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Journal des savants

L'iconologie au XXe siècle


Guy de Tervarent

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de Tervarent Guy. L'iconologie au XXe siècle. In: Journal des savants, 1965, n° pp. 584-589;

doi : https://doi.org/10.3406/jds.1965.1115

https://www.persee.fr/doc/jds_0021-8103_1965_num_3_1_1115

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LICONOLOGIE AU XXe SIÈCLE

L'iconologie * n'est pas une science nouvelle. Quand Philostrate l'Ancien


et le Jeune livraient à la publication leurs Images et Callistrate ses
Descriptions, ils faisaient de l'iconologie. Cette science consiste à éclairer les œuvres
d'art, en découvrant leurs sources littéraires. Il est piquant de constater que
c'est au moment où l'art s'est libéré du sujet que la recherche du sujet dans
l'art trouve son renouveau.
Après l'article de Pierre du Colombier, paru ici même2, sur la méthode
iconologique, l'attention a été attirée sur cette fille discrète de l'histoire de
l'art. A la fin du siècle dernier, Emile Mâle faisait paraître le premier de
ses quatre volumes consacrés à l'art religieux 3. Ce fut pour beaucoup une
révélation. Illustrés par la littérature qui leur est contemporaine, les
monuments de la vieille France prenaient un aspect nouveau, à la manière dont
on s'efforce aujourd'hui, par un éclairage artificiel, de les faire surgir de
la nuit. La méthode était simple : mettre en parallèle l'art médiéval avec
les textes hagiographiques et mystiques dont ils dérivent. Ces textes ne sont
pas d'une connaissance courante, ce qui d'emblée fit de l'iconologie une
discipline un peu hermétique, étrangère en tout cas aux ingénieuses et belles
considérations que l'art sait inspirer. Ce n'est pas le moindre mérite d'Emile
Mâle d'avoir mis une sourdine à tant d'exclamations enthousiastes. Doté
d'une solide connaissance des Pères de l'Église, des textes liturgiques et des
encyclopédistes du moyen âge, ayant pour cette littérature un goût très vif,
il la répandit habilement. Il avait l'amour qui fait fleurir les roses et savait
rendre aimable jusqu'à l'aridité du désert. Il entraîna par des sentiers, qu'il
n'aurait jamais connus sans lui, un public charmé. C'était un maître écrivain
et, secrètement, un poète. Il avouait son goût pour Loti et, s'il faut lui faire

1. On appelle encore cette science « iconographie », mais le terme iconologie nous paraît
plus adéquat ; il s'agit en effet non pas de décrire, mais d'expliquer des images.
2. Juillet-septembre 1964, p. 235-240.
3- L'art religieux en France, 3 vol., 1898-1922 et L'art religieux après le Concile de Trente.
1932.
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un grief, c'est que l'érudit ne sut pas toujours retenir le poète sur les chemins
de la beauté.
Dans le mouvement qu'il suscita, l'art religieux occupe une grande place.
L'art profane, infiniment plus difficile à connaître, car il se fonde sur un
langage plus vaste et admet des fantaisies que l'Église ne saurait tolérer,
ne fut abordé qu'ensuite et, peut-on dire, par contagion. On le remarquera,
en parcourant la liste des principaux travaux iconologiques parus en français
depuis 1900 4.

Cesare Ripa, qui, pendant deux siècles, fut la providence des peintres,
est bien oublié aujourd'hui. Son nom ne figure même pas dans YEnciclopedia
itcdiana et, ne serait-ce le renouveau des études iconologiques auquel nous

