Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1. Steve Edwards, Art and its Histories: A Reader, New Haven (Conn.), Yale University Press, 1999, p. 10.
2. Antoinette Roesler-Friedenthal, « “[…] par le peu de bonnefoi, ou l’ignorance de quelques Marchands […]” :
Prolegomena zur Entstehung des Catalogue raisonné im Spannungsfeld von Handel und Wissenschaft », dans Pascal
Griener & Kornelia Imesch (eds.), Klassizismen und Kosmopolitismus : Programm oder Problem ? Austausch in
Kunst und Kunsttheorie im 18. Jahrhundert, Zürich, Schweizerisches Institut für Kunstwissenschaft (Outlines, 2), 2004,
p. 107-124.
3. Charles Sebag-Montefiore & Julia I. Armstrong-Totten, A Dynasty of Dealers: John Smith and Successors, 1801-1924.
A Study of the Art Market in Nineteenth-Century London, Arundel, Roxburghe Club, 2013, p. 107-110.
4. Wilhelm Bode, L’œuvre complet de Rembrandt, 8 vol., Paris, Charles Sedelmeyer, 1897-1906.
103
CHRISTIAN HUEMER
carrière, environ une centaine de peintures attribuées à Rembrandt sont passées par
sa galerie de la rue de la Rochefoucault 5. Un de ses principaux clients, le directeur
de la Gemäldegalerie de Berlin, a servi d’auteur à cette publication monumentale.
Pour développer la collection de ce musée national allemand, Wilhelm Bode s’était
constitué un vaste réseau de marchands et de collectionneurs à travers l’Europe.
À la même époque, notamment grâce à son avide politique d’acquisition pour
laquelle il entreprit de nombreux voyages, il devint un connoisseur reconnu de
l’art hollandais, un titre très prisé qui fut utilisé par les marchands haut de gamme
comme Sedelmeyer. Pour inspirer confiance à ses clients internationaux, et plus
particulièrement en Amérique, le marchand, qui connaissait l’importance de garantir
l’authenticité de ses peintures des maîtres anciens, engagea des experts comme Bode
pour effectuer des expertises. Cela rendit encore moins transparente la relation
déjà complexe entre histoire de l’art, politique d’acquisition muséale et commerce
de l’art. Cet article souhaite apporter un éclairage sur le lien étroit entre érudition
et commerce de l’art autour de l’année 1900, en prenant l’exemple de Charles
Sedelmeyer 6.
Un portrait de Charles Sedelmeyer dans son studiolo, conservé au musée
Carnavalet (fig. 2), dépeint le marchand âgé de soixante-quatorze ans en digne
connoisseur des maîtres anciens. Sedelmeyer examine attentivement une peinture
à l’aide d’une loupe. Sur une étagère à l’arrière-plan, on aperçoit la fameuse « bible
Rembrandt » qui fut produite par Wilhelm Bode et lui-même. À la même époque,
alors que ses collègues marchands, tels Vollard et Kahnweiler, avaient leurs portraits
peints dans le style cubiste de Picasso, Sedelmeyer posait pour le lauréat du Prix
de Rome, Gabriel Ferrier 7. Ses réticences à l’égard de l’impressionnisme et de tous
les mouvements qui ont suivi ont finalement amené le monde de l’histoire de l’art
à presque l’oublier après sa mort.
Né en avril 1837, de toute évidence à Vienne, dans un milieu modeste, Karl
Sedelmeyer commença sa carrière de marchand d’art dès l’âge de dix-sept ans.
Dans sa ville natale, il participa à la formation des collections privées les plus
importantes. L’impact le plus significatif de Sedelmeyer sur le goût, à Vienne, fut
l’importation précoce de peintures françaises de l’École de Barbizon, activité pour
laquelle il se rendit à Paris à intervalles réguliers à partir des années 1850. À la
5. D’après les luxueux catalogues illustrés de la galerie publiés par Sedelmeyer entre 1894 et 1914. Voir aussi Michael J.
