer l’homme de l’artiste, il ne faut pas juger l’artiste sans son oeuvre.
Il serait recommandé de les séparer afin de préserver un jugement esthétique.
Il ne faut aussi et surtout pas confondre deux types de jugement : Jugement esthétique et Jugement moral.

C’est important notamment dans la notion de genre d’être neutraliser entant que genre humain

L’une des personne qui a mis en lumière à son époque une notion du jugement est Marcel Proust (1871-
1922) et son livre : « Contre Sainte-Beuve (1954)
Il

La critique doit changer selon lui sa manière de juger et elle doit se reformer car elle n’aurait pas compris ce
qu’est l’art.
Dans le cas de M.Proust, l’artiste va commender au critique.
Proust va aller chercher dans l’artistes, la clef de leurs arts et donc porter un jugement sur son art.
La méthode de Sainte-Beuve est critiquée par Proust : « Ne pas séparer l’homme »

« Une oeuvre est le produits d’un autre moi que celui que nous manifestons dans nos habitudes »
Il va distinguer deux moi :
-> Le moi banale, sociale : celui qui se présente à autrui (Création de la pensée des autres. Le Moi banale et
social va « se soucier de l’opinion des bons sujets pour plaire ».
Le Moi sociale/Banale va exister uniquement en fonction des autres.

- >Le moi oeuvrant, profond : à la source d’une création authentique - « le moi de l’écrivain ne se montre
que dans ses livres. Un moi que l’on retrouve qu’en faisant abstraction des autres et du moi qui connait
les autres, le moi qui a attendu pendant qu’on était avec les autres, qu’on sent bien le seul réel, et pour le-
quel seuls les artistes finissent par vivre » - solitaire, libre

- => « Vouloir plaire et rester libre », cela est un certains paradoxe pour Proust
Il va y avoir deux temporalité
1- l’artiste n’écrit d’abord que pour lui
2- Il présente une oeuvre au publique qui plaira ou non

Par cela nous éliminons l’idée de vouloir plaire et nous gardons l’idée de resté libre.

Le premier moi est relatif au autres et au idées reçus -> il est conforme à une forme de majorité = il ne cor-
respond à personne cependant véritablement
Le seconde moi est plus singulier, lié à l’artiste, on appelle cela : « L’idiosyncrasie ». Nous voulons atteindre
une forme de minorité.

Cela n’est pas équivalent de vouloir séparer l’homme de l’artiste et de séparer l’homme de l’homme.
Cela serait alors, séparer l’homme de l’artiste/ séparer l’homme de l’oeuvre.

Il y a un retour en vogue du jugement sur les oeuvres d’art.

Jacques Rancière, Le spectateur émancipé, 2008 : « Les paradoxes de l’art politiques »


Deux manière de juger la manière que ses oeuvres on de juger.

Martha Rosler, House Beautiful : Bringing the war Home


Il s’agit pour l’artiste de faire prendre conscience au publique d’une réalité caché derrière le consumérisme
Américain. Il s’agit de culpabilisé le publique à l’égard d’une réalité caché qu’il ne veut pas voir.

Josephine Meckseper, Sans titre 2005


Nous avons un attrait politique qui vise a faire culpabilisé le spectateur de l’oeuvre
L’artiste veut rendre impuissant le jugement et l’action politique.

Ces deux oeuvres vont montrer deux espaces qui sont ceux que la révolte et celui de la lutte contre la révolte.

« Si cette démonstration visuelle était menée jusqu’au bout, elle devrait conduire à l’abolition même de la
procédure critique (…) le dispositif critique montrerait simplement sa propre péremption »

Théâtre du Nord, Lille, Dom Juan, David Bodée


« Il faut bien, avec quelques statues, en finir avec Dom Juan ou le festin de Pierre
La pièce de Molière suit les 36 Heures de la vie de Dom Juan
Il fait le choix de retranscrire un Dom Juan profondément négatif
« Chaque scène qui compose cette pièce représente quelque chose contre lequel nous luttons aujourd’hui, le
classicisme, le sexisme, la glottophobie : qui n’aime pas les accent »

Une autre forme de jugement qui est le jugement de Dieux est nommé « L ‘ordalie » (Noyade, bucher). Cela
fait avancer une autre forme de jugement qui est celui de la mise à l’épreuve.

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