4. H. CHABŒUF, « Les tapisseries de l'église Notre-Dame à Beaune » dans Reiue de l'art


chrétien, 11, 1900, p. 193-205; G. SANONER, Description des portails de l'église de Saint-
Thibault de Thann (Alsace), dans Revue de l'art chrétien, 15, 1904, p. 292-308 et 384-397 ;
J.-C. BROUSSOLE, Les fresques de V Arena à Padoue, Étude d'iconographie religieuse, Paris, 1905 ;
Lutz-PerdrizET, Speculum humanae salvationis... Les sources et l'influence iconographique...,
Leipzig, 1907, planches 1909 ; P. PERDRIZET, La Vierge de miséricorde. Étvde d'un thème
iconographique (thèse) Paris, 1908 ; M. SARTOR, Les tapisseries, toiles peintes et broderies de
Reims, Reims, 1912; G. MiLLET, L'iconographie de l'Évangile dans l'art byzantin, Paris, 1916;
L. Bréhier, L'art chrétien, son développement iconographique, Paris, 1918 ; E. HOUVET,
Cathédrale de Chartres, 3 vol., préface d'Emile MALE, Chelks, 1919; V. LEROQUAIS, Les livres
d'Heures manuscrits de la Biblioth. Nat., 2 vol. de texte, 1 vol. de planches, Paris, 1927, et
autres ouvrages du même auteur ; M. AUBERT, La sculpture. La Bourgogne, 3 vol., Paris-Bruxelles,
1927-1930, et autres ouvrages; G. J. Hoogewerff, L'iconologie et son importance pour l'étude
systématique de l'art chrétien dans Rirista di Archeohgia Cristiana, VIII, Rome, 1931, p. 53-82;
G. de TERVARENT, La légende de sainte Ursule dans la littérature et l'art du moyen âge, un vol.
de texte, un vol. de planches, Paris, 1931 ; du même auteur, Le diptyque de Saint-Bertin au
Musée de Dijon, Paris, 1931 ; R. VAN MARLE, Iconographie de l'art profane, La Haye, 1931-
1932 ; B. de GAIFFIER et G. de TERVARENT, Le diable voleur d'enfants, dans Mélanges Rubio
I Lluch, Barcelone, 1936; D. MARROU, FJude sur les scènes de la vie intellectuelle figurant sur
les monuments funéraires romains, Grenoble, 1937 ; G. de TERVARENT, Les énigmes de l'art,
4 vol., Paris et Bruges, 1938-1951 ; Jean Seznec, La survivance des dieux antiques, Londres,
1940 ; J. de BoRCHGRAVE D'ALTENA, Les retables brabançons, Bruxelles, 1943 (2e éd.) et d'autres
ouvrages ; E. LOTTHE, La pensée chrétienne dans la peinture flamande et hollandaise de van Eyck
à Rembrandt (1432-1699), Lille, 1947 ; Emile MALE et Pierre DEVINOY, La cathédrale d'Albi,
Paris, 1950 ; G. de TERVARENT, Enquête sur le sujet des majoliques, dans Kunstmuseets Aarsskrift,
(Annuaire du Musée des Beaux-Arts), Copenhague, 1950, p. 1-49 ; Dictionnaire d'archéologie
chrétienne et de liturgie, par Dom Cabrol et Dom LECLERCQ, Paris, 1907-1953 ; La Madone dans