Ripps, “Bond Street Picture Dealers and the International Trade in Dutch Old Masters, 1882-1914”, PhD thesis, Oxford
University, 2010, p. 85.
6. Basé sur nos propres recherches sur la vie et l’œuvre du marchand d’art ainsi que sur les articles récents de Dorothea
Peters au sujet de Bode dans lesquels sont attentivement analysées les cinq cent soixante-douze lettres échangées entre
Bode et Sedelmeyer entre 1882 et 1925 et conservées dans le Zentralarchiv – Staatliche Museen zu Berlin : Dorothea
Peters, « Original-Kopie-Fälschung ? Kunstkennerschaft und der Diskurs über die Echtheit von Rembrandtwerken um
1900 », dans Lena Bader, Martin Gaier & Falk Wolf (eds.), Vergleichendes Sehen, Paderborn, Wilhelm Fink, 2010, p. 315-331 ;
D. Peters, « Wilhelm Bodes Œuvre de Rembrandt (1897-1905) : Von der fotografischen Kampagne zur illustrierten
Künstlermonographie », dans Katharina Krause, Klaus Niehr (dir.) Kunstwerk-Abbild-Buch : Das illustrierte Kunstbuch
von 1730-1930, Munich, Deutscher Kunstverlag, 2007, p. 131-172 ; Christian Huemer, « Charles Sedelmeyer (1837-1925) :
Kunst und Spekulation am Kunstmarkt in Paris », Belvedere, 2, automne 1999, p. 4-19 ; C. Huemer, “Crossing Thresholds:
The Hybrid Identity of Late Nineteenth-Century Art Dealers”, dans Jaynie Anderson (ed.) Crossing Cultures: Conflict,
Migration, Convergence, Carlton, Miegunyah Press, 2009, p. 1007-1011. Les actes de la conférence CIHA à Nuremberg
en 2012 contiennent un article de Michael J. Ripps sur “A Faustian Bargain? Charles Sedelmeyer, Wilhelm Bode, and the
Expansion of Rembrandt’s Painted Corpus, 1883-1914”, imprimé après la date limite de soumission de ce présent volume.
7. Gabriel Ferrier, né le 27 septembre 1847 à Nîmes, mort à Paris le 6 juin 1914 était un portraitiste et orientaliste français.
104
MASCARADES DE DÉSINTÉRESSEMENT :
LE CONNOISSEURSHIP ET LES INSTRUMENTS DE LA SALLE DES VENTES
105
CHRISTIAN HUEMER
Premier Empire 12 », d’ambiance noble, qui servait toutes ses activités : l’achat et
la vente de peintures de maîtres anciens haut de gamme, la publication de somp-
tueux livres et estampes, l’organisation de ventes aux enchères et d’expositions
d’artistes vivants plus ou moins établis. Selon les témoignages contemporains, on
approchait de la galerie par un jardin aussi vaste qu’un parc, les portes étaient
ornées d’arabesques en émail éclatant et les murs étaient recouverts de riches
tissus : « Tout présente des airs d’une résidence privée luxueuse et bien entrete-
nue jusqu’à ce que vous entriez dans les vastes galeries, ou plutôt les entrepôts »,
a rapporté The Art Amateur en 1900 13. L’élégance et le caractère exclusif des salons
de Sedelmeyer visaient à séparer ce lieu de rencontre privilégié des gens cultivés
et influents, du monde bourgeois des échanges de transactions, tout en affirmant sa
différence sociale avec les nombreux marchands de couleurs, tels que le Père Tanguy.
L’image de l’entreprise Sedelmeyer était basée sur un goût raffiné, un grand profes-
sionnalisme, et des prix exorbitants. Parce qu’il garantissait l’authenticité de ses toiles
de maîtres anciens de bon gré, il acquit non seulement la confiance de nombreux
collectionneurs, mais aussi une réputation d’excellent connoisseur.