l'art (Catalogue de Vexposition d'Anvers, août-novembre 1954) ; Les manuscrits à peintures en
France du VIIe au XIIe siècle (Exposition de la Bibliothèque nationale, Paris, 1954) ; L. RÉAU,
Iconographie de l'art chrétien, Paris, 1955 et suiv. ; Le vitrail français, ouvrage collectif, Paris,
1958 ; G. de TERVARENT, Attributs et symboles dans l'art profane, 1450-1600, Dictionnaire d'un
langage perdu, 2 vol., Genève, 1958-1959, Supplément et index, 1964 ; du même auteur, De
la méthode iconologique, Bruxelles, 1961 (Mémoires de l'Académie royale de Belgique, Classe
des Beaux-Arts) ; C. ËMOND, L'iconographie carmélitame dans les anciens Pays-Bas méridionaux,
Bruxelles, 1961, 2 vol. (Mémoires de l'Académie royale de Belgique, Classe des Beaux-Arts) ;
J. LAVALLEYE, Le palais ducal d'Urbin, Bruxelles, 1964 ; J. LAFONTAINE-DOSOGNE, Iconographie
de l'Enfance de la Vierge dans l'Empire byzantin et en Occident, tome I, Bruxelles, 1964
(Mémoires de l'Académie royale de Belgique, Classe des Beaux-Arts).
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assistons depuis cinquante ans, son livre, car il fut l'homme d'un seul livre,
serait enseveli sous la poussière des bibliothèques. Venu très jeune, « al
principio délia mia fanciullezza », dit-il, de Pérouse, où il était né vers 1560.
à Rome, il fut attaché à la maison du cardinal Antonio Maria Salviati. On
le trouve provisoirement chez le cardinal Montelparo. Après la mort du
cardinal Salviati, il passe au service de son héritier, le marquis Lorenzo Salviati.
Il avait à un haut degré le sens de l'opportunité. Quand, au XVIe siècle, le
goût de l'allégorie envahit l'art, Ripa fut le premier à comprendre que les
artistes avaient besoin d'un guide qui leur offrît deux avantages : être écrit
dans une langue qui leur serait familière et aller de l'abstrait au concret,
c'est-à-dire de la commande à la manière de l'exécuter. La Renommée, la
Justice, la Fureur poétique sont des personnes qu'on ne rencontre guère
sur son chemin. Dans son Iconologia, Ripa les décrit avec précision, mentionne
leurs attributs et jusqu'à la couleur de leur vêtement. Parue en 1593 à Rome,
Xlconologia connut au cours des xvne et xvme siècles, douze éditions
italiennes, cinq françaises, deux allemandes, deux anglaises, une hollandaise et
pendant la même période fut pillée, plus ou moins ouvertement, par tous
ceux qui prétendaient expliquer ou suggérer les allégories où l'art se délectait.

Après une éclipse d'un siècle et demi, Cesare Ripa reparut sous la plume
d'Emile Mâle, dont les articles de la Revue des Deux Mondes, des 1er et
15 mai 1927, furent repris en 1932 dans son livre sur L'art religieux après
le concile de Trente. En 1934, Erna Mandowsky, soutint une thèse à
l'université de Hambourg, intitulée Untersuchungen zur Iconologie des Cesare Ripa.
Elle fit ressortir, mieux encore que ne l'avait fait l'historien d'art français,
l'immense influence que Ripa exerça sur les artistes qui le suivirent. Sa thèse
fut éditée par la revue florentine La bibliofdia, t. XLI, 1939-
L'exemple de Mâle se propagea. Franz Cumont, qui fut un membre
assidu de l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, donna en 1942 ses
Recherches sur le symbolisme funéraire des Romains. Dans l'introduction de
ce beau livre (p. 16), il vante la méthode de l'historien d'art, qu'il avait
bien connu au temps où ce dernier présidait aux destinées de l'École de Rome.
« On sait », écrit Cumont, « avec quel succès M. Emile Mâle s'est servi
de Vincent de Beauvais pour rendre intelligibles ces encyclopédies de pierre
que forment les sculptures des grandes églises du XIIIe siècle » et il se propose
d'expliquer de même les sarcophages antiques par les textes qui leur sont
contemporains.
On le voit : Emile Mâle a fait école, s'il n'a pas fondé d'école. Ce
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privilège allait échoir à Aby Warburg. Issu d'une famille de banquiers ham-
bourgeois, il renonça à l'avenir qui lui était promis, pour se consacrer à
des recherches sur l'art. Ses écrits, qui s'étendent de 1893 à 1927, ont été
réunis par les soins de Gertrud Bing (Teubner, Leipzig et Berlin, 1932)
sous le titre de Gesammelte Schriften. Le plus grand nombre de ces courts
essais, portant sur un point précis et mal connu des rapports qui existent
entre l'art et les textes, ont trait à l'Italie. Dès sa jeunesse, l'homme du Nord
s'était senti attiré par ce pays de lumière. Il y avait vécu deux ans, avant
de présenter sa thèse de doctorat sur les peintures mythologiques de
Botticelli. Sa voie dès lors était tracée. Le renouveau du paganisme antique dans
l'art de la Renaissance ne cessa de l'intéresser et cet intérêt il le léguera
à l'école qu'il devait fonder. Ses recherches trouvèrent leur point culminant,
lorsqu'il identifia une série de personnages mystérieux et beaux, qui occupent
le registre central des fresques du palais Schifanoja à Ferrare. Il put établir
qu'il s'agissait de la personnification des décans, périodes de dix jours, sortis
du calendrier hindou, non sans avatars, mais reconnaissables cependant, et
parvenus, notamment par le truchement de l'astrologue Abû-Maschar (ixe
siècle), à la connaissance des astrologues et des artistes de la Renaissance.
Warburg fit part de sa découverte au congrès de l'histoire de l'art qui se
tint à Rome en 1912.
Fritz Saxl, qui lui fut toute sa vie un précieux auxiliaire, sut prévoir,
dès les premières années de 1930, le danger que constitutait le nouveau
régime totalitaire pour le centre de recherches qui s'était formé à Hambourg
autour de l'importante bibliothèque réunie par Warburg (centre dont
l'activité est attestée par la série des Vortrâge der Bibliothek Warburg). Il
obtint l'autorisation de transférer à Londres cette bibliothèque dont il avait
la garde. Durant la guerre, il négocia patiemment l'incorporation de l'Institut
Warburg dans l'Université de Londres et, grâce à l'appoint de la bibliothèque,
finit par l'obtenir. Cet habile diplomate, sous ses humbles fonctions de
bibliothécaire, était un savant iconologue. L'Institut Warburg, dont il avait été
la providence, réunit les écrits qu'il laissait. Si ces deux volumes font entrevoir
la figure de l'érudit, ils ne disent pas la générosité et la bienveillance que
l'homme mettait à partager son savoir.
La menace de la révolution hitlérienne, avec son idéologie raciale, eut
sur bien des savants de culture allemande l'effet que la perspective de la
prise de Constantinople avait eu sur les savants byzantins : ils émigrèrent
vers l'ouest, au xve siècle à Florence, au xxe vers l'Angleterre et les États-
Unis.
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Parmi les historiens d'art qui peuvent revendiquer leur appartenance au