Sedelmeyer avait conçu une sorte de mise en scène pour traiter avec ses
clients, encadrés par un maître de cérémonie et une équipe de serviteurs en uni-
formes. Sedelmeyer conduisait lui-même les clients importants vers le dépôt à
l’étage supérieur de son hôtel particulier où se tenaient à leur disposition, sous
une lumière du jour tamisée et des lampes artificielles, de superbes surprises. On
disait de lui qu’il comprenait la psyché de ses importants clients, les Américains
principalement, qui ne recherchaient pas le Van Dyck ou le Rembrandt qui était
accroché en évidence dans la galerie publique du bas. À l’étage, dans l’étroite galerie
et protégé derrière des murs en acier, il y avait un monde mystérieux de délices 14.
Bode s’est rappelé arriver un jour à la galerie à son retour de Londres. Sedelmeyer
lui montra quelques peintures qu’il jugea trop inférieures pour son musée. Bode
confia alors à Sedelmeyer qu’il aurait dû acheter les deux Rembrandt, Suzanne et
les Vieillards (fig. 5) et La vision de Daniel, que Sir S. Lechmere avait montrés lors
de la dernière exposition d’hiver de la Royal Academy. Sedelmeyer « tira un rideau,
et là devant moi il y avait les deux peintures que je voulais 15 » ! En 1883, grâce à
l’acquisition pour la Gemäldegalerie d’une troisième peinture majeure du maître
hollandais auprès de Sedelmeyer, Joseph et l’épouse de Putiphar, Bode renforça sa
position d’expert de l’œuvre de Rembrandt 16.
L’historien de l’art Wilhem Bode et le marchand d’art Sedelmeyer se connais-
saient depuis la fin des années 1870. Ils partageaient le même intérêt pour l’art
hollandais et étaient tous deux reconnus pour leur connaissance de Rembrandt.
Bode remarquait ainsi que presque un dixième des peintures du maître était passé
par les mains de Sedelmeyer 17. Il notait également que, grâce à sa compréhension
12. Roger Riordan, “Gleanings from Paris”, The Art Amateur, 43, 4, 1900, p. 92.
13. Ibidem.
14. B.[ode], « Zwei Tote », Der Cicerone, septembre 1925, p. 876, 877.
15. W. Bode, op. cit. note 8, vol. II, p. 6.
16. Catherine B. Scallen, Rembrandt: Reputation, and the Practice of Connoisseurship, Amsterdam, Amsterdam
University Press, 2004, p. 85.
17. W. Bode, “Author’s Preface”, dans id., op. cit. note 4, vol. I, n. p.
106
MASCARADES DE DÉSINTÉRESSEMENT :
LE CONNOISSEURSHIP ET LES INSTRUMENTS DE LA SALLE DES VENTES
Dans son ouvrage de 1883, Studien zur Geschichte der holländischen Malerei,
Wilhelm Bode révélait déjà son projet d’écrire un catalogue raisonné de l’œuvre
de Rembrandt qui ferait autorité et qui serait illustré de reproductions photogra-
phiques de toutes les peintures connues, avec des descriptions détaillées et des
précisions sur leur histoire 20. Bode envisageait un inventaire visuel systématique
de l’œuvre de Rembrandt comparable à celui que le Prince Albert avait initié sur
l’œuvre de Raphaël. Néanmoins, rechercher une maison d’édition s’avéra extrê-
mement difficile ; personne ne voulait prendre le risque de financer un projet si
onéreux, et toutes les maisons d’édition allemandes lui demandaient d’apporter
des fonds. Durant l’été 1890, Wilhelm Bode et Charles Sedelmeyer séjournèrent
aux mêmes dates à Pontresina en Suisse. Peu après, Sedelmeyer écrivit à Bode :
« Concernant le projet Rembrandt, je n’hésiterai pas à prendre le risque et dépenser
l’argent pour. […] Élaborez au brouillon s’il vous plaît un programme avec vos
idées 21 ». Sedelmeyer songea immédiatement à une grande et luxueuse publica-
tion. Les ambitions du marchand dépassaient de loin les attentes de l’historien
de l’art. Charles Sedelmeyer était déterminé à ériger un « monument » pour le
maître, et était décidé à aller « jusqu’au bout » pour offrir au public quelque chose
de durable et d’inégalable. Au lieu des trois volumes de taille moyenne prévus par
Bode, Sedelmeyer voulut huit volumes de « dimensions presque colossales 22 ». Les
dimensions de cette publication semblent avoir été un critère aussi déterminant que
dans le cas de ses commandes aux artistes contemporains. L’Œuvre de Rembrandt
devait contenir presque six cents photogravures et être distribué en trois éditions
dans le monde entier – en anglais, français et allemand –, pour un coût total de trois
cent mille francs 23.