groupe Warburg, si même leurs liens avec lui se sont actuellement relâchés,
figure en tête Erwin Panofsky. Dès 1930, il faisait paraître dans la collection
des Études de la Bibliothèque Warburg son Hercules am Scheidewege, un
de ses ouvrages les plus importants. Le thème d'Hercule, jeune, placé à
l'embranchement du chemin entre le vice et la vertu et finissant par choisir
cette dernière, selon le mythe de Prodicos, fut pour l'auteur l'occasion
d'étudier bien des reflets de la mythologie antique dans l'art de la Renaissance.
L'humoriste Max Jacob voyait la chose sous un angle un peu différent :

Hercule enfant trouva deux chemins sur sa route,


L'un conduisait au vice et l'autre à la vertu.
S'il en eût suivi l'un, il eût trouvé sans doute
Des bifurcations qui l'eussent confondu.

Quoi qu'il en soit, la richesse d'information contenue dans ce livre de


jeunesse permit à Panofsky d'en nourrir des ouvrages postérieurs et
notamment le plus connu d'entre eux, Studies in Iconology (1939). Il ne saurait
être question de rappeler ici ne fût-ce que les titres de tous ses ouvrages.
La fable de Pandore fut traitée dans Pandora (1956), celle d'Érigone dans
A Mythological Pointing by Poussin (1959) ; et dans une étude qu'il publia
au Warburg Institute (196l), il a renouvelé complètement l'interprétation
qu'il faut donner aux peintures du Corrège qui ornent la chambre de l'abbesse
au couvent de Saint-Paul à Parme. Son dernier livre, consacré à la sculpture
tombale, a été analysé ici même5.
Edgar Wind, d'un esprit plus aventureux, a donné, avec de convaincantes
études, comme celle établissant la source des peintures qui ornent l'escalier
royal de Hampton Court, où l'on retrouve mot à mot Les Césars de Julien
l'Apostat 6, des essais qui n'ont pas rallié un consentement unanime.
Wolfgang Stechow, qui professe actuellement à Oberlin dans l'Ohio, a
publié en 1932 dans les Études de la Bibliothèque Warburg une monographie
sur la fable de Daphné, se métamorphosant en laurier pour échapper aux
poursuites d'Apollon.
L'Institut Warburg est actuellement dirigé par E.G. Gombrich, dont les
récents essais d'esthétique, si brillants soient-ils, ne sauraient faire oublier
des études du genre de celle qu'il a consacrée au sujet de l'« Orion» de

5. Journal des Savants, 1965, p. 537.


6. Journal of the Warburg Institute, vol. Ill, 1939-1940, p. 127-137.
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Poussin 7. Cet Institut édite The Journal of Warburg Institute, devenu en


1940 The Journal of Warburg and Courtauld Institutes, et offrant chaque
année un volume de trois à quatre cents pages. Bien que son horizon se soit
beaucoup élargi, cette publication est demeurée fidèle à sa tradition icono-
logique. Citons au hasard le titre de quelques articles : R. Freyhan, The
Evolution of the Caritas Figure, vol. XI, p. 61-86 ; Frederick Hartt, Gonzaga
Symbols in the Palazzo del Te. vol. XIII, p. 151-201 ; Otto Kurz, Gli Amori
de Carracci : Four Forgotten Paintings by Agostino Carracci, vol. XIV, p. 221-
233 ; du même, Hujus nympha loci, vol. XIV, p. 171-177, qui explique, par
parenthèse, le Cranach du musée de Besançon.
Frances A. Yates, membre du comité de rédaction du Journal, a fait
paraître en 1959 (Studies of Warburg Institute, vol. 23) un ouvrage consacré
aux « tapisseries des Valois ». On entend par là une série de tapisseries,
actuellement aux Offices de Florence, tissées à la demande de Guillaume
le Taciturne, maître des Pays-Bas du Nord, pour être offertes par lui à la
cour de France et se la concilier, au moment où il méditait de remplacer
le gouvernement espagnol dans les Pays-Bas méridionaux par un prince
français, en l'espèce François d'Anjou, un Valois (1582). Ce livre montre à
merveille ce que l'iconologie peut apporter à l'histoire et réciproquement.
L'effort des pays anglo-saxons dans le domaine de l'iconologie a été
suivi par la Hollande. Une chaire consacrée à cette science a été fondée à
l'Université d'Utrecht en 1955. L'« Ikonologisch Institut der Rijksuniversiteit »
en cette ville est dirigé par William S. Heckscher, qui se souvient du temps
où il accompagnait Aby Warburg en Italie, et notamment à Ferrare. Il a
donné récemment avec Karl-August Wirth l'article Emblem-Emblembuch dans
le Reallexikon zur deutschen Kunstgeschichte, publication dont l'achèvement,
hélas ! encore lointain, marquera une date dans l'histoire de l'art. La Haye
possède de son côté un Rijksbureau voor kunsthistorische documentatie.
La France et la Belgique, sans se désintéresser des études iconologiques,
n'ont cependant pas marqué pour elles le même intérêt : ni institut spécialisé,
ni chaire doctrinale 8.

Guy de Tervarent.

7. Burlington Magazine, vol. 84, p. 37-41.


8. On trouvera un complément d'information et une ample bibliographie dans Enciclopedia
un'nersale dell'arte, vol. VII, sous « Iconografia-Iconolcgia », article de Jan BlALOSTOCKI. Parmi
les instruments de travail les plus utiles, signalons Barockthemen, par A. PlGLER, Budapest, 1956.

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