107
CHRISTIAN HUEMER
108
MASCARADES DE DÉSINTÉRESSEMENT :
LE CONNOISSEURSHIP ET LES INSTRUMENTS DE LA SALLE DES VENTES
27. Lettre de Charles Sedelmeyer à Wilhelm Bode, 18 août 1891, Zentralarchiv – Staatliche Museen zu Berlin.
28. W. Bode, op. cit. note 8, vol. II, p. 55.
29. Francis Haskell, The Ephemeral Museum: Old Master Paintings and the Rise of the Art Exhibition, New Haven
(Conn.), Yale University Press, 2000, p. 102.
109
CHRISTIAN HUEMER
scientifique se partagea en deux camps : « L’un essaie de lui attribuer autant d’œuvres
que possible et considère sa personnalité comme particulièrement variée et ver-
satile ; l’autre qui tend à adhérer aux simples traits de son caractère vise plutôt à
réduire qu’augmenter son œuvre 30. »
Durant l’exposition d’Amsterdam, une controverse éclata au sujet de la pein-
ture intitulée La Femme adultère devant le Christ 31 (fig. 7) qui était passée des mains
de Sedelmeyer à celles du consul de Hambourg, Eduard F. Weber. Dans une longue
critique de l’exposition publiée dans le journal allemand Zeitschrift für bildende
Kunst, l’expert hollandais Abraham Bredius mit en doute l’authenticité de la pein-
ture de manière véhémente 32. La paternité de Rembrandt sur cette peinture n’avait
apparemment jamais été mise en doute car, depuis le xviiie, elle était restée en la
possession du duc de Marlborough au palais de Blenheim. En 1886, lorsqu’elle figura
à une vente aux enchères, l’œuvre, largement souillée, fit douter les collectionneurs
et les marchands présents. Elle fut toutefois acquise pour une somme d’argent
assez modique par le marchand amateur, devenu directeur des collections royales,
Sir Charles J. Robinson. En 1891, Charles Sedelmeyer lui acheta cette peinture pour
six mille livres – apparemment contre l’avis de Bode.
Pendant des années, Bode et Sedelmeyer avaient tenu des discours enflammés
à propos de l’authenticité de cette œuvre, des conversations qui s’étaient char-
gées d’amertume à la veille de la publication du cinquième volume du catalogue.
Sedelmeyer voulait que la peinture y soit incluse pour rassurer le propriétaire de
son honnêteté, surtout qu’il lui avait vendu deux autres Rembrandt. Il écrivit à
Bode : « Weber n’a jamais de chance avec ses Rembrandt ! Les premiers furent
gâchés par des soi-disant experts […]. Lorsqu’il acheta La Femme adultère, je lui ai
dit que cette fois il achetait une peinture garantie par une autorité suprême en qui
il pouvait faire autant confiance que dans le Gospel ; cette fois vous pourrez dormir
tranquille 33 !!! » Dans cette affaire, l’autorité suprême, Wilhelm Bode, hésita un
certain temps mais finit par inclure la peinture dans l’œuvre de Rembrandt (fig. 8).
Immédiatement après la sortie du cinquième volume, Woldemar von Seidlitz mit
en doute l’authenticité de plus de dix pour cent des œuvres présentes 34.
Ceci ne mit pas un terme à la querelle entre les experts de Rembrandt. La
controverse fut attisée – et de manière encore plus virulente – lorsque, du 20 au
22 février 1912, à Berlin, la collection Weber fut mise en vente par Lepke. Quelques
jours avant la vente, Abraham Bredius publia un article dans le Kunstschronik dans
lequel il confirmait l’attribution de La Femme adultère à l’école de Rembrandt 35. En
conséquence, personne n’osa enchérir et Sedelmeyer dut racheter la peinture. Ceci
fit tellement rager le marchand que celui-ci publia un traité de trente-huit pages
pour justifier de la paternité de Rembrandt sur la peinture grâce à une analyse des
30. Woldemar von Seidlitz, « Sedelmeyer gegen Bredius », Kunstchronik, 1913, p. 213.
31. Cette peinture est réapparue récemment lors de la vente du 26 octobre 2011 à la maison Bonhams, New York
(no 19224, lot 37). Dans le catalogue de vente, l’œuvre est dite « à la manière de Rembrandt Harmensz van Rijn ».
32. Abraham Bredius, « Kritische Bemerkungen zur Amsterdamer Rembrandt-Ausstellung », Zeitschrift für bildende
Kunst, 1898-1899, p. 198.
33. Lettre de Charles Sedelmeyer à Wilhelm Bode, 10 juillet 1899, Zentralarchiv – Staatliche Museen zu Berlin.
34. D. Peters, art. cité note 6, p. 328.
35. A. Bredius, « Zur Auktion Weber », Kunstchronik, 1912, p. 255, 256.
110
MASCARADES DE DÉSINTÉRESSEMENT :
LE CONNOISSEURSHIP ET LES INSTRUMENTS DE LA SALLE DES VENTES
36. Ch. Sedelmeyer, The Adulteress Before Christ: A Picture by Rembrand. An Open Letter to Dr. Abraham Bredius
Concerning the Authenticity of this Picture, Paris, Charles Sedelmeyer, 1912, p. 7.
37. Ch. Sedelmeyer, op. cit. note 36, p. 8.
38. A. Bredius, “The Adulteress Before Christ”: A picture by Rembrandt. A Reply to an Open Letter to Dr. Abraham
Bredius Concerning the Authenticity of this Picture, s. n., 1912, n. p.
39. Alfred von Wurzbach, Niederländisches Künstler-Lexikon, vol. II, Vienne, Halm und Goldmann, 1910, p. 394.
111
CHRISTIAN HUEMER
112
Fig. 1.
Wilhelm Bode.
L’œuvre complet de Rembrandt.
Couverture.
Paris, Charles Sedelmeyer, 1897, vol. 1.
Fig. 2.
Gabriel Ferrier.
Portrait de Charles Sedelmeyer.
1911.
Huile sur toile.
H. 1,15 ; L. 0,97 m.
Paris, musée Carnavalet.
Fig. 3. Fig. 4.
Château d’Ambleville. Hôtel Sedelmeyer.
Val d’Oise. Paris, 6, rue de la Rochefoucault.
113
Fig. 5.
Rembrandt Harmensz van Rijn.
Suzanne et les Vieillards.
1647.
Huile sur toile.
H. 0,77 ; L. 0,93 m.
Berlin, Gemäldegalerie,
Staatliche Museen zu Berlin.
Fig. 6.
Lettre de Charles Sedelmeyer
à Wilhelm Valentiner,
3 Juillet 1913.
Berlin, Succession Bode,
Zentralarchiv – Staatliche Museen
zu Berlin.
114
Fig. 7.
À la manière de Rembrandt Harmensz van Rijn.
Le Christ et la femme adultère.
N. d.
Huile sur toile.
H. 1,14 ; L. 1,37 m.
Collection particulière.
Fig. 8.
Rembrandt Harmensz van Rijn.
Le Christ et la femme adultère.
D’après Wilhelm Bode,
L’œuvre complet de Rembrandt,
Paris, Charles Sedelmeyer, 1901,
vol. 5, p. 86.
115